Lydie // Tales of Memories
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Lydie // Tales of Memories
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Lydie
,Bradford
.« Qu'est-ce donc qu'oublier si ce n'est pas mourir ? »
Qui êtes vous ? NOM - Bradford PRENOMS - Lydie DATE DE NAISSANCE - 06 août 1984 AGE - 18 ans ORIGINES - Sang Mêlé |
- Eléments de sorcellerie
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BAGUETTE - Taillée dans de l'Aubépine, elle mesure 23,5 centimètres et possède en son cœur un crin de Licorne.
PATRONUS - Un épervier
BIEN ou MAL ? Bonne question !
QUE SERA DEVENU VOTRE PERSONNAGE 18 ANS APRES ? Après Poudlard, Damon partira durant une année complète dans le but de trouver le moyen de rendre ses souvenirs à Lydie. Il y parviendra finalement, mais cela n'aura que pour conséquence de chambouler la jeune femme. Perdue entre ce qu'elle était et celle qu'elle est devenue après la perte de sa mémoire, elle ne pourra renier aucune de ses facettes et essaiera de jongler avec ses deux personnalités. Elle refusera d'épouser Damon lorsque celui-ci fera sa demande, jugeant cela incorrect vis-à-vis de ses parents adoptifs. Il ne sortira pas pour autant de sa vie, la protégeant des autres et d'elle-même dans l'ombre durant des années. Il faudra qu'elle frôle la mort et qu'elle se retrouve à deux doigts de le perdre pour laisser s'exprimer pleinement ses sentiments.
Hors-Jeu
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PSEUDO - Mimi (oui, je sais... c'est encore moi xD)
AGE -Toujours 24 ans
AVATAR - Candice Accola
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU CE FORUM ? Eva et Lau <3
PRESENCE - Régulière
COMMENTAIRES ?
Dernière édition par Lydie Bradford le Sam 14 Nov - 17:54, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: Lydie // Tales of Memories
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- « Reste tranquille Lydie. »
« Mais je veux aller jouer ! »
« Tu auras le temps après. Tu ne veux pas être jolie pour les Bradford ? »
« Si… »
Je marmonne à peine et Maria se remet à me tresser les cheveux. J’ai en horreur qu’on les touche, surtout lorsqu’il fait aussi beau dehors et que tous les autres s’amusent. Je veux aller les rejoindre, courir avec eux, me rouler dans l’herbe et grimper dans les arbres pour faire peur à Maria. Mais je sais que même lorsqu’elle en aura terminé avec mes cheveux, je ne pourrais pas jouer avec les autres. Je ne dois pas me salir, je le sais. Je dois rester jolie et présentable car aujourd’hui est un grand jour ! Aujourd’hui, je me fais adopter. Mon cœur d’enfant avait peur que cela n’arrive jamais. Maria avait beau me répéter que des gens finiraient forcément par me prendre avec eux tant j’étais mignonne et que mes boucles blondes étaient craquantes, j’avais de terribles doutes. Après tout, si mes propres parents m’avaient abandonné ici, c’était parce qu’ils ne voulaient pas de moi, n’est-ce pas ? Je devais avoir fait quelque chose de mal ou ne pas être suffisamment bien pour que des parents m’aiment. Cette idée avait fait lentement son chemin au court des trois années que j’avais passé à l’orphelinat. J’en avais vu des parents aller et venir, sans jamais arrêter leur choix sur moi. Et alors que je prenais à peine mes six ans, je commençais à me faire doucement une raison.
Mais les Bradford sont arrivés et ont directement jeté leur dévolu sur moi. Je les aime beaucoup, ils sont gentils, surtout avec moi. Ils m’ont promis dès notre première rencontre de me ramener avec eux, dans leur famille pour vivre dans leur grande maison où j’aurai ma propre chambre, et même un grand frère pour veiller sur moi ! Parce qu’ils ont déjà un fils. Ils ne sont pas comme la plus part des gens qui viennent ici parce qu’ils ne peuvent pas avoir leur propre enfant. Mais ils voulaient une petite fille et le choix de l’adoption c’est naturellement imposé à eux. Ils pensent beaucoup aux autres, ils aiment aider les gens. Ils sont même dans l’humanitaire. C’est ce que Maria m’a raconté, mais je ne sais même pas ce que c’est. J’aurai voulu partir avec eux dès le premier jour où je les ai vu. Ce n’est pas que je suis malheureuse ici. Maria et les autres sont très gentils, mais ce ne sont pas des parents. En attendant, même si je n’ai pas pu partir avec eux aussitôt –à cause des papiers, pourtant j’avais entendu Maria dire que c’était plus d’adopter du côté sorcier que moldu- ils sont venus me revoir plusieurs fois entre temps. Ils voulaient apprendre à me connaître et ils m’ont même déjà offert des cadeaux ! Comme la robe que je porte aujourd’hui. Madame Bradford pensait que j’allais ressembler à une poupée avec. Je ne sais pas trop ce que ça donne, j’espère seulement qu’elle ne sera pas déçue.
Maria me libère enfin et je me précipite à l’extérieur, ma peluche fermement serrée contre moi. Je ne sais pas de qui je tiens ce jouet en forme de lapin, je sais que je l’avais en arrivant ici et il ne m’a jamais quitté. C’est la seule chose qui me rattache à mon ancienne vie même si je ne sais pas à quoi elle ressemblait. Mais je me dis que si on m’a offert ceci, c’est que quelque part on m’aimait.
« Lydie ! Tu viens ? »
Une amie m’interpelle mais je secoue négativement la tête. Je ne peux pas aller jouer avec eux. Les Bradford ne vont plus tarder et j’ai peur d’abîmer leur jolie robe. Mais ma camarade ne semble pas comprendre mon refus.
« Pourquoi ? »
« Laisse là. Elle fait son intéressante parce qu’elle a trouvé des parents. »
Julian ne m’a jamais aimé je crois. Je ne sais pas ce que je lui ai fait, mais il n’a jamais été agréable avec moi. Il est plus âgé, il a dix ans. Il semble qu’il n’ait plus grande chance de trouver une famille à présent. Il est trop vieux. C’est ce que j’ai entendu. Comment peut-on être trop vieux à dix ans ? En attendant, ce n’est pas parce qu’il est plus âgé que moi que je me tais.
« C’est pas vrai ! »
La façon dont je m’insurge l’amuse apparemment.
« Si ! Mais de toute façon, tu vas finir par revenir ici, comme moi. »
Tout le monde le sait ici. Julian a déjà été adopté, mais alors qu’on pensait ne plus revoir, il était revenu. Nous n’avons eu aucune explication, Julian a toujours refusé d’en parler avec nous. Mais je crois que ses anciens parents en ont parlé au directeur et l’excuse qu’il nous a fourni pour expliquer le retour de Julian était : une incompatibilité. Je me suis toujours demandé ce qu’il entendait par là.
Je ne compte laisser la même chose m’arriver. Je suis d’ailleurs furieuse qu’il ose me comparer à lui.
« C’est faux ! Les Bradford m’aiment, ils m’ont dit que je faisais déjà partie de leur famille ! »
« Mais ils ont déjà un enfant. »
« Et alors ? »
Ma colère est vite remplacée par une moue perplexe. Qu’est-ce que cela pouvait bien faire ?
« Les parents n’aiment jamais plus un enfant adopté que le leur. Tu n’es qu’une pièce rapportée ! Et même s’ils essaient de ne pas faire de différence, leur fils ne te laissera pas lui voler ses parents. Ils va tout faire pour te pourrir la vie et faire en sorte qu’ils t’aiment de moins, jusqu’à ce qu’ils t’abandonnent. Crois-moi. »
Je suis sûre qu’il ment. Je suis persuadée qu’il cherche juste à ternir ce qui devrait être la plus journée de ma courte vie. Pourtant, j’ai peur. Il a réussi à éveiller plusieurs craintes en moi. Jusque là je ne me suis jamais souciée du fils des Bradford. Il n’est jamais venu me voir, je dois justement le rencontrer pour la première fois aujourd’hui. Et si… il ne m’aimait pas ? Je ne me suis jamais posé la question parce que la réponse m’a toujours parue évidente. Mais Julian me fait douter. Est-ce cela qu’il lui est arrivé ?
Je serre ma peluche plus fort contre moi. Ca ne m’arrivera pas ! Je ne me ferais pas de nouveau abandonnée. Jamais.
« Lydie ? »
Maria arrive avec mes nouveaux parents et j’abandonne les autres pour courir vers eux. Un sourire ravi étire mes lèvres, montrant à quel point je suis heureuse de les voir. Eux aussi semblent aux anges de m’avoir enfin pour fille et je crois plus que jamais que l’on va être heureux ensemble. Mes yeux quittent les visages rayonnants et rassurants des Bradford et se posent enfin sur leur fils. Damon. Je frissonne malgré moi. Il a un côté mystérieux, mais surtout il parait froid et distant. Je suis encore bien jeune pour savoir lire dans le regard d’autrui mais je suis persuadé en plongeant dans ses prunelles, qu’il me déteste déjà. Julian avait raison. Il ne doit pas vouloir de moi. Il ne me voit que comme une étrangère qui veut lui retirer ses parents. Il va tout faire pour m’éloigner d’eux, j’en suis convaincue. Mais je ne me laisserais pas faire. J’attaquerais avant qu’il ne le fasse. Je le prendrais de court, il verra ainsi qu’il n’est pas aisé de jouer des tours. Je lui pourrirais la vie avant qu’il ne pourrisse la mienne. Mais devant les Bradford, je ne laisse rien paraître de mes intentions. Je souris gentiment à Damon me montrant parfaite et chaleureuse avec celui que je vois comme un rival et non comme un frère.
Dernière édition par Lydie Bradford le Ven 13 Nov - 19:53, édité 2 fois
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Re: Lydie // Tales of Memories
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- « Lilou, maman veut qu’on range le grenier. »
« C’est Lydie pour toi, pauvre tâche ! Et tu te débrouilleras sans moi. »
« Je ne crois pas. Arrêtes de faire ta pimbêche et ramène toi. »
« Attends, je ne te pourris pas assez la vie comme ça ou quoi ? Tu en redemandes ? »
Cela fait trois ans que je suis devenue une Bradford. J’ai tout pour être heureuse, et je le suis. Ce que je rêvais d’avoir lorsque j’étais à l’orphelinat, je l’ai aujourd’hui. Une grande maison, de beaux vêtements, plein de jouets, un frère –bien que je ne l’ai jamais vu comme tel- enquiquinant, et des parents que je manipule d’une main experte malgré mes neuf ans. Mais je ne suis pas une mauvaise fille, non. Je ne manipule pas mes parents pour qu’ils me cèdent mes caprices ou pour qu’ils m’offrent tout un tas de chose. Je le fais seulement pour m’assurer leur amour. Pour entretenir leur affection à mon égard et pour qu’elle ne penche pas trop du côté de Damon. Car je n’ai qu’une peur : qu’il me les vole. Je dois me battre pour conserver leur amour, alors que lui n’a rien a faire. Pourtant cela ne l’empêche pas de me pourrir l’existence. Bien sûr, je sais au fond de moi qu’il ne fait que répondre à mes attaques perpétuelles, je ne suis pas d’une si grande mauvaise foi. Mais jamais je ne l’avouerais.
Nos parents ne savent rien de la bataille qui nous oppose depuis mon arrivée. Devant eux, nous sommes polis et courtois l’un envers l’autre. Mais les coups bas et les méchancetés ne fusent que d’autant plus dès qu’ils ont le dos tourné. Damon se contente de faire des crasses loin des yeux des parents. Mais moi, je les prends comme témoins, comme juges surtout. Je le fais passer pour l’enfant ingrat, l’irresponsable, l’irréfléchi, celui qui ne tolère que très peu qu’une inconnue soit entrée dans sa vie. Parce qu’on fond c’est vrai. Il ne supporte pas que je sois là, que ses parents puissent m’aimer. Il me l’a fait comprendre. Mais heureusement j’ai été la première a attaqué. Je n’ai pas été assez naïve pour attendre qu’il porte le premier coup.
« Tu sais, un jour les parents se rendront compte que tu n’es qu’une sale peste. Je n’ai rien dit jusque là mais je pourrais très bien le faire. Ils me croiraient, tu le sais, parce qu’ils m’aimeront toujours plus qu’ils ne t’aiment. »
Je devrais être furieuse qu’il me parle ainsi, qu’il ose avancer de telles choses mais ce n’est pas le cas. Au lieu de ça, un sourire mauvais étire mes lèvres d’enfant. Mais entre ce que je devrais ressentir, ce que j’affiche et mes réels sentiments, il y a une différence. Je suis vexée. Non, en réalité, je suis blessée par ses paroles. Parce qu’au fond, j’ai peur qu’il ait raison. Que nos parents qui nous montrent pourtant le même amour ne le préfère tout de même à moi. Parce que je ne suis pas de leur sang, parce que je ne suis que cette fameuse pièce rapportée qui a l’impression de ne pas trouver sa place.
Malgré mes sentiments, c’est une assurance sans faille que j’expose avec ce sourire que Damon ne connaît que trop bien.
« Tu as sans doute raison, mais tu oublie une chose… »
Je fais un pas sur le côté et me voilà près d’un vase que notre mère affectionne tout particulièrement. C’est un objet très beau, ancien, mais surtout très fragile. Damon arque un sourcil se demandant sûrement où je veux en venir, et je lui donne un petit indice.
« C’est que je suis plus intelligente que toi. »
Mon sourire s’élargi alors que d’une simple pression de l’indexe, je fais tomber l’antiquité qui se brise au sol. Je ne laisse pas le temps à Damon de faire quoi que ce soit et pousse un cri strident. Aussitôt, j’entends les pas précipité de ma mère qui accoure vers nous. Je fais un clin d’œil à Damon avant de me laisser tomber au sol, sur les débris de porcelaine.
Ma mère arrive et semble horrifiée, ça tombe bien, c’est exactement l’effet que je recherchais ! Elle se précipite vers moi, s’agenouille et m’aide à me relever.
« Mais qu’est-ce qu’il s’est passé ? »
« C’est Damon, maman ! Il voulait que je range le grenier toute seule, et comme je n’ai pas voulu, il m’a poussé. »
« Damon ! »
Je fais un pas en arrière, me dissimulant ainsi aux yeux de ma mère pendant qu’elle réprimande son fils. Je jubile et tire la langue à cet idiot qui me fixe. Sa vengeance va être terrible ! et la mienne d’autant plus ! C’est un cercle vicieux. Une boucle dans laquelle je me complais. Dois-je avouer que j’aime ce jeu entre nous ? Certainement pas !
« Tu en entendra parler par ton père, jeune homme ! Pour la peine, tu vas ranger le grenier tout seul ! »
Le sourire qui étire mes lèvres est radieux. J’aime lorsque tout ce passe comme prévu. Cet idiot est puni et moi tranquille pour le reste de la journée. Mieux encore ! Puisque j’ai été la ‘victime’ de mon méchant ‘frère’, ma mère va tenter de me consoler avec de la glace et des biscuits. Tout ça pendant que Damon sera à genoux dans la poussière. Ce monde est vraiment parfait !
Dernière édition par Lydie Bradford le Sam 14 Nov - 15:35, édité 3 fois
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Re: Lydie // Tales of Memories
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Âmes pures et innocentes s'abstenir. Les autres : vous n'êtes que des pervers !- « Damon ! »
J’entre dans sa chambre comme une furie, sans même prendre le temps de frapper. Peu importe qu’il soit occupé ou même qu’il soit en train de s’offrir un moment privilégié avec sa main. Cet idiot à dépasser les bornes cette fois, aucune pitié ne sera prise en compte.
« Qu’est-ce qui t’amènes Lilou ? »
Son air serein et détaché m’énerve encore plus. Je claque violemment la porte derrière moi. J’ai envie de le l’étrangler pour faire disparaître ce sourire narquois de son visage.
« Ferme-là ! Où tu l’as mis ?! »
« Si je dois me taire, il me sera difficile de te répondre. Sinon, je ne sais pas de quoi tu parles. »
Je pousse un cri rageur. Il croit réellement que c’est le moment de jouer sur les mots ? N’a-t-il pas remarqué que je suis dans un état de nerfs pas possible ? Soit il cherche à mourir, soit il est d’une stupidité peu commune ! Mais tout ceci ne retient pas mon attention. Damon est un idiot fini, je l’ai toujours su, mais là…
J’attrape l’un de ses oreillers et le jette en plein dans sa figure de troll, mais ça ne me calme pas pour autant.
« Ne joue pas au con avec moi ! Je te parle de Clancy ! Où l’as-tu caché ?! »
Il ricane et j’ai de nouveau envie de l’étrangler. Je serre d’ailleurs nerveusement les poings pour m’y en empêcher. Il s’est toujours moqué de moi et de mon attachement envers cette peluche. Mais il ne comprend pas, il ne peut pas comprendre. Pourtant il sait à quel point je tiens à mon lapin en peluche, même à dix-huit ans. Je croyais qu’il respectait au moins ça. Malgré tout ce que j’ai pu lui faire, il n’y a jamais touché. Pourtant s’il avait vraiment voulu me faire du mal, c’était la meilleure façon.
« Dis moi ce que tu as fait de ma baguette et je consentirais peut-être à te rendre cette… chose. »
Je rêve où il me fait du chantage ? Il croit sérieusement que je vais me laisser intimider ? Il peut toujours courir ! Je croyais pourtant qu’il me connaissait mieux que ça. S’il veut récupérer sa baguette, il faudra trouver autre chose. D’ailleurs ma réponse est sans appel :
« Vas mourir ! »
« Je crois plutôt que c’est Clancy qui va mourir, si tu vois ce que j’veux dire. »
C’est la menace de trop. Je me jette sur lui telle une enragée avec pour seul but de lui arracher la tête, mais c’est peine perdue. Cet enfoiré me contre avec une rapidité déconcertante, me bloquant un bras dans le dos. Ca fait mal bon sang ! Je ne capitule pas pour autant et j’essaie de me défaire de sa prise en me débattant, mais je me fatigue pour rien. Il est fort, bien plus fort que moi. Cependant, il me reste une arme, la meilleure. Celle contre laquelle il ne peut rien faire : Les parents. Si je les préviens qu’il m’a enlevé ma peluche, il sera confiné dans sa chambre pendant un bon moment ! Le fait qu’il puisse lui aussi me dénoncer ne m’effleure pas une seconde. En douze ans, jamais il n’a rapporté quoi que ce soit à nos parents malgré tous mes coups bas.
Dire que je ne voulais pas les mêler à ça pour ne pas lui attirer d’ennuies –je suis trop bonne parfois- mais c’est lui qui m’y pousse. Il l’aura cherché ! Je prends une grande inspiration prête à hurler à pleins poumons.
« MA… »
Le reste meurt bien avant d’avoir eu le temps de monter dans ma gorge. Je n’ai rien vu venir… En une fraction de seconde, Damon m’a forcé à lui face et a écrasé ses lèvres contre les siennes, m’empêchant ainsi de m’exprimer. Quelle ruse horrible ! Mes yeux sont grands ouverts tant je suis stupéfaite de cette audace. J’arrive à le repousser finalement et lui colle une gifle magistrale en guise de représailles.
« Non mais ça va pas ?! »
Je suis en colère mais je ne parviens pas à masquer mon trouble. Et je le vois, avancer vers moi avec un sourire qui ne laisse rien présager de bon, je fais un pas en arrière mais mon dos rencontre aussitôt la porte de sa chambre. C’est la première fois que j’essaie de fuir face à lui.
« Tu peux me frapper, ça ne m'empêchera pas recommencer. »
Je recule, ce qui a pour seule conséquence de me coller un peu plus à la porte. J’appréhende la suite et ferme les yeux avec force comme si cela pouvait me protéger. Je n’avais jamais vu Damon comme un potentiel danger, et pourtant je le crains en cet instant. Je le sens m’enlacer par la taille et ses lèvres chercher les miennes. Je lui présente mes joues de façon systématique en tournant la tête de droite à gauche. Je ne veux pas qu’il m’embrasse. J’ai bien trop peur. Peur de ressentir autre chose que du dégoût.
Il agrippe finalement mon menton de ses doigts fins pour m’obliger à me tenir tranquille, et sa bouche trouve enfin la mienne. J’essaie de le repousser en lui donnant des coups de poings sur son épaule, mais soyons réaliste : si j’avais vraiment cherché à me défendre, j’aurai visé la tempe et avec plus de force et de conviction que les misérables coups que je suis en train de lui donner, et qui faiblissent en même temps que ma volonté.
Sa langue vient caresser mes lèvres et j’hésite avant de lui finalement lui donner l’accès à ma bouche. Un long frisson me parcourt alors la colonne. Je m’accroche à son tee-shirt tandis que mes jambes tremblent, me maintenant avec difficulté. L’a-t-il perçu ? Est-ce cela ou autre chose qui l’oblige a me serrer au plus près de lui et a me soulever tel un poids plume –moi qui l’avais toujours imaginé faible- pour me déposer doucement sur son lit. Je n’en sais rien et ne cherche pas à le savoir non plus. Je n’arrive plus à réfléchir convenablement. Ses mains sont passées sous ma petite robe d’été, caressant mes cuisses, mon ventre, ma poitrine, tout en remontant mon vêtement en même temps. Ses mains me brûlent, tout comme ses lèvres ayant déserté ma bouche pour couvrir mon cou de baisers. Il me retire finalement ma robe et j’en profite pour lui enlever son tee-shirt et déboutonner son pantalon. Je me retrouve en tenue plus que légère face à lui, et pourtant je ne suis pas gênée une seule seconde du regard qu’il pose sur moi.
Ses lèvres repartent à l’assaut de mon cou mais elles couvrent plus d’espace à présent qu’il n’y a plus ma robe pour les entraver. L’une de ses mains s’égare sous ma culotte et je me cambre de plaisir. Ma main remonte le long de son dos et agrippe doucement ses cheveux, je l’oblige ainsi à venir à la rencontre de mes lèvres et je dévore les siennes avec appétit. J’ai chaud. Terriblement chaud.
Le reste de nos vêtements finissent au sol et les caresses deviennent plus intimes et audacieuses, jusqu’à ce qu’il ne se fonde en moi. Mes ongles griffent la peau de son dos sans le vouloir et j’étouffe mes gémissements contre son épaule ou contre sa bouche. C’est enivrant. Etourdissant. Plus rien ne compte si ce n’est lui, et ce plaisir intense qui déferle en moi.
Je mords son épaule cette fois-ci pour taire ma voix lorsque la jouissance vient enfin, et lui, il réduit la sienne au creux de mon cou.
C’est terminé et pourtant, je suis toujours dans l’incapacité de réfléchir convenablement. Je le laisse m’enlacer tendrement alors que mon souffle peine à revenir à la normal. Je suis engourdie, et je me sens fatiguée. Tellement fatiguée. Mais je suis bien, là, dans la chaleur de ses bras. Je ne me rends même pas compte que le sommeil m’emporte et je sombre dans l’inconscient.
Je me réveille quelques heures plus tard, dans mon lit. Il fait toujours nuit. En sentant mes draps sur ma peau, je prends conscience que je suis toujours nue. Mes vêtements sont soigneusement pliés sur ma chaise, et Clancy repose à côté de moi. Je me sens mal tout d’un coup. Les remords et la culpabilité m’assaillent. Nous n’aurions pas dû. Nous nous détestons, n’est-ce pas ? Cela n’aurait pas dû arriver. Nous aurions dû nous arrêter bien avant que tout cela n’aille si loin. Ce n’est pas… correct. Pourtant ai-je vibré de la sorte dans d’autres draps ? Je ne crois pas. Je ne sais pas. Je ne sais plus. Mes sentiments s’entrechoquent et m’égarent. Je le déteste pour avoir le même sang que mes parents, mais au fond, je l’aime, je le sais. Mais quel genre d’amour est-ce ? Et surtout… pourquoi s’était-il montré aussi entreprenant tout d’un coup ? Il ne m’avait jamais manifesté le moindre intérêt de ce genre auparavant, alors pourquoi maintenant ? Etait-ce une de ses combines ? une façon de m’attendrir afin que finalement, je baisse sa garde, voir que je le laisse en paix ?
Je sers ma peluche contre moi et me recroqueville. Que dois-je faire à présent ? Rien. Ce n’était qu’un moment d’égarement, une bêtise d’adolescent. C’est du moins ce dont j’essaie de me convaincre. Je ne changerais rien dans mon comportement, ni même dans mes habitudes. Tout restera comme avant.
Dernière édition par Lydie Bradford le Sam 14 Nov - 2:01, édité 3 fois
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Re: Lydie // Tales of Memories
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- C’est une journée chaude et ensoleillée comme on en voit beaucoup par chez nous en cette période de l’année. Je vais me prélasser dans notre jardin, comme j’aime le faire, un livre à la main. Je m’assoie dans l’herbe et me plonge dans ma lecture pour me changer les idées. Pourtant, ce moment de répit ne dure pas, car Damon me rejoint rapidement et s’assoie à côté de moi. Une remarque acerbe me brûle les lèvres, mais je la retiens. J’ai peur qu’il me jette au visage ce que nous avons fait la veille, alors je préfère l’ignorer. Je ne suis pas prête à en parler. Je ne veux pas en parler en réalité. Je voudrais l’oublier. Faire comme si rien de tout cela ne s’était passé, mais je n’y parviens pas. Le souvenir de ses lèvres, de ses mains, de son corps, est encore trop présent en moi. Je n’arrive pas à m’en débarrasser.
Mes yeux fixe toujours mon livre mais je ne distingue plus les lignes. Toutes mes pensées sont tournés vers celui assit à mes côtés et que je refuse de regarder. Peut-être que je devrais faire un effort ? Parler de ce qui s’était passé… Et que lui dirais-je ? Que j’ai passé un merveilleux moment entre ses bras mais que nous devons laisser ça au passé ? Ça ne me ressemble pas ! Et je ne veux pas paraître si faible devant lui. Il serait bien trop content de pouvoir s’en servir contre moi. Et puis, il ne me demande rien alors qu’il est près de moi depuis plusieurs minutes maintenant. Si cela avait eu de l’importance pour lui, il aurait déjà abordé le sujet, non ? Cette hypothèse me conforte dans l’idée que tout ceci n’était qu’un de ses plans pour me déstabiliser. Quelle bassesse !
Prise dans mes réflexions intérieures et occupée à imaginer mille vengeances contre ce salop, je ne remarque pas qu’il sort sa baguette –que j’ai eu la bêtise de lui rendre le matin même- et la pointer sur moi. Je ne vois pas le sortilège venir, et je ne comprends pas plus que je sombre d’un coup dans l’inconscient.
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J’ouvre les yeux. Je ne sais pas ce qu’il m’arrive mais j’ai mal de crâne horrible. Heureusement, les couleurs mauves sur les murs de la pièces sont chaudes et ne m’agressent pas. Je reste allongée alors que mon esprit se met peu à peu à remettre de mon sommeil, et là je sens une pression sur ma main. Je tourne la tête et mes yeux se posent sur une séduisant jeune homme. Qui est-il ? Je n’en sais rien et d’ailleurs je le questionne dans ce sens. Le regard noir qu’il me jette me surprend et me laisse croire que j’ai dit quelque chose de mal. Mais il ne me laisse pas le temps de lui demander une quelconque explication qu’il quitte la pièce sans un mot.
Je me redresse et mes yeux balayent la pièce. C’est une chambre, il n’y aucun doute là-dessus. Elle est chaleureuse et décorée avec soin. J’ignore ce que je fais ici, je ne connais pas cet endroit, mais bizarrement je n’ai pas peur. Comme si cet endroit m’était familier alors que je suis certaine de n’y avoir jamais mis les pieds. C’est tellement… étrange.
Je sens enfin la différence entre mes mains. Celle qui était emprisonnée par le jeune homme est terriblement chaude et moite. Je ne peux m’empêcher de me demander combien de temps il est resté là, à me la tenir. Et surtout : pourquoi ?
La porte s’ouvre et laisse entrer un homme et une femme qui me sont tout aussi inconnus que le garçon de tout à l’heure. Mais je ne l’ai crains pas pour autant. Quelque chose au fond de moi –peut-être mon instinct- me dit de leur faire confiance.
« Lydie ! Que c’est-il passé ma chérie ? Tu vas bien ? »
La femme s’approche et me serre dans ses bras avec tendresse. Je me raidis à ce contact. Que veulent-ils ? Pourquoi sont-ils si familiers ? Et pourquoi suis-je étonnée d’apprendre que je m’appelle Lydie ? Je me rends soudainement compte que je l’avais oublié, et ce n’est apparemment pas la seule chose à avoir été effacé de ma mémoire. Aussi, la même question que j’ai posé au garçon auparavant quitte mes lèvres après les avoir rassuré sur ma santé dont ils se sont inquiétés.
« Je vais bien, mais… vous êtes qui ? »
La question me paraît absurde et pourtant, je n’ai pas de réponse. Ils se jettent un regard lourd de sens et leur réponse me frappe de plein fouet. Se sont... mes parents ? Mes traits s’affaissent alors que je pense comprendre ce qu’il m’arrive, et eux aussi. Ma mémoire n’est plus. J’ignore comment mais mes souvenirs m’ont déserté.
Ils me demandent de nouveau si j’ai ne serait-ce qu’une infime idée de ce qu’il sait passé, mais j’ai beau essayer de me concentrer, rien ne me vient. Je leur retourne la question et j’apprends que j’étais dans le jardin quand je me suis tout d’un coup évanouie dans les bras de mon frère. J’ai donc un frère ?
« Il s’appelle Damon, il t’a veillé jusqu’à ce que tu ne revienne à toi. Même si vous vous chamaillez parfois, et qu’il n’est que ton frère adoptif, il te considère réellement comme sa petite sœur. »
« Vous l’avez adopté ? Ça me rassure parce que je l’ai trouvé un peu bizarre… »
Je laisse un petit rire s’élever. Je n’ai rien contre lui, ni contre les gens un peu étrange, du moins je crois…. Mais cela me rassure quelque part de me dire que si nous ne sommes pas de la même famille, je ne risque pas d’être bizarre.
Le rire que j’ai laissé échappé n’est là que pour détendre l’atmosphère que je trouve un peu lourde. Mais le regard gêné que s’échange mes parents le fait mourir prématurément alors que je comprends ce qu’il signifie. Un « Oh… » m’échappe alors, mais je ne suis pas triste pour autant. Ils m’assurent m’aimer tout autant que lui, que jamais ils n’ont fait la moindre différence entre nous, et je les crois. Je peux voir l’amour qu’ils me portent dans leurs yeux.
Je leur pose tout un tas d’autres questions et ils y répondent sans détour. J’apprend que je suis ‘douce et adorable’, les compliments ne cessent pas de fuser, mais se sont mes parents… je doute que si j’avais été la pire des pestes, ils me l’auraient dit. Ils semblent bien trop gentils pour me blesser même avec une quelconque vérité.
Gentils mais un peu dérangés. C’est la conclusion qui me vient à l’esprit lorsqu’ils me disent que je suis une sorcière. Bah voyons ! Je ne me gênais pas pour leur faire part de mes réticences à les croire là-dessus. Pourtant je dû reconnaître ma défaite lorsque mon père me fit un joli tour de magie afin de me prouver ses dires.
Émerveillée, je leur demande tout un tas de chose, mais ils jugent que c’est suffisant pour aujourd’hui et que je dois me reposer. Ils m’emmèneront voir un Médicomage –leur médecin- plus tard. Je capitule mais avant je demande à voir Damon. Ils n’essaient même pas d’insister sur le fait que je dois me reposer et acceptent sans broncher.
Ils quittent ce qui se trouve être ma chambre et je regarde la porte en attendant à voir Damon la franchir à tout instant. J’ai des questions à lui poser. Surtout une, sur moi. Je veux m’assurer que je suis bien celle que mes parents m’ont décrit ou si je suis une autre, je tiens à l’apprendre tout de suite. De touts mes souvenirs, c’est celui sur ma propre identité qui me travaille le plus.
La porte s'ouvre de nouveau et Damon fait son apparition. Une sucette à la bouche, arborant un sourire tendancieux, il s’adosse d’abord à un mur.
« Bah alors Lilou ? Tu peux pas te passer de moi ? »
Sautillant presque sur une jambe, il comble la distance nous séparant et se retrouve de ce faite près de mon lit.
« Je sais que je suis irrésistible, mais voyons, je suis ton frère… »
Je ne prête pas attention à ce qu’il fait ou ce qu’il dit. Tout ceci ne fait que me conforter dans ma première impression de lui : il est étrange. Mais il n’en est sûrement pas moins gentil, n’est-ce pas ?
« Je sais, je voulais te demander… Il paraît que j’étais un vrai petit ange, mais je suppose que ce n’est que parce que ce sont mes parents. J’étais comment ? »
Son sourire disparaît et je me demande si je n’ai pas dit quelque chose de mal. Pourtant je ne crois pas… J’ai fait attention pour être sûr de ne pas le blesser. Nos parents m’ont dit que nous nous entendions bien, je ne veux pas lui faire du mal parce que ma mémoire défaille. Mais finalement un nouveau sourire prend place sur son visage, plus chaleureux celui-ci et cela me rassurer quelque peu. Mais le silence qu’il garde me pousse à ma questionner. Pourquoi ne répond-t-il pas ? Est-ce qu’il cherche ses mots pour ne pas me blesser avec une cruelle vérité ?
« Ils ont raison… La douceur et la gentillesse sont bien tes principales qualités. »
Je soupire de soulagement, et un sourire ravi éclaire mon visage. Je suis contente d’apprendre que je ne suis pas une mauvaise personne. Mais Damon ne s’arrête pas là et il se met à me parler de mes relations avec les garçons. Je rougie fortement. Je ne sais pas si avant nous avions pour habitude d’aborder ce genre de sujet ensemble sans complexe, mais là je trouve ça terriblement embarrassant !
Apparemment, je ne suis pas une garce qui se laisse aller dans les draps de n’importe qui. J’ai beau être gêné qu’il en parle, c’est rassurant de le savoir.
« Tu vois, je t’ai toujours admiré pour ça. Tu ne peux pas savoir comment j’ai souffert des relations éphémères. Je ne veux pas de ça pour toi. Tu mérites tellement mieux petite sœur… »
Je lui souris. Je suis heureuse de me découvrir un grand frère qui fait attention à moi, qui prend soin de moi et qui me protège.
Il s’apprête à partir mais je lui agrippe la main pour l’en empêcher, mais sans un mot pour me justifier. Je veux qu’il reste encore et qu’il me parle de moi, de nous, de nos souvenirs en commun. Mais le regard qu’il me retourne me laisse perplexe.
« Tu ne veux pas que je parte ? Peut être veux tu que… Oh ? Non ? Vraiment ? Voudrais-tu ? »
J’arque un sourcil. Je ne comprends pas ce qu’il veut dire. Son rire ne m’y aide pas et lorsqu’il se met à tourner sur lui même –j’avais dit qu’il était bizarre !- je suis forcé de lui lâcher la main.
« Tu veux que je passe la nuit avec toi ? »
Je rougis de nouveau. Non ! Ce n’est pas du tout ce que je veux, mais il ne me laisse pas le temps de lui répondre. Il se penche vers moi, me paralysant ainsi sans que je ne sache pourquoi, et ses lèvres viennent effleurer mon oreille.
« Mais ça ne serait pas bien… Non, non, non, pas bien du tout… »
Bien entendu que ça ne serait pas bien ! Ca serait immoral ! Même s’il n’est pas réellement mon frère, que nous ne partageons pas le même sang. Nous avons tout de même étaient élevés ensemble et nous avons les mêmes parents. Je le sais très bien, mais cela ne semble pas le préoccuper de son côté. Se sens soudainement le bout de sa langue chatouiller mon oreille et l’horreur me prend. Je cri sans pouvoir m’en empêcher et le repousse aussi loin que possible de moi. Nos parents arrivent presque aussitôt et nous questionne sur les raisons de mon cri. Mais je me trouve une excuse, bizarrement je ne veux pas leur dire ce que vient de faire Damon, comme si j’en étais tout autant responsable que lui, comme si j’en avais honte tout simplement.
« J’ai cru voir une araignée. »
« Mais tu n’as pas peur des araignées Lydie. »
« Ah bon ? »
Voilà une révélation qui m’étonne. Elles sont pourtant horriblement laides ! et leur apparence ne fait que refléter la potentiel danger qu’elles peuvent représenter pour certaines. Mais en même temps… je ne devrais pas me fier aux apparences. Damon est tout ce qu’il y a de séduisant et il vient de me montrer un côté terrifiant de sa personnalité.
Cette fois mes parents insistent pour que je me repose. Ils sortent, Damon en dernier. Mais avant qu’il ne referme la porte, celui censé être mon frère me lance un clin d’œil plein de sous entendu qui me fait frémir. Si j’étais enthousiaste à l’idée de passer un peu plus de temps avec lui quelques instants plus tôt, mon désir est tout autre à présent tant il m’inquiète.
Invité- Invité
Re: Lydie // Tales of Memories
.
Je m’apprête à entamer une nouvelle année à Poudlard, mais pour moi c’est comme si il s’agissait de la première. Pendant tout un mois, mon père m’a donné des cours particuliers, pour que je ne sois pas totalement perdue. Perdre la mémoire, c’est oublier tout ce que l’on connaît… mais en sortilèges et potions –je n’ai pas étudié le reste, cela n’était pas aussi important selon mon père- certaine chose me sont revenue. A force de répéter certains gestes, j’ai eu comme l’impression de les avoir déjà exécuté dans le passé. Je suis loin d’avoir le niveau de quelqu’un de mon âge, mais au moins je ne suis pas totalement inapte. JE vais devoir travailler plus que les autres afin de ne pas sombrer dans mes études. Apparemment je n’étais pas mauvaise élève, je me maintenais dans la moyenne et j’espère pouvoir faire de même cette année malgré les difficultés.
Ce qui m’inquiète aussi, se sont mes rapports avec les autres. Qui sont mes amis ? qui ne le sont pas ? Est-ce que ceux qui m’étaient proches me soutiendront ? Suis-je la même que dans leurs souvenirs à eux ? Ces questions me torturent l’esprit. Car même si mes parents et Damon m’assurent que je suis la même, j’ai un peu de mal à les croire. Se sont nos actions, nos choix qui font de nous ce que nous sommes. Or, en les ayant oublié, je ne suis la même n’est-ce pas ? Je n’en sais rien en réalité, je ne fais que spéculer.
Pour être sûre de ne pas complètement me perdre dans cet univers que je redécouvre, j’ai Damon. Il sera là, tout le temps, m’aidant pour que je me rappelle des personnes, de leurs sentiments et de leurs intentions envers moi. L’idée de devoir compter autant sur lui ne me plait pas réellement. Il… me fait peur. J’ai eu l’occasion durant ce mois écoulé de connaître ce côté pervers et répugnant qu’il cache pourtant si bien aux yeux des autres. Je crains à tout moment une parole ou geste déplacé de sa part. Et pourtant je ne pourrais pas me passer de lui lorsque nous serons là bas, je le sais. Il est le seul que je connaisse un minimum, le seul qui m’est familier.
J’ai beaucoup d’appréhension quant à cette nouvelle année qui s’annonce, mais je ne compte pas pour autant baisser les bras.
Ce qui m’inquiète aussi, se sont mes rapports avec les autres. Qui sont mes amis ? qui ne le sont pas ? Est-ce que ceux qui m’étaient proches me soutiendront ? Suis-je la même que dans leurs souvenirs à eux ? Ces questions me torturent l’esprit. Car même si mes parents et Damon m’assurent que je suis la même, j’ai un peu de mal à les croire. Se sont nos actions, nos choix qui font de nous ce que nous sommes. Or, en les ayant oublié, je ne suis la même n’est-ce pas ? Je n’en sais rien en réalité, je ne fais que spéculer.
Pour être sûre de ne pas complètement me perdre dans cet univers que je redécouvre, j’ai Damon. Il sera là, tout le temps, m’aidant pour que je me rappelle des personnes, de leurs sentiments et de leurs intentions envers moi. L’idée de devoir compter autant sur lui ne me plait pas réellement. Il… me fait peur. J’ai eu l’occasion durant ce mois écoulé de connaître ce côté pervers et répugnant qu’il cache pourtant si bien aux yeux des autres. Je crains à tout moment une parole ou geste déplacé de sa part. Et pourtant je ne pourrais pas me passer de lui lorsque nous serons là bas, je le sais. Il est le seul que je connaisse un minimum, le seul qui m’est familier.
J’ai beaucoup d’appréhension quant à cette nouvelle année qui s’annonce, mais je ne compte pas pour autant baisser les bras.
Dernière édition par Lydie Bradford le Sam 14 Nov - 20:11, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Lydie // Tales of Memories
Et je valide, très belle fiche <333 Gryffondor !
Bonnie Becker- Garce fouineuse.
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♦ ARRIVÉE : 08/10/2009
Re: Lydie // Tales of Memories
Tu déchire Eva
huhu, j'ai toutes les couleurs maintenant xD
huhu, j'ai toutes les couleurs maintenant xD
Invité- Invité
Re: Lydie // Tales of Memories
En effet, joli arc-en-ciel
Bonnie Becker- Garce fouineuse.
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