james-oliver e. young, joey.. uc
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Samaël E. Wilson
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JAMES-OLIVER EDWARD YOUNG
AVANT-PROPOS
QUI ÊTES-VOUS ? « Nom ? Young. Un nom courant et banal, je ne vais pas développer davantage sur un nom de famille. C’est seulement un nom de famille. James-Oliver comme prénom, composé de celui de mon grand-père – James – et de ma grand-mère – Olivia –, que je n’ai jamais connu, par ailleurs. Et Edward, James-Oliver Edward, comme second prénom, histoire de caser le frère à ma mère qui en faisait tout un plat. Quoi qu’il en soit, je suis assez reconnaissant pour mes prénoms, dont les initiales forment JOE. Ajoutons le ‘Y’ de Young et cela donne JOEY. C’est de cette façon que les parents me dénomment. Date de naissance : 05/10/1984, ce qui me donne 18 ans. Je ne ferai pas un essai sur les diverses significations de cette âge, il n’y a rien à en dire. ORIGINES ! On garde le meilleur pour la fin, la question des origines dont tout le monde semble tant attachée. Vous comprenez que je ne suis pas un sang-pur, sinon, je ne ferai pas un topo sur cette discrimination latente. Je suis sang-mêlé et particulièrement fière d’avoir ce mélange d’origine et de culture. »
THE WIZARDING STUFF. – « Baguette : Le vendeur a mis un temps fou à me trouver une baguette, ajoutez à cela les mesures qu’il a fait dès mon entrée dans la boutique, je pense sincèrement être resté une heure et quelques minutes à remuer mon poignet dans tous les sens, tel un chef d’orchestre. C’était très drôle, mais ma mère commençait à perdre patiente, la pauvre dame. Finalement, après avoir détruit tous les vases, les miroirs, après avoir foutu le désordre dans tout le magasin, une baguette m’a choisi. Elle est en bois d’if, trente-et-un centimètres, très précisément, et elle contient un nerf provenant d’un cœur de dragon – désolé, je n’ai pas la race du dragon. D’après le vendeur, elle est un peu plus longue que la normale, est plutôt flexible et est idéale pour les sorts et les maléfices. Elle a été colorée en noire et est magnifiquement bien sculptée, avec des spirales qui s’estompent quelques centimètres avant l’extrémité. » – Patronus : On entre dans la symbolique, là, hein ? Mon patronus est un chien. Ce qui fut une totale surprise le jour où j’ai – enfin – maîtriser le patronus corporel. Je m’attendais à une sorte d’oiseau, ou alors à un kangourou. Quelle classe, un kangourou qui boxe du Détraqueur. Bon, heureusement, mon patronus n’est pas un Yorkshire. »
THE INNER ME. – « Bien ou mal ? Ah. Ahah. Qu’est-ce que le bien, qu’est-ce que le mal ? Je n’ai jamais adhérer à la pensée manichéenne, je ne pense pas qu’il y est le bien ou le mal, mais il y a plutôt du bien et du mal, en même temps, en chacun de nous. Après, ce qui rentre en compte, ce sont nos désirs, nos comportements et nos idées. Mais si j'ai un choix à faire, je me battrai pour le camp des gentils »
THE FUTURE ME. – Dix-huit ans après. Ne poser jamais directement la question à Joey, il n’arrive déjà pas à se projeter une semaine dans le futur, alors dix-huit ans ! Seul moi peux savoir ce qu’il sera, c’est moi le créateur, d’un côté. « Je me battrai pour le camp des gentils », disait-il. Mais à Poudlard, dans ses dernières années, toutes ces questions lui ont brouillé le cerveau. Il s’est penché sur la question du statut du sang, qui, au fond, s’assimile à une question de pouvoir. Tout le monde, un jour, veut le pouvoir, et le statut de James-Oliver lui permettait d’en briguer quelques uns. Il s’est perdu à partager des mouvements de pensés controversés, a plongé dans la pratique de la magie noire, qui entre vous et moi, l’a séduit totalement. Il était déjà brillant dans la pratique de la magie conventionnelle, mais les arts du mal lui ont ouvert des portes qu’il ne soupçonnait pas. Il a rejoint Clyde. Il croit en la rédemption, et après avoir compris qu’il était à des années lumières de ses réelles convictions, il a tourné sa veste et a utilisé ses connaissances au service du Ministère. Professionnellement parlant, avant de tout claquer pour se joindre à Clyde, il travaillait pour le service de la police magique au Département de la justice magique. Il a pu retrouver sa place après avoir changé de camp. Mais dix-huit ans après, Joey n’a pas vraiment changé : il est toujours quelqu’un qui vit dans le présent, sans se soucier du futur ni se lamenter du passé.
_____________________________________________________
PSEUDO – J’utilise le pseudo aaaight depuis pas mal de temps.
AGE - Déconseillé aux moins de quinze ans ? Youpi, j’ai quatre ans de plus :p.
AVATAR – Aaron Johnson, parce que je voulais un personne avec des cheveux bouclés et je n’ai pensé qu’à lui.
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU CE FORUM ? – Je souhaitais me remettre au RP, chose qui m’a occupé pas mal de temps il y a quelques années, et chose que j’adore ! J’ai cherché, cherché, je suis tombé sur Felix Felicis, un forum que je fréquentais avant et il y avait un lien pour the Time Turner, so, here I am now.
PRESENCE – Je travaille en plus de mes études, mais je viens quotidiennement sur le net donc il est très probable que je passe sur le forum chaque jour.
COMMENTAIRES ? Quelle contexte *-* Je ne pouvais pas rêver mieux : HP, un contexte original qui s’appuie sur quelque chose de certes déjà vu (le bien contre le mal), mais qui est bien traité ici ! J’aime beaucoup =) Par contre je n'aime pas du tout l'effet ombre sur les lettres, =p
Dernière édition par James-Oliver Young le Jeu 2 Déc - 19:02, édité 15 fois
Invité- Invité
james-oliver e. young, joey..
PREMIER ACTE – 2002.
PRELUDE 30.06.
Un vase se brisa. Les éclats de verres frappant le sol résonnèrent dans toute la maison et Joey se réveilla en sursaut. Il essuya sa bouche, tout en essayant de s’adapter à la lumière qui perçait à travers sa fenêtre. Il regarda sa montre. Il avait dormi douze heures. Il soupira et passa ses mains dans ses cheveux. Il frotta ensuite ses yeux, se débarrassant des saletés qui s’étaient formées pendant la nuit et se leva. Il tituba légèrement, s’appuya contre le mur avant de s’étirer de tout son long. Sur la pointe des pieds, les bras tentant de toucher le plafond, il bailla à s’en décrocher la mâchoire avant de reprendre ses esprits. Il se claqua les joues, pour finir de se réveiller et ouvrit la porte de sa chambre. C’est alors qu’il se rappela du fracas qui l’avait réveillé. Il fronça les sourcils lorsqu’il entendit ses parents parler à voix haute dans la cuisine. Il se disputait une nouvelle fois. Il traversa le premier étage et descendit les escaliers vers le rez-de-chaussée, toujours en pyjama. En descendant, il dévisagea les personnes qui lui souriaient, tous fixes, dans les cadres qui étaient accrochés au mur. Une seule photographie bougeait. Il se regarda lui-même pendant un instant, entouré de sa mère et de sa tante, posant devant une forêt où ils aimaient camper pendant l’été. Il sauta les dernières marches et entra dans la cuisine qui était juste à sa droite. Ses parents se tuent aussitôt.
« Pas la peine de vous taire maintenant que je suis là, je sais de quoi vous parlez. » Il se dirigea vers le frigidaire et en sortit une bouteille de lait. Sa mère ouvrit la bouche aussitôt, mais Joey l’interrompit. « Oui, je prends un verre. » Il ouvrit un des placards et versa du lait dans un verre, qu’il but d’un trait. Il se mit assis sur l’évier et regarda la cuisine. Il y avait des débris de verre par terre, un journal était étalé sur la table. Son père passait sa main sur son visage mal rasé, avant de cligner des yeux plusieurs fois. Joey se demanda depuis combien de temps il n’avait pas dormi. Sa mère portait une robe de nuit bleu myosotis et ses cheveux d’un noir de jais lui tombait jusqu’aux reins. Joey se servit un nouveau verre de lait. Avant d’y poser ses lèvres, il regarda son père. « Alors, qu’est-ce qui se passe ? »
« Rien. Rien qui t’intéresses. » Lui répondit-il, mais sa mère soupira longuement avant de prendre le journal et de le jeter sur son mari. « Rien ? Tu appelles ça rien ? Quel hypocrite. Tu me fais tout un discours sur ça, et tu dis ensuite qu’il n’y a rien! » Joey sourit et leva les sourcils. « Maman, t’inquiètes, j’ai l’habitude d’être traité comme un gosse. Papa pense encore que je ne comprends rien à ces affaires d’adultes. Mais il oublie que je suis majeur, aussi bien dans son monde que dans le tien. Il oublie que je sais des choses. »
« Des choses qui te dépassent, aussi bien toi que ta mère, qui refuse de comprendre ! » lâcha son père. « Comprendre quoi, James ? Que quelque chose se trame ? Mais tu ne fais que de m’en parler depuis des mois, je comprends qu’il y a des choses qui se passent. Mais de ton côté tu refuses de comprendre que tu dramatises tout ! » Joey acquiesça. Non pas parce qu’il partageait le point de vue de sa mère, il ne partageait le point de vue de personne, mais parce qu’il venait de cerner le problème. Le même problème qui tourmentait son père, à tel point de le rendre paranoïaque.
« Encore cette histoire, alors. » Joey s’était mis debout et avait reposé la bouteille de lait dans le frigidaire. Ses yeux croisèrent une part de gâteau que sa mère avait préparé hier, mais il n’avait pas faim et il referma le frigo. Sur la porte se trouvait un calendrier où la date du 30 juin scintillait. Encore un mois et je retourne à Poudlard, pensa-t-il. Il se retourna. « Papa, calme-toi. Détends-toi. Il ne va rien se passer, depuis des années, cette histoire de statut occupe les pensées de toute la communauté, ce n’est pas parce que des tribunes anti-Moldues ou pro-Moldues sont publiées dans les journaux que les choses s’enveniment. Une guerre ne va pas éclater d’un jour au l’autre. »
« Au contraire ! Vous ne comprenez pas, il y a des attaques chaque jour, même si elles ne sont pas organisées, il y a des attaques ! Même s’il n’y a aucun leader proclamé, il y a des disparitions. Quelque chose se trame. » Son père était penché sur la table. « Papa, on sait que quelque chose se trame. On le sait. Pourquoi tu n’irais pas te coucher, on n’en discutera plus tard. Regarde ta mine… » Il s’avança vers son père et pris son visage entre ses mains. « Regarde ta mine, tu as l’air d’un Inferi. »
Son père s’exécuta. Il était à bout de nerf, à bout de tout. Il monta les escaliers. Une fois que ses pas furent inaudibles, Joey se tourna vers sa mère. « Il devient fou. » Elle éclata de rire, un rire nerveux qui laissait transparaître sa détresse. « Et si jamais il disait vrai ? Tu t’es déjà demandé… si tout ce qu’il dit est vrai, s’il y a vraiment des mouvements de pensées anti-Moldus, s’il y a une guerre, nous serions visés, à cause de moi. » Joey s’adossa à un mur et regarda sa mère. « Si jamais on devrait arriver jusque là, et j’en doute fortement, ce ne sera pas avant des années. Et je serais là pour te protéger. » Sa mère le regarda sans ciller. « Qui sait ce qu’il peut se passer... James-Oliver, si jamais tu avais un choix, tu n’hésiterais pas, n’est-ce pas ?»
__________________
DEUXIEME ACTE – 2003, quelques jours avant le début de sa dernière année.
FLASHFORWARD
« Framboises ? » Joey se retourna et ne put s'empêcher de sourire. « Tu sais comment m'amadouer. » Elle tenait une barquette en plastique remplie de framboises dont l'odeur si atypique parvenait facilement à l'émoustiller. Il s'approcha alors qu'elle enlevait le couvercle. Elle le jeta par terre et tendit la barquette. Joey tendit la main pour s'emparer d'une framboise, mais elle les retira et les cacha derrière son dos. « On va jouer. » Elle s'assit sur la table au milieu de la cuisine et prit un des fruits entre son index et son pouce. « Qui est tu, James-Oliver Edward Young ? » Joey attrapa une chaise et s’y assit de façon à avoir le dossier devant lui. Il y posa sa tête et sourit. « Tu sais très bien qui je suis. » Elle mangea la framboise. « Mauvaise réponse. Je ne sais pas qui tu es, Joey. Personne ne sait qui tu es. Je te repose la question : qui est tu ? » Elle attrapa à nouveau une framboise. Joey essaya de lui attraper la main, mais elle fut plus rapide. Elle balança la tête de gauche à droite tout en souriant. Joey sourit. L'enjeu était plus important qu'une simple framboise. C'était elle qui s'offrait tout entière à lui s'il lui dévoilait ce qu'elle cherchait tant à savoir. « Je ne suis qu’un jeune homme de dix-neuf ans avec rien de spécial. Je suis le Joey que tu connais, celui avec qui tu as fait toutes les bêtises inimaginables. » Elle sourit. « Ouvre la bouche, sale gosse. » Il s'exécuta et attrapa la framboise qu'elle lui lança. Elle semblait satisfaite de la réponse et semblait s'en contenter. Elle prit un autre fruit entre ses doigts. « A quoi ressemble ton monde ? » Joey se redressa. Il fronça les sourcils et dévisagea Jane. Non, non, elle ne sait rien de mon monde, pensa-t-il. Il sourit. « Une femme ne peut pas garder un secret, vous devez vous y mettre à plusieurs pour cela.» Elle ne répondit pas. « Pourquoi tu ne veux pas m'en dire plus sur toi ? » Il se leva, rangea la chaise sous la table et s'approcha d'elle. Il lui saisit la main et attrapa la framboise avec ses lèvres. Il sourit en se redressant et la regarda dans les yeux. « Je devrais te tuer. » Elle rit. Elle était d'une beauté ravageuse lorsqu'elle se mettait à rire, un rire à couper le souffle. Il l'embrassa, comme lorsqu'ils le faisaient dans les champs de blé derrière la ferme de sa famille et elle céda immédiatement sous ses lèvres. Ses mains cherchèrent un appui sur la table et la barquette tomba sur le sol, libérant les framboises qui se répandirent ça et là sur le sol. Il l’embrassait sûrement pour la dernière fois.
__________________
TROISIEME & DERNIER ACTE – 2002, quelques mois après la rentrée.
DEROUTE
Il se trouvait dans une pièce dont il n’avait jamais entendu parler avant, une pièce secrète du troisième étage à laquelle on accédait en appuyant sur certaines pierres d’un mur qui se trouvait derrière une vieille statue. La salle était sombre et des dizaines de personnes étaient déjà là, discutant en groupe de deux ou trois. Il y avait une majorité de personnes de Serpentard et des personnes qu’il n’aurait jamais soupçonnées. Joey passa la main dans son coup et dans ses cheveux. Pendant quelques secondes, il se demanda ce qu’il faisait ici et se retourna pour faire face à la porte dérobée. Plusieurs personnes rentraient encore et quitter la réunion à ce moment serait inutile. Maintenant qu’il était là, il ne perdait rien à rester et à écouter ce qui avait à ce dire. Un élève prit la parole et instinctivement, les autres personnes formèrent un cercle autour de lui.
« Vous savez pourquoi nous sommes tous ici ce soir. C’est pour parler de cette menace qui ne fait qu’augmenter et prendre de l’importance. Cette menace, c’est les NE-MOLDUS ! » Sur ces dernières mots, plusieurs personnes se mirent à murmurer et à acquiescer de la tête. Le discours continua sur le même ton et les personnes venues écouter le discours étaient de plus en plus excitées. « Regardons les choses en face, si aujourd’hui le problème se pose, c’est à cause de ses personnes qui ont trahi leur sang pour forniquer avec les Moldus et au final, nous voilà envahie de Sang-de-Bourbe et de Sang-mêlés qui n’ont rien demandé et qui se retrouve, aujourd’hui, à devoir faire face aux conséquences des choix de leurs ancêtres. » Joey ne pouvait s’empêcher de penser qu’il y avait du sens, même si les arguments que la personne avançait n’étaient pas très poussés. « Vous avez sûrement entendus parler de ceux qui sont venus du futur. Vous avez sûrement entendus parler d’une guerre. Ce désastre n’est imputable qu’aux Moldus, aux Sang-de-Bourbes et aux traîtres. Ce sont eux qui apportent le chaos à notre communauté ! » Ils étaient tous excités. Ils criaient leur accord, le poing levé d’un air assuré. Joey regarda vers le sol, les sourcils froncés. Et s’ils avaient raison ?
PRELUDE 30.06.
Un vase se brisa. Les éclats de verres frappant le sol résonnèrent dans toute la maison et Joey se réveilla en sursaut. Il essuya sa bouche, tout en essayant de s’adapter à la lumière qui perçait à travers sa fenêtre. Il regarda sa montre. Il avait dormi douze heures. Il soupira et passa ses mains dans ses cheveux. Il frotta ensuite ses yeux, se débarrassant des saletés qui s’étaient formées pendant la nuit et se leva. Il tituba légèrement, s’appuya contre le mur avant de s’étirer de tout son long. Sur la pointe des pieds, les bras tentant de toucher le plafond, il bailla à s’en décrocher la mâchoire avant de reprendre ses esprits. Il se claqua les joues, pour finir de se réveiller et ouvrit la porte de sa chambre. C’est alors qu’il se rappela du fracas qui l’avait réveillé. Il fronça les sourcils lorsqu’il entendit ses parents parler à voix haute dans la cuisine. Il se disputait une nouvelle fois. Il traversa le premier étage et descendit les escaliers vers le rez-de-chaussée, toujours en pyjama. En descendant, il dévisagea les personnes qui lui souriaient, tous fixes, dans les cadres qui étaient accrochés au mur. Une seule photographie bougeait. Il se regarda lui-même pendant un instant, entouré de sa mère et de sa tante, posant devant une forêt où ils aimaient camper pendant l’été. Il sauta les dernières marches et entra dans la cuisine qui était juste à sa droite. Ses parents se tuent aussitôt.
« Pas la peine de vous taire maintenant que je suis là, je sais de quoi vous parlez. » Il se dirigea vers le frigidaire et en sortit une bouteille de lait. Sa mère ouvrit la bouche aussitôt, mais Joey l’interrompit. « Oui, je prends un verre. » Il ouvrit un des placards et versa du lait dans un verre, qu’il but d’un trait. Il se mit assis sur l’évier et regarda la cuisine. Il y avait des débris de verre par terre, un journal était étalé sur la table. Son père passait sa main sur son visage mal rasé, avant de cligner des yeux plusieurs fois. Joey se demanda depuis combien de temps il n’avait pas dormi. Sa mère portait une robe de nuit bleu myosotis et ses cheveux d’un noir de jais lui tombait jusqu’aux reins. Joey se servit un nouveau verre de lait. Avant d’y poser ses lèvres, il regarda son père. « Alors, qu’est-ce qui se passe ? »
« Rien. Rien qui t’intéresses. » Lui répondit-il, mais sa mère soupira longuement avant de prendre le journal et de le jeter sur son mari. « Rien ? Tu appelles ça rien ? Quel hypocrite. Tu me fais tout un discours sur ça, et tu dis ensuite qu’il n’y a rien! » Joey sourit et leva les sourcils. « Maman, t’inquiètes, j’ai l’habitude d’être traité comme un gosse. Papa pense encore que je ne comprends rien à ces affaires d’adultes. Mais il oublie que je suis majeur, aussi bien dans son monde que dans le tien. Il oublie que je sais des choses. »
« Des choses qui te dépassent, aussi bien toi que ta mère, qui refuse de comprendre ! » lâcha son père. « Comprendre quoi, James ? Que quelque chose se trame ? Mais tu ne fais que de m’en parler depuis des mois, je comprends qu’il y a des choses qui se passent. Mais de ton côté tu refuses de comprendre que tu dramatises tout ! » Joey acquiesça. Non pas parce qu’il partageait le point de vue de sa mère, il ne partageait le point de vue de personne, mais parce qu’il venait de cerner le problème. Le même problème qui tourmentait son père, à tel point de le rendre paranoïaque.
« Encore cette histoire, alors. » Joey s’était mis debout et avait reposé la bouteille de lait dans le frigidaire. Ses yeux croisèrent une part de gâteau que sa mère avait préparé hier, mais il n’avait pas faim et il referma le frigo. Sur la porte se trouvait un calendrier où la date du 30 juin scintillait. Encore un mois et je retourne à Poudlard, pensa-t-il. Il se retourna. « Papa, calme-toi. Détends-toi. Il ne va rien se passer, depuis des années, cette histoire de statut occupe les pensées de toute la communauté, ce n’est pas parce que des tribunes anti-Moldues ou pro-Moldues sont publiées dans les journaux que les choses s’enveniment. Une guerre ne va pas éclater d’un jour au l’autre. »
« Au contraire ! Vous ne comprenez pas, il y a des attaques chaque jour, même si elles ne sont pas organisées, il y a des attaques ! Même s’il n’y a aucun leader proclamé, il y a des disparitions. Quelque chose se trame. » Son père était penché sur la table. « Papa, on sait que quelque chose se trame. On le sait. Pourquoi tu n’irais pas te coucher, on n’en discutera plus tard. Regarde ta mine… » Il s’avança vers son père et pris son visage entre ses mains. « Regarde ta mine, tu as l’air d’un Inferi. »
Son père s’exécuta. Il était à bout de nerf, à bout de tout. Il monta les escaliers. Une fois que ses pas furent inaudibles, Joey se tourna vers sa mère. « Il devient fou. » Elle éclata de rire, un rire nerveux qui laissait transparaître sa détresse. « Et si jamais il disait vrai ? Tu t’es déjà demandé… si tout ce qu’il dit est vrai, s’il y a vraiment des mouvements de pensées anti-Moldus, s’il y a une guerre, nous serions visés, à cause de moi. » Joey s’adossa à un mur et regarda sa mère. « Si jamais on devrait arriver jusque là, et j’en doute fortement, ce ne sera pas avant des années. Et je serais là pour te protéger. » Sa mère le regarda sans ciller. « Qui sait ce qu’il peut se passer... James-Oliver, si jamais tu avais un choix, tu n’hésiterais pas, n’est-ce pas ?»
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DEUXIEME ACTE – 2003, quelques jours avant le début de sa dernière année.
FLASHFORWARD
« Framboises ? » Joey se retourna et ne put s'empêcher de sourire. « Tu sais comment m'amadouer. » Elle tenait une barquette en plastique remplie de framboises dont l'odeur si atypique parvenait facilement à l'émoustiller. Il s'approcha alors qu'elle enlevait le couvercle. Elle le jeta par terre et tendit la barquette. Joey tendit la main pour s'emparer d'une framboise, mais elle les retira et les cacha derrière son dos. « On va jouer. » Elle s'assit sur la table au milieu de la cuisine et prit un des fruits entre son index et son pouce. « Qui est tu, James-Oliver Edward Young ? » Joey attrapa une chaise et s’y assit de façon à avoir le dossier devant lui. Il y posa sa tête et sourit. « Tu sais très bien qui je suis. » Elle mangea la framboise. « Mauvaise réponse. Je ne sais pas qui tu es, Joey. Personne ne sait qui tu es. Je te repose la question : qui est tu ? » Elle attrapa à nouveau une framboise. Joey essaya de lui attraper la main, mais elle fut plus rapide. Elle balança la tête de gauche à droite tout en souriant. Joey sourit. L'enjeu était plus important qu'une simple framboise. C'était elle qui s'offrait tout entière à lui s'il lui dévoilait ce qu'elle cherchait tant à savoir. « Je ne suis qu’un jeune homme de dix-neuf ans avec rien de spécial. Je suis le Joey que tu connais, celui avec qui tu as fait toutes les bêtises inimaginables. » Elle sourit. « Ouvre la bouche, sale gosse. » Il s'exécuta et attrapa la framboise qu'elle lui lança. Elle semblait satisfaite de la réponse et semblait s'en contenter. Elle prit un autre fruit entre ses doigts. « A quoi ressemble ton monde ? » Joey se redressa. Il fronça les sourcils et dévisagea Jane. Non, non, elle ne sait rien de mon monde, pensa-t-il. Il sourit. « Une femme ne peut pas garder un secret, vous devez vous y mettre à plusieurs pour cela.» Elle ne répondit pas. « Pourquoi tu ne veux pas m'en dire plus sur toi ? » Il se leva, rangea la chaise sous la table et s'approcha d'elle. Il lui saisit la main et attrapa la framboise avec ses lèvres. Il sourit en se redressant et la regarda dans les yeux. « Je devrais te tuer. » Elle rit. Elle était d'une beauté ravageuse lorsqu'elle se mettait à rire, un rire à couper le souffle. Il l'embrassa, comme lorsqu'ils le faisaient dans les champs de blé derrière la ferme de sa famille et elle céda immédiatement sous ses lèvres. Ses mains cherchèrent un appui sur la table et la barquette tomba sur le sol, libérant les framboises qui se répandirent ça et là sur le sol. Il l’embrassait sûrement pour la dernière fois.
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TROISIEME & DERNIER ACTE – 2002, quelques mois après la rentrée.
DEROUTE
Il se trouvait dans une pièce dont il n’avait jamais entendu parler avant, une pièce secrète du troisième étage à laquelle on accédait en appuyant sur certaines pierres d’un mur qui se trouvait derrière une vieille statue. La salle était sombre et des dizaines de personnes étaient déjà là, discutant en groupe de deux ou trois. Il y avait une majorité de personnes de Serpentard et des personnes qu’il n’aurait jamais soupçonnées. Joey passa la main dans son coup et dans ses cheveux. Pendant quelques secondes, il se demanda ce qu’il faisait ici et se retourna pour faire face à la porte dérobée. Plusieurs personnes rentraient encore et quitter la réunion à ce moment serait inutile. Maintenant qu’il était là, il ne perdait rien à rester et à écouter ce qui avait à ce dire. Un élève prit la parole et instinctivement, les autres personnes formèrent un cercle autour de lui.
« Vous savez pourquoi nous sommes tous ici ce soir. C’est pour parler de cette menace qui ne fait qu’augmenter et prendre de l’importance. Cette menace, c’est les NE-MOLDUS ! » Sur ces dernières mots, plusieurs personnes se mirent à murmurer et à acquiescer de la tête. Le discours continua sur le même ton et les personnes venues écouter le discours étaient de plus en plus excitées. « Regardons les choses en face, si aujourd’hui le problème se pose, c’est à cause de ses personnes qui ont trahi leur sang pour forniquer avec les Moldus et au final, nous voilà envahie de Sang-de-Bourbe et de Sang-mêlés qui n’ont rien demandé et qui se retrouve, aujourd’hui, à devoir faire face aux conséquences des choix de leurs ancêtres. » Joey ne pouvait s’empêcher de penser qu’il y avait du sens, même si les arguments que la personne avançait n’étaient pas très poussés. « Vous avez sûrement entendus parler de ceux qui sont venus du futur. Vous avez sûrement entendus parler d’une guerre. Ce désastre n’est imputable qu’aux Moldus, aux Sang-de-Bourbes et aux traîtres. Ce sont eux qui apportent le chaos à notre communauté ! » Ils étaient tous excités. Ils criaient leur accord, le poing levé d’un air assuré. Joey regarda vers le sol, les sourcils froncés. Et s’ils avaient raison ?
Dernière édition par James-Oliver Young le Jeu 2 Déc - 19:35, édité 17 fois
Invité- Invité
Re: james-oliver e. young, joey.. uc
my gosh, ton ava *-*
bienvenu parmi nous !
bienvenu parmi nous !
Montana D. Jones- ▬and I DON'T GIVE A DAMN ;
'bout my bad reputation - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1162
♦ ARRIVÉE : 10/01/2010
♦ ANNÉE : 6th grade
♦ HUMEUR : exhausted.
Re: james-oliver e. young, joey.. uc
Bienvenue!
Bon courage pour ta fiche
Bon courage pour ta fiche
Adam Meyer- Good boy get bad
Garden, cruel love. - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1488
♦ ARRIVÉE : 16/10/2009
Re: james-oliver e. young, joey.. uc
Welcome! Bon courage pour ta fiche
Samaël E. Wilson- « Get out of my way »
(Je m'aime ♥) - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1729
♦ ARRIVÉE : 22/10/2009
♦ HUMEUR : préoccupé
Re: james-oliver e. young, joey.. uc
- Merci : ) J'ai déjà écrit la moitié, je vais essayer de finir dans la journée mais je ne promet rien : )
Invité- Invité
Re: james-oliver e. young, joey.. uc
Pas de soucis, en tous cas on sera là pour te valider!
J'aime déjà bien ce que tu as remplis (a)
Bonne continuation donc!
J'aime déjà bien ce que tu as remplis (a)
Bonne continuation donc!
Adam Meyer- Good boy get bad
Garden, cruel love. - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1488
♦ ARRIVÉE : 16/10/2009
Re: james-oliver e. young, joey.. uc
- Merci =) La fiche sera terminée dans quelques minutes : )
Invité- Invité
Re: james-oliver e. young, joey.. uc
La patience n'est pas mon fort
Adam Meyer- Good boy get bad
Garden, cruel love. - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1488
♦ ARRIVÉE : 16/10/2009
Re: james-oliver e. young, joey.. uc
- La patiente paie toujours ! J'ai fini ! Ce n'est pas phénoménale, mais je pense qu'on peut cerner le personnage assez facilement : quelqu'un tiraillé entre ses convictions qui ne sont, au final, pas très arrêtées, et ses origines.
Si jamais vous voulez plus d'infos, n'hésitez pas !
Invité- Invité
Re: james-oliver e. young, joey.. uc
est-ce que Poufsouffle te conviendrait ? <3
Montana D. Jones- ▬and I DON'T GIVE A DAMN ;
'bout my bad reputation - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1162
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♦ ANNÉE : 6th grade
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Re: james-oliver e. young, joey.. uc
- Je ne te cache pas qu'en pensant aux Poufsouffles, je me rappelle toujours de ce que Hagrid a dit dans le premier bouquin, "Everyone says Hufflepuff are a lot o' duffers". Mais ça ne me dérange pas du tout, je voyais mon personne soit à Serdaigle soit à Poufsouffle, mais sûrement pas Gryffondor et ni Serpentard. Je serais intéressé de savoir pour quelle raison tu a pensé à Poufsouffle = D ?
Invité- Invité
Re: james-oliver e. young, joey.. uc
En fait j'avais déjà tout lu, je pensais que tu allais en rajouter.
Effectivement, on peut cerner le personnage, et je trouve intéressante la façon dont tu tournes le problème du côté moldu. Par contre j'trouve ça un peu exagéré de faire publier par la Gazette des tribunes anti-moldus. D'autant que personne à Poudlard ne semble reprocher ce qui arrive aux moldus, il est clair que Clyde et sa bande n'ont pas ces motivations là.
Effectivement, on peut cerner le personnage, et je trouve intéressante la façon dont tu tournes le problème du côté moldu. Par contre j'trouve ça un peu exagéré de faire publier par la Gazette des tribunes anti-moldus. D'autant que personne à Poudlard ne semble reprocher ce qui arrive aux moldus, il est clair que Clyde et sa bande n'ont pas ces motivations là.
Adam Meyer- Good boy get bad
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Re: james-oliver e. young, joey.. uc
- "ce n’est pas parce que des tribunes anti-Moldues ou pro-Moldues sont publiées dans la Gazette que les choses s’enveniment". Je me suis peut-être mal fait comprendre : regarde, je dis bien que des tribunes anti ou pro, au final, peu importe. T'en a déduit que la Gazette publiait des articles discriminatoires mais pas du tout. D'ailleurs, c'est vrai que c'est la première chose que l'on peut déduire. Et j'ai rajouté quelques petits trucs, en plus d'avoir tout réviser, c'est pour ça que t'avais déjà lu presque tout !
Invité- Invité
Re: james-oliver e. young, joey.. uc
Adam Meyer a écrit:il est clair que Clyde et sa bande n'ont pas ces motivations là.
C'est sans doute la raison pour laquelle des tas de meurtres de nés-moldus surviennent quand Clyde est au pouvoir dans le futur ?
Joey > si tu préfères Serdaigle, on peut s'arranger bien sûr, mais le doute de ton personnage quant à ses opinions et sa sorte de nonchalance me font plutôt pencher pour les jaunes et noir. ^^
Montana D. Jones- ▬and I DON'T GIVE A DAMN ;
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Re: james-oliver e. young, joey.. uc
Oui bien sûr, peu importe. Mais la Gazette n'irait certainement pas jusqu'à publier de telles tribunes, elle se doit d'être assez objective, enfin elle suit surtout le Ministère, qui se veut a priori tolérant dans notre contexte.
Mais rien ne t'empêche de citer un autre journal assez influent dans le monde magique, qui se permettrait un peu plus de subjectivisme :p
Je chipote bien sûr, mais tant qu'à lire une fiche, autant la prendre bien en compte!
Monty: Clyde s'entoure de psychotiques, c'est un fait, mais j'pense pas qu'il soit lui même particulièrement anti-moldus... Mais tu marques un point dans le sens où le tournant futur peut très bien être considéré par certains comme du aux moldus et nés moldus.
Mais rien ne t'empêche de citer un autre journal assez influent dans le monde magique, qui se permettrait un peu plus de subjectivisme :p
Je chipote bien sûr, mais tant qu'à lire une fiche, autant la prendre bien en compte!
Monty: Clyde s'entoure de psychotiques, c'est un fait, mais j'pense pas qu'il soit lui même particulièrement anti-moldus... Mais tu marques un point dans le sens où le tournant futur peut très bien être considéré par certains comme du aux moldus et nés moldus.
Adam Meyer- Good boy get bad
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Re: james-oliver e. young, joey.. uc
- L'objet du désaccord a été remplacé : j'ai mis journaux à la place de gazette, ce qui est beaucoup plus vague.
Invité- Invité
Re: james-oliver e. young, joey.. uc
Impeccable, dans ce cas je ne vois plus rien à redire.
Serdaigle, ça me semble pas mal, surtout que ça peut facilement expliquer un rapprochement de Clyde pour plus tard
Serdaigle, ça me semble pas mal, surtout que ça peut facilement expliquer un rapprochement de Clyde pour plus tard
Adam Meyer- Good boy get bad
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Re: james-oliver e. young, joey.. uc
Il n'est pas anti né de moldu mais anti moldu c'est certains. Après il déteste aussi les gens populaires qui l'ont toujours ignoré et parfois même méprisé. Je pense que sa guerre anti moldu mais aussi né de mldu se développera plus tard avec le temps vu les tarés avec lesquelles ils s'entourent comme a dit Criquy, il ne peut en être autrement. Et n'oublions pas que Tradd n'est pas un né de moldu et qu'il était censé mourir, assassiné par Clyde.
Demetri Raynolds- « Ne touchez pas à Zane. »
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Re: james-oliver e. young, joey.. uc
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Re: james-oliver e. young, joey.. uc
te voilà donc validé à Serdaigle j'imagine.
bon jeu !
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Montana D. Jones- ▬and I DON'T GIVE A DAMN ;
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