Be the prince of your nightmares {ft. Lydie <3
The Time-Turner :: Tome VII : Les reliques de la Mort :: Armoire à Disparaître :: RP abandonnés :: Intérieur du château
Page 1 sur 1
Be the prince of your nightmares {ft. Lydie <3
Le regard perdu du Serpentard fixait le parchemin fermement serré entre ses mains moites, avec un air proche de ce qui semblait être le... désespoir. En face de lui, négligemment appuyé contre la table accueillant les verts et argents, Samaël ne faisait même pas mine de compatir. Ravalant pourtant son sourire railleur, il finit par laisser échapper un soupire qui se voulait hésitant, avant de finalement briser le silence qui régnait depuis quelques minutes.
« Bon... ok, inutile de paniquer. Je veux bien... t'aider. »
Ses traits s'étirèrent malgré lui en une grimace alors qu'il prononçait ce mot, collant fort bien avec le caractère exagérément égoïste qu'on lui connaissait bien. À l'entente de sa proposition, son vis-à-vis ne manqua pas d'exprimer sa surprise, relevant la tête à toute vitesse en direction de celui qu'il sacrerait bientôt « sauveur attitré ».
« T'es sérieux ? », demanda-t-il, incrédule.
Une seconde de patience pour ménager le suspens, pendant laquelle les doigts blancs jouèrent de façon agaçante sur la planche de bois. La réponse attendue arriva enfin, formulée cependant d'un timbre mielleux qui n'annonçait franchement rien de bon.
« Bien sûr !... que non. On est amis voyons, je ne peux pas me permettre de t'empêcher d'exercer tes quelques neurones sur ce devoir. Ils en ont trop besoin. Puis, se reculant d'un air princier sur son banc : Mais ne t'inquiète pas va. Ce n'est pas si compliqué que ça en a l'air. »
En réalité oui, c'était aussi compliqué – voir plus – que ça en avait l'air. Malgré son indéniable talent pour les potions, Samaël avait lui même passé plusieurs heures sur ces soixante centimètres de rédaction, sans parler du temps perdu en recherches, vérifications et tests. Mais ne pas l'avouer et faire passer pour facile cet exercice ne faisait que le rehausser à leur juste mérite ses capacités ; il n'était pas du genre à manquer une occasion d'être ensencé – quitte à devoir se charger lui-même de cette tâche Ô combien agréable. Le regard sceptique que lui renvoya son camarade était si chargé de dépit, qu'il ne pu s'empêcher d'éclater de rire.
« Quoi, tu as besoin de soutien psychologique, peut-être ? »
« Exact ! Et vu que tu te proposes si gentiment, je suis d'avis qu'on aille directement à la bibliothèque pour... »
« Pas question. »
La frénésie dont avait été pris le Serpentard un instant plus tôt se calma immédiatement. Plus pâle que jamais, Samaël s'était raccroché au bord de la table et semblait avoir traversé un fantôme. Ou être sur le point de défaillir. Ou les deux, tant qu'à faire. Les yeux fixés droit devant lui, il ne regardait plus réellement son interlocuteur.
« Sam, tu es sûr que.. » ..ça va ?
Son inquiétude clairement audible ne fit qu'attiser l'agacement du dit « Sam ».
- « Ne m'appelle pas comme ça !, répliqua furieuement ce dernier en le dardant d'un regard noir. Je ne te permet pas ce genre de familiarités, Jonhson, et.. – il le pointa du bout de son index mi-accusateur mi-mençant – .. n'espère surtout pas me traîner dans ce lieu de débauche ! Pas question que j'y mette les pieds. »
Récupérant ses affaires en vitesse, le brun, clairement en colère, ne prêta aucune espèce d'attention à la stupeur dans laquelle son inexplicable éclat venait de plonger le second Serpentard, et quitta la pièce d'un pas raide, ses épaules crispées témoignant encore de sa fureur.
« Crétin, crétin, crétin. »
Passant une main tremblante dans ses mèches soigneusement rabattues en arrière, Samaël lâcha son sac dans un coin du couloir avant de s'appuyer contre les dalles glacées du mur pour tenter de retrouver contenance. Qu'est-ce que c'était que... ça ? Cette petite scène minable, et inexplicable, et... indigne de lui, par Merlin ! La vérité était qu'il ne connaissait que trop bien la réponse à sa question. Cette réponse tenait en quelques lettres, qui le torturaient encore et encore, alors même qu'il s'était laissé aller à commettre la pire des erreurs dans le seul espoir de s'en débarrasser. Echec total.
Cela faisait quelques jours maintenant qu'il évitait soigneusement d'emprunter le chemin de la bibliothèque. Le souvenir de la dernière fois qu'il y avait mis les pieds l'effarait et... le ravissait à la fois. En fait, il était encore plus perdu depuis lors qu'il ne l'avait été à la base, et c'était exactement la raison pour laquelle il avait choisi d'adopter une méthode collant à son tempérament : éviter de recroiser la source de ses doutes. Autrement dit, Curtis Cullen. Ignorant soigneusement les rougeurs qui naquirent sur ses joues à l'évocation de ce type, qui lui rappelait immanquablement ce qu'ils avaient fait avec une précision cruelle, il secoua la tête de gauche à droite pour retrouver ses esprits. Ne pas y penser. Revenir là-dessus ne l'amènerait nulle part.
Mais c'est bien connu : il ne suffit pas d'être un Wilson pour obtenir ce que l'on souhaite. Et même si cette affirmation semblait incongrue, elle était tout à fait représentative d'une réalité à laquelle Samaël ne coupait pas. De fait, une image relativement déplaisante s'imposa à sa rétine, au moment même où il prit la résolution de ne pas penser à Curtis... Il était là. Et pas seul. À ses côtés, Lydie Bradford se tenait droite comme une enfant sage, son visage suintant d'une innocence et d'une attention écoeurante, tant toutes ces expressions ne collait pas à sa réelle personnalité. Visiblement, Cullen s'adressait à elle avec une infini patience, racontant il ne savait quoi de si passionnant qu'elle semblait suspendue à ses lèvres. Il n'avait assisté de loin à l'échange que l'espace de quelques secondes et déjà, les voir ensemble lui tapait sur les nerfs. N'était-elle pas sensée avoir perdu la mémoire, celle-là ? Un muscle de sa joue s'agita en un tic nerveux alors qu'il détournait le regard. Oui, Bradford avait perdu la mémoire. Seulement, elle avait été très proche de Cullen avant cet accident dont il ne connaissait aucun détail, et sans doute ce dernier ne devait-il pas l'entendre de cette oreille. Il n'était somme toute pas si étonnant de les voir ensemble; l'autre faisait probablement de son mieux pour reconstruire entre eux le lien qu'ils partageaient encore quelques mois auparavant. Mais cela sonnait si... Poufsouffle ! Samaël lui-même, s'il s'était retrouvé confronté à une situation de ce genre, aurait plutôt choisi d'ignorer l'ex-soit-disant-ami ayant fait l'affront de l'oublier. Enfin, à supposer que l'ami en question ne soit pas Demetri. Ni Naïa. Parce que ces deux-là... ce n'était pas pareil. Mais Bradford ne pouvait pas être comparée à eux, n'est-ce pas ? Et.. Curtis ne pouvait pas tenir autant à elle. Alors qu'il jetait un énième coup d'oeil en arrière, ce fut avec soulagement que Samaël se rendit compte du départ du Serpentard. Lydie s'éloignait à présent. Et elle était seule. Les rouages du cerveau calculateur du jeune homme se mirent immédiatement en action tandis qu'il s'empressait de partir à sa suite, d'un pas discret pour ne pas attirer son attention dès le départ.
Ce ne fut qu'une fois parvenu à quelques pas d'elle qu'il réfléchit cependant au meilleur moyen de révéler sa présence, bien qu'encore hésitant quant à l'attitude qu'il convenait d'adopter face à elle. De quoi pouvait-elle bien se souvenir à propos de lui ? Quelqu'un l'avait-il seulement mentionné devant elle ? Et si oui, qu'avait-elle appris à son sujet ?
Ils s'étaient « fréquentés »... à une époque. Le temps de mettre en place quelques coups foireux. Cette entente s'était révélée pour le moins agréable, durant un temps. Ils en étaient même devenus complices. À vrai dire, il s'était laissé la chance de découvrir une part du caractère de la jeune femme – autre que sa nature de fille facile – qui n'avait pas manqué de lui plaire. Une facette méprisante et moqueuse, manipulatrice à souhait, qui semblait si éloignée de la bonté vomitive dont faisait montre la plupart des crétins de Gryffondors, qu'il en avait frissonné d'appréciation. Et cela aurait pu continuer longtemps... si elle n'avait pas commis l'erreur plus ou moins stupide de s'enticher de lui. « Plus ou moins », seulement, en effet, car il aurait été naïf de ne pas s'attendre à ce qu'elle ne succombe pas à son charme à un moment ou à un autre, n'est-ce pas ? Mais elle aurait pu lutter contre ça ! Naïa en était bien capable, elle. Elle faisait nettement la part des choses entre entente parfaite et amour. Seulement Lydie, elle, s'était bientôt mise à accorder trop d'importance à ce qui es unissait... et le fragile équilibre entre eux s'était brisé. Samaël n'avait aucune envie de se prendre la tête pour une stupide amourette de passage. Il avait une Maison à conquérir, par Salazard ! Puis Poudlard, et le Ministère de la Magie. Ses objectifs étaient trop bien placés pour qu'il perde temps et énergie en se concentrant sur autre chose, et si quelques jeunes femmes attiraient son attention plus que nécessaire, ses aventures ne duraient que rarement plus de quelques nuits. C'était justement la raison pour laquelle il l'avait rejetée sans le moindre état d'âme en se rendant compte que ses sentiments se faisaient peu à peu plus profonds.
Et maintenant ?
Alors qu'il fixait sa nuque dangereusement proche, il ne savait toujours pas comment la considérer. Feindre l'amitié était exclus, étant donné les rumeurs qui courraient. Les yeux emplis d'une innocence toute nouvelle, les geste emprunts de la touche nécessaire de timidité pour faire fondre les coeurs... D'après ce que Samaël avait eu l'occasion d'entendre au sujet de la Gryffondor, elle aurait pu être ointe tant elle se voulait parfaite. C'était à n'y rien comprendre. Comment une simple perte de mémoire pouvait-elle changer la nature de quelqu'un ? Le jeune Wilson était à peu près sûr d'une chose : mémoire ou pas mémoire, jamais il ne serait capable de changer entièrement de comportement du jour au lendemain. Rien que la frustration de ne plus rien savoir de lui-même suffirait au départ à le rendre imbuvable, et il aurait par la suite tôt fait de constater l'inutilité chronique de ceux qui l'entouraient, à une exception près. Dès lors, il ne manquerait plus grand-chose pour qu'il se rende compte de sa propre excellence, sa perfection, son importance. L'ambition finirait par le dévorer; il ferait des projets, rêverait de grandeur, deviendrait célèbre et mettrait à profit ses richesses en les faisant croître au mieux. Alors que la petite Bradford, elle, perdait de plus en plus de son essence profonde, au fur et à mesure que les jours passaient sur la misérable mascarade qu'était devenue sa vie. Quel gâchis ! Cette fille avait un réel potentiel, pourtant !
Agissant sous le coup d'une impulsion, Samaël glissa sa main dans la chevelure blonde et soyeuse de Lydie pour lui signaler sa présence, décidant qu'il valait mieux ne rien laisser sous-entendre. Il maintiendrait une allure désinvolte, jouerait les offusqués si elle osait lui demander qui il était, mais ne donnerait aucune réelle information sur leur relation... pour l'instant. Il n'était pas vraiment dans ses intérêts de lui faire remarquer qu'ils étaient en froid, et attendre de savoir de quelle façon elle le considérait à présent paraissait être un choix plus sage. Peut-être... peut-être trouverait-il un moyen de la manipuler, en fin de compte. Pas qu'il doute une seule seconde de ses capacités en la matière ! Seulement, la Lydie qu'il avait connue était rusée, et s'était avérée une rivale de talent.
D'une attitude désinvolte, Samaël pencha la tête de côté alors qu'elle se tournait vers lui, adoptant volontairement un air taquin.
« Bradford. Depuis le temps que tu me refuses la moindre occasion de t'aborder, je vais finir par croire que tu m'évites... »
À défaut d'être sympathique – ce n'était pas si facile –, son timbre s'était fait doucereux. Il imaginait déjà la Gryffondor se mettre à bégayer de pathétiques excuses en réponse à sa remarque, alors même qu'il était en fait, celui qui avait choisi de s'éloigner autant que possible d'elle.
« Bon... ok, inutile de paniquer. Je veux bien... t'aider. »
Ses traits s'étirèrent malgré lui en une grimace alors qu'il prononçait ce mot, collant fort bien avec le caractère exagérément égoïste qu'on lui connaissait bien. À l'entente de sa proposition, son vis-à-vis ne manqua pas d'exprimer sa surprise, relevant la tête à toute vitesse en direction de celui qu'il sacrerait bientôt « sauveur attitré ».
« T'es sérieux ? », demanda-t-il, incrédule.
Une seconde de patience pour ménager le suspens, pendant laquelle les doigts blancs jouèrent de façon agaçante sur la planche de bois. La réponse attendue arriva enfin, formulée cependant d'un timbre mielleux qui n'annonçait franchement rien de bon.
« Bien sûr !... que non. On est amis voyons, je ne peux pas me permettre de t'empêcher d'exercer tes quelques neurones sur ce devoir. Ils en ont trop besoin. Puis, se reculant d'un air princier sur son banc : Mais ne t'inquiète pas va. Ce n'est pas si compliqué que ça en a l'air. »
En réalité oui, c'était aussi compliqué – voir plus – que ça en avait l'air. Malgré son indéniable talent pour les potions, Samaël avait lui même passé plusieurs heures sur ces soixante centimètres de rédaction, sans parler du temps perdu en recherches, vérifications et tests. Mais ne pas l'avouer et faire passer pour facile cet exercice ne faisait que le rehausser à leur juste mérite ses capacités ; il n'était pas du genre à manquer une occasion d'être ensencé – quitte à devoir se charger lui-même de cette tâche Ô combien agréable. Le regard sceptique que lui renvoya son camarade était si chargé de dépit, qu'il ne pu s'empêcher d'éclater de rire.
« Quoi, tu as besoin de soutien psychologique, peut-être ? »
« Exact ! Et vu que tu te proposes si gentiment, je suis d'avis qu'on aille directement à la bibliothèque pour... »
« Pas question. »
La frénésie dont avait été pris le Serpentard un instant plus tôt se calma immédiatement. Plus pâle que jamais, Samaël s'était raccroché au bord de la table et semblait avoir traversé un fantôme. Ou être sur le point de défaillir. Ou les deux, tant qu'à faire. Les yeux fixés droit devant lui, il ne regardait plus réellement son interlocuteur.
« Sam, tu es sûr que.. » ..ça va ?
Son inquiétude clairement audible ne fit qu'attiser l'agacement du dit « Sam ».
- « Ne m'appelle pas comme ça !, répliqua furieuement ce dernier en le dardant d'un regard noir. Je ne te permet pas ce genre de familiarités, Jonhson, et.. – il le pointa du bout de son index mi-accusateur mi-mençant – .. n'espère surtout pas me traîner dans ce lieu de débauche ! Pas question que j'y mette les pieds. »
Récupérant ses affaires en vitesse, le brun, clairement en colère, ne prêta aucune espèce d'attention à la stupeur dans laquelle son inexplicable éclat venait de plonger le second Serpentard, et quitta la pièce d'un pas raide, ses épaules crispées témoignant encore de sa fureur.
« Crétin, crétin, crétin. »
Passant une main tremblante dans ses mèches soigneusement rabattues en arrière, Samaël lâcha son sac dans un coin du couloir avant de s'appuyer contre les dalles glacées du mur pour tenter de retrouver contenance. Qu'est-ce que c'était que... ça ? Cette petite scène minable, et inexplicable, et... indigne de lui, par Merlin ! La vérité était qu'il ne connaissait que trop bien la réponse à sa question. Cette réponse tenait en quelques lettres, qui le torturaient encore et encore, alors même qu'il s'était laissé aller à commettre la pire des erreurs dans le seul espoir de s'en débarrasser. Echec total.
Cela faisait quelques jours maintenant qu'il évitait soigneusement d'emprunter le chemin de la bibliothèque. Le souvenir de la dernière fois qu'il y avait mis les pieds l'effarait et... le ravissait à la fois. En fait, il était encore plus perdu depuis lors qu'il ne l'avait été à la base, et c'était exactement la raison pour laquelle il avait choisi d'adopter une méthode collant à son tempérament : éviter de recroiser la source de ses doutes. Autrement dit, Curtis Cullen. Ignorant soigneusement les rougeurs qui naquirent sur ses joues à l'évocation de ce type, qui lui rappelait immanquablement ce qu'ils avaient fait avec une précision cruelle, il secoua la tête de gauche à droite pour retrouver ses esprits. Ne pas y penser. Revenir là-dessus ne l'amènerait nulle part.
Mais c'est bien connu : il ne suffit pas d'être un Wilson pour obtenir ce que l'on souhaite. Et même si cette affirmation semblait incongrue, elle était tout à fait représentative d'une réalité à laquelle Samaël ne coupait pas. De fait, une image relativement déplaisante s'imposa à sa rétine, au moment même où il prit la résolution de ne pas penser à Curtis... Il était là. Et pas seul. À ses côtés, Lydie Bradford se tenait droite comme une enfant sage, son visage suintant d'une innocence et d'une attention écoeurante, tant toutes ces expressions ne collait pas à sa réelle personnalité. Visiblement, Cullen s'adressait à elle avec une infini patience, racontant il ne savait quoi de si passionnant qu'elle semblait suspendue à ses lèvres. Il n'avait assisté de loin à l'échange que l'espace de quelques secondes et déjà, les voir ensemble lui tapait sur les nerfs. N'était-elle pas sensée avoir perdu la mémoire, celle-là ? Un muscle de sa joue s'agita en un tic nerveux alors qu'il détournait le regard. Oui, Bradford avait perdu la mémoire. Seulement, elle avait été très proche de Cullen avant cet accident dont il ne connaissait aucun détail, et sans doute ce dernier ne devait-il pas l'entendre de cette oreille. Il n'était somme toute pas si étonnant de les voir ensemble; l'autre faisait probablement de son mieux pour reconstruire entre eux le lien qu'ils partageaient encore quelques mois auparavant. Mais cela sonnait si... Poufsouffle ! Samaël lui-même, s'il s'était retrouvé confronté à une situation de ce genre, aurait plutôt choisi d'ignorer l'ex-soit-disant-ami ayant fait l'affront de l'oublier. Enfin, à supposer que l'ami en question ne soit pas Demetri. Ni Naïa. Parce que ces deux-là... ce n'était pas pareil. Mais Bradford ne pouvait pas être comparée à eux, n'est-ce pas ? Et.. Curtis ne pouvait pas tenir autant à elle. Alors qu'il jetait un énième coup d'oeil en arrière, ce fut avec soulagement que Samaël se rendit compte du départ du Serpentard. Lydie s'éloignait à présent. Et elle était seule. Les rouages du cerveau calculateur du jeune homme se mirent immédiatement en action tandis qu'il s'empressait de partir à sa suite, d'un pas discret pour ne pas attirer son attention dès le départ.
Ce ne fut qu'une fois parvenu à quelques pas d'elle qu'il réfléchit cependant au meilleur moyen de révéler sa présence, bien qu'encore hésitant quant à l'attitude qu'il convenait d'adopter face à elle. De quoi pouvait-elle bien se souvenir à propos de lui ? Quelqu'un l'avait-il seulement mentionné devant elle ? Et si oui, qu'avait-elle appris à son sujet ?
Ils s'étaient « fréquentés »... à une époque. Le temps de mettre en place quelques coups foireux. Cette entente s'était révélée pour le moins agréable, durant un temps. Ils en étaient même devenus complices. À vrai dire, il s'était laissé la chance de découvrir une part du caractère de la jeune femme – autre que sa nature de fille facile – qui n'avait pas manqué de lui plaire. Une facette méprisante et moqueuse, manipulatrice à souhait, qui semblait si éloignée de la bonté vomitive dont faisait montre la plupart des crétins de Gryffondors, qu'il en avait frissonné d'appréciation. Et cela aurait pu continuer longtemps... si elle n'avait pas commis l'erreur plus ou moins stupide de s'enticher de lui. « Plus ou moins », seulement, en effet, car il aurait été naïf de ne pas s'attendre à ce qu'elle ne succombe pas à son charme à un moment ou à un autre, n'est-ce pas ? Mais elle aurait pu lutter contre ça ! Naïa en était bien capable, elle. Elle faisait nettement la part des choses entre entente parfaite et amour. Seulement Lydie, elle, s'était bientôt mise à accorder trop d'importance à ce qui es unissait... et le fragile équilibre entre eux s'était brisé. Samaël n'avait aucune envie de se prendre la tête pour une stupide amourette de passage. Il avait une Maison à conquérir, par Salazard ! Puis Poudlard, et le Ministère de la Magie. Ses objectifs étaient trop bien placés pour qu'il perde temps et énergie en se concentrant sur autre chose, et si quelques jeunes femmes attiraient son attention plus que nécessaire, ses aventures ne duraient que rarement plus de quelques nuits. C'était justement la raison pour laquelle il l'avait rejetée sans le moindre état d'âme en se rendant compte que ses sentiments se faisaient peu à peu plus profonds.
Et maintenant ?
Alors qu'il fixait sa nuque dangereusement proche, il ne savait toujours pas comment la considérer. Feindre l'amitié était exclus, étant donné les rumeurs qui courraient. Les yeux emplis d'une innocence toute nouvelle, les geste emprunts de la touche nécessaire de timidité pour faire fondre les coeurs... D'après ce que Samaël avait eu l'occasion d'entendre au sujet de la Gryffondor, elle aurait pu être ointe tant elle se voulait parfaite. C'était à n'y rien comprendre. Comment une simple perte de mémoire pouvait-elle changer la nature de quelqu'un ? Le jeune Wilson était à peu près sûr d'une chose : mémoire ou pas mémoire, jamais il ne serait capable de changer entièrement de comportement du jour au lendemain. Rien que la frustration de ne plus rien savoir de lui-même suffirait au départ à le rendre imbuvable, et il aurait par la suite tôt fait de constater l'inutilité chronique de ceux qui l'entouraient, à une exception près. Dès lors, il ne manquerait plus grand-chose pour qu'il se rende compte de sa propre excellence, sa perfection, son importance. L'ambition finirait par le dévorer; il ferait des projets, rêverait de grandeur, deviendrait célèbre et mettrait à profit ses richesses en les faisant croître au mieux. Alors que la petite Bradford, elle, perdait de plus en plus de son essence profonde, au fur et à mesure que les jours passaient sur la misérable mascarade qu'était devenue sa vie. Quel gâchis ! Cette fille avait un réel potentiel, pourtant !
Agissant sous le coup d'une impulsion, Samaël glissa sa main dans la chevelure blonde et soyeuse de Lydie pour lui signaler sa présence, décidant qu'il valait mieux ne rien laisser sous-entendre. Il maintiendrait une allure désinvolte, jouerait les offusqués si elle osait lui demander qui il était, mais ne donnerait aucune réelle information sur leur relation... pour l'instant. Il n'était pas vraiment dans ses intérêts de lui faire remarquer qu'ils étaient en froid, et attendre de savoir de quelle façon elle le considérait à présent paraissait être un choix plus sage. Peut-être... peut-être trouverait-il un moyen de la manipuler, en fin de compte. Pas qu'il doute une seule seconde de ses capacités en la matière ! Seulement, la Lydie qu'il avait connue était rusée, et s'était avérée une rivale de talent.
D'une attitude désinvolte, Samaël pencha la tête de côté alors qu'elle se tournait vers lui, adoptant volontairement un air taquin.
« Bradford. Depuis le temps que tu me refuses la moindre occasion de t'aborder, je vais finir par croire que tu m'évites... »
À défaut d'être sympathique – ce n'était pas si facile –, son timbre s'était fait doucereux. Il imaginait déjà la Gryffondor se mettre à bégayer de pathétiques excuses en réponse à sa remarque, alors même qu'il était en fait, celui qui avait choisi de s'éloigner autant que possible d'elle.
Samaël E. Wilson- « Get out of my way »
(Je m'aime ♥) - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1729
♦ ARRIVÉE : 22/10/2009
♦ HUMEUR : préoccupé
Re: Be the prince of your nightmares {ft. Lydie <3
Que cela est agréable de pouvoir compter sur quelqu’un lorsque nos repères ont volés en éclats ou plutôt, qu’ils ont disparu. Depuis que j’ai perdu mes souvenirs, je ne peux pas vraiment savoir à qui me fier. Damon reste la personne la plus sûre mais aussi, la plus dérangeante. Il… m’effraie. Enfin pas vraiment, moins qu’avant en tout cas. Mais disons que je ne sais jamais sur quel pied danser avec lui et qu’il n’est pas toujours des plus agréables avec moi. Je me montre pourtant toujours aimable avec lui, je ne comprends donc pas ce plaisir presque malsain qu’il a de jouer avec mes pauvres nerfs. Sans compter que j’ignore à chaque fois s’il me dit la vérité en ce qui concerne mon passé ou si il invente –pour des raisons lui étant propres. De toutes façon je me demande s’il en aurait besoin tant il est étrange. Je sais que je ne peux pas lui poser de questions à son sujet sans qu’un mensonge ne me soit donné en guise de réponse. Il a était honnête là-dessus. Mais le questionner sur mon passé revient à le questionner sur lui également puisque nous partageons les mêmes souvenirs, si je peux dire. C’est déjà assez frustrant comme ça de ne plus se souvenir sans qu’on vienne vous mettre des bâtons dans les roues !
Mais il est là lui, Curtis… et je sais que je peux compter sur lui. Plus que sur Damon en tout cas. J’ai confiance en lui même ! Je sais que je peux le faire sans avoir peur de me tromper. Nous étions amis auparavant, j’ai retrouvé une photo de nous dans mes affaires le prouvant. Alors, lorsqu’il est revenu vers moi, je n’ai pu qu’en être ravie. Il est attentionné et prévenant avec moi. Rien à voir avec Damon. Je ne l’interroge même pas sur mon passé en réalité, il me parle et je bois ses paroles. Je tente de reconstruire cette amitié qui semblait nous unir et nous tenir à cœur. Et plus je passe de temps avec lui, plus je comprends pourtant je me suis attachée à lui. Curtis est tellement… parfait. Je suis heureuse de l’avoir retrouvé et grâce à lui, je n’ai plus à ennuyer Damon avec mes histoires. Cela fait d’ailleurs un moment que je ne l’ai pas vu et je suis quelque peu soulagée, ses frasques me fatigues un peu trop.
Curtis s’en va, il a à faire visiblement et moi aussi d’ailleurs. Un devoir m’attend et je ne peux réellement me permettre de traîner, mon niveau scolaire est bancal, malheureusement. Je sourie à Curtis qui s’éloigne et je prends la direction opposée.
Je fais seulement quelques pas lorsque je sens ce qui semblent être des doigts se perdrent dans mes cheveux. La surprise m’assaille. Je sursaute violemment tout en faisant volte face pour découvrir la plus merveilleuse des apparitions face à moi : Samaël Wilson. Mon cœur s’accélère et mes joues s’empourprent, je peux le sentir. J’ai plus d’une fois songé à lui. Je l’ai même observé de loin parfois, sans jamais oser aller lui parler. Et là, il est face à moi, venant de lui-même à ma rencontre, m’abordant de la plus douce des façons. Je suis amoureuse de lui ! Je ne peux pas plus me le cacher. Je le savais grâce à un cahier que j’ai retrouvé sur lequel j’ai griffonné son nom entouré de petits cœurs tout à fait éloquents. Je me suis posée quelques questions à ce sujet. Si nous étions ensemble, ou si nous l’avions été. Si je l’aimais toujours et ses sentiments à lui… mais je n’avait aucune réponse. J’ai demandé à Damon, cela me semblait logique, je pensais qu’il devait savoir de quoi il en retournait, mais il a refusé de me répondre. Ou plutôt, il m’a dit qu’il était lui aussi dans l’ignorance. Je le soupçonne d’avoir menti, encore.
Mais alors que je porte des accusations sur mon frère dans mes pensées, je vois Samaël pencher la tête sur le côté et je ne peux que le trouver craquant !
« Bradford. Depuis le temps que tu me refuses la moindre occasion de t'aborder, je vais finir par croire que tu m'évites... »
Je rougie violemment. Ce n’était pas dans mon intention ! Je suis confuse et en même temps aux anges de savoir qu’il veut me parler.
« Je suis désolée. Je ne voulais pas… je ne savais pas… je… »
Je m’embrouille et n’en rougie qu’un peu plus. Il va me trouver stupide, c’est certain. Je me déteste de paraître si niaise face à lui. Alors j’essaie de me faire violence pour lui parler à peu près correctement. Je prend une profonde inspiration et me calme.
« Je ne voulais pas que tu penses ça. Excuse moi. Tu voulais me parler de quelque chose ? »
Je suis fière de moi ! mais pas vraiment à l’aise pour autant. Je ne sais pas comment me comporter avec lui. J’ignore encore tout de l’état de notre relation avant les vacances d’été et cela ne m’aide pas. Je ne sais pas non plus s’il m’aimait ou pas, et si c’était le cas, qu’est-ce qui l’a séduit chez moi ? Va-t-il retrouver la même chose, ou ai-je perdu cet attrait en même temps que mes souvenirs ? Toutes ces questions me perdent et m’angoissent à la fois. Je ne peux pas rester dans l’ignorance, je me jette à l’eau.
« En tout cas, je voulais te voir. Voilà, je… comment dire… Ca va peut être te paraître étrange, j’en sais rien en faite, mais… tu sais que j’ai perdu la mémoire, enfin je présume et je voulais te demander… est-ce qu’on était proches avant ? Je veux dire : quelle était notre relation ? »
Je me suis finalement lancée ! J’aurai préféré ne pas à avoir à lui demander directement à lui. C’est embarrassant. Mais Damon me refuse mes réponses, alors je dois bien faire avec –ou sans dans le cas précis.
Mais il est là lui, Curtis… et je sais que je peux compter sur lui. Plus que sur Damon en tout cas. J’ai confiance en lui même ! Je sais que je peux le faire sans avoir peur de me tromper. Nous étions amis auparavant, j’ai retrouvé une photo de nous dans mes affaires le prouvant. Alors, lorsqu’il est revenu vers moi, je n’ai pu qu’en être ravie. Il est attentionné et prévenant avec moi. Rien à voir avec Damon. Je ne l’interroge même pas sur mon passé en réalité, il me parle et je bois ses paroles. Je tente de reconstruire cette amitié qui semblait nous unir et nous tenir à cœur. Et plus je passe de temps avec lui, plus je comprends pourtant je me suis attachée à lui. Curtis est tellement… parfait. Je suis heureuse de l’avoir retrouvé et grâce à lui, je n’ai plus à ennuyer Damon avec mes histoires. Cela fait d’ailleurs un moment que je ne l’ai pas vu et je suis quelque peu soulagée, ses frasques me fatigues un peu trop.
Curtis s’en va, il a à faire visiblement et moi aussi d’ailleurs. Un devoir m’attend et je ne peux réellement me permettre de traîner, mon niveau scolaire est bancal, malheureusement. Je sourie à Curtis qui s’éloigne et je prends la direction opposée.
Je fais seulement quelques pas lorsque je sens ce qui semblent être des doigts se perdrent dans mes cheveux. La surprise m’assaille. Je sursaute violemment tout en faisant volte face pour découvrir la plus merveilleuse des apparitions face à moi : Samaël Wilson. Mon cœur s’accélère et mes joues s’empourprent, je peux le sentir. J’ai plus d’une fois songé à lui. Je l’ai même observé de loin parfois, sans jamais oser aller lui parler. Et là, il est face à moi, venant de lui-même à ma rencontre, m’abordant de la plus douce des façons. Je suis amoureuse de lui ! Je ne peux pas plus me le cacher. Je le savais grâce à un cahier que j’ai retrouvé sur lequel j’ai griffonné son nom entouré de petits cœurs tout à fait éloquents. Je me suis posée quelques questions à ce sujet. Si nous étions ensemble, ou si nous l’avions été. Si je l’aimais toujours et ses sentiments à lui… mais je n’avait aucune réponse. J’ai demandé à Damon, cela me semblait logique, je pensais qu’il devait savoir de quoi il en retournait, mais il a refusé de me répondre. Ou plutôt, il m’a dit qu’il était lui aussi dans l’ignorance. Je le soupçonne d’avoir menti, encore.
Mais alors que je porte des accusations sur mon frère dans mes pensées, je vois Samaël pencher la tête sur le côté et je ne peux que le trouver craquant !
« Bradford. Depuis le temps que tu me refuses la moindre occasion de t'aborder, je vais finir par croire que tu m'évites... »
Je rougie violemment. Ce n’était pas dans mon intention ! Je suis confuse et en même temps aux anges de savoir qu’il veut me parler.
« Je suis désolée. Je ne voulais pas… je ne savais pas… je… »
Je m’embrouille et n’en rougie qu’un peu plus. Il va me trouver stupide, c’est certain. Je me déteste de paraître si niaise face à lui. Alors j’essaie de me faire violence pour lui parler à peu près correctement. Je prend une profonde inspiration et me calme.
« Je ne voulais pas que tu penses ça. Excuse moi. Tu voulais me parler de quelque chose ? »
Je suis fière de moi ! mais pas vraiment à l’aise pour autant. Je ne sais pas comment me comporter avec lui. J’ignore encore tout de l’état de notre relation avant les vacances d’été et cela ne m’aide pas. Je ne sais pas non plus s’il m’aimait ou pas, et si c’était le cas, qu’est-ce qui l’a séduit chez moi ? Va-t-il retrouver la même chose, ou ai-je perdu cet attrait en même temps que mes souvenirs ? Toutes ces questions me perdent et m’angoissent à la fois. Je ne peux pas rester dans l’ignorance, je me jette à l’eau.
« En tout cas, je voulais te voir. Voilà, je… comment dire… Ca va peut être te paraître étrange, j’en sais rien en faite, mais… tu sais que j’ai perdu la mémoire, enfin je présume et je voulais te demander… est-ce qu’on était proches avant ? Je veux dire : quelle était notre relation ? »
Je me suis finalement lancée ! J’aurai préféré ne pas à avoir à lui demander directement à lui. C’est embarrassant. Mais Damon me refuse mes réponses, alors je dois bien faire avec –ou sans dans le cas précis.
Invité- Invité
The Time-Turner :: Tome VII : Les reliques de la Mort :: Armoire à Disparaître :: RP abandonnés :: Intérieur du château
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum