onde de choc ; jezebel n. fitzgerald
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onde de choc ; jezebel n. fitzgerald
Jezebel Narcissa Fitzgerald
15 rue des Trois Veelas
Londres
15 rue des Trois Veelas
Londres
- correspondances: nick s. berlioz -
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- Cher Nick,
Ça fait une éternité que je t’ai pas écrit. Pas que j’en ai pas envie, mais on a jamais été séparés assez longtemps pour en avoir besoin. En fait, nos dernières lettres remontent à l’été avant que l’on emménage ensemble.
Tu me manques Nick. Je déteste être loin de toi, surtout en ce moment. Mais je pouvais plus rester à Poudlard, à apprendre des choses qui ne me serviront jamais dans la voie que je me suis choisie. Toi qui me connais, tu sais les jours que j’ai passé à réfléchir à mon avenir – j’y ai peut-être un peu trop réfléchi d’ailleurs – alors lorsque j’ai enfin trouvé ma passion, je n’ai pas pu me retenir. Il fallait que je me jette dans mon entreprise immédiatement.
Je passe mes journées à écrire, et je suis en manque de papier plutôt qu’en manque d’idées. Le vendeur de l’allée de Traverse prépare une nouvelle commande pour moi tous les trois jours, sans même que j’ai à lui demander – ça te donne une idée des quantités qui passe de ma tête à la feuille. Soit honoré que j’en ai conservée une pour t’envoyer cette lettre.
Bonnie m’a appris qu’il y avait un bal à Poudlard bientôt. Vas-y, Nick. Pour une fois enfile une chemise à laquelle il ne manque aucun bouton et va danser. Trouve toi une cavalière pour danser avec toi et profite.
Ah, et tu as intérêt à revenir pour le Nouvel An. Sinon je me verrais dans l’obligation de t’envoyer une beuglante en guise de carte de voeux.
Reçois tout l’amour qu’une dame de pique peut t’offrir, cher cavalier sans tête.
<3
letter to nick.
Invité- Invité
Re: onde de choc ; jezebel n. fitzgerald
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- Je sais Jez'. Je sais. Pas besoin de t'expliquer. Pas besoin, on se comprend toi et moi, non ? On s'est toujours compris. J'ai besoin de ta main contre la mienne, ta main contre mon torse, pour sentir le rythme de mon coeur. Tu sais, tu me manques aussi... A en crever.
Je veux te lire. Envoie-moi tes textes, tes mots. Ca me fait sentir vivant. Je t'enverrai des photos, les quelques photos que j'ai faites ici, dernièrement. Mais elles sont vides, il ne se passe rien, il n'y à rien à capturer. Et pourtant tu sais à quel point j'aime ce bruit du déclic, cette lame qui transperce le silence. Ca reviendra, j'en suis sûr. Tout reviendra un jour.
J'y vais à ce bal, tu dois être contente. Sha' m'a invité. C'est sûr, ce n'est pas l'ordre habituel des choses. Mais j'imagine qu'elle avait compris elle aussi, compris que je n'étais pas prêt à enfiler de chemise blanche pour l'instant. Nous verrons bien. Je compte passer une bonne soirée. Je me tiendrai bien. Pour toi, pour elle... Mais tu sais, je me sens mieux. Finalement je me sens mieux. Pas rayonnant, mais quoi, les miracles n'existent pas, pas vrai ? Toi et moi on n'y a jamais cru aux miracles.
Prépare-toi au perron le jour des vacances, j'arrive, prépare-toi à mon étreinte. Tu me fais des bonbons ? Je t'aime.
L'élégant cavalier, à sa dame de Coeur.
Invité- Invité
Re: onde de choc ; jezebel n. fitzgerald
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- Non, on n’a jamais cru aux miracles. Mais on croit au travail, et on croit à l’amitié, pas vrai ? Parce que ce sont les seules choses qui valent la peine d’exister dans ce monde noir de lâcheté.
Et moi, je crois en toi. Parce que je t’aime et je te connais. Tu es mon chevalier ; tu ne peux pas tomber au combat parce que toi et moi, nous sommes invincibles. Aussitôt te croit-on terrassé que déjà tu te relèves et repars à l’assaut de la vie. Avec une telle force, tout finira par nous appartenir, quoi que nous voulions.
Je suis allée déjeuner chez Alex hier – sa mère demande à nous rencontrer depuis des années, apparemment. La prochaine fois, j’espère que tu seras là pour me soutenir dans cette épreuve. Mme Pirlo est bien gentille, mais je n’ai aucune intention de me laisser gaver comme une oie parce qu’elle me trouve « plus maigre qu’un chat errant ».
Je me posterais au perron à la première lueur du jour, et je n’en bougerais pas avant que tu m’aies brisées les cotes et moi les tiennes. Promis, une boîte de bonbons et de gâteaux t’attendra dans la cuisine.
J’ai joint quelques parchemins à cette lettre, mais je ne sais pas si ce vieil hibou ne les perdra pas en chemin.
Une dame à son cavalier.
PS. Demande à Sha’ de te prendre en photo, à ce bal. Et envoie moi le résultat – je veux que tu me sourisses à distance.
Invité- Invité
Re: onde de choc ; jezebel n. fitzgerald
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- Dame de pique, Dame de coeur, vous êtes ma muse.
Parfois j'aimerais partir du jour au lendemain, comme toi. Mais je me demande toujours si j'en ai le courage. Je me demande si j'arriverai déjà à survivre sans structures, là, dehors. Alors j'attends. Et puis, de toute façon, il en faut bien un de nous qui ait ses Aspics, non ? Sinon ils nous prendront plus tard pour des illettrés... S'ils savaient ! S'ils te lisaient, s'ils te connaissaient, tous les préjugés sur la jeunesse tomberaient. Le doux aura protecteur qu'ils se sont forgés se briserait, et peut-être, qui sait, que les choses changeraient ? Tu peux changer le monde à toi seule. Le chevalier s'agenouille.
Oh ? Alors, comment va Alex ? Toujours aussi fort ? Beau ? Bronzé ? Il me manque, lui aussi. On s'est séparés plus vite que prévu, tous les trois. Trop vite. Mais quoi, chacun suit sa voie, c'est mieux ainsi... Essaie de le convaincre de passer pour les vacances, il n'a encore jamais vu nôtre chez nous... On se fera un bon dîner, à l'ancienne. Avec ton crumble, ses pâtes et, hm, ma beauté !
Je viendrai en volant, pour ne pas être en retard, s'il le faut. Textes bien reçus, je les lis dans les minutes qui suivent, et je te fais un compte rendu.
Je te sourirai, ma Dame, comme je te souris déjà maintenant.
Je t'aime, Dame de Vie.
Ton Vassal.
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Re: onde de choc ; jezebel n. fitzgerald
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- Mon Vassal,
Sache qu’un Général qui veut changer le monde n’est rien sans son second. Si tu ne m’avais pas apporté ton soutien dans ma décision, je serais encore dans l’angoisse.
Alors relève-toi, chevalier. Tu es bien le seul de qui je ne demande ni hommages ni services autre que ta présence. Je te veux toi, et rien que toi, à mes côtés. Avec ton sourire, ton odeur de clopes et de café, et surtout ma main contre ton torse pour sentir la vie qui bat en toi comme un oiseau. Au fond, la vie est faite de choses comme ça : pas seulement de ces petites actions quotidiennes qui font plaisir, mais aussi des grands élans d’émotions qui lui donnent tout son éclat.
J’ai fait les boutiques avec Alex hier (il s’en remet encore, le pauvre) et je lui ai parlé de ton idée de réunion. Il était tellement enthousiaste qu’il a décidé de venir s’installer chez nous pendant quelques jours de tes vacances. Imagine, Nick ! Le trio, réuni comme autrefois ! J’ai le cœur qui bat dans mes oreilles comme un tambour de victoire, rien que d’y penser. Quelques jours comme nous en avons passé des dizaines à Poudlard, autrefois.
On était jeunes, à l’époque, pas vrai ? De jeunes encore un peu innocents, avec l’espoir qu’on nous écouterait malgré notre âge. Mais ils n’aiment pas nous voir nous soulever contre eux, parce que nous leur rappelons qu’ils ont été terrassés par le colosse du conformisme. Ceux qui étaient prisonniers d’une société deviennent les gardiens de la prison. C’est en apprenant cela que l’on devient libre. Mais toi et moi, on le changera ce monde. On en a compris les rouages, et on sait quels pièges le temps et nos aïeux nous tendrons.
Je t’aime, Chevalier.
Une Reine à tes pieds
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Re: onde de choc ; jezebel n. fitzgerald
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Je sais plus nouer une cravate, Jez'. A cause de ta manie de nous les ajuster, à Alex et à moi, j'ai perdu toute pratique ! Qu'est-ce que disait Alex déjà ? Ah oui... "Che figura di merda."
Le bal est d'ici peu, j'ai rendez-vous avec Sha' dans une demi-heure. Je stresse un peu, mais en même temps, je suis heureux. Je sens des picotements d'excitation me traverser le corps, c'est agréable comme sensation. Je ne ressentais plus ça depuis longtemps.
Il va se passer quelque chose ce soir, je le sens. Une renaissance. J'aimerais que tu sois là, aussi. Mais peut-être qu'il fallait qu'il en soit ainsi ? Peut-être fallait-il que l'on soit chacun de son côté, pour "revivre" ? Comme si c'était un devoir qu'on devait accomplir seul. Je sais pas, je veux pas interpréter ça trop vite.
Noël arrive, j'ai hâte, je suis en retard, je t'aime !
Invité- Invité
Re: onde de choc ; jezebel n. fitzgerald
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- D’une vipère à une autre.
Ça m’a fait tellement de bien de te revoir vivant, après si longtemps. Après l’attaque de Poudlard, j’ai eu si peur que toi, mon Nick, tu sois… je n’arrive même pas à l’écrire. De quelle faiblesse je fais preuve lorsqu’il s’agit de toi et Alex ! Pourtant c’est aussi ma plus grande force. L’amour est étrange, Nick. Mais ça, tu le sais déjà.
J’ai honte de l’avouer, mais je suis curieuse, Nick. Je veux connaître les visages, les rêves, les espoirs de ceux qui ont attaqué le château et qui auraient pu prendre ta vie. Je veux pouvoir écrire leur colère, leurs désillusions, pouvoir comprendre la rage qui les a poussé et l’expliquer au monde. Tu me comprends, tu ne m’en veux pas ?
Pour l’instant, j’écris dans les journaux. Fitzgerald journaliste, qui l’aurait cru ? Pas moi, en tout cas. Je n’aime pas ces babillards d’encre, qui attaquent tout sans réfléchir. Mais le monde magique s’endort, le monde magique s’aveugle et je ne peux pas supporter l’inefficacité.
Alex a emménagé chez nous, comme il était prévu. J’avais oublié combien vous étiez désorganisés, tous les deux ! Chaque jour, je retrouve une chaussette derrière le radiateur ou ses clés dans la corbeille à fruits. M’expliquerez-vous un jour comment ces choses arrivent là ?
Alex est là, mais ta chaise est toujours vide, Nick. J’espère que tu me reviendras bientôt, ou du moins avant qu’Alex ait dévoré toutes les pommes de la saison. Une arrivée de Nick sans crumble aux pommes, ce serait embêtant.
Tu attends toujours Godot ?
Moi, je t’attends toi.
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Re: onde de choc ; jezebel n. fitzgerald
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- Tu sais, depuis que j'ai vu ton visage apparaître face à moi, je n'arrive plus à m'empêcher d'espérer qu'à chaque détour de couloir tu sois là. Je te vois, partout, chaque mouvement de nos amis m'induit en erreur, à chaque fois que le passage de notre salle commune s'ouvre, je m'arrête de respirer croyant que tes pas vont anticiper ta présence. Mais tu n'es pas là, tu n'es jamais là.
Je sais que c'est complètement égoïste de te faire part de ces sensations, mais je me rends compte maintenant à quel point ton manque m'est entravant. Nos habitudes, les rythmes de nos vies qui s'accordaient harmonieusement... Ici c'est vide sans toi. J'ai décidé de rester Jez'. J'ai décidé de finir mes études. Je sais, j'ai beau me plaindre inlassablement du chamboulement complet qu'a provoqué ton départ, je ne me sens pas encore capable de partir. Chaque détail me rattache encore à cette école. Le soir, quand je fais ma ronde de préfet, je sens encore l'écho de nos courses bruyantes à trois à travers le château, Alex, toi et moi. Quand je m'assois dans la grande salle je ne peux m'empêcher de penser à toutes les parties d'échecs, les boissons trafiquées, et les noëls passés ensemble, à l'époque. Je sais, je vis trop dans le passé, mais tu me connais, je suis comme ça. Cet endroit reste ma maison. Je veux profiter de ces derniers années. Si je ne le fais pour Alex, ni toi, ni moi, je dois au moins le faire pour Léa. C'est la première fois que j'écris son nom, mais il me semble encore si vivant, si flamboyant sur ce papier doux. Depuis que je suis retourné chez moi, à la fin de l'été, ma mère m'envoie continuellement des lettres ; "Nick, donne-nous de tes nouvelles." "Nick, on a su de l'attaque, répond pour une fois, par Merlin", "Nick si tu continues je commence à harceler Jezebel." "Nick, je vais me transporter à Poudlard, ça commence à bien faire". "Nick Nick Nick.." STOP. Je n'arrive pas à aligner trois mots pour lui répondre. Elle ne mentionne jamais son nom, jamais, pas une fois, pourtant, c'était sa fille. Je ne comprends plus. Enfin, j'ai au moins compris une chose : leur "chez moi" n'est plus le mien.
J'ai lu tes articles, comme je lis inlassablement tes mots. Tu as bien fait de partir. Autant je dois encore vivre Hogwarts, autant tu dois vivre le Monde. Lorsque je touche tes parchemins, lorsque je les frôle, je sens une chaleur me traverser le bout des doigts, comme si c'était ta main qui entrait en contact avec la mienne. Je te sens là, assise à mes côtés, me serrant la main, nerveuse, en essayant de dissimuler ton anxiété tandis que je parcours rapidement et avidement des yeux tes dernières lignes. Continue à écrire ma Jez'. Ne t'arrête jamais. Tu rends vivant ce monde, tu le bouleverses.
J'ai vu que Sam scrutait curieux les journaux, le matin, lorsque la ribambelle de hiboux nous envahit. Ton absence est perçue ici, plus que tu ne l'imagines. Dans ces moments là, on se regarde, et l'on se comprend sans devoir communiquer. Si Fitzgerald est présente sur les feuillets, nos regards brillent. Si au contraire les journaux ne forment qu'un amas d'articles inintéressants et mensongers, un élan de déception ne peut qu'entraver le début de nos journées. Ces regards me réchauffent le coeur, ces présences me rappellent au moins quotidiennement le pourquoi de mon désir de rester.
Pour ce qui est des Encagoulés, comme on les appelle ici, certaines rumeurs circulent. On ne sait qui croire. Evidemment, depuis l'attaque, nous autre Serpentards sommes perçus comme des meurtriers. Pourtant je peux t'assurer que la plupart de nos amis étaient aussi bouleversés que moi, après l'attaque. Les professeurs sont brutaux avec nous, les autres maisons nous insultent, des murmures courent les couloirs. L'ambiance se dégrade de plus en plus à Poudlard, j'ai peur que ça ne provoque bientôt un phénomène de haine et que donc, des épisodes de violences se répandent à nouveaux. Je guette, je me sers de mon insigne, et je récolte le plus d'informations possibles. Je t'écris ça dès que j'en sais plus. Ces infâmes... Quand je pense que certains nous entourent chaque jour.
Je vous rejoint bientôt, Jez'. Dis à Alex que s'il mange toutes les pommes je lui règlerai son compte à mon arrivée. Faites pas trop de bêtises sans moi, ma chaise a beau être vide, je suis toujours là, et je suis sûr qu'il compense mon désordre largement. Tu vois, la maison n'est jamais vraiment vide. Godot m'a rejoint. On vous prépare une surprise.
Attend-moi, j'arrive.
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Re: onde de choc ; jezebel n. fitzgerald
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- Ici aussi, l’absence règne. Ta présence s’est imprimée sur moi et je l’ai ramenée ici, mais comme on ramènerait un fantôme. Tous les matins, j’ouvre les yeux et je rentre dans la salle de bains : ta brosse à dents n’est pas là. Dans la cuisine, je ne peux pas remplir ta tasse de café. Le cendrier ne sert à rien, ton fauteuil non plus. Je pense qu’Alex en a parfaitement conscience, lui aussi. Il n’a jamais touchée une seule de ‘tes’ affaires, comme s’il risquait de t’effacer en le faisant.
Tout ça pour dire que tu me manques également, énormément. Je suis fière que tu aies choisi de continuer tes études à Poudlard, et je ne t’en découragerais pour rien au monde. C’est un lieu fait pour toi, tandis que moi… même s’il a été mo deuxième « chez moi », ce n’était qu’un lieu de passage, un endroit que j’ai survolé en y glanant ce et ceux qui m’intéressaient. Pour toi, je le sens, ce sera beaucoup plus.
J’ai envoyée une lettre à ta mère, pour la rassurer et lui dire que tu étais encore vivant. Elle a maigri, et ses yeux son fatigués. Je pense que tu devrais la voir une fois, même pour quelques heures. Ça lui ferait plaisir. Mais je ne vais pas te forcer, après tout, ma mère ne me parle plus depuis que j’ai quitté Poudlard.
J’écris à Samaël, moins quotidiennement qu’à toi, mais assez pour que cela compte. Tu es né dans une famille de sorciers bourgeois, nous dans l’ancienne aristocratie. Si tu a vu nos restrictions, tu les as moins souffertes que nous – ou plutôt que lui, car tu me connais trop pour ne pas savoir que les limites et moi ne nous connaissons pas. Lorsque je suis partie, je pense qu’il a pris conscience de cette possibilité, celle de ne pas obéir. J’en suis heureuse : il a toujours eu ‘le truc’, et je n’aimerais pas le voir réduit à l’état d’ennuyeux Sang-Pur par ses ancêtres.
Ça ne m’étonne pas qu’on accuse les Serpentards d’être les Encagoulés : nous sommes des coupables si faciles à trouver. A cause de Salazar Serpentard, un homme décédé depuis des centaines d’années, vivant à une époque totalement différente de la nôtre, nous sommes condamnés à être perçus comme des gens intolérants, à l’esprit étriqué, tandis que les Bouff… Pardon, Gryffondors ont le rôle des héros libérateurs. Les vrais héros travaillent dans l’ombre, si tu veux mon avis. Pour chaque Rouge et Or braillard, il y a dix Aigles, Blaireaux ou Serpents qui ne lui rient pas au nez. Les choses se passent de la même façon au dehors, mais plus implicitement. Mon père me parle de regards de travers, de murmures qui le poursuivent, de mère serrant la main de leurs enfants lorsqu’il passe. Pourtant, il n’aurait jamais attaqué Poudlard : il aime ce château comme il nous aime moi et Maman.
Protège-les, Nick. Pas seulement les Serpentards, mais aussi les autres. Protège-les de leur propre stupidité, avant qu’il ne se passe quelque chose d’aussi terrible que l’attaque. Si j’étais à tes côtés, je serais déjà en train d’organiser des recherches pour découvrir leur identité, et surtout détendre les relations entre les maisons. Je n’ai pas envie que l’Histoire fasse un bond en arrière. Mais je suis ici, et je ne peux rien faire d'autre que de rappeler les sorciers du Monde Magique à l'ordre. C'est à toi de t'occuper de Poudlard, puisque tu es au cœur du problème.
J’ai mis Alex au courant de ta menace, mais je ne sais pas si ça marchera : il dévore tout ! J’en suis réduite à cacher mes provisions. Toi, tu connais la cachette, mais lui non… Peut-être arriveras-tu à temps pour le voir fouiller partout sans rien trouver.
Dépêche-toi de me rendre visite, j’en ai assez d’attendre comme une princesse dans sa tour d’ivoire.
Ta Dame.
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Re: onde de choc ; jezebel n. fitzgerald
- Spoiler:
On y est. Vacances.
Laisse-moi le temps de rameuter trois fringues, mes clopes et j'arrive. Tiens Alex loin de la cachette.
Demain 9h tapantes. J'arrive tôt, pour prendre le petit déj' avec vous. Comme si j'avais été là depuis toujours, comme si je m'étais réveillé avec vous. Attendez-moi.
Avec amour.
A domani,
Ton Tien.
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Re: onde de choc ; jezebel n. fitzgerald
- Spoiler:
- Jez',
je suis bien arrivé. Le voyage en train m'a paru bien long, loin de vous. J'ai passé les heures à regarder les photos de nos vacances, développées hier (d'ailleurs, je te remercierai jamais assez pour la chambre noire dans l'appart', c'est le plus beau cadeau qu'on aurait pu me faire - mis à part être avec vous, évidemment...) et à me remémorer les scènes de nos vacances. Les batailles de pâte à cookie, les sessions friperies dans Londres, votre dîner préparé par Alex & toi, pour Noël... Est-ce que t'as réussi à convaincre ton grand amour Blond de rester encore un peu ? Si oui, j'essaierai de venir le week-end. Il doit y avoir moyen de transplaner en douce. Tu crois pas ?
Je suis passé chez mes parents, avant d'aller à la gare. J'y pensais depuis quelques jours, sans pouvoir me décider. Ca s'est fait sur un coup de tête. Ma mère m'a serré dans ses bras si fort, c'était étrange... Je me suis senti à la fois inerte, comme un pantin, une poupée, et si vivant. Sentir son parfum, son odeur, voir son visage, qui est aussi le mien... C'était chez moi, tu vois ? Je n'ai pas osé entrer dans "sa" chambre. Ils ont voulu m'en parler, j'ai coupé court. J'ai vu mon frère aussi. Je me rends compte maintenant de ce que je lui fais vivre. Perdre sa soeur et voir son aîné fuir incessamment. Il ne devrait pas avoir à vivre ça, à 15 ans. Il me ressemble tellement Jez'. Tu aurais du le voir. Un Nick comme tu l'as connu il y a longtemps. Mais plus silencieux, plus effacé. Il a besoin de trouver sa Jez'.
Ils m'ont accompagné à la gare. Ca ne m'était plus arrivé depuis des années. J'étais ému. Un peu triste, je l'avoue. Au final, c'est avec eux que j'ai vécu la plus grande partie de ma vie. C'est eux. Mes parents. Parfois je me dis qu'on a grandi trop vite, toi et moi. Beaucoup trop vite. J'ai l'impression d'avoir perdu une partie de ma vie et de ma jeunesse, de l'avoir sacrifiée pour je ne sais quelle cause perdue d'avance. D'avance...
Je sais pas trop. On se bat encore toi et moi, pas vrai ? On se battra toujours. Je ne peux pas continuer à passer le temps en pensant que nous vivons pour du néant. Il y aura toujours quelque chose à défendre dans ce putain d'monde.
Vous me manquez.
Je sens encore ton étreinte contre moi,
Nick.
Invité- Invité
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