The Time-Turner
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

jezebel narcissa fitzgerald (f.i.n.i.s)

Aller en bas

jezebel narcissa fitzgerald (f.i.n.i.s) Empty jezebel narcissa fitzgerald (f.i.n.i.s)

Message par Invité Sam 24 Oct - 13:37

    jezebel narcissa fitzgerald
    .




    Qui êtes-vous ?
    .

    FITZGERALD - Il est une vieille légende voulant que les Fitzgerald déscendent de St Patrick lui-même. Il est une autre légende s'emmêlant avec la première qui dit de St Patrick qu'il fut le premier Fourchelang. Pour chasser les serpents d'Irlande, ce sorcier tout de vert vêtu appris leur langue, et fit si bien qu'il exerça rapidement un contrôle total sur eux, et n'eut aucune difficulté à les faire quitter le pays. Il faut croire qu'il s'agissait d'un homme bon, et que la méfiance à l'égard de ses descendants ne vint que plus tard. Pour quitter le mythe et retourner à la grise réalité, nous dirons que les Fitzgerald sont une éminente famille de sorciers irlandais, dont les descendants les plus récents vivent dans la ville de Limerick (toujours en Irlande). Ils sont assez connus, mais de la même façon que l'on connait la terre ou la mer: elle est là, mais se fait rarement ressentir. Attention toutefois, à ce que la mer ne décide de se réveiller: un soulèvement de leur part serait un séisme dans le monde sorcier.
    JEZEBEL, NARCISSA - voilà deux jolis prénoms, qui surprendront peut-être certains Moldus. dans le monde sorcier, disons-le franchement: ni Jezebel ni Narcissa ne causeront un battement de cils lors d'une introduction. le premier est d'origine bliblique, et de ce fait la reine qui porta la première ce nom fut démonisée, car elle avait osé prendre le pouvoir et donc le rôle 'naturel' de l'homme. histoire peu étonnante, lorsqu'on connait un peu mieux la jeune fille. mais passons. son deuxième prénom, donc, est narcissa. on dit qu'il signifie "jonquille", ce qui semble assez improbable puisqu'il s'agit de la forme féminine du prénom "Narcisse", dont personne, je l'espère, n'ignore le beau mythe grec. a vrai dire, Narcissa(e) vient du grec pour "amour-propre". encore une fois, on pourra dire que les parents de la demoiselle ont bien choisi ses prénoms.
    TWELFTH JANUARY NINETEEN EIGHTY THREE - douze janvier mille neuf cent quatre-vingt trois. un beau jour d'hiver, en somme. froid, neige profonde, gel - un monde peint d'un blanc d'hôpital pour la naissance d'une énième enfant sorcière. un duvet blanc pour couvrir le berceau de sa vie, mais aussi un linceul dans lequel coudre son cadavre. la neige, blancheur de l'innocence et dernière robe des morts. douze, pour autant de mois dans une année - un chiffre puissant, puisqu'il indique la vie éternelle. immortalité, fléau le plus recherché de l'homme. et janvier? janvier, du nom du dieu de la porte en latin - porte vers le début, porte vers la fin. l'infini résumé en un mot.
    NINETEEN - dix-neuf ans, c'est la mort de l'adolescence. la fin absolue de cette époque où l'on est responsable sans l'être, où l'on peut se croire les rois du monde sans pour autant risquer sa tête sous la hache de la société. a vingt ans, on ne sera plus adolescent, mais 'jeune adulte' - une expression la la limite de l'oxymore pour la jeunesse. adulte, ce mot qui, pour certains, rime si souvent avec 'ennui', 'limites', 'obstacles', 'despotisme' et autres noms si sympathiques, tandis que jeune, c'est la vie, l'amour, l'espoir, l'ambition, c'est savoir que la mort est si loin devant nous qu'on peut encore la tenter avec insousciance. dix-neuf ans, c'est l'âge de Jezebel - du moins à partir de janvier.
    SIXTH YEAR - sixième année, l'approche de la fin. on n'est certainement plus un petit - et ce depuis longtemps - et on vient brutalement de quitter la 'moyenne', époque bénie où l'on est assez vieux pour être respectés, mais assez jeunes pour encore pouvoir s'amuser comme des innocents. sixième année, c'est lorsqu'on nous prépare à partir. le monde réel commence à montrer son visage, et si certains s'enthousiasment, d'autres s'épouvantent. et la Fitzgerald? allez savoir - ses yeux sont des miroirs qui ne réfléchiront que votre propre âme.
    PUREBLOOD - (Je trouve pas dans le règlement x] Un admin, à l'aide?) les fitzgerald tiennent encore à leurs origines pures, mais ce n'est pas un drame si vous épousez un sang-mêlé ou un même un moldu - tant qu'un autre membre de la famille est là pour continuer la lignée. on dit même que l'auteur non-sorcier de gatbsy le magnifique vient d'une branche éloignée de famille. mais si l'on croyait tout ce qui se dit à leur sujet...


Dernière édition par Jezebel N. Fitzgerald le Lun 26 Oct - 14:42, édité 1 fois

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

jezebel narcissa fitzgerald (f.i.n.i.s) Empty Re: jezebel narcissa fitzgerald (f.i.n.i.s)

Message par Invité Sam 24 Oct - 18:00

    Eléments de sorcellerie
    .

    30", WILLOW, VEELA HAIR - une baguette d'une extrême puissance, si quelque peu imprévisible. trente centimètres, c'est la taille moyenne pour une baguette - rien de particulier sur ce plan-là. le bois de saule de sa baguette a été longuement poli, d'abord par les soins d'Ollivander, mais ensuite par le toucher de la jeune fille. en effet, sa baguette se trouve presque toujours dans sa main - qu'elle soit en train de la glisser dans sa manche, l'en retirer, ou simplement en pleine démonstration de ses talents. à l'intérieur du bois, on retrouve un cheveu de Veela. ce qui est intéressant dans la baguette de Jezebel, c'est que l'on ne sait jamais très bien de quelle puissance sera le sort. Il est majoritairement d'un bon niveau, légèrement au-dessus de la moyenne même, mais il arrive qu'il lui faille deux tentatives pour réussir certains sorts - ce sont ceux qu'elle évite d'utiliser, en général. à l'inverse, il se peut qu'un de ses sorts dépasse de loin la force à laquelle on s'attendait, ce qui en surprend plus d'un. elle se débrouille généralement mieux en sortilèges informulés que lorsqu'elle prononce l'incantation, sans doute parce que toute sa force se canalise ainsi dans le geste au lieu de se disperser dans ses mots.
    WILDCAT - décembre 2000. un "expecto patronum" lancé dans l'air froid de la nuit. un léthifold qui s'enfuie devant le jet blanc qui s'émousse comme un voile de mariée. à une vitesse vertigineuse, ce que l'on croit vapeur prend forme et consistance, devenant un énorme chat sauvage qui arriverait à presque à la taille d'un humain. pelage épais, visage hautain et fier, on l'imaginerait contempler ses camarades apprivoisés avec dédain et pitié. lui est libre, seul maître à bord. pourtant, il s'en retourne docilement vers une jeune fille irlandaise, agitant sa queue touffue en direction du monstre enfui, comme un adieu moqueur. cet chat fantomatique dont elle seul sent la douce chaleure de la fourrure, c'est son Patronus.
    BIEN ou MAL ? on dit du bien de Jezebel quand on n'en dit pas du mal. ah, là n'est pas votre question? tant pis pour moi. la question du bien et du mal ne se pose pas dans l'esprit de la jeune fille. elle est libre, et de ce fait les contraintes de la morale sociale ne l'atteignent plus. c'est sa morale qu'elle suivra, son esprit qui lui dictera les opinions à prendre. aussi dira-t-on souvent qu'elle penche vers le mal - tout ce qui ne se conforme pas aux bonnes mœurs et 'mauvais', après tout. pourtant, on ne peut ignorer qu'elle a aidé de nombreuses personnes. Jezebel, c'est la belladone qui vous guérit, et l'antidote qui vous empoisonne.
    NINETEENTH SEPTEMBER TWENTY TWENTY: BIRTH OF A MYTH
    le dix-neuf septembre 2020, la Gazette du Sorcier publie un article en première page:
    "BERLIOZ & FITZGERALD RECHERCHES POUR MEURTRES D'UNE DIZAINE DE SORCIERS.

    Depuis des mois, le monde sorcier se passionne pour cette affaire scandaleuse. En 2004, un an après leur sortie de Poudlard, Jezebel N. Fitzgerald et Nicholas S. Berlioz, célèbres pour la publication de leurs séries de romans-photos Snakebite (La Morsure du Serpent), commencent à écrire. En 2018 ils publient leur premier recueil de nouvelles, rédigées par l'héritière Fitzgerald et illustrées par son camarade, dans lesquels ils relatent divers assassinats avec une noirceur d'humour terrifiante. La spécificité des détails, les descriptions mêlant réalisme et fantastique, le tout posé sur un fond de dialogues sombres forment un mélange qui ne ferait pas honte aux romans d'angoisse les plus terrifiants. Ajoutez-y les photographies du jeune Berlioz dont le regard assombri tout ce qu'il voit, et c'est toute la vie qui se transpose en ruelle sombre et ruisselante de pluie... ou est-ce du sang?
    Pour en revenir aux faits, voilà bientôt deux ans que l'affaire Snakebite alimentent tous les ragots de la Grande-Bretagne. La série n'a pas seulement choqué, elle a effrayé par son réalisme, au point que les accusations à l'encontre des auteurs se sont multipliés. Avec l'arrivée d'Andrews, les choses se compliquent: les perceptions agressives et haineuses des criminels de la Fitzgerald étant ambiguës, on ne sait si elles s'opposent aux nés-Moldus ou, au contraire, aux Sang-Purs qui revendiquent des privilèges dépassés. Toutefois, Snakebite inquiète tellement le public que la justice finit par lancer une enquête visant à déterminer si Berlioz et sa camarade se sont contentés d'inventer ces crimes, ou s'ils sont passés à l'acte. Après un an de rebondissements, le verdict est tombé: les deux héros des supporters d'Andrews sont désormais poursuivis par la justice pour meurtres et incitation à la haine. Leur ami Alessandro Pirlo, quant à lui, a mystérieusement disparu alors qu'il était censé témoigner de leur innocence: une nouvelle victime du duo? Le mystère reste entier.
    Mais le plus terrible dans tous cela demeure la fuite de Fitzgerald et Berlioz, qui se sont enfuis grâce à une potion de Polynectar et aux transports en communs Moldus. Les Aurors poursuivent leurs recherches tandis que le Ministre de la Magie hésite à informer le gouvernement Moldu du risque encouru [...] "


Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

jezebel narcissa fitzgerald (f.i.n.i.s) Empty Re: jezebel narcissa fitzgerald (f.i.n.i.s)

Message par Invité Sam 24 Oct - 21:25

    Présentation libre
    .

    Ici, vous présenterez votre personnage de la manière que vous voulez (descriptions, RP, journal intime, témoignages, anecdotes ou autre). L'essentiel étant d'y retrouver tout ce qu'on a besoin de savoir sur lui, son histoire, sa famille, son caractère, ses passions, ses peurs, quelques éléments physiques, etc. Vous n'êtes pas obligés de tout détailler (ça peut se faire en RP), mais nous vous demanderons tout de même de développer un minimum.

    « Monsieur Fitzgerald ? »
    « Oh ! Mon enfant… »
    « Une adorable petite fille, Monsieur. Souhaitez-vous monter la voir ? »

    Mais l’homme avait déjà bondi de son siège, et ses pieds s’arrêtèrent devant la porte de la chambre à coucher bien avant que la sage-femme dodue n’ait pu le rattraper. Pourtant, il eut un moment d’hésitation lorsque ses mains entrèrent en contact avec le bois vernis de la porte. Pénétrer à l’intérieur lui semblait un acte sacrilège, comme un musulman entrant dans sa mosquée sans retirer ses chaussures. Cette chambre, il l’avait quittée brusquement, fuyant les cris de douleur de sa femme. Il n’avait pas pu supporter de voir Evangelina, son Eva si forte et si puissante, se métamorphoser sous les contractions de la naissance. Maintenant, le calme était revenu dans la pièce, mais le sentiment d’angoisse ne quittait pas Stephen pour autant. La sage-femme ne lui avait rien dit au sujet de sa femme : l’enfant allait bien, mais sa mère ? Les docteurs auraient-ils pu être assez cruels pour ne pas lui annoncer le décès de sa femme ? Ils n’auraient pas pu comprendre ce que la perdre aurait fait au jeune homme ; Eva, ce n’était pas seulement son épouse. C’était sa meilleure amie, sa sœur de lait, son premier amour, sa partenaire de travail, c’était le fil conducteur de sa vie. Depuis leurs naissances jusqu’à ce jour, elle l’avait dirigé par ce fil, lui montrant le chemin à suivre dans le labyrinthe du Minotaure qu’avait été leur existence. Ce fil d’Ariane, si rassurant entre ses mains, le menait désormais à leur chambre à coucher. Et il s’arrêtait là. Sans dire s’il continuait de l’autre côté, sans que Stephen puisse savoir si son cœur se rattachait encore à celui de sa femme.
    Il se mit à trembler. Sa gorge se resserra, sa main glissa le long de la porte pour venir se contracter au niveau de ses hanches, et il ferma les yeux. Ses poumons se gonflèrent et, d’un coup sec, tout émotion disparue.Ses yeux bleus s’entrouvrirent, et la terreur qui les obscurcissait un instant auparavant avait fait place à l’indifférence du serpent. Il poussa la porte avec détermination, et pénétra dans la chambre.

    A l’intérieur, les lourds rideaux étaient fermés, plongeant la pièce dans une quasi-obscurité. Seule une fissure dans le mur de tissu laissait s’écouler un flot de lumière qui, par une facétie de la Nature artiste, tombait sur les occupantes du lit marital. La plus visible était une jeune femme d’une vingtaine d’années, dotée d’une peau d’albâtre, de taches de rousseur et de longs cheveux bruns qui couvraient ses yeux caramel. Dans ses bras, elle berçait un paquet bleu de sa voix chaude et rauque. Les notes mélodieuses de sa chanson arrêtèrent le cœur de Stephen. Au final, le fil conducteur du couple Fitzgerald, c’était la voix d’Evangelina. Chaque moment important de leur vie y était imprimé : leur enfance joyeuse, la découverte de leur amour, leurs fiançailles, leur mariage, et finalement la naissance de leur fille, cet être qui était une moitié de chacun d’eux et symbolisait à lui seul l’union de deux âmes parfaitement accordées.
    Doucement, Stephen s’avança de sa famille dans une sorte de transe. Sans mot dire, il s’assis sur la chaise qu’on lui avait préparée, et déposa un baiser sur la joue de sa femme. Celle-ci sourit, et lui tendit le paquet avant de fermer les yeux et de s’endormir. Laissant ses yeux s’attarder un instant sur les lèvres veloutées d’Eva, l’homme tourna ensuite son regard sur la petite Fitzgerald.

    C’était la plus belle créature qu’il eut jamais vue. Tous les parents disent cela de leurs enfants, mais qu’importe : pour Stephen Fitzgerald, il sembla soudain que le monde s’était illuminé, comme une pièce autrefois sans lampe. Tout chez sa fille l’émerveillait, il ne pouvait se lasser de parcourir de ses yeux ses moindres particularités; il lisait la vie sur sa peau comme un aveugle lisait du braille. Elle était le mélange parfait entre lui et sa femme : d’un côté, elle avait la blancheur de teint d’Evangelina, ce signe de noblesse qui ne succomberait ni aux UV ni aux autobronzants. Posé sur cette peau de marbre, un artiste avait peint de taches de rousseur qui promettait de s’accentuer au premier rayon de soleil. Elle était ronde encore, et on ne pourrait savoir il elle serait pulpeuse et pleine de courbes comme sa mère, ou bien grande et maigre comme son père. Pour l’instant, Stephen s’en fichait royalement : il préférait caresser les boucles blondes de son bébé que de chercher à deviner ce qu’elle deviendrait adulte. Tandis qu’il se penchait pour embrasser les joues roses de la petite ses longs cils frémirent, deux squelettes de papillons qui s’envolèrent pour laisser voir des yeux saisissants. Grands, en amande et aux larges pupilles, leurs orbes étaient d’un bleu si profond qu’on ne pouvait se demander si elles n’avaient pas volé deux gouttes dans un quelconque lagon. Ces yeux croisèrent leurs frères, y provoquant sans le vouloir une secousse formidable. Cette secousse, ce n’était pas seulement l’amour puissant qui s’empare du cœur de chaque nouveau parent, non ; c’était quelque chose de plus, une intuition beaucoup plus forte. Les yeux de l’enfant étaient vides, sans émotions : ils avaient soif de se remplir, de s’accomplir. Tout un feu brûlait au fin fond d’un être qui n’avait pas encore la parole, et pourtant déjà son père pressentait qu’elle éblouirait des nations jusqu’à les aveugler. L’enfant le regarda, impassible. Elle l’avait vu, l’avait reconnu et accepté. Ses yeux se refermèrent et les flammes bleues de l’ambition se cachèrent à nouveau du monde.
    Et les paroles d’un père résonnèrent dans les murs de la maison, s’accrochant aux parois, se faufilant dans les recoins, prêtes à ressurgir lorsque le temps serait venu :

    « Tu feras de grandes choses, ma fille. »


Dernière édition par Jezebel N. Fitzgerald le Dim 25 Oct - 15:10, édité 3 fois

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

jezebel narcissa fitzgerald (f.i.n.i.s) Empty Re: jezebel narcissa fitzgerald (f.i.n.i.s)

Message par Invité Sam 24 Oct - 21:25

    « Il n’y a ni bien, ni mal, juste le pouvoir et ceux qui sont trop faibles pour s’en emparer. » - Tom Jésudor



    Il est une idée particulière selon laquelle une personne ou une famille criminelle ne peut posséder de qualités. Tout doit être maléfique et mauvais, puisque l’être en lui-même l’est. Cette assomption est tout à fait ridicule, et les Fitzgerald font un excellent exemple. Famille de Sang-Purs plus ou moins étroitement reliée aux Malfoy et aux Selwyn, ils furent longtemps aux sorciers irlandais ce que les Tudors furent aux Britanniques. D’anciens seigneurs donc, mais pas des plus honnêtes. Depuis des générations, leurs mains trempaient dans toutes sortes de trafics plutôt louches : capture et vente de licornes, par exemple, mais aussi trafic d’objets de magie noire ou fraudes bancaires. Ces occupations ‘arrondissaient’ les fins de mois de la famille, bien qu’elle n’en ait pas besoin : Stephen Fitzgerald était le représentant irlandais au Ministère de la Magie et, de ce fait, un personnage respecté dont la haute position lui assurait une jolie somme dans son compte en banque. Evangelina, quant à elle, était femme au foyer qui, sous le prétexte de ne pas se laisser entretenir par son mari, avait ouvert une boutique d’antiquaires. Vous devinerez sans problèmes où se déroulaient les affaires moins légales du couple. Le négoce vendait bien des chiens en porcelaine et des horloges dorées, mais il arrivait que d’étranges paquets s’échangent à demi-mot au dessus du comptoir bien après les heures d’ouvertures. Pourtant, si vous demandiez aux habitants de Limerick, les Fitzgerald étaient une famille généreuse et tout ce qu’il y avait de plus aimable : on ne comptait plus les charités auxquelles ils donnaient de l’argent, et ils étaient toujours les premiers à secourir ceux dans le besoin. Après tout, n’avaient-ils pas retrouvé du travail pour l’aîné des O’Ryan, même après son accident ? Et la construction de ce terrain de Quidditch, ne l’avaient-ils pas payée ? Vraiment, on ne pouvait dire que ce n’était pas des gens biens. Oh bien sûr, ils avaient encore quelques prétentions à cause de leur sang, mais c’était plus par habitude que par réelle supériorité. Les aristocrates tiennent à leurs privilèges plus par tradition qu’autre chose…

    Voilà ce que l’on disait d’eux, et voilà l’environnement dans lequel grandit Jezebel Narcissa, leur fille unique. Elle eut une petite enfance des plus banales : comme tous les parents attentionnés, Stephen et Evangelina l’accablèrent de photographies et d’ébahissement devant ses premiers mots, ses premiers pas, sa première dent, etc. La découverte de la magie se passa tout aussi banalement, un jour où la petite en eût assez de devoir faire bouger ses poupées et les anima d’un geste de la main. La découvrir au milieu de cinq poupées en robes de sorcières buvant leur jus de citrouille fit pleurer de bonheur le père Fitzgerald. Tout juste furent-ils surpris lorsqu’au cours d’un voyage au Brésil, ils la virent converser avec un serpent qui faisait cinq fois sa taille. Une Fourchelang dans la famille Fitzgerald ? Idée ô combien étrange, lorsqu’elle venait d’un pays où ne vivait aucun serpent ! Mais les parents s’en accommodèrent très bien, n’étant pas de nature des gens superstitieux. D’ailleurs, ils se sentirent même rassurés : au moins ne risquait-elle pas de se faire mordre par l’un de ces reptiles. L’enfant acceptait tout cela avec gravité, sans cet émerveillement qui caractérise pourtant la jeunesse. On eût dit qu’elle avait déjà tout vu, tout vécu. Déjà à huit ans elle avait le calme et le caractère posé qui la définirait plus tard dans sa vie. Pas moyen de la surprendre, ses yeux bleus voyaient tout, la prévenaient de chaque tentative avant même son exécution. Elle avait toujours une longueur d’avance sur les autres, ce qui ravissait ses parents, surtout Evangelina. En effet, si la petite avait les boucles blondes et le regard de son père, son caractère était celui de sa mère. Cette dernière était une femme sulfureuse, s’emportait facilement, et son arrogance lui avait coûtée de précieuses opportunités.

    Jezebel, quant à elle, était une version moins bestiale de sa mère – s’il est possible de décrire cette femme sophistiquée et manipulatrice ainsi. La plus grande caractéristique de la jeune Irlandaise était son calme absolu : personne ne l’avait jamais vue s’emporter. L’irritation ? Certainement, les jours où sa patience atteignait ses limites, alors on l’avait vu cracher son venin à la figure de plus d’un. La jeune femme était dotée d’une répartie à toute épreuve, et on n’avait encore jamais vu quelqu’un triompher d’elle durant une joute verbale. Être à sa hauteur, certainement : on se souvenait notamment d’une discussion entre elle et sa voisine, une impertinente Rouge et Or, qui dura près des deux heures, moment auquel le professeur finit par les séparer. Mais la laisser bouche bée ? Non : le silence, lorsqu’il avait lieu, était une arme toute aussi acérée que sa langue. Sarcasme, ironie, jeux de mots, manque de tact intentionnel, autant de munitions à sa disposition continuelle. Jezebel n’était pas une lionne, mais cela ne voulait pas dire qu’elle manquait de griffes. Rancunière, elle prenait un plaisir presque sadique à déchirer ceux qui l’avaient froissée. Savez-vous quel défaut – ou qualité, peu s’en faut – va souvent de pair avec la rancune ? L’arrogance. Un si beau nom pour un trait de caractère aussi incompris, c’est tout Jezebel. Oui, elle était arrogante et elle le savait. Toutefois, contrairement à sa mère – et c’est là que les différences commencent à se former – elle avait rapidement pris conscience du mauvais œil sous lequel était vu un tel comportement. Aussi se contrôlait–elle, et le Château la décrivait davantage en tant que ‘fière’ ou ‘sûre d’elle’ qu’arrogante.
    Ambition. Voilà le mal de la Fitzgerald. Elle est une personne qui vise la Lune et qui compte bien l’atteindre – les étoiles ne suffiront pas. Toute sa vie, elle a été poussée par ce désir de triompher, d’être en haut de la hiérarchie qu’elle soit politique, sociale ou financière. Cette obsession n’est que renforcée par sa situation avantageuse, et elle ne se contentera pas d’être une petite trafiquante de bas étage. Non, si le monde est une compagnie, alors elle se destine à en être la PDG. Pour ce faire, sa personnalité lui a donné de nombreux atouts. De un, sa détermination qui va jusqu’à l’obstination. Elle frappera un mur jusqu’à ce qu’il tombe, s’il le faut. Ou, plus inquiétant encore, elle ne considère aucune magie trop noire pour atteindre son but. Soyez heureux qu’elle ne désire par l’immortalité, car les Horcruxes ne lui auraient pas échappé… Sans pitié donc ? Très certainement : la seule chose qui la retient encore, c’est qu’elle ne sait pas exactement vers quoi elle se tournera. Ministre de la Magie ? Peut-être bien. Mais le système lui semble trop administratif pour lui plaire. Auror ? L’aventure la tente, mais être à la botte d’un supérieur ne la tente pas non plus. Ceci éradique par la même occasion les métiers tels qu’adjoint d’un criminel, etc. Quel dommage qu’elle ne puisse être mercenaire et s’employer auprès de qui lui plairait ! Toujours est-il que ambition est le succès, et pour l’instant ceci se traduit par sa détermination à obtenir de bonnes notes, ce qui ne lui cause pas trop de difficultés. Mais dès qu’elle sera en dehors de Poudlard, et sa voie trouvée elle ne respectera aucune valeur de la société, aucune morale, aucune scrupule, aucune personne qui tentera de lui faire obstacle. « Après tout, vous ne les respectez pas vous-même, ces valeurs…» commente-t-elle. Cynique ? Et comment !
    A m’écouter, on croirait que Jezebel n’est que noirceur et ténèbres. Pourtant elle demeure quelqu’un de compassionné qui aime aider les gens, et sa générosité n’est ignorée de personne. De plus, on dit d’elle qu’elle fait une amie loyale – mais pour cela, il faut être dans son cercle le plus privé. A ce jour ? Deux personnes peut-être on su accéder à ce statut. Pour les autres, ce qui déterminera son aide sera la noblesse de la cause, les risques encourus, et ce qu’elle a à y gagner. Ce qui ne veut pas dire qu’elle est peureuse, au contraire : sa deuxième maison aurait pu être Gryffondor. Simplement, elle préfère ruser à foncer tête baissée. Calculatrice, manipulatrice, charismatique : un trio de mot qui résume sa façon d’être. Ses yeux bleus se posent sur vous qu’aussitôt elle a percé votre âme, enregistré vos faiblesses, vos forces et vos possibles utilités à sa cause. Non pas qu’elle vous laisse vous en apercevoir ; son humour et sa conversation pétillante vous distrairont, car elle est après tout une jeune femme charmante que l’on aime avoir chez soi. Contrairement à ses camarades, elle ne se limite pas aux gens de sa maison ou de son rang : c’est le talent – et les connections – qui déterminent votre place dans son monde. Ainsi se construit-elle une échelle sociale pour aller décrocher la lune.
    Un dernier point sur la jeune fille : elle possède un self-control incroyable. A la voir, on comprend son surnom « Reine des Glaces ». Et pourtant, au fond d’elle-même, elle brûle de passion et d’énergie. Son plus grand succès est d’avoir enfermé le feu dans la glace pour mieux conquérir le monde. Qui croierait que la jeune Fitzgerald, calme et posée, toujours raisonnable, est en réalité consumée par ses sentiments et ses pulsions qu’elle a pourtant su dompter ?

    Jezebel, au final, c’est un de ces héros de romans qui sont destinés à mourir jeunes, parce que la monotonie et la routine leurs sont inacceptables. Elle est de la race des vainqueurs, de ceux qui attendront des sommets ou brûleront les ailes en essayant.


Dernière édition par Jezebel N. Fitzgerald le Dim 25 Oct - 17:49, édité 4 fois

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

jezebel narcissa fitzgerald (f.i.n.i.s) Empty Re: jezebel narcissa fitzgerald (f.i.n.i.s)

Message par Invité Sam 24 Oct - 21:25

    Il y a des rencontres explosives, comme deux projectiles qui entrent en collision. Celle de Nicholas Berlioz et la jeune Fitzgerald fut de celles-là, dans le sens où elle cause une explosion monumentale dans l’existence de ces deux êtres. Depuis leur entrée à Poudlard – et même après leur inclusion dans l’illustre maison de Serpentard – ils ne s’étaient jamais parlés à proprement parler. Bien sûr, il y avait eu l’habituel roulement des yeux complices lorsque les Gryffondors commençaient à faire le gros dos contre une prétendue injustice, mais à part ça rien. Chacun avait son groupe d’amis, ses habitudes, et s’il leur arrivait de se croiser, c’était pour se séparer après un signe de tête.

    Mais un soir, tout changea. Pour célébrer leur rentrée et permettre une bonne insertion des nouveaux élèves, une fête avait été organisée et aucun des deux n’avait manqué de s’y rendre. Pourtant, une fois le minuit passé, Jezebel avait disparu de la salle – on ne l’aurait trouvé ni sur la piste de danse, ni près du buffet, ni encore assise sur quelque canapé. Non, elle avait choisi de disparaître à l’extérieur même de la salle. Accoudée sur le balcon, elle attendait. Attendait quoi ? Plein de choses. Elle attendait que son cœur cesse de tambouriner, que sa tête cesse de faire des rondes afin qu’elle puisse rentrer dans la salle et se replonger dans ce monstrueux bal masqué que sont les relations humaines. En effet, Jezebel n’avait que 15 ans – elle s’apprêtait à débuter sa troisième année – et, de ce fait, n’avait pas encore tout à fait acquis la parfaite maîtrise de soi et des autres qui la caractériserait plus tard. Son charisme la rendait agréable à tous, et elle savait avec qui affirmer quels éléments de sa personnalité, mais le jeu du masque la fatiguait encore. Pour réussir, il fallait qu’elle brille et, par la même occasion, qu’elle fasse briller ceux dont elle aurait besoin. Or Jezebel était encore un trop humaine, ses sentiments bouillonnaient encore sous le couvercle de son sourire, et elle avait besoin de temps à autre de faire une pause. Aussi se retrouvait-elle installée là, en jupe noire évasée et collier de grosses perles noires, comme des gouttes de désespoir.
    Elle n’était pas d’une beauté sensuelle, la Jezebel. Ce n’était pas une de ces filles faites de courbes et de rondeurs, avec des lèvres dont le sourire promet le goût des fruits et des îles. Grande, elle dépassait une bonne partie de la populace avec son mètre soixante-dix-sept, et elle n’hésitait pas à se grandir encore d’un centimètre ou deux au moyen de talons. Elle mangeait et dormait peu, ou en tout cas moins qu’une majorité de son entourage, et de ce fait était d’une grande maigreur. Certains auraient dit qu’elle était fine, mais ce mot se rattachant à la fragilité, on ne peut l’employer ici. En effet, Jezebel a de la force dans ses bras émaciés ; elle se sert rarement de sa force physique, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut la sous-estimer. Ce n’est pas vos biceps qui l’empêcheront de vous mettre une bonne droite si vous la défiez en combat physique.
    Pourtant, à voir son visage de poupée on ne saurait deviner les forces qui se cachent en dessous. Jezebel a tout de la petite princesse, sauf le caractère. Ses longs cheveux blonds vont tantôt lisses tantôt bouclés, et souvent elle y accroche un accessoire ou s’amuse à se les rattacher en chignon. Sous cette masse soyeuse et pâlie au soleil se cache un visage en forme de cœur, au menton pointu et aux pommettes saillantes. Un nez retroussé, des taches de rousseur qui lui déplaisent malgré qu’on les voit à peine, une peau froide mais douce, une bouche fine et bien sculptée, mais surtout des yeux. Les yeux de Jezebel sont ses plus grands atouts. Grands, en amande, bleus et ornés de longs cils cendres, voilà ce qui les décrit. Mais oublie-t-on les mots « beaux », « magnifiques », « fascinants » ? Les yeux de la jeune fille sont des miroirs sans reflets, à se demander si elle n’a pas d’âme. Pour l’instant, on ne peut y voir que des étincelles, petites étoiles qu’elle a volé au ciel tandis qu’elle respire l’air de la nuit.

    « Clope ? »

    Jezebel se tourna, surprise. Devant elle, deux fantasmes féminins se dressaient majestueusement. D’un côté, le beau blond bronzé aux yeux verts et pétillants, dont la carrure le destinait plus au terrain de sport qu’à une salle de classe. L’autre était l’archétype du grand brun ténébreux, et lui tendait un paquet de cigarettes avec une sorte de regard en coin, comme s’il s’agissait d’une bête à demie sauvage. Jezebel eut un geste de refus.

    « Merci, je fume pas. »
    « T’es Jezebel, c’est ça ? »
    « Oui. Et vous, c’est… Nicholas et Alessandro. »
    « Nick. »
    « Alex. »

    Les corrections furent automatiques, chacun se présentant sous le surnom qui le représentait mieux, les noms qu’ils avaient choisi. La belle sourit, amusée ; elle se tourna un peu plus vers eux, laissant son visage quitter les ténèbres. Intuitivement, elle sentait une aura de promesse autour des deux jeunes hommes, un sentiment de confiance qui annonçait ce qui pourrait être une amitié désintéressée, sincère. Une perle dans un trésor de pacotille. Jezebel n’hésita pas un instant, ne pris même pas la peine de considérer les risques encourus.

    « On préfère tous les raccourcis, alors. Les gens m’appellent Jez’. »

    Ce fut le début de tout.


Dernière édition par Jezebel N. Fitzgerald le Lun 26 Oct - 13:42, édité 3 fois

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

jezebel narcissa fitzgerald (f.i.n.i.s) Empty Re: jezebel narcissa fitzgerald (f.i.n.i.s)

Message par Invité Sam 24 Oct - 21:26

    « Allo ? »
    « Allo Jez’ ? C’est Zachariah. T’as entendu la nouvelle ? Y paraît que Léa – t’sais, la sœur de Nick – eh ben, elle est morte ! C’est vrai ? »
    « Oui. »
    « Et Nick, il gère ça comment ? Allo ? Jez ? Eh, tu m’entends Jez ! »
    « Nick… »
    « Ça va, Jez ? »
    « Je vais très bien, ne t’inquiètes pas. Excuse moi, je dois y aller. A bientôt ! »
    « Eh, attends… »

    Clic.
    Le téléphone se rabat sur la table et laisse place à un silence de mort. Mort, c’est le mot, car l’appartement de Jez’ et Nick est comme vide. Vide de vie, vide de sens. Une partie de son âme s’est envolé, et les objets qui le faisaient vivre sont comme accablés, en deuil. Il y a encore quelques temps, on entendait un saxophone jouer en compagnie d’un vieux piano, tandis qu’un encensoir embaumait l’air de ses encens et un groupe d’amis jouaient au poker sur une vieille table de bois. Les fenêtres ouvertes lâchaient cette atmosphère de vie et de bohème sur les trottoirs de Londres tandis que les hôtes de la maison riaient avec leurs invités. Maintenant, il n’y a plus que deux êtres dans l’appartement, et ce qui était autrefois suffisant ne peut plus combler l’abîme du silence. Appuyée sur un comptoir, Jezebel termine de ranger des morceaux de papier étiquetés « Banc du square, 12 Août », « Devant le magasin de la rue St Paul, 7 Août », etc. Qu’est-ce ? Des dates, des locations qui lui avaient permis de s’assurer que Nick était en vie. Chaque fois qu’au cours d’une de ses longues courses dans la ville elle ramassait un de ses objets, elle notait le lieu et la date de sa trouvaille. Au fur et à mesure que le temps passait, elle s’aperçut d’une logique dans ses déplacements : chaque objet perdu se rattachait au prochain lieu qu’il visiterait.
    Lorsque enfin le bonnet de Nick apparut sur un banc, Jezebel n’eut qu’à se rendre à leur vieux point de rendez-vous, et y guetter son meilleur ami. Autant vous dire que lorsqu’il arriva, elle eut un temps d’hésitation. Quand était-il devenu si maigre ? Si fatigué ? Sa peau jaunie, ses yeux ternes, ses cheveux trop longs ? Etait-ce là réellement le Nick qu’elle connaissait, ce jeune homme toujours habillé avec classe ? Ces vêtements n’étaient pas les siens, ils étaient bien trop grands. Pourtant la voix était reconnaissable, et il imitait sans s’en apercevoir les habitudes de son ancienne existence. Alors elle courut vers lui, et le serra de toutes ses forces. Si Jezebel se souvenait de la dernière fois où elle avait autant pleuré, elle ne l’avouerait à personne. Ses larmes coulèrent en silence tandis qu’elle soulevait la marionnette géante qu’était devenu son meilleur ami et le ramenait jusqu’à chez eux.
    Et quelques jours plus tard, ils en étaient là. Elle qui s’occupait de lui, lui qui semblait peu à peu se souvenir que le monde existait encore. D’ailleurs, à l’instant où elle retournait dans le salon, il était assis à la table dite ‘de poker’, pliant et dépliant une feuille sans but.

    « Nick ? »

    L’épave se tourne vers elle d’un regard suppliant, et son cœur se tord. Où es-tu, Nick ? murmure-t-elle. Il ne réagit pas, n’entend pas car elle n’a pas parlé assez fort. Alors d’un geste elle s’assoit et prend les mains de son meilleur ami entre les siennes, les serrant. Lui répète le geste, convulsivement, inconsciemment presque. Il a les yeux rouges et la respiration encore haletante, séquelles de sa dernière crise. Pourtant il sait ce qui va se passer, l’attend presque avec impatience, ce moment où Jezebel lui rend une partie de son existence. Dans quelques temps, il parlera, sourira peut-être, vivra. Elle pourra alors cesser de passer des nuits blanches à le veiller dans la peur qu’il ne parte encore. Mais le chemin est encore long, et en attendant…
    La bouche de la jeune fille s’ouvre, et d’entre ses dents blanches sortent des paroles, un flot de mots qui viennent emporter l’âme de son ami jusqu’à la berge, là où elle pourra le tirer à bord de cette île qu’est la réalité.
    « Tu te souviens… »


Dernière édition par Jezebel N. Fitzgerald le Lun 26 Oct - 14:41, édité 2 fois

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

jezebel narcissa fitzgerald (f.i.n.i.s) Empty Re: jezebel narcissa fitzgerald (f.i.n.i.s)

Message par Invité Sam 24 Oct - 21:30

    Hors-Jeu
    .

    PSEUDO - Chel, autrement connue sous le nom de "Danichouuu <3" (pour les anciens de V*), ou juste "Dieu." Mais ça c'est pour les intimes.
    ÂGE - sweet sixteen, depuis juillet.
    AVATAR - Elyse Taylor
    COMMENT AVEZ-VOUS CONNU CE FORUM ? - Ancienne de FF, puis ancienne de V*, et désormais actuelle de T².
    PRESENCE - 4/7 environ, mais je passe en coup de vent à peu près tous les jours en théorie. Smile
    COMMENTAIRES ? J'aime le contexte, mais la phrase de la bannière "when past is worth as well as present" m'horripile parce qu'elle veut dire "quand le passé va aussi bien que le présent". Sauf que je pense pas qu'on parle de la santé du passé ou du présent ici, non? Ce serait plutôt "When the past is worth as much as the present"... (Voilà, j'ai avoué mon stress devant la bannière, j'me sens soulagée xD)

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

jezebel narcissa fitzgerald (f.i.n.i.s) Empty Re: jezebel narcissa fitzgerald (f.i.n.i.s)

Message par Invité Lun 26 Oct - 14:46

FINIS.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

jezebel narcissa fitzgerald (f.i.n.i.s) Empty Re: jezebel narcissa fitzgerald (f.i.n.i.s)

Message par Bonnie Becker Lun 26 Oct - 15:00

Au féminin, ça fait "finisse" ? mrgreen

Danichouuu <3 Je te valide, à Serpentard bien évidemment geek
Bonnie Becker
Bonnie Becker
Garce fouineuse.
Back in town...

♦ HIBOUX POSTÉS : 2802
♦ ARRIVÉE : 08/10/2009

Revenir en haut Aller en bas

jezebel narcissa fitzgerald (f.i.n.i.s) Empty Re: jezebel narcissa fitzgerald (f.i.n.i.s)

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum