Perdu dans ces réflexions, où mon âme s'égare [R.]
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The Time-Turner :: Tome VII : Les reliques de la Mort :: Armoire à Disparaître :: RP abandonnés :: Intérieur du château
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Perdu dans ces réflexions, où mon âme s'égare [R.]
Zane & Dem
Episode 6
Episode 6
Allongé dans les bras de celui qu’il aimait, Zane aurait du être le plus heureux du monde. Ils étaient là, tous les deux, ensemble, dans les bras l’un de l’autre… Ils venaient de coucher ensemble, ça avait été merveilleux, comme à l’accoutumée. Maintenant, ils profitaient de la chaleur de l’autre, en une étreinte douce et merveilleuse. Seulement, il n’arrivait pas à oublier ce qu’il avait vu quelques jours plus tôt. Un simple baiser, trop rapide et trop chaste pour être considéré comme un réel baiser. Des paroles, qu’il ne lui avait jamais dites, mais qu’il lui ânonnait comme ça. Il ne comprenait pas ce qui le bouleversait autant, mais au fond de lui, il était blessé par l’attitude de Demetri. Plus clairement, Zane l’avait surpris avec sa cousine, en train de parler. Il lui avait dit qu’il était prêt à tout pour elle, qu’il ferait n’importe quoi. Et juste après, il avait déposé ses lèvres sur les siennes… Le gryffondor avait tout vu, mais avait décidé de ne pas intervenir. Après tout, ce n’était que de simples parlottes entre cousins, rien de réellement important. Et pourtant, plus le temps passait, et moins il digérait ce qu’il s’était passé. C’était cette fille, Eustacia, qui avait essayer de lui lancer un sortilège du Doloris pendant l’attaque de Poudlard. C’était elle, et lui, il lui parlait encore… Sa paranoïa le pousserait à dire qu’il la préférait à lui, mais il ne voulait pas lui donner raison. Il lui avait dit qu’il l’aimait, et il était certain qu’il n’avait pas menti. Alors il ne pouvait pas moins l’aimer qu’il n’aimait sa cousine. Même s’il le lui disait pas, il était certainement prêt à tout pour lui aussi, du moins essayait il de s’en persuader. Seulement, il avait beau lui faire confiance, il avait beau savoir qu’il l’aimait, et il avait beau être persuadé qu’il aurait pu dire la même chose de lui, tout s’entrechoquait dans sa tête.
Il voulait tout oublier, mais il n’y parvenait pas, pourtant, la main qui caressait avec douceur ses cheveux était apaisante, et l’odeur qui se dégageait de son amant arrivait à le garder calme. Pourtant subitement, il se demanda si à cette odeur ne s’était pas ajoutée celle de sa cousine. Et s’ils avaient couché ensemble après qu’il fût parti ? Et s’il était avec elle, en même temps qu’il était avec lui. Et si finalement le jeu n’était pas terminé ? Zane en avait assez de toutes ces pensées qui l’envahissaient, sans qu’il ait pourtant des réponses claires à se donner. Il voulait des réponses, mais en même temps, il répugnait à demander au principal intéressé. Sa paranoïa avait déjà failli coûter son couple, il ne voulait pas le risquer encore. Mais il avait l’impression de devenir fou alors que tout ça s’intégrait lentement dans son esprit. Il avait cru être assez fort pour garder ça pour lui, mais il semblait évident que ça n’était pas le cas. La jalousie le rongeait de l’intérieur, sans qu’il sache quoi faire pour la faire partir. Et puis de toute façon, même s’il demandait à Demetri ce qu’il en était, il ne pouvait être assuré de la vérité. S’il voulait la garder en même temps que lui, il lui suffirait de mentir, et au fond de lui, Zane savait qu’il n’avait pas le droit de lui en vouloir pour ça. Après tout, lui-même avait continué son histoire avec Raquel des mois durant encore, alors qu’il était déjà avec le serpentard. Il ne pouvait pas lui reprocher de continuer son histoire avec sa cousine, si tant est qu’il puisse y en avoir une.
Pendant de longues minutes, Zane se tortura l’esprit avec ces questions, lorsque, n’y tenant plus, il se redressa complètement, s’asseyant dans le sublime lit que la salle sur demande avait fait apparaître pour eux. Il ne montra que son dos à Demetri, alors qu’il demandait, d’une toute petite voix, comme s’il n’osait pas demander, comme un enfant qui veut quelque chose, tout en sachant qu’il aura une réponse négative. « Dem… Je… J’ai quelque chose à te demander. C’était un bon début, mais il ne savait toujours pas comment poser sa question. De toutes les façons qu’il avait de la formuler, ça deviendrait un reproche, et il ne voulait surtout pas que ce soit le cas. Prenant son courage à deux mains, il reprit : « Vye… C’est bien ta cousine ? Je… me demandais. Merlin ! Il avait l’air d’un complet imbécile, à bafouiller ainsi, sans réussir à former une phrase complète, et surtout construite. Prenant sa respiration, il lâcha d’une traite, d’une voix un peu plus assurée, bien que toujours diminuée : « Je n’ai jamais réellement connu mes cousins et cousines, alors je voulais savoir si… c’était normal que tu l’embrasses. Je veux dire, comme moi tu m’embrasses ? » Il s’agissait là d’une façon plutôt malhabile de lui annoncer qu’il l’avait vu ce jour là, et que le baiser qui avait eut lieu l’intriguait. Mais il ne mentait pas, il ignorait tout des relations entre cousins, alors il pouvait complètement divaguer, et il imaginait qu’il était normal pour deux cousins que de s’embrasser ainsi, même si au fond de lui, il mourait de jalousie pour ce geste.
Cherchant des yeux son boxer, il se leva finalement pour aller le chercher et l’enfiler. Pour la première fois depuis qu’il s’était redressé, il fixa Demetri. Son regard était interrogateur, mais surtout jaloux. Il n’arrivait pas à cautionner ce baiser, même s’il faisait un effort considérable pour ne faire passer ça que pour une simple question de pure forme. Il ne voulait pas qu’il change ses habitudes pour lui, du moins pas entièrement, puisqu’il se doutait au fond de lui qu’il n’était plus le même qu’avant. Il voulu ajouter quelque chose, mais il se retint de justesse. Ce n’était pas le moment pour lui dire qu’il ne l’aimait pas beaucoup, et que surtout, elle avait failli le torturer lors de l’attaque. Il n’avait pas besoin de savoir ça, même s’il voulait qu’il le sache, il était quasiment certain qu’il en serait blessé, et ça, pour rien au monde il ne le voulait. Alors il pinça les lèvres pour s’empêcher de parler. Il avait déjà l’impression d’en avoir trop dit, alors il se tût.
Zane Montgomery- Gay, lui ?
Bonnie va prouver le contraire ! - ♦ HIBOUX POSTÉS : 668
♦ ARRIVÉE : 08/10/2009
♦ ANNÉE : Cinquième
Re: Perdu dans ces réflexions, où mon âme s'égare [R.]
Les pensées de Demetri s’entrechoquaient dans son esprit. Les derniers événements survenus et les révélations qui en avaient découlé, avaient de quoi le pousser à la réflexion, voir aux tourments. Pourtant, il aurait dû pouvoir en faire abstraction là, alors qu’il avait le corps chaud de Zane tout contre lui, qu’il serrait avec tendresse contre lui et qu’il caressait d’un air distrait ses cheveux semblant toujours désordonnés. Il était bien avec lui. Aimait le retrouver et partager toute sorte de moment, bien que les plus courants soient rythmaient par leurs ébats. Zane le rendait… heureux, même s’il pouvait se montrer réellement agaçant lorsqu’il le désirait. Mais Demetri ne pouvait pas – plus – se laisser aller à ce petit bonheur que lui offrait le Gryffondor. Il devait penser à Eustacia. Lui… penser à quelqu’un d’autre que lui ? La bonne blague ! C’était pourtant le cas. De leur dernière rencontre était ressorti le mal être profond de sa cousine qui se sentait terriblement délaissée par lui. Egoïste comme il est, cela aurait dû lui faire ni chaud, ni froid. Mais il s’agissait d’Eustacia et il lui devait beaucoup. Elle avait été tellement affecté par sa liaison sans même qu’il ne le soupçonne, ou ne cherche à le savoir. Alors pour elle, pour son bien, allait prendre un peu ses distances. A cette pensé il serra un peu plus Zane contre lui et posa ses lèvres sur ses cheveux. Oh il n’allait pas rompre ou se montrait désagréable, ni distant. Il allait s’occuper un peu plus d’Eustacia, de ce fait il ne verrait plus autant le Gryffondor. Cela l’ennuyait assez mais c’était lui qui avait demandé à sa cousine ce qu’il devait faire pour le rendre heureuse, et tout ce qu’elle demandait, c’était qu’il ne l’oublie pas. Il ne comptait pas passer tout son temps avec elle et lui compter fleurette ou même lui tenir compagnie pour rien non plus ! Non, juste la retrouver parfois, la laissait l’accompagner lorsqu’il travaillait sur ses portions, comme avant, voilà tout. Ne plus l’écarter même sans le vouloir, de sa vie comme il l’avait fait ces derniers temps.
Sa main glissa de ses cheveux pour aller courir dans son cou, tandis qu’il humer l’odeur ses dégageant de sa chevelure. Autant qu’il profite de chaque moment qu’il pouvait passer avec lui. Il aimait tellement ce genre de moment. Juste après l’amour alors qu’il avait pour habitude de s’éclipser rapidement, il pouvait rester des heures à serrer Zane contre lui, juste pour le sentir nu contre lui et caresser sa peau délicate. Il était bien, loin de toutes intrusions extérieures pouvant les déranger. Oui mais voilà, les ennuis pouvaient venir de l’intérieur, comme à cet instant. Zane se redressa quelque peu, se défaisant de l’étreinte de ses bras et une moue contrariée vint se loger sur le visage de Demetri. Ne pouvait-il se tenir tranquille et rester tout contre lui ?
« Dem… Je… J’ai quelque chose à te demander. »
Cette fois le Serpentard fronça les sourcils. !ah non ! Il n’allait pas encore l’enquiquiner avec ça ! Non, c’est non ! Depuis plusieurs jours maintenant – depuis qu’ils s’étaient remis ensemble pour être exact – Zane avait une nouvelle lubie et ne cessait de demander l’approbation de Demetri. Mais il s’y refusait encore et toujours et il n’était pas prêt de changer d’avis. Le fait était qu’il pensait que Zane allait lui parlait de nouveau de ça parce qu’il était assez têtu et insistait pas mal, mais aussi parce qu’il ne pouvait voir l’expression sur son visage qui l’aurait tout de suite aiguillé, lui indiquant que le sujet était tout autre.
« Vye… C’est bien ta cousine ? Je… me demandais. »
Il se raidit à la simple mention du nom de sa cousine. Ce n’était pas qu’il avait quoi que ce soit à cacher sur elle, mais il savait ce qu’il s’était passé le soir de l’attaque et il n’avait pas vraiment d’en parler. Il se doutait qu’une dispute en découlerait. Alors il garda le silence, attendant que Zane lui dise ce qu’il voulait lui dire puisque apparemment ce n’était que le commencement.
« Je n’ai jamais réellement connu mes cousins et cousines, alors je voulais savoir si… c’était normal que tu l’embrasses. Je veux dire, comme moi tu m’embrasses ? »
Les lèvres de Demetri se pincèrent, contrariées. Merde ! Ils les avaient vu. Il ne tenait pas vraiment à se cacher de ça, mais il avait l’impression tout de même de l’avoir trahi quelque part, et surtout, il savait que Zane était en quelque sorte fragile émotionnellement parlant, et le voir en embrasser une autre avait dû pas mal le travailler. Cela était assez étonnant qu’il ait gardé ça pour lui aussi longtemps, mais vu sa question, c’était normal… s’il ne savait ce qu’il se faisait ou non entre cousins.
Il le regarda se lever et pesta au fond de lui de le voir enfiler son boxer. N’étaient-ils pas là, tous les deux ? Ils auraient pu partir dans quelques caresses supplémentaires mais non, monsieur voulait parler et de ça en plus ! Mais Demetri garda son calme car au fond il savait que Zane était dans droit de lui poser cette question et surtout qu’il méritait qu’il lui réponde. Aussi, le plus naturellement du monde, il quitta à son tour les draps, peu gêné par sa nudité qu’il exposait ainsi. Il rejoignit son amant en quelques pas et vint attraper son menton entre son pouce et son indexe.
« Ce qui se fait entre cousins ou non n’est pas le problème… le problème c’est que je ne devrais pas embrasser quelqu’un d’autres que toi. »
A ces mots, il déposa furtivement ses lèvres sur celles de Zane. Il l’étreignit tout en l’obligeant à retourner vers le lit, et sans le lâcher, il l’y fit tomber, partant avec lui. Il y eu un petit rebond avec le poids de leurs deux corps, et Demetri resserra un peu plus ses bras autour de Zane. Ce qu’il disait était l’exacte vérité. Il était avec lui, peu importe quelle relation il pouvait avoir avec un(e) autre, il ne devait l’embrasser que lui. Pas parce que c’était ainsi, et bien. Non. Seulement parce qu’il n’avait envie d’embrasser personne d’autre. Mais pourtant avec Eustacia il ne pouvait pas agir de la même façon et c’était ce qu’il voulait expliquer au Gryffondor.
« Avec Eusty, c’est différent. Elle a toujours été là pour moi. Elle connaît tout de mes secrets les plus inavouables pourtant elle ne juge pas. Elle apaise ma conscience et mes cauchemars… j’ai besoin d’elle autant qu’elle a besoin de moi. Elle a été malheureuse à cause de moi, je dois réparer ça tu comprends ? Je l’aime… pas de la même manière que toi mais elle compte autant à mes yeux. »
Il se redressa quelques peu et sa main alla caresser sa joue, puis ses cheveux. Il se faisait doux dans l’espoir que Zane le comprenne d’autant plus, et surtout parce qu’il se doutait qu’il aurait du mal à accepter qu’il touche de cette manière à sa cousine. Mais même s’il ne l’avait qu’embrassé la dernière fois, il lui semblait difficile de pouvoir à nouveau coucher avec elle. Quelque chose en lui lui disait qu’il n’y parviendrait pas. Sûrement à cause de Zane. Pourtant il devait passer outre ça, car ils étaient liés et plus tard, après Poudlard, si c’était toujours le désir d’Eustacia… mais Demetri chassa cette idée de sa tête, décidé à prendre les devants quant à l’erreur de sa cousine. Lui qui ne désirait pas aborder le sujet se lança avec précaution, ne voulant pas blesser son petit ami ni même lui faire croire qu’il prenait le parti de l’un ou l’autre. D’ailleurs si tel avait été le cas, il aurait choisi de se ranger du côté de Zane.
« Je sais ce qu’il s’est passé… » Murmura-t-il doucement alors que sa main caressait toujours ses cheveux. « Elle ne recommencera pas. J’ai fait le nécessaire pour. » Il avait prévenu Eustacia qu’il ne répondrait plus de rien si elle lui faisait du mal. Il ne supportait l’idée qu’il puisse arriver quelque chose au Gryffondor. Cependant, il cru bon d’insister pour la défense de la fille qui avait selon lui des circonstances atténuantes, loin de voir qu’elle était bel et bien cette personne dont elle lui avait montré furtivement le visage.
« Elle n’est pas mauvaise tu sais… elle a juste été poussée par un sentiment un peu trop violent pour elle. Le même que je vois dans tes yeux. » Il pensait que Zane comprendrait mieux s’il comparait leurs sentiments identiques. Il pensait aussi que la jalousie de Zane était moins dangereuse que celle d’Eustacia mais ne pouvait jurer de rien. Après tout, il lui avait montré plusieurs fois, être impulsif et se laisser guider par ses émotions.
Sa main glissa de ses cheveux pour aller courir dans son cou, tandis qu’il humer l’odeur ses dégageant de sa chevelure. Autant qu’il profite de chaque moment qu’il pouvait passer avec lui. Il aimait tellement ce genre de moment. Juste après l’amour alors qu’il avait pour habitude de s’éclipser rapidement, il pouvait rester des heures à serrer Zane contre lui, juste pour le sentir nu contre lui et caresser sa peau délicate. Il était bien, loin de toutes intrusions extérieures pouvant les déranger. Oui mais voilà, les ennuis pouvaient venir de l’intérieur, comme à cet instant. Zane se redressa quelque peu, se défaisant de l’étreinte de ses bras et une moue contrariée vint se loger sur le visage de Demetri. Ne pouvait-il se tenir tranquille et rester tout contre lui ?
« Dem… Je… J’ai quelque chose à te demander. »
Cette fois le Serpentard fronça les sourcils. !ah non ! Il n’allait pas encore l’enquiquiner avec ça ! Non, c’est non ! Depuis plusieurs jours maintenant – depuis qu’ils s’étaient remis ensemble pour être exact – Zane avait une nouvelle lubie et ne cessait de demander l’approbation de Demetri. Mais il s’y refusait encore et toujours et il n’était pas prêt de changer d’avis. Le fait était qu’il pensait que Zane allait lui parlait de nouveau de ça parce qu’il était assez têtu et insistait pas mal, mais aussi parce qu’il ne pouvait voir l’expression sur son visage qui l’aurait tout de suite aiguillé, lui indiquant que le sujet était tout autre.
« Vye… C’est bien ta cousine ? Je… me demandais. »
Il se raidit à la simple mention du nom de sa cousine. Ce n’était pas qu’il avait quoi que ce soit à cacher sur elle, mais il savait ce qu’il s’était passé le soir de l’attaque et il n’avait pas vraiment d’en parler. Il se doutait qu’une dispute en découlerait. Alors il garda le silence, attendant que Zane lui dise ce qu’il voulait lui dire puisque apparemment ce n’était que le commencement.
« Je n’ai jamais réellement connu mes cousins et cousines, alors je voulais savoir si… c’était normal que tu l’embrasses. Je veux dire, comme moi tu m’embrasses ? »
Les lèvres de Demetri se pincèrent, contrariées. Merde ! Ils les avaient vu. Il ne tenait pas vraiment à se cacher de ça, mais il avait l’impression tout de même de l’avoir trahi quelque part, et surtout, il savait que Zane était en quelque sorte fragile émotionnellement parlant, et le voir en embrasser une autre avait dû pas mal le travailler. Cela était assez étonnant qu’il ait gardé ça pour lui aussi longtemps, mais vu sa question, c’était normal… s’il ne savait ce qu’il se faisait ou non entre cousins.
Il le regarda se lever et pesta au fond de lui de le voir enfiler son boxer. N’étaient-ils pas là, tous les deux ? Ils auraient pu partir dans quelques caresses supplémentaires mais non, monsieur voulait parler et de ça en plus ! Mais Demetri garda son calme car au fond il savait que Zane était dans droit de lui poser cette question et surtout qu’il méritait qu’il lui réponde. Aussi, le plus naturellement du monde, il quitta à son tour les draps, peu gêné par sa nudité qu’il exposait ainsi. Il rejoignit son amant en quelques pas et vint attraper son menton entre son pouce et son indexe.
« Ce qui se fait entre cousins ou non n’est pas le problème… le problème c’est que je ne devrais pas embrasser quelqu’un d’autres que toi. »
A ces mots, il déposa furtivement ses lèvres sur celles de Zane. Il l’étreignit tout en l’obligeant à retourner vers le lit, et sans le lâcher, il l’y fit tomber, partant avec lui. Il y eu un petit rebond avec le poids de leurs deux corps, et Demetri resserra un peu plus ses bras autour de Zane. Ce qu’il disait était l’exacte vérité. Il était avec lui, peu importe quelle relation il pouvait avoir avec un(e) autre, il ne devait l’embrasser que lui. Pas parce que c’était ainsi, et bien. Non. Seulement parce qu’il n’avait envie d’embrasser personne d’autre. Mais pourtant avec Eustacia il ne pouvait pas agir de la même façon et c’était ce qu’il voulait expliquer au Gryffondor.
« Avec Eusty, c’est différent. Elle a toujours été là pour moi. Elle connaît tout de mes secrets les plus inavouables pourtant elle ne juge pas. Elle apaise ma conscience et mes cauchemars… j’ai besoin d’elle autant qu’elle a besoin de moi. Elle a été malheureuse à cause de moi, je dois réparer ça tu comprends ? Je l’aime… pas de la même manière que toi mais elle compte autant à mes yeux. »
Il se redressa quelques peu et sa main alla caresser sa joue, puis ses cheveux. Il se faisait doux dans l’espoir que Zane le comprenne d’autant plus, et surtout parce qu’il se doutait qu’il aurait du mal à accepter qu’il touche de cette manière à sa cousine. Mais même s’il ne l’avait qu’embrassé la dernière fois, il lui semblait difficile de pouvoir à nouveau coucher avec elle. Quelque chose en lui lui disait qu’il n’y parviendrait pas. Sûrement à cause de Zane. Pourtant il devait passer outre ça, car ils étaient liés et plus tard, après Poudlard, si c’était toujours le désir d’Eustacia… mais Demetri chassa cette idée de sa tête, décidé à prendre les devants quant à l’erreur de sa cousine. Lui qui ne désirait pas aborder le sujet se lança avec précaution, ne voulant pas blesser son petit ami ni même lui faire croire qu’il prenait le parti de l’un ou l’autre. D’ailleurs si tel avait été le cas, il aurait choisi de se ranger du côté de Zane.
« Je sais ce qu’il s’est passé… » Murmura-t-il doucement alors que sa main caressait toujours ses cheveux. « Elle ne recommencera pas. J’ai fait le nécessaire pour. » Il avait prévenu Eustacia qu’il ne répondrait plus de rien si elle lui faisait du mal. Il ne supportait l’idée qu’il puisse arriver quelque chose au Gryffondor. Cependant, il cru bon d’insister pour la défense de la fille qui avait selon lui des circonstances atténuantes, loin de voir qu’elle était bel et bien cette personne dont elle lui avait montré furtivement le visage.
« Elle n’est pas mauvaise tu sais… elle a juste été poussée par un sentiment un peu trop violent pour elle. Le même que je vois dans tes yeux. » Il pensait que Zane comprendrait mieux s’il comparait leurs sentiments identiques. Il pensait aussi que la jalousie de Zane était moins dangereuse que celle d’Eustacia mais ne pouvait jurer de rien. Après tout, il lui avait montré plusieurs fois, être impulsif et se laisser guider par ses émotions.
Demetri Raynolds- « Ne touchez pas à Zane. »
- ♦ HIBOUX POSTÉS : 1972
♦ ARRIVÉE : 11/10/2009
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