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La volonté n'est pas inébranlable |Terminé|

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La volonté n'est pas inébranlable |Terminé| Empty La volonté n'est pas inébranlable |Terminé|

Message par Demetri Raynolds Ven 20 Nov - 18:09


    Warning
    Relations homosexuelles explicites
    .



      Rejoins moi dans la cabane
      du garde chasse ce soir, après le repas.
      Faut qu'on parle.

        Zane
        Et je t'en veux toujours


    A la relecture de ce mot, un sourire à la fois satisfait et amusé étira les lèvres de Demetri. A leur dernière entrevue, le Gryffondor lui avait laissé toutes les cartes en mains. Demetri aurait pu s’en servir habilement, mais il avait choisi de ne rien faire. Quelle bonne idée, n’est-ce pas ? Car c’était finalement Zane qui faisait le premier pas. Etait-il frustré qu’il n’ait rien tenté malgré ses aveux ? Il l’espérait bien ! de plus, cela changerait un peu. Quoi que lui aussi l’était. Tout ce qu’il lui avait dit n’avait eu de cesse de lui revenir en tête ces derniers jours. Lui qui avait voulu faire les chose bien, dans le but de se faire bien voir par le Gryffondor. Il avait eu la gentillesse de se faire patient, de lui assurer pouvoir attendre qu’il se sente prêt à assumer son désir pour lui. Qu’il l’accepte lui finalement. Mais il lui avait balancer au visage qu’il devait faire exactement ce qu’il s’était refusé : le brusquer. Il aurait pu le faire. L’attraper et le prendre comme il en avait formulé le désir. Mais quelque chose l’en avait empêché. Il avait mis un certain temps à comprendre ce que c’était… Il voulait qu’il s’abandonne complètement dans ses bras, qu’il s’offre à lui sans réticences, et non qu’il doive le forcer pour cela. Finalement, ses mensonges n’en étaient plus. A ce sujet du moins. Et ça dérangeait Demetri. Bien trop. Il n’aurait pas dû ressentir cela. Il aurait simplement dû faire ce qu’il lui demandait pour être certain de se mettre Zane dans la poche et de le faire tomber dans ses filets. Voilà aussi pourquoi il n’avait rien tenté pendant ce laps de temps. Il tenait à se remettre les idées en place avant de continuer dans son petit jeu.

    Mais depuis que Zane lui avait remis ce mot, au détour d’un couloir, sans un regard, ni une paroles, Demetri se persuadait que tout marchait comme il l’avait prévu. En faite, ce n’était pas un quelconque sentiments qui l’avait fait attendre, mais bel et bien sa stratégie ! C’était évident que Zane finirait par craquer et qu’il voudrait le voir. Demetri se voilait la face et cherchait à se convaincre, et cela marchait plutôt bien.

    Pendant l’heure du repas, Demetri évita soigneusement de porter un quelconque intérêt à Zane où à se qu’il faisait. Il se contenta de se concentrer sur son assiette jusqu’à ce que Paris ne vienne s’asseoir à côté de lui.

    « Alors, où en sont nos affaires ? »
    « Ca avance. » marmonna Demetri sans aucune amabilité.
    « C'est-à-dire ? »
    « C'est-à-dire… » Ses yeux se posèrent sur Zane sans qu’il ne puisse y faire quoique se soit, et lorsqu’il accrocha son regard, il ne le lâcha pas. Le visage fermé, son regard droit et profond semblait chercher à transpercer Zane, à lire en lui. Mais de son côté, Paris commençait à perdre patience.
    « Je te parles Raynolds ! »
    « Fous moi la paix ! »

    Il se leva et quitta aussitôt la table, sans un regard de plus pour Paris ou Zane. Il alla se réfugier dans son dortoir pour réfléchir à ce allait suivre. Le rapport de force auquel il allait encore participer ce soir allait être à nouveau éprouvant. Zane se révélait être un adversaire difficile. Il aimait la difficulté, mais il y avait tant de choses qui entraient en ligne de compte à présent et qu’il le dérangeait également.

    Lorsque l’heure du rendez-vous arriva, il traîna un peu avant de finalement prendre le chemin de la cabane. Arriver en retard avait toujours son petit effet. Faire attendre le Gryffondor l’amusait également. Et lorsqu’il arriva et qu’il constata que Zane était déjà là, il attaqua aussitôt, ne laissant pas le temps au Gryffondor prendre la parole.

    « Alors, qu’est-ce que tu me veux ? Laisse moi deviner : tu vas encore jouer avec moi, c’est ça ? Tu vas me dire d’oublier tout ce que tu m’as dit la dernière fois. Que tu n’en pensais pas un mot et que tu es normal. Que tu n’es pas une putain d’aberration de la nature comme moi. »

    Son ton était sec, pourtant ce n’était pas que Zane ait pu le blesser avec ses paroles. Qu’il trouve ça immorale, dégoûtant, ou autre… ce n’était pas vexant. Demetri n’avait jamais prêté attention aux jugements des autres, ce n’était pas aujourd’hui que ça allait commencer. En réalité, il était en colère. Cela le mettait hors de lui que le Gryffondor se voit ainsi. Qu’il n’assume pas ce qu’il était à cause de préjugés stupides qui devaient être encrés dans son éducation. Ca finirait par le ronger de l’intérieur. Mais qu’est-ce que cela pouvait bien lui faire ? Il ne se préoccupait pas des autres après tout… Pourtant il continua sur sa lancée.

    « Ou alors tu vas me répéter la même connerie : tu vas me demander de te forcer. C’est pour ça que tu m’as fait venir dans ce truc sordide ? pour que j’abuse de toi ? »

    Etait-ce vraiment ce qu’il voulait ? Las, il soupira avant de faire quelques pas, comblant la distance qui le séparait de Zane. Arrivé près de lui, il posa une main sur sa joue et la caressa de son pouce. Son visage exprimant plus de tendresse à présent.

    « Tu ne peux pas me demander ça, Zane. Ce que je veux, c’est t’entendre susurrer à mon oreille que tu as envie de moi. C’est te voir t’abandonner complètement entre mes bras. »

    Sa main glissa jusqu’à sa nuque et il la rapprocha de lui ainsi. Son regard plongé dans le sien, ses lèvres frôlant les siennes.

    « Mais si tu en es incapable, c’est que tout ceci n’est que ce que je crois : un plan cul. »

    Il recula finalement d’un pas et laissa sa main retomber le long de son corps.

    « Si c’est la cas, dis-le tout de suite au lieu de me faire espérer plus. Et là, je ferais ce que tu désir. Je prendrais ce que tu m’offre, même si ce n’est qu’une partie de débauche dans un endroit sordide. Tu pourras te cacher derrière cette excuse minable si ça te chante et retourner auprès de ta Raquel qui te comble tellement. »

    Il grimaça. C’était évident qu’elle ne le comblait pas. Auquel cas, quel besoin aurait-il de lui demander de le retrouver ? De lui demander d’abuser de lui ? Pourtant la jeune fille était d’une beauté à se damner, et si elle proposait à Demetri un petit moment d’intimité, nul doute qu’il la suivrait sans broncher. Mais en ce qui concernait Zane, c’était différent, il le savait. Tout comme il savait qu’il se perdait complètement. Il se persuadait de jouer son rôle, de continuer sa mascarade comme le voulait Paris, et pourtant…


Dernière édition par Demetri Raynolds le Lun 21 Déc - 18:13, édité 2 fois
Demetri Raynolds
Demetri Raynolds
« Ne touchez pas à Zane. »

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La volonté n'est pas inébranlable |Terminé| Empty Re: La volonté n'est pas inébranlable |Terminé|

Message par Zane Montgomery Dim 29 Nov - 23:11

    Zane était d’un calme olympien, peut être même pour la première fois depuis sa rentrée, et d’autant plus depuis une semaine. Il avait été une pelote d’épingle, à deux doigts de tout casser souvent, et parfois même à chercher une bagarre volontairement, juste pour le plaisir de sentir ses épaules se détendre. Il n’y avait rien de mieux selon lui, et pour lui, qu’une bagarre, afin qu’il puisse se détendre. Bref, il était calme, comme il ne l’avait pas été depuis bien longtemps, et il se demandait pourquoi, alors qu’il était perché dans un arbre du grand parc, son balai à la main. Et en fait, la raison était simple, il avait enfin trouvé une solution pour mettre fin à sa frustration, et à sa colère, Demetri… Il avait envahi ses pensées, peu à peu, jusqu’à ce qu’il en vienne à la seule conclusion possible, il lui plaisait. Le fait qu’il puisse le reconnaître l’étonnait, mais au fond de lui, il en était presque content. Presque, parce qu’il y avait un problème de taille, c’était un garçon, et lui en était un aussi. C’était simplement… anormal, qu’il puisse lui plaire, mais c’était comme ça, il n’y pouvait rien. Bref, en haut de son arbre, il réfléchissait à ce qu’il ressentait, mais surtout à une façon de faire pour qu’il vienne lui parler. Il lui avait donné toutes les armes, mais le serpentard n’avait pas daigné les utiliser. Il lui avait pourtant avoué comment faire pour l’avoir, il lui avait donné goût de la réflexion, et il n’avait absolument rien fait. Pire, ni même un regard, ni même un sourire, rien de rien, si ce n’était la plus profonde indifférence à son égard. Comme si ce qu’il s’était passé dans ces douches, puis dans la salle d’étude n’était rien. Zane fronça soudainement les sourcils, s’en rendant compte d’une chose. Ce n’était peut être rien en effet pour lui. Peut être que ça n’avait été qu’un jeu, et il s’y était laissé prendre comme un imbécile. Deux fois, cela faisait deux fois qu’ils se quittaient sur des paroles lourdes de sens, et à chaque fois, cela s’était soldé par une indifférence de la part du serpentard. Comme s’il n’était qu’un jouet dont il disposait à merveille. A chaque fois, Zane s’y précipitait tête la première, et cette fois ne serait pas différente.

    Il fallait qu’il sache, il fallait qu’il mette tout au clair avec Demetri. Si ce n’était qu’un simple jeu, il devait le savoir, et ainsi tout arrêter, mais si c’était sérieux, si c’était vraiment sérieux… Il fallait qu’il le sache aussi, même s’il n’était pas certain de réussir à réagir comme il le désirait. Au plus profond de lui, il voulait déposer ses lèvres sur les siennes, il voulait passer un moment intime avec lui, pire encore, il voulait le sentir en lui. Mais son esprit, sa putain d’éducation, n’étaient pas d’accord avec cette vision des choses. Deux hommes ensemble, cela était tout simplement aberrant, et simplement horrible. Le simple fait qu’il puisse considérer un instant cela comme normal, c’était tout simplement aberrant. Il frissonna légèrement, tout en ouvrant les yeux. Il n’avait pas sentit le temps passé, mais il faisait maintenant frisquet, et il était temps pour lui de rentrer. Il vola jusqu’à ses affaires, posées dans un coin du parc, et s’en retourna vers le château, une nouvelle idée en tête. Alors qu’il marchait, il griffonnait quelques mots sur un papier, et la chance fût avec lui, puisqu’il tomba sur la personne qu’il voulait voir. Sans le regarder, sans même lui parler, il lui fourra le papier dans la main, et se hâta vers son dortoir. La tentation de rester près de lui, ou même de laisser sa main caresser la sienne innocemment avait été forte, mais finalement il n’en avait rien fait, préférant réserver son petit effet pour plus tard. Une fois dans sa chambre, il se hâta vers la douche, et il laissa l’eau glisser sur son corps pendant de longues minutes, déliant ses muscles. Il n’avait pas remarqué qu’il était si tendu avant de sentir la pression s’en aller rapidement. Son entrevue avec le beau brun de ses rêves s’annonçait bien plus difficile qu’il n’aurait pu l’imaginer, pour la bonne et simple raison qu’il l’attendait avec impatience, tout en la redoutant terriblement. Toujours son esprit de contradiction, qui n’était pas d’accord avec tout ce que son corps pouvait lui crier. Il se laissa aller contre le mur derrière lui, l’eau ruisselant toujours sur son corps, avant de se prendre le visage dans les mains. Ca va aller Montgomery, tu peux y arriver… Il resta dans cette position plusieurs minutes, avant de se rendre compte que son estomac gargouillait allègrement. Il devait prendre des forces avant son épreuve.

    Lorsqu’il entra dans la grande salle, son regard fût attiré par la table des serpentard, mais une fois qu’il eut vu ce qu’il voulait voir, il détourna rapidement le regard, se concentrant plutôt sur ses camarades, et son repas, qui était d’ailleurs certainement très bon, sauf qu’il n’arriva pas à accepter plus que quelques bouchées, tant il était obnubilé par la suite probable des évènements. Son regard glissait souvent vers la table interdite, et lorsqu’il leva les yeux cette fois, il ne put que voir son frère se diriger vers l’objet de ses fantasmes, et ses sourcils se froncèrent sur le coup. L’un semblait agité et l’autre, étrangement fuyant de la discussion. Soudain, leurs yeux se croisèrent, et Zane ressentit une étrange décharge le parcourir entièrement. Qu’il était bon de sentir son corps tremblant sous l’effet d’un simple regard. Mais Demetri était fermé, aucuns sentiments n’étaient visibles, et il se sentit brusquement mal à l’aise, comme s’il était responsable de cet état. Lorsqu’il se leva, Zane le suivit des yeux, et ne détourna le regard que lorsque la porte se referma. Aussitôt, le gryffondor croisa le regard de son frère, et le sourire qu’il arborait ne lui plaisait pas, mais alors pas du tout. Malgré sa bonne résolution de croire Demetri lorsqu’il disait que leurs discussions ne tournaient qu’autour du Quidditch, il eut encore la très mauvaise impression que son frère interférait encore sa vie. Après un dernier regard noir vers Paris, Zane quitta finalement la table à son tour, sans se soucier de son assiette encore quasiment pleine. Dire qu’il avait faim quelques instants plus tôt, mais il fallait croire que désormais sa faim était toute autre. Il regarda sa montre, et décida de se rendre immédiatement au rendez vous qu’il avait fixé. Il n’avait de toute façon rien de mieux à faire, et quitte à se morfondre, il valait mieux le faire sur les lieux. Sans se presser, il sortit de nouveau du château, resserrant sa veste autour de lui, pour ne pas ressentir le froid ambiant. Il arriva finalement dans la cabane, et fût rassurer de constater que comme d’habitude, il faisait moins froid qu’au dehors. L’idée de faire un feu l’effleura, mais il rejeta finalement cette idée, certain que ça ne ferait qu’ameuter les potentiels joueurs de poker de son entourage. Ils savaient que le signal était un feu dans la cheminée, et se retrouver avec les joueurs de poker n’était pas recommandé ce soir là.

    Le gryffondor commençait à croire que l’autre ne viendrait plus, lorsqu’un son se fit entendre à l’extérieur de la cabane. Enfin, il allait pouvoir parler à l’homme de ses rêves. Pourtant, il fût prit de cours par la diatribe de Demetri. « Alors, qu’est-ce que tu me veux ? Laisse moi deviner : tu vas encore jouer avec moi, c’est ça ? Tu vas me dire d’oublier tout ce que tu m’as dit la dernière fois. Que tu n’en pensais pas un mot et que tu es normal. Que tu n’es pas une putain d’aberration de la nature comme moi. » Il ouvrit la bouche sous la puissance des paroles qu’il venait de recevoir en pleine tête. Lui, jouer ? Mais ce n’était pas lui qui menait le jeu entre eux, si jeu il y avait. C’était lui qui devait subit en permanence les changements d’attitude du serpentard, et non pas le contraire. Lui avait lancé le jeu, et non pas le contraire. Mais plus encore que ça, c’était la fin de ses paroles qui le touchèrent. La dernière fois, lorsqu’il avait lancé le mot aberration, il l’avait pensé tellement fort, mais simplement pour lui. Cela ne s’appliquait pas réellement aux autres, ils pouvaient bien faire ce qu’ils voulaient, mais lui… il ne pouvait pas, et ce n’était pas simplement son éducation qui était en cause. Paris était tellement… normal, tellement parfait, et lui… Une aberration simplement, une erreur de parcours dans la vie des Montgomery. « Ou alors tu vas me répéter la même connerie : tu vas me demander de te forcer. C’est pour ça que tu m’as fait venir dans ce truc sordide ? pour que j’abuse de toi ? » De nouveau, la bouche de Zane s’ouvrit de surprise. Cette façon qu’il avait de lui lancer ses propres propos à la tête le déstabilisait bien plus qu’il ne l’aurait voulu, et il se détestait d’être aussi faible face à lui. Il lui suffisait pourtant d’ouvrir la bouche, et de se faire entendre, mais aucuns sons ne sortaient de sa bouche entrouverte. Rien ne filtrait, parce qu’il n’arrivait pas à passer outre la boule qui se formait dans sa gorge. Décidément, c’était bien le serpentard qui menait la danse, et qui jouait avec lui…

    Et lorsqu’il allait essayer de passer outre, et de lui répondre, il s’approcha soudainement de lui, et cette main sur sa joue fût tout simplement horrible. Délicieuse, mais horriblement tentatrice, et pire encore, elle lui faisait encore plus perdre ses moyens, si cela pouvait être possible, comme si ce simple contact entre eux avait le pouvoir de l’électriser tout entier, et d’ailleurs, il se demandait si ce n’était pas réellement le cas. Mais plus que cette main, ce fût son regard qui acheva de le troubler. Il semblait tellement doux à cet instant, tellement… concerné. S’il jouait réellement un jeu, il était un sacrément bon acteur, mais il doutait désormais, il commençait à réellement croire que Demetri puisse être sincère avec lui, même si cela l’étonnait toujours autant. « Tu ne peux pas me demander ça, Zane. Ce que je veux, c’est t’entendre susurrer à mon oreille que tu as envie de moi. C’est te voir t’abandonner complètement entre mes bras. » Il sursauta légèrement à l’écoute de ces quelques mots, et alors qu’il était aussi sûr de lui quelques heures plus tôt, voilà qu’il doutait maintenant du bien fondé de sa démarche. Il perdait complètement pied dans cette discussion que l’autre menait seul. Il n’était qu’un pantin, entre ses paroles et ses gestes, qui le tuaient tous un peu plus. Cette main dans sa nuque, ces lèvres presque contre les siennes. Il se détestait de vouloir autant s’approcher, de s’emparer d’elles avec force et désir. « Mais si tu en es incapable, c’est que tout ceci n’est que ce que je crois : un plan cul. » De nouveau, il sursauta à l’annonce de ces quelques mots, et pour la première fois depuis que le serpentard était entré dans la pièce, un mot franchit la barrière de ses lèvres : « Plan cul ? » Mais il ne dit rien de plus, incapable de continuer sa phrase, qui se voulait pourtant véhémente. Il ne voulait en fait pas se défendre sur ça. Il ne voulait pas que Demetri ne veuille plus que ce qu’il venait d’annoncer, ou pire, qu’il puisse croire que lui voulait plus, même si c’était le cas. Il lâcha un léger soupir de contentement lorsqu’il le lâcha finalement, et il fit lui aussi un pas en arrière, comme pour s’assurer plus de recul.

    « Si c’est le cas, dis-le tout de suite au lieu de me faire espérer plus. Et là, je ferais ce que tu désires. Je prendrais ce que tu m’offres, même si ce n’est qu’une partie de débauche dans un endroit sordide. Tu pourras te cacher derrière cette excuse minable si ça te chante et retourner auprès de ta Raquel qui te comble tellement. » Plus que tout le reste, ce fût sa dernière phrase qui le fit réagir. Il s’approcha de lui, son regard devenu noir, l’instant de perdition était terminé, maintenant, il était temps qu’il lui montre les raisons pour lesquels il l’avait convié. Il le saisit par le col, brutalement, et approcha sa bouche de son oreille, sa colère dirigée contre une seule chose, Raquel : « Qu’est ce que tu sais à propos de Raquel ? Comment oses-tu la mettre dans la conversation ? » Il le lâcha, renonçant à ce contact qu’il aimait pourtant tellement, même si ce n’était qu’un contact bestial. Ses paroles s’écoulèrent, dans un désordre réel, avec un long monologue. Il parlait vite, comme pour que l’autre ne puisse pas répondre entre temps : « Tu crois que je joue à un jeu ? Mais je ne suis pas celui qui joue entre nous deux. Tu as depuis le début mené le jeu, et malgré moi, j’y ait participé. Je ne t’ai jamais fait espérer plus, je t’ai même repoussé plusieurs fois non ? Tu me mets tout sur le dos, alors que tu es l’investigateur de tout ce qu’il peut se passer entre nous. Et tu n’es pas une aberration, je n’ai jamais sous-entendu ça, mais comme d’habitude, tu n’as entendu que ce que tu voulais. J’ai dit que j’en étais une, mais pas simplement parce que ce sont les hommes qui m’attirent… Et tu es toujours autant un imbécile Raynolds, toujours… Il baissa les yeux sous le poids de tout ce qu’il venait de dire. Ce n’était pas du tout le discours qu’il avait pu prévoir à la base. Ce qu’il voulait, c’était qu’il couche avec lui, simplement, et oui, en le forçant, comme il avait pu le sous-entendre. Bien sûr, il ne le forcerait qu’au début, Zane avait des fantasmes, et il faisait partie d’eux. Il ne lui manquait qu’un simple coup de pouce, et après, il pourrait enfin advenir ce qu’ils voulaient tous les deux.

    Timidement, d’une petite voix, il reprit finalement la parole, mais sans relever la tête vers lui. « Mais tu avais raison, oublie ce que je t’ai dit la dernière fois. Je ne suis pas normal mais… je ne veux pas vraiment que tu fasses quelque chose que tu pourrais regretter par la suite. Je ne veux pas que tu te sentes mal ou… que tu puisses regretter. J’aimerais… te donner ce que tu souhaites mais… » Il releva finalement la tête, et vrillant son regard dans le sien, il acheva : « Je ne suis pas celui qu’il te faut. » S’approchant de nouveau, il supporta son malaise naissant, et après une légère hésitation il déposa ses lèvres sur les siennes, brièvement, comme un rêve, avant qu’il ne rompe le contact : « Faisons… un plan cul comme tu dis si bien. Nous serons chacun rassasié, et nous pourrons retourner souffrir dans notre coin. Si tant est que tu puisses être un minimum sérieux dans tes propos… »
Zane Montgomery
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Gay, lui ?
Bonnie va prouver le contraire !


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Message par Demetri Raynolds Mer 2 Déc - 18:16




    Il pouvait facilement voir qu’il faisait toujours son petit effet sur le Gryffondor et cela lui plaisait. Il n’avait eu aucun mal à remarquer le désir qui semblait l’habitait lorsqu’il se permettait de trop s’approcher de lui. Ainsi, lorsqu’il avait été assez près pour que son souffle bute sur ses lèvres, il avait dissimulé l’amusement et le contentement de le voir ainsi se retenir de se jeter sur elles. Mais il pouvait bien s’amuser de la situation, au fond il n’en menait pas large non plus. Lui aussi était terriblement tenté par le jeune homme, et le voir le désirer ne le torturait qu’un peu plus. Sans comptait qu’après deux longues semaines, il comptait bien mettre fin à cette foutue frustration ! Oh il n’était pas resté bien sagement abstinent durant cette période. Il avait trouvé un exécutoire en la personne de Jaylen. Mais cela n’avait eu lieu qu’une seule fois, et les autres lui semblaient bien fades en comparaison du Gryffondor qui hantait son esprit. Et à présent, il espérait bien pouvoir obtenir ce qu’il lui avait fait ardemment désirer. C’était d’autant plus frustrant car il n’avait aucun contrôle là-dessus. Il n’avait pas pensé en commençant ce petit jeu qu’il s’y retrouverait lui-même piégé en attente du bon vouloir de Zane.

    Mais ce qui l’agaçait le plus –tout en l’amusant grandement- c’était cette manie qu’avait le Gryffondor de changer d’humeur et ce fait, de comportement. A croire que plusieurs personnalités se battaient en lui. Aussi après l’avoir vu sursauter, trembler et soupirer, il ne s’étonna pas de le voir s’énerver. Apparemment, il n’avait que très peu apprécier que le nom de Raquel soit cité dans la conversation. Mais qu’avait-il dit de mal ? Rien. En tout cas, rien qui n’explique cette soudaine violence et brutalité qu’il mit en lui agrippant le col de la chemise. Mais le Gryffondor semblait lui-même perdu. Pour preuve son discours totalement décousu.

    « Tu crois que je joue à un jeu ? Mais je ne suis pas celui qui joue entre nous deux. Tu as depuis le début mené le jeu, et malgré moi, j’y ait participé. Je ne t’ai jamais fait espérer plus, je t’ai même repoussé plusieurs fois non ? Tu me mets tout sur le dos, alors que tu es l’investigateur de tout ce qu’il peut se passer entre nous. Et tu n’es pas une aberration, je n’ai jamais sous-entendu ça, mais comme d’habitude, tu n’as entendu que ce que tu voulais. J’ai dit que j’en étais une, mais pas simplement parce que ce sont les hommes qui m’attirent… Et tu es toujours autant un imbécile Raynolds, toujours… »

    Il aurait aimé lui répondre bien des choses. Déjà, même s’il avait raison dans le fond en disant que c’était lui l’investigateur de tout cela, il n’en restait pas moins un pion. C’était Zane qui décidait de quasiment tout, il s’en rendait compte et cela ne lui plaisait pas bien entendu. Ensuite qu’il se dise de nouveau être une aberration. Demetri avait de plus en plus de mal à supporter cette manie qu’il avait de se voir. Quant au fait qu’il lui dise être un imbécile… et bien, il n’avait rien à ajouter là-dessus. C’était le cas quelque part, vu son entêtement à vouloir Zane dans son entièreté au lieu de prendre ce qu’il lui offrait finalement. Mais il n’était, d’un autre côté, pas si stupide que ça. La preuve : il avait réussi à amener doucement mais sûrement le Gryffondor là où il le voulait. Du moins en était-il persuadé.

    Tout ça, il aurait pu le lui dire, bien que son discours ait été décousu et pas franchement facile à suivre tant il avait parlé vite. Mais lorsqu’il en eu l’occasion, il s’abstint finalement en voyant cette mine timide et terriblement craquante qu’il arborait.

    « Mais tu avais raison, oublie ce que je t’ai dit la dernière fois. Je ne suis pas normal mais… je ne veux pas vraiment que tu fasses quelque chose que tu pourrais regretter par la suite. Je ne veux pas que tu te sentes mal ou… que tu puisses regretter. J’aimerais… te donner ce que tu souhaites mais… »

    Si Demetri ne savait pas déjà à quel point Zane pouvait avoir une vision erronée de lui, et si peu d’estime finalement, nul doute qu’il l’aurait découvert à cet instant. Pourtant, là il aurait pu perdre patience et s’énerver à devoir encore et toujours le contredire à ce sujet, Demetri s’en retrouva attendri. Voilà bien une chose qui n’était pas à tout le monde, à part peut être à Eustacia… et encore. Son regard si fit donc à nouveau plus doux lorsque ses yeux se reflétèrent dans les siens.

    « Je ne suis pas celui qu’il te faut. »

    Que devait-il comprendre ? Qu’il pensait que le Serpentard voulait plus qu’un moment de total abandon ? Décidemment, ses plans marchaient bien mieux qu’il ne l’imaginait ! Jamais il n’avait fait allusion à un ‘après’ entre eux, et voilà que le Gryffondor en parlait. Cela voulait-il dire qu’il l’amener très exactement où il voulait sans même avoir encore entamé cette partie. Car pour le moment, Demetri se concentrer sur le fait de faire tomber Zane dans ses bras, qu’il s’accroche à lui ne viendrait qu’en seconde partie. Cela n’aurait pas dû se passer ainsi, il aurait dû attaquer directement avec ça, mais le Gryffondor l’avait tellement frustré en jouant avec ses nerfs qu’il s’était autorisé une entorse dans sa stratégie.

    Il le vit hésiter et ne pu qu’apprécier se baiser qu’il déposa sur ses lèvres. Pourtant, il n’eu guère le temps d’en profiter tant cela fut bref. A croire que le Gryffondor adorait le frustrer.

    « Faisons… un plan cul comme tu dis si bien. Nous serons chacun rassasié, et nous pourrons retourner souffrir dans notre coin. Si tant est que tu puisses être un minimum sérieux dans tes propos… »

    Il se rapprocha un peu plus de lui, comblant ainsi le peu d’espace qu’il avait à nouveau laissé entre eux, et il murmura tout près de ses lèvres sans que ses yeux ne quittent les siens : « Je ne crois pas être capable de me rassasier de toi. »

    Il n’attendit pas plus pour partir à la conquête de ses lèvres et les embrasser doucement, langoureusement, profitant de chaque parcelle, essayant de les apprendre par coeur et cherchant à s’en imprégner pour que leur goût lui reste même lorsqu’elles l’auraient quitté.
    Il ne mit fin à leur baiser juste pour lui susurrer : « Il ne tient qu’à toi de te débarrasser de cette souffrance. Et surtout, sache que je ne pourrais rien regretter, si ce n’est de pas réussir à te retenir près de moi. »

    Il se raccrocha à ses lèvres, avec la fièvre et l’envie qui le consumaient, ne voulant plus déserter cette bouche qui l’avait tant de fois narguée. Sa main caressa sa joue avant d’aller se perdre dans ses cheveux, son autre bras s’enroula autour de sa taille et le força ainsi à se serrer contre lui. Sa langue alla chercher la sienne et il soupira d’aise lorsqu’il la trouva enfin et qu’il pu jouer avec selon ses désirs.

    Rapidement il les fit reculer, sans pour autant lâcher ses lèvres, et le poussa sur le vieux lit poussiéreux collé au mur. Il ne mit guère de temps à le rejoindre, le surplombant. Ses yeux dans lesquels brillait le désir qu’il provoquait chez lui se plongèrent dans les siens, alors que sa main caressait ses courbes, tremblante d’excitation et d’impatience. Mais il ne se ferait pas pressent, il prendrait son temps même si l’impatience le rongeait car il voulait profiter de chaque seconde de ce moment dont il avait rêvé un peu trop souvent.

    « Mais ce n’est pas parce que je sais que je n’ai aucune chance de te retenir que je ne vais rien tenter pour. »

    Il prit refuge dans son cou qu’il dévora de ses lèvres et ses mains s’activèrent sur sa chemise qu’elles s’évertuaient à déboutonner. Et bien qu’ainsi occupé, il ajouta : « Je vais te rendre accro à moi Zane. Tellement, que tu reviendras en me suppliant. »
Demetri Raynolds
Demetri Raynolds
« Ne touchez pas à Zane. »

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Message par Zane Montgomery Dim 6 Déc - 22:47

    Bien qu’il ait reculé, l’espace entre eux se résorba vite, lorsque le serpentard s’approcha à son tour. Son souffle contre ses lèvres eut l’effet d’une bombe sur lui, qui sentit les digues empêchant son désir de s’écouler fissurer. Il pourrait se perdre pour le moindre de ses baisers, et merlin qui pouvait haïr cet état de fait. « Je ne crois pas être capable de me rassasier de toi. » Zane gémit douloureusement avant qu’il ne prenne finalement possession de ses lèvres. Ce qu’il avait craint était en train d’arriver, et il ne voulait pas que ce soit le cas. Il ne pouvait pas permettre à Demetri de s’enticher de lui, il ne le voulait pas. Mais s’il voulut le repousser dans un premier temps, ces lèvres contre les siennes le firent changer d’avis immédiatement. Ce baiser avait un goût de paradis, et il y répondit avec ferveur et fièvre. Un nouveau gémissement arriva bien vite, lorsqu’il sentit ses lèvres s’éloigner. Il ne voulait plus les quitter, il ne pouvait pas les quitter, c’était tout simplement hors de question. « Il ne tient qu’à toi de te débarrasser de cette souffrance. Et surtout, sache que je ne pourrais rien regretter, si ce n’est de pas réussir à te retenir près de moi. » Mais pourquoi ne se taisait il pas ? Tout ce qu’il arrivait à faire, c’était faire revenir ses doutes, ses interrogations, et surtout, ses envies de refus. Il se sentit brusquement mal, alors il s’agita légèrement, comme pour s’échapper à son étreinte, et pourtant, lorsque ses lèvres se déposèrent de nouveau contre les siennes, il ne put rien faire d’autre que les accueillir, avec un plaisir mal dissimulé. Alors que l’une des ses mains vint caresser sa joue, et se perdre dans ses cheveux, Zane, toutes barrières abaissées, agrippa avec force la chemise du brun, et approfondit lui aussi le baiser, alors que la main sur serpentard dans le bas de son dos le rapprochait tant et plus de lui. Leurs langues entamèrent une danse endiablée, et le gryffondor soupira d’aise tout contre ses lèvres. Il n’opposa pas la moindre résistance à la poussée de son amant, et lorsqu’il se sentit partir en arrière, il se laissa tomber sur le lit poussiéreux, entraînant avec lui le serpentard.

    Ce regard, il était certain s’avoir le même, un mélange d’impatience, de frustration et de désir. Il se cabra légèrement sous la caresse effectuée par la main du jeune homme, et en voulut encore plus, beaucoup plus. Tout était oublié, ses pensées, ses réticences, sa haine pour son frère, tout disparaissait, poussés au loin par les caresses du beau brun. « Mais ce n’est pas parce que je sais que je n’ai aucune chance de te retenir que je ne vais rien tenter pour. » Mais la ferme ! Pourquoi s’évertuait t’il à toujours parler ? Ne pouvait il donc pas se taire, et profiter de ce que lui offrait le gryffondor. C’était la première fois qu’il s’ouvrait ainsi, qu’il permettait à un homme de le toucher réellement, et il n’arrivait pas à se taire pour en profiter. Il grogna légèrement, comme pour lui signifier son mécontentement, et il réitéra, lorsqu’il parla de nouveau. « Je vais te rendre accro à moi Zane. Tellement, que tu reviendras en me suppliant. » Malgré les petites attentions parfaites dont il était l’objet, Zane, n’avait pu empêcher ce grognement, alors qu’il suppliait du regard le serpentard de ne plus rien dire. Si lui-même en venait à parler, il se rétracterait certainement, alors dans l’ordre actuel des choses, il n’en avait absolument pas la moindre envie. Zane, d’une main, agrippa les cheveux de Demetri pour le faire relever la tête, alors que de l’autre, il déposa son index sur ses lèvres. « Tais-toi Demetri, tu pourrais bien tout gâcher ! » Terminant sa phrase, il transforma sa poigne en une caresse, qui se termina dans sa nuque. Relevant légèrement la tête, il déposa de nouveau ses lèvres sur les siennes, alors que sa seconde main s’évertuait à sortir sa chemise de son pantalon. Il se sentit électrisé lorsque finalement ses doigts effleurèrent le ventre du jeune homme, et il ne mit que quelques secondes avant de s’enhardir, et de passer ses deux mains sous sa chemise, caressant avec ferveur et impatience son torse, son dos, et tout ce qu’il pouvait toucher, ses lèvres ne quittant les siennes que pour les laisser se balader sur son cou.

    Tout son corps se tendait, et frissonnait sous les douces caresses, et il n’était désormais plus le temps de réfléchir, il n’y avait plus que le corps qui décidait, refoulant toute mauvaise pensée. Ses mains, toujours affairées, descendaient toujours plus bas, mais hésitaient. Il savait qu’il était en son droit, il ne faisait que répondre à l’appel de son corps, et pourtant, il ne pouvait pas s’empêcher de se sentir mal à l’aise. Sa chemise était maintenant ouverte, celle du serpentard débraillée, et il hésitait pourtant à aller plus loin. Il rougit brusquement, et bouscula Demetri, pour qu’il se soit plus au dessus de lui. Précipitamment il se releva, et le fixa d’un œil noir, mais en même temps honteux. Il n’arrivait pas, il avait pourtant cru que ses barrières s’étaient abaissées, mais en fait pas du tout. Son esprit avait encore gagné sur son esprit, et alors qu’il regardait le serpentard en face de lui, il se demanda pourquoi. Il était parfait, tout simplement parfait, mais lui trouvait encore à redire. Son seul défaut était simplement qu’il n’était pas une femme, et une nouvelle fois, Zane se maudit à cette pensée. Pourquoi serait il anormal d’aimer un homme ? Pourquoi n’arrivait il pas à se libérer de ses stupides pensées négatives ? « Je suis désolé Demetri… Je… suis… un con ! Pourquoi tu perds ton temps avec moi ? » Il baissa la tête, encore honteux de s’être laissé aller de cette façon. Cependant, lorsqu’il plongea ses yeux dans les prunelles azurées du jeune homme pourtant, toutes ses pensées furent focalisées sur une seule chose, son désir pour lui. N’arrivant pas à détourner ses yeux de lui, il s’approchant lentement, encore tiraillé par des sentiments contradictoires. Lorsqu’il fût juste devant le lit, il attrapa Demetri par sa cravate, et le fit se relever d’un coup.

    Sans le toucher plus, il défit le nœud de la cravate, et sans rien dire de plus, il défit un à un les boutons de sa chemise. Il ne savait pas vraiment ce qu’il faisait, mais en s’occupant ainsi, il n’arrivait plus à réellement réfléchir, devant la vision qui s’imposait à lui, et c’était exactement ce dont il avait besoin. Finalement, toujours aussi lentement, il enleva la chemise du beau brun, et déposa ses mains sur son torse, fermant les yeux sous la douceur du contact entre ses mains et sa peau. Les yeux toujours fermés, il ne put s’empêcher de murmurer : « Aime moi… » Il déposa ensuite sa tête sur son épaule, étrangement secoué par ses quelques mots, mais aussi par son attitude. Il voulait tellement se perdre dans ses bras, mais n’arrivait pas à occulter toutes ses pensées. Il fit glisser ses mains jusqu’à ses hanches, jusqu’à les rapprocher ensuite de la boucle de sa ceinture. Zane savait ce qu’il faisait, même s’il hésitait encore à le faire, pourtant, il ouvrit d’un coup la ceinture, et le bouton, révélant tout en conservant caché… « Aide moi. Je n’y arriverais pas tout seul. Je suis tellement… con… » Pourtant, il déposa un baiser derrière l’oreille du serpentard, puis un second dans le creux de son cou, et un troisième dans celui de son épaule, sans rien oser faire de plus. Il savait quoi faire, mais il n’arrivait tout simplement pas à se lancer. Merlin qu’il pouvait se détester.
Zane Montgomery
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Message par Demetri Raynolds Lun 7 Déc - 0:01




    L’entendre grogner amena un sourire sur les lèvres de Demetri. Il avait bien conscience qu’il ne s’agissait pas de quelque chose de plaisant, mais cela voulait tout de même dire que ses paroles le touchaient et c’était tout ce qu’il demandait pour l’instant. Alors, satisfait pour le moment, il continua à défaire les boutons de sa chemise et à dévorer son cou jusqu’à ce que Zane l’en prive. Il se laissa pourtant faire docilement lorsqu’il tira sur ses cheveux mais n’oublia pas de marquer son visage d’un léger étonnement.

    «Tais-toi Demetri, tu pourrais bien tout gâcher ! »

    Un sourire plus sincère vint étirer le coin de ses lèvres. Demetri. C’était la première fois que le Gryffondor l’appelait par son prénom et il avait l’impression que dans sa bouche, il était parfait. Il ferma les yeux en sentant sa main caresser sa nuque et accueillit ses lèvres non sans ravissement. Il fut d’autant plus ravi en se rendant compte que Zane prenait un peu plus les devant, il ne l’aurait pourtant pas cru. La surprise en fut plus agréable encore, et il frissonna doucement en sentant ses mains venir le caresser sous sa chemise, puis sa bouche danser dans son cou. Ses mains l’hypnotisaient en descendant toujours un peu plus, mais elles le frustraient également en se faisant désirer. Qu’attendait-il bon sang ?! Il s’empêcha de brusquer Zane en embrassant fiévreusement sa bouche et son cou, mais cela n’eu pas l’effet escompter, bien au contraire.

    Sa patience ne fut même pas récompensée ! Sans qu’il ne s’y attende, Zane le bouscula et il retomba lourdement sur le lit, alors que le Gryffondor se relevait. Le regard qu’il posa sur lui le laissa quelque peu perplexe. Quoi encore ?! Il allait encore jouer le pauvre garçon torturé ne sachant pas ce qu’il veut ou non ? Demetri commençait à perdre patience…

    «Je suis désolé Demetri… Je… suis… un con ! Pourquoi tu perds ton temps avec moi ? »

    Sa langue claqua contre son palet. Ca, il se le demandait bien ! Mais le voir en proie à la honte fit redescendre sa petite colère de l’instant, et il soupira finalement. Il n’avait pas à s’insulter, il était juste… perdu. Et puis il ne perdait pas réellement son temps avec lui. Paris allait se charger de le dédommager, c’était déjà amplement suffisant, et lui-même était entrain de récompenser ses efforts. Alors techniquement, non, il ne perdait pas son temps. Et puis, dans le fond, il devait avouer que ça lui plaisait. Il appréciait de plus en plus de passer du temps avec le Gryffondor, même si cela ressemblait à un véritable rapport de force. Mais surtout, il aimait apprendre à le connaître, doucement, alors qu’il se dévoilait un peu plus à lui à chaque fois. Et comme à chaque fois d’ailleurs, son comportement changea de nouveau, et il attrapa la cravate de Demetri qui se comportait décidemment bien comme un pantin.

    Il se leva et laissa ses bras le long de son corps alors que Zane le débarrassait de sa cravate, puis de sa chemise qu’il fit lentement –trop lentement- glisser sur ses épaules.

    «Aime moi… »

    Il avait calculé tellement de chose. Il avait fait tant de suppositions. Il était prêt à toutes les éventualités afin de manœuvrer correctement et d’assurer la réussite de son plan. Mais ça… il ne l’avait pas venu venir. Pas maintenant. Pas comme ça. Ce fut sûrement la première fois de sa vie que Demetri n’avait pas quelque chose à répondre. Il fut dépourvu de parole pendant quelques instants, et se contenta de laisser sa main glisser sur sa nuque et d’embrasser sa tempe alors qu’il avait trouvé refuge contre son épaule. Son pantalon fut bientôt ouvert et il se sentit fébrile tout d’un coup. Ils franchissaient à chaque fois un pas de plus et il savait que le moment où il pourrait se repaître de ce corps le tentant tellement n’était plus très loin.

    «Aide moi. Je n’y arriverais pas tout seul. Je suis tellement… con… »

    Les quelques baisers qu’il déposa sur sa peau furent bien plus doux que tout ce qu’il avait pu connaître. Et c’était quelque peu… dérangeant. Pourtant, il s’abandonnait à cette sensation sans même chercher à la repousser.
    Il prit le visage de Zane entre ses mains, posant sur lui un regard plus attendri qu’il ne l’aurait souhaité.

    « Non, tu ne l’ai pas. Tu es juste… timide. » Il embrassa doucement la commissure de ses lèvres et ajouta dans un souffle : « Et... j’aime ça. »

    Faux ! S’il y avait bien une chose que Demetri avait en horreur, c’était les prudes ! Le sexe ne devait être pour lui qu’un moment d’abandon total et spontané, et non bourré d’hésitation et de question. Pourtant, il n’avait pas réellement menti. Il aimait voir Zane ainsi. Pas que le voir mal à l’aise attise un côté malsain chez lui. Mais il y avait quelque chose de touchant dans cette soudaine fragilité qu’il exprimait, et Demetri ne voulait la briser pour rien au monde.
    Ses mains toujours posées sur ses joues, il déposa tendrement ses lèvres sur les siennes et l’embrassa avec lenteur et application. Peut-être avait-il voulu aller trop vite tout à l’heure –bien qu’il se soit modéré- et que cela avait éveillé d’autant plus les craintes de Zane. Mais il ne pouvait réfréner ses envies pour autant, d’ailleurs ce fut pour le lui dire clairement qu’il cessa de l’embrasser.

    « J’aimerais te dire que je vais prendre mon temps, que je vais faire attention et qu’on fera seulement comme toi tu l’entends… mais ça serait te mentir. » Ses mains quittèrent ses joues et glissèrent lentement jusqu’à la fermeture de son pantalon qu’il défit d’un coup de main habile. Il attrapa ensuite les mains de Zane et le guida pour qu’il s’assoie sur le lit. Là, il s’agenouilla face à lui pour le délester complètement de son pantalon. Il se redressa finalement, prit place à côté de lui et l’embrassa avec un peu plus d’insistance alors que sa main remontait et descendait le long de son bras, caressante.

    Il quitta sa bouche, planta son regard brûlant pour lui dans le sien et murmura : « Si tu me laisses aller plus, plus de retour en arrière possible Zane. Je ne m’arrêtais plus quoi que tu en dises. Alors décide-toi maintenant. »

    La main qui caressait le bras de Zane déserta ce dernier et glissa le long de son ventre avant de passer sous le tissu de son boxer pour aller jouer avec ce qu’il dissimulait. Le plaisir de pouvoir enfin sentir la virilité du Gryffondor sous ses doigts lui arracha un léger gémissement qu’il ne tenta pas de réprimer.
Demetri Raynolds
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« Ne touchez pas à Zane. »

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Message par Zane Montgomery Lun 7 Déc - 19:31

    Demetri attrapa le visage du gryffondor entre ses mains, et celui ci faillit laisser échapper un léger soupir. Il ne se retint qu’in extremis, ne voulant pas révéler au serpentard l’étendue de son désir pour lui, même s’il devait très certainement en avoir déjà un grand exemple, rien qu’en baissant les yeux. Le regard qu’il posa sur lui l’étonna réellement, il ne le pensait pas capable d’avoir un tel regard pour personne. « Non, tu ne l’es pas. Tu es juste… timide. » Lorsque ses lèvres se déposèrent à la limite des siennes, le gryffondor eut un très léger sourire, qui s’accentuant pourtant avec la suite de ses propos. « Et... j’aime ça. » Encore une fois, il était étonné, mais ravi. Ce gars devait être une perle finalement, pour se délecter des moindres facettes de son être. Désormais, Zane avait une confiance quasi absolue en lui, comme si par ses actes, ses paroles, il avait gagné le droit d’estime du jeune homme. Peu de personnes réussissaient à gagner sa confiance, et lui avait réussi en l’espace de quelques semaines à peine. Décidément, il semblait lui réserver pleins de surprises, et il aimait ça. En lui ne résidait plus aucune mauvaise pensée à son égard. Il ne pensait plus un seul instant qu’il ait pu comploter avec Paris, ou même qu’il puisse se jouer de lui. Rien ne comptait plus que l’instant qu’ils étaient en train de partager maintenant. Certes, ils étaient deux garçons, et pourtant il semblait au gryffondor que jamais il n’avait ressenti ça avec personne, pas même Raquel. La douceur dont fit ensuite montre Demetri le surprit encore une fois, il semblait s’adapter au moindre de ses désirs enfouis, et il adorait ça bien plus qu’il ne pourrait jamais l’avouer. Ces lèvres contre les siennes lui arrachèrent un soupir, qui se tût rapidement lorsque le baiser s’arrêta finalement. Sa frustration n’eut d’égal que sa révélation. Cette frustration qu’il venait de ressentir à la fin de ce baiser, Demetri devait l’avoir ressenti au centuple lorsqu’il avait cessé toutes ses petites attentions. Tout concentré qu’il était sur ses craintes, ses doutes et ses limites, il n’avait pas prit conscience qu’il pouvait faire souffrir son amant. Pourtant, c’était certainement ce qu’il devait faire, et il ne s’en était même pas rendu compte, tout égoïste qu’il pouvait être.

    « J’aimerais te dire que je vais prendre mon temps, que je vais faire attention et qu’on fera seulement comme toi tu l’entends… mais ça serait te mentir. » Cette fois ci, Zane fût entièrement d’accord avec lui. Il n’avait plus à se priver pour lui, ça serait tellement égoïste. Et le gryffondor ne l’était pas, loin de là, enfin, se plaisait il à la croire, puisqu’il l’avait été vraiment pour le coup. Il ne répondit pas à cette phrase, se demandant quand même où le serpentard voulait en venir. Il ne commença à s’en douter que lorsque ses mains quittèrent ses joues, descendant toujours plus bas. Son pantalon fût bientôt ouvert, et il ne pensait pas que cela lui ferait ressentir autant de choses en même temps. Désir, frustration, envie, besoin, tout se mêlait en lui en une parfaite danse, et il était heureux de ressentir tout ça. Plus de place pour la honte, plus de place pour les questions, plus de place pour ses pensées négatives. Seul Demetri occupait tout, avec ses mains expertes et sa langue habile. Le jeune homme se laissa complètement faire lorsqu’il le mena vers le lit, comme un parfait pantin. Il pouvait maintenant faire ce qu’il lui plaisait, il semblait évident qu’il l’accepterait avec un plaisir non dissimulé. Lorsqu’il fût assis sur le lit, il s’attendit à ce qu’il le pousse pour qu’il s’allonge, et qu’il viendrait sur lui, comme avant, mais il n’en fit rien, préférant enlever son pantalon. Une légère rougeur vint se planter sur les joue du gryffondor, et pourtant il ne dit rien, voyant l’autre s’assoir à son tour, et l’embrasser. Ce serait lui qui mènerait la danse, il lui avait demandé, et à vrai dire, il était plutôt content que ça se passe comme ça. Zane savait quoi faire, il en était plus que certain, mais il n’arrivait pas à le faire réellement. Encore une fois, il réussi à le frustrer en cessant le baiser. Il allait parler de nouveau, et parfois, il se demandait pourquoi il parlait autant dans un moment comme celui là. Pourtant, son murmure le frappa de plein fouet. « Si tu me laisses aller plus, plus de retour en arrière possible Zane. Je ne m’arrêtais plus quoi que tu en dises. Alors décide-toi maintenant. » Il ne se rendit compte qu’à cet instant que le serpentard caressait son bras, lorsque sa main le déserta, en fait, il avait été tellement concentré sur le baiser qu’il ne s’en était pas rendu compte, et même là, il n’y faisait pas réellement attention. Ses paroles tournaient encore et encore dans sa tête, dans une douce mais cruelle litanie.

    Il le voulait tellement que ça lui faisait mal, mais ce choix qu’il lui laissait avait de nouveau réveillé ses pensées obscures, et merlin qu’il pouvait détester ça. Ses questions restèrent pourtant en suspens, lorsqu’une bouffée de désir plus intense encore le prit. La raison ? Cette main caressante sur sa virilité qui ne cessait de s’ériger plus encore. Ce contact, qu’il avait tant redouté, et pourtant tant voulu, lui fit l’effet d’une caresse tout autant d’une baffe. Le plaisir qu’il ressentait était énorme, et peu à peu, il réussissait à supplanter la honte de ce que cette main lui faisait ressentir. Lorsqu’elle eut totalement disparu, il lâcha un profond soupir, répondant dans le même souffle : « Je te veux Demetri, merlin m’en soit témoin je te veux comme jamais je n’ai voulu quelqu’un… » Il déposa à son tour ses lèvres contre les siennes, en un baiser plus exigeant que doux, plus brutal que les précédents. Cette main faisait ressortir son désir pour Demetri, mais aussi son impatience. Maintenant, il le voulait, encore et encore, et tant pis s’il venait à avoir des remords par la suite.
Zane Montgomery
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Message par Demetri Raynolds Mar 8 Déc - 20:15




    Il lui laissait le choix. Maintenant et seulement maintenant. S’il était pris de doutes, s’il voulait tout arrêter, il devait se décider dans l’instant. Dans le cas contraire, s’il choisissait d’assumer, ou même de passer outre un possible mal être, il devrait le faire jusqu’à la fin. Demetri avait beau être patient, il ne tenait plus. Zane avait trop joué avec cette patience qui était généralement plus forte que tout. Il l’avait poussé à bout. Ce n’était pas maintenant, après tant d’efforts, qu’il réussissait à lui prendre ce qu’il voulait sans même l’avoir forcé, qu’il allait le lui reprendre et jouer les prudes. Il ne voulait pas le brusquer, mais à présent, au vue de la situation, s’il le laissait faire et qu’il essayait par la suite de lui échapper, il ne le laisserait pas s’en tirer. Mais Demetri n’était pas non plus fou au point de laisser Zane réfléchir à la question sans même essayer de faire pencher la balance de son côté. Voilà pourquoi sa main s’était si rapidement égarée sur son bas ventre, n’attendant pas une réponse concrète avant de se faire audacieuse. Il voulait embrouiller son cerveau et le meilleur moyen rester de l’inonder de plaisir et d’accroître son désir.

    «Je te veux Demetri, merlin m’en soit témoin je te veux comme jamais je n’ai voulu quelqu’un… »

    Un sourire satisfait se dessina sur le visage de Demetri. C’était exactement ce qu’il voulait entendre ! et il l’aurait d’ailleurs dit à Zane s’il n’avait pas été coupé par ses lèvres venant prendre d’assaut les siennes. Plus fort, plus strict, plus brusque. Le baiser du Gryffondor lui fit rapidement tourner la tête et il y répondit avec autant de fièvre et d’ardeur que son pauvre corps tremblant possédait. N’y tenant plus, il exerça une pression sur son amant, le forçant à s’allonger de ce fait. Il le suivit dans un même mouvement et ne quitta ses lèvres que dans le but de retirer son dessous. Il se mordit rudement la lèvre inférieure face à la vision qui s’imposait à lui. Zane, ne portant plus que sa chemise largement ouverte, l’air débraillé, transpirant le désir, avec ces quelques rougeurs encore visibles sur ses joues.

    « Tu vas me rendre dingue. »

    Ses lèvres se perdirent aussitôt dans son cou, l’embrassant tellement qu’il lui semblait le dévorer. Elles le désertèrent pourtant rapidement, descendant pour profiter de son torse à la sculpture parfaite et ne s’arrêta que lorsqu’elles furent confrontées à sa virilité éveillée. Tout ce qu’il désirait, c’était la goûter. C’était savourer ce que Zane lui avait si longuement refusé. Et maintenant qu’il le lui offrait, il allait s’en délecter. Il n’attendit guère plus longtemps pour s’en emparer et il laissa sa langue en taquiner le bout avant de finalement refermer sa bouche dessus. Il ne lui administra cette douce caresse que peu de temps, trop désireux de passer à la suite pour s’étendre dans ce genre de chose.

    Il se redressa et se débarrassa avec un empressement non dissimulé de ce qu’il lui restait comme vêtements. Et lorsqu’il laissa leur peau entrée pleinement en contact, il soupira de satisfaction. Ce n’était pas la première fois que cela leur arrivait. Le jour où Demetri avait entamé son petit manège, il s’était retrouvé sous les douches des vestiaires avec le Gryffondor et il avait pu se coller contre lui et profiter de la douceur de sa peau. Cela avait été malheureusement trop bref, et depuis il n’avait envie que de retrouver cette sensation délicieuse.

    Il embrassa sa gorge à plusieurs reprises, laissant ses lèvres papillonner à leur gré, et peu à peu, il glissa avec elles sur le côté. Il se retrouva bientôt dans le dos de Zane, parsemant sa nuque de baisers enfiévrés.
    Sa bouche remonta jusqu’à son oreille où il déposa quelques mots.

    « Tu m’appartiens maintenant, que tu le veuilles ou non. »

    Demetri avait l’étrange habitude de se montrer possessif avec ses amants lors de leurs étreintes. Il y avait peu de temps, il n’avait été avec Jaylen, et cela se vérifiait encore avec le Gryffondor. Pourtant, il était loin de vouloir de cette possessivité ou de l’exprimer dans la vie de tous les jours. Mais il aimait à penser être le seul pour ses amants, seulement lorsque cela l’arrangeait. Une question de fierté mais surtout d’ego. Le sien étant dangereusement démesuré, il n’était pas vraiment surprenant qu’il agisse ainsi.

    Il mordit le lobe de son oreille comme pour sceller ses paroles, et lentement, il s’insinua en lui. Il sentit le corps du Gryffondor se raidir en fur et à mesure de sa progression. Il se doutait bien que la douleur devait en être responsable, et pourtant, bien qu’il en ait parfaitement conscience, Demetri n’y prêta guère d’importance. Attentionné ? Par pitié, c’était loin d’être une qualité qu’il possédait ! La compassion n’était pas quelque chose qui prédominait chez lui, alors dans un cas comme celui, alors que lui était submergé par le plaisir et le désir qui le consumait, il était à des kilomètre de se préoccupait de ce que pouvait bien ressentir son amant. Il occultait complètement le fait que Zane puisse ne pas apprécier la chose, ne pensant qu’à son propre plaisir qui lui brouillait littéralement l’esprit.

    Possédait le Gryffondor se révélait être aussi jouissif qu’il avait pu l’imaginer, et sans se préoccuper d’autre chose, encore une fois, que de lui, il se mit à se mouvoir en lui, offrant des coups de reins lents et lascifs afin de profiter au maximum de ce moment. L’étreinte lui arracha gémissement et frisson. Il lui semblait bien loin la dernière fois qu’il avait ainsi frémi. Il chercha la main du Gryffondor et la serra, et ce fut sans s’en rendre compte qu’il entrelaça tendrement leurs doigts.
Demetri Raynolds
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« Ne touchez pas à Zane. »

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Message par Zane Montgomery Mar 8 Déc - 22:19

    Le baiser qu’ils partagèrent à cet instant fût fiévreux, plein de désir, et sincèrement génial. Aucun baiser dans ses souvenirs n’avait été aussi intense, aussi parfait. Ces lèvres contre les siennes allaient le faire perdre pied rapidement, il en était certain, tant le plaisir déferlait en lui. Il étouffa un gémissement de frustration lorsqu’il quitta de nouveau ses lèvres, et ce fût instant qu’il se rendit compte qu’il était allongé sur le lit. Demetri lui faisait tellement perdre la tête qu’il ne se rendait plus compte de rien. Secouant la tête légèrement pour le faire revenir sur terre, Zane se rendit finalement compte que l’autre avait délaissé ses lèvres, uniquement pour enlever son boxer, et il ne put s’empêcher de se mordre la lèvre inférieure, reflétant ainsi le geste du serpentard. « Tu vas me rendre dingue. » Ces quelques mots le rendirent fou lui aussi. Fou de ce type qui s’était lentement insinué dans sa vie, sans qu’il ne s’en rende compte réellement. Fou de ce corps contre le sien. Fou de ces lèvres qui semblaient le dévorer tout entier. Fou de cet effet qu’il lui faisait. Fou de lui tout simplement. Le gryffondor pourrait se damner pour passer plus de temps avec lui. Cette fois, il ne retint pas le hoquet qui le prit, lorsque le brun prit sa virilité entre ses lèvres gourmandes. Merlin qu’il pouvait être doué, à lui faire ressentir ce que jamais il n’avait ressenti. Tout comme il n’avait pas retenu son hoquet, il ne retint pas plus son grognement lorsqu’il cessa trop rapidement sa caresse. Certes, il l’avait autorisé mentalement à être égoïste, et pourtant, il ne pouvait pas s’empêcher de le regretter à cet instant. Non pas que ça aurait pu changer quelque chose, et pourtant… Zane laissa son regard dériver, observant le serpentard se dévêtir. Son corps était aussi parfait que dans son souvenir, et le fait de retrouver dans quelques secondes son contact le ravissait bien plus qu’il n’aurait pu l’imaginer. Finalement, lorsque sa peau finit par rejoindre la sienne, le gryffondor se mordit de nouveau la lèvre, et laissa un gémissement s’en échapper. Décidément, il aimait les contacts avec ce gars, et ce même si c’en était un justement.

    Les lèvres de son amants se perdirent dans sa gorge, dérivant, jusqu’à finalement arriver dans sa nuque. Là, Zane sentit au plus profond de lui que les choses allaient réellement commencer. Il avait hâte qu’il se perde en lui, mais comme à son habitude, Demetri décida d’un petit commentaire, qui le fit grimacer sans qu’il ne s’en rende compte. « Tu m’appartiens maintenant, que tu le veuilles ou non. » Ce n’était pas une question de fierté, il voulait lui appartenir, tout entier. Seulement, il avait la très mauvaise impression qu’il n’était pas le premier à qui il puisse dire ça. Il se doutait que ce n’était pas un moine, et loin de là, cependant, il voulait être le premier à lui ravir son cœur, et ces paroles lui parurent toute faites, et non destiné à un amant spécial. Il voulait être spécial à ses yeux, mais il semblait qu’il ne le serait pas vraiment. La langue du serpentard vint se perdre sur son oreille, et bientôt, ses lèvres vinrent, puis ses dents. Cette légère morsure le fit gémir. Gémissement qui se transforma bientôt, pour devenir plus plaintif. La douleur l’envahissait légèrement, et il s’y était attendu. Par contre, il avait aussi cru que le serpentard aurait attendu qu’il s’habitue à la présence étrangère, mais en il n’en fit rien, commençant un lent va et vient, qui lui faisait plus mal qu’il ne lui apportait du plaisir. Il se sentait comme victime d’un viol, où le bourreau ne prend garde qu’à son plaisir à lui, sans même se soucier une seule seconde au sien. La douleur refluait peu à peu, et pourtant, aucun plaisir ne vint la remplacer. Il avait la désagréable impression de n’être qu’un vulgaire trou, et rien de plus. Comme ci tout ce qui avait été fait et dit plus tôt n’importait plus. La main de Zane agrippa le drap en dessous d’elle, le serrant sous la douleur qui disparaissait pourtant. Celle de Demetri vint la rejoindre, et le contact aurait pu être doux, si ce qu’il se passait plus bas n’était pas une simple torture pour lui. Lorsque ses doigts enlacèrent les siens, il ne put s’empêcher de défaire l’étreinte, et de ramener sa main sous lui.

    Un nouveau gémissement s’échappa de sa gorge, mi-plaintif, mi-résigné. Si ses yeux n’étaient pas si désespérément secs, il aurait peut être laissé échapper une larme de frustration. Il avait placé ce mec sur un piédestal, et pourtant ce n’était pas sa place, tant il redescendait vite vers le sol. Zane avait la stupide impression d’avoir été comme trahi. Il s’offrait tout entier, et la seule chose qu’arrivait à faire son amant, c’était tout simplement l’exploiter. Comme vidé de toute substance, il ne faisait aucun geste pour se libérer de l’emprise qu’il avait sur lui. Pourtant, il ne put s’empêcher de laisser échapper un mot, suppliant, d’un ton qu’il aurait espéré jamais n’avoir. « Dem… » Il ne dit rien de plus, se mordant la langue pour ne rien sortir de plus pathétique que le ton employé, si plaintif. Il se détestait à cet instant précis, parce qu’il lui avait fait confiance, et finalement, il n’agissait que comme il était seul au monde, si bien qu’il n’arrivait pas à se satisfaire de cette présence en lui. Pourtant, il n’avait plus mal, et le mouvement lascif aurait du lui arracher des frissons de désir et de plaisir. Mais rien de tout cela, ce n’était qu’une succession de secondes sans intérêt pour lui. Il tourna légèrement la tête, voulant capter le regard de Demetri, mais la position qu’ils avaient ne lui permettait pas de voir l’objet de ses désirs. Alors il se mit à prier intérieurement pour qu’il finisse sa besogne bien vite. En fait, la façon dont il s’y prenait aurait du le faire hurler de plaisir, et pourtant, il se laissait gagner doucement par la contrariété. Comme un gamin boudeur, il refusait son propre désir, comme pour vexer Demetri, pour lui faire sentir à quel point il était mauvais amant. Ne pas s’occuper de l’autre était une lacune béante, et Zane n’avait pas la force de lui enseigner. Pour montrer son ennui, son manque de plaisir, Zane poussa un soupir audible, dont le sens était sans équivoque, il n’aimait pas du tout la tournure des évènements…
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Message par Demetri Raynolds Mer 9 Déc - 15:43




    Demetri se perdait dans le Gryffondor avec plaisir et appétit. Il était loin de se douter du calvaire de son amant, ou plutôt, n’y prêtait-il pas attention pour se focaliser uniquement sur lui. Demetri n’avait pas l’habitude d’être le ‘premier’ amant de ses conquêtes. Etant un fainéant de première, il ne s’évertuait pas séduire plus que de raison et les ‘innocents’ étaient, comme les mâles hétéros, bien trop difficile à avoir. Il fallait parler, se montrer sous un bon jour à chaque fois… tout ce qu’il avait fait avec Zane en somme, tout ce qu’il l’ennuyait prodigieusement. Alors ses conquêtes obtenues parfois au détour d’un couloir étaient toutes expérimentées dans ce domaine, et être égoïste n’avait alors pas vraiment d’importance. Car il n’avait pas se soucier d’une quelconque douleur, ses partenaires ne prenaient que du plaisir avec lui, leurs gémissements étaient ses meilleurs témoins. A moins qu’ils n’aient joué la comédie et dans ce cas, Demetri s’en moquait bien ! Son ego, lui, était flatté, c’était tout ce qu’il comptait.

    Mais là, tout était différents, et pourtant il ne voyait rien, aveuglé par son plaisir. Pourtant, lorsque Zane retira subitement sa main de la sienne, il aurait dû comprendre que quelque chose clochait, mais il fallait croire qu’il en fallait bien plus pour lui mettre la puce à l’oreille. Et ce ne fut pas son gémissement à la limite du plaintif qui y parvint. Tout ce qui arriva aux oreilles de Demetri fut un gémissement, qui pour lui traduisait le plaisir partagé de son amant. Ce fut la même chose lorsque Zane lâcha son prénom dans un murmure. Il était décidemment bien trop encré dans sa bulle pour accepter d’ouvrir les yeux. Et puis, si Zane n’avait pas apprécié, il aurait fait ou dit quelque chose de plus concret n’est-ce pas ?

    Et ce fut le cas. Le soupire que poussa le Gryffondor eu raison de lui, le ramenant sur terre. Il cessa tout mouvement et sa main remonta prendre le menton de Zane entre ses doigts et l’obligea à tourner la tête dans sa direction alors que lui se courbait légèrement de son côté aussi. Sourcils froncés, il examina les traits de son amant et pu y lire ce qu’il avait cru comprendre. Sa supplique lui revint alors en mémoire d’une manière désagréable et il réalisa l’étendue de son erreur. Il ne put que se morde la lèvre face à ce constat.

    « Merde ! Excuse-moi Zane. »

    C’était bien la première fois que Demetri s’excusait en ce qui concernait son égoïsme maladif. Mais il savait qu’il venait de commettre une erreur pouvant être fatale à ses plans. Il avait dit un peu plus tôt qu’il allait le rendre à lui, or ce n’était pas en agissant de la sorte qu’il allait y arriver. Le but ici n’étant pas juste de prendre son pied et de laisser le Gryffondor retomber dans l’oubli l’instant d’après. Il devait aimer, et ne pas subir ! Il devait s’enticher de lui pour la bonne réussite de ses plans, mais aussi parce que Demetri le voulait. Mais en se montrant aussi peu attentionné, il ne risquait pas d’y parvenir. Il devait absolument se rattraper pour ne pas faire foirer tout ce qu’il avait eu tant de mal à mettre en place, et encore moins perdre le Gryffondor.

    Tenant à se montrer plus prévenant, Demetri embrassa à plusieurs reprises la joue, la mâchoire, et la nuque de son amant tout en lui murmurant quelques excuses entre deux. Il avait été stupide, il le savait. Maintenant tout résidait dans sa capacité à se faire pardonner. Il ne savait pas réellement ce que cela allait donner. Il n’avait pas l’habitude de se comporter ainsi, mais il avait commis une erreur et dans ce cas précis, il était dans l’obligation de la réparer. Echouer si près du but serait plus que rageant.

    « Si tu veux qu’on arête, je comprendrais. » murmura-t-il près de son oreille.

    Cela lui coûtait de lui proposer une telle chose, mais il devait assumer sa bêtise cette fois-ci. Il se savait fautif et totalement responsable. S’il s’était intéressé un minimum à Zane au lieu de ne se concentrer que sur sa petite personne, il serait toujours en train de prendre son pied là ! Il ne pouvait s’en prendre qu’à lui si le Gryffondor choisissait de tout arrêter, le laissant dans un état pitoyable. En même temps, il pourrait toujours trouver quelqu’un pour apaiser ses souffrances par la suite. Eustacia ne devrait pas être difficile à trouver, et puis, cela faisait un moment qu’ils n’avaient pas partagé un moment intime entre cousins.

    Bien qu’il ait trouvé une échappatoire au cas ou, cela ne l’enchantait pas réellement. C’était de Zane dont il avait envie à cet instant et pas d’un substitut.
    Se faisant violence, il commença à se défaire du Gryffondor, mais contre toute attente, il lâcha : « Ou alors… » Il revint lentement, frissonnant ainsi de tout son être, et il parvint à capturer les lèvres de son amant au passage, avec douceur et volupté. Il espérait pouvoir arracher à Zane tout autre chose qu’un gémissement plaintif ou douloureux.
    Il ne tenta pas de lui offrir un autre coup de rein, attendant une quelconque réaction de la part de Zane. Sa main se referma sur son ventre, griffant probablement sa peau au passage. Qu’il était dur et douloureux d’être en lui et de ne pas pouvoir se laisser aller à son désir. Mais Demetri avait retenu la leçon et comptait bien se faire plus sage.

    « Je t’ai dit l’autre fois que je voulais faire les choses bien, mais je n’ai pas vraiment l’habitude… dis-moi Zane, guide-moi. »

    Il serra son corps un peu plus contre le sien et enfouit son visage dans la nuque de son amant, attendant n’importe quelle réponse dont il se satisferait d’une manière ou d’une autre. Bien qu’il espérait avoir abattu les bonnes cartes pour que la situation tourne de nouveau à son avantage. Il ne commettait quasiment jamais d’erreur, mais il fallait avouer que lorsque c’était le cas, elles avaient tendance à lui coûter un peu trop chères.
Demetri Raynolds
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« Ne touchez pas à Zane. »

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Message par Zane Montgomery Dim 13 Déc - 3:18

    Tout s’arrêta, brusquement, comme une réponse à ses muettes suppliques. Il ne semblait pas pourtant, que le serpentard ait pu terminer, sauf s’il avait une endurance à la limite du ridicule, ce qui ne devrait pourtant pas être le cas d’un gars comme lui. Enfin le supposait il, puisqu’il était clair qu’il ne savait pas grand-chose de lui. Il eut rapidement la réponse à sa question, lorsque sa main vint s’emparer de son menton, tournant son visage résigné, et son regard ennuyé vers lui. Zane éprouva une sorte de plaisir malsain à voir la contrariété sur les traits de Demetri, comme s’il avait finalement réussi à toucher son égo. Lorsqu’il se mordit la lèvre pourtant, le gryffondor éprouva une toute autre sorte de sentiment, quelque chose d’indéfinissable, qui se traduisait par un serrement de son cœur. Ce n’était pas du désir, c’était autre chose, de plus… profond. Il refusa pourtant d’y penser, préférant se concentrer sur la suite des évènements, sur ce qui allait se passer maintenant que l’autre s’était enfin rendu compte que ce n’était agréable que pour l’un des deux seulement : « Merde ! Excuse-moi Zane. » Là, comme ça ? Si Zane avait été de meilleure humeur, il aurait très certainement éclaté de rire. Cette scène tournait au ridicule, et à vrai dire, il en avait été l’acteur principal, jouant avec habilité de sa stupide fierté de gryffondor, et de sa faculté hors du commun à faire sa tête de mule. Certes, le serpentard avait été un monstre d’égoïsme, et pourtant, il aurait pu, et surtout du, s’en contenter. Après tout, c’était facile de prendre son pied en étant qu’un ‘simple trou’ comme il l’avait insinué plus tôt. Cependant non, Zane n’avait pu se contenter de ça, il se rendait maintenant compte qu’il accordait une importance hors du commun à ce garçon, et il voulait bien plus que le plan cul qu’il avait lui-même réclamé. Il ne voulait pas le quitter après ça… Il ne savait pas encore réellement ce qu’il voudrait ensuite, mais il était désormais évident qu’il tenait à lui plus qu’il n’aurait pu imaginer tenir à quelqu’un.

    Le fait de se sentir si lésé lors de ce premier rapport en était une preuve évidente. C’était pour cela qu’il se retenait à grand peine de rire. Pas seulement parce que ses excuses étaient minables, mais simplement parce qu’il se trouvait ridicule lui-même à agir comme ça. Concentré pour ne pas rire, Zane faillit sursauter lorsque ses lèvres se déposèrent sur sa joue. Sa bouche s’ouvrit légèrement sous la surprise, alors que ses yeux s’agrandirent. Ce n’était pas son genre d’agir comme ça, mais pourtant, il continuait sur sa lancée, l’embrassa encore et encore, sur la joue, dans sa nuque, sur sa mâchoire, tout en marmonnant des excuses. Finalement, il avait une façon de s’excuser pas si minable que ça. Zane se sentit de nouveau plein de désir pour lui, qu’augmentaient ses lèvres sur sa peau. Décidément, à croire qu’il ne pourrait jamais se rassasier de sentir ce contact. « Si tu veux qu’on arrête, je comprendrais. » Ce murmure ce fit entendre, comme un cauchemar, et le gryffondor se retenait difficilement de lui dire à nouveau de se taire. Ne se sentait-il pas profondément con que de dire ça dans un instant comme celui-ci. Ce qui le retint plus que tout, ce fût cette impression d’être sur un piédestal. Il se sentait important pour quelqu’un, il avait de nouveau l’impression d’être considéré comme être humain, et non pas simplement comme jouet sexuel. Ses considérations semblaient être prises en compte, et maintenant qu’il lui proposait, il n’avait tout simplement pas envie qu’il s’en aille. Il ne voulait pas perdre cette présence en lui. Bien qu’auparavant dérangeante, elle était maintenant frustrante, et il mourrait d’envie qu’il reprenne, maintenant qu’ils étaient en de bonnes conditions.

    Il faillit d’ailleurs lui hurler de ne pas partir lorsqu’il le sentit se défaire de lui. Ses remontrances s’étranglèrent dans sa gorge lorsqu’il s’introduisit de nouveau en lui. Il toussa légèrement, encore sous le choc de la montée de plaisir qu’il avait ressentit. « Ou alors… » Il était passé de l’état de frustration intense, à celui de pallier vers le paradis, ou l’enfer, selon les points de vue. Quoiqu’il en soit, il lui semblait maintenant évident qu’il ne pourrait pas partir sans sentir de nouveau ces mouvements en lui, qui l’avaient pourtant tellement dérangé quelques minutes plus tôt. Décidément, c’était une bien belle tête de mule, et sa fierté avait été à deux doigts de lui supprimer un moment merveilleux. Quel imbécile il avait pu être, et heureusement que Demetri avait cherché à se faire pardonner. En plus de retrouver une place de choix dans l’estime du Gryffondor, il avait ramené son plaisir pour lui, et même plus intense qu’avant, si c’était possible. « Je t’ai dit l’autre fois que je voulais faire les choses bien, mais je n’ai pas vraiment l’habitude… dis-moi Zane, guide-moi. » Comme une invitation au vice, un signal pour son corps, Zane se sentit soudain libre de toute tension, de toute mauvaise pensée. Il n’était désormais plus qu’un amant en manque du corps de celui qui l’attire plus que tout, et il allait tout faire pour que cet état disparaisse. « Serais tu en fait un salaud en rédemption ? J’aime ça… » Et il ne mentait pas. Qu’il puisse être responsable d’un changement de comportement d’une personne qu’il appréciait réellement l’emplissait d’un nouveau sentiment indéfinissable, mais parfait. « Le con soit disant timide, et le salaud en quête de pardon… Le couple parfait non ? » Il se mordit la langue, se rendant finalement compte de sa bêtise. Quel besoin avait il de dire ce genre de conneries à ce moment précis, alors même qu’ils allaient vers une réconciliation, et un moment d’osmose parfait ?

    Finalement, il se dégagea de nouveau de son étreinte, et se releva, fixant le lit avec un intérêt étrange. Il avait une idée derrière la tête, bien qu’il soit assez gêné à l’idée de la réaliser. Mais avant ça, il eut un sourire étrange, en fixant son amant. Il allait être bien surpris, lui qui croyait certainement maintenant qu’il allait partir en le laissant comme ça. Mais il n’en fit rien, se rendant sur le lit lui aussi, le surplombant. Il déposa ses lèvres sur les siennes, en un baiser sauvage, puissant, et qui n’avait pas d’ambiguïté, ils allaient continuer, mais cette fois, sous les ordres du gryffondor. Sans cesser de l’embrasser, il se plaça vraiment au dessus de lui, et soudainement, sans crier gare, il l’accueillit en lui, d’un seul coup. Il eut un nouveau gémissement, mais cette fois, rien de plaintif, juste un plaisir intense, et son visage devait bien le montrer au serpentard. Il avait quitté ses lèvres, se redressant presque entièrement ainsi. Il avait maintenant la possibilité d’observer les réactions de son amant, et lui des siennes, et cela lui plaisait étrangement. Etre exposé ainsi était jouissif, et incroyablement intéressant… C’était maintenant qui menait la danse, mais il se pencha de nouveau, pour attraper les lèvres de Demetri, qui décidément, avait une place de plus en plus importante. Jamais il n’aurait imaginé pouvoir faire ça, mais avec lui, ça semblait presque normal. Et c’est pourquoi, sans s’en rendre compte, il murmura, tout contre son oreille, après avoir lâché ses lèvres un instant : « Dem… Je crois bien que tu es un ange… Ses mots étaient laborieux, il avait du mal à parler, tant le plaisir qu’il ressentait était grand Tu m’as libéré de mes chaînes… »
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Message par Demetri Raynolds Dim 13 Déc - 22:05




    Il ne cessait de serrait le corps du Gryffondor un peu contre lui alors que son souffle se brisait contre sa nuque. L’attente était… douloureuse. Sa chaleur l’enveloppait et devoir rester ainsi immobile avait de quoi le torturer. Mais il devait tenir le coup et assumer ses erreurs cette fois. Que le temps lui semblait long ! Et les paroles de Zane ne l’aiguillèrent pas dans ce qu’il allait finalement répondre. « Serais tu en fait un salaud en rédemption ? J’aime ça… » C’était bien joli, mais cela lui donnait l’autorisation de continuer pour autant ? Ne pas avoir de réponse concrète commençait à l’exaspérer doucement. Il voulait bien être plus attentionné, plus à l’écoute, mais il ne devait pas pour autant jouer avec ses nerfs déjà mis à rude épreuve !

    « Le con soit disant timide, et le salaud en quête de pardon… Le couple parfait non ? »

    Bien qu’éprouvé, le visage de Demetri se fendit d’un sourire qu’il dissimula dans la nuque de son amant. Il parlait de couple… devait-il comprendre qu’il avait amené le Gryffondor exactement où il le voulait sans même avoir entamé la partie du plan qui devait l’y conduire ? Si c’était bien le cas, il était devenu fort, très fort à ce petit jeu. Ou bien c’était tout simplement Zane qui était faible pour se laisser ainsi aller à ses sentiments avec autant de facilité. Peu importait en réalité, seul le résultat comptait. Mais Demetri décida tout de même de pencher pour la première hypothèse histoire de flatter son ego. Maigre consolation en attendant que le Gryffondor se décide à lui laisser champ libre. Car il ne pourrait que lui répondre qu’il voulait encore de lui ! Après tout, si cela n’avait pas été le cas, il se serait défait de son étreinte depuis un moment déjà, ou le lui aurait dit dès qu’il lui avait proposé. Alors qu’attendait-il bon sang ? Voulait-il le rendre dingue ? Le torturer pour le punir de ne pas avoir vraiment fait attention à lui ? Si c’était le cas, il y parvenait plutôt bien. Mais il lui semblait que la punition était un peu élevée par rapport à sa faute. Il voulait bien payer le prix, mais seulement à sa juste valeur !

    Pourtant ses convictions fondirent comme neige au soleil lorsque contre toutes attentes, Zane quitta ses bras et le lit par la même occasion. La bouche de Demetri s’ouvrit alors qu’il n’avait absolument rien à dire. Merde ! Il avait perdu sur ce coup ! Quel con il faisait ! Mais le tout était de se rattraper habilement. Il ne l’avait pas eu de cette façon, il trouverait une autre manière. D’ailleurs ne venait-il pas de les qualifier de couple ? Il était sur la bonne voie bien qu’il y ait eu une petite embûche. Mais quelle frustration que de se faire larguer ainsi ! Pourtant, alors que Demetri se perdait dans ses réflexions et calculs, il pu voir Zane le rejoindre à nouveau. La surprise le laissa sans voix, et il pensa que c’était mieux ainsi. Autant se taire que de sortir une connerie qui pourrait lui coûter une suite peut-être avantageuse pour lui. Et le Gryffondor lui démontra rapidement qu’il avait fait le bon choix.
    Le baiser qu’il lui offrit lui promettait monts et merveilles et Demetri y répondit avec toute la passion et le désir qu’il éprouvait à son égard. Il avait failli le perdre, se retrouver privé de ce qu’il avait tant espéré après y avoir à peine goûté. Rien de mieux pour faire monter d’un cran le désir qu’il avait de lui, si cela fut possible.

    Pourtant, bien qu’il se soit doutait de la suite des événements, il ne s’attendit pas à sentir la chaleur du Gryffondor l’envelopper de nouveau de cette manière si brusque, si inattendue. Il en gémit de plaisir, se cambrant instinctivement, il s’enfonça un peu plus en lui. Son gémissement à lui, lui arracha un frisson d’exaltation. Savoir qu’il était responsable de sa voix rendue rauque, de son corps tremblant, de ses traits se déformant de par le plaisir… Demetri chercha à se souvenir d’un moment aussi intense que celui-ci, mais son esprit complètement embrouillé par ce que lui faisait ressentir Zane s’y refusa. Il n’y avait plus que le rouge et or qui comptait, rien d’autre n’avait d’importance. Ses mains se posèrent sur ses hanches et ses doigts se refermèrent dessus, leurs intimant une cadence dont il n’était pas sûr lui-même d’en être l’investigateur. Il lui semblait qu’il ne pourrait plus jamais se décrocher de ses lèvres et lorsque Zane les lui arracha, un grognement monta dans sa gorge malgré lui.

    « Dem… Je crois bien que tu es un ange… » Conneries ! Demetri ne prêta pas attention à ses paroles stupides, bien que l’entendre l’appeler par ce diminutif, d’une voix gémissante, avait de quoi lui faire perdre la tête. « Tu m’as libéré de mes chaînes… »

    Le Serpentard écarquilla les yeux alors qu’un mal être s’emparait de lui. Il gronda de nouveau avant de brusquement les faire basculer, surplombant à son tour son amant, ses coups de reins se firent plus violents, pour le détourner de toutes pensées dans ce genre. Et comme pour s’en assurer, il murmura : « Tais-toi ou cette fois c’est qui risque de tout gâcher. » Il attrapa ses lèvres pour l’entraîner dans un baiser dévastateur. Il voulait qu’il se taise, qu’il ne dise pas des choses pareilles. C’étaient pourtant ce genre de chose qu’il attendait. Zane commençait à le considérer comme il le souhaitait et à lui accorder sa confiance, son affection même… le plan était mené à la perfection. Mais quelque part il se sentait mal. Il détestait ça, mais il n’arrivait pas à réprimer ce sentiment. Il ne voulait pas qu’il pense qu’il s’était ‘libéré’ grâce à lui, même si c’était vraiment le cas. Car il allait le trahir, et lorsque ça sera fait, il tombera de haut, comme Paris le désir. A ce moment là, il risquera de se refermer sur lui-même s’il se mettait à placer trop d’espoirs en Demetri, s’il le considérait comme ‘un ange’. Il se braquerait et se voilerait de nouveau la face, sur lui, sur ce qu’il était et tout ça… à cause de lui. Des remords ? Jamais ! Demetri n’en avait jamais eu. Il avait toujours tout fait dans son sens et peu importait les dégâts occasionnés ! Mais là…

    Il ne voulait pas y penser, il ne voulait pas se bourrer le crâne avec ça. Il se perdit dans ses mouvements de hanches. Toujours plus vite, toujours plus fort. En retirer le plus de plaisir possible. Arracher le plus de frissons et de gémissements à Zane qu’il le pouvait. Car ça serait la seule fois qu’il le pourrait. Il risquait de mettre la fin de son plan à exécution dans peu de temps, si Paris le jugeait nécessaire. Alors, il en profitait. Il se délectait de cet instant unique et volé. Il enfouit son visage dans le cou de Zane, un coup de rein plus fort que les autres lui fit perdre pied. Il mordit la peau laiteuse de son amant pour s’empêcher de gémir trop fort mais n’en étouffa qu’une partie, avant de se laisser contre lui.
    Le souffle court, le corps tremblant, il releva la tête, s’empara du visage du Gryffondor entre ses mains et l’embrassa avec un peu trop d’enthousiasme et de dévotion, couvrant son faciès de mille et un baisers dans l’euphorie de la jouissance.

    Il soupira finalement d’aise en se laissant retomber à ses côtés. Mais il ne l’abandonna pas pour autant, serrant d’abord son corps contre le sien, l’une de ses mains alla chercher la sienne et l’enlaça tendrement. La douceur, la tendresse… Demetri n’en était pas friand. Généralement, après les étreintes, il préférait qu’on ne le colle pas trop justement. Toutes les mièvreries laissaient à penser qu’elles cachaient de doux sentiments, alors il préférait largement mettre ses distances aussitôt pour ne pas se retrouver avec un pot de colle l’ayant mal compris. Mais là, c’était différent. Il y avait ses plans bien entendu, mais il se serait menti en se disant qu’il agissait ainsi que pour cela, car c’était loin d’être le cas. Il voulait simplement l’avoir près de lui, profiter de sa chaleur tant qu’il le pouvait encore, et le cajoler un peu pour s’être ainsi offert.

    Il caressa doucement sa joue, un sourire attendri aux lèvres, alors qu’il susurrait : « Merci de m’avoir laissé une seconde chance… Merci surtout de t’être abandonné dans mes bras, je me doute que ça n’a pas dû être facile. » Vu la force avec laquelle il se prétendait hétéro encore quelques jours auparavant, il n’avait pas de mal à concevoir la lutte qu’avait du mener le Gryffondor avec lui-même. Il ne pouvait pas remettre son courage en toute, c’était certain.

    Serrant davantage son corps contre le sien, il prit refuge dans sa nuque, humant sa délicate odeur au passage. « J’espère que tu n’es pas pressé… j’ai envie de profiter de toi encore un peu. » Il voulait juste le sentir près de lui. Profiter de sa présence et de sa chaleur, juste comme ça… sans ambiguïté. Etrange pour Demetri, mais il ressentait comme un sentiment de plénitude. Il déposa un petit baiser dans le creux du cou du Gryffondor et essaya de ne pas penser à ce qu’il se passerait une fois qu’il aurait passé cette porte et retrouvé la raison.
Demetri Raynolds
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Message par Zane Montgomery Lun 21 Déc - 18:01

    « Tais-toi ou cette fois c’est qui risque de tout gâcher. » Un léger sourire se dessine sur les lèvres du gryffondor à cette parole. Pour une fois que c’était lui qui n’arrivait pas à se taire, mais il n’avait pu empêcher ce commentaire. Après tout, c’était ce qu’il ressentait au plus profond de lui. Jamais aucun homme n’avait réussi à l’ouvrir ainsi, à le libérer autant qu’il se sentait libre maintenant. Demetri avait réussi un exploit, et rien que pour ça Zane pourrait le vénérer. Mais il perdit rapidement le fil de ses pensées, lorsque les lèvres du Serpentard s’emparèrent des siennes de nouveau. Mieux encore, le changement de position le faisait perdre la tête. Il n’était plus maître de la situation, mais cela n’enlevait en rien son plaisir, bien au contraire d’ailleurs. Il se perdait dans ses soupirs, ses grognements, ses gémissements. Son esprit ne voyait plus qu’une chose, le visage de son amant au dessus de lui. Aucune autre pensée ne parvenait jusqu’à lui, seul lui et son corps arrivait à se frayer un chemin dans son esprit embrumé par les affres du plaisir qui s’emparait maintenant de lui. Jamais il n’avait ressentit ça avec personne, et il fut heureux de sa décision. Il était resté, et avait accordé une seconde chance au jeune homme, et à ce qu’ils formaient maintenant. Maintenant, les conséquences étaient là, et elles étaient franchement attirantes. Il se perdait de plus en plus, alors que la cadence accélérait toujours plus. Il n’arrivait pas à faire la différence entre ses gémissements et les siens, il ne savait pas si c’était lui qui criait « Merlin ! » ou si c’était son amant. Il n’arrivait plus à se rendre compte de ce qui l’entourait, tout simplement. Soudain, il se sentit perdre pied totalement, et là ce fût simplement l’extase à l’état pur. Il ne revint à la situation présente que lorsqu’il sentit la morsure de son compagnon. Aucune douleur, il était trop perturbé par son plaisir pour ça. Il accueilli avec une joie non dissimulé les petites attentions de son amant, et son état second perdura encore longtemps.

    Pourtant, il détestait s’attarder après un rapport sexuel, il préférait souvent aller prendre une douche, pour ensuite revenir se coucher auprès de celle qui avait partagé son lit. Mais là, c’était différent, il ne voulait pas quitter ces bras qui l’enlaçait, ou ce corps qui le surplombait. Il était tout simplement bien… Il sursauta lorsque sa main vint attraper la sienne avec douceur. Il ne s’y était pas attendu, et pourtant, ce simple geste le ravissait. Décidément, il ne pourrait pas considérer ce gars comme un simple plan cul comme il se plaisait à le dire. Non, il ne pouvait pas se passer de ce corps qui était tout près du sien, il voulait qu’ils deviennent un vrai… couple. Cela semblait si aberrant de dire ça, et pourtant, au plus profond de son cœur, c’était ce que ressentait Zane. Il voulait Demetri, maintenant, et à jamais. Il se sentait pathétique de penser ça, mais il ne pouvait s’en empêcher. Cette main dans la sienne ressemblait à un symbole, et il ne résista pas à l’envie de la serrer un peu plus, comme s’il se raccrochait à une bouée. Il ferma les yeux lorsque son autre main vint caresser sa joue, comme enivré par les sensations que cela faisait naître. Décidément, il lui serait difficile de rester loin de lui maintenant qu’il avait goûté entièrement à lui. « Merci de m’avoir laissé une seconde chance… Merci surtout de t’être abandonné dans mes bras, je me doute que ça n’a pas dû être facile. » Décidément, il semblait que le serpentard avait une facilité déconcertante à le faire revenir sur terre. Pourquoi parlait-il de ça maintenant ? Il ne répondit rien, se contentant d’ouvrir les yeux, et de se tourner vers lui. Il se sentait toujours aussi bien, mais une ombre se dessinait, incertaine, au dessus de lui. Il s’était complètement laissé aller dans ses bras, et ça avait été merveilleux, alors pourquoi cette gêne, ce malaise qui naissait progressivement ? Ses yeux accrochèrent les siens, et il ne put s’empêcher de sourire. Pour une fois, son malaise était bien moindre par rapport à ses sentiments. A croire que le serpentard avait réellement réussi à le libérer de ses mauvaises pensées.

    « J’espère que tu n’es pas pressé… j’ai envie de profiter de toi encore un peu. » La position qu’il avait prit était pleine de douceur, et de bonheur aussi. Sentir son corps nu contre le sien le ravissait, et il avait l’impression de naître réellement dans la chaleur de ses bras. Il avait l’impression de ne rien être avant d’avoir goûté à ce bonheur, et maintenant, il se laissait submerger par son plaisir d’être là, avec lui. « Je resterais ici aussi longtemps que tu y resteras… » Sa voix n’était qu’un murmure rauque, tout son désir passé se ressentait dans ces quelques mots. Décidément, oui, il ne voulait plus quitter ces si accueillants bras. Ses yeux se fermèrent de nouveau, sous la fatigue accumulée par la semaine, et leur acte. Il avait très mal dormi depuis leur dernière rencontre, et maintenant qu’il avait satisfait ses envies, et son désir, il n’avait plus qu’une chose à faire, dormir comme un bébé. Là, dans sa position actuelle, il avait l’impression de pouvoir mourir sans avoir peur. Il avait l’impression de pouvoir dormir en sécurité, sans problèmes pour lui envahir la tête. Une lente torpeur s’empara de lui, alors qu’il murmura : « Ne t’en va pas… » A ce moment, il s’endormit, bienheureux, dans les bras de celui qui faisait battre son cœur comme jamais auparavant.
Zane Montgomery
Zane Montgomery
Gay, lui ?
Bonnie va prouver le contraire !


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