Break the silence. { PV Adam <3 }
The Time-Turner :: Tome VII : Les reliques de la Mort :: Armoire à Disparaître :: RP abandonnés :: Extérieur du château
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Break the silence. { PV Adam <3 }
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I.
« N'oublie jamais que le corps n'oublie jamais...»
« N'oublie jamais que le corps n'oublie jamais...»
Le soleil tombait derrière les arbres, teintant d'un orange rosé les espaces verts. Son reflet caressait l'herbe fraîche, encore humide de la pluie matinale. Nous étions samedi, le temps était doux pour la saison. Chacun portait malgré tout une veste, pour se protéger des petits refroidissements. Je lâchais un soupir, secouais la tête et croisais mes jambes dans l'autre sens. Assise sur le seuil de la vieille cabane du garde chasse, je réfléchissais.
Réfléchir. Voilà une chose qui avait le mérite de m'arriver souvent. Il ne faut pas croire le libertinage compulsif entraîne soudain une perte de neurone affolante. Je ne me transformais pas en blonde, loin de la. Il est juste parfois complexe de déceler la véritable nature des gens, dessous leur masque. Etrangement, c'était ce sujet qui me préoccupait. Je pensais à des gens. Des gens de ma connaissance, qui se cachait derrière un masque pour plaire au monde, pour se fondre dans la masse. Je serrais la lettre de mon père dans ma main, chiffonnant un peu plus le parchemin. Une lettre des plus banales, les salutations d'usages, des nouvelles de mon grand-père, des encouragements pour mes études, ce genre de choses. Une lettre banale à vomir. Peut-être étais-je tout simplement paranoïaque, mais lorsque les lettres ont tendance à être trop banale c'est soit que l'on n'a rien à dire, que l'on s'en fiche et que l'on écrit parce qu'il le faut bien, soit parce qu'il se passe quelque chose de grave, d'inquiétant, et qu'on ne veut pas en parler. Sans doute rien de plus terrible que des soucis familiaux ou de santé mais tout de même…
Bref, moi voici donc en crise de paranoïa aiguë, sans compter la légère déprime pointant le bout de son nez. Cela me prenait souvent, lorsqu'il pleuvait ou avait plu. La matinée, j'avais regardé la pluie tomber de la fenêtre de ma chambre, le regard vague, mon menton appuyé contre la paume de ma main. Jersey m'avait demandé si j'allais bien, j'avais haussé les épaules, elle n'avait pas insisté. Voilà le genre d'amie dont on a besoin, dans ces moments la. Pas des piailleuses compulsives avec leurs « Han! Mais allez dis moi! Faut en parler! » faussement intéressés alors que leur seul désir est d'avoir un bon potin à raconter au dîner. Ah douce déprime! Me voilà critique de la nature humaine. Sorcière. Qu'importe, au fond, c'est du pareil au même.
Le couvre feu n'aurait pas lieu avant plusieurs heures, malgré le soleil déclinant. En cette période, il est trompeur. Il devait être seize heures à peine, pas plus. Une brise caressa ma peau, je frissonnais et boutonnais d'avantage ma veste. Ce n'était pas le moment d'attraper une rhume! La dernière fois, l'infirmière m'avait donné une potion infecte à avaler et je m'étais jurée de ne plus jamais tomber malade tant que je serais dans cette école sous le joug de cette folle en jupon! J'exagère. Ou pas. Quoi que. Peut-être étais-ce la raison pour laquelle les médicaments sont si dégoûtant…Les potions médicinales je parle…Pour nous encourager à ne pas retomber malade et surtout à ne pas simuler bêtement pour rater les cours. Surtout que non, je n'avais pas fais exprès de l'être le jour où j'avais une double heures de défense contre les forces du mal…
Je vis quelqu'un traverser le parc.
Au début, ce n'était qu'une espace de petit ombre rikiki sans visage. Puis les traits se précisèrent et je vis l'insigne bleu sur sa poitrine. Un Serdaigle! Il était encore loin lorsque je finis par associer l'uniforme à un nom. Que faisait Adam ici? Ah, sans doute cherchait-il lui aussi un coin tranquille pour réfléchir. Depuis un moment, il semblait assez…Perturbé. Comme s'il se renfermait sur lui-même. Personne ne savait vraiment ce qui pouvait lui prendre. Sans doute un choc suite à cette fameuse attaque. Un…traumatisme, pour utiliser les mots adéquats. Peut-être étais-ce ça. Personnellement mon petit cerveau détraqué assoiffé d'aventures et drogué à l'adrénaline que procure le flirt avec le danger m'orientait sur une piste toute autre, faisant du beau Serdaigle l'un des assaillant au lieu d'une des victimes. Aucune preuve pour aller dans ce sens, juste, peut-être, un désir enfouis ou un fantasme quelconque. Qu'importe au fond, il devait avoir ses raisons, aussi terrible qu'ai été les conséquences.
Je ne sais pas quand il me vit. Mais, lorsque nos regards se croisèrent, je lui adressais un charmant sourire, l'invitant d'un signe de tête à me rejoindre s'il le voulait. Adam et moi avions beau ne pas appartenir à la même maison, il y avait un truc. Difficile à expliquer…Un jeu disons, auquel je joue avec beaucoup. Mais avec lui, c'était différent. Il était plus attirant, c'était plus…Profond? Oui, disons profond, à défaut d'un terme plus adéquat. Mon vocabulaire me fait défaut aujourd'hui! Ah, le relâchement du week-end…
- « –Salut mon beau. » lui dis-je en guise d'introduction. Je me levais du seuil de la porte pour être à sa hauteur. « -On cherche un petit coin tranquille pour réfléchir? » demandais-je innocemment avant d'ajouter avec un petit sourire malicieux: « -Ou alors on me suit? C'est mal ça… »
S'il se laissait punir je serais loin de refuser. Lorsque j'avais un accès de déprime, il n'y avait qu'un seul remède vraiment efficace à cent pourcent.
Je vous laisse deviner lequel.
Invité- Invité
Re: Break the silence. { PV Adam <3 }
- Le soleil se couchait déjà … ou seulement, selon les points de vue. Pour Adam, la journée avait été très longue. Une éternité semblait être passée entre le moment où il s’était extirpé de ses draps et celui où il avait passé les lourdes portes du château sous un soleil déclinant. La mauvaise nuit qu’il avait passé n’était pas pour arranger les choses. A vrai dire, cela faisait plusieurs nuits qu’il peinait à fermer l’œil. Et lorsqu’il s’endormait enfin, il se retrouvait hanté par toute une série de cauchemars qui l’empêchaient de profiter vraiment d’un sommeil réparateur. Ces nuits agitées le rendaient plutôt agressif au réveil. Il s’était d’ailleurs mis à dos tout son dortoir, ainsi que certains serdaigles qui avaient eu le malheur de le croiser au mauvais moment. Mais il s’en fichait bien, il n’était pas ici pour se faire des amis. Alors, bien sûr, ces derniers temps, il avait tendance à se faire des amies, mais il y avait une raison valable derrière ce changement de comportement. Raison qu’il n’avouerait bien évidemment à personne, mais dont il était bien conscient et qu’il n’imaginait pas une seconde se nier à lui-même.
En traversant la Parc, il ne chercha même pas à savoir s’il risquait de rencontrer quelqu’un. Le couvre-feu n’étant pas encore pour tout de suite, il n’avait aucun intérêt à faire attention à ceux qui pouvaient l’entourer. La tête baissée, il marchait de façon presque automatique, sans se soucier réellement de l’endroit où le mèneraient ses pas. Il avait simplement eu besoin de prendre l’air, subitement, et rien ne lui avait semblé plus pressant de toute la journée. Il ne se l’expliquait pas vraiment, y’avait-il seulement lieu d’expliquer quelque chose? Il avait brusquement eu besoin de s’aérer et était donc sorti sans plus se poser de question. Il ne pensait pas croiser quiconque, dans le sens où il ne comptait pas s’arrêter s’il voyait quelqu’un de sa connaissance. Il cherchait simplement à s’isoler, mais pas entre les quatre murs du château. Trop de questions sans réponse le hantaient ces derniers temps. Faute de parvenir à les solutionner, il préférait encore prendre quelque peu le large afin d’aérer son esprit en même temps que son corps. Il avait bien besoin d’un peu de détente et il savait que seul le grand air serait capable de lui apporter ce à quoi il aspirait.
Il se rapprochait à grands pas de la Cabane du Garde chasse, tout en s’inquiétant de rester à bonne distance de celle-ci. Il n’avait pas l’intention de se faire héler ou quoi que ce soit d’autre s’il faisait mine de s’approcher trop près de la petite demeure. La tête baissée, il allongea encore le pas, comme décidé de s’éloigner au plus vite de toute forme de civilisation. Malheureusement pour lui, même si le bien ou le mal de cette vision restait encore à déterminer, son regard passa inconsciemment sur la Cabane et accrocha alors celui de la demoiselle qui était installée sur ses marches. Il la reconnut presque immédiatement … Alize. En règle générale, Adam ne portait pas les serpentards dans son cœur, et ce pour la bonne raison que durant toute sa scolarité à Poudlard, ils avaient toujours redoublé d’efforts pour le malmener. Or, il avait les idées bien arrêtés, il n’était pas comme Garden qui semblait toujours prête à accorder son pardon à tout le monde, même aux pires spécimens d’adolescents que l’école ait jamais connu. Alors forcément, il partait du principe que les serpentards de 2003 ne méritaient pas davantage son estime que ceux qu’il connaissait de son époque. Ils étaient les même, vils et cupides avec quiconque ne faisant pas partie de leurs rangs. Et pourtant, depuis quelques temps, les certitudes d’Adam en prenaient pour leur grade. Il avait constaté, depuis son saut dans le passé mais encore plus après l’attaque que venait de subir Poudlard, que les serpentards n’étaient pas nécessairement des monstres et que l’on pouvait s’appeler Clyde, être à Serdaigle, et être en bonne voie d’en devenir un. D’ailleurs, Adam en venait à douter des couleurs des sbires qui avaient secondé Clyde durant l’attaque. En 2020, il pensait innocemment que la plupart des suppos de Andrews venaient tous plus ou moins des rangs de la Maison Serpentard. Il savait désormais qu’il se trompait.
Alize ne devait pas être pire que les autres filles, ses couleurs ne la destinaient pas forcément à un avenir sombre. Adam devait lui laisser une chance de le prouver. D’autant qu’elle pouvait être la clé qui le libérerait enfin des chaines de son amour pour Garden. A ce qu’il avait remarqué, les deux jeunes filles étaient amies. Il devait saisir cette chance unique d’envoyer un message parfaitement limpide à la poufsouffle. Il savait que, jamais, il ne parviendrait à la repousser en face à face et à l’inciter à se défier de lui. Alors lorsqu’il avait vu, plus qu’entendu, Garden et Alize échanger quelques mots au détour d’un couloir, une idée d’une intelligence rare l’avait transpercé. Il devait se servir de l’amitié, ou au moins de l’entente cordiale des deux jeunes filles afin de mettre un terme au premier problème qui faisait de l’ombre à la mission à laquelle il était tenu de vouer toute son attention. Il avait déjà croisé plusieurs fois Alize depuis que cette merveilleuse idée lui était venue en tête. La séduire ne semblait pas chose compliquée, d’autant qu’elle avait le mérite de ne pas être Garden. De son côté, la serpentard semblait étrangement aimer l’attention que lui portait soudain Adam et elle était loin de repousser ses avances. Le serdaigle n’avait pas le cœur à cracher sur cette facilité providentielle, il se permettait donc de ne pas trop se poser de question, profitant simplement de cette chance.
Sur cette même lancée, il se décida à rejoindre Alize, qui venait de lui faire un signe explicite afin qu'il vienne à elle. Après tout, il cherchait un moyen de se détendre, et il ne connaissait rien de mieux pour cela que d’entrer dans un jeu équivoque avec une serpentard aussi belle.
« Salut mon beau. » Elle se leva du seuil de la porte, comme si elle ne souhaitait pas être dominée par Adam. « On cherche un petit coin tranquille pour réfléchir? Ou alors on me suit? C'est mal ça… » Son sourire espiègle contamina Adam, qui laissa un fin sourire s’insinuer sur ses lèvres. Cette fille avait la manie de rendre suggestive la moindre de ses paroles, mais il n’allait certainement pas s’en plaindre.
« Moi aussi, je suis content de te voir Alize. » Il prit sa main et l’attira à lui, la faisant descendre les quelques marches qui menaient jusqu’au seuil de la Cabane. « Puisque me voilà démasqué, à quoi bon faire semblant? » De sa main libre, il enserra la taille de la serpentard, rapprochant plus sensiblement leurs deux corps. Il lâcha alors sa main afin de ramener la sienne jusqu’au visage d’Alize, qu’il débarrassa d’une mèche gênante en la replaçant derrière son oreille. Ses yeux plongèrent dans ceux de la jeune fille, les analysant avec soin, tandis que ses lèvres s’approchaient subrepticement des siennes.
« Ne me dit pas que tu étais assise là, seule, à déprimer. Je me félicites d’être arrivé pour t’empêcher de broyer du noir » Son sourire se fit plus insidieux, le regard toujours planté dans les prunelles d’Alize. « Une fille aussi ravissante ne devrait jamais avoir à être seule avec ses idées noires. » Cette fois-ci, son sourire s’envola, car ses lèvres s’étaient trop approchées de celles de la serpentard pour qu’il puisse correctement conserver son audace. Un frisson lui parcourut l’échine. Il savait que ce qu’il faisait n’avait rien de glorieux, pas plus que ça n’était compris dans sa mission à l’origine. Mais s’il s’écartait des sentiers battus, c’était justement pour mieux les retrouver ensuite. Car il comptait bien tracer un trait sur ces ridicules idylles dès lors qu’il aurait réussi à chasser Garden de son esprit. Son jeu avec Alize était temporaire, il en était aussi certain qu’il savait que, dans moins de deux heures, le soleil se serait totalement couché et que la nuit aurait étendu son voile sombre sur Poudlard.
Adam Meyer- Good boy get bad
Garden, cruel love. - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1488
♦ ARRIVÉE : 16/10/2009
Re: Break the silence. { PV Adam <3 }
Visiblement, ce que j'avais cru au départ était erroné. Adam n'était pas en quête d'une quelconque solitude. Sinon, il m'aurait tout simplement ignorée, au risque, certes, de perdre les points accumulés avec moi mais au moins il aurait pu goûter à la douceur d'être seul. Cette douceur pour laquelle on offrirait même notre âme, lorsqu'on la cherchait, la désirait ardemment. J'étais bien placée pour le savoir…Je ne dérangeais donc pas le beau Serdaigle, tout comme il ne m'avait pas dérangé en se faisant charmant et très entreprenant.
J'haussais un sourcil, un peu étonnée de le voir aussi…Comment dire…Rentre dedans? Nous avions toujours agis dans la subtilité, échange de regards, de sourires, quelques paroles en apparences anodines mais qui, avec un bon esprit mal tourné, prenait tout leur sens. Je n'avais jamais imaginé qu'il puisse être aussi impatient de goûter aux plaisirs qu'offrait ma chair. Il m'attira contre lui, et je me laissais faire, toute à mon désir pour lui. Sa main replaça une mèche dissidente derrière mon oreille et je sentis mes joues rosirent sous tant de…Prévenance? Oui, appelons cela ainsi. Ses yeux sombres se perdirent dans les miens. Ou plutôt…Je me perdis dans son regard plein de promesses. Plus je scrutais ses prunelles, plus j'avais l'impression que mes soupçons étaient fondés. J'imaginais Adam comme l'un des attaquants et le bas de mon ventre se serra. Délicieusement dangereux, délicieusement malsain.
J'avais envie de lui, à n'en pas douter.
Envie…A quel point? Ne devrais-je pas plutôt faire ma B.A du jour et parler de mes soupçons à quelqu'un? Non, ce serait ridicule…Mon imagination baignait dans le macabre, le malsain. J'avais imaginé le moindre de mes fantasmes sur Adam le soi-disant attaquant. Néanmoins ces fantasmes étaient plus qu'agréable et si, par hasard, ils s'avéraient exacts et bien mon désir n'en serait qu'augmenté. Je sais, je suis bonne à enfermer…Et alors? Au moins, moi, je m'assume.
Nos lèvres se frôlèrent. Je jouais à les titiller, à le tenter. J'avais des fourmis à force de résister à l'envie de l'embrasser, pourtant je tiens bon. Finalement je les effleurais et y déposais un vrai baiser. Tout mon désir s'y refléta et j'haletais presque lorsque, au bout de longues minutes, je rompis le contact pour reprendre un peu mon souffle. Je souris à Adam et pris sa main. Je reculais, remontant les marches de la cabane à l'aveuglette mais sans jamais trébucher. Je ne quittais pas son regard, l'invitant à toute la perversion possible dans ce simple échange. Je finis le dos contre la porte, une main sur la poignée, Adam tout contre moi. Je relevais finalement les yeux vers lui tandis que ma main s'égarait aux alentours de sa ceinture.
J'ignorais pourquoi il était passé du jeu de séduction à l'acte directement, si brutalement. Que ce soit à cause d'un manque ou toute autre chose, je m'en fichais. Les raisons importent peu, tant que le résultat est la. Je ne cherchais pas à le faire tomber amoureux de moi. Non, jamais, quelle drôle d'idée! Je voulais simplement qu'il me désire, qu'il me goûte, m'explore, me donne du plaisir avec toute la passion dont il était capable. Je voulais expérimenter les talents du bel Adam, et lui offrir les miens. Un échange équitable non? Nous verrons bien. Mes lèvres dans son cou, une main sur son flanc et l'autre à deux doigts de descendre dans des endroits très intimes, j'attendais. J'attendais et je brûlais d'impatience. A n'en pas douter, il n'allait pas me refuser les plaisirs qu'il m'avait fais miroiter si longtemps tout comme je n'allais pas lui refuser la pareille.
Il était maître du jeu à présent.
- « Moi aussi, je suis content de te voir Alize. » Je souris et le laissais prendre ma main. Je descendis les trois marches de la cabane et me retrouvais face à lui. « Puisque me voilà démasqué, à quoi bon faire semblant? »
J'haussais un sourcil, un peu étonnée de le voir aussi…Comment dire…Rentre dedans? Nous avions toujours agis dans la subtilité, échange de regards, de sourires, quelques paroles en apparences anodines mais qui, avec un bon esprit mal tourné, prenait tout leur sens. Je n'avais jamais imaginé qu'il puisse être aussi impatient de goûter aux plaisirs qu'offrait ma chair. Il m'attira contre lui, et je me laissais faire, toute à mon désir pour lui. Sa main replaça une mèche dissidente derrière mon oreille et je sentis mes joues rosirent sous tant de…Prévenance? Oui, appelons cela ainsi. Ses yeux sombres se perdirent dans les miens. Ou plutôt…Je me perdis dans son regard plein de promesses. Plus je scrutais ses prunelles, plus j'avais l'impression que mes soupçons étaient fondés. J'imaginais Adam comme l'un des attaquants et le bas de mon ventre se serra. Délicieusement dangereux, délicieusement malsain.
J'avais envie de lui, à n'en pas douter.
Envie…A quel point? Ne devrais-je pas plutôt faire ma B.A du jour et parler de mes soupçons à quelqu'un? Non, ce serait ridicule…Mon imagination baignait dans le macabre, le malsain. J'avais imaginé le moindre de mes fantasmes sur Adam le soi-disant attaquant. Néanmoins ces fantasmes étaient plus qu'agréable et si, par hasard, ils s'avéraient exacts et bien mon désir n'en serait qu'augmenté. Je sais, je suis bonne à enfermer…Et alors? Au moins, moi, je m'assume.
- « Ne me dit pas que tu étais assise là, seule, à déprimer. Je me félicites d’être arrivé pour t’empêcher de broyer du noir »
« Je pourrais te mentir, mais ce serait très vilain de ma part… » Je lui adressais un petit sourire entendu. J'étais prête pour le jeu. L'apothéose de tant de semaines passées à la séduction. Il était grand temps de conclure une bonne fois. Je mourrais d'envie de goûter au beau Serdaigle, si mystérieux, si…Mh. « Une fille aussi ravissante ne devrait jamais avoir à être seule avec ses idées noires. » ajouta-t-il alors que nos lèvres se rapprochaient. Je fermais les yeux, tâchant de calmer les battements de mon cœur et répondis dans un murmure: « Heureusement que tu es arrivé, dans ce cas…»
Nos lèvres se frôlèrent. Je jouais à les titiller, à le tenter. J'avais des fourmis à force de résister à l'envie de l'embrasser, pourtant je tiens bon. Finalement je les effleurais et y déposais un vrai baiser. Tout mon désir s'y refléta et j'haletais presque lorsque, au bout de longues minutes, je rompis le contact pour reprendre un peu mon souffle. Je souris à Adam et pris sa main. Je reculais, remontant les marches de la cabane à l'aveuglette mais sans jamais trébucher. Je ne quittais pas son regard, l'invitant à toute la perversion possible dans ce simple échange. Je finis le dos contre la porte, une main sur la poignée, Adam tout contre moi. Je relevais finalement les yeux vers lui tandis que ma main s'égarait aux alentours de sa ceinture.
- « Tu t'engages dans un jeu dangereux, Adam Meyer…Où tu ne pourras faire marche arrière. » soufflais-je en perdant mes lèvres dans son cou. S'il commençait, il avait tout intérêt à terminer. « Si tu es prêt à jouer alors poussons cette porte et…Amusons-nous. »
J'ignorais pourquoi il était passé du jeu de séduction à l'acte directement, si brutalement. Que ce soit à cause d'un manque ou toute autre chose, je m'en fichais. Les raisons importent peu, tant que le résultat est la. Je ne cherchais pas à le faire tomber amoureux de moi. Non, jamais, quelle drôle d'idée! Je voulais simplement qu'il me désire, qu'il me goûte, m'explore, me donne du plaisir avec toute la passion dont il était capable. Je voulais expérimenter les talents du bel Adam, et lui offrir les miens. Un échange équitable non? Nous verrons bien. Mes lèvres dans son cou, une main sur son flanc et l'autre à deux doigts de descendre dans des endroits très intimes, j'attendais. J'attendais et je brûlais d'impatience. A n'en pas douter, il n'allait pas me refuser les plaisirs qu'il m'avait fais miroiter si longtemps tout comme je n'allais pas lui refuser la pareille.
Il était maître du jeu à présent.
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