Laureen R. Kovoscki - Quand aimé ne suffit pas [U.C]

Elena Kovoscki était une femme droite et qui travaillait pour le ministère. Blonde au yeux bleu, elle était magnifique avec son petit accen russe qui faisait craquer plus d'un homme. Richard Williams qu'en à lui, il vendait des objets sur le marché noir et avait un sérieux penchant pour l'alcool. Cheveux brun et yeux bleu, il portait souvent une barbe de quelque jours c'était assez impressionnant, mais lui aussi attirait le sexe opposé. Qu'avaient-ils en commun ? Ils avaient tous les deux fait l'école de Poudlard et c'est là qu'ils s'étaient rencontré. Ils sortirent ensemble lors de leur septième année. Depuis, ils avaient toujours été ensemble, seulement ce n'était pas un couple très tranquille. Lui était violent et elle, trop amoureuse, lui pardonnait chaque fois qu'il levait la main sur elle. Leur passion était plus forte que tous le reste, même si Richard était jaloux, même s'il la violentait et même si elle devait s'inventer des excuses quand ses blessures étaient visible. Ce n'était pas une relation saine et c'est pourquoi la famille d'Elena l'avait abandonné. Complètement à bout, ils en avaient eu assez de tenter de la raisonner, ils avaient bien vue que jamais elle n'entendrait raison. Que voulez-vous, dans ce cas si l'amour rend aveugle !

Ils étaient âgé tous deux de 26 ans et ils n'avaient toujours pas d'enfants. Ils en étaient un peu triste puisque cela faisait partie de leur plan pour le futur. Ce n'est pas parce qu'ils n'avaient pas essayé au contraire. Ils avaient fait appel à toute les solutions possible, maintenant soit c'était Elena ou Richard le problème. Heureusement ils n'eurent pas à se disputer à ce sujet puisqu'elle tomba enceinte quelque temps après qu'ils commencent à avoir des doutes. Elena n'y croyait plus, c'était presque un miracle. Du plus loins qu'elle se souvenait, jamais elle n'avait été aussi heureuse. D'ailleurs pendant toute sa grossesse, Richard calma sa consommation de boisson et devint beaucoup plus doux qu'à ses habitudes. Il avait changé et de le voir ainsi, donnait l'illusion à Elena qu'elle aurait enfin une petite famille modèle. C'est ainsi que la jeune mère évolua, 9 mois de bonheur et de petites attention de la part de Richard, mais surtout à continuer de vivre dans sa petite bulle de perfection. La chambre des jumeaux était prête, il ne manquait plus que ses deux petits trésor. Deux filles ? Deux garçons ? peut lui importait, la seule chose qu'elle désirait c'était d'avoir des enfants en bonne santé. L'accouchement fut difficile pour Elena, mais la douleur n'était rien comparé à la joie qui l'enveloppait. La médicomage annonça avec joie à la nouvelle maman qu'il s'agissait d'une fille et d'un garçon. Lauren et Laureen, voilà comment ils allaient s'appeler. Lauren était née le premier, suivis de Laureen plusieurs minutes plus tard, à croire qu'elle savait ce qui l'attendait dehors. De l'amour ? oui.. durant une mince partie de sa vie ! Enfin, à cette époque l'illusion était belle.

Parce que tous ce qui monte redescend, Richard recommença à boire de plus belle. Les jumeaux étaient maintenant âgé de 9 ans et ils étaient très proche l'un de l'autre. Rapidement on s'apperçut qu'ils n'étaient pas complètement pareille. Lauren avait les cheveux brun et les yeux bleu comme son papa, qu'en à Laureen elle avait les yeux bleu ainsi que les cheveux blond de sa mère. Hormis ce petit détail, ils étaient identiques en tous points, sauf quelque petit détail qui permettait de voir qu'ils étaient de sexe opposé. Ils avaient le même visage, la même grandeur, la même grosseur, les même mimiques et ainsi de suite. Ils étaient même capable d'imiter parfaitement la voix de l'autre ce qui parfois avait le don d'énerver leur mère. Avec le temps leur parents eu le plaisir de voir que les jumeaux étaient magique et qu'ils allaient être des sorciers dans quelque année. Lauren et Laureen avaient entré dans une école moldu, ils y étaient même très populaire. Leur voisin, un certain Jerry Deschanel cotoyait la même école que les jumeaux et ils étaient très proche. Les trois enfants étaient toujours ensemble, d'ailleurs Lauren taquinait souvent sa soeur et lui disait qu'un jour elle finirait avec Jey. C'était toujours sous un rire amusé qu'elle secouait la tête en affirmant que Jerry était seulement un très bon ami. À cet âge là, tout était un jeu et Laureen n'était pas prête à la réalité à laqu'elle la petite fille qu'elle était allait ce confronter.

C'était un soir de décembre, il y avait un bon vent froid et toute la région était couverte de son mince manteau blanc. La seule chose qu'on pouvait entendre quand on se trouvait dehors c'était le sifflement sourd du vent qui venait vous mordre les joues. Laureen marchait lentement, elle n'avait pas envie de rentrée à la maison pour retrouver sa petite routine. La petite blondinette avait fait un bout de chemin avec son frère et Jerry, mais ceux-ci avaient été invité chez un ami ou ils allaient passé la nuit. Ils venaient tous juste de ce séparé et c'était seulement la deuxième fois que les jumeaux n'était pas ensemble. Cela faisait étrange pour la petite Laureen, mais elle était certaine que Lauren n'y pensait pas et qu'il s'amusait, ce qui la rassura. Habiller d'un manteau bleu et d'un petit chapeau d'hiver assortie, Laureen marchait lentement devant le parc, puis accéléra le pas vers la maison qui se dessinait lentement devant elle.

Devant la porte, l'enfant eu une légère hésitation et préféra faire le tour de la maison pour entrée dans la court. C'était une demeure aussi chaleureuse de l'extérieur que de l'intérieur. Elle avait de très grande fenêtre et était l'une des plus grande du quartier. Laurie tourna doucement la poignée et se glissa dans la maison qui était étrangement très silencieuse. Habituellement il y avait toujours de la musique qui s'échappait de la chambre de sa mère ou encore la télévision du salon qui restait ouverte parce que son père n'était pas bien loin. Ce soir, il n'y avait rien de tous cela seul une ambiance froide régnait dans la maison. Soudain il y eut un bruit de verre brisé et un hurlement de femme. Terroriser, Laureen n'ausait pas bouger même si elle avait reconnu la voix de sa mère. Plus rien, un silence lourd régnait et c'est dans le plus grand silence que l'enfant monta les escaliers de bois. Plus elle montait les marches et plus elle entendait sa mère sangloté, mais que ce passait-il dans sa chambre ? Elle se rendit dans la salle de bain de la chambre de ses parents, ainsi elle ne se ferait pas repérer et de toute manière ce n'était pas la première fois que Laureen les espionnaient de cette pièce ci. Curieuse, mais surtout très inquiète pour sa maman, Laureen contempla la scène part le trou de la serrure. Peut-être aurait-il mieux valut pour la blondinette de ne jamais être rentrée à la maison ?

Une valise sur le lit, un vase en mille miette sur le plancher de bois et un peu de sang sur le tapis. Le visage entre les mains, on n'arrivait pas vraiment à cerner si Elena pleurait ou riait. Pourtant il n'y avait aucun doute, elle pleurait toute les larmes de son corps. Quand elle eut enlever les mains de sur son visage, Laureen constata avec tristesse qu'elle avait la lèvres fendu et la région de l'oeil gauche qui commençait à devenir mauve. Richard secoua sa femme maladroitement en lui chuchotant quelque chose. En un rien de temps Elena retrouva toute son énergie et repoussa son mari qui lui faisait des avances. « JAMAIS ! j'en ai assez, moi qui avait pensé que tu avais vraiment changé. Maintenant que j'ai pris goût à la tendresse je ne retournerai pas dans ton cercle vicieux ! » Les mots avaient frappé dur, Richard fixa un moment sa femme parce que les mots qu'elle avait prononcé l'avait un peu sonné. Les yeux bleu de Richard était à ce moment si effrayant qu'Elena fit un pas pour reculer, peut-être regrettait-elle ses mots ? Sans prévenir, il lui sera le coup et la leva légèrement du sol. Elena martela avec violence la peau de son mari, allant jusqu'à lui grafigné le visage de ses ongles, mais rien y fit il continua à serrer. Il s'arrêta seulement quand elle n'arriva plus à respirer. La mère de Laureen s'étala de tous son long par terre comme morte et la petite blondinette cacher derrière la porte se mit à trembler de peur. La jumelle ne voyait plus sa maman car le lit la cachait, seule son bras dépassait et qui avec soulagement remua légèrement. Richard, qui apparemment n'en avait pas fini avec sa femme, ce pencha sur elle empêchant ainsi à Laureen de voir ce qui se passait. « Je vais te montrer comment je punis les mauvaises filles. » Un court silence après quoi elle entendit le bruit d'une gifle, puis les sanglot de sa mère à nouveaux. Cette fois ils étaient étouffé comme si elle tentait de se retenir. Laureen écoutait de nouveaux et entendit des vêtements se déchirer, puis les grognements de son père. Les larmes aux yeux la blondinette sortit de la salle de bain et vint se réfugier sous son lit avec son toutou préférer.

Malgré son jeune âge, Laureen avait compris de A à Z ce qui venait de se passer. Papa avait frappé maman parce qu'il avait bu et maintenant il abusait d'elle.

L'horreur qu'elle avait vue de ses yeux d'enfants remontait maintenant à une semaine et quelque poussière. Laureen boudait son papa et cajolait sa mère en essayant de lui remonter le moral. La blondinette n'avait rien dit à son frère jumeaux parce que bien sûr il ne l'aurait peut-être pas prise au sérieux, mais aussi parce qu'elle ne souhaitait pas se remémorer cette soirée. Pourtant l'enfant se réveillait chaque nuit des cauchemars sanglant aux sujets de ses parents décorait son esprit. Une nuit alors qu'elle allait se rendre dans le salon pour oublier son cauchemar, sa mère se tenait dans l'entrée la poignée de sa valise bien en main. La maman en question semblait bien décidée à franchir le seuil le la porte, mais elle s'arrêta nette quand elle entendit la voix de sa fillette de neuf ans.

« Maman.. maman.. » chuchota-t-elle pour ne pas réveiller son père, bien que c'était ridicule puisqu'il avait le sommeil dur.

Elena fit un mouvement de recul puis ouvrit les bras en direction de la fillette. Laureen enfuit son visage dans le manteau de fourrure de sa mère et tenta d'étouffer ses sanglots. Maman voulait partir, maman allait les abandonner elle et Lauren. Elle allait les laisser seul avec leur père et après ce que la petite fille avait vu, l'envie n'y était pas. Elena serra doucement sa fille contre elle, puis se pencha pour être à sa hauteur. Au moment où sa maman allait ouvrir la bouche, Laureen fut beaucoup plus rapide et lui lança comme une tonne de briques.

« J'ai vu ce que papa t'a fait, papa n'a pas été gentil. Papa est méchant, il t'a frappé, il t'a fait beaucoup de mal, mais ne par pas. » Laureen continuait de chuchoter et à l'expression du visage de sa mère elle pouvait comprendre qu'elle venait de toucher une corde sensible. Peut-être qu'en jouant avec celle-ci la petite fille réussirait à faire changer sa maman d'avis. Elena prit une grande inspiration avant de lui dire d'une voix sérieuse. « Si tu as tout vu ce qui c'est passé, alors tu comprends pourquoi maman s'en va. Laureen, maman ne partira pas longtemps, elle va revenir vous chercher. Tu comprends ? mais pour cela tu dois me laisser partir. » Peut-être qu'à cet instant la blondinette agissait en petite fille égoïste, mais elle s'accrocha aux pieds de sa mère en sanglotant. À un moment Elena éloigna la fillette d'elle et la fit assoire en face d'elle sur le plancher froid. Sans perdre un instant l'enfant de neuf ans ce justifia. «Tu peut pas partir, même si c'est pour pas longtemps. Lauren va être triste et papa très fâché, si ça se trouve c'est sur nous qu'il va se venger.» Laureen voulait faire comprendre à sa mère qu'elle était terrorisée et qu'elle avait besoin de sa présence. Le visage de sa mère s'assombrit et à cet instant elle lui menti. Un mensonge qui plus tard elle se répèterait en maudissant sa mère. « Mais non ma belle, papa ne lèvera jamais la main sur vous. Papa vous aime beaucoup trop pour vous faire du mal, vous êtes ses trésors» L'enfant haussa un sourcil sans se rendre contre et répliqua sans attendre. «Et pourtant tu es sa septième merveille du monde et il t'a fait du mal !» «Ce n'est pas la même chose ma grande, c'est très différent le lien que tu as avec ton père et celui que j'ai avec lui.» S'empressa-t-elle de répondre pour ne pas faire peur à sa fille. Laureen ne croyait pas un mot de sa maman, mais elle ne voulait pas la contre dire et elle avait très envie de lui faire confiance. Pourtant, elle aurait dû ne pas lâcher son bout et continuer d'argumenter. «Allez viens te rendormir, je n'en aurais pas pour longtemps.» Elena vint reconduire sa fille dans sa chambre et laissa sa valise dans l'entrée. Une fois la fillette sous les couvertures, elle lui baisa le front et la serra fort contre elle. Laureen pleura très longtemps dans les bras de sa maman jusqu’à ce qu'elle s'éloigne doucement en lui disant qu'elle devait réagir comme une grande.

Elena savait qu'elle ne reviendrait pas, pas même pour revenir chercher ses enfants, mais elle ne pouvait pas l'avouer à sa petite fille de neuf ans. Lui avouer qu'elle souhaitait refaire sa vie et oublier tous ce qui c'était passé. Pour s'y faire, Elena avait besoin de rayer tous ce qui avait un lien avec Richard y compris ses enfants inoffensifs. Laureen regarda sa mère s'éloigner et quand elle eut franchi la porte elle se faufila jusqu’aux salons. Debout sur le canapé, la fillette regardait sa mère disparaître au coin de la rue. Des larmes l'empêchaient de voir clairement et c'est en petite boule sur le canapé qu'elle fini par s'endormir. Morte de fatigue et d'avoir trop pleurer, elle s'endormit rapidement.

Le lendemain matin, Lauren ne dit rien sur l'absence de sa mère croyant qu'elle était partie travailler plutôt. Seulement quand il ne la vit pas rentrer, il s'inquiéta et demanda d'une voix d'enfant empli d'innocence. « Elle est ou maman ? » Ils étaient à table et le repas venait à peine d'être entamé. Richard avait l'air calme, un peu trop au goût de Laureen, mais celle-ci s'abstint de passer tout commentaire sur le fait qu'il avait encore bus. De sa voix sombre il répondit à son fils. « Maman est partie pour le travail et elle ne m'a pas dit quand elle rentrerait. Maman ne s'éternisera pas, n'ayez crainte mes petits elle reviendra vite. » C'était ridicule, même si la jeune fille ne savait pas ce qu'elle savait, elle aurait dit sans attendre que son père mentait. Seulement le bonhomme mentait comme il respirait alors ce n'était pas surprenant pour les enfants de l'entendre une fois de plus mentir. La blondinette se leva de table et poussa son assiette. Du haut de ses neuf ans, elle lui répondit avec insolence. « MENTEUR ! Maman est partie parce que tu l'as frappée, elle est partie et elle ne reviendra plus ! Sauf pour venir nous chercher !Si tu délaissais tes bouteilles, peut-être qu'elle serait encore ici ! » Après avoir prononcer ses mots, la petite fille les regretta presque aussitôt en voyant son père se lever et avancer à grand pas vers elle. Trop orgueilleuse, elle ne bougea pas et décida d'assumer ses paroles. Contre toute attente, il leva la main bien haute et l'envoya balader sans gentillesse sur la joue de l'enfant. Le bruit de chair claqué fit frissonner son jumeau, mais Laureen redressa fièrement le menton les larmes aux yeux. Elle ne le laisserait pas gagner non ! « Menteuse ! je vais t'apprendre le bon sans petite insolente ! Je vais t'apprendre à dire la vérité et à respecter ton paternel ! » Son petit corps lui criait de partir en courant, mais elle ne pouvait s'y résoudre puisqu'elle disait la vérité et que s'enfuir aurait donné raison à son père.

Laureen plissa les yeux en le défiant et une autre claque vint s'abattre cette fois si sur son autre joue. Les larmes refusaient de couler, peut-être parce qu'elle ne voulait pas faire plaisir à son père ? Ayant accroché sa lèvre, un petit filet de sang s'en échappait lentement, mais Lau ne fit aucun geste pour l'essuyer. Son frère lui cria de s'excuser, il paniquait tant il avait peur pour sa soeur. Laureen secoua la tête négativement et son père l'empoigna par le bras. Il l'emmena dans sa chambre et referma la porte le regard sombre. Il lui fit baisser son pantalon et la coucha sur ses genoux. Il prit une ceinture et lui mis une fessé d'ont elle allait se souvenir toute sa vie. Un parce que cela avait mis deux ans cicatriser, mais parce qu'il avait murmuré le nom de sa mère en la corrigeant. Il avait d'ailleurs redoublé d'ardeur comme s'il se vengeait du départ d'Elena. Pauvre Laureen qui subissait les coups sans broncher. Les 20 derniers lui arrachèrent de longs cris de douleur, mais les 30 premier avait été endurable. Laureen les avaient tous comptés, chaque coup était pour elle comme un coup de couteau. Non pas parce que cela faisait mal, mais parce que sa mère lui avait menti.

Laureen était revenue dans la chambre en tremblotant et c'est quand son père fut endormi que Lauren avait transporté le corps de sa jumelle chez les Deschanel. Jerry avait aidé Lauren à transporter sa soeur jusqu'à la chambre d'amis ou sa mère, médicomage, avait soigné la petite.

Avec les années, Richard était devenue de plus en plus violent. Maintenant ce n'était plus seulement avec sa fille Laureen, Lauren y passait aussi et assez régulièrement. Leur mère n'était jamais revenue les chercher et malgré les recommandations de son frère d'arrêter d'y croire, la blondinette continuait de prier tous les soirs. Aveugle, elle pensait vraiment qu'Elena viendrait mettre fin à leur souffrance. Les jumeaux étaient maintenant âgés de 16 ans et en six années, ils avaient menti comme jamais dans leur vie. Redoublant d'effort pour être crédible quand ils s'inventait des aventures qui justifiait leur lèvre fendue, leur oeil au beurre noir, leur bleu de la taille d'un poing ou encore quelque cicatrice par-ci par-là. Pour peu, on aurait pu comparer très facilement les jumeaux avec la petite Aurore. Ils pouvaient compter sur l'un et l'autre, c'était peut-être la seule raison pour laquel ils respiraient encore. Ils avaient commencé leurs études magique depuis maintenant deux ans et bien que les professeurs mettaient parfois en doute leur mensonge, ils s'en étaient toujours bien sortis. Une nouvelle cependant leur montrait beaucoup d'intérêt et Laureen avait un peu peur qu'elle perce le secret des jumeaux. Pourtant, Lauren la rassurait en lui disant qu'Estelle, leur professeur de sortilège n'irait sûrement pas faire des fouilles en profondeur sur ce qui se passait vraiment chez eux. Les choses restant comme elles étaient, cela devenait de plus en plus difficile à la maison.

C'était durant les vacances de noël et quand même assez près du temps ou leur mère les avaient quittés. Il faisait très froid et une fois de plus Richard avait bu facilement bu trente bouteille de trop. Les jumeaux n'avaient pas caché les bouteilles de leur père pour la simple et bonne raison que dans ses temps la leur paternel devenait violent, ce que bien sûr les jumeaux ne voulait pas. Ils comptaient les jours qui les séparaient de leur rentrée à l'école et ils croisaient les doigts pour que cette fois rien ne se passe. Malheureusement cela fonctionna seulement pour Lauren...

Un soir alors que Laureen était couché péniblement dans son lit, son père vint la réveiller brusquement et la tira hors de la chambre pour ne pas réveiller son frère. Complètement ivre et le Rhum en main, il la dévisagea avec un air qui lui glaça le sang, puis chuchota le nom de sa femme. Habituée à ce comportement étrange, Laura reconduit avec douceur son père dans sa chambre et le borda. Seulement sa grande main emprisonna la sienne et il l'entraîna dans son lit. Il marmonna quelque chose comme « Tu vas regretter de m'avoir quitter..» suivit de près d'un « Je vais te montrer comment je punis les mauvaises filles. » La deuxième phrase la fit trembler de peur, car elle savait très bien ce qu'il allait suivre. Richard allait faire la même chose qu'avec Elena, sauf que beaucoup trop bourré il ne comprenait pas qu'il avait sous la main sa fille. On avait souvent répété à Laura qu'elle ressemblait à sa mère, mais jamais elle n'aurait cru que c'était si frappant. Comprenant ce qui allait ce passer, Laureen tenta de se dégager, mais son père était beaucoup trop lourd. Devant sa résistance, il la frappa une première fois, puis une deuxième. La jeune fille avait sérieusement mal à la mâchoire et la blondinette pensait même qu'elle était légèrement débarquée. Une odeur forte d'alcool lui monta aux narines, c'était l'haleine de son père. Celui-ci lui arracha son pyjama pendant qu'elle se débattait furieusement. Peut importait ses efforts il était beaucoup plus fort qu'elle, pourtant elle ne voulait pas s'avouer vaincu. Autant se faire frappé à mort que de se faire violé par son paternel. Dans un effort désespéré elle tenta de récupérer quelque chose qui traînait pour l'assommer, mais malheureusement rien ne traînait au alentour. Pendant ce temps Richard continuait de déchirer son pyjama et commençait à la tripoter sans aucune douceur. Lentement, il descendit sa main entre ses cuisses, d'abord il rencontra de la résistance, mais quand il la frappa violemment Laureen décida de coopérer. Voyant qu'il n'était plus en position pour la retenir, l'enfant prit une chance et lui flanqua un coup de pied. L'homme perdit l'équilibre et s'échoua sur le plancher.

Laureen prit sa chance, même si elle se promenait maintenant à moitié nue et se dirigea vers l'autre bout de la maison avec l'intention de fuir par la porte. Seulement son père s'était relevé et il la rattrapa en moins de deux, même dans son état de boisson il savait conserver son équilibre. C'est rendu à l'étage principal qu'il l'attrapa par les cheveux, ce qui arracha un grand cri à Laureen qui détestait ce faire tirer les cheveux. La sorcière tenta de se libérer en se débattant comme un petit démon.Dans leur lutte, Laureen fit voler quelque objet sur le sol et son père fit tomber une chaise qui se trouvait dans son chemin.Lau se débattit ne souhaitant pas vivre la même chose que sa mère. Après quelque minute, complètement épuisé, elle abaissa sa garde et c'est ce moment-là que Richard choisi pour la frapper au visage. La blondinette étouffa un cri en portant ses mains à son visage. Son père la souleva comme si elle n'était qu'une plume et la porta. Surprise, il la déposa devant la porte du sous-sol. La lèvre enflée et le visage avec quelque bleu, la jeune fille tenta de regarder son père droit dans les yeux. Celui-ci lui envoya une claque en clamant haut et fort. «Je vais t'apprendre le bon sens, tu vas passer la nuit dans le sous-sol !» Richard empoigna le bras délicat de sa fille et ouvrit la porte tout en la poussant dans les marches. Laureen se retourna vers son père et l'implora de ne pas la laisser seul dans le noir. Richard savait très bien que c'était l'une des plus grande peur de la demoiselle, surtout dans le sous-sol humide. Sans coeur, il referma la porte et la verrouilla pour s'assurer que la blondinette y passerait la nuit.

Terroriser, l'adolescente tapa contre la porte en pleurant, implorant quelqu'un de venir lui ouvrir. Au bout d'une trentaine de minutes elle se résigna et descendit les marches en esseyant de ne pas en manquer une. Ses vêtements de nuit tout déchirer ne la protégeait pas du froid ni de l'humidité et Laureen grelottait. Ses dents claquaient et elle ne voyait rien du tout. Quelques larmes coulèrent le long de ses joues, comment pouvait-on être aussi cruel ? La sorcière prit place sur le sol et attrapa quelque chose au hasard qui semblait être une couverture. La jeune fille la plaça sous ses fesses pour la couper un peu de l'humidité et se recouvrit avec pour avoir un peu de chaleur. En petite boule, Lau se balançait doucement d'avant en arrière en s'appliquant à arrêter de pleurer. Pour se calmer, l'enfant se mit à chantonner d'une voix faible et tremblotante une petite chanson que lui chantait souvent sa mère quand elle souhaitait l'endormir. Il y avait longtemps que Lau ne l'avait pas entendu, mais elle n'eut aucun mal pour retrouver les paroles. Le son de sa voix la rassurait un peu et c'est les dents claquantes qu'elle tenta de passer la nuit.

blaa blaa & blaa 17

blaa blaa & blaa

blaa blaa & blaa

blaa blaa & blaa

Qui êtes-vous ?

NOM - Anciennement Williams, depuis son adoption c'est tout simplement Kovoscki
PRENOMS - Laureen Ruby
DATE DE NAISSANCE - 28 Septembre 1982
AGE - 20 ans
ANNEE - Septième Année
ORIGINES - Sang-mêlé

Eléments de sorcellerie

BIEN ou MAL ? Tirailler entre les deux, mais elle penche pour le bien
QUE SERA DEVENU VOTRE PERSONNAGE 18 ANS APRES ?

«2020, 28 septembre - Cimetière»
- Bonjour Lauren
Aujourd'hui c'est notre fête tu te souviens ? Cela m'as pris exactement 14 ans pour me remettre de ton décès, mais maintenant j'arrive à parler de toi sans fondre en larme, être agressive ou encore éviter le sujet. Autrement, jamais je n'aurais mis les pieds ici, d'ailleurs c'est bien la première fois que je viens te rendre visite... Lauren, depuis 21 ans tu es ma conscience. Tu sais cette petite voix qui te parle pour t'empêcher de faire des bêtises ? et bien la mienne c'est toi. Tu m'a sauvé de bien des situations trouble, mais aussi tu m'as laissé quelque fois toute seule, rassure toi je ne t'en veux pas. J'apprécie que tu me laisse parfois tranquille, mais je crois que je n'arriverais pas à garder la tête hors de l'eau sans toi.

Tu savais que j'avais un fils ? Et oui, il s'appelle Lauren, tout comme toi. Son père ? Oh il faut croire qu'il n'était pas près parce que dès qu'il a appris la nouvelle, il a prit ses jambes à son coup. L'important, c'est que j'ai un fils et que plus jamais je ne ressentirai la solitude. Je dois dire que c'est aussi grâce à lui que je me porte bien, c'est un vraie rayon du soleil. D'ailleurs tu ne connais pas la nouvelle ? Tu te souviens de Jerry, notre ami d'enfance ? Tu m'avais souvent répété qu'un jour nous finirions ensemble ? Et bien tu avais raison, nous sommes maintenant marié et je suis enceinte de six mois. Dire que j'avais toujours perçus Jerry comme un simple bon ami, le pire c'est que je l'ai un peu malmener pendant nos études à Poudlard. Je n'étais pas très tendre avec lui, dison que les choses étaient très tendu puisque tu n'étais plus là. Pourtant jamais il ne m'a laissé tombé et il a toujours été présent.

Une fois sortie de Poudlard tu sais quel chemin j'ai pris ? Et oui Aurore ! J'ai accomplie notre rêve d'enfant Lauren et je ne regrette pas mon choix, je suis certaine que tu aurais adoré ce boulot. Il ne manque pas d'action ! Maintenant, je vais venir te voir plus souvent c'est promis. Peut-être avec mon petit Lauren et Jerry. Tu passeras le bonjour à maman. Bonne fête Lauren ! -