The Time-Turner
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

kate - harada is back.

Aller en bas

kate - harada is back. Empty kate - harada is back.

Message par Invité Lun 19 Oct - 11:10

    kate nora harada
    .


    kate - harada is back. 87230820

    Je vois bien que vous ne m'y attendiez pas; et vous êtes surpris à la vérité, mais tous autrement que je ne l'espérais; et la manière dont vous le paraissez me persuade pleinement ce que je refusais de croire. J'admire ma simplicité et la faiblesse de mon coeur à douter d'une trahison que tant d'apparences me confirmaient. J'ai été assez bonne, je le confesse, ou plutôt assez sotte pour me vouloir tromper moi-même, et travailler à démentir mes yeux et mon jugement. J'ai cherché des raisons pour excuser à ma tendresse le relâchement d'amitié qu'elle voyait en vous; et je me suis forgé exprès cent sujets légitimes d'un départ si précipité, pour vous justifier du crime dont ma raison vous accusait. Mes justes soupçons chaque jour avaient beau me parler : j'en rejetais la voix qui vous rendait criminelle à mes yeux, et j'écoutais avec plaisir milles chimères ridicules qui vous peignaient innocent à mon coeur. Mais enfin cet abord ne me permet plus de douter, et le coup d'œil qui m'a reçue m'apprends bien plus de choses que je ne voudrais en savoir. Je serai bien aise pourtant d'ouïr de votre bouche les raisons de votre départ. Parlez, je vous prie, et voyons de quel air vous saurez vous justifiez !


Dernière édition par Kate N. Harada le Mer 21 Oct - 22:11, édité 1 fois

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

kate - harada is back. Empty Re: kate - harada is back.

Message par Invité Lun 19 Oct - 11:26

    prologue ;
    .


    « La vérité ? Il n’y en a pas. Seuls les mensonges existent, perdurent et se transmettent de mère en fille. Les mensonges de mon existence sont bien trop nombreux pour que je prenne la peine de vous les conter. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il y en a, et que même si je voulais tous vous les avouer, cela prendrait plus d’une vie pour que chose soit faite. Et moi, je n’ai pas ma vie à vous donner. Non pas que vous n’êtes pas intéressant, mais à vrai dire je ne m’intéresse qu’à très peu de choses, et celles-ci doivent réellement être exceptionnelles pour qu’elles retiennent mon attention. Je suis la digne descendance de ma tendre mère ; Yuki Nora Harada. Ce nom vous parle sûrement plus que le mien, mais sachez que je n’ai de cesse que de lui ressembler, et d’arriver un jour à sa cheville, si cela est possible. Je sais que vous pouvez la critiquer, la haïr pour ce qu’elle a fait, pour le mal qu’elle a créé autour d’elle, dans vos familles, chez vos proches, mais vous ne la connaissez pas. Personne ne la connaît comme moi, ou James ou bien encore Kirsten. Mais je ne suis pas ici pour vous narrer l’histoire de Yuki Harada, mais bel et bien la mienne, seulement, je dois avouer, qu’elle est le personnage récurrent, qui revient le plus. L’être aimé, admiré, celui que l’on idéalise, peu importe ses crimes, peu importe jusqu’où elle a pu allée. Si pour être comme elle, je dois vendre mon âme au diable, alors qu’il en soit ainsi, je l’accepte. Je vous l’offre sur le plateau de votre choix, pour accéder à mon rêve, mon envie la plus grande. Je n’aurais de répit que lorsque je serais enfin digne de ma mère, prenez en note, et écoutez patiemment mon histoire… »

    chapitre un ;
    .


    L’histoire de Kate commence à l’aube de ce jour de mai, il y a dix sept longues années de cela. La soirée de la veille avait été calme au départ pour la belle Yuki Harada, fraîchement échappée d’Azkaban depuis peu. Celle-ci avait complètement changée son apparence pour qu’on ne puisse la reconnaître, et qu’elle puisse cuver tranquillement le vide énorme que provoquait le fait qu’elle était loin, et depuis déjà trop longtemps pour elle, de son premier enfant, James. Pourtant, dans la foule, alors qu’elle n’avait de yeux que pour le fond de son verre de Whisky Purfeu, quelqu’un au loin la fixait intensément. L’avait-il reconnue ? Le connaissait-elle de son ancienne vie ? Alors qu’elle se hâtait de payer, remettant son capuchon sur sa chevelure blonde à présent, l’homme s’approcha d’elle. Sortant du pub, elle ne le sema pas pour autant, et finalement, il arriva à sa hauteur. Dévoilant son visage aux yeux de l’ancienne brune, elle le reconnue immédiatement. Landon Whal, son second amour, celui juste après Poudlard. La nuit était passée, et Yuki démasquée par son ancien amour de jeunesse, avait finit par la passée dans ses bras, cachée au fond de ses draps. Une petite idylle s’était alors installée entre eux, et malgré que Landon était conscient que Yuki était une fugitive, il souhaitait tout de même la garder près de lui, en sécurité dans son appartement. Mais au final, l’imparable se produit, et un mois et demi de bonheur après, Yuki apprit qu’elle était tombée enceinte. Un soir, ses valises, maigres mais prêtes, à ses pieds, elle attendait que celui qu’elle allait abandonnée une seconde fois passe le pas de la porte. Lorsque ce fut fait, elle s’avança doucement, caressant doucement la joue de Landon à l’aide de sa main.

      « Je vais partir. »
      « Mais non ! Pourquoi ? »
      « Je suis enceinte, je t’apporterais des problèmes. »
      « Non, non, NON ! Ne pars pas… Je t’aime ! Je ferais tout pour contribuer à ton bonheur et à celui de notre enfant. S’il te plait, Yuki… Ne me laisse pas une seconde fois. »
      « C’est inutile, ma décision est prise. Ecoutes moi, je suis recherchée, j’ai tuée tellement de gens, Nora finira par revenir. Tu n’as pas le droit de me demander de contribuer à ta perte. »

    Elle marqua une pose, un fin sourire s’afficha sur son visage. Durant un instant, elle se laissa allée à regarder tous les traits si parfaits qui constituaient le visage de celui qu’elle aimait, de celui qu’elle allait quitter dans quelques minutes. Elle l’aimait, et c’est pour cette raison qu’elle préférait lui causer du chagrin maintenant, plutôt que de risquer de ruiner sa vie, si jamais on l’a retrouvait, qu’ils apprenaient qu’il l’avait cachée, protégée de cette justice qui voulait la rattrapée. Plongeant de nouveau ses yeux d’un gris mystérieux dans les prunelles de Landon, elle reprit calmement la parole.

      « Regardes toi Landon. Tu travailles au ministère, tu as une bonne situation… Ne gâches pas tout pour moi, tu finiras par m’oublier, fait moi confiance, il le faut. »
      « Je ne pourrai jamais t’oublier Yuki, et je ne te laisserai pas partir. Je ne veux pas. »

    Il avait alors joint le geste à la parole, et se positionnait devant la porte, barrant le chemin à Yuki dans une tentative désespérée de la faire rester, de ne pas la voir partir, disparaître de sa vie. Elle comprenait qu’il lui en veuille, mais elle faisait pour son bien, ou tout du moins, c’était une des grandes raisons. Jamais ils ne pourraient avoir la vie de famille dont il rêvait secrètement, et elle le savait bien. Il valait donc mieux qu’elle parte avant qu’il ne s’attache encore plus à elle, qu’il ne voit l’enfant qu’ils avaient conçu, qu’il se sente responsable de cet être et de sa mère par extension. Soupirant de désolement, elle secoua doucement sa tête, baissant les yeux, fixant le sol. Puis dans un geste aussi rapide que la lumière, elle sortie la baguette qu’elle avait piquée à un vieil homme après son évasion d’Azkaban. Stupéfixiant Landon, elle le regarda tombé sur le sol, une expression de surprise et de déception se mêlait sur son visage. Elle s’en voulait d’avoir agie ainsi, elle ne souhaitait pas qu’ils se quittent ainsi, mais au final, elle n’avait pas le choix, c’était pour son bien. Passant à côté de lui, elle lui déposa un dernier baiser sur ses lèvres stupéfixiées, reprenant la parole dans un souffle alors qu’elle quittait la pièce.

      « Je suis navrée, je ne voulais pas que notre histoire est une fin comme celle-ci, mais tu ne m’as pas laissé le choix. »

    Un, deux, trois pas, et elle n’était plus dans l’appartement de Landon. Elle avait immédiatement transplanée et pour elle, il n’y avait qu’un seul endroit où elle pouvait se rendre sans ne rien craindre, sans prendre peur, et surtout, l’endroit où elle retrouvait son fils, James. Lorsqu’elle eu finit de transplanée, elle se retrouva dans la banlieue de Londres, avec toutes ses petites maisons, aussi coquettes les unes que les autres. Et parmi toutes celles-là se trouvaient la seule qu’elle considérait comme un foyer, le seul endroit où elle était capable de se sentir bien, où elle était capable de se sentir chez elle, en famille. Son capuchon lui cachant le visage, et ses longs cheveux blonds flottant dans l’air frais de fin de soirée, elle était méconnaissable. Elle avança encore de quelques pas, avant de passer le grillage qui délimitait l’entrée de la propriété. Alors qu’elle se trouvait sur le perron, elle tapa trois fois à la porte. Ce fut une belle femme de type asiatique qui vint lui ouvrir, l’air sévère sur son visage qu’elle connaissait trop bien pour ne pas sourire à cette apparition qui lui réchauffait tellement le cœur. Son visage toujours dissimulé, elle n’eu pas le temps de commencer une discussion de courtoisie, que la jeune femme en face d’elle s’en chargeait déjà.

      « Bonsoir, puis-je vous aider ? »
      « Bonsoir Mikomi. »
      « Nous nous connaissons ? »
      « Oui bien sûr. »
      « Qui êtes-vous ? »
      « Je savais que le blond n’allait pas me mettre en valeur. »

    Retirant son capuchon, son visage n’était plus le sien, ses traits avait été changés, son sourire n’était plus la malicieux qu’elle arborait ordinairement, mais ses yeux, d’un gris profond, eux, n’avaient pas changés. Elle avait toujours ce même regard perçant, et à l’expression de Mikomi, elle afficha un sourire satisfait, reprenant la parole sur un ton humoristique.

      « Franchement, tu en as mis du temps, je suis vraiment déçue. »
      « Yu… Mais diable, que fais-tu ici ? »
      « Je te rappelle que tu as mon fils avec toi ! »[/color]
      « Je… Très bien, entre vite ! Il ne faut pas qu’on te voie ! »

    Pénétrant dans la demeure Tenshi, où elle était venir vivre après la disparition de ses deux sœurs et que Mikomi soit devenue sa tutrice légale, cela lui faisait bizarre de mettre à nouveau les pieds ici, mais elle était également emplit d’une vague de nostalgie. Son fils dormait, il était tard, et elle ne souhaitait pas le réveiller, elle le verrait demain. S’installant dans le salon en compagnie de Mikomi, elle prit la tasse de thé que celle-ci lui offrait, mais garda le silence pendant un instant. Elle savait très bien qu’elle allait lui poser des questions sur ce qu’elle avait fait après qu’elle se soit échappée d’Azkaban. Seulement, elle n’était pas vraiment prête pour en parler maintenant, surtout de sa nouvelle histoire avec Landon, et de ce nouvel enfant qu’elle attendait. C’était de la folie, elle en était consciente, pourtant elle n’envisageait pas un seul instant de ne pas le garder. Posant sa tasse de thé devant elle, elle croisa le regard de Mikomi et à cet instant alors elle n’avait plus de doute, elle devait tout lui raconter.

      « Raconte moi. »
      « Oh, tu sais… Au final, j’en ai eu marre d’Azkaban, et donc je me suis offert une petite sortie. Et puis bon, comme tu as pu le voir j’ai changée de visage. Il serait bête qu’on me renvoie à la maison à cause de ma beauté fulgurante. »
      « Yuki, cesse un peu d’être sarcastique, et dis moi ce qu’il t’est arrivée. Ton évasion a été largement évoquée dans les journaux mais il y a presque deux mois, je m’attendrais quand même à ce que tu reviennes un peu plus vite. »

    Yuki marqua une nouvelle pause, c’était le passage le plus délicat qu’elle se devait à présent d’évoquée avec Mikomi, et elle savait très bien que son amie n’allait pas être ravie de la nouvelle qu’elle s’apprêtait à lui annoncer. Mais après tout, que pouvait-elle y faire ? Elle avait toujours eu le chic pour gâcher sa vie, et se mettre dans des situations impossibles. Soupirant un instant, elle prit son courage à deux mains, continuant son récit.

      « Le sarcasme peut aider à mieux faire passer les choses, tu sais. »
      « Quelles choses ? Tu ne me rassures en rien. »
      « J’ai retrouvée Landon. Enfin techniquement, tu sais, c’est lui qui m’a retrouvé. Il m’a reconnu un soir dans un bar, et au final j’ai passée tout ce temps avec lui. Tu comprends, je suis toujours amoureuse. Mais au final, j’ai compris que ce n’était pas bien, que je n’avais pas le droit de mettre sa vie en danger comme ça, même si pour le coup j’ai du dire adieu au bonheur, une nouvelle fois. »
      « Mais… Tu es vraiment inconsciente ! Tu es recherchée dans tout le monde magique, ta tête est mise à prix, et toi tu vis dans ton cocon sans penser aux conséquences, sans penser à ton fils ! »
      « C’est faux ! Tu sais que c’est faux ! Il n’y a pas un jour sans que je ne pense à lui, mais… J’avais peur aussi de lui faire du mal en revenant. Tu crois que c’est bien pour lui d’avoir une mère comme moi ? Je ne leur donnerais jamais tout l’amour qu’il mérite. »
      « Leur ? Tu as dit leur ? Yuki ne me dis pas que… »
      « Si Mikomi, j’attend mon deuxième enfant. »

    La nouvelle était tombée, et elle avait fait l’effet d’une bombe. Mikomi était hors d’elle, et Yuki, elle, attendait patiemment que les paroles fusent, que la colère de son amie éclate. Ce qui fut le cas, quelques secondes après que le choc soit passé, mais comme avait pu le prévoir Yuki, sa plus vieille amie lui proposa tout de même de l’aider, ce qu’elle refusa. Elle ne voulait plus mettre la vie de personne en danger. C’est ainsi qu’elle passa une nouvelle nuit dans cette maison qui pendant si longtemps avait été la sienne, pour en repartir le lendemain avec James dans ses bras, tournant le dos à ce qu’elle aimait, persuader qu’elle prenait la bonne décision.


Dernière édition par Kate N. Harada le Lun 19 Oct - 14:04, édité 1 fois

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

kate - harada is back. Empty Re: kate - harada is back.

Message par Invité Lun 19 Oct - 11:51

    chapitre deux ;
    .


      « Yuki Nora HARADA est toujours en fuite ! Il sera donné vingt milles galions à celui qui nous permettra de l’arrêter. En attendant faites attention à vous, cette sorcière a déjà tuée de nombreuses personnes et elle n’hésitera pas à recommencer. »

    Fermant la gazette dans un geste qui traduisait sa lassitude, Yuki porta un regard à ses deux enfants. James et Kate, car oui, c’était donc une petite fille qu’elle avait eu avec Landon. Mais, ce n’était pas le dernier enfant qu’elle aurait puisqu’elle était de nouveau enceinte de son compagnon, qui était en réalité son tout premier amour, Raven McIllian. Les deux jeunes gens s’étaient retrouvés par hasard dans les rues de Berlin, et étaient retombés instantanément amoureux l’un de l’autre. Et lorsque la belle Harada formula son souhait de quitter le monde magique, de vivre comme une moldue, de s’éloigner de tout cela, le jeune homme n’avait pas eu d’autre choix que de la suivre ; plutôt mourir que de la laisser filer. Leur idylle dura et Kirsten vit le jour, et comme Kate, et comme toutes les filles faisant partie de la famille Harada, il y avait un « K » dans son prénom, un rituel que Yuki ne pouvait se résoudre à briser. Et même si cette famille était une grande famille recomposée et qu’aucun des trois enfants n’avaient le même père, ils avaient leur mère et leur nom en commun, car Yuki avait en effet convaincue Raven de reconnaître sa fille mais de ne pas lui donner son nom de famille, pour qu’elle puisse s’associer à ses frères et sœurs. Et puis en plus, cela serait trop de risque pour lui. Quoi qu’il en soit, même si cette nouvelle n’avait pas été facile à accepter pour le jeune homme, il avait finalement finit par céder à la belle brune. Les années s’étaient écoulées, et Kate avait à présent cinq ans, s’approchant de Yuki et de la gazette, elle n’eu pas la possibilité de lire ce qui était marqué, mais elle avait reconnue sa mère en photo dans le journal. Un regard interrogatif sur son visage, elle finit par grimper sur les genoux de sa mère, avant de lui poser des questions.

      « Maman pourquoi tu es en photo dans le journal ? »
      « Parce que je suis très belle ? »
      « Tu sais Yuki, ils finiront par savoir un jour. »
      « Savoir quoi ? »
      « Alors comme ça tu écoutes aux portes James ? »
      « Non… Enfin oui. »
      « Raven, je ne pense pas que ce soit le meilleur moment pour invoquer le sujet. Kate, James, allez dans vos chambres s’il vous plaît, et n’en sortez pas. »

    Kate en compagnie de son grand frère, sortit doucement de la pièce, même si elle n’avait aucunement l’intention d’aller sagement dans sa chambre et ainsi ne pas savoir le fin mot de l’histoire. Elle était curieuse, elle voulait savoir, et c’est pour cette raison qu’avec James, elle se cacha en silence derrière la porte, écoutant doucement ce que les adultes se disaient.

      « Mais Yuki, ils grandissent, tu veux leur cacher encore combien de temps ? »
      « Ils grandissent ? ILS GRANDISSENT ?! James a sept ans, et Kate seulement cinq. Ils sont encore petits, ils n’ont pas besoin de savoir, ce n’est pas le moment. »
      « James ira bientôt à Poudlard. Tu penses qu’avec un nom de famille comme le vôtre, on ne va pas lui poser des questions sur sa célèbre mère ? »
      « Mais Raven… Je lui dirais, quand ce sera le bon moment. Mais là, non vraiment, ce n’était pas du tout approprié, et tu n’as pas à faire de telles allusions, ce sont mes enfants, je les élève comme bon me semble, et surtout c’est à moi de prendre des décisions aussi importante que celle de leur parler de mon passé. »

    Le ton montait vite, et Kate savait que ce n’était pas une bonne chose. A chaque fois qu’elle avait eu l’occasion de voir sa mère énervée, elle savait que ce n’était pas rassurant. Elle entrait toujours dans une colère noire, qu’elle avait parfois du mal à contrôler, et dans ces moments là, elle partait tout simplement, faisant réapparition, un ou deux jours plus tard, le teint un peu plus pâle, l’air fatigué. Et malgré son envie fulgurante de courir jusque sa mère et de lui faire un câlin pour tenter de calmer les choses entre elle et celui qu’elle considérait comme son père, elle se retint cependant. En contre partie, elle serra fortement la main de James dans la sienne, toute sa détresse se ressentant dans les secousses qu’elle lui adressait. Le souffle court, elle resta silencieuse, la discussion continuait, et elle ne voulait pas en manquer une miette.

      « Tu as raison, ce sont tes enfants Yuki, mais moi je t’aime. Et pour moi ce sont tous mes enfants, et pas seulement Kirsten. Kate et James aussi. Je les aime, je t’aime, et je veux que tout se passe bien pour vous, pour nous. »
      « Tu ne sais pas de quoi tu parles, tu peux partir à tout moment, je ne te retiens pas, et tu sais que tu prends des risques inutiles pour moi. Ils finiront par me retrouver et me remettre à Azkaban. »
      « Non, tu vas rester, tu vas élever chacun de ces trois enfants, tu vas t’occuper de moi aussi, parce que Yuki, nom de Dieu, je t’aime. Je t’ai toujours aimé, depuis la première fois que je t’ai vue, tu te souviens ? Le jour de ta répartition. »

    Et la dispute s’était alors évanouie aussi brusquement qu’elle n’était apparue. Kate avait toujours admirée le fait que Raven avait toujours le bon mot pour calmer sa mère, et elle espérait, un jour, elle aussi trouver quelqu’un qui l’aimerait comme son père d’adoption pouvait aimer sa mère. Lorsque les cris cessèrent, elle quitta son petit coin d’espionnage, et se dirigea vers sa chambre. Elle rêvait au prince charmant, à l’amour et a tout ce qu’elle rêvait d’avoir, comme un peu toutes les filles de son âge en réalité. S’allongeant dans son lit, c’est à partir de ce moment là, qu’elle commença réellement à admirer sa mère. Bien sûr elle n’était pas encore au courant de tous les vilains petits secrets que Yuki cachait aux yeux de ses enfants. Non pour elle, elle ne voyait que la magnifique femme avec du caractère qui ne se laissait pas faire, qui était douce avec ses enfants, qui avait su connaître et récupérer le grand amour de sa vie. C’était pour Kate, la plus belle et la plus merveilleuse de toutes les personnes, et personne ne pourrait la faire changer, pas même la presse à scandale dans les années qui suivront.


    chapitre trois ;
    .


    Kate était alors âgée de huit ans, quand sa mère fit la rencontre de Stanislas Brynjolf. Un homme qui était d’une beauté renversante et joueur de Quidditch professionnel. C’était grâce à James que les Harada avait rencontré le beau brun, puisque celui-ci avait insisté auprès de sa mère pour qu’elle l’emmène à un match de Quidditch qui se déroulait dans les alentours de Tokyo. Le match s’était déroulé sans trop de problèmes, même si à chaque seconde qui passait, Yuki avait toujours cette peur monstrueuse qu’on la reconnaisse. Ce n’était pas le fait qu’on la remette en prison qui l’effrayait, mais la possibilité qu’on lui enlève ses enfants. Cependant, prenant confiance, car personne n’avait démasquée sa véritable identité, elle avait acceptée d’acheter une glace à ses enfants. Alors qu’elle était en train de payer, elle quitta James l’espace d’une seconde, et lorsqu’elle se retourna, il n’était plus là. Prise de panique, elle pris la main de chacune de ses filles, les mettant dans les siennes, et commença à chercher son fils, espérant le retrouver assez vite pour ne pas se faire remarquer et pouvoir partir rapidement. Au bout de quelques secondes, elle le retrouva, assis à une table avec le joueur de Quidditch qui avait fait sensation sur le terrain par son talent, et fait hurler les filles dans les gradins grâce par sa beauté. Ses lunettes de soleil posées sur son nez, elle avait de nouveau son véritable visage, pensant ne plus jamais avoir à faire au monde de la magie. Arrivant en trombe, elle posa une main protectrice sur l’épaule de son fils aîné, fusillant Stanislas du regard, à travers les verres teintés de ses lunettes.

      « Vous êtes idiot ou vous le faites exprès ? Vous pouvez pas comprendre que ce gamin à des parents et qu'ils peuvent... Je ne sais pas moi... Ah oui... S'inquiéter. Tu comprends ? Maintenant, c'était très gentil pour la glace, mais on doit s'en aller... »
      « Je.. »

    Jetant quelques pièces sur la table pour payer la glace de son fils, elle tourna les talons et se dépêcha de déguerpir, seulement elle n'avait pas encore fait un pas, qu'elle entendit son nom murmurer. Accélérant le pas, elle fit alors comme si elle n'avait pas entendue. Elle avait tellement sacrifiée de choses pour pouvoir vivre aux côtés de ses enfants, en liberté, qu'elle n'allait pas laisser un stupide joueur de Quidditch de pacotille tout gâcher.

      « Harada »

    En à peine un instant, Yuki sentit son sang se glacer, et un frisson parcourir l'ensemble de sa colonne vertébrale. Juste le fait que l'on prononce son nom de famille, filait la peur de sa vie à cette jeune maman. Continuant à marcher, elle fut bien vite à rattraper par le joueur de Quidditch, qui lui agrippa le bras, de façon à ce qu'elle s'arrête et qu'elle fasse volte face. Serrant un peu plus ses trois bambins contre elle, elle les sentait qui, eux aussi, commençait aussi à avoir peur. Bien sûr ils ne connaissaient pas avec exactitude ce qu'avait bien pu faire leur mère, mais ils étaient tout de même conscient qu'elle n'avait pas fait que des jolies choses. Yuki avait toujours mit un point d'honneur à ce que sur ce sujet là, les choses soient claires, car au cas ou on serait ammener à la reconnaitre... Comme aujourd'hui d'ailleurs. Se retournant, doucement, elle plongea ses yeux gris dans les bleus de Stanislas, et ces même yeux gris mais qui appartenait à Jameset à Kate qui fixaient l'un de leurs idols, avec un regard qui en disait long.

      « Miss, je crois que nous avons un petit problème. De nous deux, qui est le plus irresponsable ? Votre enfant seul et votre passé… Je pense savoir qui pourrait avoir des problèmes. »

    Yuki ne prononça pas un mot, mais elle n'en pensait pas moins. Lui ressortir son passé comme cela, et en plus devant ses enfants, était quelque chose qu'elle n'acceptait pas. Elle avait fuit au Japon pour retrouvée une vie normale, avait dit Adieu au monde qu'elle aimait, son monde, pour pouvoir être une mère sans histoire et banale qui élève ses trois bambins tranquillement. Finalement, elle le savait qu'elle n'aurait jamais du venir à ce stupide match, mais encore une fois elle s'était laisser attendrir par son fils.

      « Nous étions à votre recherche. Je ne pensais pas trouver une jeune maman qui plus est… célèbre dans les petits papiers de la justice. »

    Un sourire froid se dessina sur les lèvres d'Harada. Le pire c'est qu'il se pensait drôle. Soupirant, elle laissa James descendre de ses bras, et lui montra un terrain de jeux à quelques mètres, ou il se dépêcha de se rendre, entraînant avec lui ses deux petites soeurs. Maintenant qu'ils n'étaient plus là, elle pourrait alors s'exprimer plus facilement. Plongeant son regard grisâtre dans celui de Stanislas qui était d'un bleu océan, elle attendit quelques secondes, le temps de chercher ce qu'elle purrait bien dire. Après tout, il avait raison, elle était en tord, mais il était hors de question qu'elle envisage Azkaban ou toutes autres choses qui la séparerait de ses enfants. Finalement au bout d'une longue minute de silence, elle se décida à prendre la parole.

      « Mon passé ne regarde que moi, s'il te plait fais moi plaisir, et ne parle pas de quelques choses dont tu ne connais rien. Tu as lu mes différentes fresques tu as entendu parler des Harada, très bien. Et tu penses connaître l'histoire de cette famille pour autant ? C'est pathétique. Maintenant... »

    Puis, elle se stoppa net dans son flot de paroles. Elle venait de poser ses yeux mystérieux sur son fils, qui riait aux éclats tout en jouant avec un petit garçon qui avait un peu près le même âge. Le coeur de la jeune femme se contracta violemment. Voila pourquoi elle ne laisserait personne lui gâcher ce qu'elle avait réussit à reconstruire, à conserver. Elle avait ses trois enfants avec elle, et de les voir comme cela rire aux éclats, être heureux, était le plus beau cadeau qu'on pouvait lui faire. Un léger sourire malicieux sur ses lèvres, elle reporta son attention sur Stanislas qui était à côté d'elle, puis sa voix se radoucit également... D'une voix beaucoup plus douce, elle s'adressa de nouveau à Stanislas.

      « Tu vois ? C'est pour ça, c'est pour lui. Oui forcément j'ai accomplis des actes dont je ne suis qu'a moitié fière, et il y a surtout eu Nora. Mais maintenant, tout ça c'est du passé, et dans mon futur il n'y a qu’eux. Je ne laisserais personne me l'enlever. »

    Fixant Stanislas, sans ciller du regard, elle n'avait pas le choix. Son avenir était en gros dans les mains de ce joueur de Quidditch qui faisait la une des journaux. D'ailleurs à cette pensée, la jeune femme ne pu s'empêcher d'esquisser un sourire moqueur. Puis, fouillant dans son sac, elle ressortir un magazine sorcier. Les journaux étant les seules choses qui la raccrochaient encore au monde magique. Mouillant le bout de son doigt à l'aide de sa langue, elle se mit à feuilleter, en cherchant une page bien précise. Lorsqu'elle y arriva, un nouveau sourire apparu sur son visage. Montrant la page au jeune homme, c'était une photo de lui et d'une jeune femme. Puis juste à côté, il était aussi sur le cliché mais avec une autre femme. Et si l'on croyait la légende de l'article, il n'y aurait qu'une heure d'intervalle. Un rictus s'échappant des lèvres de la belle nippone, elle reprit une dernière fois la parole.

      « Je savais bien que je n'étais pas la seule à être connue dans nos petits papiers... un coeur ou un cou brisé... Ma foi, je ne vois pas ce qui est le pire. »

    L'ironie. Encore et toujours. Mais c'était sa façon à elle, de se protéger, et de tout prendre à la légère pour qu'alors, plus rien ne l'atteigne, du moins presque. Passant une main dans ses cheveux, elle reporta son regard sur son fils, qui s'amusait toujours, avec toute son innocence. Puis c’est de cette façon que l’atmosphère se détendit entre les deux adultes et qu’ils commencèrent à discuter réellement. Entre temps, Lena, la plus jeune était venue se réfugier dans les bras de sa mère, alors que Kate et James continuaient de s’amuser dans l’air de jeu. Cependant, alors que l’après midi prenait une tournure joyeuse, la tension se renouvela lorsque Stanislas vint se faire provoquer verbalement par des joueurs de l’équipe adverse. Pour protéger l’identité de Yuki et de ses enfants, il inventa le mensonge énorme comme quoi ils étaient mariés. Jouant le jeu, Yuki partit alors d'un pas léger vers le parc ou jouait James et Kate. Allant vers eux, elle les prit dans ses bras, et leur expliqua brièvement la situation, puis, lorsqu'elle retourna auprès de Stanislas, elle demanda à James d'exécuter ce qu'elle lui avait demander de faire. Celui-ci, une fois posé sur le sol par sa mère, se mit alors à courir vers celui-ci qu'il qualifiait étant son père. Retournant auprès de son soi disant mari, Kate toujours blottie dans ses bras, Yuki afficha un léger sourire sur ses lèvres, puis fixant l'équipe de Quidditch toujours en face d'eux, elle laissa un soupir s'échapper de ses lèvres avant de reprendre la parole.

      « Chéri, je pense que nous sommes près. Souviens toi, nous devions aller dîner chez les Caufield ce soir, et il serait préférable de partir maintenant, car tu sais comme Jamie ne supporte pas le transplanage... »

    Elle se retourna de nouveau vers les joueurs de Quidditch, puis, adressant un sourire hypocrite à chacun d'eux, elle reposa son regard sur son nouvel époux.

      « Enchantée d'avoir fait votre... connaissance. »

    Au bout de quelques minutes d'un silence glacial, elle les vit enfin s'éloigner, et prenant Stanislas et James dans la direction opposée, elle ne s'arrêta qu'une fois qu'ils furent cachés, à l'abri de tous les regards. Reprenant James des bras de Stanislas, elle tremblait, à cause de la peur qu'elle venait d'avoir, si jamais on lui enlevait son fils, c'était la fin. Une fois que James fut bien installé dans ses bras, elle retira une dernière fois ses lunettes de soleil, puis plongea son regard dans celui de Stanislas. Une fois qu’elle eut près d’elle ses trois enfants, elle fut suffisemment rassurée pour reprendre la parole.

      « Merci... Maintenant, on doit partir, ou tu pourrais avoir de graves problèmes... J'ai... Enfin par le passé, personne n'oublieras jamais, je ne peux plus venir dans le monde magique. Merci de nous avoir sauver tous les quatre, et d'avoir donner un autographe à James, il n'oubliera jamais cette journée, et moi non plus. »

    Elle esquissa un dernier sourire, puis remit ses lunettes de soleil sur son nez. Puis tournant les talons, elle commença à s'éloigner. Dans son esprit tout s'embrouillait, elle aurait voulue le remercier encore et encore de l'avoir aider comme il venait de le faire. Elle lui était redevable à vie, mais elle ne voulait pas prendre le risque de rester ici entourer de sorciers, encore une minute de plus. On pourrait la reconnaître, et si elle sa vie était déjà fichue, ce n'était pas le cas de James ni de Stanislas. Elle ne voulait créer d'ennuis à personnes. Cependant, elle n’avait pas prévue que Stanislas la rejoigne en quelques secondes, et lui demande de venir vivre avec lui en Angleterre, lui promettant de faire attention à ses enfants, et à elle, mais surtout de lui effacer tout son casier, si bien qu’elle serait de nouveau libre.


Dernière édition par Kate N. Harada le Lun 19 Oct - 14:00, édité 2 fois

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

kate - harada is back. Empty Re: kate - harada is back.

Message par Invité Lun 19 Oct - 11:51

    chapitre quatre ;
    .


    De retour en Angleterre, la famille Harada était à présent libre de se montrer au grand jour, les frasques de la belle Yuki ayant été supprimées au Ministère grâce aux relations de Stanislas, qui l’avait aidée, prise d’affection pour elle et ses enfants. Elle était donc rentrée à Londres en compagnie de celui-ci avec qui elle était en couple à présent. Raven et elle avait finit par prendre des chemins différents, il avait encore des choses à éclaircir sur son passé et sa famille paternel. C’était donc d’un commun accord qu’ils s’étaient séparés, et Kate avait alors du dire au revoir au père d’adoption qu’elle avait toujours connue. Cependant, elle s’attacha très vite à Stanislas. Il était très gentil avec eux, et surtout, toujours prêt à s’amuser, c’était comme ci lui aussi était un enfant, et on ne s’ennuyait jamais avec lui. Ce soir là, ils étaient tous inviter à une réception en l’honneur des meilleurs joueurs de Quidditch de l’année, et Stanislas bien évidemment en faisait partie, et c’est tout naturellement qu’il avait souhaité s’y rendre avec Yuki et ses enfants. Pour Kate s’était une grande première, et elle était très excitée par cet évènement, c’est ainsi qu’elle avait passée pratiquement l’intégralité de son après midi à choisir ce qu’elle pourrait mettre. Elle avait finalement optée pour une robe noire que sa mère lui avait achetée la semaine dernière, et avait enfilée des petites ballerines qui allaient avec. Lorsqu’elle arriva dans le salon, du haut de ses neuf ans, elle était déjà tout fière d’être bien habillée et bien coiffée. Elle s’était fait belle pour Stanislas, pour qu’il n’ait pas honte de ceux qu’il avait adopté comme sa nouvelle famille. Lorsqu’elle fut à la hauteur de celui-ci, de James et Kirsten, elle afficha un large sourire sur ses lèvres avant de tourner sur elle-même.

      « Alors je suis comment ? »
      « Magnifique, Katie. »
      « Tu ressembles à une fille ! »
      « Mais je suis une fille, idiot ! »
      « Ah James… Il faudra apprendre à être plus gentil avec les filles l’année prochaine à Poudlard, ou bien, tu auras du mal à les séduire. »
      « Ne pousse pas mon fils à être un tombeur, darling. »

    La voix de Yuki venait de s’élever dans les airs, et Kate la voyait à présent apparaître dans l’encadrement de la porte. Elle était tellement belle, que Kate en bavait d’admiration. Elle était vêtue d’une robe d’une couleur argentée, bustier et qui s’arrêtait à la hauteur de ses genoux. Ses cheveux étaient élégamment remontés en un chignon négligé d’où quelques mèches bouclées retombaient sur ses épaules nues. A son cou trônait un magnifique bijou que Stanislas lui avait offert pour l’occasion, et à un poignet, le bracelet qui allait avec. Ses pieds étaient montés sur de splendides chaussures à talons argentées et ouvertes, et elle tenait entre ses mains, une petite pochette dans laquelle il y avait l’essentiel dont elle aurait besoin. Son visage était parfaitement maquillé, et Kate pensa alors que jamais elle n’avait vu sa mère aussi belle, ce qui apparemment était un avis commun à toutes les personnes se trouvant dans la pièce.

      « T’es belle maman ! »
      « Merci ma Kirsten, les plus jolies filles dans cette pièce, ce sont ta sœur et toi. »
      « C’est vrai que tu es ravissante, Yuki. »

    Stanislas se leva alors avec élégance, et déposa un tendre baiser sur le front de sa belle. Puis après que tout le monde soit enfin prêt, ils prirent place dans une voiture que le ministère leur avait envoyée, si bien qu’ils avaient autant d’espace qu’il leur fallait pour ne pas être serrés les uns contre les autres. Pendant tout ce trajet, James avait l’air de s’ennuyé, Kirsten était sage, et Kate elle, complètement surexcitée par ce monde qu’elle n’avait jamais connue. Cependant, elle ne pouvait s’empêcher d’écouter la conversation qu’avait sa mère avec Stanislas. Elle avait toujours été d’une nature très curieuse, mais encore plus lorsque cela concernait sa mère et son passé mystérieux. Faisant alors mine de regarder par la fenêtre comme Kirsten, elle tendit l’oreille pour suivre le fil de la conversation.

      « Tu n’as pas à avoir peur Yuki. »
      « Mais Stanislas… Ca fait près de dix ans que j’ai dit au revoir à ce monde. Je ne pensais pas y revenir un jour, et sûrement pas comme ça. Tout ces gens, ils me connaissent, ils savent pour Nora, ils sont tous conscients de ce que j’ai pu faire. »
      « Tu n’as plus de soucis à faire, tu es avec moi. J’ai déjà tout fait pour que tu puisses revenir en Angleterre avec moi. Crois moi, je ne laisserai personne te gâcher ta soirée. Alors maintenant détend toi. »

    Encore un mystère, encore quelque chose que Kate ne comprenait pas, mais bien sûr, elle n’osait jamais poser des questions à sa mère sur son passé. C’est donc pour cette raison qu’elle resta silencieuse jusqu’à ce que la voiture s’arrête ce qui au final ne prit pas tellement de temps. Stanislas fut le premier à descendre, et faisant le tour de la voiture, il ouvrit la portière, laissant sortir James, elle-même, et Kirsten qu’il prit dans ses bras. Puis, il tendit les bras vers l’intérieur de la voiture, et après quelques secondes d’hésitations, Yuki finit par glisser la sienne à l’intérieur, prenant appui dessus pour sortir de la voiture. A l’instant même où les photographes posèrent leurs objectifs sur son visage, des murmures se firent entendre. C’était donc elle, la femme mystérieuse qui était à présent en couple avec l’un des hommes les plus convoités de tout le monde magique. La vie recluse était terminée, Kate pouvait à présent profiter pleinement du monde magique, et de la renommée de son nom de famille.


    chapitre cinq ;
    .


    « Cher (…),

    Il faudrait que je pense à te donner un nom, à longue ça devient ridicule de parler à une personne qui n’existe tellement pas qu’elle n’a pas de nom, mais bon, en attendant… Aujourd’hui, je me suis disputée avec James. Je l’adore bien sûr, mais parfois j’ai l’impression que nous sommes les exacts opposés l’un de l’autre, alors que à d’autre moment, on pourrait être des jumeaux. C’est assez frustrant. Je ne comprend pas pourquoi il en veut tellement à notre mère. Moi je trouve plutôt que c’est une femme courageuse. En réalité j’aimerai être comme elle, mais je ne sais pas encore si j’en serais capable. Enfin comme elle… Je sais qu’elle a fait de mauvaises choses, mais je trouve que dans l’ensemble elle a su tirer les bonnes ficelles pour en sortir indemne. Et puis, il faut dire qu’elle a toujours fait ce qui était le mieux pour James, Kirsten et moi, donc on doit être reconnaissant. James n’est qu’un ingrat ! Des fois j’ai honte de me dire qu’on est de la même famille. De toute évidence il n’a pas du tout la classe que je possède, mais je ne peux pas lui en vouloir, c’est un homme ! Les hommes sont comme ça, réduit intellectuellement. Je suis contente d’être une fille, au moins je sais me servir de mon cerveau. Je veux dire… Les mecs ne comprennent rien. Après on ils se plaignent que je sois méchante avec eux, mais ils le cherchent. Ils sont là pour nous faire du mal, pour briser nos cœurs et nous souiller. Et j’ai décidée que je ne ferais jamais partie de ce genre de pauvres filles. Bien sûr James n’échappe pas à la règle. Un vrai bourreau des cœurs. Si les filles sont assez bêtes pour tomber dans ses bras, c’est leur problème. Enfin… C’est vrai que mon frère est plutôt pas mal ! D’ailleurs, je pense que s’il ne l’avait pas été, j’aurais bien tenté de le charmer, mais le sang m’en empêche. J’y ai déjà pensé, et rien que ça c’est mal. C’est mon frère et il le restera toujours. Le même sang coule dans nos veines, on ne peut pas non plus faire fusionner nos salives ou je ne sais quoi d’autres comme substances… Ce serait trop malsain, mais très jouissif en même je pense. Bref, je m’égard, et je dois y aller.

    A toi.
    Kate. »


Dernière édition par Kate N. Harada le Mer 21 Oct - 19:49, édité 2 fois

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

kate - harada is back. Empty Re: kate - harada is back.

Message par Invité Lun 19 Oct - 11:52

    chapitre six ;
    .


    « Cher (…),

    Il faut que je te parle de ma meilleure amie, Colleen. En fait, c’est une amitié très forte qui nous lie, puisque nos mères elles-mêmes sont meilleures amies depuis leur première année. Personnellement, je prend ça comme une certaine succession, un héritage quoi. Mais d’un autre côté ce n’est pas du tout une obligation. J’adore Colleen ! Elle me ressemble en tout point et surtout comble mes défaillances. Je sais que je peux compter sur elle à n’importe quelle heure du jour et de la nuit. Par exemple, je me souviens qu’une fois je ne m’étais pas réveillée pour aller en cours, et elle avait inventée un mensonge énorme sur le fait que mon père avait été transporté d’urgence à Sainte Mangouste. Parfois, elle me fait tellement rire. Je pense que je ne connais personne d’autre qui puisse aller si loin dans ses mensonges et dans ses délires, mais c’est quelque chose que j’apprécie chez elle. Beaucoup de personne critique notre amitié, mais ils parlent sans savoir. On ne peut pas critiquer, ou sinon c’est que l’on ne connaît pas. Je sais que peu de personnes auront un jour la chance de vivre ce que je vive avec cette jolie blonde. Elle est en quelque sorte la pièce manquante du puzzle que je forme, le rouage de son système. Bien sûr des mauvaises langues vont dire que je me sers d’elle parce qu’elle me sort de pas mal de galères, mais c’est faux. Je ne me servirai jamais de Colleen, je l’aime bien trop pour ça ! Elle est une des rares personnes pour qui j’ai de l’estime. Encore plus, je l’ai met au même niveau que James ou Kirsten. C’est une Harada dans mon cœur, et ça personne ne pourra le changer. Je me souviens que l’année dernière, une fille de cinquième année avait commencé à faire des misères à Colleen… Je ne me suis jamais fait aussi mal à la main, et accumuler autant de retenues ! Mais cela valait la peine. Je suis très protectrice et je déteste qu’on s’en prenne aux rares personnes qui ne le méritent pas. C’est vrai, je veux dire que si l’on veut à tout prix se trouver une victime, il y en a tas à Poudlard, ce n’est pas bien difficile. Alors autant laisser les personnes intéressantes tranquilles, c’est mon avis en tout cas. Ah… Le cours est finit, je te laisse !

    A toi.
    Kate. »


    chapitre sept ;
    .


    « Cher (…),

    Aujourd’hui c’est la rentrée. Je suis triste d’avoir quittée la maison de tante Mikomi. J’y ai passée des vacances superbes avec James et Naïa. On forme à nous trois une sorte de trio infernale. Mais bon, maintenant il faut que je pense à mes études. Je sais que même si travailler n’est pas le truc de plus fun de la terre, c’est ça qui me serviras plus tard. On me dit studieuse, moi je ne sais pas. En fait, je me contente de faire le strict minimum pour assurer mes arrières. Je ne sais pas du tout une acharnée du travail, et les bouquins me lassent très vite. J’ai juste une très bonne mémoire et j’en joue voilà tout. Les professeurs ne m’aiment pas. Ils me trouvent un peu trop insolentes, trop laxiste et n’arrête pas de me répéter que je n’exploite pas bien toutes les capacités que je possède. Ils sont si pathétiques. Comme si je ne le savais pas, mais je n’ai pas que ça à faire. Tant que j’ai la moyenne je ne vois pas où est le soucis. Ma mère me dit que je suis comme elle pour ça. Elle aussi était très bonne à l’école apparemment, surtout en potions. C’est peut-être pour ça que c’est la seule matière ou je travaille d’arrache pied même si j’ai comme tous les Harada une facilité moi aussi dans cette matière. J’ai toujours voulue que ma mère soit fière de moi, mais encore plus que ça, je voudrais lui ressembler. J’en fais une fixation. C’est incontrôlable. Ah mince… Naïa arrive pour qu’on aille jouer au Quidditch !

    A toi.
    Kate. »


Dernière édition par Kate N. Harada le Mer 21 Oct - 20:39, édité 2 fois

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

kate - harada is back. Empty Re: kate - harada is back.

Message par Invité Lun 19 Oct - 11:52

    + 1 ;
    .


    kate - harada is back. 67068709

    « Photo prise pendant une séance photo de Colleen dans le dortoir. J’suis assez sexy, je m’en servirai peut-être pour ma campagne ministérielle dans quelques années. »


Dernière édition par Kate N. Harada le Mer 21 Oct - 21:49, édité 1 fois

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

kate - harada is back. Empty Re: kate - harada is back.

Message par Invité Lun 19 Oct - 11:52

    + 2 ;
    .


    kate - harada is back. 14628932

    « C’est un bobo de Poufsouffle qui l’a fait pour me l’offrir. Bon il est pas très classe, mais ça se trouve un jour je serai la muse d’un grand artiste italien. »


Dernière édition par Kate N. Harada le Mer 21 Oct - 22:03, édité 1 fois

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

kate - harada is back. Empty Re: kate - harada is back.

Message par Invité Lun 19 Oct - 11:53

    + 3 ;
    .


    kate - harada is back. 78441448

    « Photo prise à je ne sais plus quelle fête familiale, d’ailleurs derrière moi on voit l’oncle Joe. Je crois qu’il est à Azkaban maintenant. Vive la famille ! »

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

kate - harada is back. Empty Re: kate - harada is back.

Message par Invité Mer 21 Oct - 22:10

    done!

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

kate - harada is back. Empty Re: kate - harada is back.

Message par Bonnie Becker Jeu 22 Oct - 22:40

J'adore <333333 Par contre, t'as oublié de remplir le reste de la fiche (l'identité, le hors-jeu, tout ça)... Je te valide pour que ce soit fait mais pense à rajouter ça (même en spoiler) x)

Serdaigle donc <3
Bonnie Becker
Bonnie Becker
Garce fouineuse.
Back in town...

♦ HIBOUX POSTÉS : 2802
♦ ARRIVÉE : 08/10/2009

Revenir en haut Aller en bas

kate - harada is back. Empty Re: kate - harada is back.

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires
» Wayne - coming back. (uc)
» Kate Mandoza [Ft Bridget Regan]
» Magda W. ; ft. Lucy-Kate Hale
» I say Bye Bye and i come back in your miind ♥
» Never looking back {Ft.Garden

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum