The Time-Turner
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If it's your game... [James]

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If it's your game... [James] Empty If it's your game... [James]

Message par Invité Ven 30 Oct - 15:33

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    Défoncé. Encore et toujours. Gabriel semblait vivre dans cet état perpétuel mais pour rien au monde il n’y aurait changé quelque chose. Alcool, drogue. Tout était bon pour offrir à son esprit des délires en tout genre, et à son corps une sorte de bien être. Ce n’était pas parce qu’il infligeait des choses si peu naturelles à son organisme qu’il s’en retrouvait amoindri. Si on pouvait le trouver changeant, lunatique, voir incohérent parfois, ce n’était en rien la faute de quelconques substances qu’il aurait pu ingurgiter. Car Gabriel avait le don de garder à niveau son intelligence et sa faculté de raisonnement même dans le pire des états, du moins en était-il convaincu. Cela ne faisait que lui prouver à quel point il pouvait être supérieur aux autres. D’ailleurs, eux-mêmes le savaient puisqu’ils s’étaient très vite mis à rechercher sa compagnie. Il n’avait rien eu à faire pour que la popularité soit sienne. Le Serdaigle avait toujours eu une haute opinion de lui-même, peut-être un peu trop. Mais dans son monde, tout cela coulait de source. Il était le maître du jeu. Le marionnettiste dont les pantins s’étaient eux-mêmes proclamés. Car ils étaient ses jouets, un divertissement enviable dans ce monde autrement bien fade. Qu’ils aient la bêtise de croire que Gabriel les apprécie, les aime. Qu’il les considérait comme étant ses amis, digne de lui… C’était leur problème. Certes le Serdaigle se jouait d’eux et leur faisait croire à bien des choses, attisant leurs délires fantasmagoriques. Mais ce n’était pas de sa faute, loin de là, s’ils tombaient sans même résister dans les toiles qu’il tissait. Gabriel aimait se jouer de ce monde, de ses amis, c’était fichtrement plus intéressant que de se laisser porter par la vie, décomptant les jours jusqu’à ce que la mort vienne le cueillir.

    Mais en cette soirée, Gabriel était las de jouer. Ses jeux pourtant conçus pour le divertir ne semblaient plus le satisfaire. L’excitation n’était plus la même. Trop faciles, trop rébarbatifs… Gabriel sentait l’ennuie poindre et cela l’agaçait. Tant qu’il avait quitté la petite fête à laquelle il participait bien rapidement. Lui qui était connu pour être l’un des derniers s’en aller, son départ s’était fait bien avant que la soirée s’achève. Il n’avait tiré aucune satisfaction d’être là bas et Gabriel ne se forçait jamais à rien. Il était tout de même resté assez longtemps pour se mettre dans un bel état –quelle raison de s’y être rendu autrement ?- mais à présent, il déambulait dans les couloirs, sans réel but précis à atteindre, car il savait… Il savait qu’on le suivait. Depuis quelques temps, il avait remarqué le manège du serpent. Il faut dire qu’il se montrait si peu discret que Gabriel n’avait guère de temps à le repérer. Pourtant il n’avait jusqu’à lors rien dit, feignant l’ignorance. Il s’était contenté de se renseignant subtilement sur lui, mais à part apprendre qu’il était le frère d’une des filles de sa maison, il n’avait obtenu aucune autre information. Peut-être avait-il interrogé les mauvaises personnes… Pourtant il avait été de faire le bon choix en s’adressant à de jeunes filles. Harada était séduisant, suffisamment pour que Gabriel le considère avec plus d’attention. Il lui était donc paru évident que des demoiselles puissent le convoiter et en sache plus que lui à son sujet, mais bizarrement, elles semblaient trop craintives de ce James pour oser l’approcher. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi, il ne semblait pas si terrifiant que ça.

    Ne pas avoir plus d’information sur son traqueur dérangeait Gabriel. Il aimait avoir toutes les cartes en mains pour pouvoir abattre son meilleur jeu, mais là il était évident qu’il se retrouver sans rien. La situation était inédite mais pas déplaisante. Pourtant les sentiments habitant le Serdaigle en cette soirée le poussait à vouloir mettre fin à cette petite poursuite qui n’avait peut-être que trop durée. Alors, disparaissant du champ de vision du Serpentard en bifurquant au détour d’un couloir, il s’arrêta, attendant qu’il le rattrape. Parfaitement conscient de son effet de surprise, il ne laissa pas le temps à James de réagir lorsqu’il se trouva finalement face à lui. Il lui agrippa le bras et d’un geste brusque mais contrôlé, il l’obligea à entrer dans la première pièce se présentant. Ce qui ressemblait à une ancienne salle de classe, sombre et poussiéreuse allait être la scène de leur entretient privé. Gabriel prit soin de refermer la porte dernier lui, s’y adossant en croisant les bras contre sa poitrine. Il ne chercha pas à faire dans la dentelle et aborda tout de suite le sujet qui lui brûlait les lèvres. « La discrétion c’est pas ton truc on dirait. Et ne me prend pas pour un con en essayant de nier. Alors… tu crois que ça me plait de me faire suivre comme si je n’étais que du gibier ? » La réponse à cette question était oui. Oui, il aimait ça puisqu’il aimait toutes formes d’intérêt qu’on pouvait lui porter. Pourtant, son humeur le poussait à affirmer le contraire. « Tu me veux quoi au juste ? » C’était là la véritable question, bien que Gabriel soupçonnait déjà la réponse. James était un adolescent en quête d’identité, curieux mais paumé. La réputation de Gabriel à ce sujet l’ayant précédé, il pensait tenter l’expérience avec ce dernier. Oui, ça devait être ça. C’était du moins la façon qu’avait l’esprit du Serdaigle d’analyser la chose. Aussi se fendit-il un sourire énigmatique avant de quitter sa place pour se rapprocher du Serpentard. Il ne s’arrêta qu’une fois que son souffle pu buter contre sa peau et susurra : « En faite, je sais ce que tu veux. » Son indexe alla glisser le long du cou du brun et il pencha la tête sur le côté, feignant de réfléchir quelques secondes, puis ajouta : « Mais qui te dis que moi, j’en ai envie ? » C’était pourtant le cas. Pour avoir posé ses yeux sur James plus de deux secondes, Gabriel pouvait dire qu’il était à son goût. Lui donner satisfaction là, tout de suite, serait certainement plaisant, mais là encore il ne s’agirait que du même jeu routinier. S’amuser de ce genre de personne l’ennuyait tant que cela en gâchait même le plaisir d’une quelconque étreinte. Il avait tellement envie de changements, de nouveautés… mais ce monde semblait les lui refuser.




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Message par Invité Mar 10 Nov - 17:41



    Uglier than ever when I track you. James, silencieusement, suivait l’objet de ses désirs. La silhouette de Gabriel se découpait dans les pans de lumière et d’ombre. Ils étaient pareils, tous les deux. Dans l’ombre comme dans la lumière, ils avaient le même visage de démon adolescent. James retenait son souffle. Il savait que Gabriel l’avait remarqué, mais pour l’instant, l’ange n’avait commis aucun geste envers lui. James en déduisait donc qu’il avait le droit de continuer à le suivre. Et il ne s’en privait pas. Pour l’instant, il réfléchissait à la façon dont il allait l’aborder, lui faire comprendre ses intentions. Gabriel en avait certainement compris une partie, ou peut-être pas du tout. Suivre quelqu’un pouvait revêtir certaines significations. Pour James, c’était l’attraction indéfinissable que Gabriel Tate exerçait sur lui. Indéfinissable et irrésistible, surtout. Il n’avait pas l’habitude de ça. C’était davantage le contraire qui se produisait. Gabriel était en position de force. James n’aimait pas ça. Il préférait dominer, tout contrôler, tout savoir. Ce qu’il ne comprenait pas, il tentait de le comprendre et de le soumettre à sa volonté. Quand on n’a pas reçu d’éducation digne de ce nom, on devient vite un tyran qui ne supporte pas les règles.

    Gabriel disparut soudainement du champ de vision de James. Merde. Frustré, James accéléra le pas pour rattraper le Serdaigle. Mais ce dernier, utilisant avec ruse les qualités de sa maison, surprit le Serpentard en le saisissant par le bras. Tel est pris qui croyait prendre. James se sentit comme un parfait idiot, mais ne dit rien ; de toutes façons, aurait-il pu protester, alors qu’il suivait le garçon depuis un bon bout de temps déjà ? Il se laissa faire, presque docilement – il ne fallait quand même pas que Gabriel croit qu’il était faible. Ils se retrouvèrent alors dans une salle sombre, poussiéreuse et totalement vide. Gabriel l’avait lâché, mais il se tenait face à lui, lui barrant l’issue de la porte. La confrontation allait donc avoir lieu bien plus tôt que James ne l’avait prévu et sans qu’il n’ait rien préparé, en plus de ça.

    « La discrétion c’est pas ton truc on dirait. Et ne me prend pas pour un con en essayant de nier. Alors… tu crois que ça me plait de me faire suivre comme si je n’étais que du gibier ? »

    James eut un sourire. Oh oui, ça te plaît. Tu prends ton pied à mort, mec. Le Serpentard resta silencieux, sentant que Gabriel n’avait pas terminé. Il croisa les bras et soutint son regard, tandis que le Serdaigle lui demandait ce qu’il lui voulait. Ca paraît évident, non ? Non, en fait, pas tant que ça. James n’était pas seulement intéressé pour s’envoyer en l’air avec ce type. Certes, ce serait très plaisant et il était quasiment de parvenir à ses fins (ce soir-même, s’il jouait habilement, il en était sûr) mais il n’y avait pas que ça. Gabriel et lui étaient identiques. Fatalement, leurs chemins se seraient croisés. James avait juste accéléré quelque peu la chose en jouant au traqueur. « En fait, je sais ce que tu veux. » Ah oui ? Alors, ne te prive pas. James resta impassible mais Gabriel le provoquait et le Serpentard résistait difficilement aux belles choses qui le provoquaient aussi explicitement. Il aimait qu’on lui résiste mais il aimait encore plus qu’on s’offre à lui sans réserve.

    « Mais qui te dis que moi, j’en ai envie ? »

    James eut un sourire. Il effleura la joue de Gabriel du revers de la main d’une caresse, comme on le fait pour un amant ou un enfant, puis s’écarta. Les bras croisés, il resta quelques secondes silencieux, continuant à sourire, puis daigna enfin prendre la parole. Il était le coupable sans avocat, il avait choisi de se défendre lui-même.

    « Tu as adoré ça. Sinon tu ne m’aurais pas laissé faire. Je me trompe ? » Il marqua une courte pause. « Tu n’as deviné qu’une partie de mes intentions. De toutes façons, si j’avais juste voulu coucher avec toi, je n’aurais pas eu recours à tout ce stratagème. Je n’ai pas besoin de ça. La vérité, Gabriel, c’est que … »

    Il se rapprocha d’un coup du jeune homme, se tenant à quelques centimètres de lui. Il pencha son visage vers celui de Gabriel, effleurant ses lèvres, leurs souffles se mêlant. James savoura cet instant, il le grava dans sa tête. Juste avant de refermer ses lèvres sur celles de Gabriel, pour lui voler un baiser bien mérité, il murmura d’une voix chaude :

    « Je veux savoir qui tu es pour comprendre pourquoi tu m’attires. »

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Message par Invité Mer 11 Nov - 16:05




    Gabriel aimait se jouer de son monde. Offrir des perspectives alléchantes pour mieux les reprendre après, c’était une façon comme une autre de déstabiliser l’adversaire. Pourtant, il ne tenait qu’à ce dernier de faire en sorte que Gabriel tienne ses belles promesses. Il suffisait qu’il trouve les réponses justes, qu’il joue plus subtilement que le Serdaigle en sommes. Cela était déjà arrivé… si peu de fois en réalité. Mais quelque chose lui disait que James arriverait à franchir cette étape ou plutôt, que les règles seraient totalement différentes avec lui. Il y avait ce sourire et ce regard droit qui ne cherchait pas à le fuir… Comme si c’était le serpentard qui écrivait ses propres règles et que Gabriel ne faisait que les suivre pour une fois. Mais tout ceci n’était qu’une impression, et il la chassa en pensant qu’il risquait d’être déçu lorsqu’il comprendrait s’être trompé.

    Il trouva la caresse qu’il infligea à sa joue tout aussi agaçante que charmante. James faisait naître en lui des sentiments contradictoires, ce qui était assez… dérangeant. Mais ce qui était le plus dérangeant, c’était ce silence qu’il s’obstinait à garder. Pourtant, Gabriel savait être patient, bien plus que la plupart des personnes, mais bizarrement, dans ce cas précis sa patience semblait l’avoir déserté bien qu’il n’en montra aucun signe.

    « Tu as adoré ça. Sinon tu ne m’aurais pas laissé faire. Je me trompe ? » Une moue à la fois revêche et amusé se logea sur le visage de Gabriel. Qu’il était étrange de voir à quel point il avait visé juste et ce du premier coup. Mais ce n’était pour autant pas déplaisant. On le comprenait si peu –il n’aidait pas non plus les autres dans ce sens- qu’il était intéressant de voir James l’analyser avec tellement de justesse.
    « Tu n’as deviné qu’une partie de mes intentions. De toutes façons, si j’avais juste voulu coucher avec toi, je n’aurais pas eu recours à tout ce stratagème. Je n’ai pas besoin de ça. La vérité, Gabriel, c’est que … » N’était-il pas un peu présomptueux ? Croyait-il réellement que Gabriel lui serait tombé dans les bras sans qu’il n’ait à fournir d’effort ? Ses questions auraient dû être les seules choses occupant son esprit à cet instant. Et pourtant… pourtant Gabriel était suspendu aux lèvres de James. Il lui sembla même à un moment que son souffle se figea. Et lorsque sa bouche se referma sur la sienne, le Serdaigle ne pu qu’apprécier la chaleur de ses lèvres.

    « Je veux savoir qui tu es pour comprendre pourquoi tu m’attires. » Quelle proposition alléchante ! Cependant, Gabriel reprit contenance en même temps que ses esprits. James avait réussi à le déstabiliser, et même si cela n’avait duré qu’un laps de temps réduit, c’était déjà de trop. Se retrouver dépourvu de sa faculté de raisonner convenablement ne lui était encore jamais arrivé. Le serpentard avait un étrange pouvoir sur lui. Un pouvoir qui l’intriguait.

    Laissant sa langue humidifier ses lèvres qu’il trouvait terriblement sèches, il amoindrit la faible distance les séparant. Son corps entra doucement en contact avec le sien ce qui lui offrit un délicieux frisson qui lui lécha l’échine. James lui plaisait, il ne pouvait plus le nier. Mais mental et physique allaient rarement de pair, Gabriel en avait plus d’une fois fait l’expérience. Lentement, il passa ses bras autour de son cou et le rapprocha un peu de lui, jusqu’à ce que ses lèvres puissent effleurer son oreille dans laquelle il déposa quelques mots susurrés. « Tu n’es malheureusement pas le seul à formuler une telle requête. » Il se détacha de James, laissant un rire amusé lui échapper. Qu’imaginait-il ? Qu’il lui suffisait de lui porter un peu d’intérêt et de venir lui faire part de ses envies pour que Gabriel s’y plie et le satisfasse ? Seigneur, non ! Il était bien plus complexe d’avoir ce que l’on désirait du Serdaigle. Parfois même il donnait l’illusion de répondre aux attentes de certains, mais ne faisait que leur offrir une part de lui n’existant tout simplement pas.

    Un sourire aguicheur accroché aux lèvres, Gabriel contourna le brun en prenant soin de le frôler au passage. D’un pas lent et mesuré, il se dirigea vers les vielles tables poussiéreuses qui avaient été abandonnées, mais avant qu’il n’arrive à elle, il tourna la tête vers James et lâcha : « Mais la vraie question est : est-ce que je vais te demander d’attendre ton tour qui n’arrivera peut-être jamais ? » Il posa son indexe sur son menton, mimant la réflexion alors qu’il avait déjà la réponse. Il garda cependant le silence, laissant planer le doute, comme il aimait le faire.

    Arrivée près d’une des tables, il sortit de sa poche un joint qu’il n’alluma qu’une fois qu’il fut assis sur le meuble. Il recracha la fumé tout en poussa un soupire de soulagement. Il avait l’impression de renaître grâce à ça, et d’un sens c’était le cas. Il n’était lui-même que lorsque son cerveau était perdu dans les méandres de la drogue.
    Un sourire engageant étira ses lèvres alors qu’il faisait enfin part du fond de sa pensée.

    « Tu sais quoi ? Tu me mets de bonne humeur James ! Alors allons-y. » Il était certainement le seul à avoir réussi à arracher son accord à Gabriel en si peu de temps et avec si peu d’effort. Ce simple constat faisait encore plus de lui un être intriguant Gabriel. Il voulait à son tour savoir qui il était et il savait qu’il devrait donner de sa personne pour y arriver. James ne semblait pas être un pantin si docile et facile à manipuler que les autres.

    Il tira à nouveau sur son joint avant de le tendre dans sa direction et de l’inviter à le rejoindre d’un signe de tête.
    « Alors tu veux quoi ? Une immersion dans mon monde ou bien tu veux carrément qu’on parle de ma petite enfance ? » Il se mit à rire de nouveau. Quelle connerie que toute cette histoire finalement, mais pour autant, cela ne lui ferait pas changer d’avis.




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