Julia - An angel's smile is what you sell...

« Attends- moi Julia, maman va....»
« Allez, on fait la course!»

La petite fille tourna les talons, fonçant vers les bois. Alexandre soupira, comment pouvait-elle bouger autant par une telle chaleur étouffante? C'était l'été, la chaleur était étouffante dans les campagnes, le soleil brillait de mille feux et ses frères avaient décidé de l'emmener avec eux au lac bordant la maison. Ils avaient vaguement espéré qu’elle se tienne tranquille et qu’elle cesse de gigoter, ce qui semblait être impossible, visiblement. La fillette, dans sa robe rouge et blanche, avançait d'un pas déterminé vers le lac, étant loin devant malgré ses jambes courtes et le dénommé Alexandre décida qu’il était sans doute temps de la rattraper avant qu’elle ne disparaisse sous les arbres. La différence d'années qui s'éparait Julia de ses frères étaient très grandes. Alexandre avait maintenant seize ans, il était le plus vieux de la famille. Remy, lui, en avait quatorze. Quant à Julia, elle n'avait que cinq ans. Enfant, jamais Julia n'avait vu cela comme une preuve qu'elle n'avait pas été désirée, qu'elle n'était qu'un accident, mais plus tard, cette éventualité la frappera de plein fois, ébranlant la confiance qu’elle pouvait avoir en ses parents. Alexandre se souvenait de sa mauvaise humeur lorsqu'il avait apprit l'arrivé imminente du bébé. Il l'avait d'abord détesté, elle avait tout pour qu'il ne l'aime pas. Elle criait, pleurait, elle était la morveuse par excellence. Pourtant, dès qu'elle avait commencé à ce tenir debout, il avait changé d’idée à son sujet. Julia était vite devenue la chose la plus précieuse à ses yeux et il s’était donner comme devoir de la protéger. Ce qui n’était pas facile, puisque la petite faisait une tonne bêtise sans même s’en rendre compte, attisant la colère de ses parents. Mais quel enfant ne faisait pas de bêtise?

« Julia!!! »

Alexandre et Remy se dirigèrent vers les boisés au pas de course. S'il arrivait quoi que ce soit à leur petite sœur, ils allaient le payer cher. Ils n’osèrent même pas imaginer le drame auquel ils auraient droit en rentrant si elle n’avait qu’une seule égratignure. Surtout que quelques semaines plutôt, elle s’était casser le poignet en essayant de grimper à un arbre pour suivre Remy. Ce dernier avait eu droit à deux semaines confiné dans sa chambre pour son imprudence. Somme tout, ils avaient bien compris que s’il arrivait quoi que ce soit à leur sœur, ils allaient en payer le prix fort. Arrivés près des lacs, essoufflés, ils cherchèrent la petite silhouette gracile de la fillette. Elle n'était nul part, et il ne fallu pas longtemps pour qu'ils se mettent à paniquer, ratissant les abords du lac avec fébrilité. Elle ne pouvait pas être très loin avec ses petites jambes! Pourtant, ils ne trouvèrent nulle part. Ce n’est que lorsqu’ils commencèrent à paniqué réellement que la petite silhouette leur bondit dessus, avant de se prendre le pied dans une branche. S’assoyant elle remarqua son genoux éraflé et se mise à pleurer. Remy leva les yeux au ciel avant de s’agenouiller devant elle pour attacher son mouchoir autour de la plaie. Il la souleva dans ses bras et ouvrit le pas vers la maison.

« Aller c’est rien, Jul’, arrête de pleurer maintenant.» Mais cela ne sembla pas la calmer, souriant, il lança à nouveau : « Et si nous allions te chercher une glace?» La petite fille se redressa pour l’observer, essayant ses larmes, tout sourire alors qu’elle le regardait avec espoir : « Au chocolat la glace? »


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« Gemma, est-ce que tu pourrais… »


Julia grogna, visiblement la petite blonde ne l’écoutait aucunement. Elle lui lança un regard exaspérée à son amie qui cessa de babiller au sujet de Raven Beckett depuis près d’une demi-heure maintenant. Si Julia ne comprenait pas vraiment pourquoi son amie restait autant accrocher à ce type, elle essayait de la soutenir du mieux qu’elle pouvait, mais son regard fixer sur le jeune homme était des plus gênants, puisque celui-ci semblait sentir son regard sur lui. Histoire que son amie ne passe pas pour une conne, Julia lui mit son livre de potion à quelques centimètres de son nez. Elle essuya le regard noir que Gemma lui servit pour lui avoir coupé une si belle vu, sans vraiment s’en formaliser.

« T’as jamais songer à être un peu plus subtile? C’est pas que ça devient gênant mais…»
« Et si tu allais voir Tristen plutôt que de lui jeter des coups d’œil aux trois secondes? »
«[color:2ffd= HotPink] Au moins, je n’ai pas sa photo au dessus de mon lit… »
« Juls, tu es vraiment.. »
« Ouais, moi aussi, je t’aime Gem’! »

Un sourire moqueur sur les lèvres, la jeune femme laissa retomber son livre et se leva, faisant le tour de la table des rouges et or pour se placé face à Gemma. Si sa meilleure amie aimait ce type qui sortait avec un squelette ambulant, tant pis, elle ferait avec, tant qu’elle ne la forçait pas à participer à ses plans foireux. Elle adorait la petite blonde, mais elle ne voulait pas se mêler de cette histoire, elle allait quand même soutenir son amie, mais pas au point de lui fournir des idées tordues. Elles se connaissaient depuis quelques mois à peine, et elles étaient devenues inséparables. Elles faisaient les quatre cent coups ensembles, elles étaient toujours fourrés ensembles et rigolant et discutant ensemble pendant les cours, de tel sorte que la plupart des enseignants les détestaient, mais elles s’entendaient bien, s’amusaient, pourquoi changer les choses? Et puis, il y avait un moment que Julia avait comprit qu’elle n’était pas le genre de petite étudiante sage qui fait ses devoirs et qui étudie, elle avait des notes exécrables, ce n’était pas faute d’être intelligente, mais ça ne l’intéressait pas. De plus, elle avait un nombre d’heures de colle plutôt impressionnant. Ce n’était pas de sa faute si elle acceptait mal l’autorité et qu’elle la défiait quand même! Elle s’était remit à papoter avec Gemma lorsqu’une main légère se posa sur l’épaule de la jeune femme qui sursauta. Elle se retourna avec la forte intention d’insulter l’idiot qui venait de lui faire peur. Elle détestait être surprise, et elle ne se gênerait pas pour le faire comprendre à l’inconnu. Se retournant, elle ouvrit la bouche, mais s’arrêta net dans sa lancé lorsque son regard croisa celui de Tristen. Elle ouvrit la bouche s’apprêtant à le saluer, mais le petit sourire qu’il lui offrit suffit à lui faire oublier ce qu’elle voulait dire, c’était bien le seul qui avait cet effet là sur elle.

«Julia? Je me demandais si heu… tu voulais bien venir avec moi au concert des BlackBird ce soir?»
« Elle y sera! »

Julia fit les gros yeux à son amie mais ne fit que valider ce que Gemma venait de dire d’un mouvement de tête. Sur un sourire des plus craquant, le jeune homme tourna les talons et lorsqu’il fut hors de porter, la jeune fille bondit dans les bras de son amie. Elle sauta sur ses pieds, attrapant sa main et l’entraîna vers la salle commune.

« Il te faut une tenue pour faire tourner la tête de ton chanteur ce soir!»


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Les élèves courraient dans tous les sens, la bousculant au passage, elle ne finit pas trébucher et s’écraser au sol. Elle pesta en se relevant, cherchant Tristen des yeux, mais elle ne le trouva pas. N’écoutant pas l’inquiétude sourde qui naissait en elle, elle se faufila dans la foule pour sortir de la Grande Salle avant que l’un de fou furieux cagoulé lui tombe dessus et lui fasse sa fête. La soirée avait pourtant si bien commencé, jamais elle ne se serait attendue à ce que ça devienne un tel cauchemar. Elle avait mit du temps à réagir, prise de cours par la dégénérescence des choses. Elle finit par suivre le mouvement lorsqu’elle vit le garçon qui se tenait près d’elle tomber face contre terre, immobile. Elle voulut se pencher vers lui, mais on l’avait prise par le bras pour l’entraîner vers la sortie. Julia n’avait pas reconnu l’élève qui la traînait de force vers la porte, et elle n’eu pas le temps de se souvenir de son nom. Elle espérait retrouver Gemma dans leur salle commune, espérant qu’elle soit en un seul morceau. Cependant, Julia n’eu pas le temps de se rendre à porte qu’un sortilège la frappa dans le dos. S’écrasant au sol, elle ne mit pas longtemps à sombrer dans l’inconscience.

Lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle était seule dans la pièce saccagée. Il n’y avait pas âme qui vive. Se redressant avec peine, Julia regarda autour d’elle, la tête tournante. Son épaule lui faisait un mal de chien, mais elle ne s’en occupa pas pour le moment. Elle irait à l’infirmerie plus tard. L’action s’était terminer comme elle était venu, et il ne restait que des bris de verres et du bois cassés dans la pièce. Grognant, elle se remit sur pied avant de se diriger vers la porte, bien décidé à savoir si Gemma et Tristen s’en étaient sortit en un morceau. Elle grimpa les escaliers avec lenteur et il lui fallut un bon moment avant d’arriver à sa salle commune ou elle marmonna le mot de passe avec d’entrer. Ses yeux se posèrent instantanément sur la silhouette de son amie.

« Gem’! Tu n’as rien? Tu n’es pas blessée? Où étais-tu passé par merlin? elle s’approcha de son amie et la serra dans ses bras, grimaçant de douleur en bougeant son épaule. Visiblement, Gemma n’était pas blessée, où alors elle avait passer par l’infirmerie où l’on c’était occuper d’elle. Soulagée, de voir que sa meilleure amie n’avait rien de grave, ce fut une autre personne qui fut rapidement la cause de son inquiétude. «Tristen n’a rien? »

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Julia se tenait devant les sabliers des quatre maisons. Ses prunelles caressèrent les mots dorés inscrits juste au dessus des noms des maisons. Elle cachait d’une façon parfaite sa satisfaction. Comment pouvait-elle ne pas en ressentir? Elle faisait partie de la Résistance depuis peu et selon elle, ils ne recrutaient pas suffisamment de membre pour faire face au groupe cruellement organisé qui avait attaqué lors du bal. Ils avaient su où frapper et quand, ils étaient organisés, trop bien préparer pour qu’ils puissent leur faire face avec si peu de membre. Bien entendu, elle savait que ni Dayton, ni Tradd ne souhaitaient la suspicion qui régnait dans Poudlard, mais pour Julia, c’était une bonne chose. Il fallait se méfier. Après tout, ils ignoraient qui étaient dans l’autre camp et ils n’avaient aucun moyen de le savoir si ce n’était quelques suspicions, justement. C’était par le bouche à oreille qu’elle avait entendu parler de cette résistance et c’est à pied joint qu’elle les avait rejoins. Pourtant, ils avaient besoin d’un peu de publicité et la jeune lionne s’était secrètement porté volontaire pour leur en faire à leur insu. Personne ne serait que ce serait elle qui faisait passer les messages, mais c’était mieux ainsi. Avec un sourire à demi victorieux, Julia Malone tourna les talons pour se mêlé à la cohue des élèves.