Je ne prétend pas être douée... [CLYDE]
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Je ne prétend pas être douée... [CLYDE]
- Pourquoi m'étais-je levée en pleine nuit? Je détestais Poudlard de nuit, c'était un fait connu de tous, et pourtant j'étais là, à déambuler dans les couloirs a 2h du mat'. La grande dormeuse que j'étais était bien mécontente de ne pas sentir la douce chaleur d'un lit occupé depuis quelques heures. Mon sommeil était agité depuis plusieurs jours, depuis LE jour à vrai dire. Mes nuits étaient accaparées par des cauchemars, elles étaient plus que agitées. Je n'arrivais pas à y croire, moi, une folle dingue obsédée par les tueries et les horreurs, comment étais-ce possible? Alors que je marchais a vive allure dans un couloir, passant devant une fenêtre, je m'arrêtais soudainement, scrutant l'extérieur, j'étais terrorisée. La peur n'était pourtant pas le plus important à cet instant, je la ressentait, mais ne pouvait faire autre chose qu'avancer dans ce château lugubre. Je courais presque à présent, ayant détaché mon regard de la fenêtre, je me dirigeais à vive allure vers une destination qui m'était encore inconnue.
J'arrivais finalement à un croisement, j'avais le choix, à droite? A gauche? Ou tout simplement faire demi tour, retourner dans mon lit et arrêter ma crise de nerfs. Ce n'était plus si facile que cela. Alors que j'étais prête à aller a gauche, un bruit étrange m'interpella vers la droite. Au début, je restais figée, les yeux exorbités, statufiée. Après quelques secondes, je reprenais constance et me concentrait sur le bruit, comme de l'eau qui coule... De l'eau? Et merde où étais-je tombée? Il fallait que je fasse demi tour, traîner dans un couloir et aller voir la source du bruit et puis quoi encore? Le bruit s'intensifia encore et encore, au point d'en devenir presque proche. Et merde, dans quel pétrin allais-je encore me fourrer? Sans vraiment y réfléchir, je me mit à avancer vers la source de ce bruit étrange. J'arrivais finalement face à une porte, pas de signe d'eau qui s'en écharperait, peut être avais-je finalement imaginé ce bruit? Peut être ma folie démarrait-elle déjà? Non, c'était ridicule, ces jeunes étaient idiots et ignares, ils ne savaient pas de quoi ils parlaient. Pourquoi me mettrai-je a croire une bande de petits prétendant venir du futur? N'importe quoi.
Avec réticence, je tournais la poignée de la porte, et l'ouvrit rapidement, sans me poser de questions. La pièce en question n'était autre que des toilettes, des toilettes désaffectées. J'imaginais déjà un fantôme surgir de nulle part et me tuer, ou me torturer, ou je ne sais autre. Mais non, je restais sur la pas de la porte quelques minutes et rien ne se passait. Après m'être auto-rassurée, je pénétrais dans la salle et identifiait la source de la fuite, un robinet était ouvert et remplissait le bac du lavabo. Etant une catastrophe ambulante, j'hésitais avant de tenter de fermer le robinet. Bien sur, celui ci était coincé. Forçant de toutes mes forces, je finis par tomber, le robinet étant... Dans mes mains. Génial. Il fallait s'en douter, pourquoi n'étais-je pas retournée me coucher moi? Un puissant jet d'eau s'échappa alors du mur, alors que je me levais, il me heurtais violemment. Avançant peu à peu dans l'espoir d'arrêter ça, je collais mes mains au trou du mur afin d'empêcher l'eau de sortir, inutile et humidifiante initiative. Et merde, j'étais ridicule. Tombant à nouveau, je sentis qu'un bleu naîtrait sur ma cuisse dès le lendemain. A force que l'eau ne me jaillisse dessus, je devenais presque aveugle. Alors que je m'appuyais sur le lavabo pour me relever, celui ci céda et déversa son contenu sur ma pauvre tête déjà bien attaquée par le jet, il se brisa sur le sol, me coupant au passage une belle entaille sur le mollet. Dans ma bataille, je n'avais pas remarqué l'arrivée d'une autre personne. Un rire fantomatique retentit, et l'eau cessa immédiatement de couler, par contre, celle qui était sur moi et sur le sol n'avait pas disparut bien sur.
Me relevant avec un peu de mal, je constatais les dégâts. Ma jambe était en sang, pourtant l'entaille n'était pas profonde, elle ne me faisait pas mal. Me retournant vers la porte, j'aperçus un Clyde sûrement partagé entre l'envie de rire, et l'inquiétude à la vue du sang sur ma jambe.
__ Clyde, qu'est-ce que tu fais là? Ne te fie pas aux apparences, je ne suis pas responsables.
Emalee Gilliam- ♦ HIBOUX POSTÉS : 362
♦ ARRIVÉE : 18/02/2010
Re: Je ne prétend pas être douée... [CLYDE]
– Clyde, qu'est-ce que tu fais là ? Ne te fie pas aux apparences, je ne suis pas responsable. Emalee, ma petite Emalee dans toute sa splendeur. Elle restait digne, et avec ce regard si innocent, même quand elle venait de détruire la moitié des toilettes du premier étage. Mon sourire prit des proportion presque grostesque, avant que mon expression ne redevienne aussi sec imperturbable, et que je réponde en haussant les épaules. – Je t'ai suivi. Quant à ta responsabilité dans l'affaire, je ne suis pas un surveillant, ni un Préfet - et on put sentir une légère amertume quand je prononçai cette affirmation - alors tu n'as pas à te justifier. De toute façon, je ne te jugerai pas... Et je suis même sûr que le lavabo est tombé tout seul, ce n'est pas comme si ce vieux château ne tombait pas presque en ruine après tout. Je m'avançai jusqu'à elle en secouant la tête, riant légèrement devant le fait qu'une telle calamité eut été possible, et posai ma main sur sa jambe, barrée d'une entaille assez profonde. La porcelaine tranchait presque autant que le verre... Pointant le bout de ma baguette vers cette dernière, j'ajoutai avec un sourire rassurant : – Ah et je blaguais, pour le fait que je t'ai suivi, j'étais juste en proie à une insomnie alors j'avais décidé de prendre l'air en empruntant le passage secret. Sauf que j'avais entendu un grand fracas, et loin d'être un preux chevalier, m'étais dirigé vers le bruit dans le seul but de prendre sur le fait l'élève en question et de peut être pouvoir m'en servir plus tard... Tout était bon à prendre, n'est-ce-pas ? M'enfin, comme il s'agissait d'elle, je n'avais plus aucune raison de faire cela. Car à elle, je lui offrais mon aide de bon coeur, et ne lui demandais rien en retour. N'allait pas croire pour autant que je me transformais en petite souris inoffensive en sa présence, j'avais juste l'impression qu'elle me rendait... Plus humain, je dirais. Quand elle était près de moi, les choses prenaient une ampleur différente, elles avaient soudain plus d'importance, aussi infimes soient-elles. Ce que d'ordinaire je ne pouvais voir, elle me le montrait. Et c'était un sentiment que je ne ressentais qu'avec elle. Elle et personne d'autre. Pris un instant dans mes pensées, j'en avais oublié ce que je voulais faire, mais cela passerait facilement pour un petit moment de réflexion pour trouver la bonne formule... – Ne bouge pas, je m'occupe de te soigner ça. J'aurais préféré que tu sois entre des mains expertes, mais tu comprends bien qu'il est difficile de te conduire à l'infirmerie à cette heure sans créer du tapage... Lui offrant un nouveau sourire qui se veut délicat et sûr de soi, je fais glisser le bout de ma baguette le long de l'entaille en murmurant l'incantation. Une fine pellicule blanche recouvre la plaie et la panse. Cela ne prend qu'une minute, même si je mets toute mon application, puis je relève la tête vers elle avec une légère grimace. – Tu n'es pas guérie, je ne maîtrise pas encore ce sortilège, mais ta blessure est au moins protégée... Par contre, évite de la cogner, ce n'est qu'un pansement temporaire, il ne résistera pas si ta jambe est de nouveau malmenée. Papa Poule Clyde gooo. \o/ C'est fou ce que je peux pas m'empêcher de parler, parler et parler, en sa présence... Mais je n'y peux rien, les mots dépassent mes lèvres sans que je ne puisse ne serait-ce penser les retenir. Et c'est aussi pour empêcher mes yeux de s'attarder trop longtemps sur son corps... Passant ensuite mon bras sous le sien, et m'arrimant à sa hanche, je l'aide à se relever, appréciant du même temps cette proximité fortuite. Elle semble toute frêle entre mes bras, toute froide aussi... C'est à ce moment que je réalisai qu'elle était trempée. Idiot comme je suis, je me suis focalisé sur le fait qu'elle était blessée, et en ait carrément oublié ce... "Détail". – Mince, tu vas choper la mort dans cet état ! - Papa Poule Clyde le retour. \o/ - Enlève ton haut, et met ça. Je retirai ma veste, une veste de costume grise sûrement deux fois trop grande pour elle, et la lui tendit. J'espérai ne pas paraître trop maladroit, mais il me fallait plus de temps pour penser, car quand elle était dans ses parages, ça s'embrouillait dans mon esprit. Surtout quand ses vêtements lui collent à la peau comme ça...
Clyde Andrews- ♦ HIBOUX POSTÉS : 764
♦ ARRIVÉE : 26/02/2010
♦ ANNÉE : /
♦ HUMEUR : Sarcastique
Re: Je ne prétend pas être douée... [CLYDE]
- – Je t'ai suivi. Quant à ta responsabilité dans l'affaire, je ne suis pas un surveillant, ni un Préfet alors tu n'as pas à te justifier. De toute façon, je ne te jugerai pas... Et je suis même sûr que le lavabo est tombé tout seul, ce n'est pas comme si ce vieux château ne tombait pas presque en ruine après tout.
Ce n'était pas faux, j'aimais cette manière qu'il avait de me disculper de tout. Je sentis lorsqu'il s'approcha de moi cette petite incompréhension, il devait sûrement se demander comment une telle calamité pouvait exister, je me le demandais également chaque jour. J'étais pourtant relativement douée au Quidditch, mais sûrement cette erreur était-elle réparée par mes multiples cascades dans la vie de tous les jours. Il s'approcha donc de moi, s'accroupissant afin de regarder ma jambe de plus près, ce n'était presque rien. Enfin, je commençais à sentir un petit picotement désagréable, l'eau fraîche ne venait plus retirer le sang et rafraîchir la plaie. Il pointa sa baguette vers moi, et je retins un mouvement de recul, ça allait faire mal? Non parce que, autant j'étais assez courageuse lorsque je me blessais vraiment, autant j'étais méfiante lorsqu'on me "réparais" à l'aide de la magie.
– Ah et je blaguais, pour le fait que je t'ai suivi, j'étais juste en proie à une insomnie alors j'avais décidé de prendre l'air en empruntant le passage secret.
J'espèrais bien! Manquerai plus qu'il ne me suive a présent. Je levais les yeux au ciel avec un sourire amusé, toujours le même. S'il y avait bien une personne pour traîner dans un passage secret froid et silencieux comme la mort, c'était bien Clyde. Il ne bougea pas pendant un moment, toujours immobile, je l'observais perdu dans ses pensées. C'était amusant a observer, il ne restait jamais vraiment pensif en compagnie des gens, sauf moi. Il était différent en ma présence, non pas que je n'eu la prétention de croire que j'avais un quelconque impact sur lui, mais j'appréciais de voir cette part de lui. L'entaille commençait à sérieusement me piquer, de plus, j'avais froid. Sans vraiment m'en rendre compte, je commençais à me secouer de droite a gauche, bercée par une chanson magnifique que j'avais jouée au piano ce matin.
– Ne bouge pas, je m'occupe de te soigner ça. J'aurais préféré que tu sois entre des mains expertes, mais tu comprends bien qu'il est difficile de te conduire à l'infirmerie à cette heure sans créer du tapage...
Ah, il était enfin sortit de ses pensées, après un sourire je cessais de bouger et me laissais faire, un peu anxieuse en vue de sa baguette près de ma jambe. Il prononça un sort qu'il m'avait appris il n'y a pas longtemps, et comme prévu une sorte de petit pansement presque incolore se déposa sur ma jambe. A l'abri de l'air et du froid, ma plaie semblait se calmer peu à peu, ce n'était plus si piquant, et puis j'étais une grande fille, je n'allais pas me mettre à me rouler par terre pour une blessure aussi bénigne, surtout que... J'étais déjà par terre. Je remarquais que depuis le début, je n'avais pas prononcé un seul mot, a vrai dire, je n'avais pas vraiment de chose à dire me contentant de l'écouter et de lui rendre ses magnifiques sourires dont il avait le secret. Il me faudrait lui conseiller d'en offrir plus, ils étaient magnifiques. Une fois qu'il eu totalement fini sa man-oeuvre il releva la tête vers moi.
– Tu n'es pas guérie, je ne maîtrise pas encore ce sortilège, mais ta blessure est au moins protégée... Par contre, évite de la cogner, ce n'est qu'un pansement temporaire, il ne résistera pas si ta jambe est de nouveau malmenée.
Eviter de la cogner? Difficile en vu du match du lendemain, mais après tout, je pourrais accuser ces saletés de Serpentards et les faire haïr par l'infirmière qui m'adorait. Je me mis a sourire au vue de la tête de ces pauvres idiots devant les cris de l'infirmière hystérique, les traitant de brutes. En réalité, j'étais la première a cogner dès que je le pouvais, après tout, c'est un jeu, l'autre poursuiveur était mon adversaire, étant déterminée à être capitaine de l'équipe, je devais faire en sorte de m'assurer une place confortable, et tant pis pour les dommages collatéraux.
__ Je vais essayer de m'éloigner de ces toilettes pour un moment. Et de tout le reste du monde...
Je me mis a rire en pensant aux nombreuses catastrophes qu'il était en mon pouvoir de provoquer, j'étais une calamité, mais c'était divertissant au moins, et cela me faisait rire. Il passa bien vite son bras autour de moi afin de m'aider à me relever, comme si j'étais incapable de le faire moi même, rah la la ! Bon, la pour le coup, j'étais effectivement incapable de le faire, mais c'était tout de même inutile, j'étais une guerrière MOUHAHAH! Bon, d'accord, une guerrière maladroite, mais c'est possible. Il me souleva sans aucun problème, comme si j'étais une feuille, mince c'était désagréable de se sentir si facilement soulevable, comme si un coup de vent pouvait m'emporter, alors que ce n'était pas le cas, loin de là pauvre de moi --'
– Mince, tu vas choper la mort dans cet état !
A sa remarque, je détachais mon regard du sien et écarquillais les yeux... Ah oui! J'avais froid! C'est vrai. J'avais presque oublié. Beurk mes vêtements me collaient, j'avais l'impression d'avoir faire un marathon ou d'être tombée dans la Tamise.
__ Oui, fin c'est rien ne t'inquièt....
Non Ema', laisse tomber --'
- Enlève ton haut, et met ça.
Enlever mon haut? Euuuh bien sur oui, et avec ceci monsieur, ce sera tout? J'allais quand même pas enlever mon haut devant lui? Si? Oh après tout Clyde n'était qu'un ami, un ami à la vie à la mort, un peu comme Quinn, non? NOOOON ! Quinn, à la différence, était une fille! Il n'avait pas l'air de vouloir se retourner, j'allais faire quoi hein? D'un coup, une peur m'envahit... Ah si, c'était bon, j'avais mit des sous-vêtements, PIOUF! Il me tendit sa veste de costume, elle était grande mais semblait chaude et j'aurais sûrement vendu père et mère pour un peu de chaleur... Enfin peut être pas mes parents, mais beaucoup de choses quoi, vous comprenez enfin! Attrapant sa veste lentement, je me posais la question de la marche à suivre, allait-il se tourner? ... ... ... Apparemment pas. Je décidais de me tourner un peu histoire de ne ni montrer mon dos que je trouve affreux, ni le devant que devait l'être tout au moins autant. Après tout, je n'avais de gêne à avoir, il s'agissait de Clyde, lui et moi avions vécu des tas de choses ensemble, alors une de plus ou de moins vous savez --' . Merde ce haut était vachement serré, pourquoi m'infligeais-je ce genre de torture? L'attrapant par le bas, coinçant sa veste entre mes jambes, je tirais vers le haut aussi rapidement que possible, m'éloignant inconsciemment de Clyde, comme si je pouvais disparaître --' Après un calvaire et un effort surhumain, je sortais de ce carcan les cheveux dans tous les sens, et totalement essoufflée. Aussi vite que je le pu, j'enfilais sa veste qui était effectivement trop grande, mais que je boutonnais tout de même.
__ Waou, je devrais arrêter d'essayer d'être sexy, de une ça ne marche pas, de deux c'est un enfer à retirer ces machins! Merci pour ta veste, mais tu n'as pas froid toi?
Oui, question pourrie, qui ne sert a rien --'. Serrant un peu sa veste contre moi, je remarquais que son col m'arrivait au niveau de la poitrine, et que le bas joignait presque mes genoux, pitié, ne me dites pas que j'étais si petite que cela? Rah je détestais cette répartition hasardeuse des gènes --'. C'était mon problème avec Clyde, lorsque j'étais avec lui j'étais naturelle, racontant surement n'importe quoi, riant souvent. Mais j'aimais discuter avec lui, c'était notre activité favorite, discuter. Il aimait aussi m'apprendre des sorts plus impressionnants les uns que les autres et m'aider a perfectionner les autres. Ce fut lui qui m'appris les sorts impardonnables... Ils me terrifiaient au début, il m'arrivait de les utiliser en cas de force majeur a présent, je me rendis compte que je me dirigeais lentement vers ma folie de tueuse hystérique. Peu à peu, faire peur aux gens derrière ma cagoule, les menacer, n'était plus si horrible... Mon dieu, qu'allais-je devenir? Un air presque horrifié naquit sur mon visage, je pris soin de le camoufler bien vite et de dévier sur un autre sujet.
__ Alors dis moi, qu'est-ce qui t'empêche de dormir et qui te pousse à te réfugier dans le passage secret?
Ouai, fin n'empêche que Clyde dans le passage en pleine nuit, c'était à la rigueur pensable, mais moi, dans Poudlard de nuit, seule c'était comme un pléonasme.
Emalee Gilliam- ♦ HIBOUX POSTÉS : 362
♦ ARRIVÉE : 18/02/2010
Re: Je ne prétend pas être douée... [CLYDE]
Ça s'embrouillait dans mon esprit, c'était bien le cas de le dire, tant et si bien que j'en oubliais de me retourner alors que je lui demandais de se déshabiller. Chose qui, il faut le dire, n'était pas très fine... Et j'étais tout de même mieux éduqué que cela, diantre ! Et ce n'était pas à elle de s'éloigner et de se retourner, mais c'était trop tard.... Elle était déjà en train de retourner son haut, et je m'étais figé sur la courbe de ses reins. Me reprenant, je me retournais finalement, embarrassé de ma réaction stupide. Donnant un coup de pied dans une flaque, je tâchais de rester bien droit, les mains croisées dans le dos alors qu'elle lançait, sûrement pour détendre l'atmosphère. – Waou, je devrais arrêter d'essayer d'être sexy, de une ça ne marche pas, de deux c'est un enfer à retirer ces machins! Merci pour ta veste, mais tu n'as pas froid toi ? Sachant que c'était le signal pour me dire que c'était bon, je me tournais de nouveau vers elle, ouvrant la bouche pour répondre. – Tu es très bien comme... ça. Oui, très sexy. Bien, bien !... Ses cheveux en bataille tombant négligemment sur ses épaules, et ma veste qui elle aussi, tombait... Laissait apercevoir une partie de ses sous-vêtements, et sa peau à nue. Je me fis violence pour regarder ses yeux, reprenant contenance avec un sourire plus amusé que je l'aurais souhaité. – Non, je n'ai pas froid, non, ne t'en fais pas. J'avais même chaud, pour être exact. Afin de m'occuper, de quelques coups de baguettes, je réparais les dégâts causés à la pièce. Puis, mes mains se logèrent au fond de mes poches afin qu'elle ne soit pas tentée d'aller recoiffer sa chevelure, même si mon Oncle aurait sûrement détesté une telle posture, et je laissais mon dos choir contre un mur afin de me "calmer". Je n'allais pas non plus lui sauter dessus, bien sûr que non, j'étais un homme civilisé et respectable, mais je devais dire que ce spectacle me ravissait plus qu'il ne l'aurait dû. Et puis, je sentais qu'elle n'était pas dans son assiette, alors je ne voulais pas qu'en plus mes sentiments - pour lesquels, bien que je ne sois pas sûr de leur nature, il devenait évident qu'il fallait que je fasse quelque chose - viennent gêner davantage ma belle protégée. Et je ne savais d'où lui venait son angoisse... – Alors dis moi, qu'est-ce qui t'empêche de dormir et qui te pousse à te réfugier dans le passage secret ? – Je devrais te retourner la question... Commençai-je, fronçant légèrement les sourcils. Moi, c'est en effet chose courante de me voir découcher, ne serait-ce que pour le plaisir de ne pas suivre les règles établies. Mais toi... Qu'est-ce-qui t'a incité à quitter la chaleur de tes draps ? C'était inhabituel, mais je ne voulais pas non plus qu'elle pense que je lui faisais subir un interrogatoire... Pour la mettre en confiance, je concédais à lâcher tout de même une info sur ma présence afin qu'elle ne se fasse pas d'idées en pensant que je ne veuille pas le lui dire. – Moi j'avais juste envie d'une cigarette... Rien de bien étonnant, en soi. – Tu es sûre que tout va bien, toi ? Depuis l'attaque, nous n'avions pas eu de discussion vraiment importante et je ne savais pas comment elle avait pu prendre tout ça. Je savais déjà que Kea me blâmait pour les morts, et me jugeais trop imprudent, aveuglé par la vengeance, quant à Ema, elle n'avait encore pas émis d'objections mais je sentais que quelque chose avait changé... – Tu sais que tu peux tout me dire. Je fis quelques pas vers elle, et tendis la main pour attraper son menton afin qu'elle me regarde dans les yeux, signe que la discussion était sérieuse et, mes yeux dans les siens, elle pouvait voir que je lui accordais toute l'attention qu'elle méritait.
Clyde Andrews- ♦ HIBOUX POSTÉS : 764
♦ ARRIVÉE : 26/02/2010
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Re: Je ne prétend pas être douée... [CLYDE]
- – Tu es très bien comme... ça. Oui, très sexy. Bien, bien !...
Un peu surprise par sa réponse, je ne trouvais rien à répondre. Dans ses cas là, au lieu de dire d'énormes bêtises, et bien je gardais le silence. Remontant sans cesse la veste de Clyde afin qu'elle me cache un minimum, j'en profitais pour reprendre mes esprits. Mes sorties nocturnes n'étaient pas toutes si remplies, je me contentais en général de déambuler dans le passage secret de Clyde, ou dans les couloirs sans me faire voir, m'arrêtant souvent devant une fenêtre afin de contempler les environs, magnifique spectacle. Regardant Clyde qui m'assurait ne pas avoir froid, je le croyais bien volontiers, il semblait avoir même plutôt chaud, respirant plus fortement que d'ordinaire. Peut être était-il malade? La nourriture servie en ce moment était louche, je soupçonnais les elfes de nous empoisonner petit à petit pour prendre finalement le contrôle du monde magique. Mais je gardais mes accusations pour moi.
Je le regardais distraitement réparer ma pitoyable oeuvre avant qu'il se mette ses mains dans ses poches et n'aille se poser contre le mur, d'un air détaché que j'adorais. Il savait y faire, toujours charmant. Je pouvais comprendre le transport de Quinn, Clyde était quelqu'un de charmant, il ne fallait sûrement pas se forcer beaucoup pour tomber amoureuse de lui.
– Je devrais te retourner la question... Moi, c'est en effet chose courante de me voir découcher, ne serait-ce que pour le plaisir de ne pas suivre les règles établies. Mais toi... Qu'est-ce-qui t'a incité à quitter la chaleur de tes draps ?
Un peu gênée de mes précédentes pensées, je rougis lorsqu'il prit la parole, sans qu'il n'en connaisse la raison bien heureusement! J'hésitais à engager la discution sur le sujet qui me causait tant de tourments. J'avais peur de sa réaction, j'avais peur qu'il ne réagisse pas comme je l'attendais. Et s'il se réjouissait de savoir que je deviendrais une de ses puissantes alliées? Cela voulait-il dire quelque chose de particulier? Montana avait-elle raison? Je ne savais plus rien.
« Je... Suis quelque peu préoccupée. »
Waouh, je commençais à sérieusement bien maîtriser l'euphémisme. Effectivement, plusieurs choses me tracassaient. La prédiction des inconnus, les mots de Montana, l'état de Quinn. Par quoi commencer?
« Je suppose que Quinn t'a parlé d...Aden? »
Elle m'avait avoué lui en avoir parlé, je pouvais donc à présent lui en parler sans briser ma promesse. J'étais curieuse de savoir ce qui s'était passé pendant cet entretien, mais cela n'était pas mes affaires. J'espérais juste que Clyde s'était montré compréhensif et calme, Quinn avait déjà une bonne dose de violence avec Aden.
« Et puis, j'ai une petite altercation avec une fille. Rien de grave, mais elle a dit certaines choses qui me font réflechir. Surtout depuis que je sais ce que je vais devenir... »
SH*T! La fin m'avait échappée. J'avais décidée de ne pas lui en parler tout de suite, encore trop peu prête à entendre sa réaction. Mais prise dans le flot de mes pensées, dans mes souvenirs des mots de la Serdaigle et de ceux de Quinn, je n'avais pas réfléchit. Rien de grave, je lui en aurai bien parlé de toute manière. Il ne me restais plus qu'à attendre sa réponse. Serrant sa veste contre mon corps, je me réchauffais contre le tissu encore chaud de son contact avec Clyde. Fermant les yeux, je respirais profondément, trop de choses se produisaient en même temps, je n'avais pas le temps de tout comprendre, de tout accepter. Clyde était sûrement mon ami le plus proche, tellement tendre et rassurant il me rendait la confiance que je me retirais parfois trop vite. Il semblait prêt à tellement de choses pour moi, et je ressentais la même chose. Malgré le fait qu'il n'ai pas besoin de ma protection, je lui apportais la tendresse et le calme dont il manquait parfois. Personne ne le voyait comme moi je le voyait, il ne laissait personne voir ce qu'il me montrait. J'aimais ce Clyde, ce garçon doux, amusant et intelligent avec qui il est facile de discuter une nuit entière sur des sujets aussi divers que la littérature, la musique ou l'inflation terrible dans le monde moldu. Je ne savais comment qualifier notre relation, plus fort qu'une amitié, mais elle me faisait du bien et j'espérais qu'elle lui faisait du bien à lui aussi.
Emalee Gilliam- ♦ HIBOUX POSTÉS : 362
♦ ARRIVÉE : 18/02/2010
Re: Je ne prétend pas être douée... [CLYDE]
– Je... Suis quelque peu préoccupée. J'avais comme l'impression qu'elle ne disait pas toute la vérité, mais ayant pris l'habitude de lui faire une confiance aveugle, je me contentais de hocher vaguement la tête. Elle se dévoilerait en temps voulu, j'en étais sûr. Et si je n'étais toujours pas satisfait de ses réponses, je le lui ferais simplement comprendre. Le tout bien sûr sans la brusquer, j'y avais toujours veillé. – Je suppose que Quinn t'a parlé d...Aden? Mon visage refléta soudain une certaine compréhension alors que je hochais de nouveau la tête, cette fois avec un sourire de guingois qui signifiait déjà ce que je pouvais en penser : une dose d'affliction, et une autre d'assurance. Comme quoi, j'étais déçu mais j'avais confiance en elle pour redresser la situation. Comme toujours. En tous les cas, j'avais été bête de croire que j'étais le premier à qui Quinn en aurait parlé, Ema et elle étant de très proches amies ; surtout que c'était plus simple de confier ce genre de choses à une fille. J'avais sûrement trop tendance à sous-estimer Ema et à la prendre pour plus fragile qu'elle n'était. C'était un tord j'en étais conscient mais je ne pouvais m'empêcher de toujours la... Couver, en quelque sorte, et m'assurer qu'elle aille le mieux possible. J'étais d'ailleurs conscient que cela devait parfois être exaspérant. – Elle m'a tout dit, oui. Mais tu connais Quinn, elle est forte, et je suis persuadée qu'elle aura réglé tout ça très vite, ne t'en fais donc pas. Laissant un sourire qui se voulait rassurant sur mes lèvres, je la fixai tranquillement avant de me rendre compte de combien ce que je disais était bateau. Surtout qu'elle devait déjà le savoir, et même s'il était parfois bon de rappeler certaines choses, je ne faisais qu'énoncer des évidences. Ema était intelligente, tout ça elle devait déjà s'en être convaincue, tout comme moi. Sauf que j'étais le genre à dédramatiser, contrairement à elle. Toutefois, je me trompais peut être, mais je n'avais pas l'impression que ce soit ce sujet là, le nœud du problème, c'est pourquoi je n'y accordais pas vraiment autant d'attention qu'il aurait peut être fallu. Elle sembla le remarquer, et confirma mon impression. – Et puis, j'ai une petite altercation avec une fille. Rien de grave, mais elle a dit certaines choses qui me font réflechir. Surtout depuis que je sais ce que je vais devenir... Suite à sa tirade, son expression changea. Elle sembla aussi avoir plus froid puisqu'elle resserra mon vêtement contre elle. Mes sourcils se froncèrent alors que je portais une main à mon menton, perplexe. Déjà, qu'une fille ose s'en prendre à elle relevait de l'inconscience : ne savait-elle pas qu'Ema avait plus de protecteurs que le Ministère de la Magie actuel n'avait de gardes du corps ? C'est alors que je fis un rapprochement avec les évènements récents. – Qui ça ? Une de ces personnes venues du futur ? Quel dommage, je ne pourrais donc pas la corriger... Intrigué tout de même par son angoisse apparente sur son avenir, mes yeux se plissèrent ; rien n'était remonté à mes oreilles à propos de quelque chose de mal qui allait arriver à Ema. J'étais donc surpris de la voir aussi inquiète. M'approchant, je fis rempart de mes bras autour d'elle, comme j'aimais tant le faire, en posant mes mains sur ses épaules. – Avec moi pour veiller sur toi, je ne vois pas ce que cette fille aurait pu te révéler de terrible. Tu sais bien que je serais toujours là pour protéger tes arrières, et vu mon futur à moi, il est plus que probable que j'aurais tous les moyens requis pour qu'il ne t'arrive jamais rien. Laissant un grand sourire s'empreignait sur mes traits, je la fixai de mes yeux clairs, me voulant réconfortant. Ema était présente quand je leur avais révélé mon fabuleux destin, elle n'ignorait donc pas quel place importante j'aurais dans l'avenir, ce qui laissait présager bien des pouvoirs. Dont celui de mettre à l'abri qui je voulais. Tout comme nuire à qui je voulais, d'ailleurs, ce qui serait d'ailleurs bien pratique. Bien que je n'aie jamais été un grand fan des élucubrations occultes associées à tout ce qui était prédictions et autres, je devais avouer que ça me faisait du bien de pouvoir m'accrocher à cette pensée. Car, si elle n'était encore que poussière, elle n'en restait pas moins un heureux présage. Et s'il y avait une possibilité que ce soit vrai, pourquoi n'aurais-je pas pu y croire un peu ? Frottant doucement de mes doigts les épaules de ma protégée, j'espérai que cette idée lui serait aussi agréable qu'à moi et réduirait ses doutes au moins un peu. Toutefois, je ne pouvais en être certain, n'ayant pas conscience de la totalité de la situation. J'attendis donc patiemment de voir ce qu'elle en pensait, ce même air calme que j'arborai souvent sur mon visage angélique.
Clyde Andrews- ♦ HIBOUX POSTÉS : 764
♦ ARRIVÉE : 26/02/2010
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Re: Je ne prétend pas être douée... [CLYDE]
- – Elle m'a tout dit, oui. Mais tu connais Quinn, elle est forte, et je suis persuadée qu'elle aura réglé tout ça très vite, ne t'en fais donc pas.
Déconcertée par son calme, je fronçais les sourcils. Je doutais qu'il ne soit au courant de tout, sinon pourquoi réagirait-il ainsi? Je connaissais Clyde, il n'était pas des plus démonstratif avec Quinn, je voyais bien leur petit jeu malsain, mais je connaissais également leur attachement réciproque, l'amour qu'elle lui portait, et l'amitié qu'il lui accordait. Quinn avait beau être forte, elle était une fille comme une autre, ayant des périodes de faiblesses. On nous comparait souvent, moi la jeune fille fragile, protégée de Clyde; elle la grande, forte, indépendante et sexy acolyte de Clyde. Etre sans cesse comparée à une petite chose fragile n'était pas toujours des plus valorisant, comme si sans la protection de Clyde je devenais vulnérable, faible. Ce n'était pas le cas. Je le savais. Je me connaissais mieux que personne, je n'étais pas faible.
« Oui, oui, nous le savons tous, Quinn est la force même, sexy et destructrice, n'ayant besoin de l'aide de personne. Tout mon contraire je suppose. - dis-je avec amertume - mais cela ne veut pas dire qu'elle n'ai jamais besoin d'aide. Les apparences ne font pas tout, elle parait peut être invincible, mais elle est en détresse. Et les plus faibles ne sont pas toujours ceux qu'on croit. »
Soudain gênée de mon élan révolutionnaire, je baissais les yeux. Je savais que Clyde ne me considérerai jamais comme autre chose que sa petite protégée, timide et malléable. J'avais su m'en accommoder. Mais plus que me gêner, ce soudain élan d'orgueil m'inquiéta. Et si c'était pour cela, pour prouver ma pseudo puissance, que je deviendrai une femme dangereuse et meurtrière?
« Elle a besoin d'aide Clyde! Et si tu ne fais rien, crois moi que je me ferai un malin plaisir d'aller réduire ce conn*rd en miettes. Il ne la lâchera pas, tu le sais bien, il est perfide et sadique, et il sait qu'il est populaire. »
Reprenant ma respiration, je sentais mes joues devenir rouges sous l'énervement passager. Peut être étais-je l'une des seules personnes en mesure de parler de cette manière à Clyde, mais il me fallait lui ouvrir mon coeur, sans doute était-il le seul avec Kea' capable de réellement m'apaiser. Replaçant ma mèche derrière mon oreille, j'en profitais pour appliquer discrètement mes mains sur mes joues afin de les rafraîchir, elles me semblaient être en feu, c'était des plus gênant. Reprenant mon souffle, j'évitais au début de croiser le regard de Clyde, ne sachant pas comment appréhender sa réaction. Je fini par reprendre consistance, et il évoqua mon altercation avec Montana, sans savoir de qui il pouvait s'agir.
– Qui ça ? Une de ces personnes venues du futur ?
J'hésitais à lui en dire plus, je ne voulais pas risquer qu'il ne s'en prenne inutilement à Montana. Il était évident qu'elle ne m'aimait pas beaucoup, mais je ne tenais pas à ce qu'il lui arrive du mal, elle n'était pas méchante, elle n'avait juste pas les mêmes opinions que moi, et c'était loin d'être une bonne raison de l'agresser. Cependant, c'était sans connaitre Clyde, l'info lâchée il n'était pas prêt de me laisser en paix. Me raclant la gorge, j'esquissais un non de la tête afin de lui répondre, mais son expression me prouva que cette réponse ne lui suffisait pas.
« Non, pas eux. Si je te le dis, il faut que tu me promettes de ne rien lui faire. Elle n'est pas méchante tu sais. Elle... C'est Montana. On était entrain de ranger la Bibliothèque, nous avions fait tomber plusieurs étagères sans le vouloir. Elle semblait réellement en confiance et gentille. Puis d'un seul coup elle m'a dit certaines choses, vraies ou fausses, je ne sais même plus. Ce n'est pas important Clyde, je t'assure. »
– Avec moi pour veiller sur toi, je ne vois pas ce que cette fille aurait pu te révéler de terrible. Tu sais bien que je serais toujours là pour protéger tes arrières, et vu mon futur à moi, il est plus que probable que j'aurais tous les moyens requis pour qu'il ne t'arrive jamais rien.
Fronçant les sourcils, je croisais les bras sur ma poitrine, un peu piquée au vif. Clyde s'était fait un devoir de me protéger, envers et contre tout, et j'aimais la tendresse qu'il employait avec moi. J'aimais qu'il s'ouvre à moi, qu'il me parle comme il ne le ferai à personne. J'aimais qu'il me prenne dans ses bras, simplement pour me rassurer. Mais je détestais cette impression que me laissaient ses paroles, celle de n'être rien de plus que sa protégée. Allais-je dépendre toute ma vie de sa protection? Serais-je à jamais condamnée à être la fragilité personnifiée? Avant même que je ne pu ouvrir la bouche, il s'avança vers moi et m'entoura de ses bras chauds. Posant ma tête contre son torse, je respirais longuement.
« Je n'ai pas attendu que quatre guignols du futur arrivent pour croire en toi et ton destin. Il faudra bien un jour que je m'assure moi-même de ma propre sécurité, tu ne crois pas? - je soupirais, sachant ce combat perdu d'avance, me reculant, je fixais mon regard noisette dans le sien, les yeux brillants. Sans m'extraire de son étreinte, je mordais ma lèvre cherchant la meilleure façon de lui expliquer ce que j'avais appris de ces fameux élèves du futur. - En parlant de ces nouveaux venus, soit disant du futur, l'autre jour alors que nous cherchions Davin, Lyle et moi, nous l'avons surpris en discution avec ces gamins. Ils ont dit des choses tellement surréalistes. Quinn était directrice de Poudlard, Kea' directeur de Serdaigle et moi... - Ma voix se brisa. J'avais peur de voir Clyde se réjouir. J'avais peur qu'il ne comprenne pas mon appréhension. - Ils ont dit à Davin que je deviendrai une folle furieuse, Clyde! Je cite leurs mots, ils tournent en boucle dans ma tête "Elle prend un plaisir sadique à tuer des gens gratuitement. C’est l’une des alliées d’Andrews les plus redoutées.", non mais tu y crois? Et ils ont même avancé que j'aurai une aventure avec Lyle! Lyle Powel! Non mais sérieusement, tu mesures à quel point c'est ridicule? - Je commençais à m'agiter, presque hystérique - Avec Davin, encore, mais LYLE! C'est tout simplement ridicule! Mais j'ai peur Clyde! Imagines que je devienne vraiment une folle dingue, tuant à tour de bras, pour le simple plaisir de faire couler le sang! Ce n'est pas moi! Je n'ai jamais été comme ça! Quinn et Kea' sont directeurs! Et moi une folle dingue digne des plus mauvais films moldus! Et avoir une aventure... - j'étais honnêtement sur le point de vomir - avec CELUI LA! »
Je m'arrêtais brutalement, à bout de souffle, m'appuyant avec désespoir au mur, j'essuyais rapidement les quelques larmes que je n'avais su retenir avant que mon ami ne les voient.
« Je suis désolée, vraiment. Je n'aurai pas du te dire tout ça... Je suis tellement ridicule! C'est pitoyable, n'est-ce pas! » je reniflais, essuyant vainement mes joues, dans l'espoir que tout disparaisse.
Emalee Gilliam- ♦ HIBOUX POSTÉS : 362
♦ ARRIVÉE : 18/02/2010
Re: Je ne prétend pas être douée... [CLYDE]
Son énervement contre moi à propos de Quinn m'avait un peu désarçonné, si bien que je n'avais plus pensé qu'à lui parler avec le plus de douceur dont j'étais capable. J'avais d'ailleurs eu du mal à comprendre son emportement et a formulé une réponse cohérente qui eut pu lui convenir tout en restant sincère. – Toi qui la connais si bien, tu devrais savoir qu'elle n'en veut pas, de mon aide. Si je l'aidais, elle ne pourrait plus se regarder dans un miroir ensuie, crois-tu que ce soit réellement le mieux à faire ? J'avais poussé un profond soupir tout en rajoutant avec plus de tendresse cette fois bien que mon ton restait préoccupé ; à la fois par le fait de satisfaire Emalee et de fournir une réponse acceptable. – Mais ne me dis pas non plus que tu crois que je ne vais rien faire. J'ai Teel à l'oeil. Et Quinn est maintenant consciente du danger. Quant à toi, ne t'avise pas de t'approcher de lui, tu sais ce dont il est capable, et j'aime à penser que tu n'es pas suicidaire ainsi qu'assez intelligente pour éviter de t'attirer des ennuis de ton plein gré. Une grimace s'était installée sur mon visage. Comme elle m'avait piqué au vif avec sa réflexion d'aller le réduire en miettes - ce qui était tout à fait ridicule, disons le - je n'avais pu tout à fait mettre les formes comme je l'aurais voulu. Mais j'espérais secrètement que ça passerait et qu'on en parlerait plus. Surtout que je n'étais pas au bout de mes surprises, et qu'il valait mieux pour tout le monde que je garde mon calme... Elle finit par s'apaiser alors que je la jaugeais, embêté, et elle consentit à répondre à mes interrogations, restant entre mes bras. Toutefois, le discours qu'elle me servit était loin de ce à quoi je pensais m'attendre, et je fronçais les sourcils, perplexe. Montana... Montana Jones ? La folle dont j'avais entendu quelques rumeurs ? Je faillis rire, mais me retins devant l'expression mortifiée de ma muse. Je me retins de répondre et hochais la tête en guise de promesse de ne rien faire à cette dingue de Jones... Toutefois, je laissais cette information dans un coin de mon esprit pour la ressortir au moment opportun. Après quelques paroles destinées à être réconfortantes, je pensais qu'elle allait reprendre un peu de sa joie de vivre habituelle, mais au contraire, elle se renferma. Un peu froissé, je me retins d'attraper son menton pour la forcer à me regarder, et la laissait venir à moi aussi dur qu'il fut d'attendre que ses lèvres daignent expliquer son attitude. Alors, les choses se compliquèrent nettement. – Je n'ai pas attendu que quatre guignols du futur arrivent pour croire en toi et ton destin. Il faudra bien un jour que je m'assure moi-même de ma propre sécurité, tu ne crois pas? En parlant de ces nouveaux venus, soit disant du futur, l'autre jour alors que nous cherchions Davin, Lyle et moi, nous l'avons surpris en discution avec ces gamins. Ils ont dit des choses tellement surréalistes. Quinn était directrice de Poudlard, Kea' directeur de Serdaigle et moi... Ils ont dit à Davin que je deviendrai une folle furieuse, Clyde! Je cite leurs mots, ils tournent en boucle dans ma tête "Elle prend un plaisir sadique à tuer des gens gratuitement. C’est l’une des alliées d’Andrews les plus redoutées.", non mais tu y crois? Et ils ont même avancé que j'aurai une aventure avec Lyle! Lyle Powel! Non mais sérieusement, tu mesures à quel point c'est ridicule? Avec Davin, encore, mais LYLE! C'est tout simplement ridicule! Mais j'ai peur Clyde! Imagines que je devienne vraiment une folle dingue, tuant à tour de bras, pour le simple plaisir de faire couler le sang! Ce n'est pas moi! Je n'ai jamais été comme ça! Quinn et Kea' sont directeurs! Et moi une folle dingue digne des plus mauvais films moldus! Et avoir une aventure... avec CELUI LA! Je l'avais laissé parler sans rien dire, ne voulant pas l'interrompre alors qu'elle était lancée... Mais aussi, trop choqué pour ne pas savoir d'énormités. Plusieurs exclamations étaient restées coincées dans ma gorge, et plusieurs fois j'avais ouvert la bouche avant de la refermer, ne trouvant pas les mots voulus tout de suite. J'avais d'abord cru que ces révélations étaient plutôt de bonne augure mais le tout cachait un flot de choses absurdes que je n'aurais pu soupçonnées, même avec l'imagination fertile que je possédais pourtant. Emalee qui devenait une psychopathe. Une aventure avec Lyle Powell, lui-même un des assassins lors du fiasco du Bal. Pour moi, cela n'avait aucune logique. Et c'était d'ailleurs ce que je voulais lui démontrer : – Je ne peux pas y croire. Tu ne ferais pas de mal... A une mouche. Commençais-je doucement, mes yeux bleus vacillant quelques peu, oscillant entre incompréhension et agacement. – On ne sait pas s'ils sont fiables... J'étais clairement partagé. Comment pouvais-je dire qu'ils n'étaient pas crédibles et l'argumenter par a+b alors que je voulais croire à la prophétie me concernant ? C'était absurde. On ne pouvait pas choisir de ne croire qu'un morceau d'un ensemble ; c'était irrationnel. – Ce qu'il faut que tu retiennes, c'est que ces gens ne te connaissent pas... Ils ne connaissent pas la vraie toi, celle de maintenant, celle du présent, celle qui est là pour tout le monde, qui s'inquiète pour eux plus que pour elle-même, qui râle parce que je veux m'assurer qu'elle aille bien à chaque seconde quitte à la protéger un peu trop... Je glissais un sourire, qui était pourtant un peu creux, car la suite de ce que j'allais dire allait être un peu pénible. – Quant à Lyle, je ne peux te dire que... Enfin, c'est toi qui sait ce que tu ressens pour lui, moi je... Et si tu ne ressens rien alors tu devrais savoir que... S'il n'est pas ton genre ou quoi... Enfin, voilà. Tu sais bien ce que tu veux faire ou non. A partir de là je ne vois pas pourquoi ça irait dans ce sens. C'est toi qui sait. Sauf si elle essayait de se cacher le fait qu'il lui plaisait. Auquel cas, si elle se mentait à elle-même, cela pourrait bien arriver... Et j'avouais ne pas trop savoir comment m'y prendre avec cet aspect du futur. Je haussais les épaules façon détaché, alors que je ne l'étais pas le moins du monde, et fuis quelques instants son regard. Dans l'idéal, j'aurais aimé qu'on lui prédise qu'elle serait à mon bras. J'aurais voulu tout lui donner, mais j'étais soudain douché par cette possibilité. Lyle... Pourquoi lui ? J'avouais ne pas comprendre. Et il était vrai qu'il était séduisant... Se pouvait-il...? Non, il ne fallait pas que j'y pense. Me reconnectant à la scène, je caressais distraitement sa joue avant de sourire à nouveau. – Et puis peut être que si tu arrêtais de râler et me laissait m'occuper de toi, rien de tout ça ne se passerait... C'est peut être une piste. J'étais à la fois amusé et sérieux. C'était une façon déguisée de lui dire que j'aurais fait n'importe quoi pour elle, la plaisanterie n'était là que pour ne pas la brusquer. Comme toujours, je lui laissais le choix. Il lui appartenait, et quel qu'il soit, je le respecterais. Même s'il me blessait.
Clyde Andrews- ♦ HIBOUX POSTÉS : 764
♦ ARRIVÉE : 26/02/2010
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Re: Je ne prétend pas être douée... [CLYDE]
- – Toi qui la connais si bien, tu devrais savoir qu'elle n'en veut pas, de mon aide. Si je l'aidais, elle ne pourrait plus se regarder dans un miroir ensuie, crois-tu que ce soit réellement le mieux à faire ?
Je le sentais plutôt embêté, son soupir conforta mes pensées. Préférant ne rien ajouter, je restais contre lui, mon oreille attentive aux battements de son coeur, ce bruit régulier et léger m'apaisait malgré toutes les émotions qui se bousculaient en moi. Je savais que Quinn était fière et n'aimait pas particulièrement être secourue, encore plus par Clyde devant qui elle voulait toujours garder bonne figure. Cependant, la situation était grave. Pour avoir Quinn dans un état de détresse, je comprenais qu'elle demandait de l'aide, malgré elle. Je savais que Clyde se trompait, je savais également qu'il n'en avait pas entièrement conscience, même si le connaissant, il ne tarderait pas à tout comprendre et à faire au mieux.
– Mais ne me dis pas non plus que tu crois que je ne vais rien faire. J'ai Teel à l'oeil. Et Quinn est maintenant consciente du danger. Quant à toi, ne t'avise pas de t'approcher de lui, tu sais ce dont il est capable, et j'aime à penser que tu n'es pas suicidaire ainsi qu'assez intelligente pour éviter de t'attirer des ennuis de ton plein gré.
Levant les yeux au ciel discrètement, je soupirais. Je le connaissais par coeur. C'était plus que réciproque. Suicidaire, comme si ce gros machin de chez Gryffondor pouvait me faire quoi que ce soit.
« Je sais que tu ne resteras pas à rien faire. Je te fais confiance Clyde. Ne crois pas que je te juges, je te donne juste mon avis sur la question. - avec un sourire amusé je remettais vaguement en place une de ses mèches de cheveux qui retombait nonchalamment sur son front. - Oh et puis si tu crois que ce débile me fait peur.
D'un regard fier je replaçais mes cheveux en arrière. S'en suivit une terrifiante tirade mêlant hystérie et peur qui dû, je n'en doute pas, désarçonner mon pauvre Clyde.
– Je ne peux pas y croire. Tu ne ferais pas de mal... A une mouche.
Il avait raison, je n'étais pas quelqu'un de profondément méchant, là était tout mon étonnement!
– On ne sait pas s'ils sont fiables...
Arquant un sourcil, je le dévisageait d'un air sceptique.
« Alors ils se tromperaient pour mon destin, mais auraient raison pour le tiens? Ça n'a pas de sens. »
– Ce qu'il faut que tu retiennes, c'est que ces gens ne te connaissent pas... Ils ne connaissent pas la vraie toi, celle de maintenant, celle du présent, celle qui est là pour tout le monde, qui s'inquiète pour eux plus que pour elle-même, qui râle parce que je veux m'assurer qu'elle aille bien à chaque seconde quitte à la protéger un peu trop...
« Je sais bien qu'ils ne me connaissent pas. Mais peut être que si? Imagines que je ne sois même pas celle que je crois être, hein? Peut être qu'en fait je suis une psychopathe en devenir! Si ça se trouve tu prends des risques à être avec moi! Ho mon dieu! Et mes parents? Tu imagines leur déception? Leur fille devenue une folle dingue! Si ça se trouve dans le futur tu me détestes! »
– Quant à Lyle, je ne peux te dire que... Enfin, c'est toi qui sait ce que tu ressens pour lui, moi je... Et si tu ne ressens rien alors tu devrais savoir que... S'il n'est pas ton genre ou quoi... Enfin, voilà. Tu sais bien ce que tu veux faire ou non. A partir de là je ne vois pas pourquoi ça irait dans ce sens. C'est toi qui sait.
Écarquillant les yeux, je ne trouvais même plus mes mots. Un peu perdue dans mon hystérie passagère je ne savais même plus que dire. J'étais tout simplement paniquée, c'était la première fois que je parlais à coeur ouvert de cette situation qui m'angoissais. Le plus terrifiant était surement mes pensées. Lorsque j'eu appris ce que le futur me réservais, je fus tout d'abord choquée, apeurée, puis l'espace d'un instant je fus satisfaite d'apprendre qu'enfin, un jour, ma puissance serait acceptée de tous, reconnue au grand jour.
« Clyde, soyons sérieux, nous parlons de Lyle! S'ils m'avaient casée... Je sais pas moi! Avec toi par exemple! Là cela aurait été crédible, à la rigueur, mais lui! Pitié, plus ridicule tu meurs! Il n'est pas mon genre, je ne me cache pas ne serait-ce qu'un soupçon de sentiment et je sais que je ne veux pas faire quoi que ce soit alors lui. Alors là, plutôt devenir une folle dingue. »
Glissant sur une flaque d'eau, ne l'ayant bien sur pas vu dans mon empressement, je me rattrapais de justesse au mur *génial* . Soufflant avec desespoir, je me dirigeais vers Clyde, attrapant son bras et caressant doucement sa joue de ma main libre.
« Je suis désolée de te raconter tout ça, je ne me sens libre de parler qu'avec toi. Je sais bien que tout ce que tu fais, tu le fais pour me protéger, et j'aime que tu prennes soin de moi. J'ai juste l'impression que cela embête... Quinn. Et je ne veux pas que tu me protège si c'est au détriment de votre amitié, enfin de votre relation, quelle qu'elle soit d'ailleurs. »
Je n'avais jamais réussis à comprendre leur relation. Pendant longtemps, j'avais imaginé qu'ils étaient plus que des amis, peut être des amants. Je n'étais jamais vraiment sûre qu'il ne se passe rien entre eux, je connaissais Clyde et je savais Quinn amoureuse de lui. Qui sait...
Emalee Gilliam- ♦ HIBOUX POSTÉS : 362
♦ ARRIVÉE : 18/02/2010
Re: Je ne prétend pas être douée... [CLYDE]
Ce moment aurait dû être emprunt de légèreté. Je tenais Ema' dans ma bras et j'aurais pu rester ainsi des heures, à écouter le silence, sans le moins du monde me lasser. Sentir sa chaleur contre moi me suffisait. Toutefois, les sujets de conversation que nous abordions étaient trop graves pour que je puisse profiter pleinement de cet instant. Malgré tous ses gestes d'affection et son adorable petite moue fière, qu'elle arborait avec défi tandis que je la réprimandais sur son insouciance vis à vis de la menace que pouvait représenter Teel, je n'étais pas assez tranquille pour me laisser aller. Surtout depuis les révélations qu'elle venait de me faire. Je ne savais trop qu'en penser ; imaginer Ema' en folle furieuse qui tue pour le plaisir avait de quoi surprendre, c'était sûr. Cette mignonne et douce petite Serdaigle n'avait clairement pas l'étoffe d'une tueuse en série... Tout comme je la voyais très mal fricoter avec ce dégénéré de Lyle. Si, chez lui, l'étincelle de folie était bel et bien réelle, elle ne l'était pas chez Ema' et je ne voyais pas quel intérêt elle aurait pu avoir à se rapprocher de lui... Et la voir ainsi secouée par ces rumeurs ne faisaient que prouver leur invraisemblance, ainsi qu'attiser mon agacement. – Je sais bien qu'ils ne me connaissent pas. Mais peut être que si ? Imagines que je ne sois même pas celle que je crois être, hein ? Peut être qu'en fait je suis une psychopathe en devenir ! Si ça se trouve tu prends des risques à être avec moi ! Ho mon dieu! Et mes parents ? Tu imagines leur déception ? Leur fille devenue une folle dingue ! Si ça se trouve dans le futur tu me détestes ! – Arrête tes sottises. Jamais je ne pourrais te détester, quand bien même tu sois une meurtrière sanguinaire. Lâchai-je sans détour. – Chose que tu ne deviendras pas. C'était surtout ça, qui n'avait pas de sens : croire qu'elle allait se mettre à tuer pleins de gens sans raison du jour au lendemain. – Et si jamais je voyais que tu tombais là dedans, je t'en empêcherai. Tu sais bien que je ferais tout pour t'empêcher d'être malheureuse. Et de tomber entre les mains de Lyle, accessoirement... – Clyde, soyons sérieux, nous parlons de Lyle ! S'ils m'avaient casée... Je sais pas moi ! Avec toi par exemple ! Là cela aurait été crédible, à la rigueur, mais lui ! Pitié, plus ridicule tu meurs ! Il n'est pas mon genre, je ne me cache pas ne serait-ce qu'un soupçon de sentiment et je sais que je ne veux pas faire quoi que ce soit alors lui. Alors là, plutôt devenir une folle dingue. Je ne pus empêcher une vague de rire de dépasser mes lèvres, ne contenant pas la satisfaction que me procurait cette réponse. Passant ma main dans ses cheveux, je les ébouriffais affectueusement tout en lui jetant un regard amusé. – C'est bon à savoir. Finir avec Lyle t'effraie plus que tuer pleins de gens, j'ignorais qu'un tel monstre de fierté se cachait en vous, mademoiselle Gilliam... Si ça se trouve en fait, tu vas tuer Teel et tu vas y prendre goût... Commençai-je sur le ton de l'humour, égayé par les précédentes paroles de la blondinette, prenant le tout d'un profond air de dérision. – Je ne te cache pas que moi aussi ça me plairait, d'ailleurs... Me fendant d'un sourire, j'ajoutais tout de même, sachant qu'il y avait des choses avec lesquelles il n'était pas forcément bon de plaisanter, pour nuancer le tout. – Il te suffit peut être de t'éloigner de Lyle et de Teel pour changer ton destin, qui sait. Comment ça je profitais de la situation ? Mais pas du tout, voyons... Durant mon soudain revirement humoristique, Ema' s'était reculée pour me dévisager et, dans son mouvement, avait glissé sur une flaque d'eau. Se rattrapant de justesse au mur, j'avais dû me retenir de rire afin de ne pas la froisser, reprenant un air sérieux. Elle avait l'air assez désespérée par tout ça, et il ne valait mieux pas que je m'en amuse plus longtemps... – Je suis désolée de te raconter tout ça, je ne me sens libre de parler qu'avec toi. Je sais bien que tout ce que tu fais, tu le fais pour me protéger, et j'aime que tu prennes soin de moi. J'ai juste l'impression que cela embête... Quinn. Et je ne veux pas que tu me protège si c'est au détriment de votre amitié, enfin de votre relation, quelle qu'elle soit d'ailleurs. ... HEIN ?! Mais pourquoi ramenait-elle Quinn sur le tapis maintenant ? La relation qui nous liait faisait-elle partie des choses qui la tracassaient...? J'avais dû mal à le croire, mais cela semblait être le cas. J'hésitais entre en rire, ou en pleurer. – Quinn et moi ? Rien d'extravagant. Prononçai-je tranquillement, peu désireux de m'attarder là dessus avec elle. Déjà que je ne savais pas moi même définir concrètement notre relation, ce n'était certainement pas avec Emalee que je voulais éclaircir cet état de fait... – Oh et puis, ce serait bête de sa part de m'en vouloir pour ça, après tout, elle te protège bien au même titre que moi. N'apprécierait-elle pas un peu de concurrence dans ce domaine ? J'ignorais qu'elle avait le monopole. Laissant un sourire planer sur mes traits, je la fixai d'un air détaché. Oui, je détournais habilement la conversation ailleurs que sur les probables sentiments qu'elle éprouvait pour moi et la jalousie qu'elle aurait pu ressentir envers Ema'. Ce genre d'histoire avait tendance à rapidement m'exaspérer... – Et cesse donc de t'excuser, je t'ai déjà dit maintes que c'est une marque de faiblesse, surtout qu'avec moi tu en es automatiquement dispensée. Peu ignorait qu'en effet, je lui pardonnerais tout...
Clyde Andrews- ♦ HIBOUX POSTÉS : 764
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Re: Je ne prétend pas être douée... [CLYDE]
- – Arrête tes sottises. Jamais je ne pourrais te détester, quand bien même tu sois une meurtrière sanguinaire.
Il avait plutôt intérêt, j'irais le hanter encore et encore chaque nuits pour le punir de me haïr tiens! Enfin, il faudrait d'abord que je meurs... Ce qui n'était pas une alternative très drôle à vrai dire. C'est marrant parce que, quand quelqu'un nous agace à parler encore et encore, on peut lui dire simplement *Ta gu*ule*, chose difficile avec soi-même. J'avais actuellement très envie de me dire de la fermer, mes pensées étaient ridiculement chiantes.
– Chose que tu ne deviendras pas.
ET OUAI! Dans les dents le destin! Si tu crois m'avoir un jour, et bah tu peux retourner réviser tes classiques HAHA! *Emalee... Ta gu*ule, franchement.*
– Et si jamais je voyais que tu tombais là dedans, je t'en empêcherai. Tu sais bien que je ferais tout pour t'empêcher d'être malheureuse.
Haaaaaaan! Retenant une moue émue de naître sur mon visage, je resserrais l'étreinte avec Clyde. Baissant les yeux, je ne pu m'empêcher de rougir, comme si la situation n'était pas déjà assez gênante il fallait en plus que je me mette à rougir, fantastique.
« J'ai de la chance de t'avoir en tant qu'ange gardien. »
Avec un sourire malicieux je tapotais la fossette de sa joue avec mon index. Il était vrai que toute cette sur-protection avait tendance à m'agacer la plus part du temps, mais comment ne pas être touchée lorsqu'une personne chère à votre coeur vous garantit de tout faire pour faire votre bonheur? Il rit franchement après l'évocation de mon dégoût envers Lyle Powel, ce qui ne m'étonna pas franchement. Je percevais même une petite satisfaction dans son rire, ce qui ne manqua pas de me faire sourire, il était inquiet de me voir avec ce garçon, ce qui était plutôt flatteur, non? Mais si enfin, toute fille serai flattée. Passant sa main dans mes cheveux encore légèrement mouillés, il les ébouriffa tout en m'amadouant avec son regard tendre. M'écartant de lui en ralant, je tentais de me recoiffer, vainement bien sûr.
« RAAAAH ! Tu sais que j'ai un mal fou à dompter ces queues de rat - dis-je préoccupée à ranger chaque mèche à sa place initiale. Vous avez dit peine perdue? -Pfffff. Pourquoi je m'obstine moi, hein? » Me rapprochant à nouveau de lui, je lui intimais du regard de laisser mes pauvres cheveux rebelles à leur place.
– C'est bon à savoir. Finir avec Lyle t'effraie plus que tuer pleins de gens, j'ignorais qu'un tel monstre de fierté se cachait en vous, mademoiselle Gilliam... Si ça se trouve en fait, tu vas tuer Teel et tu vas y prendre goût...
Tu m'étonnes que j'y prendrais goût. Nous sommes d'accord, la violence ne résout rien, c'est bas, mesquin et punit par le seigneur. Je suis basse, mesquine et j'irais à la messe Dimanche.
– Je ne te cache pas que moi aussi ça me plairait, d'ailleurs...
« HA! Alors l'affaire est faite, on est tous d'accord dans cette pièce pour certifier que le malabar possédant à peu près le QI d'un hamster ne manquera à personne, conclusion? Bim, on le tue. »
Nous sommes tous d'accord qu'il est naturellement impossible que Mr Andrews me laisse approcher à moins de cinq mètres le malabar en question, bien sur? On est d'accord. Dommage.
– Il te suffit peut être de t'éloigner de Lyle et de Teel pour changer ton destin, qui sait.
Souriant, je comprenais où il voulait en venir. Une pierre deux coups, il m'éloignait d'un danger potentiel, à savoir Teel, et d'un amant potentiel, Lyle. Il était fort. J'allais prendre le temps de lui répondre, mais le destin {encore lui, quel conn*rd} en avait décidé autrement. Glissant sur une flaque et manquant de peu une énième chute, je provoquais encore une fois l'hilarité de mon ami, qui se força cependant à la contenir, ce que j'appréciais fortement d'ailleurs. Vous trouviez que notre discution commençait à devenir trop sympa? C'était sans compter sur mon sens magique des gaffes en tout genre et des pieds dans le plat, comme si bigfoot plantait son pied dans un pot de yaourt, vous voyez? Parler de Quinn avait sûrement était une très mauvaise idée, mais en réalité ce n'était pas sortit intentionnellement, comme d'habitude me direz vous.
– Quinn et moi ? Rien d'extravagant.
BIM! Ca signifie, "Ema' lâche l'affaire, je n'en parlerai pas avec toi." fin en gros encore une fois "ta gu*eule".
« Ah oui... D'accord... Fin bon c'est normal, fin elle est belle et tout, elle est forte, fin tu vois quoi c'est une super fille... Et puis bon bah toi tu es beau et intelligent... Fin vous êtes tous les deux cool, alors du coup bah... Fin tu vois, un garçon, une fille, et puis voila, enfin tu vois quoi? » J'espèrais de tout mon coeur qu'il ne voit pas, et qu'une espèce de singe en rollers vienne m'enlever et me scotcher la bouche. Dans les situations comme ça j'avais du mal à me taire. Ayant tendance à vouloir combler le silence gênant, j'en faisais des tonnes, racontais des conneries, et souvent aggravais la situation. Comme un reflex physiologique, ma main alla immédiatement claquer contre mon front, une expression de dépit collé sur le visage. Il allait définitivement me prendre pour une idiote. J'étais donc pour conclure, à présent, toute rouge, embarrassée par mon flot de paroles, et en plus j'avais renchérie sur un sujet qui, de toute évidence, n’emballait pas Clyde, um ambiance.
– Oh et puis, ce serait bête de sa part de m'en vouloir pour ça, après tout, elle te protège bien au même titre que moi. N'apprécierait-elle pas un peu de concurrence dans ce domaine ? J'ignorais qu'elle avait le monopole.
Souriant et soupirant, je mêlais mon sourire à un regard désolé, j'étais une calamité. Le pauvre, il devait vraiment se demander ce qu'il fichait avec une idiote pareille.
– Et cesse donc de t'excuser, je t'ai déjà dit maintes que c'est une marque de faiblesse, surtout qu'avec moi tu en es automatiquement dispensée.
« La faiblesse ça me connait. - dis-je en roulant des yeux, un peu taquine, mais pas plus que ça. - Et tu sais bien que m'excuser est un peu un reflex chez moi, vu le nombre d'idioties que je balance à la minute, c'est même vital. »
Retournant près de lui, je serrais à nouveau sa veste contre moi, elle avait tendance à être trop grande et à tomber un peu plus bas que je ne l'aurai voulu, surtout quand je me mettais à gesticuler comme l'hystérique que j'étais.
Emalee Gilliam- ♦ HIBOUX POSTÉS : 362
♦ ARRIVÉE : 18/02/2010
Re: Je ne prétend pas être douée... [CLYDE]
La tension avait décru depuis l'instant de panique qui avait secoué ma protégée. J'étais d'ailleurs rassuré d'avoir réussi à l'apaiser, surtout après la surprise qui avait été la mienne. Les révélations qu'elle m'avait faîte m'avaient profondément ébahi, et je ne comprenais pas qu'un de mes fidèles partisans n'aient pas pu m'en informer plus tôt avec le nombre que j'en avais qui devait me rapporter tout ce qui se passait entre ces murs d'un tant soit peu intéressant... Je n'étais pas sûr que tous les éléments que je possédais soit réellement à la hauteur de mes espérances et il allait falloir que je m'en assure sous peu. Surtout que j'en soupçonnais certains de ne pas considérer Emalee comme un élément à part entière de notre groupe, ne la jugeant pas à sa place parmi nos rangs ; je n'aurais pu leur donner tort, Emalee détonnait clairement à côté de la plupart de mes compatriotes fougueux et prompts à accomplir des missions que je n'aurais même pas pu imaginer confier à la douce et gentille petite Ema... Mais pour moi, sa différence était un atout. Elle pouvait frapper là où aucun autre de la bande ne pouvait. Et puis, qui se serait attendu à voir un lion en ayant sous les yeux un petit agneau tel qu'elle ? Personne. Et c'était là que résidait sa force. Le petit agneau en question dérangea d'ailleurs le cours de ma réflexion pour lâcher sur un ton embarrassé qui me fit sourire avec tendresse, comme j'avais si souvent coutume de le faire avec elle : – J'ai de la chance de t'avoir en tant qu'ange gardien. Avec un sourire un peu charmeur, je répondis du tac au tac, le regard pétillant. – On se demanderait d'ailleurs aisément qui est le plus ange des deux... Et je n'étais pas du tout sûr de convenir pour le rôle ; l'auréole ne me seyait pas au teint, et encore moins les ailes qui auraient été un comble pour quelqu'un atteint du vertige comme moi !
Comme la situation s'était allegée, j'en profitai pour la faire râler, adorant faire apparaitre son petit caractère de cochon... Finalement, notre complicité habituelle avait fini par prendre le pas sur la tension palpable des minutes précédentes, mais bien vite, Emalee remit sur le tapis un élément pour le moins inattendu. Quinn. C'était un sujet délicat que je n'abordais en général pas avec elle ; non pas que j'eus des choses à lui cacher mais plutôt parce que j'avais l'impression de marcher sur des oeufs quand il s'agissait d'elle. Moi-même n'était pas sur d'être au point sur la question alors en discuter avec elle, qui plus est sa meilleure amie, ne me semblait pas le plus judicieux. Surtout vu la pente actuelle que prenait Quinn et qui ne me plaisait guère... Il allait me falloir avoir une discussion sérieuse avec elle, car je ne tolèrerai pas qu'elle me fasse défaut. – Ah oui... D'accord... Fin bon c'est normal, fin elle est belle et tout, elle est forte, fin tu vois quoi c'est une super fille... Et puis bon bah toi tu es beau et intelligent... Fin vous êtes tous les deux cool, alors du coup bah... Fin tu vois, un garçon, une fille, et puis voila, enfin tu vois quoi ? – Oui Quinn est une fille et je suis un garçon, en effet. M'amusai-je en lui jetant un regard moqueur, ne retenant pas le rictus ironique qui vint se plaquer sur mes lèvres alors qu'un sourire plus grand essayait de s'y mettre après les compliments implicites sur ma personne qu'elle venait de glisser. – Je vois où tu veux en venir mais la suite logique à tout ça est simplement celles de deux amis proches, si tu me suis. Nous sommes un couple d'amis fusionnel. Satisfaite ? La voyant toute rouge et encore plus gênée qu'auparavant sur ce sujet là que sur l'autre pourtant bien plus lourd, ne cessant de remonter ma veste trop grande qui glissait sans arrêt, je ne pus retenir cette fois l'expression charmée sur mon visage devant tant de candeur. Tendant la bras alors qu'elle accueillait ma réaction avec une fausse désinvolture en se rapprochant de nouveau de moi, je l'attirai contre moi de nouveau pour la frictionner. – Ne te préoccupe pas de tes idioties, je les aime moi. Lançai-je simplement en déposant un baiser sur son front avant de murmurer sans gêne aucune de mon côté malgré pourtant la sincérité troublante de mes paroles. – Je t'aime comme tu es, alors ne t'avise pas de changer... Allez, rentrons avant que tu n'attrapes la mort. Attrapant sa main, je l'entraînais à ma suite jusqu'à notre étage afin de rejoindre nos dortoirs respectifs. J'étais d'ailleurs rassuré qu'elle n'ait pas à faire le chemin toute seule, et surtout toute trempée... Une fois arrivé au bout, je me tournai d'ailleurs vers elle pour lui signifier qu'elle pouvait garder ma veste, baissant la voix juste assez pour qu'elle m'entende. – Elle est à toi maintenant, bonne nuit ma douce, et la prochaine fois que tu prévois de transformer les toilettes en piscine, préviens moi, que je prenne mon maillot de bain. Et, sur un dernier sourire railleur, je disparus dans mon dortoir, gardant les yeux rivés sur elle jusqu'à ce qu'elle soit hors de ma vue.
Clyde Andrews- ♦ HIBOUX POSTÉS : 764
♦ ARRIVÉE : 26/02/2010
♦ ANNÉE : /
♦ HUMEUR : Sarcastique
Re: Je ne prétend pas être douée... [CLYDE]
- – On se demanderait d'ailleurs aisément qui est le plus ange des deux...
A la vue de son sourire qui se voulait charmeur, je ne pu m'empêcher de ricaner, le plus ange de nous deux?
« Tss, il est évident que c'est moi. » dis-je avec une désinvolture feinte.
Jetant mes cheveux en arrière d'un geste détaché, à la différence de Clyde j'étais personnellement très mignonne avec des ailes, et l'auréole rehausserait sûrement la couleur de mes cheveux. Pour le coup, la situation risquait de me faire perdre quelque plumes d'ailleurs. Je savais bien que le sujet Quinn était plutôt épineux ces derniers temps, à mon plus grand désespoir je n'étais ni au courant de ce qui avait pu les brouiller, ni combien de temps cela durerait-il, mais en tout cas j'étais très énervée de les savoir en conflit, d'être presque gênée d'avouer à l'un que j'allais voir l'autre, et inversement.
– Oui Quinn est une fille et je suis un garçon, en effet.
Um. Son air moqueur m'agaça. Un petit peu, car il était très rare que Clyde ne m'agace. Il tournait autour du pot, comme d'habitude lorsque j'essayais d'en apprendre un tant soit plus sur sa relation avec Quinn, ou encore sur le sujet de la discorde. Peut être avait-il mal réagit à l'entente des sentiments que Quinn avait pour lui, peut être l'avait-il rejeté? Mais non, bien sur que non, qui rejetterai Quinn? Tout cela était idiot. Peut être avaient-ils sauté le pas? Et finalement, avaient fini par ne pas s'entendre sur la manière de gérer le couple? Non, c'était fort peu probable, je connaissais Clyde, ce n'était pas tellement sa manière de faire. Peut êtr...
– Je vois où tu veux en venir mais la suite logique à tout ça est simplement celles de deux amis proches, si tu me suis. Nous sommes un couple d'amis fusionnel. Satisfaite ?
Un couple... Um. D'amis fusionnel. D'accord. Bon j'avais déjà gagné une petite bataille, il s'était exprimé sur le sujet que je souhaitais et m'avait éclairé de manière qui devait lui sembler plutôt claire. J'avais cependant du mal à concevoir qu'il ne puisse pas être attiré par Quinn. Ce que j'avais baragouiné avec peu de clarté reflétait cependant mes pensées. Quinn était la fille superbe, magnétique, sensuelle, enfin bref elle était tout ce que Clyde aurait pu désirer. Je sentais qu'il y avait ce petit quelque chose qui les liait, une sorte de sensualité commune et partagée. Et tout au fond de moi, j'avais toujours été persuadée qu'il finirait par me délaisser au profit de ma meilleure amie, ce qui ne m'aurait même pas surprise.
« Oui, un couple... D'amis fusionnel. Des amis. Oui, oui voila. D'accord. »
*Ta gu*ule Ema'*
M'attirant à lui, je sentis ses mains se déposer sur mon petit corps gelé, me frictionnant tendrement afin de me réchauffer un peu. Déposant ma tête contre son torse quelques instants, j'essayais de rendre mes joues un peu moins rouges, un peu moins révélatrices de mon ancienne gène.
– Ne te préoccupe pas de tes idioties, je les aime moi.
« Moui, tu déchanteras lorsque je nous ferais tomber dans le lac en tentant d'imiter la danseuse du Lac des Cygnes. »
Il m'embrassa sur le front, tendrement, je fermais les yeux à l'instant ou ses lèvres effleurèrent ma peau. J'avais toujours été sensible à la tendresse de Clyde, aux attentions dont il me couvrait et qui me rendaient plus tranquille, plus calme. Lui seul, je le crois, était capable d'un tel effet sur moi. Clyde avait le don de calmer mes angoisses, de faire taire mes tourments.
– Je t'aime comme tu es, alors ne t'avise pas de changer...
Je ne devais pas le prendre au pied de la lettre. L'ambiance forçait mon coeur à s'emballer, mais il n'y avait pas de raison. Il m'aimait comme la petite Emalee, qu'il lui fallait protéger, sur qui il veillait, mais sans aucun autre intérêt. Simplement, son murmure tendre, ses bras autour de moi, sa joue qui se déposait sur mes cheveux, sa veste comme simple rempart sur mon corps... Toutes ces choses rendaient la situation bien plus équivoque que Clyde ne devait l'imaginer. Il m'aimait comme j'étais. Clyde était le seul à me connaitre dans les moindres détails, il connaissait le moindre de mes défauts, mes phobies, avait vécu mes moments de folie, mes gaffes, mes maladresses, il m'avait vu pleurer, m'avait entendue rire. Malgré toutes les bêtises prononcés, toutes les chutes effectuées, les moments embarrassants que je pouvais entraîner... Il m'aimait comme j'étais. Je rougis encore plus qu'avant, redoublant d'efforts pour contenir ce qui n'était plus de la gène, mais un autre sentiment que je n'identifiais pas. J'enfouissais à nouveau mon visage dans l'étreinte de ses bras, me cachant par la même occasion à son regard, je ne voulais pas qu'il remarque mon état et surtout qu'il se dise que j'avais pu mal interpréter ses paroles.
– Allez, rentrons avant que tu n'attrapes la mort.
Il saisit ma main, alors que je commençais à avoir sérieusement froid, et m'entraîna vers le couloir. Notre discution m'avait fait passer par tous les sentiments, aussi contradictoires soient-ils, j'étais à présent fatiguée. J’espérais de tout mon coeur que Quinn ne m'entendrais pas rentrer, me voir avec la veste de Clyde comme unique vêtement participerait surement à la planification de mon meurtre dans la nuit. Nous étions enfin dans la chaude salle commune des Serdaigles. M'approchant quelques minutes de la cheminée, je finis par me diriger vers lui.
– Elle est à toi maintenant, bonne nuit ma douce, et la prochaine fois que tu prévois de transformer les toilettes en piscine, préviens moi, que je prenne mon maillot de bain.
Il s'éloigna tranquillement de moi alors que je laissais échapper un rire discret. Le rattrapant avant qu'il ne disparaisse, je déposais un innocent et tendre baiser sur sa joue, m’éclipsant ensuite rapidement vers les escaliers menant jusqu'aux dortoirs, sentant son regard sur moi, comme une douce et chaude couverture me protégeant de tout danger.
Emalee Gilliam- ♦ HIBOUX POSTÉS : 362
♦ ARRIVÉE : 18/02/2010
Re: Je ne prétend pas être douée... [CLYDE]
En pénétrant dans mon dortoir ce soir là, je me sentais un autre homme. Cette rencontre fortuite avait changé quelque chose en moi, comme un déclic imperceptible. Nous étions amis depuis longtemps, toujours avais-je même envie de dire, et je ressentais depuis longtemps cette petite chose en plus pour elle, cette tendresse inexplicable qu'il n'y avait qu'elle qui faisait naître dans mon coeur, cette envie de prendre sa main, de caresser ses cheveux, de la tenir contre moi, d'entendre son rire. C'était comme un second souffle. Je n'avais pas pour habitude d'être gentil avec les autres par pure bonté, c'était même peu dire quand on me connaissait, et même si je n'étais pas profondément méchant et cruel gratuitement, l'altruisme ne faisait par contre clairement pas parti de mes attributions... Pour preuve, malgré le fait que je sois un des élèves les plus intelligents et appliqués, on ne me voyait pas donner de cours particulier à des élèves afin de leur donner un coup de main dans les matières que je maîtrisais le mieux. On ne me voyait pas non plus lancer des bonjours dans les couloirs à tout le monde, et afficher un sourire aimable aux gens sans aucune raison... Sauf avec elle. Elle faisait naître ces envies en moi, et elle aurait pu me faire faire presque n'importe quoi, si elle me l'avait seulement demandé. J'aurais, pour ainsi dire, pu décrocher la lune pour elle, et peu voir personne n'aurait pu en attendre autant de moi. Je devais bien le reconnaître, un peu plus chaque jour, elle me changeait, elle faisait de moi quelqu'un de différent, de presque... Jovial, quand elle était là. Qui appréciait l'existence, et le montrait sans gêne. Elle faisait fondre la glace et me faisait donner libre cours à ce que je ressentais. Je ne me cachais que très rarement face à elle... Et c'était sûrement pour ça qu'elle était spéciale pour moi. En sa présence, je me sentais libre. Libre, et heureux, aussi étrange que ce soit de l'admettre car, même si je n'étais pas non plus malheureux, il était plutôt bizarre de m'imaginer comme un garçon heureux et aimant la vie. C'était d'ailleurs quelque chose que personne ne devait décemment penser de moi... Pourtant, ça arrivait, avec elle. J'en venais presque à oublier l'endroit dans lequel je me trouvais, ma haine envers cette institution et la plupart des êtres qui peuplaient ce lieu, et l'aigreur que je ressentais de n'avoir jamais été reconnu à ma juste valeur contrairement à de pauvres élèves pourtant de basse extraction... C'était comme s'il n'y avait plus qu'elle qui comptait, elle et ses rires aux accents d'innocence, ses grands yeux bruns si expressifs, son visage de poupée de porcelaine, à l'aspect si fragile et pourtant si puissant sur mes sens. C'était étrange à dire, mais sans elle, il me semblait que plus rien n'aurait d'importance. Pas même cette guerre que je menais contre Poudlard... Avec elle, la vie n'avait pas le même goût ; ce goût délicat et piquant à la fois, un goût inimitable, qui restait sur la langue, et dont on ne pouvait qu'en redemander. C'était comme ce baiser sur ma joue, qui, même si elle s'était retirée depuis déjà plusieurs minutes, semblait rester comme une empreinte indélébile, comme si ses lèvres avaient été au préalable ensorcelées d'un charme d'éternité. Mais, bien sûr, il n'en était rien. Ce n'était qu'une illusion, une impression, assez féroce pourtant pour que j'y crois assez pour que mon cœur s'emballe en me remémorant cette simple sensation.
C'était con à dire mais, je devais bien l'avouer : Clyde Andrews, pour la première fois de sa vie, était amoureux.
END
Clyde Andrews- ♦ HIBOUX POSTÉS : 764
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♦ HUMEUR : Sarcastique
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