L'heure des comptes est arrivée [Terminé]
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L'heure des comptes est arrivée [Terminé]
Zane&Demetri
épisode 5
épisode 5
- Deux jours après l’attaque d’Andrews…
Zane s’était endormi au chevet de Demetri, qu’il veillait souvent depuis l’attaque sur le château. Cependant, il n’osait pas venir lorsqu’il était réveillé. Il avait après tout, toutes les raisons de lui en vouloir. C’était de sa faute, et uniquement de sa faute, s’il se retrouvait dans ce lit d’infirmerie. S’il avait dit dès le début la vérité à Raquel sur leur relation à tous les deux, il ne se serait pas fait torturer par cette folle. Comme d’habitude, la faute finale en revenait à Paris, mais cette fois, Zane ne pouvait pas tout lui imputer. C’était lui qui avait révélé le pot au rose, mais ce n’était pas lui qui avait trompé Raquel, ce n’était pas lui qui lui avait menti, et ce n’était pas lui non plus qui avait torturé Demetri. Non, tout était de sa faute à lui, et il n’arrivait même pas à affronter le regard de son amant. Il ne voulait pas voir le dégoût dans son regard, tout comme il ne voulait pas voir la déception. Zane ne lui avait pas dit qu’il était encore avec Raquel, et pire encore, il l’avait laissé faire comme elle le désirait, sans intervenir. Il est vrai que Paris l’avait plutôt occupé dans l’histoire, de même que la cousine de Demetri, Eustacia, mais ce n’était pas une raison pourtant pour l’avoir abandonné. Parce que c’est ce qu’il avait fait. Il n’avait pas été le voir depuis qu’il était à l’infirmerie. Enfin plutôt, il n’avait jamais été le voir depuis qu’il était réveillé. Il ne faisait que passer dans son sommeil, ne restant jamais bien longtemps, sauf en pleine nuit, comme cette fois là. Dormir juste à ses côtés le réconfortait, parce qu’il était certain qu’il ne le ferait plus maintenant. Il avait tout gâché entre eux par ses omissions, et aussi par sa paranoïa. Le serpentard ne voudrait plus de lui maintenant, et c’était ce qui l’effrayait le plus maintenant, deux jours à peine après l’attaque. Il se réveilla soudain, confus de s’être endormi, et heureux de constater que Demetri dormait encore profondément. Il farfouilla finalement dans sa poche, et sorti un papier, qu’il avait mis des heures à écrire, et qui n’était pourtant recouvert que de quelques mots :
Je suis désolé Dem…
Pour tout ce que j’ai omis de te dire,
et surtout pour ce qu’elle t’a fait.
Je voudrais tant revenir en arrière…
Pour tout ce que j’ai omis de te dire,
et surtout pour ce qu’elle t’a fait.
Je voudrais tant revenir en arrière…
- Zane.
Il la déposa dans la main entrouverte de celui qui faisait battre son cœur plus vite que de raison, avant de s’enfuir dans la noirceur de la nuit. Il savait qu’il devait sortir le lendemain de l’infirmerie, et il ne voulait en aucun cas lui donner ce mot en mains propres, ou en tout cas avec lui d’éveillé, et encore moins lui dire ce qu’il avait écrit. Il se demanda à cet instant pourquoi donc il était à gryffondor, si c’était pour réagir aussi lâchement au premier coup du sort qui lui tombait dessus. En colère, contre lui-même et son soit disant courage, Zane ne réussi pas à tomber de fatigue, et décida de passer le reste de la nuit dans un couloir, à lire un livre qui pourrait l’aider à apprendre un sortilège bien mauvais, pour son frère. Certes, il l’avait sauvé des griffes d’Eustacia durant l’attaque, mais ce léger bienfait ne pesait pas bien lourd dans la balance de ses méfaits…
- Trois jours après l’attaque d’Andrews
Zane avait les yeux cernés par le manque de sommeil. Il avait passé des heures à lire un livre, qui ne lui avait rien appris de plus, pour faire du mal à Paris. Il fallait qu’il se rende dans la réserve, s’il voulait un jour trouver un sortilège qui serait assez puissant pour le mettre à terre, définitivement, et pour lui faire passer toute envie de s’en prendre de nouveau à lui. Il le ferait plus tard, là, ce qu’il voulait, c’était s’aérer la tête, et arrêter de laisser son imagination dériver sur ce qu’avait pu faire Raquel. Revoir et revoir dans sa tête le visage de Demetri, qui souffrait, était bien trop dur à supporter pour le gryffondor, qui se sentait mal en permanence rien que d’y penser. Il avait du tellement souffrir, et tout était de sa faute. Il n’arrivait pas à sortir cette image de sa tête, alors qu’il aurait tant préféré revoir celle qu’il avait eut lorsqu’ils avaient couché ensemble, ou autre. Mais non, il ne voyant que son beau visage, déformé sous la douleur que la silhouette de Raquel lui infligeait. Merlin, il fallait qu’il sorte, ou il allait devenir fou.
Il soupira d’aise lorsque le vent froid le heurta de plein fouet, il se sentit immédiatement mieux, même si le visage de Demetri ne le quittait toujours pas. Au moins, il n’avait plus cette sensation désagréable de se sentir oppressé, compressé. Il marcha, pendant longtemps, sans se rendre compte du lieu où il se rendait. Il ne faisait qu’avancer, complètement perdu dans ses pensées, toutes dirigées vers celui qu’il… aimait, enfin, celui qu’il appréciait réellement. Bon sang ! Qu’il était dur de se sentir aussi mal… Lorsqu’une main l’agrippa, et l’emmena sous le couvert des arbres, Zane se rendit finalement compte qu’il était arrivé dans la forêt interdite. Mais pire que tout, il était tombé sur celui qu’il s’évertuait pourtant à éviter depuis la fin de l’attaque. Il semblait en colère, mais lui était complètement pétrifié. Il n’arrivait pas à faire le moindre geste, et il lui semblait que sa langue était de plomb, alors que ses membres commençaient à trembler, comme s’il n’était qu’une simple feuille entre les mains habiles du vent.
Dernière édition par Zane Montgomery le Lun 11 Jan - 21:50, édité 1 fois
Zane Montgomery- Gay, lui ?
Bonnie va prouver le contraire ! - ♦ HIBOUX POSTÉS : 668
♦ ARRIVÉE : 08/10/2009
♦ ANNÉE : Cinquième
Re: L'heure des comptes est arrivée [Terminé]
Je suis désolé Dem…
Pour tout ce que j’ai omis de te dire,
et surtout pour ce qu’elle t’a fait.
Je voudrais tant revenir en arrière…
Pour tout ce que j’ai omis de te dire,
et surtout pour ce qu’elle t’a fait.
Je voudrais tant revenir en arrière…
- Zane.
Demetri serra fermement le papier entre ses doigts, le chiffonnant au passage. Comment osait-il ? Ce n’était qu’un simple mot, qu’un petit bout de parchemin, mais c’était suffisant pour le mettre hors de lui. Lorsqu’il s’était réveillé ce matin là à l’infirmerie et qu’il avait trouvé ce mot dans sa main, il avait d’abord été surpris, puis lorsqu’il avait lu ce qui était griffonné dessus et qu’il avait compris de qui il venait, la colère était monté en lui et elle n’était toujours pas redescendu. Ce petit con c’était permis de venir à l’infirmerie, et il lui donner un morceau de papier en guise d’excuse ?! Lâche ! Comme si cela pouvait le pardonner ! Il était trop tard pour revenir en arrière, trop tard pour s’excuser, trop tard pour tout. Certes, lui-même avait commis quelques erreurs dans leur relation. Elle avait d’ailleurs débuté sur de fausses bases, mais il s’était rattrapé. Alors que Zane… il cumulait les fautes ! Depuis qu’il avait appris qu’il avait couché avec Curtis, il refusait de le laisser le toucher. C’était déjà ridicule ! Cette histoire remontait bien avant la leur, il n’allait pas restait puceau jusqu’au mariage non plus ! il ne pouvait pas lui le punir pour ses relations passées, lui ne le faisait pas après tout ! Surtout que monsieur était toujours avec sa Raquel ! Ce n’était pas parce que Demetri ne disait rien qu’il ne savait pas. Mais il n’avait jamais embêté le Gryffondor avec ça, se disant qu’il n’arrivait simplement pas à assumer leur liaison et qu’il avait besoin de Raquel pour s’assurer d’une certaine normalité dans sa vie. Cependant, il évitait soigneusement de penser à ce qu’ils pouvaient faire lorsqu’ils étaient seuls. Parce qu’ils ne jouaient pas aux échecs, c’était évident ! Mais il gardait ça au fond de lui, refusant de laisser la jalousie prendre le dessus. Parce que la jalousie ne pouvait être expliqué que par de forts sentiments… Zane les connaissaient, du moins le pensait-il. Il savait ce que Demetri ressentait pour lui, même s’il ne lui avait jamais clairement dit. Parce qu’il ne savait comment le dire, ou parce que le taire, c’était faire comme si cela n’existait pas réellement, ce qui le rassurait quelque part. Alors d’accord, il n’était peut être pas parfait, mais lui, il ne s’envoyait pas en l’air avec une autre tout en s’offusquant de liaisons datant.
C’était un trop plein qui avait fait craquer Demetri. La goutte d’eau étant ce mot. S’il était venu lui présenter des excuses face à face, peut être qu’il aurait régit autrement… non, sûrement pas. Parce qu’il lui en voulait terriblement. Pas à cause de ce que Raquel lui avait fait. Il n’y était pour rien, et puis il pensait que de toute façon, elle se serait très probablement vengé de la même manière si elle avait du qu’il la quittait pour lui. Il lui en voulait pour se montrer si têtu avec lui, pour lui en faire baver en quelque sorte en se refusant à lui pour des sottises alors qu’il batifolait avec l’autre. Il lui en voulait pour ne pas l’aimer suffisamment pour la laisser tomber et ne se contenter que de lui. Et maintenant il lui en voulait pour ses excuses minables et pour osait l’appeler ‘Dem’ même si ce n’était que par écrit. Parce qu’il avait perdu ce droit, oh ça oui !
Lorsqu’il fut libéré de l’infirmerie – parce que pour lui, y rester était égale à la prison – il se hâta d’aller faire un tour dehors. Trois jours enfermé avaient de quoi le rendre fou. Alors il avait pensé faire un tour dans le parc pour oublier ses tracas. Pourtant, il gardait le mot de Zane résolument serré entre ses doigts. Dire qu’il s’était inquiété pour lui. Dès qu’il y avait l’attaque, dès que les premiers cris avaient retentis, il l’avait cherché des yeux. Et il l’avait vu, venant vers lui. Il avait voulu venir également à sa rencontre et l’emmener loin du danger, mais Raquel était arrivée. Il s’était alors pris un mauvais sort et lorsqu’il était revenu à lui, tandis que Raquel s’amusait à se venger sur sa personne, il ne pensait qu’à Zane. Espérant qu’il allait bien, qu’il avait pu se mettre à l’abris et que Paris n’avait pas touché ne serait-ce qu’à l’un de ses cheveux. Dans le cas contraire, il l’aurait probablement tué de ses propres mains. Il s’était réellement inquiété bien qu’il lui en voulait pour pas mal de choses. Et lui… lui n’était même pas venu à l’infirmerie prendre de ses nouvelles ! Ah si, pardon ! il était venu apparemment en pleine nuit pendant qu’il dormait pour glisser un papier dans sa main. Demetri ne savait pas ce qui le mettait le plus en colère. Peut-être tout ça, finalement.
Perdu dans ses pensées, il ne se rendit compte que ses pas l’avaient mené à la lisière de la forêt interdite bien plus tard. Cela n’avait pas réellement d’importance, il n’avait pas de but précis dans cette promenade.
Et ce fut à cet instant qu’il le vit. Il lui tournait le dos mais il ne lui était pas difficile de le reconnaître. L’idée de faire demi tour et de l’éviter ne l’effleura pas une seule seconde. Sa colère étant montée d’un cran supplémentaire en le voyant sur son chemin. Il ne réfléchit pas et le rattrapa rapidement, il l’agrippa sans la moindre douceur et le traîna jusque sous le couvert des arbres, se moquant – et ne se rendant pas compte – de pénétrer dans la forêt interdite. D’un geste brutale, il le plaqua contre le tronc d’un arbre massif et ne laissa pas beaucoup de temps s’écouler pour laisser éclater la colère qui grondait en lui.
« Putain Montgomery, tu te fout de ma gueule ?! »
Jamais il n’avait appelé Zane par son nom de famille, gardant cela pour Paris. Mais il en avait tellement lourd sur le cœur qu’il se moquait bien de pouvoir le blesser. Après tout, ne le faisait-il pas lui ? Et pas qu’un peu !
Dans un geste rageur, il plaqua le bout de parchemin sur le torse de son amant et cracha,
« Tu pensais sérieusement que tes excuses pitoyables sur un morceau de papier minable allaient être suffisantes ?! »
Il siffla entre ses dents pour montrer sa désapprobation mais aussi son écoeurement. Il savait qu’il avait l’air menaçant, pourtant ce n’était pas ce qu’il voulait. Il le lâcha complètement et s’éloigna, lui tournant le dos il fit deux pas avant de soupirer tout en passant un main devant son visage.
« Je pensais méritais mieux de ta part… » Lâcha-t-il faiblement, avant de se rendre compte que sa voix semblait attristée, et donc de se reprendre. Il fit rapidement volte face, sa colère ayant repris ses droits, il cracha à nouveau, « Mais non ! Parce que le con dans l’histoire, c’est moi ! T’as beau jouer la victime, c’est tout de même toi qui te fout de ma gueule depuis le début ! A te refuser pour rien, à me faire des scènes pour de vieilles histoires alors que tu t’envoie ta Raquel tous les soirs ! »
C’était vrai ! Il avait beau être le pire égoïste que la terre ait porté, il acceptait bien des choses sans broncher pour ses beaux yeux !
« Et là, ça va être quoi ton excuse ? t’avais peur qu’elle s’en prenne encore à moi si tu venais me voir ? »
Un son dédaigneux quitta ses lèvres pour montrait à quel point cette excuse était ridicule. Il pouvait se défendre ! surtout contre fille ! L’autre fois ne comptait pas vu qu’il était dans les vapes à cause de Paris ! C’était du moins comme ça que son ego supportait de s’être fait maltraité par une fille.
C’était un trop plein qui avait fait craquer Demetri. La goutte d’eau étant ce mot. S’il était venu lui présenter des excuses face à face, peut être qu’il aurait régit autrement… non, sûrement pas. Parce qu’il lui en voulait terriblement. Pas à cause de ce que Raquel lui avait fait. Il n’y était pour rien, et puis il pensait que de toute façon, elle se serait très probablement vengé de la même manière si elle avait du qu’il la quittait pour lui. Il lui en voulait pour se montrer si têtu avec lui, pour lui en faire baver en quelque sorte en se refusant à lui pour des sottises alors qu’il batifolait avec l’autre. Il lui en voulait pour ne pas l’aimer suffisamment pour la laisser tomber et ne se contenter que de lui. Et maintenant il lui en voulait pour ses excuses minables et pour osait l’appeler ‘Dem’ même si ce n’était que par écrit. Parce qu’il avait perdu ce droit, oh ça oui !
Lorsqu’il fut libéré de l’infirmerie – parce que pour lui, y rester était égale à la prison – il se hâta d’aller faire un tour dehors. Trois jours enfermé avaient de quoi le rendre fou. Alors il avait pensé faire un tour dans le parc pour oublier ses tracas. Pourtant, il gardait le mot de Zane résolument serré entre ses doigts. Dire qu’il s’était inquiété pour lui. Dès qu’il y avait l’attaque, dès que les premiers cris avaient retentis, il l’avait cherché des yeux. Et il l’avait vu, venant vers lui. Il avait voulu venir également à sa rencontre et l’emmener loin du danger, mais Raquel était arrivée. Il s’était alors pris un mauvais sort et lorsqu’il était revenu à lui, tandis que Raquel s’amusait à se venger sur sa personne, il ne pensait qu’à Zane. Espérant qu’il allait bien, qu’il avait pu se mettre à l’abris et que Paris n’avait pas touché ne serait-ce qu’à l’un de ses cheveux. Dans le cas contraire, il l’aurait probablement tué de ses propres mains. Il s’était réellement inquiété bien qu’il lui en voulait pour pas mal de choses. Et lui… lui n’était même pas venu à l’infirmerie prendre de ses nouvelles ! Ah si, pardon ! il était venu apparemment en pleine nuit pendant qu’il dormait pour glisser un papier dans sa main. Demetri ne savait pas ce qui le mettait le plus en colère. Peut-être tout ça, finalement.
Perdu dans ses pensées, il ne se rendit compte que ses pas l’avaient mené à la lisière de la forêt interdite bien plus tard. Cela n’avait pas réellement d’importance, il n’avait pas de but précis dans cette promenade.
Et ce fut à cet instant qu’il le vit. Il lui tournait le dos mais il ne lui était pas difficile de le reconnaître. L’idée de faire demi tour et de l’éviter ne l’effleura pas une seule seconde. Sa colère étant montée d’un cran supplémentaire en le voyant sur son chemin. Il ne réfléchit pas et le rattrapa rapidement, il l’agrippa sans la moindre douceur et le traîna jusque sous le couvert des arbres, se moquant – et ne se rendant pas compte – de pénétrer dans la forêt interdite. D’un geste brutale, il le plaqua contre le tronc d’un arbre massif et ne laissa pas beaucoup de temps s’écouler pour laisser éclater la colère qui grondait en lui.
« Putain Montgomery, tu te fout de ma gueule ?! »
Jamais il n’avait appelé Zane par son nom de famille, gardant cela pour Paris. Mais il en avait tellement lourd sur le cœur qu’il se moquait bien de pouvoir le blesser. Après tout, ne le faisait-il pas lui ? Et pas qu’un peu !
Dans un geste rageur, il plaqua le bout de parchemin sur le torse de son amant et cracha,
« Tu pensais sérieusement que tes excuses pitoyables sur un morceau de papier minable allaient être suffisantes ?! »
Il siffla entre ses dents pour montrer sa désapprobation mais aussi son écoeurement. Il savait qu’il avait l’air menaçant, pourtant ce n’était pas ce qu’il voulait. Il le lâcha complètement et s’éloigna, lui tournant le dos il fit deux pas avant de soupirer tout en passant un main devant son visage.
« Je pensais méritais mieux de ta part… » Lâcha-t-il faiblement, avant de se rendre compte que sa voix semblait attristée, et donc de se reprendre. Il fit rapidement volte face, sa colère ayant repris ses droits, il cracha à nouveau, « Mais non ! Parce que le con dans l’histoire, c’est moi ! T’as beau jouer la victime, c’est tout de même toi qui te fout de ma gueule depuis le début ! A te refuser pour rien, à me faire des scènes pour de vieilles histoires alors que tu t’envoie ta Raquel tous les soirs ! »
C’était vrai ! Il avait beau être le pire égoïste que la terre ait porté, il acceptait bien des choses sans broncher pour ses beaux yeux !
« Et là, ça va être quoi ton excuse ? t’avais peur qu’elle s’en prenne encore à moi si tu venais me voir ? »
Un son dédaigneux quitta ses lèvres pour montrait à quel point cette excuse était ridicule. Il pouvait se défendre ! surtout contre fille ! L’autre fois ne comptait pas vu qu’il était dans les vapes à cause de Paris ! C’était du moins comme ça que son ego supportait de s’être fait maltraité par une fille.
Demetri Raynolds- « Ne touchez pas à Zane. »
- ♦ HIBOUX POSTÉS : 1972
♦ ARRIVÉE : 11/10/2009
Re: L'heure des comptes est arrivée [Terminé]
« Putain Montgomery, tu te fout de ma gueule ?! » Zane ouvrit la bouche, pour la refermer aussitôt. Il n’avait rien à répondre à sa question, et il se doutait d’ailleurs qu’il n’avait pas de réponses à donner. Pourtant, ce n’était pas ça qui l’empêchait de parler, mais toujours cette langue qui semblait en plomb. Il n’arrivait pas à la remuer, ne serrait ce que pour déglutir. Il était réellement pétrifié, d’autant plus lorsqu’il se rendit compte qu’il était réellement en colère. Certes il avait de quoi, et pourtant Zane se sentit d’autant plus mal en s’en rendant compte. Soudain, il se rendit compte d’une chose… Depuis qu’il n’était plus question que de simple quidditch, jamais Demetri ne l’avait appelé par son nom de famille, jamais… Il n’avait fait que le nommer par son prénom, même lorsque lui se bornait encore à l’appeler par son nom. Ce fût à cet instant que sa langue se délia légèrement, et un souffle lui échappa, qu’il aurait pourtant voulu garder tant le ton était plaintif, et horrible : « Dem… » Il ne parvint pas à dire plus, et finalement, il ferma la bouche, plus résolu à se taire, qu’à laisser échapper ce type de petit gémissement plaintif. Pourtant, il faillit recommencer, lorsque le serpentard plaqua sa main contre son torse avec violence. Il devinait en dessous un bout de parchemin, et il savait que c’était le sien… Il se sentit encore plus mal, si c’était possible, et d’autant plus lorsque Demetri reprit la parole : « Tu pensais sérieusement que tes excuses pitoyables sur un morceau de papier minable allaient être suffisantes ?! » Là encore, il ouvrit la bouche pour la refermer aussi sec. Il n’avait rien à répondre à cela, il avait parfaitement raison. Il savait bien qu’il n’aurait pas du laisser ce morceau de parchemin, mais dans l’absolu, il ne pouvait pas laisser l’homme de sa vie à l’infirmerie, sans même une excuse. Et comme il avait été incapable de lui faire de vive voix, ça avait été la seule option.
Zane sentit à peine lorsqu’il le lâcha, cela n’avait pas fait de grande différence, tant il restait prostré contre son arbre. « Je pensais mériter mieux de ta part… » Zane se redressa complètement à cette écoute. Il n’était pas sûr d’avoir bien entendu, et il n’osait pas lui demander de répéter. Pourtant, si c’était ce qu’il avait compris, bien sûr qu’il méritait mieux de sa part. Il aurait du quitter Raquel dès qu’ils avaient été réellement ensemble, et à défaut, il aurait du lui dire pourquoi il était avec elle simplement. « Mais non ! Parce que le con dans l’histoire, c’est moi ! T’as beau jouer la victime, c’est tout de même toi qui te fout de ma gueule depuis le début ! A te refuser pour rien, à me faire des scènes pour de vieilles histoires alors que tu t’envoie ta Raquel tous les soirs ! » « Non… » Il n’avait protesté que faiblement… Depuis qu’il était avec Demetri, il ne touchait plus Raquel, trouvant toujours les meilleures excuses pour éviter tout vrai contact. Il ne supportait pas de devoir la toucher, alors même qu’il était avec quelqu’un d’autre. Même s’il ne le semblait pas, Zane était quelqu’un de fidèle, et s’il appréciait toujours autant Raquel, il ne pouvait pas la toucher encore, c’était comme… impossible pour lui.
Pourtant, ce n’était pas ça qui le peinait le plus dans cette tirade. Non, c’était plutôt qu’il puisse lui reprocher les autres choses. Il n’avait certainement jamais eut se problème lui, mais Zane avait eut beaucoup de mal à se faire à l’idée d’être avec un homme. Alors au début il avait refusé jusqu’à le moindre baiser, mais tout s’était arrangé, jusqu’au moment du bal, ou juste avant, où il avait appris que Demetri avait couché avec Curtis, le seul autre mec que Zane avait touché. Ce qu’il avait ressenti à ce moment là, c’était un dégoût incommensurable. Il n’avait pas réussi à surmonter ça, jusqu’à interdire de nouveau à son amant de le toucher. Il était assez pitoyable, cependant, se le faire rappeler comme ça, le blessa plus encore. D’ailleurs, il sembla que Demetri n’arrivait pas à tarir son flot de reproches, puisqu’il continua encore et encore : « Et là, ça va être quoi ton excuse ? t’avais peur qu’elle s’en prenne encore à moi si tu venais me voir ? » Pour la première fois depuis que le serpentard l’avait agrippé, il sembla à Zane qu’il avait récupéré l’ensemble de ses facultés. Peut être parce que c’était la première fois qu’il lui posait une réelle question, et qu’il ne l’assommait pas de reproches… D’une voix qu’il ne se connaissait pas, faible et tremblante, il répondit : « Je… je suis venu te voir. Tous les jours, à chaque fois que tu ne pouvais pas me voir… J’ai… J’ai voulu venir te parler, mais à chaque fois, je perdais tout mon légendaire courage. Comme maintenant…
Zane s’approcha d’un pas, quittant son arbre, pour s’approcher de Demetri. Pourtant, même s’il leva le bras vers lui, il n’avança pas plus, préférant continuer sur sa lancée, pendant qu’il le pouvait encore : « Je ne suis pas venu lorsque tu étais réveillé parce que… j’étais effrayé. Je croyais que tu ne voulais plus me voir, et que Raquel avait réussi à t’éloigner de moi. Je croyais que tu ne voudrais pas me parler, parce que c’est de ma faute… Si je l’avais quitté dès le début, elle n’aurait pas fait ça. Si j’avais été assez courageux pour m’assumer, au lieu de me cacher derrière elle, tu n’aurais pas subi tout ça… Lorsque Paris t’a lancé le sort, que Raquel t’a pris. J’ai voulu vous suivre, mais je n’ai pas pu… Il se retint de justesse de parler de la cousine de Demetri. Il savait que ça ne ferait qu’envenimer les choses, et c’était bien ce qu’il voulait éviter : Lorsque j’ai enfin pu partir à votre recherche… Je me suis imaginé mille scénarios, tous plus horribles les uns que les autres, et je m’en voulais tellement. Je m’en veux toujours autant d’ailleurs, c’est pour ça que je n’ai pas pu affronter ton regard. J’ai cru que tu allais me juger, que je te décevrais… Enfin peu importe, je suis finalement tombé sur toi, et… ça a été horrible, et c’est là que je me suis rendu compte que tu ne pourrais jamais me pardonner. Alors je t’ai évité, pour ne pas… t’entendre dire que c’est fini… Il baissa les yeux, qui étaient devenus flamboyants tout au long de son discours. Mais finalement il acheva, la voix légèrement brisée : Je ne veux pas que ça se finisse… Pas comme ça !
Il se recula finalement, pour se laisser aller contre l’arbre derrière lui. Il s’assit finalement sur ses talons, avant d’entourer ses genoux de ses bras. Il avait l’air d’un enfant qu’on vient de punir, et il était certain que plus tard, il regretterait de s’être montré aussi faible et pathétique, mais pour l’instant, il n’arrivait pas à s’empêcher de l’être. Il avait l’impression de n’être qu’un petit pantin entre ses doigts, et qu’il allait jouer de ça à sa manière. Il se vengerait certainement, et il ne pourrait rien faire contre ça. Aussitôt, il se fustigea lui-même face à ses accusations. Certes, son amant n’était pas un ange, mais il n’avait pas le droit de penser ça de lui. C’était tout simplement mauvais, et il ne l’était pas au fond. « Je suis désolé Demetri… De ne pas avoir rompu, de ne pas avoir réussi à vous suivre, de ne pas avoir pu te sauver, et d’avoir été aussi lâche. Et désolé aussi d’être aussi stupide. J’ai tout gâché… Je suis désolé… » Lorsqu’il eut terminé de parler, il réfugia son visage dans le creux de ses bras. Il resta dans cette position quelques secondes, avant de relever la tête brusquement, reprenant la parole : « Désolé aussi d’être maintenant si… dégoûté. Je n’y peux rien, j’ai l’impression que… son corps est là, à la place du tien. J’ai l’impression… Je sais pas comment dire, je suis juste… Et merde ! » Il n’arrivait pas à finir sa phrase, tant ses pensées s’embrouillaient. Il avait la désagréable sensation de ressentir quelque chose, et de ne pas pouvoir l’expliquer. Ca allait devenir une habitude s’il n’y prenait pas garde…
Zane sentit à peine lorsqu’il le lâcha, cela n’avait pas fait de grande différence, tant il restait prostré contre son arbre. « Je pensais mériter mieux de ta part… » Zane se redressa complètement à cette écoute. Il n’était pas sûr d’avoir bien entendu, et il n’osait pas lui demander de répéter. Pourtant, si c’était ce qu’il avait compris, bien sûr qu’il méritait mieux de sa part. Il aurait du quitter Raquel dès qu’ils avaient été réellement ensemble, et à défaut, il aurait du lui dire pourquoi il était avec elle simplement. « Mais non ! Parce que le con dans l’histoire, c’est moi ! T’as beau jouer la victime, c’est tout de même toi qui te fout de ma gueule depuis le début ! A te refuser pour rien, à me faire des scènes pour de vieilles histoires alors que tu t’envoie ta Raquel tous les soirs ! » « Non… » Il n’avait protesté que faiblement… Depuis qu’il était avec Demetri, il ne touchait plus Raquel, trouvant toujours les meilleures excuses pour éviter tout vrai contact. Il ne supportait pas de devoir la toucher, alors même qu’il était avec quelqu’un d’autre. Même s’il ne le semblait pas, Zane était quelqu’un de fidèle, et s’il appréciait toujours autant Raquel, il ne pouvait pas la toucher encore, c’était comme… impossible pour lui.
Pourtant, ce n’était pas ça qui le peinait le plus dans cette tirade. Non, c’était plutôt qu’il puisse lui reprocher les autres choses. Il n’avait certainement jamais eut se problème lui, mais Zane avait eut beaucoup de mal à se faire à l’idée d’être avec un homme. Alors au début il avait refusé jusqu’à le moindre baiser, mais tout s’était arrangé, jusqu’au moment du bal, ou juste avant, où il avait appris que Demetri avait couché avec Curtis, le seul autre mec que Zane avait touché. Ce qu’il avait ressenti à ce moment là, c’était un dégoût incommensurable. Il n’avait pas réussi à surmonter ça, jusqu’à interdire de nouveau à son amant de le toucher. Il était assez pitoyable, cependant, se le faire rappeler comme ça, le blessa plus encore. D’ailleurs, il sembla que Demetri n’arrivait pas à tarir son flot de reproches, puisqu’il continua encore et encore : « Et là, ça va être quoi ton excuse ? t’avais peur qu’elle s’en prenne encore à moi si tu venais me voir ? » Pour la première fois depuis que le serpentard l’avait agrippé, il sembla à Zane qu’il avait récupéré l’ensemble de ses facultés. Peut être parce que c’était la première fois qu’il lui posait une réelle question, et qu’il ne l’assommait pas de reproches… D’une voix qu’il ne se connaissait pas, faible et tremblante, il répondit : « Je… je suis venu te voir. Tous les jours, à chaque fois que tu ne pouvais pas me voir… J’ai… J’ai voulu venir te parler, mais à chaque fois, je perdais tout mon légendaire courage. Comme maintenant…
Zane s’approcha d’un pas, quittant son arbre, pour s’approcher de Demetri. Pourtant, même s’il leva le bras vers lui, il n’avança pas plus, préférant continuer sur sa lancée, pendant qu’il le pouvait encore : « Je ne suis pas venu lorsque tu étais réveillé parce que… j’étais effrayé. Je croyais que tu ne voulais plus me voir, et que Raquel avait réussi à t’éloigner de moi. Je croyais que tu ne voudrais pas me parler, parce que c’est de ma faute… Si je l’avais quitté dès le début, elle n’aurait pas fait ça. Si j’avais été assez courageux pour m’assumer, au lieu de me cacher derrière elle, tu n’aurais pas subi tout ça… Lorsque Paris t’a lancé le sort, que Raquel t’a pris. J’ai voulu vous suivre, mais je n’ai pas pu… Il se retint de justesse de parler de la cousine de Demetri. Il savait que ça ne ferait qu’envenimer les choses, et c’était bien ce qu’il voulait éviter : Lorsque j’ai enfin pu partir à votre recherche… Je me suis imaginé mille scénarios, tous plus horribles les uns que les autres, et je m’en voulais tellement. Je m’en veux toujours autant d’ailleurs, c’est pour ça que je n’ai pas pu affronter ton regard. J’ai cru que tu allais me juger, que je te décevrais… Enfin peu importe, je suis finalement tombé sur toi, et… ça a été horrible, et c’est là que je me suis rendu compte que tu ne pourrais jamais me pardonner. Alors je t’ai évité, pour ne pas… t’entendre dire que c’est fini… Il baissa les yeux, qui étaient devenus flamboyants tout au long de son discours. Mais finalement il acheva, la voix légèrement brisée : Je ne veux pas que ça se finisse… Pas comme ça !
Il se recula finalement, pour se laisser aller contre l’arbre derrière lui. Il s’assit finalement sur ses talons, avant d’entourer ses genoux de ses bras. Il avait l’air d’un enfant qu’on vient de punir, et il était certain que plus tard, il regretterait de s’être montré aussi faible et pathétique, mais pour l’instant, il n’arrivait pas à s’empêcher de l’être. Il avait l’impression de n’être qu’un petit pantin entre ses doigts, et qu’il allait jouer de ça à sa manière. Il se vengerait certainement, et il ne pourrait rien faire contre ça. Aussitôt, il se fustigea lui-même face à ses accusations. Certes, son amant n’était pas un ange, mais il n’avait pas le droit de penser ça de lui. C’était tout simplement mauvais, et il ne l’était pas au fond. « Je suis désolé Demetri… De ne pas avoir rompu, de ne pas avoir réussi à vous suivre, de ne pas avoir pu te sauver, et d’avoir été aussi lâche. Et désolé aussi d’être aussi stupide. J’ai tout gâché… Je suis désolé… » Lorsqu’il eut terminé de parler, il réfugia son visage dans le creux de ses bras. Il resta dans cette position quelques secondes, avant de relever la tête brusquement, reprenant la parole : « Désolé aussi d’être maintenant si… dégoûté. Je n’y peux rien, j’ai l’impression que… son corps est là, à la place du tien. J’ai l’impression… Je sais pas comment dire, je suis juste… Et merde ! » Il n’arrivait pas à finir sa phrase, tant ses pensées s’embrouillaient. Il avait la désagréable sensation de ressentir quelque chose, et de ne pas pouvoir l’expliquer. Ca allait devenir une habitude s’il n’y prenait pas garde…
Zane Montgomery- Gay, lui ?
Bonnie va prouver le contraire ! - ♦ HIBOUX POSTÉS : 668
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♦ ANNÉE : Cinquième
Re: L'heure des comptes est arrivée [Terminé]
« Je… je suis venu te voir. Tous les jours, à chaque fois que tu ne pouvais pas me voir… J’ai… J’ai voulu venir te parler, mais à chaque fois, je perdais tout mon légendaire courage. Comme maintenant… »
Il était en colère, réellement. Mais il arrivait presque à l’attendrir avec ses explications, avec sa voix hésitante et son air désolé. Il détestait ce pouvoir qu’il avait plus ou moins sur lui. Lorsqu’il en colère, rien ne pouvait le calmer, et lui, il arrivait, faisait sa petite tête de chien battu et Demetri commençait déjà à flancher. Non, c’était trop facile ! Il ne lui pardonnerait pas si facilement ! Il l’avait bien trop pris pour un imbécile. Il n’allait pas l’excuser comme ça, sans rien de plus, le laissant croire qu’il pourrait tout lui pardonner aisément. C’était hors de question ! Aussi, lorsque Zane fit un pas vers lui, Demetri le jaugea durement tout en reculant d’un même pas. Il lui montrait qu’il n’était pas prêt à le laisser s’approcher comme ça. Il y avait une certaine entre eux désormais et il garderait tel quel pour le moment.
« Je ne suis pas venu lorsque tu étais réveillé parce que… j’étais effrayé. Je croyais que tu ne voulais plus me voir, et que Raquel avait réussi à t’éloigner de moi. Je croyais que tu ne voudrais pas me parler, parce que c’est de ma faute… Si je l’avais quitté dès le début, elle n’aurait pas fait ça. Si j’avais été assez courageux pour m’assumer, au lieu de me cacher derrière elle, tu n’aurais pas subi tout ça… Lorsque Paris t’a lancé le sort, que Raquel t’a pris. J’ai voulu vous suivre, mais je n’ai pas pu… Lorsque j’ai enfin pu partir à votre recherche… Je me suis imaginé mille scénarios, tous plus horribles les uns que les autres, et je m’en voulais tellement. Je m’en veux toujours autant d’ailleurs, c’est pour ça que je n’ai pas pu affronter ton regard. J’ai cru que tu allais me juger, que je te décevrais… Enfin peu importe, je suis finalement tombé sur toi, et… ça a été horrible, et c’est là que je me suis rendu compte que tu ne pourrais jamais me pardonner. Alors je t’ai évité, pour ne pas… t’entendre dire que c’est fini… »
Il s’en fichait de tout ça ! Zane ne comprenait rien. Il s’excusait pour les mauvaises choses, pensait qu’il lui en voulait pour des événements certes importants, mais qui n’étaient pas ceux qui mettaient Demetri hors de lui. Il le lui aurait bien craché à la figure. Il lui aurait bien dit combien il était stupide de ne pas comprendre le réel problème, mais il le devança en reprenant la parole.
« Je ne veux pas que ça se finisse… Pas comme ça ! »
Il se mordit violemment la langue pour s’empêcher de dire une connerie. Parce que là, comme ça, il avait juste de lui dire que ce n’était pas fini. Qu’il était déçu, certes, mais qu’il lui pardonnait parce qu’il tenait à lui. Mais tout ça il ne voulait pas le dire. Trop facile que de se morfondre en lamentation et de faire encore la pauvre victime pour se voir pardonner. Demetri en avait ras le bol ! mais c’était assez difficile de faire face à Zane alors qu’il semblait si mal. D’autant plus lorsqu’il se recroquevilla sur lui-même par la suite.
« Je suis désolé Demetri… De ne pas avoir rompu, de ne pas avoir réussi à vous suivre, de ne pas avoir pu te sauver, et d’avoir été aussi lâche. Et désolé aussi d’être aussi stupide. J’ai tout gâché… Je suis désolé… »
Et merde ! Il voulait aller vers lui, le prendre dans ses bras, l’embrasser et tout lui pardonner. Parce qu’il n’était pas mauvais, parce qu’il ne l’avait pas fait exprès, parce qu’il voulait le réconforter. Quelle merde ! Il se trouvait tellement gnangnan quand il était avec lui. Cependant, Zane cru bon d’en rajouter, il eu tort… car Demetri qui était sur le point de craquer, vit sa colère revenir au galop avec le discours qui en suivit.
« Désolé aussi d’être maintenant si… dégoûté. Je n’y peux rien, j’ai l’impression que… son corps est là, à la place du tien. J’ai l’impression… Je ne sais pas comment dire, je suis juste… Et merde ! »
Cette fois, Demetri serra les dents et les poings, et il ne put contenir plus sa fureur. D’un pas rageur, il avança vers Zane, l’agrippa par le bras d’une prise ferme, et l’obligea à se relever pour lui faire face. S’il pensait pouvoir s’en sortir comme ça… Non, s’il pensait pouvoir être aussi con sans que Demetri ne dise quelque chose ! Il se mettait la baguette dans l’œil.
« T’es vraiment trop con ma parole ! Si je t’en veux c’est pas parce que Raquel m’a blessé ! Cette folle l’aurait quand même fait si tu l’avais quitté avant et qu’elle avait compris pourquoi. »
Ca il n’en doutait pas. Raquel était tellement possessive et imbue d’elle-même qu’elle n’aurait pas non plus supporté de se faire jeter. Elle aurait cherché les raisons et il ne doutait pas qu’elle les aurait trouvé ! Résultat, elle aurait réagi de la même façon. Mais ça, il n’avait pas plus besoin que ça de l’expliquer à Zane, non, là il vidait son sac et tant pis si c’était incohérent, il fallait que ça sorte.
« Si je t’en veux c’est parce que tu me fais chier avec des histoires à la con ! Oui, j’ai couché avec d’autres mecs, et alors ?! Tu vas pas m’en faire une maladie parce qu’on a eu le même gars alors qu’on se connaissait même pas ! T’ose me faire une scène et m’empêcher de te toucher pour cette raison à la con, et pendant ce temps, moi, je dois te regarder te promener au bras de ta Raquel et essayer de pas me faire trop de film sur ce que vous faites une fois seuls ! Tu vois le problème Zane, il est là ! Parce que tu comprends pas que j’crève de jalousie en te voyant avec elle. Parce que tu comprends pas que ceux avant toi n’ont jamais compté. Parce que tu comprends pas que j’t’aime ! »
Demetri pinça soudainement les lèvres. Toujours furieux, il était maintenant horrifié de ses propres paroles. Il avait avoué être jaloux, et pire que tout, il avait fini par dire à Zane qu’il l’aimait. Jamais il ne lui avait dit. Même lorsqu’il lui était arrivé de le demander, il esquivait toujours. Mais là, avec la colère, tout était sortie.
Il le lâcha soudainement tout en marmonnant : « Et merde, tu fais chier… »
Il fit quelques pas pour s’éloigner de lui et passa nerveusement sa main dans ses cheveux. Il n’avait jamais voulu en dire autant, se confier de cette manière.
Il était en colère, réellement. Mais il arrivait presque à l’attendrir avec ses explications, avec sa voix hésitante et son air désolé. Il détestait ce pouvoir qu’il avait plus ou moins sur lui. Lorsqu’il en colère, rien ne pouvait le calmer, et lui, il arrivait, faisait sa petite tête de chien battu et Demetri commençait déjà à flancher. Non, c’était trop facile ! Il ne lui pardonnerait pas si facilement ! Il l’avait bien trop pris pour un imbécile. Il n’allait pas l’excuser comme ça, sans rien de plus, le laissant croire qu’il pourrait tout lui pardonner aisément. C’était hors de question ! Aussi, lorsque Zane fit un pas vers lui, Demetri le jaugea durement tout en reculant d’un même pas. Il lui montrait qu’il n’était pas prêt à le laisser s’approcher comme ça. Il y avait une certaine entre eux désormais et il garderait tel quel pour le moment.
« Je ne suis pas venu lorsque tu étais réveillé parce que… j’étais effrayé. Je croyais que tu ne voulais plus me voir, et que Raquel avait réussi à t’éloigner de moi. Je croyais que tu ne voudrais pas me parler, parce que c’est de ma faute… Si je l’avais quitté dès le début, elle n’aurait pas fait ça. Si j’avais été assez courageux pour m’assumer, au lieu de me cacher derrière elle, tu n’aurais pas subi tout ça… Lorsque Paris t’a lancé le sort, que Raquel t’a pris. J’ai voulu vous suivre, mais je n’ai pas pu… Lorsque j’ai enfin pu partir à votre recherche… Je me suis imaginé mille scénarios, tous plus horribles les uns que les autres, et je m’en voulais tellement. Je m’en veux toujours autant d’ailleurs, c’est pour ça que je n’ai pas pu affronter ton regard. J’ai cru que tu allais me juger, que je te décevrais… Enfin peu importe, je suis finalement tombé sur toi, et… ça a été horrible, et c’est là que je me suis rendu compte que tu ne pourrais jamais me pardonner. Alors je t’ai évité, pour ne pas… t’entendre dire que c’est fini… »
Il s’en fichait de tout ça ! Zane ne comprenait rien. Il s’excusait pour les mauvaises choses, pensait qu’il lui en voulait pour des événements certes importants, mais qui n’étaient pas ceux qui mettaient Demetri hors de lui. Il le lui aurait bien craché à la figure. Il lui aurait bien dit combien il était stupide de ne pas comprendre le réel problème, mais il le devança en reprenant la parole.
« Je ne veux pas que ça se finisse… Pas comme ça ! »
Il se mordit violemment la langue pour s’empêcher de dire une connerie. Parce que là, comme ça, il avait juste de lui dire que ce n’était pas fini. Qu’il était déçu, certes, mais qu’il lui pardonnait parce qu’il tenait à lui. Mais tout ça il ne voulait pas le dire. Trop facile que de se morfondre en lamentation et de faire encore la pauvre victime pour se voir pardonner. Demetri en avait ras le bol ! mais c’était assez difficile de faire face à Zane alors qu’il semblait si mal. D’autant plus lorsqu’il se recroquevilla sur lui-même par la suite.
« Je suis désolé Demetri… De ne pas avoir rompu, de ne pas avoir réussi à vous suivre, de ne pas avoir pu te sauver, et d’avoir été aussi lâche. Et désolé aussi d’être aussi stupide. J’ai tout gâché… Je suis désolé… »
Et merde ! Il voulait aller vers lui, le prendre dans ses bras, l’embrasser et tout lui pardonner. Parce qu’il n’était pas mauvais, parce qu’il ne l’avait pas fait exprès, parce qu’il voulait le réconforter. Quelle merde ! Il se trouvait tellement gnangnan quand il était avec lui. Cependant, Zane cru bon d’en rajouter, il eu tort… car Demetri qui était sur le point de craquer, vit sa colère revenir au galop avec le discours qui en suivit.
« Désolé aussi d’être maintenant si… dégoûté. Je n’y peux rien, j’ai l’impression que… son corps est là, à la place du tien. J’ai l’impression… Je ne sais pas comment dire, je suis juste… Et merde ! »
Cette fois, Demetri serra les dents et les poings, et il ne put contenir plus sa fureur. D’un pas rageur, il avança vers Zane, l’agrippa par le bras d’une prise ferme, et l’obligea à se relever pour lui faire face. S’il pensait pouvoir s’en sortir comme ça… Non, s’il pensait pouvoir être aussi con sans que Demetri ne dise quelque chose ! Il se mettait la baguette dans l’œil.
« T’es vraiment trop con ma parole ! Si je t’en veux c’est pas parce que Raquel m’a blessé ! Cette folle l’aurait quand même fait si tu l’avais quitté avant et qu’elle avait compris pourquoi. »
Ca il n’en doutait pas. Raquel était tellement possessive et imbue d’elle-même qu’elle n’aurait pas non plus supporté de se faire jeter. Elle aurait cherché les raisons et il ne doutait pas qu’elle les aurait trouvé ! Résultat, elle aurait réagi de la même façon. Mais ça, il n’avait pas plus besoin que ça de l’expliquer à Zane, non, là il vidait son sac et tant pis si c’était incohérent, il fallait que ça sorte.
« Si je t’en veux c’est parce que tu me fais chier avec des histoires à la con ! Oui, j’ai couché avec d’autres mecs, et alors ?! Tu vas pas m’en faire une maladie parce qu’on a eu le même gars alors qu’on se connaissait même pas ! T’ose me faire une scène et m’empêcher de te toucher pour cette raison à la con, et pendant ce temps, moi, je dois te regarder te promener au bras de ta Raquel et essayer de pas me faire trop de film sur ce que vous faites une fois seuls ! Tu vois le problème Zane, il est là ! Parce que tu comprends pas que j’crève de jalousie en te voyant avec elle. Parce que tu comprends pas que ceux avant toi n’ont jamais compté. Parce que tu comprends pas que j’t’aime ! »
Demetri pinça soudainement les lèvres. Toujours furieux, il était maintenant horrifié de ses propres paroles. Il avait avoué être jaloux, et pire que tout, il avait fini par dire à Zane qu’il l’aimait. Jamais il ne lui avait dit. Même lorsqu’il lui était arrivé de le demander, il esquivait toujours. Mais là, avec la colère, tout était sortie.
Il le lâcha soudainement tout en marmonnant : « Et merde, tu fais chier… »
Il fit quelques pas pour s’éloigner de lui et passa nerveusement sa main dans ses cheveux. Il n’avait jamais voulu en dire autant, se confier de cette manière.
Demetri Raynolds- « Ne touchez pas à Zane. »
- ♦ HIBOUX POSTÉS : 1972
♦ ARRIVÉE : 11/10/2009
Re: L'heure des comptes est arrivée [Terminé]
Il le vit s’approcher vers lui, alors qu’il était furieux. Il le sentait bien, mais il ne comprenait pas ce qu’il avait pu dire, qui le mettait autant en rogne. « T’es vraiment trop con ma parole ! Si je t’en veux c’est pas parce que Raquel m’a blessé ! Cette folle l’aurait quand même fait si tu l’avais quitté avant et qu’elle avait compris pourquoi. » Loin de lui donner un indice sur ce qui motivait sa colère, ces quelques mots le troublait d’autant plus. Lui qui avait déjà du mal à ne pas suffoquer sous le contact de sa simple main sur son bras. Il se sentait terriblement con en effet de réagir comme ça. Au contraire, il aurait du trembler de plaisir sous ce simple contact, mais ce n’était pas le cas. Il laissa échapper une petite grimace, cependant pas de dégoût, mais plus d’incompréhension. « Si je t’en veux c’est parce que tu me fais chier avec des histoires à la con ! Oui, j’ai couché avec d’autres mecs, et alors ?! Tu vas pas m’en faire une maladie parce qu’on a eu le même gars alors qu’on se connaissait même pas ! T’ose me faire une scène et m’empêcher de te toucher pour cette raison à la con, et pendant ce temps, moi, je dois te regarder te promener au bras de ta Raquel et essayer de pas me faire trop de film sur ce que vous faites une fois seuls ! » Zane se sentit encore plus idiot, alors que c’était énoncé comme ça. Mais ce n’était pas réellement ça qui le touchait, mais plutôt, ce qu’il comprenait de ces quelques mots. Il était… « Tu vois le problème Zane, il est là ! Parce que tu comprends pas que j’crève de jalousie en te voyant avec elle. » jaloux. Il était jaloux de Raquel, de leur relation passée, et encore actuelle. Alors il pensait réellement qu’il pouvait la toucher, alors qu’il était avec lui. Une petite pointe de colère le traversa, mais qui fût bien vite étouffée. Il était en tort, il n’avait pas le droit d’être en colère contre lui… « Parce que tu comprends pas que ceux avant toi n’ont jamais compté. » Il faillit rire face à cet aveu, s’il espérait lui faire croire une chose comme ça… Cependant, son rire s’étrangla dans sa gorge, avant même qu’il ne soit émis, par les derniers mots du serpentard : « Parce que tu comprends pas que j’t’aime ! »
Il… l’aimait… L’information mit quelques secondes avant d’être pleinement comprise par le gryffondor. Il l’aimait, il venait de lui avouer sans retenue aucune. Ce n’était pas… possible. Zane était complètement décontenancé face à cet aveu, et il cherchait d’ailleurs le moindre signe sur le visage de son amant, qui pourrait montrer qu’il puisse mentir. Mais rien, au contraire, il semblait s’en vouloir d’avoir pu se confier comme ça. Comme un automate, le jeune homme leva légèrement la main, comme pour la poser quelque part sur le corps de Demetri, mais elle s’arrêta en plein vol, coupée par sa voix s’élevant : « Et merde, tu fais chier… » Encore une fois, il n’était pas bien sûr d’avoir compris ce qu’il disait, mais ça devait avoir ce sens à peu près. Il regrettait de s‘être confié ainsi, peut être même d’ailleurs qu’il regrettait ses sentiments pour lui. Il les regrettait peut être encore plus maintenant, surtout s’il voulait se séparer de lui… Mais presque aussitôt, il se rendit compte de sa connerie. S’il n’avait pas voulu l’aimer, il ne serait pas autant en colère actuellement. Il était en colère parce que lui non plus ne voulait pas le perdre. Enfin c’était la conclusion qu’il se faisait en lui, mais ce n’était pas sûr qu’il puisse réellement ressentir ça. Zane releva les yeux vers lui, alors même qu’il n’avait pas eut conscience de les avoir baissé. Il ne comprit pourquoi que lorsqu’il se rendit compte que sa vue était brouillée par des larmes. De… tristesse ? Joie ? Il n’aurait su le dire, mais ce qui était certain, c’était qu’il ne pouvait pas se montrer aussi faible face à lui. Il s’était déjà suffisamment ridiculisé, ce n’était pas la peine d’en rajouter.
Rapidement, il fit volte face, lui tournant le dos, pour s’essuyer les yeux. L’opération ne dura pas plus de 10 secondes, et lorsqu’il se retourna de nouveau vers lui, ses yeux étaient secs. Légèrement rougis, mais au moins présentables. Il combla la distance qui les séparait, laissant toutefois un pas, comme s’il n’osait pas franchir la limite. Demetri lui avait montré quelques minutes plus tôt qu’il ne voulait pas qu’il l’approcher, alors il ne ferait rien qui puisse le contrarier. Surtout pas maintenant qu’il avait avoué… l’aimer. C’était la première fois qu’il lui disait explicitement. Il lui avait déjà demandé, plusieurs fois, mais jamais il n’avait répondu, dérivant sans cesse le sujet, souvent par une partie de jambe en l’air. Mais cette fois là, c’était sorti si spontanément, si… parfaitement. Éliminant ses propres objections, Zane leva la main, pour la déposer sur le torse de son amant, à l’emplacement même du cœur. Les battements affolés qu’il pouvait sentir sous ses doigts le firent sourire légèrement, avant qu’il n’ouvre enfin la bouche : « Tu m’aimes… » Ce n’était qu’un simple souffle, comme si ça avait été quelque chose qu’il avait tant attendu, mais qu’il s’était résigné à ne jamais réellement savoir. Pour la première fois, on lui disait ses mots, sans arrières pensées, sans faux semblants. Il l’aimait pour de vrai, et il n’aurait jamais cru que ça puisse lui faire autant plaisir. Ses parents, son frère… même Raquel. Personne ne lui avait jamais dit qu’il l’aimait, et il avait cru mourir sans jamais être aimé un jour. « Ce n’est plus un jeu n’est ce pas… On est… Vraiment ensemble, unis par… nos sentiments. Je crois que… Tu sais, j’ai jamais été sûr de mes sentiments pour toi. C’est tout nouveau pour moi. » Il se tût, pour lever les yeux vers Demetri. Il se demanda quelques secondes si ça pouvait l’intéresser. Après tout, c’était son lui le plus profond, et ce n’était pas parce qu’il l’aimait qu’il était prêt à entendre ses blocages affectifs.
Décidé à lui donner autant qu’il avait pu lui donner en avouant l’aimer, il continua. Au pire, cela l’énerverait de l’entendre parler de lui, et il le couperait, mais en tout cas, il était certain d’une chose. S’il n’en avait jamais parlé à personne, il était grand temps de commencer maintenant, et Demetri était certainement celui en qui il avait le plus confiance dans le château. Certes, il l’avait trahi, mais maintenant, il savait qu’il pouvait lui faire confiance… « Les sentiments… Tu sais, ce qui se passe entre Paris et moi, c’est pas simplement une guerre fraternelle, c’est… plus profond. Il m’a toujours tout volé, toujours, et jusqu’à l’amour de nos parents. Je… le hais du plus profond de mon âme, et je pensais que c’était réciproque, même si maintenant… Enfin peu importe, mes parents ne m’ont jamais aimé, et mon frère non plus. Je les ait aimé tous les 3, inconditionnellement, et ils m’ont tous les trois trahis… Il se tût quelques secondes pour reprendre son souffle, avant de continuer, pour lui faire comprendre son raisonnement : Avec toi… Je sais que j’ai ressenti des trucs des forts, dès le début, mais je m’interdisais de t’aimer. Tu comprends, à chaque fois que j’ai aimé, j’ai été rejeté, j’ai eut peur que ça fasse pareil avec toi, et finalement, ça l’a fait n’est ce pas ? Mais ce… souci avec Paris m’a fait comprendre à quel point je pouvais t’aimer… Seulement, je n’ai pas réussi à me lâcher complètement, parce que j’ignorais… Tes sentiments pour moi… Je voulais savoir, mais tu ne me répondais pas, préférant changer de sujet. Tu ne devais pas comprendre à quel point c’est important pour moi que je sache ça… »
Il prit sa respiration en grand, ne sachant toujours pas comment lui dire la fin. Il devait lui laisser le choix, lui dire que s’il le voulait, il pouvait tout arrêter là. C’était son choix, il avait fait la connerie, et lui devait choisir entre le pardon, ou la séparation, alors il reprit : « Maintenant que je le sais… Je sais aussi que je ne t’ai pas aimé en vain… Que je ne t’aime pas en vain. Tu peux faire ton choix maintenant, tu peux pardonner mes erreurs, ou pas, mais au moins, tu m’auras apporté quelque chose d’immense, de parfait… Je t’aime Dem, et je suis tellement désolé de m’être comporté comme un con… » Sans se retenir, peu conscient des apparences, du fait qu’ils étaient deux hommes, et que ça puisse sembler ridicule, Zane se jeta dans les bras de son amant. Il huma son odeur deux secondes, avant de laisser s’écouler une larme, une seule. Il accentua son étreinte, comme ça, si ça devait être la dernière, elle serait parfaite… Oui parfaite…
Il… l’aimait… L’information mit quelques secondes avant d’être pleinement comprise par le gryffondor. Il l’aimait, il venait de lui avouer sans retenue aucune. Ce n’était pas… possible. Zane était complètement décontenancé face à cet aveu, et il cherchait d’ailleurs le moindre signe sur le visage de son amant, qui pourrait montrer qu’il puisse mentir. Mais rien, au contraire, il semblait s’en vouloir d’avoir pu se confier comme ça. Comme un automate, le jeune homme leva légèrement la main, comme pour la poser quelque part sur le corps de Demetri, mais elle s’arrêta en plein vol, coupée par sa voix s’élevant : « Et merde, tu fais chier… » Encore une fois, il n’était pas bien sûr d’avoir compris ce qu’il disait, mais ça devait avoir ce sens à peu près. Il regrettait de s‘être confié ainsi, peut être même d’ailleurs qu’il regrettait ses sentiments pour lui. Il les regrettait peut être encore plus maintenant, surtout s’il voulait se séparer de lui… Mais presque aussitôt, il se rendit compte de sa connerie. S’il n’avait pas voulu l’aimer, il ne serait pas autant en colère actuellement. Il était en colère parce que lui non plus ne voulait pas le perdre. Enfin c’était la conclusion qu’il se faisait en lui, mais ce n’était pas sûr qu’il puisse réellement ressentir ça. Zane releva les yeux vers lui, alors même qu’il n’avait pas eut conscience de les avoir baissé. Il ne comprit pourquoi que lorsqu’il se rendit compte que sa vue était brouillée par des larmes. De… tristesse ? Joie ? Il n’aurait su le dire, mais ce qui était certain, c’était qu’il ne pouvait pas se montrer aussi faible face à lui. Il s’était déjà suffisamment ridiculisé, ce n’était pas la peine d’en rajouter.
Rapidement, il fit volte face, lui tournant le dos, pour s’essuyer les yeux. L’opération ne dura pas plus de 10 secondes, et lorsqu’il se retourna de nouveau vers lui, ses yeux étaient secs. Légèrement rougis, mais au moins présentables. Il combla la distance qui les séparait, laissant toutefois un pas, comme s’il n’osait pas franchir la limite. Demetri lui avait montré quelques minutes plus tôt qu’il ne voulait pas qu’il l’approcher, alors il ne ferait rien qui puisse le contrarier. Surtout pas maintenant qu’il avait avoué… l’aimer. C’était la première fois qu’il lui disait explicitement. Il lui avait déjà demandé, plusieurs fois, mais jamais il n’avait répondu, dérivant sans cesse le sujet, souvent par une partie de jambe en l’air. Mais cette fois là, c’était sorti si spontanément, si… parfaitement. Éliminant ses propres objections, Zane leva la main, pour la déposer sur le torse de son amant, à l’emplacement même du cœur. Les battements affolés qu’il pouvait sentir sous ses doigts le firent sourire légèrement, avant qu’il n’ouvre enfin la bouche : « Tu m’aimes… » Ce n’était qu’un simple souffle, comme si ça avait été quelque chose qu’il avait tant attendu, mais qu’il s’était résigné à ne jamais réellement savoir. Pour la première fois, on lui disait ses mots, sans arrières pensées, sans faux semblants. Il l’aimait pour de vrai, et il n’aurait jamais cru que ça puisse lui faire autant plaisir. Ses parents, son frère… même Raquel. Personne ne lui avait jamais dit qu’il l’aimait, et il avait cru mourir sans jamais être aimé un jour. « Ce n’est plus un jeu n’est ce pas… On est… Vraiment ensemble, unis par… nos sentiments. Je crois que… Tu sais, j’ai jamais été sûr de mes sentiments pour toi. C’est tout nouveau pour moi. » Il se tût, pour lever les yeux vers Demetri. Il se demanda quelques secondes si ça pouvait l’intéresser. Après tout, c’était son lui le plus profond, et ce n’était pas parce qu’il l’aimait qu’il était prêt à entendre ses blocages affectifs.
Décidé à lui donner autant qu’il avait pu lui donner en avouant l’aimer, il continua. Au pire, cela l’énerverait de l’entendre parler de lui, et il le couperait, mais en tout cas, il était certain d’une chose. S’il n’en avait jamais parlé à personne, il était grand temps de commencer maintenant, et Demetri était certainement celui en qui il avait le plus confiance dans le château. Certes, il l’avait trahi, mais maintenant, il savait qu’il pouvait lui faire confiance… « Les sentiments… Tu sais, ce qui se passe entre Paris et moi, c’est pas simplement une guerre fraternelle, c’est… plus profond. Il m’a toujours tout volé, toujours, et jusqu’à l’amour de nos parents. Je… le hais du plus profond de mon âme, et je pensais que c’était réciproque, même si maintenant… Enfin peu importe, mes parents ne m’ont jamais aimé, et mon frère non plus. Je les ait aimé tous les 3, inconditionnellement, et ils m’ont tous les trois trahis… Il se tût quelques secondes pour reprendre son souffle, avant de continuer, pour lui faire comprendre son raisonnement : Avec toi… Je sais que j’ai ressenti des trucs des forts, dès le début, mais je m’interdisais de t’aimer. Tu comprends, à chaque fois que j’ai aimé, j’ai été rejeté, j’ai eut peur que ça fasse pareil avec toi, et finalement, ça l’a fait n’est ce pas ? Mais ce… souci avec Paris m’a fait comprendre à quel point je pouvais t’aimer… Seulement, je n’ai pas réussi à me lâcher complètement, parce que j’ignorais… Tes sentiments pour moi… Je voulais savoir, mais tu ne me répondais pas, préférant changer de sujet. Tu ne devais pas comprendre à quel point c’est important pour moi que je sache ça… »
Il prit sa respiration en grand, ne sachant toujours pas comment lui dire la fin. Il devait lui laisser le choix, lui dire que s’il le voulait, il pouvait tout arrêter là. C’était son choix, il avait fait la connerie, et lui devait choisir entre le pardon, ou la séparation, alors il reprit : « Maintenant que je le sais… Je sais aussi que je ne t’ai pas aimé en vain… Que je ne t’aime pas en vain. Tu peux faire ton choix maintenant, tu peux pardonner mes erreurs, ou pas, mais au moins, tu m’auras apporté quelque chose d’immense, de parfait… Je t’aime Dem, et je suis tellement désolé de m’être comporté comme un con… » Sans se retenir, peu conscient des apparences, du fait qu’ils étaient deux hommes, et que ça puisse sembler ridicule, Zane se jeta dans les bras de son amant. Il huma son odeur deux secondes, avant de laisser s’écouler une larme, une seule. Il accentua son étreinte, comme ça, si ça devait être la dernière, elle serait parfaite… Oui parfaite…
Zane Montgomery- Gay, lui ?
Bonnie va prouver le contraire ! - ♦ HIBOUX POSTÉS : 668
♦ ARRIVÉE : 08/10/2009
♦ ANNÉE : Cinquième
Re: L'heure des comptes est arrivée [Terminé]
Qu’il pouvait l’énerver, ce stupide Gryffondor ! Il lui faisait perdre ses moyens, et l’obligeait à se dévoiler alors qu’il ne le faisait jamais et surtout qu’il n’y avait rien à dévoiler logiquement. Oui, il l’énervait ! Parce qu’il ne devait pas compter, il n’aurait dû être qu’un jeu, un passe temps. Mais il avait fait lentement sa place dans sa vie, jusqu’à ce que sa présence lui soit tellement agréable qu’il n’ai plus envie de s’en passer. Jusqu’à le pousser à avoir des sentiments pour lui. Jusqu’à l’empêcher d’aller voir ailleurs, parce que depuis qu’ils se fréquentaient, Demetri ne cherchait plus à se satisfaire à droite ou à gauche. C’était agaçant ! Parce qu’il avait l’impression de changer, sans le vouloir, de se ‘ranger’ pour lui, pour ses beaux yeux. Et il l’énervait d’autant plus que même lorsqu’il se comportait comme un con, même lorsqu’il lui donnait toutes les raisons du monde de le jeter et de l’envoyer chier, il arrivait à lui faire avouer qu’il l’aimer. C’était à devenir dingue ! Et là encore qu’il était agacé par tout ça, qu’il s’en rendait compte, il réussissait à empêcher sa frustration de s’exprimer en levant vers lui des yeux bien trop humides.
Il ne régit pas, le laissant lui tourner le dos pour effacer les traces de ses larmes et ne fit aucun commentaire là-dessus. Tout comme il laissa combler la distance entre eux, sans montrer la moindre réticence. Il cessa de respirer pendant quelques secondes lorsque sa main se loger sur son cœur. Depuis le temps qu’il lui interdisait tout contact, ce simple geste le mettait en émoi. Foutu Gryffondor, franchement !
« Tu m’aimes… » Demetri pinça à nouveau les lèvres. Aucune chance pour qu’il ne l’ait pas entendue ça ! La poisse ! « Ce n’est plus un jeu n’est ce pas… » Il expira enfin, lourdement. Sa main vint recouvrir la sienne sur sa poitrine et il la serra alors qu’il répondait doucement. « Ca fait longtemps que ça n’en est plus un… » Depuis l’histoire avec Paris… non. Avant en réalité. Il s’était attaché à lui et avait commencé à s’en rendre compte juste avant l’épisode des vestiaires. Mais il pensait que Zane l’avait compris à ce moment là. Apparemment il se trompait.
« On est… Vraiment ensemble, unis par… nos sentiments. Je crois que… Tu sais, j’ai jamais été sûr de mes sentiments pour toi. C’est tout nouveau pour moi. » Demetri fonça le nez. Alors quoi ? Il allait lui dire qu’il n’était sûr de l’aimer de son côté ? Avec tout ce qu’il avait subi jusque là pour lui, alors qu’il venait de lui avouer, sans le vouloir, ses sentiment à lui ! Voilà pourquoi il détestait ça ! Trop de prises de tête inutile ! S’il avait gardé ça pour lui, il ne se serait pas posé de question après.
« Les sentiments… Tu sais, ce qui se passe entre Paris et moi, c’est pas simplement une guerre fraternelle, c’est… plus profond. Il m’a toujours tout volé, toujours, et jusqu’à l’amour de nos parents. Je… le hais du plus profond de mon âme, et je pensais que c’était réciproque, même si maintenant… Enfin peu importe, mes parents ne m’ont jamais aimé, et mon frère non plus. Je les ait aimé tous les 3, inconditionnellement, et ils m’ont tous les trois trahis… »
Il aurait pu lui dire qu’il se trompait. Que ses parents l’aimaient forcément. C’étaient ses parents après tout. Que Paris ne comptait pas, qu’il n’était de toute façon qu’un sale con arrogant qui n’aimait que lui. Mais bien qu’il soit sûr de lui en ce qui concernait Paris, il ignorait tout des parents de Zane et ne pouvait pas savoir si ses dires étaient basés sur des faits réels ou simplement sur sa paranoïa légendaire. Dans ce cas, il aurait pu lui dire que de toute façon, lui, il l’aimait. Et qu’il l’aimerait suffisamment pour combler le vide que creusaient les trois autres. Mais il se tut. Parce que ce n’était pas son genre de dire de telles niaiseries. Parce qu’il préférerait se couper la langue plutôt que de tomber à ce pont dans le pathétique. Et heureusement, Zane continua sur sa lancé, l’empêchant de dire encore quelque chose qui lui donnerait envie de se gifler.
« Avec toi… Je sais que j’ai ressenti des trucs des forts, dès le début, mais je m’interdisais de t’aimer. Tu comprends, à chaque fois que j’ai aimé, j’ai été rejeté, j’ai eut peur que ça fasse pareil avec toi, et finalement, ça l’a fait n’est ce pas ? Mais ce… souci avec Paris m’a fait comprendre à quel point je pouvais t’aimer… Seulement, je n’ai pas réussi à me lâcher complètement, parce que j’ignorais… Tes sentiments pour moi… Je voulais savoir, mais tu ne me répondais pas, préférant changer de sujet. Tu ne devais pas comprendre à quel point c’est important pour moi que je sache ça… »
Si il comprenait. Il le savait aussi. Mais bon sang, c’était évident non ? Ce n’était pas parce qu’il ne lui disait pas à haute voix qu’il l’aimait, que ses sentiments étaient inexistants ou irréels ! Il lui prouvait, non ? En étant avec lui, sans aller voir ailleurs pour autant – jusque là il se disait que c’était parce qu’il n’essayait pas, mais il se doutait maintenant qu’il n’y arriverait pas sans avoir l’impression de le trahir – et en se montrant patient ? Bordel ! il n’était pourtant pas réputé patient et délicat dans ses rapports avec autrui ! Ca aurait dû suffire ! Pas besoin de déclaration et toutes ces conneries !
« Maintenant que je le sais… Je sais aussi que je ne t’ai pas aimé en vain… Que je ne t’aime pas en vain. Tu peux faire ton choix maintenant, tu peux pardonner mes erreurs, ou pas, mais au moins, tu m’auras apporté quelque chose d’immense, de parfait… Je t’aime Dem, et je suis tellement désolé de m’être comporté comme un con… »
Ca il pouvait le dire ! Il s’était comporté comme un véritable con ! Demetri avait beau ne pas être un être de perfection – même s’il était tenté de le croire parfois – cette fois, il n’y était pour rien ! Mais tout de même… allait jusqu’à lui offrir le choix, comme s’il avait envie de se séparer de lui… c’était absurde ! Oui il était en colère contre lui et ses bêtises, mais il ne voulait pas le quitter pour autant. Même si il aurait peut être dû le faire, même s’il y avait songé à un moment tant sa colère était grande. Mais il ne pouvait pas, il s’en était aperçu au moment même où il l’avait traîné ici. Il avait… besoin de lui. Quelle poisse ! il l’aimait ! et ça ne lui causerait que des emmerdes, il en était persuadé.
Il cessa de réfléchir lorsque le corps chaud de Zane vint se réfugier contre le sien, et il ne pu s’empêcher de le serrer à son tour contre lui. Il ferma les yeux quelques secondes, profitant juste de l’instant avant d’attraper son visage entre ses mains, de le relever vers le sien et de capturer sa bouche qu’il n’avait pas embrassé depuis trop longtemps maintenant. De doux, il se fit plus passionné et ce fit avec ferveur que sa langue alla étreindre la sienne. Il soupira contre sa bouche, bien heureux de la retrouver après tant de temps d’abstinence. Bon sang, ce que ça avait pu lui manquer !
Il quitta finalement ses lèvres et les siennes papillonnèrent le long de la ligne de sa mâchoire avant qu’il ne le serre de nouveau dans ses bras avec peut être, un peu trop de force.
« Tu m’énerve… » Marmonna-t-il près de son oreille.
Son regard grave alla s’accrocher au sien, tandis que sa main allait caresser ses cheveux. Et il reprit : « J’devrais être en train de te gueuler dessus, ou à défaut, au moins te faire la tronche… mais regarde moi. Incapable de ne pas te serrer contre moi, et encore moins de t’embrasser. » Il joignit le geste à la parole et embrassa rapidement ses lèvres, puis continua. « Tu fais vraiment chier tu sais. Tu me rends trop faible. »
Il n’aurait peut-être pas dû l’avouer. C’était un peu trop facile après, s’il voulait jouer avec le feu. Alors il s’empressa de mettre les point sur les i, au cas où…
« Mais pense pas que sera pareil la prochaine fois. Et n’imagine pas que je te redirais… ce que je ressens tous les jours. Tu l’sais maintenant, alors t’as plus besoin de me le demander. » Voilà ! Et qu’il n’essaie même pas de le lui faire un jour répéter ! Ces trucs là, ce n’étaient pas pour lui. Pourtant, il se pencha vers lui doucement et proche de ses lèvres il murmura d’un ton suave. « Ceci dit… » il remonta jusqu’à son oreille sur laquelle son souffle buta. Il garda le silence une seconde seulement et souffla au creux de son oreille. « Je t’aime. » Il commençait à le connaître et il savait qu’il pourrait lui demander un jour prochain de lui dire de nouveau en pensant qu’il ne l’avait dit que sous l’effet de la colère et qu’il ne le pensait pas réellement. Trop parano ! Alors autant se débarrasser de ça maintenant ! il s’était ridiculisé juste avant en le disant, autant tout faire d’un coup ! Puis c’était plus simple, là, comme ça. En se dissimulant à sa vue en le chuchotant à son oreille, il se sentait moins con. Pour autant, il ne recommencerait pas de si tôt !
Il ne régit pas, le laissant lui tourner le dos pour effacer les traces de ses larmes et ne fit aucun commentaire là-dessus. Tout comme il laissa combler la distance entre eux, sans montrer la moindre réticence. Il cessa de respirer pendant quelques secondes lorsque sa main se loger sur son cœur. Depuis le temps qu’il lui interdisait tout contact, ce simple geste le mettait en émoi. Foutu Gryffondor, franchement !
« Tu m’aimes… » Demetri pinça à nouveau les lèvres. Aucune chance pour qu’il ne l’ait pas entendue ça ! La poisse ! « Ce n’est plus un jeu n’est ce pas… » Il expira enfin, lourdement. Sa main vint recouvrir la sienne sur sa poitrine et il la serra alors qu’il répondait doucement. « Ca fait longtemps que ça n’en est plus un… » Depuis l’histoire avec Paris… non. Avant en réalité. Il s’était attaché à lui et avait commencé à s’en rendre compte juste avant l’épisode des vestiaires. Mais il pensait que Zane l’avait compris à ce moment là. Apparemment il se trompait.
« On est… Vraiment ensemble, unis par… nos sentiments. Je crois que… Tu sais, j’ai jamais été sûr de mes sentiments pour toi. C’est tout nouveau pour moi. » Demetri fonça le nez. Alors quoi ? Il allait lui dire qu’il n’était sûr de l’aimer de son côté ? Avec tout ce qu’il avait subi jusque là pour lui, alors qu’il venait de lui avouer, sans le vouloir, ses sentiment à lui ! Voilà pourquoi il détestait ça ! Trop de prises de tête inutile ! S’il avait gardé ça pour lui, il ne se serait pas posé de question après.
« Les sentiments… Tu sais, ce qui se passe entre Paris et moi, c’est pas simplement une guerre fraternelle, c’est… plus profond. Il m’a toujours tout volé, toujours, et jusqu’à l’amour de nos parents. Je… le hais du plus profond de mon âme, et je pensais que c’était réciproque, même si maintenant… Enfin peu importe, mes parents ne m’ont jamais aimé, et mon frère non plus. Je les ait aimé tous les 3, inconditionnellement, et ils m’ont tous les trois trahis… »
Il aurait pu lui dire qu’il se trompait. Que ses parents l’aimaient forcément. C’étaient ses parents après tout. Que Paris ne comptait pas, qu’il n’était de toute façon qu’un sale con arrogant qui n’aimait que lui. Mais bien qu’il soit sûr de lui en ce qui concernait Paris, il ignorait tout des parents de Zane et ne pouvait pas savoir si ses dires étaient basés sur des faits réels ou simplement sur sa paranoïa légendaire. Dans ce cas, il aurait pu lui dire que de toute façon, lui, il l’aimait. Et qu’il l’aimerait suffisamment pour combler le vide que creusaient les trois autres. Mais il se tut. Parce que ce n’était pas son genre de dire de telles niaiseries. Parce qu’il préférerait se couper la langue plutôt que de tomber à ce pont dans le pathétique. Et heureusement, Zane continua sur sa lancé, l’empêchant de dire encore quelque chose qui lui donnerait envie de se gifler.
« Avec toi… Je sais que j’ai ressenti des trucs des forts, dès le début, mais je m’interdisais de t’aimer. Tu comprends, à chaque fois que j’ai aimé, j’ai été rejeté, j’ai eut peur que ça fasse pareil avec toi, et finalement, ça l’a fait n’est ce pas ? Mais ce… souci avec Paris m’a fait comprendre à quel point je pouvais t’aimer… Seulement, je n’ai pas réussi à me lâcher complètement, parce que j’ignorais… Tes sentiments pour moi… Je voulais savoir, mais tu ne me répondais pas, préférant changer de sujet. Tu ne devais pas comprendre à quel point c’est important pour moi que je sache ça… »
Si il comprenait. Il le savait aussi. Mais bon sang, c’était évident non ? Ce n’était pas parce qu’il ne lui disait pas à haute voix qu’il l’aimait, que ses sentiments étaient inexistants ou irréels ! Il lui prouvait, non ? En étant avec lui, sans aller voir ailleurs pour autant – jusque là il se disait que c’était parce qu’il n’essayait pas, mais il se doutait maintenant qu’il n’y arriverait pas sans avoir l’impression de le trahir – et en se montrant patient ? Bordel ! il n’était pourtant pas réputé patient et délicat dans ses rapports avec autrui ! Ca aurait dû suffire ! Pas besoin de déclaration et toutes ces conneries !
« Maintenant que je le sais… Je sais aussi que je ne t’ai pas aimé en vain… Que je ne t’aime pas en vain. Tu peux faire ton choix maintenant, tu peux pardonner mes erreurs, ou pas, mais au moins, tu m’auras apporté quelque chose d’immense, de parfait… Je t’aime Dem, et je suis tellement désolé de m’être comporté comme un con… »
Ca il pouvait le dire ! Il s’était comporté comme un véritable con ! Demetri avait beau ne pas être un être de perfection – même s’il était tenté de le croire parfois – cette fois, il n’y était pour rien ! Mais tout de même… allait jusqu’à lui offrir le choix, comme s’il avait envie de se séparer de lui… c’était absurde ! Oui il était en colère contre lui et ses bêtises, mais il ne voulait pas le quitter pour autant. Même si il aurait peut être dû le faire, même s’il y avait songé à un moment tant sa colère était grande. Mais il ne pouvait pas, il s’en était aperçu au moment même où il l’avait traîné ici. Il avait… besoin de lui. Quelle poisse ! il l’aimait ! et ça ne lui causerait que des emmerdes, il en était persuadé.
Il cessa de réfléchir lorsque le corps chaud de Zane vint se réfugier contre le sien, et il ne pu s’empêcher de le serrer à son tour contre lui. Il ferma les yeux quelques secondes, profitant juste de l’instant avant d’attraper son visage entre ses mains, de le relever vers le sien et de capturer sa bouche qu’il n’avait pas embrassé depuis trop longtemps maintenant. De doux, il se fit plus passionné et ce fit avec ferveur que sa langue alla étreindre la sienne. Il soupira contre sa bouche, bien heureux de la retrouver après tant de temps d’abstinence. Bon sang, ce que ça avait pu lui manquer !
Il quitta finalement ses lèvres et les siennes papillonnèrent le long de la ligne de sa mâchoire avant qu’il ne le serre de nouveau dans ses bras avec peut être, un peu trop de force.
« Tu m’énerve… » Marmonna-t-il près de son oreille.
Son regard grave alla s’accrocher au sien, tandis que sa main allait caresser ses cheveux. Et il reprit : « J’devrais être en train de te gueuler dessus, ou à défaut, au moins te faire la tronche… mais regarde moi. Incapable de ne pas te serrer contre moi, et encore moins de t’embrasser. » Il joignit le geste à la parole et embrassa rapidement ses lèvres, puis continua. « Tu fais vraiment chier tu sais. Tu me rends trop faible. »
Il n’aurait peut-être pas dû l’avouer. C’était un peu trop facile après, s’il voulait jouer avec le feu. Alors il s’empressa de mettre les point sur les i, au cas où…
« Mais pense pas que sera pareil la prochaine fois. Et n’imagine pas que je te redirais… ce que je ressens tous les jours. Tu l’sais maintenant, alors t’as plus besoin de me le demander. » Voilà ! Et qu’il n’essaie même pas de le lui faire un jour répéter ! Ces trucs là, ce n’étaient pas pour lui. Pourtant, il se pencha vers lui doucement et proche de ses lèvres il murmura d’un ton suave. « Ceci dit… » il remonta jusqu’à son oreille sur laquelle son souffle buta. Il garda le silence une seconde seulement et souffla au creux de son oreille. « Je t’aime. » Il commençait à le connaître et il savait qu’il pourrait lui demander un jour prochain de lui dire de nouveau en pensant qu’il ne l’avait dit que sous l’effet de la colère et qu’il ne le pensait pas réellement. Trop parano ! Alors autant se débarrasser de ça maintenant ! il s’était ridiculisé juste avant en le disant, autant tout faire d’un coup ! Puis c’était plus simple, là, comme ça. En se dissimulant à sa vue en le chuchotant à son oreille, il se sentait moins con. Pour autant, il ne recommencerait pas de si tôt !
Demetri Raynolds- « Ne touchez pas à Zane. »
- ♦ HIBOUX POSTÉS : 1972
♦ ARRIVÉE : 11/10/2009
Re: L'heure des comptes est arrivée [Terminé]
Il se rendit compte du manque qu’il ressentait, au moment où Demetri attrapa ses lèvres avec les siennes. Il ne l’avait pas embrassé depuis ce qu’il lui semblait être une éternité, et il fût ravi de ne ressentit aucun dégoût, simplement un manque incommensurable, et un amour si fort que son cœur semblait prêt à éclater. Il semblait si étonnant qu’un simple baiser puisse le chambouler autant, et pourtant, il était heureux de ça. La douceur, puis la passion, l’envie de plus, un baiser qui promettait tant, et qui le confortait dans une idée, une seule, il était désespérément amoureux de lui, et il ne voulait pas qu’il lui annonce que c’était fini, oh ça non. Pourtant, au fond de lui, il se doutait bien qu’il ne l’embrasserait pas comme ça s’il n’avait plus envie d’être avec lui. Il laissa échapper un léger grognement lorsqu’il quitta ses lèvres, même si c’était pour parcourir sa mâchoire. Il n’avait pas la moindre envie qu’il cesse le baiser, il aurait d’ailleurs voulu qu’il dure pour l’éternité. Pourtant, il ne pouvait pas dénigrer ce contact entre eux, pas plus que leur nouvelle étreinte. Il était si heureux d’être là avec lui, après tout ce qu’il s’était passé, toutes ses conneries, cette attaque, que rien ne pourrait le faire se sentir de mauvaise humeur, tant qu’il restait à proximité de son Demetri. « Tu m’énerves… » Un léger sourire vint sur ses lèvres, parce qu’il savait pourquoi. Il devait l’énerver pour avoir réussi à lui arracher des aveux… Il n’avait pas loupé le léger pincement de lèvres lorsqu’il avait répété son aveu. Demetri s’en voulait d’avoir lâché ça comme ça, et Zane lui de son côté, ne pouvait que s’en délecter. Il l’aimait, lui, et personne d’autre, et même si cela l’énervait de l’avoir dit à voix haute, le gryffondor ne pouvait pas s’empêcher d’être heureux de cette situation. Son sourire ne persista pourtant pas longtemps, alors que son amant reprenait.
Il avait fermé les yeux sous la caresse qu’il imposait à ses cheveux, mais il les rouvrit bien vite croisant le regard grave. « J’devrais être en train de te gueuler dessus, ou à défaut, au moins te faire la tronche… mais regarde moi. Incapable de ne pas te serrer contre moi, et encore moins de t’embrasser. » Zane apprécia le furtif baiser, mais il évita de le montrer. Il ne devait pas savoir que ça lui avait manqué lui aussi, sinon ça se retournerait forcément contre lui. « Tu fais vraiment chier tu sais. Tu me rends trop faible. » Un nouveau sourire se dessina sur ses lèvres. Il ne trouvait pas qu’il était faible, mais Demetri avait sa fierté, et elle incluait de ne pas montrer ses sentiments à tout bout de champ. Zane trouvait ça mignon, surtout maintenant qu’il était parfaitement éclairé sur ses sentiments profonds. « Mais pense pas que sera pareil la prochaine fois. Et n’imagine pas que je te redirais… ce que je ressens tous les jours. Tu l’sais maintenant, alors t’as plus besoin de me le demander. » Le jeune homme haussa cependant un sourcil à cette remarque… Certes, il lui avait avoué l’aimer, mais était-ce un si grand calvaire ? « Dem tu… Ceci dit… » Il s’était approché si près de ses lèvres qu’il s’était tût s’attendant à un baiser de sa part. Mais rien n’eut lieu, si ce n’était trois mots, qui lui tombèrent dessus comme un coup de massue. « Je t’aime. » Zane laissa échapper un soupir contenu, le son qu’il produisit à mi chemin entre un gémissement de contentement et un soupir. Il déposa ses mains sur les épaules du serpentard, l’éloignant légèrement de lui. Il fixa son regard, du sien, qui était plus dur qu’il ne l’aurait cru de prime abord : « Te force pas si tu veux pas le dire… Je veux pas que tu le dises juste pour me faire plaisir. »
Il ne savait pas s’il était vexé d’être certain de ne plus l’entendre, ou s’il lui en voulait de ne plus vouloir le dire. Dans le fond, Demetri n’avait pas compris qu’il avait besoin de la preuve de son amour, et que ses gestes, bien qu’inédits, n’étant fait que pour lui, ne suffiraient pas toujours. Il avait besoin de son amour, mais il avait besoin de l’entendre aussi. Pourtant, il ne dit rien de tout cela, préférant de composer un léger sourire, comme pour démentir la dureté de son regard. Il ne voulait pas que Demetri ne puisse se sentir envahi par son amour pour lui, alors il se taisait, espérant secrètement que ça ne serait pas la dernière fois qu’il l’entendrait. Une question lui brûlait les lèvres, il voulait absolument savoir pourquoi sa cousine avait failli lancer un doloris, mais il ne disait rien, certain, sans savoir comment il l’était, que ça le toucherait, que ça le blesserait, et ça il ne voulait pas. Il allait embrasser le serpentard, pour s’empêcher de dire une bêtise, lorsqu’une ombre se déplaça dans les arbres, derrière eux : « Restons pas ici, c’est dangereux… »
Il avait fermé les yeux sous la caresse qu’il imposait à ses cheveux, mais il les rouvrit bien vite croisant le regard grave. « J’devrais être en train de te gueuler dessus, ou à défaut, au moins te faire la tronche… mais regarde moi. Incapable de ne pas te serrer contre moi, et encore moins de t’embrasser. » Zane apprécia le furtif baiser, mais il évita de le montrer. Il ne devait pas savoir que ça lui avait manqué lui aussi, sinon ça se retournerait forcément contre lui. « Tu fais vraiment chier tu sais. Tu me rends trop faible. » Un nouveau sourire se dessina sur ses lèvres. Il ne trouvait pas qu’il était faible, mais Demetri avait sa fierté, et elle incluait de ne pas montrer ses sentiments à tout bout de champ. Zane trouvait ça mignon, surtout maintenant qu’il était parfaitement éclairé sur ses sentiments profonds. « Mais pense pas que sera pareil la prochaine fois. Et n’imagine pas que je te redirais… ce que je ressens tous les jours. Tu l’sais maintenant, alors t’as plus besoin de me le demander. » Le jeune homme haussa cependant un sourcil à cette remarque… Certes, il lui avait avoué l’aimer, mais était-ce un si grand calvaire ? « Dem tu… Ceci dit… » Il s’était approché si près de ses lèvres qu’il s’était tût s’attendant à un baiser de sa part. Mais rien n’eut lieu, si ce n’était trois mots, qui lui tombèrent dessus comme un coup de massue. « Je t’aime. » Zane laissa échapper un soupir contenu, le son qu’il produisit à mi chemin entre un gémissement de contentement et un soupir. Il déposa ses mains sur les épaules du serpentard, l’éloignant légèrement de lui. Il fixa son regard, du sien, qui était plus dur qu’il ne l’aurait cru de prime abord : « Te force pas si tu veux pas le dire… Je veux pas que tu le dises juste pour me faire plaisir. »
Il ne savait pas s’il était vexé d’être certain de ne plus l’entendre, ou s’il lui en voulait de ne plus vouloir le dire. Dans le fond, Demetri n’avait pas compris qu’il avait besoin de la preuve de son amour, et que ses gestes, bien qu’inédits, n’étant fait que pour lui, ne suffiraient pas toujours. Il avait besoin de son amour, mais il avait besoin de l’entendre aussi. Pourtant, il ne dit rien de tout cela, préférant de composer un léger sourire, comme pour démentir la dureté de son regard. Il ne voulait pas que Demetri ne puisse se sentir envahi par son amour pour lui, alors il se taisait, espérant secrètement que ça ne serait pas la dernière fois qu’il l’entendrait. Une question lui brûlait les lèvres, il voulait absolument savoir pourquoi sa cousine avait failli lancer un doloris, mais il ne disait rien, certain, sans savoir comment il l’était, que ça le toucherait, que ça le blesserait, et ça il ne voulait pas. Il allait embrasser le serpentard, pour s’empêcher de dire une bêtise, lorsqu’une ombre se déplaça dans les arbres, derrière eux : « Restons pas ici, c’est dangereux… »
Zane Montgomery- Gay, lui ?
Bonnie va prouver le contraire ! - ♦ HIBOUX POSTÉS : 668
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