Secret Crowds ft Siubhan
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Secret Crowds ft Siubhan
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SIUBHAN & CURTIS
If I had my own world
I'd build you an empire
From here to the far lands
To spread love like violence
Seul...Désespérément seul! Oh je suis entouré d'une foule de fantômes, ces visages, ces voix qui me hantent mais lorsque je regarde autour de moi, je suis définitivement seul. Kerr à du juger bon d'avoir quelque chose à faire en dehors de la maison et pas de visite impromptues de Paris, Sha ou Montana. Personne...Le pure et simple silence m'entoure et je le trouve cependant bien plus pesant que n'importe quel vacarme assourdissant. La solitude n'est pas faite pour moi, elle me rendrais fou très rapidement si je ne l'était pas probablement déjà. Je pousse un grognement et me retourne dans mon lit, je sais qu'il est seize heure passée. Je suis rentré du club à l'aube, j'avais de la paperasse à remplir et je n'ai finalement trouvé le sommeil que vers neuf heure du matin. Enfouissant mon visage dans l'oreiller c'est le visage de Sam qui m'apparait aussitôt me plantant comme un poignard en plein cœur le manque que je ressens de sa présence. Je balance l'oreiller à l'autre bout de la pièce tout en me levant brusquement. Une douche rapide, des vêtements confortable et voila que je tourne en rond tel un lion en cage. Une clope, un verre... rien ne m'apaise. Me laissant tomber sur le canapé du salon mon regard s'arrête sur l'énorme portrait de mon oncle Jasper. Il me manque terriblement depuis son décès soudain et imprévisible. Je sais finalement quoi faire pour ne pas littéralement imploser sur place. Je m'empare d'un sac à dos que je remplis de deux bouteilles de whisky, un recueil de poésie et des clopes. De quoi d 'autres pourrais je donc avoir besoin ou je me rends? Un fin sourire se dessine sur mes lèvres à l'instant ou un crac sonore retentis, laissant les lieux vide et plus silencieux encore qu'ils ne l'étaient déjà.
CRAC
Je réapparait avec grande classe comme toujours, pile devant l'entrée du grand cimetière de Londres. Je ne rends que très rarement visite à Jasper mais aujourd'hui cela me parait être une évidence. Je déambule aux détours des sépultures jusqu'à rejoindre le luxueux mausolée consacré à mon oncle. Bien évidement même dans la mort il fallait qu'il se fasse remarquer et qu'il soit entouré du luxe et de la grandeur qui le qualifiaient si bien. Je caresse la pierre froide du bout des doigts, un long frisson me glisse le long de la nuque. Je me sens presque comme soulager d'être au près de lui. Je souris et m'installe sur la marche en marbre blanc qui mène à l’intérieur du petit mausolée. Il doit être un peu plus tard que dix huit heure et le soleil entame de se coucher. Je m'empare d'une de mes bouteille et la lève en l'air.
Curtis - A ta santé mon oncle ! J'espère que la ou tu est les putes, l’alcool et les excès rythment tes journées...
Si c’est ce qu'il vit je pourrais être tenter de le rejoindre ! Ma baguette entre les mains, je formule un sortilège faisant sortir du bout de ma baguette des gerbes d'étincelles colorées. Le résultat est très proche d'un petit feu d'artifice privé. C'est Jasper qui m'a appris ce sortilège, pour charmer les filles sois disant , j'était si jeune...si innocent?
Curtis J. Cullen- - Cleptomaniac -
- ♦ HIBOUX POSTÉS : 1250
♦ ARRIVÉE : 09/10/2009
♦ HUMEUR : I Want You To Be Mine !
Re: Secret Crowds ft Siubhan
Il y a des jours avec et des jours sans. C'est que la plupart des personnes se disent lorsqu'une journée n'est pas aussi parfaite qu'ils l'avaient espéré, lorsque les déceptions, les mauvaises surprises ou le simple fait de ne pas être à l'endroit désiré sont au rendez-vous. Siubhan, à contrario, était inapte à se contenter d'une explication aussi stupide que celle-ci. L'astre levant était pourtant le même. Les cieux sur lesquels il se lovait aussi. Chaque chose était identique. Pourquoi une journée pouvait débuter plus mal qu'une autre ? Bordel, mais qu'est-ce qu'on s'en fou, songea la jeune femme en se levant du pieds gauche. Elle étira sa silhouette athlétique et enfila son jean et un chemise à carreaux par-dessus son débardeur blanc. La jeune femme ne comptait sûrement pas rester enfermée plus longtemps, peut-être s'accorderait-elle un quartier libre au pub du coin avec Nick. Elle se souvint qu'aujourd'hui, il entraînait son équipe au stade. Et elle comme lui savait pertinemment qu'il ne manquerait pas cette séance pour combler ses besoins d'attentions. Un soupir agacé s'extirpa d'entre ses lèvres, lorsqu'un élève vint à sa rencontre. « Siubhan, tu as terminé le devoir de potion pour demain ? » La mauvaise humeur influence généralement les actes et intentions de chacun. Dans les meilleurs instants, Siubhan pouvait se montrer comme étant un modèle d'écoute assez rare. Mais le revers pouvait être aussi distinct que le côté « face » de sa personnalité, à savoir qu'elle pouvait être bien cruelle envers ceux qui osaient la gêner au mauvais moment. « Non et je ne compte pas le faire. » répondit-elle avec son flegme habituel. Elle vit le visage de son camarade se décomposer et passer par toute les teintes pour terminer au livide. « Tu te fous de moi ? À quoi ça sert d'être en binôme avec toi si tu fais pas ta partie ? Comment je vais faire moi, tu m'expliques ? » tonna-t-il, sans pour autant parvenir à faire sourciller la jeune fille d'un pouce. « À rien, visiblement - » « laisse tomber - » La jeune femme observa le jeune homme pivoter sur ses talons et s'éloigner d'une démarche rapide qu'elle devinait taraudée par sa fureur. Pauvre idiot, songea-t-elle. Bien sûr qu'elle avait fait sa part du travail, mais l'idée qu'il puisse s'évertuer à refaire désespérément celui-ci-même l'amusait.
La jeune femme descendit la volée d'escaliers mouvants pour se rendre jusqu'à Pré-au-Lard. C'était dimanche, elle ne fut pas surprise de voir la moitié des pubs du coin clos. Ce qui l'étonna, ce fut que l'unique fleuriste, celui qui était fermé 364 jours par ans était ouvert et proposait diverses combinaisons de fleurs adorables. Siubhan, mue par un inexplicable sentiment s'approcha de la vitrine, y découvrant une orchidée qui changeait perpétuellement de teintes. Non, peu importe. Allant à l'encontre de ses propres envies, elle pénétra dans la boutique pour acquérir la plante et en ressortie, le pot en main. Voilà, t'as pas l'air con maintenant, pensa-t-elle avec un self-agacement tangible. T'as plus qu'à la déposer là où tu penses. Avec un soupir, la jeune femme pivota sur elle-même et disparu. Un courant d'air plus tard, la ruelle n'était plus habituée que par la brise naissante …
Le cimetière de Londres. Il était rare que Siubhan s'y rende. Honnêtement, ce n'était pas son type d'ambiance. Un frisson l'agita et elle resserra les pans de sa veste en jean autour d'elle avant d'ouvrir le petit portillon qui grinça affreusement, accentuant l'aura funèbre des lieux. Elle longea les rangées de tombes, ne prêtant que très peu attention aux divers noms qui s'y étalaient. Un seul lui importait. Lorsque la stèle de marbre blanc apparut dans son champs de vision, la jeune fille s'inclina à demi pour déposer son offrande et se redressa les mains fébriles. Voilà. Elle chercha dans ses poches des cigarettes, avant de s'insurger contre elle-même. Elle les avait laissé au dortoir, n'ayant pas prévu cette virée. Chaque année c'était la même chose … Elle s'assit en tailleur avec nonchalance et murmura « bonsoir maman … ». Puis rien. Siubhan n'avait rien à dire, aucune déclaration spirituelle comme beaucoup pouvait en faire. Elle ne geindrait pas sur cette tombe, non. Si un jour elle en venait à se réduire à cela, qu'on lui colle une balle à la tempe, la Rhodes ne se voulait pas aussi pathétique.
Un crac sonore perturba la quiétude des lieux, attirant l'attention de Siubhan. « A ta santé mon oncle ! J'espère que la ou tu est les putes, l’alcool et les excès rythment tes journées... - » « ça sert à rien de gueuler comme un con, là où il est, il t'entends pas. » lâcha la jeune fille avec pragmatisme. Il riva ses yeux vers elle, tandis qu'elle s'enveloppait dans une expression indéchiffrable.
La jeune femme descendit la volée d'escaliers mouvants pour se rendre jusqu'à Pré-au-Lard. C'était dimanche, elle ne fut pas surprise de voir la moitié des pubs du coin clos. Ce qui l'étonna, ce fut que l'unique fleuriste, celui qui était fermé 364 jours par ans était ouvert et proposait diverses combinaisons de fleurs adorables. Siubhan, mue par un inexplicable sentiment s'approcha de la vitrine, y découvrant une orchidée qui changeait perpétuellement de teintes. Non, peu importe. Allant à l'encontre de ses propres envies, elle pénétra dans la boutique pour acquérir la plante et en ressortie, le pot en main. Voilà, t'as pas l'air con maintenant, pensa-t-elle avec un self-agacement tangible. T'as plus qu'à la déposer là où tu penses. Avec un soupir, la jeune femme pivota sur elle-même et disparu. Un courant d'air plus tard, la ruelle n'était plus habituée que par la brise naissante …
Le cimetière de Londres. Il était rare que Siubhan s'y rende. Honnêtement, ce n'était pas son type d'ambiance. Un frisson l'agita et elle resserra les pans de sa veste en jean autour d'elle avant d'ouvrir le petit portillon qui grinça affreusement, accentuant l'aura funèbre des lieux. Elle longea les rangées de tombes, ne prêtant que très peu attention aux divers noms qui s'y étalaient. Un seul lui importait. Lorsque la stèle de marbre blanc apparut dans son champs de vision, la jeune fille s'inclina à demi pour déposer son offrande et se redressa les mains fébriles. Voilà. Elle chercha dans ses poches des cigarettes, avant de s'insurger contre elle-même. Elle les avait laissé au dortoir, n'ayant pas prévu cette virée. Chaque année c'était la même chose … Elle s'assit en tailleur avec nonchalance et murmura « bonsoir maman … ». Puis rien. Siubhan n'avait rien à dire, aucune déclaration spirituelle comme beaucoup pouvait en faire. Elle ne geindrait pas sur cette tombe, non. Si un jour elle en venait à se réduire à cela, qu'on lui colle une balle à la tempe, la Rhodes ne se voulait pas aussi pathétique.
Un crac sonore perturba la quiétude des lieux, attirant l'attention de Siubhan. « A ta santé mon oncle ! J'espère que la ou tu est les putes, l’alcool et les excès rythment tes journées... - » « ça sert à rien de gueuler comme un con, là où il est, il t'entends pas. » lâcha la jeune fille avec pragmatisme. Il riva ses yeux vers elle, tandis qu'elle s'enveloppait dans une expression indéchiffrable.
Siùbhan Rhodes- ♦ HIBOUX POSTÉS : 121
♦ ARRIVÉE : 01/04/2012
♦ ANNÉE : 7th
♦ HUMEUR : soso
Re: Secret Crowds ft Siubhan
Siubhan - « ça sert à rien de gueuler comme un con, là où il est, il t'entends pas. »
Je tourne la tête et fixe l'inconnue qui viens de surgir d'entre deux tombes. De quoi elle se mêle au juste? Je la détaille de haut en bas et à deux reprises. Plutôt jolie, une allure de sauvageonne, du genre à ne pas suivre les règles et probablement pas facilement impressionnable. J'aime me faire une première idée rapide sur les gens, il s'avère que j'ai souvent de bons pressentiments. La demoiselle est indéniablement plus jeune que moi. Trop jeune pour avoir qui que ce soit à visiter dans ce genre de lieu sans que cela ne cache une histoire tragique...Ou alors juste un grand parent? J'aime toujours privilégier les scénarios dramatiques. Mon regard posé droit dans le sien, je reste calme et je me décide même à lui sourire. Moi non plus je ne suis pas facilement impressionnable et encore moins je ne suis prévisible. Je pourrais vouloir lui faire passer l'envie de me parler encore une fois de cette façon mais qui suis je pour lui dicter comment s'adresser à qui que ce soit? Je hausse les épaules et tout en continuant à sourire je lui réponds d'un ton calme et posé.
Curtis - Et s'il me plait de croire qu'il m'entends? Et si tout simplement cela me fait du bien à moi et qu'il puisse l'entendre ou non? Et si cela me rends son départ un peu moins difficile?
Je ne détourne pas les yeux un seul instant. La colère que j'ai discernée dans sa voix montre bien qu’elle fait probablement preuve de grande retenue. Elle doit aussi penser que les apparences ont leur importance et cela même si à première vue nous n'en avons pas la même approche. Je vide une gorgée de whisky et reprends la parole.
Curtis - Cela dis...Pardonne moi si je t'ai dérangée. Je me pensait seul et si on part dans ta logique, je ne risquais pas de déranger les morts.
Je lui souris et fait jouer la bouteille entre mes doigts. Je pourrais en rester la mais mon éternelle haine de la solitude me pousse aussitôt à rajouter quelque chose.
Curtis - Tu n'as peut être pas l'âge de boire mais tu me semble avoir du caractère...Que dirais tu de me laisser t'offrir un verre pour me faire pardonner? A la santé de nos morts...car j’imagine que tu n'est pas la par hasard, à moins que tu ai un gout douteux pour les endroits lugubre.
Je relève lentement un sourcil avant de laisser échapper un très léger ricanement. Jasper serait ravi de voir que j'invite une fille à boire sur sa tombe. Je souris d'un air absent tout en tendant la bouteille en direction de la demoiselle. Aura t'elle le cran de se joindre à moi? Un inconnu se saoulant dans un cimetière?!? N'est elle qu'une grande gueule ou à la hauteur de la flamme qui semble émaner d'elle?
Curtis J. Cullen- - Cleptomaniac -
- ♦ HIBOUX POSTÉS : 1250
♦ ARRIVÉE : 09/10/2009
♦ HUMEUR : I Want You To Be Mine !
Re: Secret Crowds ft Siubhan
Siubhan était assise en tailleur sur la tombe de sa mère. Aucun mot ne parvenait à s'échapper d'entre ses lèvres scellées, pas même un son plaintif. Elle n'était pas de ces personnes à s'effondrer sur la stèle de ses proches, elle n'était pas même de celles qui se confiaient en attente de réponses qui ne viendront jamais. Elle était présente ici, juste pour être là. Elle n'espérait rien et c'est sans doute pour cela qu'elle ne se décevait jamais elle-même. Un homme s'octroya soudainement le droit de se faire turbulent dans la quiétude funeste du cimetière. Siubhan ne manqua pas de tenter une injonction au silence, bien qu'elle su intimement que cela n'aboutirait pas à ce résultat précis. Peu importe, ce n'est pas ce qu'elle désirait, le silence résonnait trop fort à ces oreilles, et les échos dans les tréfonds de son être étaient bien trop douloureux pour être ignorés. Un homme vivant, c'était bien ce dont elle avait besoin en ce jour de l'anniversaire de la mort de sa mère : une distraction. L'homme ne tarda pas à s'enliser dans son filet et haussa les épaules, l'air indifférent.
« Et s'il me plaît de croire qu'il m'entends? Et si tout simplement cela me fait du bien à moi et qu'il puisse l'entendre ou non? Et si cela me rends son départ un peu moins difficile? - » « Beaucoup de ' et si ' tu ne trouves pas ? Beaucoup trop pour que l'un d'entre eux soit vrai. Parlons franchement, hurler ton chagrin sur sa tombe ne te soulagera pas. - la spontanéité franche de la jeune femme pouvait parfois être désarçonnant. Elle n'ignorait pas ce fait, mais appréciait surprendre ses interlocuteurs qui ne s'attendait pas à un éclat aussi vivifiant que le sien. En revanche, cela si. - » ajouta-t-elle en désignant la bouteille d'alcool qu'il trimbalait avec lui. Pour toute réponse, il but une gorgée supplémentaire de sa liqueur qui ressemblait à ne pas se tromper à du whisky. Siubhan se leva d'un mouvement souple, débarrassant ses vêtements de la poussière terreuse qui s'y était installée. Puis, elle s'approcha d'une démarchée éthérée, croisant les bras sur sa poitrine tandis qu'il poursuivait. « Cela dis...Pardonne moi si je t'ai dérangée. Je me pensait seul et si on part dans ta logique, je ne risquais pas de déranger les morts. » Un sourire sardonique orna les lèvres vermeilles de la Rhodes. Il s'excusait. Mhm, mais qu'allait-elle faire de lui ? S'il tentait de suivre sa propre logique, il risquait de s'y perdre à ne plus en retrouver son chemin … Les rétines fauves de la jeune fille se posèrent sur le visage livide de son interlocuteur. Mais qu'en était-il s'il était déjà un égaré ? « Tu n'as peut être pas l'âge de boire mais tu me semble avoir du caractère...Que dirais tu de me laisser t'offrir un verre pour me faire pardonner? A la santé de nos morts...car j’imagine que tu n'es pas la par hasard, à moins que tu ai un goût douteux pour les endroits lugubre. »
Le sourire de la Rhodes s'élargit. Inconsciemment, il l'intéressait. D'une manière aussi, inexplicable. Était-ce cette impression qui émanait à grands effluves de sa personne, ou ses manières rudes, gauches ? Peut-être les deux. Siubhan savait reconnaître une âme torturée quand elle en voyait une. À l'inverse de beaucoup d'autres, elles étaient tellement plus … captivantes. La jeune serdaigle s'approcha de lui en quelques pas et répondit sur un ton de velours particulièrement lascif. « En ce qui est d'être douteux, tu es sûrement plus qualifié que moi. Après tout, c'est bien toi qui offre un alcool à une jeune inconnue, sans visiblement se préoccuper de son âge. Mais tu as raison, me trouvant ici par pur hasard, peut-être que j'ai pris un goût pour les personnes douteuses. » Ses lèvres se trouvaient à quelques centimètres seulement des siennes. Tant et si bien qu'elle pouvait sentir son souffle brûlant sur son visage. Ses prunelles s'abaissèrent un bref instant sur sa bouche à l'haleine alcoolisée, puis revinrent vers les yeux de son interlocuteur avec un sourire narquois. Sa main se fit voluptueuse en une caresse sur son bras, descendant le long de celui-ci pour finalement trouver cette fameuse bouteille qu'il lui offrait, tribut de sa quête de pardon. Elle s'écarta ensuite légèrement et lança : « à qui dois-je dédier ma première gorgée ? » s'enquit-elle en arquant un sourcil dans sa direction. Lui qui faisait référence aux morts et elle ayant avoué n'être ici pour personne, elle se référa au défunt du jeune homme …
« Et s'il me plaît de croire qu'il m'entends? Et si tout simplement cela me fait du bien à moi et qu'il puisse l'entendre ou non? Et si cela me rends son départ un peu moins difficile? - » « Beaucoup de ' et si ' tu ne trouves pas ? Beaucoup trop pour que l'un d'entre eux soit vrai. Parlons franchement, hurler ton chagrin sur sa tombe ne te soulagera pas. - la spontanéité franche de la jeune femme pouvait parfois être désarçonnant. Elle n'ignorait pas ce fait, mais appréciait surprendre ses interlocuteurs qui ne s'attendait pas à un éclat aussi vivifiant que le sien. En revanche, cela si. - » ajouta-t-elle en désignant la bouteille d'alcool qu'il trimbalait avec lui. Pour toute réponse, il but une gorgée supplémentaire de sa liqueur qui ressemblait à ne pas se tromper à du whisky. Siubhan se leva d'un mouvement souple, débarrassant ses vêtements de la poussière terreuse qui s'y était installée. Puis, elle s'approcha d'une démarchée éthérée, croisant les bras sur sa poitrine tandis qu'il poursuivait. « Cela dis...Pardonne moi si je t'ai dérangée. Je me pensait seul et si on part dans ta logique, je ne risquais pas de déranger les morts. » Un sourire sardonique orna les lèvres vermeilles de la Rhodes. Il s'excusait. Mhm, mais qu'allait-elle faire de lui ? S'il tentait de suivre sa propre logique, il risquait de s'y perdre à ne plus en retrouver son chemin … Les rétines fauves de la jeune fille se posèrent sur le visage livide de son interlocuteur. Mais qu'en était-il s'il était déjà un égaré ? « Tu n'as peut être pas l'âge de boire mais tu me semble avoir du caractère...Que dirais tu de me laisser t'offrir un verre pour me faire pardonner? A la santé de nos morts...car j’imagine que tu n'es pas la par hasard, à moins que tu ai un goût douteux pour les endroits lugubre. »
Le sourire de la Rhodes s'élargit. Inconsciemment, il l'intéressait. D'une manière aussi, inexplicable. Était-ce cette impression qui émanait à grands effluves de sa personne, ou ses manières rudes, gauches ? Peut-être les deux. Siubhan savait reconnaître une âme torturée quand elle en voyait une. À l'inverse de beaucoup d'autres, elles étaient tellement plus … captivantes. La jeune serdaigle s'approcha de lui en quelques pas et répondit sur un ton de velours particulièrement lascif. « En ce qui est d'être douteux, tu es sûrement plus qualifié que moi. Après tout, c'est bien toi qui offre un alcool à une jeune inconnue, sans visiblement se préoccuper de son âge. Mais tu as raison, me trouvant ici par pur hasard, peut-être que j'ai pris un goût pour les personnes douteuses. » Ses lèvres se trouvaient à quelques centimètres seulement des siennes. Tant et si bien qu'elle pouvait sentir son souffle brûlant sur son visage. Ses prunelles s'abaissèrent un bref instant sur sa bouche à l'haleine alcoolisée, puis revinrent vers les yeux de son interlocuteur avec un sourire narquois. Sa main se fit voluptueuse en une caresse sur son bras, descendant le long de celui-ci pour finalement trouver cette fameuse bouteille qu'il lui offrait, tribut de sa quête de pardon. Elle s'écarta ensuite légèrement et lança : « à qui dois-je dédier ma première gorgée ? » s'enquit-elle en arquant un sourcil dans sa direction. Lui qui faisait référence aux morts et elle ayant avoué n'être ici pour personne, elle se référa au défunt du jeune homme …
Siùbhan Rhodes- ♦ HIBOUX POSTÉS : 121
♦ ARRIVÉE : 01/04/2012
♦ ANNÉE : 7th
♦ HUMEUR : soso
Re: Secret Crowds ft Siubhan
Siubhan - « Beaucoup de ' et si ' tu ne trouves pas ? Beaucoup trop pour que l'un d'entre eux soit vrai. Parlons franchement, hurler ton chagrin sur sa tombe ne te soulagera pas...En revanche, cela si. - »
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec elle. Hurler son chagrin peut avoir du bon, lâcher prise de temps à autre et s'apitoyer un peu sur sois même pour se relever plus fort le lendemain. Cela marche dans mon cas, pour gérer la disparition de Jasper du moins, car pour le cas de Sam par contre j'aurais beau gueuler ma douleur nuit et jour , rien ne viendrais à m'apaiser. Mais "si" servent à ne pas imposer mon opinion pas à poser une éventualité mais, elle ne semble pas s'en être aperçue. Cette demoiselle ne fait dans la demi mesure ! Tout en entier, trop vite et cela se voit comme le nez au milieu de la figure. A trop vouloir voler on se brule les ailes mais, j'apprécie la fougue dont elle fait preuve. Elle sais tenir ses convictions mais, elle devra les ravaler, la vie le lui apprendra. Je la vois sourire alors que je lui propose un verre en ma compagnie comme tentative de rédemption. La demoiselle s'avance vers moi. serait ce bon signe?
Siubhan - En ce qui est d'être douteux, tu es sûrement plus qualifié que moi. Après tout, c'est bien toi qui offre un alcool à une jeune inconnue, sans visiblement se préoccuper de son âge. Mais tu as raison, me trouvant ici par pur hasard, peut-être que j'ai pris un goût pour les personnes douteuses.
Elle s'approche encore, son visage, ses lèvres...si proche et...tentantes! Cette jeune demoiselle ne sais probablement pas à quoi elle joue ni à quoi elle à faire. Je me retiens de lui voler un baiser, je ne sais pas si je fais bien de faire preuve de retenue ou même si je serais capable de me tenir longtemps si elle continue de m'allumer comme elle le fait. Sa main descends le long de mon bras me provocant un frisson mais je la fixe droit dans les yeux. La défiant de tout mon être. Elle s'empare finalement de la bouteille et se recule brusquement. A quoi rimait se petit jeu? Je n'en ai pas la moindre idée, ce fut plaisant mais certes déroutant.
Siubhan - à qui dois-je dédier ma première gorgée ?
Je la fixe en souriant. Je prends délibérément mon temps pour lui répondre. Je la détaille, la dévisage avant de me décider à lui répondre .
Curtis - Mon oncle Jasper. Un grand homme. Un père ! Il aurait lui même été le premier à dire que l'âge ne fait en rien la personnage et il a toujours prôner l'apprentissage précoces des excès. A nos yeux à lui et moi tu n'est pas trop jeune pour boire. Tu dois avoir quoi dix huit...vingt ans... Crois moi je ne suis pas stupide. A ton âge j'en avais deja fait des belles ! Au fait je m'appelle Curtis, et toi?
Un pointe de nostalgie me gagne. Poudlard, le théâtre de mes premier excès guider par la main de l'apprentissage de Jasper. Les premiers plaisirs, les premiers dérapages. Je souris et reprend la parole sans faire le moindre détour ni faire preuve du moindre ménagement.
Curtis - Si tu n'est la pour personne je ne vois pas en quoi j'ai pu te dérangée. Si ce que tu dis est vrai je n'ai pas troubler ton deuil, ni déranger tes morts alors je me demande bien ce que tu pouvais trafiquer ici.
Je fais exprès de jouer l'innocent. Qu'elle ne me prenne pas pour un idiot. Elle était la pour quelqu'un et pas simplement pour le plaisir de zoner dans un cimetière. Elle n'a pas à me donner de détails ni même à me dire la vérité mais, elle pourrait apprendre à mentir avec plus de savoir faire. Je pourrais le lui apprendre si elle s'en révélait digne et intéressée. Je m’éclaircis la gorge et conclut sur un autre point.
Curtis - Offrir de l'alcool à une inconnue c'est bien moins douteux que de m'allumer comme tu viens de le faire.
Je pose une main sur sa cuisse et me penche vers elle.
Curtis - Tu pourrais susciter des pulsions que tu n'aurais peut être pas le calibre d'assouvir...
Je lui adresse un clin d'oeil et retrouve mon appui contre le marbre froid.
Curtis J. Cullen- - Cleptomaniac -
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♦ ARRIVÉE : 09/10/2009
♦ HUMEUR : I Want You To Be Mine !
Re: Secret Crowds ft Siubhan
Ralph Waldo Emerson a écrit un jour : « La confiance en soi est l'aversion de la conformité. » Sans réellement en avoir conscience elle-même, Siubhan s'avérait être la preuve vivante de l'authenticité de tels mots. Depuis les méandres de son enfance, à une époque si reculée qu'elle serait bien en peine de se la remémorer, elle s'était bâtie, sur des bases atrocement fragiles, une assurance forgée en plusieurs années de traitements plus sévères les uns que les autres. Une tenue qui lui avait été inculquée depuis le décès de feu Mrs Rhodes. Cette confiance, qui avait préalablement due la briser afin de s'encrer comme une habitude aux tréfonds de son être, avait atteint tant de profondeur que jamais plus elle ne pourrait s'en défaire, à moins de subir un traumatisme aussi protubérant que celui dont était issu cet aplomb. C'est depuis toujours donc que Siubhan s'élevait au rang d'une indomptée : elle ne se conformait ni aux bienséances, ni aux politesses britanniques usuelles. Encore moins au politiquement correcte. Sa loi était celle qu'elle se dictait jours après jours et elle ne laissait personne piétiner cette liberté tant chérie car trop ardemment acquise.
C'est pourquoi, dans ce cimetière à l'atmosphère mortifère, elle se tenait debout avec nonchalance et observait le demi-sourire qui étirait peu à peu les lèvres livides de cet étranger à l'allure si peu recommandable. Son assurance l'avait guidé jusqu'à lui, et cela aurait été se plier aux mœurs que d'éviter son contact. Or, Siubhan avait une aversion pour tout ce qui ressemblait de près ou de loin au prévisible des normes. Elle patientait à présent, la bouteille de whisky reposant contre sa hanche, guettant le nom de celui auquel elle pourrait dédier cette première gorgée. Le silence qui s'instaura entre eux durant une poignée de minutes ne désarma pas le calme de la Rhodes. Au contraire, conservant celui-ci, elle soutint son regard qu'elle devinait emplit de provocations et bientôt, un sourire amusé vint orner ses propres lèvres. Elle appréciait le défi qui brillait dans ses yeux et cet aura indéchiffrable qui émanait de lui. Il était l'être parfait pour détourner ses pensées de l'âme défunte qui semblait vouloir la hanter, en ce funeste soir de septembre. « Mon oncle Jasper. Un grand homme. Un père ! Il aurait lui même été le premier à dire que l'âge ne fait en rien la personnage et il a toujours prôner l'apprentissage précoces des excès. A nos yeux à lui et moi tu n'est pas trop jeune pour boire. Tu dois avoir quoi dix huit...vingt ans... Crois moi je ne suis pas stupide. A ton âge j'en avais déjà fait des belles ! Au fait je m'appelle Curtis, et toi ? - » Siubhan resta une fraction de seconde taciturne, se lovant dans une réflexion silencieuse. À n'en pas douter, elle aurait apprécié rencontrer cet homme dont le portrait excentrique était peint par le prénommé Curtis. Elle n'avait pas eu le plaisir de connaître homme avec pareille doctrine, les anglais, s'ils partagent ces idées, sont bien trop ' respectables ' pour les vivre eux-même. « Les excès, - » lâcha-t-elle dans un souffle avec une mine narquoise. « C'est bien la seule chose qu'un homme peut blâmer à voix haute, sans pourtant en ressentir la culpabilité ensuite. Ton oncle doit sûrement être mort avec des remords, mais bienheureux de n'avoir aucun regret. » dit-elle, les yeux pétillant d'une malice qui était jusqu'ici dissimulée. D'un geste frimant l'attitude dites solennelle, elle dédia comme prédit ses premières gorgées à la mémoire de son défunt et porta le goulot à ses lèvres. Le feu de la liqueur brûla sa gorge et diffusa sa chaleur dans le corps de la jeune femme, qui se détendit imperceptiblement. Elle humecta ensuite ses lèvres charnues étincelantes d'alcool et lui tendant sa bouteille, elle répondit enfin à sa dernière question avec ce ton mystérieux et voluptueux qui était le sien ; « Je m'appelle Siubhan. »
« Si tu n'est la pour personne je ne vois pas en quoi j'ai pu te dérangée. Si ce que tu dis est vrai je n'ai pas troubler ton deuil, ni déranger tes morts alors je me demande bien ce que tu pouvais trafiquer ici. » Siubhan émit un rire éthéré et à cet instant, le cri d'un corbeau résonna comme un glas entre les tombes. Elle ne tint pas rigueur de sa curiosité, puisqu'il épargnait la sienne. Cela ne signifiait pas pourtant qu'elle lui livrait de quoi faire éclater sa satisfaction. Pourquoi se dévoiler si tôt, alors qu'elle pouvait attendre encore un peu ? Qu'il demande encore. Elle se détourna de lui et se hissa sur le petit muret qui séparaient les diverses sépultures, le dépassant donc à présent d'une demi-tête. Puis, adoptant volontairement une mine pensive, presque tracassée, elle répondit ; « Mais ici, il n'y a que toi qui prétends si ardemment avoir perturbé mon inexistant recueillement. Quant à ce que je trafique ici, la réponse est simple ; je rôde. Est-ce si improbable ? Tu aurais posé moins de questions si notre rencontre s'était faite au détour d'une rue, à la seule différence que nous n'aurions nullement prêté attention à l'un comme à l'autre. Il est présomptueux de vouloir comprendre une femme et je ne m'estime pas comme étant des plus simples. Peut-être souhaitais-je simplement t'aborder et quel meilleur moyen pour capturer ton attention que d'hausser le ton ? La preuve, tu es encore ici. » Elle arqua un sourcil comme pour soulever le point qu'elle venait d'émettre, comme aussi pour mettre un terme aux interrogations quant à sa présence ici. Plus il questionnerait, plus elle esquiverait. Et à partir du moment où la jeune femme dissimulait ses vérités, il arrivait un instant où l'on finissait par ne plus la retrouver. Du tout. « Offrir de l'alcool à une inconnue c'est bien moins douteux que de m'allumer comme tu viens de le faire. Tu pourrais susciter des pulsions que tu n'aurais peut être pas le calibre d'assouvir... » Les prunelles de la jeune femme étincelèrent sous l'idée obscène que venait de glisser le jeune homme dans leur échange. Ça ne l'effrayait pas tant, pour ainsi dire elle était amusée. C'est vrai, c'était toujours moins douteux, mais elle ne prétendait pas être la sainte vierge. « Dans ce cas, le loup n'est pas celui auquel nous pourrions penser. - » répliqua-t-elle avec un air à demi-moqueur sur le visage. « Mais enfin, je n'offrirais pas mon corps dans l'ineptie de satisfaire tes envies. Il me faut plus pour cela et à ce stade, c'est peut-être toi qui n'aurais pas le calibre pour me satisfaire. Je suis l'Exigence même. » dit-elle sur son ton de velours caressant. En effet, elle ne pouvait se contenter d'un simple élan d'attirance physique assouvis la seconde suivante. Elle exigeait la dépendance de la chair, la dépendance de l'âme. Toutes ces choses qui font que tout les hommes ayant succomber à ses charmes, ne pouvaient que souffrir de l'attente qu'elle les appelle à revenir danser entre ses draps. « Qu'as-tu à offrir, pour plaider ta cause ? »
C'est pourquoi, dans ce cimetière à l'atmosphère mortifère, elle se tenait debout avec nonchalance et observait le demi-sourire qui étirait peu à peu les lèvres livides de cet étranger à l'allure si peu recommandable. Son assurance l'avait guidé jusqu'à lui, et cela aurait été se plier aux mœurs que d'éviter son contact. Or, Siubhan avait une aversion pour tout ce qui ressemblait de près ou de loin au prévisible des normes. Elle patientait à présent, la bouteille de whisky reposant contre sa hanche, guettant le nom de celui auquel elle pourrait dédier cette première gorgée. Le silence qui s'instaura entre eux durant une poignée de minutes ne désarma pas le calme de la Rhodes. Au contraire, conservant celui-ci, elle soutint son regard qu'elle devinait emplit de provocations et bientôt, un sourire amusé vint orner ses propres lèvres. Elle appréciait le défi qui brillait dans ses yeux et cet aura indéchiffrable qui émanait de lui. Il était l'être parfait pour détourner ses pensées de l'âme défunte qui semblait vouloir la hanter, en ce funeste soir de septembre. « Mon oncle Jasper. Un grand homme. Un père ! Il aurait lui même été le premier à dire que l'âge ne fait en rien la personnage et il a toujours prôner l'apprentissage précoces des excès. A nos yeux à lui et moi tu n'est pas trop jeune pour boire. Tu dois avoir quoi dix huit...vingt ans... Crois moi je ne suis pas stupide. A ton âge j'en avais déjà fait des belles ! Au fait je m'appelle Curtis, et toi ? - » Siubhan resta une fraction de seconde taciturne, se lovant dans une réflexion silencieuse. À n'en pas douter, elle aurait apprécié rencontrer cet homme dont le portrait excentrique était peint par le prénommé Curtis. Elle n'avait pas eu le plaisir de connaître homme avec pareille doctrine, les anglais, s'ils partagent ces idées, sont bien trop ' respectables ' pour les vivre eux-même. « Les excès, - » lâcha-t-elle dans un souffle avec une mine narquoise. « C'est bien la seule chose qu'un homme peut blâmer à voix haute, sans pourtant en ressentir la culpabilité ensuite. Ton oncle doit sûrement être mort avec des remords, mais bienheureux de n'avoir aucun regret. » dit-elle, les yeux pétillant d'une malice qui était jusqu'ici dissimulée. D'un geste frimant l'attitude dites solennelle, elle dédia comme prédit ses premières gorgées à la mémoire de son défunt et porta le goulot à ses lèvres. Le feu de la liqueur brûla sa gorge et diffusa sa chaleur dans le corps de la jeune femme, qui se détendit imperceptiblement. Elle humecta ensuite ses lèvres charnues étincelantes d'alcool et lui tendant sa bouteille, elle répondit enfin à sa dernière question avec ce ton mystérieux et voluptueux qui était le sien ; « Je m'appelle Siubhan. »
« Si tu n'est la pour personne je ne vois pas en quoi j'ai pu te dérangée. Si ce que tu dis est vrai je n'ai pas troubler ton deuil, ni déranger tes morts alors je me demande bien ce que tu pouvais trafiquer ici. » Siubhan émit un rire éthéré et à cet instant, le cri d'un corbeau résonna comme un glas entre les tombes. Elle ne tint pas rigueur de sa curiosité, puisqu'il épargnait la sienne. Cela ne signifiait pas pourtant qu'elle lui livrait de quoi faire éclater sa satisfaction. Pourquoi se dévoiler si tôt, alors qu'elle pouvait attendre encore un peu ? Qu'il demande encore. Elle se détourna de lui et se hissa sur le petit muret qui séparaient les diverses sépultures, le dépassant donc à présent d'une demi-tête. Puis, adoptant volontairement une mine pensive, presque tracassée, elle répondit ; « Mais ici, il n'y a que toi qui prétends si ardemment avoir perturbé mon inexistant recueillement. Quant à ce que je trafique ici, la réponse est simple ; je rôde. Est-ce si improbable ? Tu aurais posé moins de questions si notre rencontre s'était faite au détour d'une rue, à la seule différence que nous n'aurions nullement prêté attention à l'un comme à l'autre. Il est présomptueux de vouloir comprendre une femme et je ne m'estime pas comme étant des plus simples. Peut-être souhaitais-je simplement t'aborder et quel meilleur moyen pour capturer ton attention que d'hausser le ton ? La preuve, tu es encore ici. » Elle arqua un sourcil comme pour soulever le point qu'elle venait d'émettre, comme aussi pour mettre un terme aux interrogations quant à sa présence ici. Plus il questionnerait, plus elle esquiverait. Et à partir du moment où la jeune femme dissimulait ses vérités, il arrivait un instant où l'on finissait par ne plus la retrouver. Du tout. « Offrir de l'alcool à une inconnue c'est bien moins douteux que de m'allumer comme tu viens de le faire. Tu pourrais susciter des pulsions que tu n'aurais peut être pas le calibre d'assouvir... » Les prunelles de la jeune femme étincelèrent sous l'idée obscène que venait de glisser le jeune homme dans leur échange. Ça ne l'effrayait pas tant, pour ainsi dire elle était amusée. C'est vrai, c'était toujours moins douteux, mais elle ne prétendait pas être la sainte vierge. « Dans ce cas, le loup n'est pas celui auquel nous pourrions penser. - » répliqua-t-elle avec un air à demi-moqueur sur le visage. « Mais enfin, je n'offrirais pas mon corps dans l'ineptie de satisfaire tes envies. Il me faut plus pour cela et à ce stade, c'est peut-être toi qui n'aurais pas le calibre pour me satisfaire. Je suis l'Exigence même. » dit-elle sur son ton de velours caressant. En effet, elle ne pouvait se contenter d'un simple élan d'attirance physique assouvis la seconde suivante. Elle exigeait la dépendance de la chair, la dépendance de l'âme. Toutes ces choses qui font que tout les hommes ayant succomber à ses charmes, ne pouvaient que souffrir de l'attente qu'elle les appelle à revenir danser entre ses draps. « Qu'as-tu à offrir, pour plaider ta cause ? »
Siùbhan Rhodes- ♦ HIBOUX POSTÉS : 121
♦ ARRIVÉE : 01/04/2012
♦ ANNÉE : 7th
♦ HUMEUR : soso
Re: Secret Crowds ft Siubhan
Siubhan - « Les excès...C'est bien la seule chose qu'un homme peut blâmer à voix haute, sans pourtant en ressentir la culpabilité ensuite. Ton oncle doit sûrement être mort avec des remords, mais bienheureux de n'avoir aucun regret. Je m'appelle Siubhan.
Je m'empare de la bouteille que Siubhan me rends à l'instant. Quel ravissant prénom mais, je me retiens de l'en complimenter. Je ne pense pas qu'elle soit du genre à apprécier les compliments plutôt qu'a les défier ! Je souris. J’apprécie sa façon de penser. Cette petite à de la ressource. Je ne sais pas si je suis moi même capable de saisir pleinement la nuance entre remords et regrets. Certainement à cause de Sam ! Je bois à nouveau tout en entamant de questionner Siubhan sur sa présence en ces lieux.
Siubhan - Mais ici, il n'y a que toi qui prétends si ardemment avoir perturbé mon inexistant recueillement. Quant à ce que je trafique ici, la réponse est simple ; je rôde. Est-ce si improbable ? Tu aurais posé moins de questions si notre rencontre s'était faite au détour d'une rue, à la seule différence que nous n'aurions nullement prêté attention à l'un comme à l'autre. Il est présomptueux de vouloir comprendre une femme et je ne m'estime pas comme étant des plus simples. Peut-être souhaitais-je simplement t'aborder et quel meilleur moyen pour capturer ton attention que d'hausser le ton ? La preuve, tu es encore ici.
Je relève un sourcil. Elle sais jouer des mots mais je suis moi même doué pour les démêles. Elle joue et rien de plus. Tout est calculé, réfléchis, elle danse et flotte entre les faux semblants. Je vois clair dans son petit jeu mais, je suis persuadé qu'elle doit en leurrer plus d'un. Mon intérêt pour elle s'éveille de minutes en minutes. Elle m'amuse, ce qui est deja beaucoup et à la porté de peu de gens ces derniers temps. Tel un air de fraicheur elle est apparue et me distrait de ses jolies phrases et de ses airs à la fois boudeurs et enjôleurs. Je ne vais donc pas me priver de jouer moi aussi avec elle, je veux voir jusqu’où elle est capable d'aller. Sans perdre une seconde, je me permets de la titillée gentiment et voir ses yeux s'illuminer de cette lueur étincelante est le plus beau des cadeaux. Je souris à nouveau, je passe étonnement un bon moment!
Siubhan - Dans ce cas, le loup n'est pas celui auquel nous pourrions penser.
Je ris, sans aucune retenue. Il n'y a pas de loup ici et certainement pas d'agneau non plus. Il ne semble pas que l'un ou l'autre soit en danger! Cette métaphore me fait simplement rire...Elle doit me croire pire que je ne le suis et cela me plait.
Siubhan - Mais enfin, je n'offrirais pas mon corps dans l'ineptie de satisfaire tes envies. Il me faut plus pour cela et à ce stade, c'est peut-être toi qui n'aurais pas le calibre pour me satisfaire. Je suis l'Exigence même....Qu'as-tu à offrir, pour plaider ta cause ?
Je ris à nouveau. L'exigence même !!! Et c'est à moi qu'elle parle ! Pauvre petite innocente. Elle ne doit rien connaître de ma réputation! J'aurais pourtant espérer qu’elle perdure à Poudlard quelques temps ! Je ne suis pas du genre à me vanter, ni à étaler mes prouesses mais je connais peu des amants ou maitresses qui ne se soient pas retrouvé satisfait et à en redemander. Et il s'en compte à la pelle. Je la fixe dans les yeux tout en souriant. Je ne me prive pas de la déshabillée du regard. Sa nuque, ses lèvres...Je plisse les yeux et entame enfin de lui répondre.
Curtis - Je ne te demanderais jamais de m'offrir ton corps pour MON simple plaisir ou pour satisfaire MES envies...Cela n'a aucun intérêt !
Je secoue lentement la tête et déverse une nouvelle gorgée entre mes lèvres avant de me redressé et de m'approché de Siubhan. C'est à mon tour de venir vers elle. Rien de déplacer, mes mains ne la touche pas mais mon regard est soutenu, droit dans le sien. Proche , très proche mais à une distance tout de même respectable.
Curtis - Je n'ai rien à t’offrir dans le simple but de coucher avec toi...Peut être parce que tu ne m’excite pas tant que ça ou peut être parce que c'est autre chose qui m'intéresse. Ou encore peut être que je n'ai pas pour habitude de coucher avec quelqu'un qui ne me désire pas purement et simplement...Te forcer? tacheter? Je le redis...Aucun intérêt !
Je ricane tout ne cessant pas de la fixée. Elle joue, je joue. Qu'on ne s'attende pas à moins avec moi après tout ! Je m'approche un peu plus encore...
Curtis - Je pourrais avoir des choses à t'apprendre...dans plusieurs domaines. Mais il faudrait que tu le veuille, que tu le mérite...Détache toi de tes grands airs avec moi, ton petit jeu n'est pas si difficile à percer...
Je lui souris et effleure très légèrement sa lèvre inférieur de la mienne avant de me reculer tout en ne détournant pas mes yeux des siens. Qu'elle continue à croire qu’elle à dessus , cela m'amuse mais dans les faits qu'elle n'aille pas se tromper sur qui elle a à faire. Les relations se doivent d'être d'égal à égal, pas besoin de se penser supérieur et pas besoin non plus de se dévaloriser. La vérité est dans la tempérance. Je bois une nouvelle gorgée, la tête me tourne légèrement mais je ne me sens pas pour le moins amoindri dans mes capacités, je tiens très ben l'alcool. Je lui glisse la bouteille entre les mains.
Curtis J. Cullen- - Cleptomaniac -
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