Highway to Hell --- Ft Garden
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Highway to Hell --- Ft Garden
Depuis qu'elle avait mit les pieds à Poudlard, Quinn n'avait jamais été appréciée par ses camarades ou ses professeurs. Pourtant, elle était une excellente élève, elle ne causait jamais d'ennuie, ou du moins, aucun qui pouvait être relié à elle, mais il n'y avait rien à faire. Elle se souvenait sans mal de tout les efforts qu'elle avait fait lors de sa première année pour s'intégrer à ces jeunes sorciers, personne n'avait semblé vouloir d'elle, ni pour sa personne, ni pour la pureté de son sang. Elle avait resté longtemps dans l'ombre, seule, sans aucun amis ou confident, traînant encore le poids du deuil d'une amie qui aurait pu être son unique alliée dans cette école. La jeune Quinn Harper, innocente et manipulable, n'avait aucune ambition et pourtant, elle fut la première à se lier d'amitié avec le revêche Clyde Andrews. Depuis cette époque, deux ans plus tôt, ils ne s'étaient quittés que rarement. Clyde avait radicalement changé la jeune fille, il en avait fait son complément. Beaucoup plus impulsive que lui, mais tout aussi imprévisible et sadique lorsqu'elle le voulait. Cependant, cette amitié ne changea pas la relation de Quinn avec ses camarades de classe, creusant un peu plus le fausset qui séparait la jolie Serdaigle des autres élèves de cet établissement.
Elle aurait pu croire, futilement, que son amitié avec la populaire et appréciée Emalee l'aurait aidé à se faire des amis, mais il n'en fut rien. Après tout, ce n'était pas plus mal comme ça.Néanmoins, si la jeune femme aurait eu un nouveau départ, entouré d'amis moins étranges que les siens, sans doute son destin aurait-il été différent. Si elle n'avait pas croisé le chemin de Clyde, elle serait resté cette fille pleine de joie et dynamique, des questions pleins la tête et d'une fragilité exemplaire qu'elle avait été enfant. Ce que Quinn ne savait pas, c'était que sa rencontre avec Clyde, cette si forte amitié la promettait à un avenir des plus sombres et que chacune de ses actions immorales la rapprochait de l'inévitable. Bien entendu, n'ayant aucun moyen de voir l'avenir, jamais elle ne saurait ce qui était son destin si elle continuait ainsi. Et elle n’avait pas l’intention de changer de moralité, elle avait payé cher pour suivre cette voix, elle n’allait pas reculer ainsi sous prétexte que les cauchemars ne la quittaient pas, ni cette impression d’être foncièrement mauvaise.
Un soupire passa la frontière de ses lèvres alors que son regard caressa la foule d'élève qui se baladait dans les rues du village avec un ennui total. Harper connaissait le spectacle sur le bout des doigts. D’un côté, il y avait les jeunes élèves, ceux qui venaient à Pré-au-Lard pour un nombre calculable de fois. Des jeunots existés, sautillants dans tous les sens, s’agitant, criant, chahutant. La bleu et argent se demandait si elle avait déjà été aussi exaspérante et agaçante, si c’était le cas, elle ne s’en souvenait aucunement. Elle lança un regard torve à un élève de sa maison qui la bouscula. Celui-ci lui offrit un regard désolé et une mine contrite. Certes, Quinn n’était pas aimer de ses camarades, mais elle était reconnu pour ses réactions souvent exagérer et son caractère explosif, particulièrement au sein des bleus et argents. La reine des glaces fut tout de même un peu déçue de n’avoir aucune raison d’engueuler le gamin, qui avait tout de même une tête de plus qu’elle et qui ne devait avoir que quelques mois de moins qu’elle-même. Décidant qu’un chocolat chaud ne serait pas de refus, la jeune femme se dirigea vers les Trois Balais lorsqu’elle entendit quelques éclats de voix, dont un nom en particulier lui parvenir.
« Tu as entendu la rumeur? Il paraît que Clyde Andrews, le type bizarre, est ami avec Fear.»
« Non, tu rigoles? Harper va lui faire la peau! Elle fait un peu peur cette fille…»
« M’ouais. Bref, Leïa nous…»
Quinn n’avait pas entendu le reste de la phrase de la gamine de Poufsouffle, qu’elle s’éloigna, cherchant une tête blonde connue. Elle n’allait pas seulement lui faire la peau, elle allait la dépecé avant de la jeter aux lions oui! Certes, la jeune femme était du genre excessive et possessive, elle n’aimait pas que l’on s’approche de Clyde, et c’était particulièrement le cas avec Fear. Elle détestait cette fille plus que n’importe laquelle dans cette école de débiles et n’avait besoin que d’un prétexte pour lui tomber dessus. Prétexte qu’elle avait désormais grâce à la boutonneuse de Poufsouffle qu’elle venait de croiser. Elle avait eu vent de la conversation entre Clyde et la jaune et noir, ce premier lui en avait glissé un mot, affirmant que cela avait été pénible, mais visiblement, il lui cachait certaines choses. Il n’allait pas manque de l’entendre. Il ne lui fallu que quelques minutes pour repérer Garden dans la foule. Il ne fallu pas très longtemps pour qu’elle soit à sa hauteur et qu’elle la kidnappe à ses compagnons pour l’entraîné à l’écart.
« Alors Blondie, il semblerait que quand le chat n’est pas là, les souris dansent. Malheureusement pour toi, je finis toujours pas être au courant de ce qui se passe, ce n’est pas trop difficile, tu es aussi discrète qu’intelligente, soit, pas du tout, puisque tu es visiblement trop tarée pour comprendre une mise en garde claire et précise, ce qui ne serait pas très étonnant, en réalité. »
Elle aurait pu croire, futilement, que son amitié avec la populaire et appréciée Emalee l'aurait aidé à se faire des amis, mais il n'en fut rien. Après tout, ce n'était pas plus mal comme ça.Néanmoins, si la jeune femme aurait eu un nouveau départ, entouré d'amis moins étranges que les siens, sans doute son destin aurait-il été différent. Si elle n'avait pas croisé le chemin de Clyde, elle serait resté cette fille pleine de joie et dynamique, des questions pleins la tête et d'une fragilité exemplaire qu'elle avait été enfant. Ce que Quinn ne savait pas, c'était que sa rencontre avec Clyde, cette si forte amitié la promettait à un avenir des plus sombres et que chacune de ses actions immorales la rapprochait de l'inévitable. Bien entendu, n'ayant aucun moyen de voir l'avenir, jamais elle ne saurait ce qui était son destin si elle continuait ainsi. Et elle n’avait pas l’intention de changer de moralité, elle avait payé cher pour suivre cette voix, elle n’allait pas reculer ainsi sous prétexte que les cauchemars ne la quittaient pas, ni cette impression d’être foncièrement mauvaise.
Un soupire passa la frontière de ses lèvres alors que son regard caressa la foule d'élève qui se baladait dans les rues du village avec un ennui total. Harper connaissait le spectacle sur le bout des doigts. D’un côté, il y avait les jeunes élèves, ceux qui venaient à Pré-au-Lard pour un nombre calculable de fois. Des jeunots existés, sautillants dans tous les sens, s’agitant, criant, chahutant. La bleu et argent se demandait si elle avait déjà été aussi exaspérante et agaçante, si c’était le cas, elle ne s’en souvenait aucunement. Elle lança un regard torve à un élève de sa maison qui la bouscula. Celui-ci lui offrit un regard désolé et une mine contrite. Certes, Quinn n’était pas aimer de ses camarades, mais elle était reconnu pour ses réactions souvent exagérer et son caractère explosif, particulièrement au sein des bleus et argents. La reine des glaces fut tout de même un peu déçue de n’avoir aucune raison d’engueuler le gamin, qui avait tout de même une tête de plus qu’elle et qui ne devait avoir que quelques mois de moins qu’elle-même. Décidant qu’un chocolat chaud ne serait pas de refus, la jeune femme se dirigea vers les Trois Balais lorsqu’elle entendit quelques éclats de voix, dont un nom en particulier lui parvenir.
« Tu as entendu la rumeur? Il paraît que Clyde Andrews, le type bizarre, est ami avec Fear.»
« Non, tu rigoles? Harper va lui faire la peau! Elle fait un peu peur cette fille…»
« M’ouais. Bref, Leïa nous…»
Quinn n’avait pas entendu le reste de la phrase de la gamine de Poufsouffle, qu’elle s’éloigna, cherchant une tête blonde connue. Elle n’allait pas seulement lui faire la peau, elle allait la dépecé avant de la jeter aux lions oui! Certes, la jeune femme était du genre excessive et possessive, elle n’aimait pas que l’on s’approche de Clyde, et c’était particulièrement le cas avec Fear. Elle détestait cette fille plus que n’importe laquelle dans cette école de débiles et n’avait besoin que d’un prétexte pour lui tomber dessus. Prétexte qu’elle avait désormais grâce à la boutonneuse de Poufsouffle qu’elle venait de croiser. Elle avait eu vent de la conversation entre Clyde et la jaune et noir, ce premier lui en avait glissé un mot, affirmant que cela avait été pénible, mais visiblement, il lui cachait certaines choses. Il n’allait pas manque de l’entendre. Il ne lui fallu que quelques minutes pour repérer Garden dans la foule. Il ne fallu pas très longtemps pour qu’elle soit à sa hauteur et qu’elle la kidnappe à ses compagnons pour l’entraîné à l’écart.
« Alors Blondie, il semblerait que quand le chat n’est pas là, les souris dansent. Malheureusement pour toi, je finis toujours pas être au courant de ce qui se passe, ce n’est pas trop difficile, tu es aussi discrète qu’intelligente, soit, pas du tout, puisque tu es visiblement trop tarée pour comprendre une mise en garde claire et précise, ce qui ne serait pas très étonnant, en réalité. »
Quinn Harper- ✗ I Feel Wicked;
But the sun also shines on the wicked - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1774
♦ ARRIVÉE : 17/02/2010
♦ HUMEUR : Impassible
Re: Highway to Hell --- Ft Garden
Les sorties au Pré-au-Lard étaient toujours un moment d’enthousiasme pour Garden. Elle adorait arpenter les rue du village et faire les boutiques, bien qu’elle ne pouvait que déplorer que de nombreux objets n’étaient pas à disposition puisque toujours pas inventés ou moi sur le marché. Une conséquence regrettable de ce voyage dans le temps car il y avait une friandise qu’elle affectionnait plus que tout à son époque et qu’elle n’avait pu savourer depuis leur arrivée ici et cela commencé à lui manquer sérieusement. Malgré tout, elle avait ses amis de cette époque où son double voyait à peine le jour pour se divertir et ne pas penser à ce genre de chose. Garden était souriante, elle riait aux blagues lancées par l’un ou l’autre et elle était de bonne compagnie comme toujours. Cependant, tout ceci n’était qu’un vulgaire masque qui dissimulait bien des choses. Le manque qu’elle ressentait vis-à-vis de sa famille et de ses amis, mais aussi et surtout, ce qui la rongeait le plus : l’aveu d’Adam sur son écart avec Emalee. Certes il lui avait affirmé qu’il n’y était pour rien, qu’il était sous l’emprise d’une potion et que la Serdaigle l’était tout autant d’ailleurs, et elle le croyait. Elle n’avait jamais remis la parole d’Adam en doute, et ce n’était pas aujourd’hui que cela allait commencer. Elle lui faisait confiance, pourtant elle ne pouvait s’empêcher de penser à eux, leurs corps enlacés, leurs souffles mêlés, leurs soupires de satisfaction… stop ! tout cela allait la rendre folle ! Sans compter qu’elle ne pouvait pas non plus s’empêcher de se demander s’ils s’étaient revus. Enfin pas revus simplement, puisqu’ils étaient dans la même maison, cela paraissait évident, mais plutôt ‘revus’ dans le sens, seul à seul, à discuter sur ce qui s’était passé ou même à réfléchir sur ce que cela pouvait bien représenter l’un pour l’autre. Et si jamais ils se retombaient dans les bras ? Si Adam se rendait compte qu’Emalee était plus faite pour lui qu’elle ne l’était elle. Si jamais il s’était trompé dans ses sentiments ? Garden secoua la tête pour s’enlever ces pensées de son esprit. Il lui avait assuré l’aimer elle et personne d’autre ! il m’avait même vu dans le miroir de Rusèd. Dans un autre cas, si vraiment ses sentiments n’avaient pas été clairs, elle n’aurait pas fait partie du tableau !
Elle avait beau tenter de se débarrasser de ses craintes et de ses questions, elle n’arrivait pas à pardonner. Enfin, elle lui avait pardonné à lui, mais pas la situation en elle-même. Mais elle fut contrainte et forcée de défaire de toutes ces choses qui lui embrouillaient l’esprit et l’obligeait à feindre une fausse bonne humeur, car on lui agrippa le bras et la força à quitter son groupe d’amis. Un rapide coup d’œil et elle reconnu sur le champs Quinn Harper, ce qui lui arracha une grimace sur l’instant.
« Garden ? » Interpella l’une de ses amie visiblement inquiète par cette intervention et troublée également.
« Tout va bien, j’en ai pour quelques minutes. » Tenta-t-elle de la rassurer tandis que Harper l’entraînait elle ne savait où.
Ses amis avaient de quoi se poser des questions. Harper était connue pour son mauvais caractère et peu avait envie de la fréquenter, voir même de l’approcher. Ils devaient se demander pourquoi elle était venue chercher Garden, si elles se connaissaient et de quoi pouvaient-elle avoir besoin de parler ensemble tant elles semblaient être le jour et la nuit. Incompatible.
Bientôt à l’écart de son petit groupe, et même de n’importe qui d’autre, Harper ne tarda pas à déverser son poison.
« Alors Blondie, il semblerait que quand le chat n’est pas là, les souris dansent. Malheureusement pour toi, je finis toujours pas être au courant de ce qui se passe, ce n’est pas trop difficile, tu es aussi discrète qu’intelligente, soit, pas du tout, puisque tu es visiblement trop tarée pour comprendre une mise en garde claire et précise, ce qui ne serait pas très étonnant, en réalité. »
Garden arqua d’abord un sourcil face à ces propos. Elle se demandait ce qu’elle avait bien pu faire pour que Quinn vienne à la prendre à partie, mais rapidement elle compris de quoi il s’agissait et un sourire narquois se dessina sur ses lèvres.
« Bien entendu que tu fini par tout savoir. Tu ne serais pas un chien de garde digne de ce nom dans le cas contraire. »
Elle avait conscience de provoquer la Serdaigle en la comparant à un animal domestique, mais aux yeux de Garden c’était tout ce qu’elle était : un brave toutou qui aboyait fort et prêt à mordre la première personne s’approchant de son maître, en l’occurrence Clyde. Elle se défit de l’emprise de Quinn sur son bras d’un geste brusque, comme si son contact l’écoeurait et c’était probablement le cas. Garden était une fille plutôt sympathique et ouverte mais avec Harper elle ne pouvait décemment pas feindre la moindre once de compassion ou autre.
« Ne tournons pas autour du pot, car si toi tu n’as pas de réels amis t’attendant, il n’en ai pas de même pour moi. Alors qu’est-ce qui te dérange, dis-moi tout qu’on en finisse. C’est le fait que Clyde ait eu la gentillesse de me donner une potion pour soigner ma jambe blessée alors que lui-même était au plus mal ou bien qu’il se soit confié à moi sur des sujets qu’il n’a, d’après ses propres dires, révélé à personne ? »
Elle croisa les bras contre sa poitrine, toujours avec cet air de provocation sur le visage. Pourtant, connaissant celle qu’elle allait devenir, Garden aurait du se montrer plus prudente mais elle refusait de se plier devant une gamine qui se donnait des grands airs – du moins pour l’instant.
« La jalousie est un très vilain défaut tu sais… et puis si nous en sommes arrivés là c’est qu’il y a une bonne raison tu ne pense pas ? Il suffit parfois de retirer les mauvaises herbes autour d’un fleur pour qu’elle révèle sa véritable beauté, et dans ce schéma, c’est toi la mauvaise herbe, juste au cas où tu n’aurai pas compris l’allusion. » Elle fit une pause et fit mine de réfléchir alors qu’elle savait déjà très exactement ce qu’elle allait dire. « A moins que ta jalousie ne soit pas réellement dirigée contre moi. Peut-être as-tu eu vent de l’aventure entre Emalee et Adam et que tu as que Clyde l’avait suffisamment mal pris pour comprendre qu’il la préférait à toi, et comme tu ne peux pas retourner ta colère contre Emalee puisqu’elle est ton amie et qu’en plus, que Clyde te le ferait très probablement payé, tu l’a retourné contre moi histoire de pouvoir tout de même te défouler. Si c’est pas pathétique ça… »
Elle avait conscience que chaque mot la faisait allait trop loin mais elle ne pouvait pas se taire et encore moins se laisser faire. En attendant, alors qu’elle était face à Harper, elle mettait le sujet qui lui faisait le plus mal sur le tapis même si ce n’était que dans le but d’atteindre Quinn, et quelque chose lui disait, au fond d’elle, qu’elle n’était peut-être pas totalement à côté de la plaque.
Garden Fear- Fantasme pour les garçons,
cauchemar pour les filles. - ♦ HIBOUX POSTÉS : 641
♦ ARRIVÉE : 08/10/2009
Re: Highway to Hell --- Ft Garden
« Tout va bien, j’en ai pour quelques minutes. »
M’ouais, c’est ça, qu’elle ne rêve pas trop. Si Quinn n’avait aucunement envie de l’amocher, elle n’allait pas y aller de main morte non plus. Elle n’avait pas l’intension de la dorloter ou de la ménager, ce n’était pas dans ses habitudes et elle ne commencerait pas aujourd’hui, surtout pas avec Garden Fear. Par Merlin qu’elle détestait cette fille qui n’en faisait qu’à sa tête et qui ne comprenait visiblement pas ses mises en garde. Que ses misérables fréquentations croient que tout allait bien s’ils le voulaient, que la blonde leur fasse avalée tout ce qu’elle voulait, tant mieux pour elle, mais qu’elle ne se fasse pas d’illusion. Cependant, Quinn n’était pas de celle qui sous-estimait les gens et elle se doutait que malgré toute la haine qu’elle éprouvait envers cette fille agaçante comme pas deux, elle était intelligente. Du moins, elle espérait. Sinon, la conversation risquait d’être pénible et longue. Et la Serdaigle n’était pas la patience même, elle risquait de mordre et d’attaquer bien avant que l’autre aille comprit où elle voulait en venir. Il était sans doute mieux pour la pauvre Garden d’être assez brillante sur ce coup pour ne pas en payer le prix fort. Se retrouvant à l’écart de tout passant, la plus jeune des deux ne se fit pas attendre pour attaquer son aînée. Le sourire narquois de la Poufsouffle si écho au sien après le joli petit discours de l’alter-égo d’Andrews.
« Bien entendu que tu fini par tout savoir. Tu ne serais pas un chien de garde digne de ce nom dans le cas contraire. »
Un sourire des plus mauvais se peignit sur les lèvres de la brunette alors qu’elle inclina la tête d’un air particulièrement moqueur. Le bras de Garden lui échappa des mains, mais elle ne fit rien pour garder le contacte avec elle. Ça lui importait si peu. La jeune femme face à elle n’était rien d’autre qu’une vulgaire poussière sur son chemin et elle avait bien l’intention de passer l’aspirateur. Cependant, elle savait que ça ne fonctionnerait sans doute pas. Garden était une tâche tenace, comme les pissenlits que l’on avait beau arracher, mais qui repoussait toujours, simplement pour nous agacer et massacrer le rendu du parterre de roses rouges.
«À ta place, je ferais attention à mes propos, je mords…»
Si elle croyait qu’elle allait la laisser lui marcher sur les pieds aussi facilement, elle se trompait. Quinn n’était pas de ses gens qui attaquent les premiers mais qui se replis au premier signe d’attaque ennemi. Elle était beaucoup trop fière et orgueilleuse pour cela et jamais elle ne marcherait sur sa fierté pour si peu. Elle préférait de loin essuyer les coups quel qu’en soit le prix pour ne pas montrer sa faiblesse. C’était sans doute ce qui la conduirait à sa perte, mais Harper n’aimait pas que l’on sache qu’elle n’était pas si solide qu’elle voudrait qu’on le croit, qu’au fond, elle était aussi fragile que n’importe qui, peut-être même plus et que toute cette mascarade servant à se construire une réputation des plus parlantes n’était que pour se protéger elle-même. Bien entendu, pour savoir cela, il fallait être dans sa tête, comprendre chaque étape de sa logique sans doute pas si logique que ça quand on y pensait.
« Ne tournons pas autour du pot, car si toi tu n’as pas de réels amis t’attendant, il n’en ai pas de même pour moi. Alors qu’est-ce qui te dérange, dis-moi tout qu’on en finisse. C’est le fait que Clyde ait eu la gentillesse de me donner une potion pour soigner ma jambe blessée alors que lui-même était au plus mal ou bien qu’il se soit confié à moi sur des sujets qu’il n’a, d’après ses propres dires, révélé à personne ? »
Ce n’était pas vraiment là le problème à ses yeux. Quinn savait que ce que la jeune femme face à elle avait fait pour son amie, elle lui en était reconnaissante d’une certaine façon, mais ne sachant pas vraiment comment dire merci, elle attaquait, mordait, grognait. Elle le faisait toujours et ne se rendait pas compte à quel point elle pouvait être sur une pente glissante la menant tout droit en enfer. Et puis, Garden méritait-elle vraiment des remerciements? Elle l’avait provoqué délibérément, enfin c’était comme sa que Quinn le voyait et elle n’avait pas envie de la remercier comme ça. Sans doute était-elle trop paranoïaque.
«Des amis? Tu veux dire la petite foule de gamines qui te suivent simplement parce que tu attires autant les garçons qu’une fille facile attire les vieux pervers? Je ne suis pas certaine que l’on peu appeler ça des amis. »
Bien entendu, elle ne répondait à aucune des questions posées, pourquoi l’aurait-elle fait? Elle faisait partie de ceux qui les posait, les questions, pas qui fournissait les réponses, et ça avait été le principale conflit entre elle et ses amis ces derniers temps. Il faut avouer que les derniers événements l’avaient ébranlée, pourtant, elle ne semblait pas plus affectée que cela, comme si rien ne pouvait la toucher, mais encore une fois, les apparences sont parfois trompeuses. Mais visiblement pas pour Garden, puisque lorsqu’elle attaqua, ce fut la corde la plus sensible qu’elle toucha de plein fouet.
« La jalousie est un très vilain défaut tu sais… et puis si nous en sommes arrivés là c’est qu’il y a une bonne raison tu ne pense pas ? Il suffit parfois de retirer les mauvaises herbes autour d’une fleur pour qu’elle révèle sa véritable beauté, et dans ce schéma, c’est toi la mauvaise herbe, juste au cas où tu n’aurai pas compris l’allusion. A moins que ta jalousie ne soit pas réellement dirigée contre moi. Peut-être as-tu eu vent de l’aventure entre Emalee et Adam et que tu as que Clyde l’avait suffisamment mal pris pour comprendre qu’il la préférait à toi, et comme tu ne peux pas retourner ta colère contre Emalee puisqu’elle est ton amie et qu’en plus, que Clyde te le ferait très probablement payé, tu l’a retourné contre moi histoire de pouvoir tout de même te défouler. Si c’est pas pathétique ça… »
Ce fut à son tour de croiser les bras sur sa poitrine, une moue qui n’augurait rien de bon sur son visage. Comme elle visait juste et loin à la fois. Harper s’en était bel et bien prit à Emalee, il n’y avait pas si longtemps que cela. Elle l’avait menacé, elle l’avait blessée, elle avait mit leur amitié à rude épreuve, mais elle l’avait fait. Qu’importait si Clyde allait lui faire la peau par la suite. En même temps, Garden n’avait pas totalement tord. Elle reportait bel et bien ses émotions sur elle, mais elle ne savait pas pourquoi. Elle avait juste envie de crier sur quelqu’un et elle avait un prétexte pour le faire, ça s’arrêtait là.
«Je suis une mauvaise herbe, c’est ça? Tu juges un peu vite, tu ne trouve pas? Tu parles, tu parles, mais tu es totalement inconsciente, ces à la limite du ridicule. D’ailleurs, ta façon de vouloir blessée les gens est lamentable, tu devrais t’entraîner, tu serais plus crédible. Mais peut-être n’as-tu pas tord, la jalousie est un vilain défaut. Bla Bla Bla. Par contre, c’est à ce demander ce que vous avez tous dans cette foutue école à croire que tout est nécessairement relié à vous? C’est lassant à la fin! » Ton exaspérant, limite moqueur, mais ayant perdu cette arrogance qui le qualifiait quelques minutes plutôt, démontrant en quelque sorte à quel point Quinn était toucher par l’attaquer de la jaune et noir. «Et puis, en quoi cette histoire te regarde-t-elle, Blondie? Oh j’oubliais! Tu t’es aussi rendue compte que Meyer préférait coucher avec n’importe quelle autre fille que toi? Alors, tu tes dis : pourquoi ne pas attaquer cette chère Quinn sur le sujet comme ça je vais pouvoir me défouler aussi! Dommage, je ne marche pas. » Elle se tue un moment, un petite moue boudeuse sur le visage avant d’ajouter : « Quoi que ça pourrait être amusant…tu es triste qu’Adam est possédé Emalee avant toi? Tu veux pleurer un bon coup? Ne te gêne pas, ça pourrait être drôle… »
Bien entendu, elle se gardait bien de montrer à quel point la situation de son amie couchant avec Meyer pouvait être enrageante, évitant même de prononcer le nom de Clyde, mais elle se doutait que cette attention particulière à ne pas entrer dans le vif du sujet ne passerais pas inaperçu, Quinn n’était pas assez bête pour la sous-estimer.
M’ouais, c’est ça, qu’elle ne rêve pas trop. Si Quinn n’avait aucunement envie de l’amocher, elle n’allait pas y aller de main morte non plus. Elle n’avait pas l’intension de la dorloter ou de la ménager, ce n’était pas dans ses habitudes et elle ne commencerait pas aujourd’hui, surtout pas avec Garden Fear. Par Merlin qu’elle détestait cette fille qui n’en faisait qu’à sa tête et qui ne comprenait visiblement pas ses mises en garde. Que ses misérables fréquentations croient que tout allait bien s’ils le voulaient, que la blonde leur fasse avalée tout ce qu’elle voulait, tant mieux pour elle, mais qu’elle ne se fasse pas d’illusion. Cependant, Quinn n’était pas de celle qui sous-estimait les gens et elle se doutait que malgré toute la haine qu’elle éprouvait envers cette fille agaçante comme pas deux, elle était intelligente. Du moins, elle espérait. Sinon, la conversation risquait d’être pénible et longue. Et la Serdaigle n’était pas la patience même, elle risquait de mordre et d’attaquer bien avant que l’autre aille comprit où elle voulait en venir. Il était sans doute mieux pour la pauvre Garden d’être assez brillante sur ce coup pour ne pas en payer le prix fort. Se retrouvant à l’écart de tout passant, la plus jeune des deux ne se fit pas attendre pour attaquer son aînée. Le sourire narquois de la Poufsouffle si écho au sien après le joli petit discours de l’alter-égo d’Andrews.
« Bien entendu que tu fini par tout savoir. Tu ne serais pas un chien de garde digne de ce nom dans le cas contraire. »
Un sourire des plus mauvais se peignit sur les lèvres de la brunette alors qu’elle inclina la tête d’un air particulièrement moqueur. Le bras de Garden lui échappa des mains, mais elle ne fit rien pour garder le contacte avec elle. Ça lui importait si peu. La jeune femme face à elle n’était rien d’autre qu’une vulgaire poussière sur son chemin et elle avait bien l’intention de passer l’aspirateur. Cependant, elle savait que ça ne fonctionnerait sans doute pas. Garden était une tâche tenace, comme les pissenlits que l’on avait beau arracher, mais qui repoussait toujours, simplement pour nous agacer et massacrer le rendu du parterre de roses rouges.
«À ta place, je ferais attention à mes propos, je mords…»
Si elle croyait qu’elle allait la laisser lui marcher sur les pieds aussi facilement, elle se trompait. Quinn n’était pas de ses gens qui attaquent les premiers mais qui se replis au premier signe d’attaque ennemi. Elle était beaucoup trop fière et orgueilleuse pour cela et jamais elle ne marcherait sur sa fierté pour si peu. Elle préférait de loin essuyer les coups quel qu’en soit le prix pour ne pas montrer sa faiblesse. C’était sans doute ce qui la conduirait à sa perte, mais Harper n’aimait pas que l’on sache qu’elle n’était pas si solide qu’elle voudrait qu’on le croit, qu’au fond, elle était aussi fragile que n’importe qui, peut-être même plus et que toute cette mascarade servant à se construire une réputation des plus parlantes n’était que pour se protéger elle-même. Bien entendu, pour savoir cela, il fallait être dans sa tête, comprendre chaque étape de sa logique sans doute pas si logique que ça quand on y pensait.
« Ne tournons pas autour du pot, car si toi tu n’as pas de réels amis t’attendant, il n’en ai pas de même pour moi. Alors qu’est-ce qui te dérange, dis-moi tout qu’on en finisse. C’est le fait que Clyde ait eu la gentillesse de me donner une potion pour soigner ma jambe blessée alors que lui-même était au plus mal ou bien qu’il se soit confié à moi sur des sujets qu’il n’a, d’après ses propres dires, révélé à personne ? »
Ce n’était pas vraiment là le problème à ses yeux. Quinn savait que ce que la jeune femme face à elle avait fait pour son amie, elle lui en était reconnaissante d’une certaine façon, mais ne sachant pas vraiment comment dire merci, elle attaquait, mordait, grognait. Elle le faisait toujours et ne se rendait pas compte à quel point elle pouvait être sur une pente glissante la menant tout droit en enfer. Et puis, Garden méritait-elle vraiment des remerciements? Elle l’avait provoqué délibérément, enfin c’était comme sa que Quinn le voyait et elle n’avait pas envie de la remercier comme ça. Sans doute était-elle trop paranoïaque.
«Des amis? Tu veux dire la petite foule de gamines qui te suivent simplement parce que tu attires autant les garçons qu’une fille facile attire les vieux pervers? Je ne suis pas certaine que l’on peu appeler ça des amis. »
Bien entendu, elle ne répondait à aucune des questions posées, pourquoi l’aurait-elle fait? Elle faisait partie de ceux qui les posait, les questions, pas qui fournissait les réponses, et ça avait été le principale conflit entre elle et ses amis ces derniers temps. Il faut avouer que les derniers événements l’avaient ébranlée, pourtant, elle ne semblait pas plus affectée que cela, comme si rien ne pouvait la toucher, mais encore une fois, les apparences sont parfois trompeuses. Mais visiblement pas pour Garden, puisque lorsqu’elle attaqua, ce fut la corde la plus sensible qu’elle toucha de plein fouet.
« La jalousie est un très vilain défaut tu sais… et puis si nous en sommes arrivés là c’est qu’il y a une bonne raison tu ne pense pas ? Il suffit parfois de retirer les mauvaises herbes autour d’une fleur pour qu’elle révèle sa véritable beauté, et dans ce schéma, c’est toi la mauvaise herbe, juste au cas où tu n’aurai pas compris l’allusion. A moins que ta jalousie ne soit pas réellement dirigée contre moi. Peut-être as-tu eu vent de l’aventure entre Emalee et Adam et que tu as que Clyde l’avait suffisamment mal pris pour comprendre qu’il la préférait à toi, et comme tu ne peux pas retourner ta colère contre Emalee puisqu’elle est ton amie et qu’en plus, que Clyde te le ferait très probablement payé, tu l’a retourné contre moi histoire de pouvoir tout de même te défouler. Si c’est pas pathétique ça… »
Ce fut à son tour de croiser les bras sur sa poitrine, une moue qui n’augurait rien de bon sur son visage. Comme elle visait juste et loin à la fois. Harper s’en était bel et bien prit à Emalee, il n’y avait pas si longtemps que cela. Elle l’avait menacé, elle l’avait blessée, elle avait mit leur amitié à rude épreuve, mais elle l’avait fait. Qu’importait si Clyde allait lui faire la peau par la suite. En même temps, Garden n’avait pas totalement tord. Elle reportait bel et bien ses émotions sur elle, mais elle ne savait pas pourquoi. Elle avait juste envie de crier sur quelqu’un et elle avait un prétexte pour le faire, ça s’arrêtait là.
«Je suis une mauvaise herbe, c’est ça? Tu juges un peu vite, tu ne trouve pas? Tu parles, tu parles, mais tu es totalement inconsciente, ces à la limite du ridicule. D’ailleurs, ta façon de vouloir blessée les gens est lamentable, tu devrais t’entraîner, tu serais plus crédible. Mais peut-être n’as-tu pas tord, la jalousie est un vilain défaut. Bla Bla Bla. Par contre, c’est à ce demander ce que vous avez tous dans cette foutue école à croire que tout est nécessairement relié à vous? C’est lassant à la fin! » Ton exaspérant, limite moqueur, mais ayant perdu cette arrogance qui le qualifiait quelques minutes plutôt, démontrant en quelque sorte à quel point Quinn était toucher par l’attaquer de la jaune et noir. «Et puis, en quoi cette histoire te regarde-t-elle, Blondie? Oh j’oubliais! Tu t’es aussi rendue compte que Meyer préférait coucher avec n’importe quelle autre fille que toi? Alors, tu tes dis : pourquoi ne pas attaquer cette chère Quinn sur le sujet comme ça je vais pouvoir me défouler aussi! Dommage, je ne marche pas. » Elle se tue un moment, un petite moue boudeuse sur le visage avant d’ajouter : « Quoi que ça pourrait être amusant…tu es triste qu’Adam est possédé Emalee avant toi? Tu veux pleurer un bon coup? Ne te gêne pas, ça pourrait être drôle… »
Bien entendu, elle se gardait bien de montrer à quel point la situation de son amie couchant avec Meyer pouvait être enrageante, évitant même de prononcer le nom de Clyde, mais elle se doutait que cette attention particulière à ne pas entrer dans le vif du sujet ne passerais pas inaperçu, Quinn n’était pas assez bête pour la sous-estimer.
Dernière édition par Quinn Harper le Mer 23 Mar - 0:27, édité 1 fois
Quinn Harper- ✗ I Feel Wicked;
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♦ ARRIVÉE : 17/02/2010
♦ HUMEUR : Impassible
Re: Highway to Hell --- Ft Garden
Si Garden était bien décidée à quelque chose, s’était de ne pas se laisser marcher sur les pieds par Quinn Harper. La femme aux mains tâchées de sang de son futur lui faisait peut-être peur alors qu’elle n’était qu’une adolescente loin du danger et dans le l’endroit le plus sûr au monde qui était Poudlard – du moins, le croyaient-ils tous à l’époque – mais c’était une gamine qu’elle avait devant elle à présent. Certes, une gamine avec de l’ambition et non des plus nobles, et peut-être même qu’elle avait déjà fait couler le sang, lors de l’attaque du bal de Noël par exemple, mais elle ne se dégonflerait pas pour autant. Elle pouvait changer les choses, elle le devait, même si jusque là il semblait qu’elle et ses amis n’aient fait qu’aggraver la situation en ne sachant pas comment. Pourtant elle se disait que, tout comme Clyde, Quinn pouvait avoir un avenir différent. Leur duo était sensé les mener au chao, mais séparément, n’évolueraient-ils pas différemment ? C’était une hypothèse à retenir. Après tout, le directeur leur avait bien dit d’éloigner Clyde de ses fréquentations pour changer le futur. Alors peut-être que Quinn serait elle aussi différente. Il était plus facile de se monter la tête à deux que tout seul – à moins d’être paranoïaque.
En tout cas, Garden ne souhaitait pas être tendre avec elle. Elle devait gagner la confiance de Clyde et non celle de Quinn, et de toute façon elle ne le désirait pas. Elle avait découvert en Clyde un côté attendrissant et même sympathique même s’il arrivait à la mettre hors d’elle et vice-versa, mais elle restait persuadée que Harper était la mauvaise graine qui pourrissait l’âme d’Andrews et le poussait un peu plus vers son futur qui mettrait le monde magique sans dessus dessous. Alors elle n’arrivait pas à avoir la moindre compassion ou sympathie pour elle. En même temps, la Serdaigle ne se montrait pas très amical non plus pour la pousser à faire le moindre effort. Elle avait montré les crocs à chaque fois qu’elle avait tenté de s’approcher de Clyde, et là encore, elle l’arrachait à ses amis comme si elle avait tous les droits et elle lui demandait presque des comptes sur ce qui s’était passé lorsqu’elle avait été coincée avec le Serdaigle sous les décombres. Mais de quoi pouvait-elle bien se mêler ? Après tout, Clyde avait dû lui rapporter les faits, elle n’avait pas à venir la voir et la prendre aparté comme elle l’avait fait. Encore, si seulement elle fait quelque chose de mal et qu’elle ait voulu venger son ami… mais il n’en était rien ! elle l’avait même veillé et tout fait pour le sauver alors qu’elle aurait très bien pu le laisser mourir ou même l’achever elle-même si elle avait été une meurtrière… Alors de quel droit osait-elle l’approcher de si près et réclamer presque des explications ? De la jalousie peut-être, sur le fait que la Poufsouffle et son ami aient pu être proches pendant un instant. C’était plausible, voilà pourquoi elle le lui avait balancé au visage, autant que le fait qu’elle puisse être jalouse de la colère – probable vu ce qu’il lui avait dit – de Clyde en apprenant que Emalee avait couché avec Adam. Elle n’avait pas du le supporter. Tant d’intérêt pour la belle Emalee et si peu pour elle. Au fond, tout au fond, elle la comprenait car Adam avait eu plus d’intérêt aussi pour la Serdaigle que pour elle, même si ça n’avait duré qu’un moment et que cela était du à une potion. C’était tout de même douloureux. Si Quinn nourrissait des sentiments pour Andrews, Garden ne pouvait qu’imaginer sa peine, puisqu’elle l’avait ressenti. Pourtant de son côté celui qu’elle aimait lui avait tout avoué et avait juré qu’il n’avait d’yeux que pour elle, alors que Quinn… Garden savait que Clyde aimait Emalee. C’était l’un des secrets qu’il lui avait confié alors qu’il pensait ne pas s’en sortir. Elle aurait pu ressentir de la compassion pour elle si elle n’avait pas affiché sur son visage cette expression et surtout, qu’elle s’était tût – ou avait dit tout autre chose.
« Je suis une mauvaise herbe, c’est ça? Tu juges un peu vite, tu ne trouves pas ? Tu parles, tu parles, mais tu es totalement inconsciente, c’est à la limite du ridicule. D’ailleurs, ta façon de vouloir blesser les gens est lamentable, tu devrais t’entraîner, tu serais plus crédible. Mais peut-être n’as-tu pas tord, la jalousie est un vilain défaut. Bla Bla Bla. Par contre, c’est à ce demander ce que vous avez tous dans cette foutue école à croire que tout est nécessairement relié à vous ? C’est lassant à la fin ! Et puis, en quoi cette histoire te regarde-t-elle, Blondie ? Oh j’oubliais ! Tu t’es aussi rendue compte que Meyer préférait coucher avec n’importe quelle autre fille que toi ? Alors, tu tes dis : pourquoi ne pas attaquer cette chère Quinn sur le sujet comme ça je vais pouvoir me défouler aussi! Dommage, je ne marche pas. »
Une moue s’invita sur son visage alors qu’elle reprenait presque aussitôt.
« Quoi que ça pourrait être amusant…tu es triste qu’Adam ait possédé Emalee avant toi ? Tu veux pleurer un bon coup ? Ne te gêne pas, ça pourrait être drôle… »
Garden serra les dents autant que les poings.
« Pleurer n’est pas une faiblesse comme tu semble pouvoir le penser. Elle leva le menton pour montrer toute la fierté qu’elle avait. « C’est assumer ce que l’on est et les sentiments que nous nourrissons, mais ça c’est trop dur pour quelqu’un comme toi j’imagine. Quant à mes difficultés à te blesser, je ne prends pas ça comme une insulte. Contrairement à toi je ne m’efforce pas de rabaisser et de piétiner les autres et ce qu’ils peuvent ressentir à longueur de temps alors excuses mon peu d’expérience en la matière. »
Son regard bleuté était glacé. Ce n’était pas ce à quoi elle venait de répondre qui avait mit Garden en colère, mais ce qu’elle avait pu dire sur Adam. Elle avait touché un point sensible. Oui, elle souffrait de cette situation, pourtant elle ne pouvait pas – et ne devait surtout pas – le montrer, encore moins à la Serdaigle.
« Pour Adam tu te fais des idées. Nous sommes amis et je sais simplement que ce qu’il s’est passé antre lui et Emalee n’était pas de son plein gré. Même elle n’avait pas les idées claires, mais ça tu dois le savoir et Clyde aussi. Malgré tout, j’imagine que cette excuse n’a pas plu à ton ami et qu’il a été furieux d’apprendre la nouvelle. Sa douce Emalee, celle à qui il voulait que je confie ses dernières paroles alors qu’il pensait mourir… il a dû être fou de rage et toi pendant ce temps, tu étais là à le regarder tandis que lui ne te voyait pas, du moins pas comme tu l’aurai souhaité. Je crois que si l’une de nous deux a des raisons de pleurer, c’est bien toi. Ne t’inquiète pas je ne suis pas une langue de vipère comme toi, je saurai garder le secret tout comme je garde ceux de Clyde. »
Elle continuait à la provoquer, mine de rien en glissant qu’elle savait des choses qu’elle-même en tant que meilleure amie du garçon, ne savait pas. C’était à ses risques et périls mais elle offrait aussi à Quinn une porte de sortie. Montrerait-elle un signe de faiblesse, un simple signe d’humanité ? Car pour tout dire Garden l’en pensait dépourvu.
« Alors dis-moi. Conclut Garden. M’as-tu fait venire pour reporter ta frustration sur moi, ou bien as-tu réellement quelque chose à me dire ou à me demander ? »
Garden Fear- Fantasme pour les garçons,
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♦ ARRIVÉE : 08/10/2009
Re: Highway to Hell --- Ft Garden
Excédée. Voilà ce qu'elle était alors qu'elle était en compagnie de Garden Fear. Quinn ne l'aimait pas, loin de là, très loin, comme si elle était la pire créature existant en ce bas monde. C'était sans doute parce que la blonde ne cessait de tourner autour de Clyde, qu'elle était écœurement têtue et que Quinn la voyait comme un élément nuisible qui avait des arrières pensées des plus terribles. Encore une fois, sans doute était-elle plus paranoïaque qu'elle le croyait. C'était tout juste si elle et Bonnie n'avait pas créé le club "anti-Garden", enfin, sans doute aurait-il été le cas, si Quinn était ce genre de petite peste comme tant d'autre dans l'école. Mais quand même, elle n'appréciait pas la blonde, ni le regard qu'elle posait sur sa personne. Bras croisés sur sa poitrine, la Serdaigle n'avait pas vraiment envie de s'amuser avec elle, chose étonnante. Le fait est qu'elle n'était pas là pour ça. Elle n’avait aucunement envie de faire amie-amie avec Garden, elle n’avait pas envie de lui faire des confidences ou ce genre de choses, elle l’avait attiré ici pour une seule raison, pour rien d’autre, et elles s’éloignaient de son but premier. Surtout qu’elle n’avait aucune envie de s’éternisé ici, dans ce trou perdu et qu’elle avait d’autres chats à fouetter.
« Pleurer n’est pas une faiblesse comme tu semble pouvoir le penser. » Ses prunelles bleus roulèrent d'un air ennuyé dans leur orbite. Pleurer n'était pas une faiblesse? Quinn ne voyait pas cela de cette oeil, mais elle se tue, attendant la suite, sur la défensive malgré elle. « C’est assumer ce que l’on est et les sentiments que nous nourrissons, mais ça c’est trop dur pour quelqu’un comme toi j’imagine. Quant à mes difficultés à te blesser, je ne prends pas ça comme une insulte. Contrairement à toi je ne m’efforce pas de rabaisser et de piétiner les autres et ce qu’ils peuvent ressentir à longueur de temps alors excuses mon peu d’expérience en la matière. » Un sourire narquois étira ses lèvres alors qu'elle haussait les épaules. «Quelqu'un comme moi? Tu ne me connais même pas Fear. Tu n'es pas différente des autres. Tu es ne me connais même pas et tu te permets de me coller une étiquette. Tu es ignorante et tellement sotte...c'est désespérant. »
La vérité étant que Garden n'avait aucune idée à quel point elle avait raison. Quinn ne pleurait que rarement, elle ne laissait jamais les émotions avoir le dessus sur elle. Visiblement, la Serdaigle était une constipée des sentiments, incapable de les ressentir comme tout le monde, trop occupée à les refouler du mieux qu'elle le pouvait pour que personne ne puisse les voir et s'en servir contre elle. Par contre, elle savait qu'elle ne s'en sortirait pas toujours ainsi. Sa carapace était fissurée, fracassée. Les récents événements l'avaient ébranlée et ne l'avait pas laissé sans cicatrices, qu'importe si Garden la croyait aussi insensible qu'un rocher. De toute façon, qu’elle croit ce qu’elle voulait, jamais Quinn ne lui avouerait qu’elle avait simplement peur d’être blessée et que c’était pour cette raison qu’elle se blindait de la sorte, qu’elle jouait les fortes, les dures, celles que rien ne touche. En réalité, la Serdaigle n’était rien d’autre qu’une gamine effrayée par le grand méchant monstre caché sous son lit qui attendait qu’elle se lève pour lui attraper la jambe et l’entraîner on-ne-savais-ou pour la dévoré tranquillement.
Pour Adam tu te fais des idées. Nous sommes amis et je sais simplement que ce qu’il s’est passé antre lui et Emalee n’était pas de son plein gré. Même elle n’avait pas les idées claires, mais ça tu dois le savoir et Clyde aussi. Malgré tout, j’imagine que cette excuse n’a pas plu à ton ami et qu’il a été furieux d’apprendre la nouvelle. Sa douce Emalee, celle à qui il voulait que je confie ses dernières paroles alors qu’il pensait mourir… il a dû être fou de rage et toi pendant ce temps, tu étais là à le regarder tandis que lui ne te voyait pas, du moins pas comme tu l’aurai souhaité. Je crois que si l’une de nous deux a des raisons de pleurer, c’est bien toi. Ne t’inquiète pas je ne suis pas une langue de vipère comme toi, je saurai garder le secret tout comme je garde ceux de Clyde. »
Ses ongles s’enfoncèrent dans la chair de ses propres bras, marquant sa peau de petites demi-lunes rosées. Sa mâchoire se crispa sous les paroles de la Poufsouffle. Si Quinn avait longtemps voulu se fermer les yeux sur tout cela et faire comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes, elle n’était ni sotte, ni aveugle. Elle avait très vite comprit que malgré tout, Clyde ne l’aimait pas elle, mais Emalee. Cette révélation avait d’abord conduit à une altercation plutôt musclée avec son amie qu’elle avait préservée pendant tout ce temps de ses crises de colère. Et ce n’était pas que le fait que l’homme qu’elle aimait était amoureux d’une autre qui la blessait, ce n’était pas le fait que ce soit Emalee qui lui faisait mal. C’était le fait qu’elle avait été trahit par les deux personnes à qui elle faisait le plus confiance qui la rongeait. Quand bien même que ce n’était pas voulu. Quinn ne releva même pas les piques que lui offrait Garden, trop occupé à essayer de refouler les émotions qui l’envahissaient.
« Alors dis-moi. M’as-tu fait venire pour reporter ta frustration sur moi, ou bien as-tu réellement quelque chose à me dire ou à me demander ? » Elle inspira un bon coup, l’air semblait brûler ses poumons, mais elle ignora le gout d’hémoglobine sur sa langue. « J’avais songé de papoter tranquillement avec toi, prendre un café, ce genre de truc, mais finalement, laissons tomber, tu veux? De toute façon, qu’est-ce que tu en as à foutre du pourquoi je t’ai emmené ici? » Son ton était étrange, à la fois tremblotant et froid comme la mort. «Si tu veux tout savoir, je voulais te remercier. Comme ça t’étonne que je puisse faire preuve de gratitude, moi, la mauvaise herbe… » un sourire sans joie étira ses lèvres, la fixant d’un regard noir et froid, qu’elle ne s’attend pas à un peu de chaleur de la part de la Bleu, elle n’en aurait aucune après la façon dont elle venait de la blessée, cependant, son ton était d’une sincérité qui ne pouvait être mise en doute.
« Pleurer n’est pas une faiblesse comme tu semble pouvoir le penser. » Ses prunelles bleus roulèrent d'un air ennuyé dans leur orbite. Pleurer n'était pas une faiblesse? Quinn ne voyait pas cela de cette oeil, mais elle se tue, attendant la suite, sur la défensive malgré elle. « C’est assumer ce que l’on est et les sentiments que nous nourrissons, mais ça c’est trop dur pour quelqu’un comme toi j’imagine. Quant à mes difficultés à te blesser, je ne prends pas ça comme une insulte. Contrairement à toi je ne m’efforce pas de rabaisser et de piétiner les autres et ce qu’ils peuvent ressentir à longueur de temps alors excuses mon peu d’expérience en la matière. » Un sourire narquois étira ses lèvres alors qu'elle haussait les épaules. «Quelqu'un comme moi? Tu ne me connais même pas Fear. Tu n'es pas différente des autres. Tu es ne me connais même pas et tu te permets de me coller une étiquette. Tu es ignorante et tellement sotte...c'est désespérant. »
La vérité étant que Garden n'avait aucune idée à quel point elle avait raison. Quinn ne pleurait que rarement, elle ne laissait jamais les émotions avoir le dessus sur elle. Visiblement, la Serdaigle était une constipée des sentiments, incapable de les ressentir comme tout le monde, trop occupée à les refouler du mieux qu'elle le pouvait pour que personne ne puisse les voir et s'en servir contre elle. Par contre, elle savait qu'elle ne s'en sortirait pas toujours ainsi. Sa carapace était fissurée, fracassée. Les récents événements l'avaient ébranlée et ne l'avait pas laissé sans cicatrices, qu'importe si Garden la croyait aussi insensible qu'un rocher. De toute façon, qu’elle croit ce qu’elle voulait, jamais Quinn ne lui avouerait qu’elle avait simplement peur d’être blessée et que c’était pour cette raison qu’elle se blindait de la sorte, qu’elle jouait les fortes, les dures, celles que rien ne touche. En réalité, la Serdaigle n’était rien d’autre qu’une gamine effrayée par le grand méchant monstre caché sous son lit qui attendait qu’elle se lève pour lui attraper la jambe et l’entraîner on-ne-savais-ou pour la dévoré tranquillement.
Pour Adam tu te fais des idées. Nous sommes amis et je sais simplement que ce qu’il s’est passé antre lui et Emalee n’était pas de son plein gré. Même elle n’avait pas les idées claires, mais ça tu dois le savoir et Clyde aussi. Malgré tout, j’imagine que cette excuse n’a pas plu à ton ami et qu’il a été furieux d’apprendre la nouvelle. Sa douce Emalee, celle à qui il voulait que je confie ses dernières paroles alors qu’il pensait mourir… il a dû être fou de rage et toi pendant ce temps, tu étais là à le regarder tandis que lui ne te voyait pas, du moins pas comme tu l’aurai souhaité. Je crois que si l’une de nous deux a des raisons de pleurer, c’est bien toi. Ne t’inquiète pas je ne suis pas une langue de vipère comme toi, je saurai garder le secret tout comme je garde ceux de Clyde. »
Ses ongles s’enfoncèrent dans la chair de ses propres bras, marquant sa peau de petites demi-lunes rosées. Sa mâchoire se crispa sous les paroles de la Poufsouffle. Si Quinn avait longtemps voulu se fermer les yeux sur tout cela et faire comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes, elle n’était ni sotte, ni aveugle. Elle avait très vite comprit que malgré tout, Clyde ne l’aimait pas elle, mais Emalee. Cette révélation avait d’abord conduit à une altercation plutôt musclée avec son amie qu’elle avait préservée pendant tout ce temps de ses crises de colère. Et ce n’était pas que le fait que l’homme qu’elle aimait était amoureux d’une autre qui la blessait, ce n’était pas le fait que ce soit Emalee qui lui faisait mal. C’était le fait qu’elle avait été trahit par les deux personnes à qui elle faisait le plus confiance qui la rongeait. Quand bien même que ce n’était pas voulu. Quinn ne releva même pas les piques que lui offrait Garden, trop occupé à essayer de refouler les émotions qui l’envahissaient.
« Alors dis-moi. M’as-tu fait venire pour reporter ta frustration sur moi, ou bien as-tu réellement quelque chose à me dire ou à me demander ? » Elle inspira un bon coup, l’air semblait brûler ses poumons, mais elle ignora le gout d’hémoglobine sur sa langue. « J’avais songé de papoter tranquillement avec toi, prendre un café, ce genre de truc, mais finalement, laissons tomber, tu veux? De toute façon, qu’est-ce que tu en as à foutre du pourquoi je t’ai emmené ici? » Son ton était étrange, à la fois tremblotant et froid comme la mort. «Si tu veux tout savoir, je voulais te remercier. Comme ça t’étonne que je puisse faire preuve de gratitude, moi, la mauvaise herbe… » un sourire sans joie étira ses lèvres, la fixant d’un regard noir et froid, qu’elle ne s’attend pas à un peu de chaleur de la part de la Bleu, elle n’en aurait aucune après la façon dont elle venait de la blessée, cependant, son ton était d’une sincérité qui ne pouvait être mise en doute.
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Re: Highway to Hell --- Ft Garden
Garden sentait bien qu’elle avait touché un point sensible et que cela ne laissait pas la Serdaigle indifférente même si elle se préservait bien de le lui montrer. Sa mâchoire crispé et ses doigts se fermant violement sur ses bras en étaient la preuve, cependant elle ne fit aucune remarque la dessus, ce qui l’intéressait à cet instant ce n’était pas les états d’âme de Harper – pour une fois qu’elle ignorait les sentiment des autres – mais les raisons qui l’avaient poussé à la faire venir dans un coin isoler et ce, de force. Elle lui posa d’ailleurs la question, intriguée mais aussi soupçonneuse. Que pourrait-elle répondre à ça ? Qu’elle voulait qu’elle n’approche plus Clyde ? ou bien qu’elle allait l’étrangler là tout de suite ? Les deux réponses semblaient justes dans la bouche de Quinn, pourtant ce qui en sorti aurait pu en faire tomber la mâchoire de Garden.
« J’avais songé papoter tranquillement avec toi, prendre un café, ce genre de truc, mais finalement, laissons tomber, tu veux? De toute façon, qu’est-ce que tu en as à foutre du pourquoi je t’ai emmené ici? »
Ce qu’elle en avait à faire ? Et bien des tonnes ! C’était sa sécurité qui était en danger et qui plus est, elle était en droit de demander la raison de cet entretient non désiré puisqu’elle était la principale intéressée ! Elle pensait aussi que l’histoire du papotage autour d’un café n’était qu’ironie mais quelque chose dans sa voix l’a fit douter.
« Si tu veux tout savoir, je voulais te remercier. Comme ça t’étonne que je puisse faire preuve de gratitude, moi, la mauvaise herbe… »
Là, elle tombait des nus ! Soit Harper était une comédienne extraordinaire, soit elle était franche. Et le plus flippant était la seconde option. Alors elle pouvait réellement faire preuve de reconnaissance et ressembler à un être humain ? Décidément Garden n’était pas au bout de ses surprises.
« Très bien… Commença-t-elle doucement encore un peu perturber par ses paroles. Il faut dire que je te vois mal vouloir boire un café en ma compagnie et discuter tranquillement entre gens civilisés. J’imaginais plus un duel à la baguette, et déloyale en plus… »
Ca n’avait rien de flatteur, mais Garden ne faisait que dire la vérité et Quinn allait certainement le comprendre. Néanmoins, le ton de la Poufsouffle s’était nettement adouci.
« Et… tu veux me remercier de quoi au juste ? Pardonne moi mais c’est aussi quelque chose que je ne voyais pas venir de toi. »
C’était assez difficile à concevoir. Pour Garden, elle aurait pu faire la meilleure action du monde pour Quinn, et même lui sauver la vie, qu’elle aurait trouvé de quoi l’injurier tout de même et se montrer de mauvaise foi. Voilà pourquoi elle laissait la perplexité se peindre sur son visage sans même essayer de la dissimuler, même un peu.
Garden Fear- Fantasme pour les garçons,
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Re: Highway to Hell --- Ft Garden
Aucune des réactions de Garden ne lui échappait, mais la blonde ressemblait beaucoup moins à un livre ouvert qu'Emalee ou que Quinn aurait pu le croire. Après un certain moment, sentant que le sujet Clyde était un peu déminé, elle relâcha sa prise sur ses bras, ses mains retrouvant le chemin de ses poches dans lesquels elles s'enfoncèrent, laissant quand même sur sa peau de petites marques à vif. Certes, Quinn n'était pas la fille la plus amicale du château, on pouvait parfois la prendre pour un dragon colérique - ce qui n'était pas faux - et bien entendu, elle avait beau avoir une tonne de défauts qu'elle assumait plutôt bien, mais elle avait tout de même des sentiments qu'importait ce que les autres pouvaient penser et elle était profondément blessée. Et Garden en ajoutait une couche en remuant le couteau dans la plaie.
« Très bien… Il faut dire que je te vois mal vouloir boire un café en ma compagnie et discuter tranquillement entre gens civilisés. J’imaginais plus un duel à la baguette, et déloyale en plus… »
Ses paroles furent d'abord accueillit avec un demi sourire, puis bien vite, avec un hausse de sourcil, quelque peu vexée.
« En effet, j'aime pas le café. Et puis, désolée de te décevoir, je n'aime pas être déloyale. »
Le ton était léger, quelque peu moqueur. Un léger sourire flottait sur ses lèvres. Elle aurait pu en être vexée, mais elle choisit de s’en amuser. Quinn n'était pas un ange, mais elle n'était pas du genre à poignarder les gens dans le dos non plus. Enfin...ça dépendait des circonstances, mais pas en duel. Ce serait contre les règles, ça déshonorerait sa famille que l’on pense que leur fille eu triché pour gagner un duel. Surtout que, chez les Harper, la noblesse d’esprit et la loyauté étaient des qualités beaucoup importante que la pureté du sang, ce qui était rare chez les familles de sang pur. Ainsi donc, c’est très jeune qu’elle avait apprit à ne pas tricher, ni à poignarder les gens dans le dos. Quand elle n’aimait pas quelqu’un, la personne concernée le savait clairement et quand elle avait l’intention de blessé, c’était rarement des coups bas. Elle ne s’attaquait pas à la réputation et ne mêlait aucun autre individu que sa cible dans ses plans machiavélique.
« Et… tu veux me remercier de quoi au juste ? Pardonne moi mais c’est aussi quelque chose que je ne voyais pas venir de toi. »
Le ton plus doux de Garden ne passa pas inaperçu aux oreilles de Quinn. Comme son expression surprise. À vrai dire, la serdaigle ne s’était pas attendu à autre chose. Il était clair que Garden ne l’aimait pas, et elle comprenait un peu pourquoi. La blonde avait souvent été victime de la colère de la jeune fille. Elle s’approchait trop de Clyde à son goût et si, au départ, Quinn lui avait fait comprendre avec douceur de ne pas s’en approcher, ses interventions étaient devenues beaucoup plus brusque en comprenant que Garden n’en avait rien à faire de ses mises en garde et qu’elle préférait continuer à en faire à sa tête.
Recroisant ses bras sur sa poitrine, la jeune fille haussa les épaules, inclinant doucement la tête sur le côté, avec un sourire malicieux, mais doux, presque tendre. De quoi faire peur, venant de Quinn. Mais voilà, pour elle, la question ne se posait même pas. Il n’y avait pas cent mille raison pour laquelle elle voudrait la remercier, si?
«De l’avoir aider. Tu lui as surement sauvé la vie, qui sait s’il serait encore là si tu n’étais pas rester avec lui? Il était plutôt amocher lorsque j’ai été le voir à l’infirmerie. Ça mérite bien des remerciements, non? » De nouveau, un haussement d’épaule, puis, un léger sourire triste. «Tu as raison. Il préfère Emalee à moi, mais ça ne change pas grand-chose… »
Effectivement. Ce n’était pas parce que Clyde et Emalee s’aimaient qu’elle allait cesser de ressentir des sentiments pour le premier. Ce n’était pas parce qu’ils rêvaient de l’autre la nuit qu’elle allait passer à autre chose du jour au lendemain. Non. Pour elle, ça ne changeait rien.
« Très bien… Il faut dire que je te vois mal vouloir boire un café en ma compagnie et discuter tranquillement entre gens civilisés. J’imaginais plus un duel à la baguette, et déloyale en plus… »
Ses paroles furent d'abord accueillit avec un demi sourire, puis bien vite, avec un hausse de sourcil, quelque peu vexée.
« En effet, j'aime pas le café. Et puis, désolée de te décevoir, je n'aime pas être déloyale. »
Le ton était léger, quelque peu moqueur. Un léger sourire flottait sur ses lèvres. Elle aurait pu en être vexée, mais elle choisit de s’en amuser. Quinn n'était pas un ange, mais elle n'était pas du genre à poignarder les gens dans le dos non plus. Enfin...ça dépendait des circonstances, mais pas en duel. Ce serait contre les règles, ça déshonorerait sa famille que l’on pense que leur fille eu triché pour gagner un duel. Surtout que, chez les Harper, la noblesse d’esprit et la loyauté étaient des qualités beaucoup importante que la pureté du sang, ce qui était rare chez les familles de sang pur. Ainsi donc, c’est très jeune qu’elle avait apprit à ne pas tricher, ni à poignarder les gens dans le dos. Quand elle n’aimait pas quelqu’un, la personne concernée le savait clairement et quand elle avait l’intention de blessé, c’était rarement des coups bas. Elle ne s’attaquait pas à la réputation et ne mêlait aucun autre individu que sa cible dans ses plans machiavélique.
« Et… tu veux me remercier de quoi au juste ? Pardonne moi mais c’est aussi quelque chose que je ne voyais pas venir de toi. »
Le ton plus doux de Garden ne passa pas inaperçu aux oreilles de Quinn. Comme son expression surprise. À vrai dire, la serdaigle ne s’était pas attendu à autre chose. Il était clair que Garden ne l’aimait pas, et elle comprenait un peu pourquoi. La blonde avait souvent été victime de la colère de la jeune fille. Elle s’approchait trop de Clyde à son goût et si, au départ, Quinn lui avait fait comprendre avec douceur de ne pas s’en approcher, ses interventions étaient devenues beaucoup plus brusque en comprenant que Garden n’en avait rien à faire de ses mises en garde et qu’elle préférait continuer à en faire à sa tête.
Recroisant ses bras sur sa poitrine, la jeune fille haussa les épaules, inclinant doucement la tête sur le côté, avec un sourire malicieux, mais doux, presque tendre. De quoi faire peur, venant de Quinn. Mais voilà, pour elle, la question ne se posait même pas. Il n’y avait pas cent mille raison pour laquelle elle voudrait la remercier, si?
«De l’avoir aider. Tu lui as surement sauvé la vie, qui sait s’il serait encore là si tu n’étais pas rester avec lui? Il était plutôt amocher lorsque j’ai été le voir à l’infirmerie. Ça mérite bien des remerciements, non? » De nouveau, un haussement d’épaule, puis, un léger sourire triste. «Tu as raison. Il préfère Emalee à moi, mais ça ne change pas grand-chose… »
Effectivement. Ce n’était pas parce que Clyde et Emalee s’aimaient qu’elle allait cesser de ressentir des sentiments pour le premier. Ce n’était pas parce qu’ils rêvaient de l’autre la nuit qu’elle allait passer à autre chose du jour au lendemain. Non. Pour elle, ça ne changeait rien.
Quinn Harper- ✗ I Feel Wicked;
But the sun also shines on the wicked - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1774
♦ ARRIVÉE : 17/02/2010
♦ HUMEUR : Impassible
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