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Incertitudes |Adam|

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Message par Garden Fear Dim 5 Sep - 16:40




    Rien n’allait plus pour Garden depuis que ces jeunes adolescents venus d’un futur qui n’était pas le sien étaient apparus et lui avait révélé l’impensable. Que penser déjà de l’élection de Clyde au poste de Ministre de la Magie de façon officielle ? C’était impensable ! S’il était resté l’homme horrible que eux, avaient connu à leur époque, cet être infâme qui avait attaqué Poudlard avec ses sbires et avait sans hésité tué des enfants, comment alors les sorciers avaient pu le mettre au pouvoir ? Les avait-il trompé ? Joué un double rôle pour les séduire et une fois Ministre montrer sa vraie nature ? Ou bien avait-il réussi à les charmait avec ses discours comme ce moldu en Allemagne il y avait plusieurs années de ça. En tout cas bien qu’elle ne puisse savoir comment il s’y était pris le résultat était le même : Andrews était au pouvoir et surtout, elle était à ses côtés… Comment cela pouvait-il bien arriver ? Elle l’exécrait et devoir le charmer pour l’éloigner de ses amis peu fréquentables lui filait la nausée bien qu’elle était déterminée à le faire. Alors quoi ? Comment aurait-elle pu tomber amoureuse de lui au point de tourner le dos aux siens, de l’accompagner dans sa folie et de mettre ceux qu’elle aimait en danger ? Encore si Andrews avait changé et était devenu quelqu’un de bien… elle aurait pu envisager, peut-être, cette éventualité. Qu’en passant du temps avec lui, elle aurait appris à le connaître et qu’il aurait été tout autre que le monstre de ses souvenirs. Or rien n’indiquait qu’il ait changé bien au contraire. Il y avait aussi autre chose qui la travaillait depuis ces révélations : le fait qu’elle et les autres aient vieillis auprès de leurs camarades de ce présent qu’ils commençaient doucement à connaître. Cela voulait-il dire qu’ils étaient à jamais coincés dans cette époque ? Ou bien était-ce un choix de chacun de rester ici de part les relations qu’ils y avaient construites. Sans compter qu’en y réfléchissant bien, ils ne savaient absolument pas ce qu’ils allaient retrouver en 2020 ! Le futur avait déjà changé, peut-être qu’il l’était de nouveau avec l’intervention des autres, car une chose était sûre : Garden ne finirait jamais auprès de Clyde ! Plutôt mourir ! Et dans tout ça, elle avait perdu la confiance que lui portait Mason, Adam et même Bonnie – quoi qu’elle ait eu des doutes sur la dernière.

    Se sentant de plus en plus seule, elle si aimée et adulée ordinairement, Garden qui était assise contre le tronc d’un arbre dans un coin reculé du parc de l’école pour ne pas être dérangée, ramena ses jambes contre elle, les entoura de ses bras et posa son front sur ses genoux, réfléchissant – se torturant plutôt – avec toute cette histoire et les choix qui se présentaient à elle à présent. Elle ne cessait de cherchait et de cherchait et lorsqu’elle pensa avoir trouver une solution adéquat, elle sentit quelque chose… de presque humide lui effleurer un doigt. Elle releva la tête et pu voir un chat noir reculer comme s’il venait d’être pris en faute ou qu’il se méfiait d’elle. Garden tendit lentement la main vers le félin et le laissa approcher pour qu’il la sente. Elle ne lui voulait aucun mal, il devrait pouvoir s’en rendre compte de cette manière non ? Les animaux ressentent les sentiments des gens, c’était du moins ce qu’elle avait toujours pensé. Lorsqu’il s’approcha de plus en plus pour sentir sa main, elle osa la poser sur sa tête doucement et le caresser avec précaution pour ne pas l’effrayer. Cela sembla lui plaire puisqu’il se rapprocha petit à petit, faisant naître une esquisse de sourire sur le visage de Garden qui n’avait pas sourit depuis fort longtemps. Lorsque l’animal fut assez proche d’elle, elle le prit dans ses bras, toujours avec précaution et le posa sur ses genoux. Elle gratouilla le dessous de son menton et ses yeux s’illuminèrent fasse à la réaction du chat qui semblait tout heureux de cette attention. Au moins, elle faisait un heureux ! Et puis elle avait toujours aimé les animaux, les chats surtout, elle les trouvait particulièrement doux mais parallèlement ils avaient leur indépendance et savaient se débrouiller seuls.

    « Qu’est-ce que tu fais par ici ? » Fini-t-elle par demander à l’animal comme si celui-ci pouvait lui répondre quoi que se soit. « Tu appartiens à un étudiant ? Que se soit le cas où non, je te préviens : il ne faut pas que tu rende là bas. » La prévint-elle en montrant la forêt interdite du doigt et qui se situait un peu plus loin. « Il y a des créatures vraiment dangereuse, surtout pour un petit chat comme toi. » Elle termina et lui attrapant la tête entre ses deux mains pour que l’animal et elle puissent avoir un vrai contact visuel. « Je ne voudrais qu’il arrive malheur encore à quelqu’un parce que je n’aurais pas été suffisamment prudente de mon côté. Et puis, je n’aimerais vraiment pas qu’il t’arrive quelque chose, tu as l’air d’être un bon chat. » Elle flatta son ventre, et profita de la présence de l’animal. Elle avait l’impression d’être moins seule tout d’un coup, comme si la présence de cet animal était aussi précieuse que celle d’un ami.

    Maintenant qu’elle avait commençait à parler à l’animal, elle continua comme si elle faisait la conversation à l’un de ses amis.

    « Tu sais, il est arrivait pas mal de choses dernièrement et on m’a dit que je finirais du mauvais côté. J’aurai pu ne pas y croire mais tout est possible et je vais tout faire pour que cela ne n’arrive pas ! Pourtant c’est assez difficile parce que je ne me sens pas soutenue… mes amis… enfin mes camarades avec qui je suis arrivée ici me regarde comme si je les avais déjà trahi. C’est tellement blessant. Ils ne me laissent pas l’ombre d’une chance j’ai l’impression. Ils ne me font plus confiance, je peux le lire dans leurs yeux. Bonnie, c’était évident ! Pour Mason c’est blessant car nous étions assez proches… et Adam… il ne m’a jamais cru à la hauteur de quoi que se soit donc je ne pense pas que ses sentiments aient vraiment changé ou alors c’est juste pire qu’avant. »

    Elle s’interrompit quelques secondes consciente que sa voix tremblait sous l’émotion.

    « C’est assez douloureux. » Confessa-t-elle au chat tout en continuant de le caresser d’un geste presque absent. « Mais j’ai un plan pour arranger tout ça. Pour regagner leur confiance, leur prouver que je ne suis pas une traîtresse, je suis certaine que mon plan est infaillible ! »

    Elle n’en laissa pas plus échapper mais son regard pouvait la trahir sur ses pensées qui allaient toutes vers ce fameux plan soit disant parfait.
    Elle sortie de sa rêverie et se focalisa de nouveau sur le chat. D’ailleurs elle pourrait peut-être lui trouver un nom.

    « C’est vrai que je ne vais pas t’appeler ‘le chat’ tout le temps, même si c’est juste pour quelques minutes. Et si on te trouvait un nom ? Enfin pour ça, il faut que je sache si tu es une fille ou un garçon ! »

    Elle se laissa aller à rire doucement et essaya de mettre le chat sur le dos pour vérifier mais le félin ne se laissa pas faire, pris sûrement de peur, il se débattit avec fougue et réussi à se défaire des bras de Garden, non sans l’avoir griffé au passage, mais bon c’était de sa faute à elle, bien qu’elle ait pourtant fait vraiment attention en le manipulant. Cependant, l’animal ne semblait pas l’entendre de cette oreille et se sauva bien vite, la laissant de nouveau seule. C’était certainement ce à quoi elle était condamnée. La solitude. Aussi se recroquevilla-t-elle de nouveau.


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Message par Adam Meyer Dim 5 Sep - 22:50

    Jamais il ne s’était aventuré au-delà des murs du château sous cette forme. Il s’était jusque là contenté de la pièce secrète dont seuls les préfets du futur connaissaient l’existence. Il ne risquait pas de voir un de ses camarades débarqués, car aucun ne s’y rendait sans qu’un rendez-vous ait été fixé au préalable. Lorsqu’ils étaient seuls, ils évitaient cette pièce comme la peste, à croire que s’y rendre avait une signification douloureuse. Adam ne s’encombrait pas de ce genre de superstitions. Pour lui, c’était une pièce comme une autre, qui avait l‘avantage d‘être suffisamment sûre pour ses petites expériences. Il pouvait s’entraîner en paix, assuré de ne recevoir aucune visite. Car s’il pouvait se permettre d’étudier quelques bouquins sur les animagi au grand jour, c’était une autre pair de manche quand il s’agissait de pratiquer. La pièce secrète du deuxième étage était une véritable aubaine pour lui. Cela faisait déjà un moment qu’il s’y entraînait, même s’il s’était assuré d’avoir acquis suffisamment de connaissances théoriques avant de se lancer dans cette aventure. Et désormais, il pouvait se vanter d’être un animagus à part entière. Bien sûr, il ne s’était pas fais répertorié et ne comptait pas prendre cette peine puisque, pour autant qu’il en sache, il n’existait pas encore à cette époque. Dans tous les cas, il aurait été stupide, voire franchement inconscient, de révéler à quiconque sa nouvelle qualité. C’était une entorse à la mission qui pouvait, en même temps, lui donner un coup de pouce primordial.

    Profitant qu’un élève ouvre la grande porte qui menait sur l’extérieur, il se faufila entre ses jambes et déboucha au grand air. La sensation de l’air caressant sa fourrure sombre était assez perturbante, mais pas pour autant désagréable. Il l’avait déjà pressenti en se transformant à l’intérieur, mais désormais c’était plus clair que jamais. Sous les traits d’un chat, il allait accéder à des sensations très différentes de celles qu’il connaissait, et ce serait à lui de ne pas se laisser submerger. Il avait lu des récits de gens devenus fous à force de vivre sous leur forme animale. Il n’était pas question que ça lui arrive. Et il avait au moins pour lui son côté cartésien, très terre à terre. Il ne se voyait vraiment pas emporté par la folie.

    Pendant un moment, Adam se focalisa uniquement sur le contact de l’herbe contre ses coussinets, amusé autant qu’intéressé par le phénomène. Ca n’avait rien à voir avec le fait de marcher pied nu pour un humain, et c’était assez déstabilisant, dans le bon sens du terme. Tout à ses impressions, le petit animal arriva bien vite au milieu du parc, sans vraiment y avoir pris garde. Redressant la tête, il aperçut alors la dernière personne qu’il s’attendait à croiser. Elle était là, assise contre un arbre imposant, les jambes ramenées vers elle dans une attitude prostrée. Cela troubla suffisamment le serdaigle pour qu’il s’en rapproche. Autant il fuyait la compagnie de la jeune fille en temps normal, autant il ne voyait absolument aucune raison de le faire, ainsi déguisé. C’était même plutôt une bonne idée de l’approcher. Elle semblait totalement déconnectée de ce qui l’entourait. Il s’avança prudemment vers elle sans qu’elle ne le remarque, puis risqua son museau contre le bout de ses doigts. Elle releva brusquement la tête, imposant au félin un mouvement de recul. Il ne l’avait pas vraiment voulu, c’avait été une sorte d’instinct, comme si en s’animant brusquement, Garden avait représenté un danger. Et bizarrement, lorsqu’elle tendit la main vers lui, sans le brusquer, ses sens de félins se calmèrent. Il eut alors tout le loisir de l’approcher jusqu’à ce qu’elle ne pousse le vice à lui caresser affectueusement la tête. Il n’aurait pas pu expliquer à un être humain ce qui se passa alors dans sa tête de chat. Les caresses étaient agréables, et il ressentit le besoin de s’approcher un peu plus pour en quémander davantage. Il n’eut pas à se plaindre lorsque la jeune fille le souleva de terre pour le poser sur ses genoux. Et il n’eut alors plus la moindre réticence à se laisser cajoler.

    « Qu’est-ce que tu fais par ici ? Tu appartiens à un étudiant ? Que se soit le cas où non, je te préviens : il ne faut pas que tu rende là bas. » Elle pointa du doigt la forêt interdite, l’air mécontent. « Il y a des créatures vraiment dangereuses, surtout pour un petit chat comme toi. » Il sentit sa tête attrapée comme dans un étaux et ne pu bientôt plus rien observer sinon le bleu des yeux de la blondinette. « Je ne voudrais pas qu’il arrive malheur encore à quelqu’un parce que je n’aurais pas été suffisamment prudente de mon côté. Et puis, je n’aimerais vraiment pas qu’il t’arrive quelque chose, tu as l’air d’être un bon chat. » Il émit alors ce qui se rapprochait le plus d’un miaulement, mais ce fut brusque et enthousiaste.

    « Tu sais, il est arrivait pas mal de choses dernièrement et on m’a dit que je finirais du mauvais côté. J’aurai pu ne pas y croire mais tout est possible et je vais tout faire pour que cela ne n’arrive pas ! Pourtant c’est assez difficile parce que je ne me sens pas soutenue… mes amis… enfin mes camarades avec qui je suis arrivée ici me regarde comme si je les avais déjà trahi. C’est tellement blessant. Ils ne me laissent pas l’ombre d’une chance j’ai l’impression. Ils ne me font plus confiance, je peux le lire dans leurs yeux. Bonnie, c’était évident ! Pour Mason c’est blessant car nous étions assez proches… et Adam… il ne m’a jamais cru à la hauteur de quoi que se soit donc je ne pense pas que ses sentiments aient vraiment changé ou alors c’est juste pire qu’avant. »

    Elle devait penser qu’il ne comprenait pas un traitre mot de ce qu’elle lui racontait. Et sans doute n’interpréta-t-elle sa façon de pencher la tête avec attention que comme un agréable hasard. Pourtant, en son for intérieur, Adam vibrait réellement au rythme des paroles émues de sa condisciple.

    « C’est assez douloureux. Mais j’ai un plan pour arranger tout ça. Pour regagner leur confiance, leur prouver que je ne suis pas une traîtresse, je suis certaine que mon plan est infaillible ! »

    S’il l’avait pu, Adam aurait haussé un sourcil. Mais le chat qu’il était se contenta de ronronner, alors qu’elle le caressait. Il donnait sans doute l’impression de n’être là que pour les caresses, mais il ne manquait pas un seul mot des paroles de la Poufsouffle. Son plan l’intriguait, mais comment lui en parler sans manquer de discrétion et de tact?

    « C’est vrai que je ne vais pas t’appeler ‘le chat’ tout le temps, même si c’est juste pour quelques minutes. Et si on te trouvait un nom ? Enfin pour ça, il faut que je sache si tu es une fille ou un garçon ! »

    Aie, aie, aie, mauvaise idée, songea Adam. Il n’était pas question de se faire examiner sous toutes les coutures par Garden. Aussi, lorsqu’elle entreprit de le tourner sur le dos, il se débâtit sauvagement, griffant au passage tout ce qui lui tombait sous les pates. Il réussit à sauter des bras de Garden, trouvant sur l’herbe un refuge déjà familier. Il ne se fit pas prier pour se carapater loin de la Poufsouffle. Il estimait en avoir suffisamment entendu, et il ne pouvait pas décemment être crédible en chat s’il revenait la queue entre les jambes comme un vulgaire cabot. Mais, il ne pouvait pas non plus la laisser là bas avec ses idées noires. Elle s’était confiée à lui, et il avait constaté sa détresse, à défaut de la comprendre parfaitement. Son cœur lui interdisait de la laisser en plan, en proie aux doutes.

    Trouvant refuge entres deux arbres, certain de ne pas être vu, il repris son apparence humaine, et rassembla immédiatement ses esprits. C’était plus brouillon que dans sa caboche de chat, mais il demeurait décidé à revenir vers Garden. Bien sûr, elle n’aurait pas conscience d’avoir eu cette conversation avec lui, alors il lui faudrait être prudent. Mais il lui devait bien ça après tout, pour être en partie responsable de ses doutes.

    Il se posta devant elle, l’avisant d’un regard indécis. Il ne savait pas vraiment comment entamer la conversation, mais il avait la certitude de le devoir. Voir Garden ainsi déprimée était tellement inhabituel et insensé, qu’il mettait un point d’honneur à arranger ça. Faute de mieux, il s’éclaircit la gorge avant d‘interroger:

    « On essaye de me piquer mon rôle de solitaire torturé? »

    Là-dessus, il se fendit d’un sourire provocateur, s’attendant à voir les lèvres de Garden s’étirer et lui offrir une moue dont elle seule avait le secret. Et avant qu’elle n’ait le temps de répondre, autrement dit de le rejeter -car il savait ne pas être la compagnie que souhaitait la poufsouffle-, il s’installa tranquillement à ses côtés. Tandis que son regard se perdait dans le lointain, il osa:

    « Dis moi ce qui ne va pas. »

    Son ton était assez froid, distant, très loin de celui qui devrait normalement accompagner une telle demande. Mais ce n’était pas le signe de la mauvaise volonté d’Adam. Il s’agissait plutôt de la preuve -s’il en fallait encore- de son extrême asociabilité.
Adam Meyer
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Good boy get bad
Garden, cruel love.

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Message par Garden Fear Jeu 16 Sep - 15:05





    Quelle maladroite elle faisait ! Dire qu’elle était bien plus assurée et déterminée en temps normal, ou plutôt à son époque. Elle pensait avoir changé depuis leur arrivée ici. Cela semblait possible, elle faisait tout de travers et même si elle avait réussi non sans mal à se faire des amis et quelques prétendants comme ‘au bon vieux temps’, il n’empêchait pas qu’elle se montrait plus maladroite et poisseuse qu’ordinaire. La preuve, même un simple chat prenait la fuite alors qu’elle avait toujours eu le contact facile avec les animaux, avec les gens tout court d’ailleurs ! Elle se sentait mal, perdue, avait du mal à se reconnaître, la preuve en était les révélations des élèves de 2027. Elle, Garden, celle de 2020, n’aurait jamais, ô grand jamais, succombé au charmes quels qu’ils soient de Clyde ! Ou alors aurait-il fallut qu’il lui prouve ne pas être ce monstre qu’elle avait connu, mais un jeune homme tout autre ayant pris la mauvaise direction pour diverses raisons. Cependant il semblait que rien n’avait changé, et elle, elle était avec lui, reniant ses amis, sa famille… Au moins Tradd serait toujours vivant. Y avait-il un lien entre ces deux faits ? Elle avait du mal à le croire. Enfaite, tout lui semblait difficile à avaler dans cette histoire mais elle devait se ressaisir, se montrer forte afin de mener son projet un peu fou – pas tant que ça en faite – et regagner au moins la confiance des trois autres. Certes, elle se doutait que Bonnie n’avaient pas confiance en elle avant cela, mais ils la prenaient plus pour une incapable, ce n’était pas une question de trahison. Trahison… dire qu’elle avait toujours pensé associer ce mot à Bonnie. Mais voilà qu’elle repartait dans ses idées noires, elle devait se reprendre et aller de l’avant. Oui, c’était ça ! Elle n’était pas du genre à se laisser abattre de la sorte, elle était bien plus forte que ça, se força-t-elle se convaincre avec fermeté.

    Lorsqu’elle releva le regard avec une détermination nouvelle brillant à l’intérieur, elle pu voir celui d’Adam la scruter avec quelque chose qu’elle n’arriva pas à identifier dans l’instant mais se douta qu’il n’y avait rien de bon dans ces sentiments en tout cas.

    « On essaye de me piquer mon rôle de solitaire torturé ? »

    Oh qu’elle aurait souhaité pouvoir lui faire ravaler ses paroles et son sourire tout en provocation ! Il n’avait pas le monopole de la solitude ! et puis d’ailleurs, c’était la faute de qui hein ? Sale égoïste ! Garden lui aurait bien balancé ses quatre vérités en pleines figures, après tout, malgré toute la gentillesse dont elle avait fait preuve à son égard depuis des années maintenant, il s’était toujours montré sombre et austère avec elle, alors pourquoi continuer à être une gentille poire hein ? Et puis n’était-ce pas pire depuis leur arrivée ? µIl y avait d’abord eu ces drôles de rêves, d’elle et lui, enlacés et dénudés, puis des flash de cette même scène en pleine journée, et jamais il n’avait voulu répondre à ses question, prétextant toujours qu’elle avait des problèmes psychologique tout au plus. Puis il y avait eu l’attaque de l’école, le fait qu’il s’élance pour la sauver elle, ayant coûté la vie d’une autre élève au passage. Il n’avait pas hésité à le lui reprocher, à lui balancer en pleine figure ! Alors pourquoi serait-elle indulgente, clémente, gentille et prévenante avec lui ? Elle aurait pu lui balancer tout ça après tant de frustration et de colère refoulée mais il ne lui en laissa pas le temps, s’asseyant auprès d’elle à sa grande surprise et lorsqu’il ouvra de nouveau la bouche, ce fut pour la surprendre une seconde fois.

    « Dis moi ce qui ne va pas. »

    Là, ce fut plus fort qu’elle, elle ne put s’empêcher de voir rouge. Elle tourna un regard noir vers le Serdaigle, comme s’il venait de dire la pire des choses au monde et répondit avec mordant ;

    « Oh, je ne sais pas moi, c’est peut-être parce que tu me traite comme une pestiférée et m’évite comme la peste, tout comme les deux autres, depuis ce qu’on dit ceux ce venus de 2027. Ou alors c’est parce que vous me regardez avec tellement de méfiance et de mépris que je préfère m’isoler et non te piquer ton rôle de solitaire torturé. T’en fais pas, t’es bien trop doué pour ça pour que quelqu’un puisse prétendre prendre ta place. »

    Elle inspira un bon coup afin de se calmer mais aussi parce qu’elle avait débité tout un flot de paroles sans même prendre le temps de reprendre son souffle. Elle trouva tout d’un coup qu’elle y avait été un peu fort. Bien entendu, elle pensait ce qu’elle avait dit, mais il y avait l’art et la manière de la faire, or elle ‘avait fait la façon la plus brute. Adam avait beau avoir des défauts et la faire tourner en bourrique parfois, voir la rendre triste de par son comportement envers elle, elle n’aimait pas pour autant lui parler de cette manière. Aussi se calma-t-elle tandis qu’elle reprenait plus doucement mais avec fermeté.

    « De toute façon, tout ça n’a plus d’importance. J’ai trouvé un nouveau plan, un qui ne m’obligera pas de m’approcher de Clyde et donc, de le fréquenter. Ca devrait au moins avoir le mérite de vous rassurer sur ma prétendue trahison dont je te signal pour ma défense, que l’on en savait pas les raisons. »

    Elle n’avait pas pu s’empêcher de se justifier au passage, mais elle avait bien vu que ses quelques mots avaient intrigués Adam. Il devait se demander quel plan infaillible elle avait bien pu mettre en place alors qu’il la pensait incapable de tout stratège. Et bien elle allait lui montrer, elle, qu’il se mettait la baguette dans l’œil !

    « Et oui… Commença-t-elle tout en s’étirant les jambes avec une certaine fierté, sûre qu’on ne trouverait rien à redire. Au lieu de me rapprocher de Clyde et de le… charmer, je vais plutôt m’attaquer à Paris. Je ne sais pas s’il fait déjà parti des sbires d’Andrews mais je pourrais toujours gratter quelques informations en étant proche de lui, une fois que j’aurai gagné sa confiance. De plus, d’après ce que j’ai compris, Paris ne sera plus vraiment celui qu’o a connu dans notre époque, il semble qu’il soit une sorte de tauper… en tout cas il est dans les rangs de Clyde mais a donné le retourneur de temps aux autres, donc on peut en conclure qu’il soit plus de notre côté que de celui qu’il prétend. En tout cas je pense que c’est une excellente idée ! Et puis comme ça, vous arrêterez peut-être de me regarder comme si je venais de nouer une porté de chiots sous vos yeux. »

    Elle termina à voix basse. C’était l’impression qu’ils lui donnaient tous les trois et elle espérait vraiment que cela cesse car elle ne s’était jamais sentie rejetée dans sa vie et c’était douloureux pour une première fois.


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Message par Adam Meyer Mer 22 Sep - 18:45

    Garden tourna vers lui un regard noir, qui lui fit ravaler son sourire agréable et manquer un battement à son cœur dans le même temps. Jamais il ne se serait attendu à une telle réaction de la part de la jeune fille qu’il connaissait si douce et accommodante. Sans doute s’était-il laissé bercer par les confidences qu’elle lui avait faite, oubliant que ce n’était pas à lui qu’elle s’adressait mais à un pauvre chat aussi perdu qu’elle. Avoir face à elle l’Adam intransigeant, et parfois blessant, qu’elle connaissait ne l’invitait pas à faire preuve de la même générosité. Il le comprenait bien, et pourtant il reçut ses paroles venimeuses en pleine figure, comme une vindicte qu’il ne pensait pas avoir mérité et qui l’offensait profondément.

    « Oh, je ne sais pas moi, c’est peut-être parce que tu me traites comme une pestiférée et m’évite comme la peste, tout comme les deux autres, depuis ce qu’ont dis ceux venus de 2027. Ou alors c’est parce que vous me regardez avec tellement de méfiance et de mépris que je préfère m’isoler et non te piquer ton rôle de solitaire torturé. T’en fais pas, t’es bien trop doué pour ça pour que quelqu’un puisse prétendre prendre ta place. »

    Adam n’était sans doute pas le maître de la répartie cinglante, mais il savait frapper où cela faisait mal, sans parfois s’en rendre compte. Et pourtant, il n’avait strictement rien à répliquer aux propos de Garden. Nier en bloc ses accusations n’était pas envisageable. Mais reconnaître qu’elle avait raison serait trop à supporter pour l’ego d’Adam. Bonnie et lui ne s’étaient pas montrés très tendres envers elle après l’annonce de son futur aux côtés d’Andrews. Même Mason d’ordinaire si délicat avec elle n’avait pas pu réprimer des remarques acides. Adam comprenait bien désormais à quel point Garden avait du se sentir seule ces derniers temps. Mais à bien y réfléchir, pour elle ce n’avait été l’affaire que de quelques jours, quelques semaines tout au plus, lui-même avait enduré cela toute sa vie. Alors pouvait-il vraiment montrer la moindre espèce de pitié pour Garden?

    « De toute façon, tout ça n’a plus d’importance. J’ai trouvé un nouveau plan, un qui ne m’obligera pas à m’approcher de Clyde et donc, à le fréquenter. Ca devrait au moins avoir le mérite de vous rassurer sur ma prétendue trahison dont je te signale pour ma défense, que l’on en savait pas les raisons. »

    Elle avait beau s’être radoucie, cela n’empêcha pas Adam de siffler outrancièrement. Il n’appréciait pas qu’un autre de leur groupe se mette, comme lui, à faire des plans personnels. Surtout qu’il avait beau reconnaître à Garden de nombreuses qualités, la stratégie n’était pas franchement un domaine où elle brillait par ses compétences. Et la dernière réplique de le jeune fille ne l’enchantait pas plus. Les raisons qui avaient poussé la Garden de 2027 dans les bras de Clyde n’avait rien à faire là dedans. D’autant plus que son propre fils avait clairement accusé Adam d’être, sinon la raison, l’une de ces raisons. Autrement dit, le serdaigle n’avait vraiment pas envie d’avoir cette conversation avec Garden.

    « Et oui… Au lieu de me rapprocher de Clyde et de le… charmer, je vais plutôt m’attaquer à Paris. Adam manqua de s’étouffer à cette déclaration et ouvrit sur Garden des yeux ronds et consternés. Je ne sais pas s’il fait déjà parti des sbires d’Andrews mais je pourrais toujours gratter quelques informations en étant proche de lui, une fois que j’aurai gagné sa confiance. De plus, d’après ce que j’ai compris, Paris ne sera plus vraiment celui qu’on a connu à notre époque, il semble qu’il soit une sorte de taupe… en tous cas il est dans les rangs de Clyde mais a donné le retourneur de temps aux autres, donc on peut en conclure qu’il est plus de notre côté que de celui qu’il prétend. En tout cas je pense que c’est une excellente idée ! Et puis comme ça, vous arrêterez peut-être de me regarder comme si je venais de noyer une portée de chiots sous vos yeux. »

    Adam déglutit. Il avait retenu sa respiration durant toute l’explication de Garden et se permettait de respirer un bon goût pour bien tout assimiler. Non, il ne rêvait pas. Après Clyde, Garden avait pris sur elle de s’attaquer à un autre gros morceau. Pour ce qu’il en savait, Paris n’était pas quelqu’un de fréquentable. Selon ce qu’avait laissé supposer Montana, il représentait un danger pour sa propre mère et pouvait donc très bien être à l’origine de son placement en orphelinat. Avait-il tué ses parents? Montgommery avait tout d’un assassin en puissance. Il n’était pas meilleur qu’Andrews et Adam ne croyait pas une seule seconde à son soi-disant changement de camp.

    Affligé, Adam planta son regard droit dans les yeux de celle qui se trouvait à ses côtés. Il la considéra un instant, comme si lui laisser un peu de temps pour réfléchir à ce qu’elle venait de dire lui permettrait de s’apercevoir de sa bêtise et de revenir sur sa décision avant qu’Adam n’ait à se montrer méchant. Mais il eut beau laisser trainer le silence, elle ne montra aucun signe de résignation. Alors, bien à contrecœur, il fit ce qu’il avait à faire.

    « C’est l’idée la plus stupide que tu nous ais jamais pondue! » Ca faisait légèrement brute de décoffrage, mais Adam était convaincu qu’il ne pourrait ramener Garden à la raison que de la manière forte. « Si tu crois retrouver notre estime en te jetant sur le bras droit d’Andrews, tu te trompes. Et que crois-tu franchement? Si tu es potentiellement capable de te laisser attendrir par Clyde, pourquoi pas par Paris? » Il secoua la tête en signe de contestation. « Je ne peux pas cautionner un tel plan. » Il avait laissé le regard de Garden à peine un instant, et lorsqu’il le capta à nouveau, il était plus déterminé que jamais. « Tu dois renoncer à cette folie, Paris est dangereux! » Il attrapa la main de la poufsouffle, sans doute un peu gauchement. « Je m’en voudrais s’il t’arrivait quelque chose parce que je n’aurais pas su me montrer suffisamment ferme pour te faire oublier ce plan! Tu dois me promettre de ne pas t’approcher de Paris! » Comme s’il avait peur de n’avoir pas été suffisamment clair, il répéta avec violence: « Il est dangereux! » Puis il lâcha aussi sec la main de Garden et détourna les yeux, gênés. Il avait l’impression d’en avoir trop fait. Elle soupçonnerait à coup sûr quelque chose. Or, ce n’était ni le moment ni le lieux pour entamer ce genre de discussion. A moins que Garden ne voit que son empressement à la voir lâcher son initiative et soit trop vexée pour gratter sous la surface?

    Le regard toujours ailleurs, Adam prit sur lui de reprendre la parole, espérant faire oublier à Garden l’énergie dont il venait de faire preuve.

    « J’ai un autre plan. » Il se garda bien d’ajouter « meilleur », mais le mal était sans doute déjà fais. « Je compte bien me rapprocher moi-même de la petite clique de Clyde. Je crois que je peux amadouer Quinn. Ce n’est pas encore acquis, mais j’ai un bon pressentiment. De ton côté, tu peux t’occuper d’Emalee, pour l’éloigner d’eux. » Tant que tu ne t’occupes pas d’un des garçons de la bande … avait-il envie de rajouter, mais il s’en abstint sagement. Il pensait avoir réussi à calmer Garden, mais elle était jusque là restée silencieuse, et il ne pouvait pas totalement croire qu’il s’agissait d’un bon signe.
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Message par Garden Fear Sam 25 Sep - 18:52





    Un long silence suivi les explications de Garden qui avait le regard plongé dans celui d’Adam. Ce dernier ne semblait pas vouloir la lâcher et paraissait attendre quelque chose. Peut-être vérifier sa détermination ? Et bien de ce côté-là il allait être servi ! Car elle ne comptait pas lâcher son plan d’aussi tôt ! Elle y avait bien réfléchi et Paris était le candidat idéal après Andrews, surtout qu’il ne semblait insensible à ses charmes ce qui aidait déjà plus amplement qu’avec Clyde qui semblait des plus frigides et qui était en plus toujours escorté de Quinn, ce qui était bien délicat pour pouvoir avoir un tête avec lui, surtout que la Serdaigle ne semblait vraiment pas la porter dans son cœur et se méfier d’elle autant que possible. Alors Paris était le meilleur second choix ! Elle tenait tellement à se racheter aux yeux des autres – bien qu’elle n’ait rien fait – qu’elle n’en démoderait pas. Aussi soutenait-elle le regard d’Adam et y mis toute sa détermination dedans pour qu’il le comprenne, tout en espérant que peut-être, il verrait sa bonne fois dans cette histoire. Cependant Garden était loin de la réaction qu’elle attendait.

    « C’est l’idée la plus stupide que tu nous ais jamais pondue ! » Garden se sentie indignée et était prête à se défendre mais Adam ne lui en laissa pas l’opportunité.

    « Si tu crois retrouver notre estime en te jetant sur le bras droit d’Andrews, tu te trompes. Et que crois-tu franchement ? Si tu es potentiellement capable de te laisser attendrir par Clyde, pourquoi pas par Paris ? » Mis rien ne disait qu’ils étaient pareils ! Et donc qu’elle avait des chances de succomber à Paris, d’autant plus qu’elle était ‘prévenue’ maintenant et qu’elle ferait d’autant plus attention.

    « Je ne peux pas cautionner un tel plan. »

    Elle aurait pu exploser de colère mais encore une fois, Adam ne lui en laissa pas l’occasion, ne la laissa pas en placer une en enchaînant.

    « Tu dois renoncer à cette folie, Paris est dangereux! » Il attrapa sa main et d’abord surprise de son geste – Adam n’était pas quelqu’un de très tactile – elle fronça bien vite les sourcils. « Je m’en voudrais s’il t’arrivait quelque chose parce que je n’aurais pas su me montrer suffisamment ferme pour te faire oublier ce plan ! Tu dois me promettre de ne pas t’approcher de Paris ! Il est dangereux ! »

    Il lâcha subitement sa main et détourna le regard. Garden voyait bien ce qui le tracassait en réalité. Monsieur avait toujours voulu mener le petit groupe qu’ils étaient et ne cautionnant pas son plan à elle, il essayait de l’en dissuader. Sauf qu’il n’avait strictement rien à dire là-dessus ! Garden ferait ce qu’elle avait dit, point à la ligne ! Mais Adam n’avait pas dit son dernier mot lui non plus.

    J’ai un autre plan. »

    Garden prêta tout de même une oreille attentive au Serdaigle. Il fallait dire que ce dernier était vraiment intelligent et que peut-être son plan pourrait être bien meilleur que le sien, quoi qu’elle en doutait sur le moment.

    « Je compte bien me rapprocher moi-même de la petite clique de Clyde. Je crois que je peux amadouer Quinn. Ce n’est pas encore acquis, mais j’ai un bon pressentiment. De ton côté, tu peux t’occuper d’Emalee, pour l’éloigner d’eux. »

    Garden garda le silence un petit moment avant de finalement se relever calmement. Elle inspira un bon coup et pris soin de rejeter ses cheveux en arrière dans un geste souple tout en se tournant vers Adam et ce fut tout aussi calmement qu’elle prit la parole.

    « Dis moi Adam, pourquoi j’aurai besoin de ton consentement ? Ca fait bien longtemps maintenant que je tente tout ce qui est possible pour que nous soyons amis. Tu sais à l’époque, je te connaissais d’avant ta bagarre avec cet imbécile de Serpentard. J’avais une amie qui avait le béguin pour toi, elle ne cessait de parler de toi et de te complimenter même si tu ne la voyais pas et je la comprenais car je retrouvais les qualités qu’elle me citait en toi. Mais tu étais si seul… si renfermé. J’avais l’impression que tu portais un lourd chagrin et que la présence d’un ami te manquais. Je voulais être cette amie mais je ne savais pas vraiment comment t’approcher sans te braquer. Puis il y a eu cette bagarre et au lieu de me remercier tout simplement, tu t’es justement braqué, sûrement parce que tu ne supportait qu’une fille, ou que quelqu’un d’autre tout simplement ne se mêle de tes affaires. Pourtant après ça, j’ai continué encore et toujours à vouloir me rapprocher de toi parce que j’étais persuadée que en valais la peine et malgré toutes les fois où tu m’a remise à ma place, j’ai pourtant persisté. Tu dois me trouver encore plus stupide maintenant que je te dis ça non ? » Elle marqua une légère pose comme si elle voulait lui laisser l’opportunité de répondre mais ce n’était pas le cas.

    « Mais voilà, j’en peux plus, je sature. Ton consentement ? Tu crois vraiment que j’en ai besoin pour me lancer dans mon plan ? Tu n’es pas le chef de notre groupe à ce que je sache et tes idées ne sont pas forcément toutes aussi géniales les unes que les autresz, la preuve : Emalee. Qu’est-ce que ça changerait que j’arrive à l’éloigner des autres ? Une meurtrière en moins ? c’est tout ? Que si je m’attaque à Paris, et que j’arrive à défaire les plans de Clyde, c’est tout un groupe d’assassins qui ne verra pas le jour. »

    Fière de sa remarque, elle leva le menton d’un petit air hautain qu’elle n’avait que pour Bonnie en général et croisa les bras contre sa poitrine.

    « Je te propose donc que tu t’occupe de ta si jolie Quinn et moi je reste sur mes plans avec Paris. »

    Si jolie Quinn ? Cela sonnait comme de la jalousie, le ton de sa voix également… et ç’en était à n’en pas douter. Car elle n’aimait pas l’idée de savoir Adam se rapprocher d’elle et qu’il avait déjà suffisamment fait pour dire que les choses se ‘présentait bien’. Bien comment ? Comme avec Bonnie dans la pièce secrète ? A cette idée, elle serra les poings et pinça forcement les lèvres, totalement contrariée par cette idée.



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Message par Adam Meyer Jeu 30 Sep - 10:17

    Garden l’écouta sans broncher. Sans doute parce qu’à chaque fois qu’elle aurait pu en placer une, Adam se débrouillait pour ne pas lui en laisser l’occasion, enchaînant plus rapidement que nécessaire. Ce n’était pas tant que l’opinion de la poufsouffle le dérangeait, au contraire, il aimait la voir tomber d’accord avec lui; et c’était justement là que se trouvait le fond du problème. Cette fois ci, il n’y avait strictement aucune chance que, s’il la laissait s’exprimer, elle se montre favorable à son avis et à ses plans. D’ailleurs, lorsqu’il s’arrêta enfin de parler, ce fut un air grave qui s’immisça sur son visage, comme s’il attendait péniblement la sentence. Le silence plana un instant entre eux, mettant les nerfs du serdaigle à rude épreuve. Comment Garden allait prendre ses remontrances et surtout son implacable interdiction? Adam n’était pas stupide, il savait à quel point la jeune fille détestait qu’il la descende, et pourtant il ne pouvait s’empêcher d’imaginer que, cette fois, elle acquiescerait doucement, en comprenant sa détresse et sa peur.

    « Dis moi Adam, pourquoi j’aurai besoin de ton consentement ? Ca fait bien longtemps maintenant que je tente tout ce qui est possible pour que nous soyons amis. Tu sais à l’époque, je te connaissais d’avant ta bagarre avec cet imbécile de Serpentard. J’avais une amie qui avait le béguin pour toi, elle ne cessait de parler de toi et de te complimenter même si tu ne la voyais pas et je la comprenais car je retrouvais les qualités qu’elle me citait en toi. Mais tu étais si seul… si renfermé. J’avais l’impression que tu portais un lourd chagrin et que la présence d’un ami te manquais. Je voulais être cette amie mais je ne savais pas vraiment comment t’approcher sans te braquer. Puis il y a eu cette bagarre et au lieu de me remercier tout simplement, tu t’es justement braqué, sûrement parce que tu ne supportait qu’une fille, ou que quelqu’un d’autre tout simplement ne se mêle de tes affaires. Pourtant après ça, j’ai continué encore et toujours à vouloir me rapprocher de toi parce que j’étais persuadée que en valais la peine et malgré toutes les fois où tu m’a remise à ma place, j’ai pourtant persisté. Tu dois me trouver encore plus stupide maintenant que je te dis ça non ? »

    Elle fit une pause, et Adam aurait sans doute dû saisir cet instant pour répliquer. Seulement, les menues révélations de Garden le laissait pantois. Ainsi, elle l’avait remarqué bien avant qu’ils ne se rencontrent dans ce couloir? Avant la bagarre et avant la triste défense qui avait été la sienne? Un halo de fumée se dissipait, lui permettant de voir clairement ce qui n’avait jusque là été que des formes indécises. Au départ, Garden avait pensé qu’il était simplement très seul, et elle avait vraiment insisté et persévéré pour se rapprocher de lui. Maintenant, après toutes les méchancetés qu’il lui avait balancé en pleine figure, elle en était arrivée à le voir simplement comme quelqu’un de profondément ingrat… Non, il ne la trouvait pas stupide à lui dire tout ça, loin de là même.

    « Mais voilà, j’en peux plus, je sature. Ton consentement ? Tu crois vraiment que j’en ai besoin pour me lancer dans mon plan ? Tu n’es pas le chef de notre groupe à ce que je sache et tes idées ne sont pas forcément toutes aussi géniales les unes que les autres, la preuve : Emalee. Qu’est-ce que ça changerait que j’arrive à l’éloigner des autres ? Une meurtrière en moins ? c’est tout ? Que si je m’attaque à Paris, et que j’arrive à défaire les plans de Clyde, c’est tout un groupe d’assassins qui ne verra pas le jour. »

    Une fois de plus, Adam ne répondit rien. Le regard toujours perdu dans le vague, il accusait péniblement le coup. Elle avait raison, bien sûr, mais pouvait-il l’admettre? Ce serait reconnaître que pour l’orienter sur le salut d’Emalee, il n’avait pas réagit de façon logique mais simplement écouté son cœur. Et son cœur lui criait de protéger Garden de ce meurtrier de Montgommery. Il serait bientôt responsable de la mort de sa mère, il était hors de question de laisser Garden se placer sur sa route. Si Paris lui enlevait d’un coup sa mère et celle qu’il aimait, Adam ne pouvait même pas imaginer sa réaction. Les conséquences pourraient être vraiment désastreuses. Et l’imminence de la catastrophe le toucha en plein cœur lorsque Garden ajouta avec mépris et suffisance:

    « Je te propose donc que tu t’occupe de ta si jolie Quinn et moi je reste sur mes plans avec Paris. »

    Le regard d’Adam vint foudroyer Garden. Il n’était pas question que cela se passe comme ça. N’écoutant plus sa si belle raison, il saisit fermement le visage de la jeune fille, tenant son regard en joug comme s’il s’apprêtait à faire feu.

    « Ça c’est totalement exclus! » Son ton était particulièrement dur, mais Adam n’essayait pas vraiment de ménager sa camarade. « Moi vivant tu n’approcheras jamais Paris! » Il approcha sensiblement son visage de celui de Garden, analysant minutieusement le fond de ses prunelles avant de poursuivre. « Il est le meurtrier de ma mère, Garden, et je sais désormais qu’il y a très peu de chance pour que je puisse changer ça. Mais toi je peux encore te protéger. » Il fit une pause et ferma un instant les yeux. Lorsqu’il les rouvrit, il laissa le visage de Garden pour faire glisser ses mains dans les siennes. Il les serra assez fort pour qu’elle comprenne sa détermination, mais tout de même pas suffisamment pour lui broyer les os, conscient que cela ne jouerait pas vraiment en sa faveur. « Tu l’as dis toi-même, je ne suis pas très sociable et je n’ai pas vraiment d’amis. Alors je ne laisserais pas Paris me prendre deux des personnes qui comptent le plus pour moi. »

    Son cerveau se réactiva sur cet aveux, le poussant à lâcher brusquement les mains de son aimée. Il recula d’un pas, puis de deux, comme s’il cherchait à mettre une distance suffisamment raisonnable entre eux. Car lorsqu’il était trop près d’elle, enivré par son parfum et captivé par ses beaux yeux, il perdait pied et parlait de choses qu’il aurait préféré garder pour lui. Garden avait réellement un effet pervers sur lui. Il le réalisait maintenant. Et pourtant, il n’aspirait à rien d’autre qu’à un nouveau contact, même minime. Il dut se faire violence pour reprendre le fil de ses pensées. Sa raison lui soufflait de lancer une réplique cinglante, afin de faire oublier à Garden son aveu de faiblesse, mais ses bonnes résolutions, vis-à-vis d’elle, fondaient subitement comme neige et soleil, tandis qu’elle le regardait de ses grands yeux bleus. Il ouvrit puis referma subitement la bouche, troublé par sa propre allusion. Comment pouvait-il décemment se mettre une nouvelle fois la jeune fille à dos alors qu’elle venait de lui avouer qu’elle était à bout? Ne risquait-il pas de la perdre une bonne fois pour toutes? D’autant que s’il se détournait d’elle, il la précipiterait vers Paris, et c’était tout ce qu’il voulait éviter justement. Quelques semaines plus tôt, il aurait pu se montrer vexant, voire même méchant, et il l’avait d’ailleurs très bien fais. Mais aujourd’hui, sachant tout ce qu’il savait, et fort des conseils avisés de sa marraine, les mots amères lui brûlaient la gorge. Tapant du pied, il secoua la tête pour remettre sa raison à sa place. Dédaigner Garden était sensé avant que cela ne devienne risqué pour la suite des évènements. Il n’y avait donc plus lieu de la traiter comme une moins que rien pour lui éviter de découvrir ses réels sentiments.

    « Tu as bien entendu. Je suis loin de te trouver stupide ou tout ce que tu peux penser. Les choses ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être… Et c’est pour ça que je dois te mettre en garde. Ce n’est pas parce que Paris a fais un acte qui parait plutôt positif dans le futur qu’il peut être sauvé. Et si tout cela faisait simplement partie d’un plan pour que l’on fasse confiance à son lui passé? Et si précisément la visite de tous ces élèves du futur n’était qu’un beau moyen de jeter la confusion dans nos esprits et de nous diviser? » Il marqua une pause, laissant à Garden le temps d’y réfléchir, puis il ajouta: « Je ne te crois plus capable de nous trahir désormais, et je te fais confiance. Mais fais au moins en sorte que l’avertissement de nos successeurs ait servi à quelque chose. Paris s’apprête à faire de moi un orphelin, ne l’oublie pas si tu penses vraiment que tu dois l’approcher. »

    Adam n’arrivait toujours pas à se résoudre à laisser Garden poursuivre son plan, mais il avait compris qu’il n’était pas en son pouvoir de l’empêcher . Il avait trop de fois heurter Garden pour qu’elle l’écoute. Et aujourd’hui, il espérait racheter ses fautes en lui laissant l’opportunité de faire ses preuves. Même s’il espérait que ses arguments l’inciteraient à y renoncer.

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Message par Garden Fear Jeu 14 Oct - 20:22





    Elle se tenait droite et semblait déterminée et fière mais au fond, il y avait ce sentiment qui lui donnait envie de trembler et de questionner Adam. Jusqu’à quel point les choses se présentaient bien avec Harper ? Quand s’étaient-ils vus ? Combien de fois ? Que s’était-il passé ? Elle aurait pu poser toutes ces questions sans que cela ne paraisse vraiment louche, elle aurait prétendu simplement vouloir connaître l’état actuel des choses et l’avancée d’Adam dans son propre plan. Cependant, elle avait l’impression que si elle se mettait à partir sur ce sujet, elle exploserait. Elle ne pourrait faire taire cette petite colère qu’elle contenait en elle en imaginant Adam proche de Quinn. Etait-ce de la jalousie ? Cela y ressemblait. Peut-être tout simplement parce que Adam était toujours froid et distant avec elle alors qu’elle avait toujours connu un franc succès auprès des autres et qu’il semblait tout de même assez proche de Bonnie – suffisamment en tout cas pour coucher avec – et maintenant de Quinn, les deux pires filles qu’elle n’ait jamais rencontré ! Bien qu’elle aurait tout de même préféré Bonnie à Quinn ! Quoi que, rien n’était moins sûr finalement. Elle se donnait alors des airs de conquérante prête à partir à la bataille sans l’avis de ses troupes mais c’était surtout pour cacher ce qu’elle ressentait mais aussi pour tenir tête à Adam. Elle ne l’avait que trop peu fait jusque là. Elle leva même le menton, comme si elle le défiait en le regardant de haut lorsque le Serdaigle la foudroya de ses yeux d’un bleu si peu commun. Pourtant elle ne pu maintenir son comportement bien longtemps. Lorsqu’Adam l’attrapa fermement au visage et la fixa de son regard intense, la surprise prima sur tout le reste et resta un long moment sur le visage de la jeune fille. Elle était complètement décontenancée par ses yeux qui reflétaient tant de gravité.

    « Ça c’est totalement exclus ! Moi vivant tu n’approcheras jamais Paris ! »

    Les mots eurent bien du mal à trouver un sens dans l’esprit de Garden, cela ressemblait à un désir de protection, mais il s’agissait d’Adam… En même temps, il lui avait prouvé, déjà, qu’il était capable d’un tel sentiment en la sauvant au détriment de la vie d’une autre, il l’avait ‘protégé’ cette fois là aussi, mais les mots étaient si forts à cet instant que ç’en était déroutant. Ce le fut d’autant plus lorsqu’il se rapprocha sensiblement, offrant à leurs visages une proximité qu’ils n’étaient censés connaitre, et pourtant c’était le cas, la fois au Pré-au-lard, lorsqu’il l’avait embrassé pour la repousser et presque l’insulter par la suite. Garden avait la désagréable sensation que le même schéma se répétait, et pourtant, la suite des événements fut toute autre.

    « Il est le meurtrier de ma mère, Garden, et je sais désormais qu’il y a très peu de chance pour que je puisse changer ça. Mais toi je peux encore te protéger. » Les yeux de Garden s’arrondirent. Paris avait tué la mère d’Adam ? Cette révélation en elle-même était un choc. Jamais elle n’aurait pensé à une telle chose même en sachant ce qu’elle savait sur le Paris de leur futur. Elle comprenait maintenant pourquoi Adam voulait l’en protéger, il en faisait une affaire personnelle ! Il ne voulait pas qu’il tue quiconque c’était aussi simple que ça.

    Sans le quitter des yeux bien qu’il ait eu fermé quelques instants, elle sentit ses mains libérer son visage, presque à regret, et venir enserrer les siennes avec fermeté mais sans dureté. Elle aurait voulu dire quelque chose mais s’en trouva incapable, les mots lui manquaient pour l’occasion.

    « Tu l’as dis toi-même, je ne suis pas très sociable et je n’ai pas vraiment d’amis. Alors je ne laisserais pas Paris me prendre deux des personnes qui comptent le plus pour moi. »

    Cette fois, ce fut sa bouche qui s’entrouvrit légèrement face à cet aveu. Elle… comptait pour lui ? mieux encore, elle faisait partie des personnes comptant le plus au monde pour lui ! La Pousfouffle n’en revenait pas. Jamais elle n’aurait pensé entendre Adam lui dire – ou même lui faire comprendre - qu’elle puisse compter ne serait-ce qu’un peu dans sa vie et voilà qu’il lui avouait ça, comme ça. Son cœur en fit même un bond, à l’instant même où le Serdaigle lâchait brusquement ses mains comme s’il venait de se brûler et recula pour instaurer une certaine distance entre eux. Vexée ? Blessée ? Troublée ? Pas du tout, cela aurait été mal connaitre le jeune homme étant face à elle. Garden savait parfaitement qu’Adam ne se confiait pas facilement et avouer une telle chose sans détour avait de quoi le perturber lui. Elle comprenait sa pudeur et ce qui l’avait poussé à s’éloigner d’elle comme s’il venait de faire une bêtise. Peut-être se trouvait-il faible d’étaler ainsi ses sentiments, ou d’en avoir tout simplement mais il n’y avait rien de gênant à apprécier les gens, et ceux suffisamment pour qu’ils aient une place dans leur cœur. Mais cela devait rester difficile pour une personne du genre d’Adam, tous deux avaient déjà mis sur le tapis son asociabilité et le voir ouvrir la bouche pour la refermer sans qu’aucun son n’en sorte montrait bien sa confusion et son manque d’expérience flagrant dans ce domaine. D’ailleurs elle pouvait voir la colère qu’il avait dans la façon dont il tapait au sol avec son pied. Il devait se sentir ridicule d’avoir ainsi laissé sa langue se délier, ou peut-être avait-il retourné sa colère contre elle ? Cela ne serait pas vraiment surprenant de la part d’Adam, et pourtant, elle se trompait sur les sentiments qu’ils l’habitaient, enfin pas tout à fait mais il ne lui montra pas en tout cas, à sa grande surprise, il confirmera ses dires au lieu de changer de sujet ou de noyer le poisson.

    « Tu as bien entendu. Je suis loin de te trouver stupide ou tout ce que tu peux penser. Les choses ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être… Et c’est pour ça que je dois te mettre en garde. Ce n’est pas parce que Paris a fais un acte qui parait plutôt positif dans le futur qu’il peut être sauvé. Et si tout cela faisait simplement partie d’un plan pour que l’on fasse confiance à son lui passé? Et si précisément la visite de tous ces élèves du futur n’était qu’un beau moyen de jeter la confusion dans nos esprits et de nous diviser ? »

    Garden pris le temps de réfléchir à cette hypothèse et du se rendre à l’évidence : elle n’était pas si stupide que ça. Pourtant elle jugeait tout de même Paris moins dangereux que Clyde et en plus, elle n’arrivait pas à approcher ce dernier ce qui l’énervait d’autant plus qu’on lui avait confié cette mission. Cependant, elle savait maintenant que si elle tentait tout de même de se rapprocher de Clyde, les autres ne le verraient pas d’un très bon œil.

    « Je ne te crois plus capable de nous trahir désormais, et je te fais confiance. Mais fais au moins en sorte que l’avertissement de nos successeurs ait servi à quelque chose. Paris s’apprête à faire de moi un orphelin, ne l’oublie pas si tu penses vraiment que tu dois l’approcher. »

    Garden fit un pas en avant pour se rapprocher d’Adam et osa à petite voix :

    « Je savais que tu n’avais plus tes parents, mais j’ignorais… » que ta mère s’était faite assassinée. En même temps, Adam ne parlait jamais de sa vie, alors racontait une telle chose personnelle n’était pas dans son genre. Mais si cet argument était destiné à la décourager, l’effet fut inverse. Elle attrapa à son tour les mains d’Adam dans les siennes et les serra avec tendresse.

    « Je suis désolée que tu es dû endurer de telles souffrances Adam. Je te promets que je serai prudente et je ferai tout ce qui en mon pouvoir pour que tu n’es pas à souffrir. Qui sait, peut-être qu’en me rapprochant de Paris, cela suffira à le désintéresser de ta mère ? Je veux dire, il y a tellement de choses qui ont changé alors que nous ne pensions n’avoir rien fait. Peut-être qu’une simple rencontre peut changer cela. Je veux t’épargner ton malheur et si je dois m’y consacrer corps et âme, je le ferai ! »

    Garden était décidée plus que jamais et comme pour scellé sa promesse elle combla la distance minime entre eux et déposa un baiser sur la joue du Serdaigle. Elle se recula sans pour autant quitter ses mains qu’elle caressait du bout du pouce dans un mouvement circulaire et dit d’une voix lointaine.

    « Je suis heureuse que tu me fasse confiance. » Ses yeux pétillèrent tandis qu’elle prononçait ces mots. Mason ne semblait pas vraiment lui en vouloir, quant à Bonnie, elle s’en fichait royalement de ce qu’elle pouvait bien penser d’elle ! Alors qu’Adam se range de son côté lui faisait chaud au cœur. Mais soudain, une petite lumière s’alluma en elle et elle ne put s’empêcher de poser la question :

    « Mais dis moi… Tu dis que Paris ‘s’apprête’, tu parle d’un avenir proche non ? Je sais que tu es de début d’année ce qui veut dire que tu es tout juste né… est-ce que ta mère serait encore à Poudlard par hasard ? »

    La question était : comment une jeune fille enceinte aurait pu se cacher ? Etbien la réponse était simple ! Grâce à leur robe de sorcier, il était facile de cacher des rodeurs même pour une femme enceinte et qui sait si elle n’avait pas eu recours à un sortilège d’illusion pour cacher sa grossesse ! A l’idée que la mère d’Adam soit dans l’établissement en même temps qu’eux, Garden eu une poussée d’adrénaline et tira sur les mains d’Adam sans vraiment s’en rendre compte, le rapprochant un peu plus d’elle.

    « Si c’est le cas, alors dis moi qui elle est et je pourrais devenir son amie ! Tu sais que j’ai le contacte facile avec les gens, et si elle n’est pas aussi butée que toi, je devrais pouvoir me rapprocher d’elle aisément ! Comme ça je pourrais aussi la protéger tu comprends ? »

    Garden avait toujours eu à cœur de sauver tout et tout le monde, c’était souvent ce que disait Bonnie et pas vraiment pour la complimenter, mais là, il s’agissait d’Adam ! de sa mère ! elle ferait tout ce dont elle pourrait pour la sauver et qu’Adam puisse enfin avoir la mère qui lui avait sans doute tant manqué.





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Message par Adam Meyer Dim 17 Oct - 13:17

    Il lui avait fallu beaucoup d’aplomb pour parler de cette façon à Garden. Et cela avait beau être nouveau pour lui, il se donnait l’impression d’être bien plus naturel ainsi. La rabrouer à chaque instant n’était pas chose facile, autant en matière d’argumentation que psychologiquement. Il ressentait quelque chose de tellement important pour Garden, que cela lui brisait le cœur de devoir sans cesse la confronter. Car chacune de leur rencontre depuis peu repoussait systématique leur relation dans les tréfonds de l’animosité. Et il détestait ça. Il venait de prendre enfin conscience que son comportement était odieux et n’avait plus de raison d’être. Quelque part, il avait l’impression de pouvoir à nouveau respirer. Il n’était plus question de se cacher, du moins plus de cette détestable manière. Il fallait qu’il assume ses sentiments au grand jour, ne serait-ce que devant la principale intéressée.

    « Je savais que tu n’avais plus tes parents, mais j’ignorais… »

    Elle s’était approchée de lui et Adam comprenait qu’elle était désolée pour lui. Pourtant, il ne voulait pas qu’elle ressente la moindre pitié ou qu’elle se montre compatissante, c’était son fardeaux et il avait appris à vivre avec. La cicatrice qui lui en restait remontait déjà suffisamment ces derniers temps, il n’avait pas besoin de son soutien dégoulinant de bons sentiments. Elle prit ses mains dans les siennes avec une tendresse dont la sincérité coupa toute envie de contestation à Adam.

    « Je suis désolée que tu ais dû endurer de telles souffrances Adam. Je te promets que je serai prudente et je ferai tout ce qui en mon pouvoir pour que tu n’ais pas à souffrir. Qui sait, peut-être qu’en me rapprochant de Paris, cela suffira à le désintéresser de ta mère ? Je veux dire, il y a tellement de choses qui ont changé alors que nous ne pensions n’avoir rien fait. Peut-être qu’une simple rencontre peut changer cela. Je veux t’épargner ton malheur et si je dois m’y consacrer corps et âme, je le ferai ! »

    Bizarrement, Adam avait l’impression d’avoir fais une erreur monumentale en lui livrant ses secrets sur Paris. Sa détermination semblait avoir triplée et il n’arrivait pas du tout à s’en féliciter. Bien sûr, ça le touchait de voir Garden ainsi décidée à lui épargner son malheur, même si elle ne voyait pas les choses sous le bon angle. Pensait-elle vraiment à lui comme elle le montrait, avec gentillesse et douceur? Pourtant, elle avait toutes les raisons du monde de le haïr. Adam n’arrivait pas à croire que ses seules dernières paroles ait pu changer radicalement sa vision des choses. Alors ne l’avait-elle jamais vraiment haï? Même lorsqu’il avait fais montre de la plus extrême grossièreté?
    Il ne put y réfléchir davantage. Garden avait comblé la distance qui les séparait et venait de déposer un baiser sur sa joue. Le contact était doux, et faisait naître un crépitement dans le cœur d’Adam qu’il ressentait pour la première fois. Ce n’était pourtant qu’un simple bisous sur la joue.
    Elle recula légèrement après ça, mais ne lâcha pas ses mains, qu’elle ravissait de menues caresses.

    « Je suis heureuse que tu me fasse confiance. »

    Le pétillant visible dans son regard aurait presque tirer une larme à Adam. Elle semblait sincèrement touchée par la déclaration du serdaigle, qui ne l’avait pourtant pas fais pour cela. Il avait décidé d’être honnête avec elle, et si elle devait risquer sa vie ou sa santé mentale en compagnie de Montgommery, il fallait qu’elle sache qu’il la soutenait.

    « Mais dis moi… Tu dis que Paris ‘s’apprête’, tu parle d’un avenir proche non ? Je sais que tu es de début d’année ce qui veut dire que tu es tout juste né… est-ce que ta mère serait encore à Poudlard par hasard ? »

    La curiosité de Garden était compréhensible. Elle aimait savoir ce genre de choses sur l’époque à laquelle elle se trouvait, elle souhaitait arranger les choses pour tout le monde. Ce n’était que des causes perdues au goût d’Adam, mais il admirait sa détermination, son implication. Elle ne baissait jamais les bras et, entre toutes choses, c’était ce qui l’avait le plus frappé à l’origine. Garden semblait passionnée par cette question ci, elle tira sur ses mains sans s’en rendre compte sans doute, mais cela n’échappa pas à Adam qui se retrouva un peu plus près de la jeune fille qui le stupéfiait littéralement.

    « Si c’est le cas, alors dis moi qui elle est et je pourrais devenir son amie ! Tu sais que j’ai le contact facile avec les gens, et si elle n’est pas aussi butée que toi, je devrais pouvoir me rapprocher d’elle aisément ! Comme ça je pourrais aussi la protéger tu comprends ? »

    Comment Adam aurait-il pu résister devant une telle démonstration de générosité? Il combla la distance qui les séparait sans même s’en rendre compte et captura les lèvres de sa jolie camarade. Il ne lâcha pas ses mains et profita autant qu’il le put du doux contact qu’il volait égoïstement. Puis il se recula tout en gardant prisonnières les mains de Garden dans une douce mais ferme étreinte.

    « Merci Garden. Tu es la seule personne à avoir jamais volé à mon secours. Au début je l’ai mal pris, ne te connaissant pas, j’ai cru que tu m’insultais et que tu me trouvais ridicule et incapable de me défendre seul. Mais j’ai vite compris, et cela me saute aux yeux aujourd’hui, que tu es simplement quelqu’un de profondément bon. » Il fit une pause tout en laissant l’une des mains de la poufsouffle pour se permettre de venir caresser sa joue. « Je crois que les révélations qui ont été faites sur le futur sont à prendre avec la plus grande prudence. Je ne penses pas que tu ais pu devenir la compagne de Clyde par choix. A mon avis tu t’es sacrifié … pour ceux que tu aimes. » Il lui sourit faiblement. Son constat était plutôt tragique. Garden était tellement gentille qu’elle aurait été capable de finir de l’autre côté simplement pour tous les protéger. C’était égoïste, mais Adam aimerait vraiment pouvoir conduire Garden à être moins serviable, moins gentille, si ça pouvait lui éviter d’avoir des ennuis et de s’éloigner de lui, tout simplement.

    D’un même geste, il délaissa la joue de Garden et lâcha sa main, pour pouvoir saisir ses épaules et planter un regard incisif dans ses beaux yeux clairs.

    « J’ignore encore qui est exactement ma mère. Je sais simplement que Montana et elle sont suffisamment proches pour qu’elle ait fini par me confier à elle et c’est elle qui m’a à son tour confié à l’orphelinat. Comme tu peux le voir, la danger qui les guettait, qui me guettait, n’était vraiment pas à prendre à la légère pour que je sois abandonné malgré l’amour qu’elles me portaient toutes les deux. Car je le sais aujourd’hui, je n’ai pas été laissé à l’orphelinat par manque d’amour, de temps ou d’argent, mais justement parce qu’on voulait que je puisse grandir. »

    A nouveau, il laissa le silence s’installer, pour laisser à Garden le temps de bien tout assimiler. Il ne lui confiait pas simplement toutes ces choses pour la mettre en garde, mais bel et bien pour qu’elle soit dans la confidence d’un passage important de sa vie. Elle méritait bien ça après toutes les claques qu’il lui avait mis dans la figure et la méchanceté gratuite qu’il lui avait imposé. Mais il lui parlait surtout de ça parce qu’il l’aimait et qu’il voulait qu’elle sache, qu’elle essaye de le comprendre. Mais plus encore …

    « J’espère que tu me pardonneras un jour pour toutes les méchancetés que je t’ai dite et pour mon comportement odieux. Je sais que n’importe laquelle de mes excuses te paraîtrait bien ridicule, mais … tu es la première personne à m’avoir montré un réel intérêt alors que j’étais seul et que je souffrais sans pour autant vouloir moi-même y remédier. Je ne savais pas comment réagir. » et je t’ai aimé instantanément, ce qui était encore plus difficile à gérer pour moi. Il ne l’ajouta pas, ce n’était pas le moment d’entrer dans ces confidences là. Et il n’avait pas à imposer une telle charge morale à Garden. Il ne pouvait pas lui demander d’avoir à réfléchir là dessus alors qu’elle s’apprêtait à se jeter dans la gueule du loup.

    Brusquement, il attira Garden contre lui, et fit passer ses mains dans son dos pour la serrer fort. Il ne pourrait jamais la remercier assez, ni sans doute l’aimer suffisamment, pour ce qu’elle avait fais. Et il savait aussi que ce n’était pas un honneur qu’elle n’avait accordé qu’à lui. C’était juste sa façon d’être, et lui n’était qu’un nom sur la longue liste des gens qu’elle s’échinait à aider. Il ne cherchait pas à lui demander davantage, il voulait simplement lui prouver qu’il n’était pas un ingrat.
    Il finit par la lâcher et recula légèrement pour qu’elle ne se sente pas étriquée ou obligée. Il capta son regard et le scruta, à la recherche du moindre signe encourageant ou au contraire défavorable. Il craignait de l’avoir brusquée.

    « Je ne te demandes rien. Je veux juste que tu en saches suffisamment si tu comptes effectivement te rapprocher de Paris. Il semblerait que je te connaisse bien finalement, ou alors très mal, puisque j’ai le sentiment de t’avoir donné encore plus de raisons de te battre. »

    Il s’en amusa en laissant échapper un rire faible, puis il tourna la tête en pivotant légèrement pour regarder en direction du château. Des choses allaient bientôt se décider, et ils n’étaient certainement pas au bout de leur surprise. Mais c’était au moins unis qu’ils affronteraient ça.

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Message par Garden Fear Ven 22 Oct - 20:41





    Elle était plus décidée que jamais. Non seulement elle était à la base sûre de son plan, mais maintenant, elle avait une motivation supplémentaire en la personne d’Adam mais aussi de sa mère. Comment pourrait-elle passer à côté de ça sans rien faire ? Laisser la mère d’une personne aussi proche d’elle mourir à cause d’un jeune homme qui aurait fait les mauvais choix – ou tout simplement au fond mauvais – elle ne pouvait pas se le permettre, elle ne se le pardonnerait pas d’ailleurs ! Alors elle devait connaître l’identité de la mère d’Adam et devenir son amie ! Elle pourrait la protéger ainsi. En 18 ans, la magie avait quelque peu évolué et les quatre anciens préfets connaissaient des sortilèges inexistants à cette époque. Elle était donc la mieux placée pour la protéger ! Elle était impliquée ce qui la rendrait efficace, mais elle ne l’était pas autant qu’Adam qui aurait pu échouer à cause de ses sentiments trop important. Normal. Revoir sa mère après tout ce temps… elle ne savait pas à quel âge il l’avait perdu mais c’était très jeune, peut-être même n’en avait-il aucun souvenir, elle pouvait donc comprendre qu’il souhaite passer du temps avec elle et apprendre à la connaître, tout comme elle voulait le faire avec son demi-frère. Mais à trop être impliqué, on risquait de tout faire capoter. Donc elle était résolument la mieux placée pour s’occuper de sa mère qui devait avoir à peu près leur âge. Ce constat était assez déroutant en soit, mais Garden commençait à se faire à ce genre de chose. Et qui sait ? peut-être aurait-elle l’occasion de voir le Adam bébé.

    Toute à ses réflexions, elle ne vit pas Adam se rapprocher et perdit le fil de ses pensées lorsque ses lèvres furent prises en otage par celles du Serdaigle. Elle cligna deux ou trois fois des yeux, d’abord surprise, puis se laissa aller à cette douceur qui… ne lui était pas totalement inconnue ? Un flash d’elle a moitié dévêtue et d’un Adam embrassant sa bouche d’une même façon s’afficha un millième de seconde dans sa tête. Comme la réminiscence d’un rêve flou et peu probable, et lorsque le jeune homme elle était bien trop stupéfaite pour faire le moindre mouvement.

    « Merci Garden. Tu es la seule personne à avoir jamais volé à mon secours. Au début je l’ai mal pris, ne te connaissant pas, j’ai cru que tu m’insultais et que tu me trouvais ridicule et incapable de me défendre seul. Mais j’ai vite compris, et cela me saute aux yeux aujourd’hui, que tu es simplement quelqu’un de profondément bon. » Sa main délaissa l’une des siennes pour aller caresser sa joue mais Garden resta planté tel un piqué, encore sous le choc de ce baiser et de ce flash inattendus.

    « Je crois que les révélations qui ont été faites sur le futur sont à prendre avec la plus grande prudence. Je ne penses pas que tu ais pu devenir la compagne de Clyde par choix. A mon avis tu t’es sacrifié … pour ceux que tu aimes. »

    Elle cligna à nouveau des yeux et revint à la réalité, les mots d’Adam s’assemblant dans son esprit, elle répondit d’une voix faible,

    « Je ne suis pas ce genre d’héroïne. »

    Il était évident pour Garden qu’il était stupide et tout simplement méchant de l’accuser de trahison aujourd’hui alors même qu’elle n’avait jamais réussi à voir Clyde en privé. Cependant, elle pensait que si elle avait effectivement terminé à ses côtés des années plus tard, cela n’aurait pas forcément été par sacrifice, mais peut être par amour. Elle se répugnait à se l’avouer car elle détestait cet homme et savait de quoi il était capable et n’étant jamais tombée amoureuse de sa courte vie, elle avait la nausée à l’idée de penser qu’elle finirait par tomber sous le charme du pire mage noir de toute une époque. En tout cas, la notion de sacrifice ne lui paraissait pas vraiment réelle. Pourquoi se serait-elle sacrifiée ? Quel aurait été le but de Clyde de l’avoir à ses côtés ? c’était idiot.. mais encore une fois, elle fut interrompue dans ses questionnement par les mains d’Adam qui la saisirent fermement aux épaules et de son regard bleu plongeant de ses yeux semblant si ternes à côté des siens.

    « J’ignore encore qui est exactement ma mère. Je sais simplement que Montana et elle sont suffisamment proches pour qu’elle ait fini par me confier à elle et c’est elle qui m’a à son tour confié à l’orphelinat. Comme tu peux le voir, le danger qui les guettait, qui me guettait, n’était vraiment pas à prendre à la légère pour que je sois abandonné malgré l’amour qu’elles me portaient toutes les deux. Car je le sais aujourd’hui, je n’ai pas été laissé à l’orphelinat par manque d’amour, de temps ou d’argent, mais justement parce qu’on voulait que je puisse grandir. »

    Alors Montana était dans la confidence ? Hum. Pas facile dans ce cas de savoir qui est la mère d’Adam et surtout de s’en rapprocher avec Montana à ses côtés. Le Serdaigle ne semblait pas porter Garden dans son cœur et c’était plus ou moins réciproque. Elle qui voulait passer du temps avec son demi-frère et apprendre à le connaître, elle se le voyait ‘voler’ par la jeune fille qui l’accaparait par moment. Tout ça était exagéré dans la tête de Garden mais le temps que Montana passait avec Tradd était du temps qu’il passait en moins avec elle – alors qu’elle ne passait pas non plus tout son temps avec lui !

    « J’espère que tu me pardonneras un jour pour toutes les méchancetés que je t’ai dite et pour mon comportement odieux. Je sais que n’importe laquelle de mes excuses te paraîtrait bien ridicule, mais … tu es la première personne à m’avoir montré un réel intérêt alors que j’étais seul et que je souffrais sans pour autant vouloir moi-même y remédier. Je ne savais pas comment réagir. »

    Garden laissa ses lèvres s’étirer dans un sourire tendre et était prête à lui répondre mais elle n’en fut guère capable car encore une fois, Adam agit d’une manière la prenant au dépourvu et l’attirant brusquement à lui pour la serrer dans ses bras. Décidemment, Adam ne cessait les preuves d’affection ! et on pouvait voir son inexpérience tant les choses étaient faites brusquement et légèrement maladroitement. Garden choisi de ne pas s’en formaliser et serra à son tour le Serdaigle dans ses bras pour lui montrer qu’elle ne le rejetait pas son étreinte de quelle nature qu’elle soit. Elle était bien là. Dans la chaleur sécurisante de ses bras, à s’enivrer de son parfum. Mais comme toutes les bonnes ont une fin, Adam la relâcha et s’éloigna avant de croiser son regard qu’il sembla analyser.

    « Je ne te demandes rien. Je veux juste que tu en saches suffisamment si tu comptes effectivement te rapprocher de Paris. Il semblerait que je te connaisse bien finalement, ou alors très mal, puisque j’ai le sentiment de t’avoir donné encore plus de raisons de te battre. »

    Elle esquissa un sourire tandis qu’il se laissait aller à rire faiblement.

    « Effectivement, tu m’as motivée plus que jamais ! »

    Elle lui envoya un clin d’œil, essayant de détendre l’atmosphère qu’elle sentait tout de même lourde. Les choses allaient être difficiles, voir dangereuses, mais pour l’heure ils pouvaient être des étudiants comme les autres.



    « Tu sais Adam, je n’ai pas a pardonner. Enfin, disons plutôt que je l’ai déjà fait. Je sais que tout n’a pas toujours été simple pour toi et même si parfois tu as été exécrable et que j’ai été en colère contre toi, je savais au fond que ce n’était pas vraiment de ta faute. »

    Elle lui offrit un sourire afin de le rassurer à ce sujet. Bonne poire ? Peut-être. Mais Garden était certaine du bon fond d’Adam et que ses méchancetés parfois blessantes n’étaient là que pour se protéger des autres et de ce qui l’entourait.

    « En tout cas je suis contente que tu aie appris que l’on t’as déposé à l’orphelinat par amour et non l’inverse. Ca a du être difficile à vivre durant tout ce temps de croire ça. » Supposa-t-elle en lui prenant la main pour ne pas le replonger dans de trop douloureux souvenirs.

    « En attendant… lança-t-elle d’un ton plus en joie et tout en souriant. Je sais que tu n’as pas vraiment d’expérience au niveau sociale mais sache qu’on ne peut pas embrasser une fille comme tu l’as fait sans conséquence, même si c’est pour la remercier. Elle pourrait se faire des idées, surtout que tu es beau garçon. Je pensais que ça au moins, tu le savais. »

    Elle se laissa aller à rire avant de planter son regard dans les yeux de son vis-à-vis, tout d’un coup plus sérieuse. Elle tira sur la main qu’elle tenait et expliqua,

    « Je sais que je viens de te dire qu’on embrasse pas les gens comme ça mais… je dois vérifier un truc. »

    Elle déposa ses lèvres sur celles du Serdaigle et passa bien vite ses bras autour de son cou. Elle voulait voir si ce qui s’était passé auparavant allait recommencer ou non, et cette impression de déjà vu se confirma d’un nouveau flash. Elle se recula d’un pas un peu brusquement, rompant tout contacte entre eux et fixa Adam.

    « Puisque nous en sommes aux confidences, dis moi : est-ce qu’il t’aie arrivé de rêvé de… nous de façon disons intimes ou même d’avoir des sortes de flash durant la journée ? Je sais que je te l’ai déjà demandé et que tu m’as dit que ce n’était que le fruit de mon imagination mais j’ai du mal à y croire… Est-ce que tu subi la même chose ou bien que tu sais ce qui fait que moi je le subisse ? Tu te souviens toi, de ce qu’il s’est passé dans le placard ce jour là ? ou tu n’en plus aucun souvenir comme moi ? »

    Il n’y avait aucune accusation dans sa voix, juste de l’interrogation à des questions trop longtemps restées en suspends.



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Message par Adam Meyer Dim 24 Oct - 15:59

    Comme il fallait s’y attendre, Garden resta figée face à l’audace dont fit preuve Adam. Lui-même ne se l’expliquait pas, l’envie lui était simplement venue et il n’avait pas eu le cœur à la contenir. Cela lui semblait faire une éternité qu’il n’avait pas goutée au doux parfum des lèvres de Garden. La dernière fois, les choses s’étaient précipitées et il s’était permis une légère entorse au règlement qu’il s’était fixé et, de toute façon, Garden avait fini par tout oublié de leur entrevue. C’était bien sûr sans compter sur les réminiscences qu’il provoquait lui-même dans l’esprit de la jeune fille. Mais pour l’instant, il ne se doutait de rien, et il n’aspirait soudain à rien d’autre qu’à capturer à nouveau les lèvres qu’il aimait tant.

    « Je crois que les révélations qui ont été faites sur le futur sont à prendre avec la plus grande prudence. Je ne penses pas que tu ais pu devenir la compagne de Clyde par choix. A mon avis tu t’es sacrifié … pour ceux que tu aimes.
    - Je ne suis pas ce genre d’héroïne. »

    Elle s’était à nouveau animée pour refuser les paroles positives et sincères d’Adam. Elle devait le penser trop conciliant, trop optimiste, ou peut-être était-ce tout simplement parce qu’elle n’était pas habituée à ça venant de lui. Quoi qu’il en soit, elle se défendait d’être capable de se sacrifier ainsi. Mais Adam n’en croyait pas un mot. Pour lui Garden était capable du meilleur, il n’en doutait pas une seconde. Et en cela il ne la voyait pas avec Clyde pour une autre raison que le sacrifice. Ou peut-être était-ce aussi par arrogance. Il voulait se convaincre que Clyde n’avait pas été un choix d’amour ou de préférence pour Garden. Et surtout, il ne voulait pas avoir à supporter la responsabilité de ce choix. Son fils lui avait littéralement craché son tort dans cette affaire au visage, mais Adam n’était pas prêt à endosser cette responsabilité. Il ne pouvait pas admettre son erreur, même future, c’était une chose dont il était matériellement incapable.

    « Effectivement, tu m’as motivée plus que jamais ! »

    Ce n’était pas le genre de déclaration qu’il aimait entendre. Peut-être regretterait-il son choix, mais c’était ce qui lui avait semblé le plus sensé. Mieux valait encore montrer son soutien à Garden et la laisser prendre des risques plutôt que la traiter comme une enfant et, par là même, la pousser à prendre des risques de toute façon.

    « Tu sais Adam, je n’ai pas a pardonner. Enfin, disons plutôt que je l’ai déjà fait. Je sais que tout n’a pas toujours été simple pour toi et même si parfois tu as été exécrable et que j’ai été en colère contre toi, je savais au fond que ce n’était pas vraiment de ta faute. »

    Son sourire était sincère, mais Adam la trouvait un peu trop conciliante. Elle pardonnait trop facilement et trop vite, cela risquait de lui jouer des tours à l’avenir. Car qu’est-ce qui lui disait qu’Adam ne la manœuvrait pas? Elle avait trop confiance en la nature humaine, sans doute était-ce à la fois sa plus grande qualité et son plus grand défaut. Et si quelqu’un de moins bien intentionné que lui se montrait subitement gentil avec elle, comment réagirait-elle? Adam fronça les sourcils à cette pensée. Il n’aimait pas savoir Garden si malléable.

    « En tout cas je suis contente que tu aie appris que l’on t’as déposé à l’orphelinat par amour et non l’inverse. Ca a du être difficile à vivre durant tout ce temps de croire ça. »

    Il eut une moue contrariée. Il n’aimait pas parlé de ce passage de sa vie à l’orphelinat, son abandon et ce qui s’en était suivi. Il avait lâché ça sans réellement sans rendre compte, ça faisait partie de son explication, et il avait finalement ressenti le besoin de le confier à Garden. Mais ça ne l’obligeait pas à réagir, il n’avait pas besoin de son soutien ou de sa pitié, même s’il savait qu’elle était bien intentionnée. Il préféra donc rester silencieux, plutôt que de se montrer hargneux.

    « En attendant… Je sais que tu n’as pas vraiment d’expérience au niveau sociale mais sache qu’on ne peut pas embrasser une fille comme tu l’as fait sans conséquence, même si c’est pour la remercier. Elle pourrait se faire des idées, surtout que tu es beau garçon. Je pensais que ça au moins, tu le savais. »

    Un voile passa sur son visage. Adam ne savait pas comment réagir à ce genre de réflexion. Il aurait du mal le prendre, mais quelque chose lui disait que Garden ne pensait pas à mal. D’autant qu’elle lui faisait un compliment en lui concédant qu’il était plutôt beau garçon. Il ne l’ignorait pas, mais ça lui était proprement égal. Il n’avait jamais eu à jouer dessus, ou à s’en servir. Et il estimait qu’un trop bel emballage n’était pas toujours un atout, tant les gens avaient tendance à ne le juger qu’à son physique. C’était sans doute ce qui l’avait poussé à prendre cet air maussade en permanence, car au moins cela tenait les autres à l’écart. Mais pas Garden, de toute évidence, puisqu’elle planta un regard des plus sérieux dans le sien et tira sur sa main pour le rapprocher.

    « Je sais que je viens de te dire qu’on embrasse pas les gens comme ça mais… je dois vérifier un truc. »

    Les lèvres de la poufsouffle se posèrent sur les siennes, en une caresse douce et enivrante. Elle passa ses bras autour de son cou, et il ne put résister à la tentation de l’attraper par la taille. Malheureusement, elle se recula bien vite, assez brusquement même, ce qui fit naître une ombre soucieuse dans le regard d’Adam.

    « Puisque nous en sommes aux confidences, dis moi : est-ce qu’il t’est arrivé de rêver de… nous de façon disons intime ou même d’avoir des sortes de flash durant la journée ? Je sais que je te l’ai déjà demandé et que tu m’as dit que ce n’était que le fruit de mon imagination mais j’ai du mal à y croire… Est-ce que tu subis la même chose ou bien que tu sais ce qui fait que moi je le subisse ? Tu te souviens toi, de ce qu’il s’est passé dans le placard ce jour là ? ou tu n’en plus aucun souvenir comme moi ? »

    La question se devait d’atterrir sérieusement sur la table un jour ou l’autre. Adam espérait avoir plus de temps car même s’il avait déjà eu plus que l’occasion d’y réfléchir, il ne savait toujours pas quelle réponse lui donner. D’une manière ou d’une autre, il craignait que cela se finisse dans les cris et dans les larmes. Il n’y avait aucune bonne façon d’annoncer une telle ignominie. Car ce qu’il avait fais, Garden ne le lui pardonnerait jamais. Et il en avait conscience. Il aurait voulu prendre les mains de Garden dans les siennes, pour se donner du courage, mais il préférait ne pas instaurer entre eux une proximité qui risquerait de compliquer les choses. Il se contenta donc de soupirer avant de lui répondre au mieux:

    « Je m’en souviens. Et je suppose qu’à terme tu t’en souviendras aussi. Ce n’est pas plus mal, la vérité doit sortir de toute façon, puisque c’est précisément ce que j’ai recherché ce jour là. »

    Il avait un mal fou à trouver ses mots. Il avait le sentiment que, quelque soit la façon dont il choisirait de dire les choses, cela sonnerait comme une bêtise monumentale et impardonnable. Il était désolé d’en arriver là, alors que tout semblait s’arranger avec la poufsouffle. Mais il ne pouvait en vouloir qu’à lui, et il était temps qu’il redescende de son petit nuage. Son regard tint celui de Garden en joue, avant de faire feu.

    « Dans le placard, je t’ai donné une fiole à boire, en prétextant que ça te calmerait. En réalité c’était un sérum de vérité très puissant, malheureusement mal préparé. Pour effets secondaires, tu as eu quelques montées de chaleur, et une perte de mémoire partielle. Et c’est moi qui me suis retrouvé obligé de te dire la vérité. »

    Il grimaça presque en terminant sa phrase. Ça avait été un passage assez désagréable pour lui, même si Garden avait heureusement su le rendre plus agréable. Il n’avait pas quitté la poufsouffle des yeux en faisant son aveu. Il ne savait pas comment elle le prendrait exactement, si ce n’était mal, mais au moins la vérité était sortie. Enfin, presque.

    « Tu avais vraiment l’esprit confus, et le placard était assez étroit … Ça a été vraiment dur pour moi de ne pas profiter de ta faiblesse. Ta perte de mémoire a été une véritable aubaine! »

    Il n’y avait plus aucune raison de cacher la vérité. Oui, il avait failli en se laissant embrasser et en l’embrassant à son tour malgré l’état dans lequel elle se trouvait. Et, il ne s’en cachait pas, il avait été vraiment ravi qu’elle perde la mémoire, car il avait été à deux doigts de lui faire des confessions malheureuses. Si elle retrouvait l’entier souvenir de ce moment, elle pourrait certainement assembler les pièces du puzzle et découvrir ce qu’il en retournait. Mais ça n’avait plus guère d’importance. Adam réalisait à quel point il avait changé en quelques mois. Aujourd’hui seule importait la sécurité de Garden, ses propres sentiments n’avaient pas leur place dans l’affaire et passaient bien après.

    « Mais tu étais sous l’empire de la potion, tu n’as rien à te reprocher. Je sais aujourd’hui que si tu as agis comme tu l’as fais, c’est uniquement à cause d’elle, et il n’y a rien d’autre que je puisse m’imaginer. »

    Ça sonnait presque comme un regret. Adam aurait aimé que cette potion révèle simplement les envies les plus secrètes de Garden, mais il ne fallait pas compter là dessus. Si ça avait été un autre, elle aurait eu exactement le même comportement. Ca aurait même sans doute moins bien fini, puisqu’un autre n’aurait pas fais preuve du même sang froid ni de la même retenue que lui.

    « J’aimerais te dire que je regrette ce que j’ai fais, mais ce serait uniquement en tenant compte de la débâcle que ça a été. Si c’était à refaire, et que la potion était correctement préparée, je le referais sans la moindre hésitation. »

    Le ton clair et l’œil sérieux, Adam ne faisait qu’énoncer la vérité. Il ne voulait pas être hypocrite en se répandant en excuses, en prétendant qu’il s’en voulait d’avoir ainsi essayé d’obtenir des informations à son insu. Il assumait totalement son choix, et il était prêt à en subir les conséquences, maintenant que Garden savait ce qui s’était produit.

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Message par Garden Fear Mar 26 Oct - 23:11





    Le Serdaigle sembla répondre favorablement au baiser de Garden, ce dont elle n’avait pas été sûre sur le moment. Elle lui disait qu’il ne fallait pas embrasser les gens pour n’importe raison auquel cas ils se feraient des idées et elle, elle l’embrassait à son tour, mais c’était pour vérifier quelque chose et non pour se délecter de ses lèvres pourtant si agréables. Comment pouvait-elle savoir qu’il n’était pas défavorable à ce contacte ? Et bien parce qu’il ne la repoussait pas déjà, mais cela aurait pu s’apparenter à de la politesse car elle avait tout de même ‘prévenu’ en quelque sorte de ses intentions et peut-être qu’Adam ne tenait pas à la vexer en la repoussant, mais surtout parce que ses bras enlaçaient sa taille avec douceur et fermeté. Ce simple geste aurait pu lui faire perdre le fil de ses pensées et ce fut presque le cas d’ailleurs, elle était en train d’oublier pourquoi elle l’avait embrassé à la base et se laissait prendre par le tourbillon et les sensations l’enivrants mais un nouveau flash avait fait son apparition, lui rappelant que sa manœuvre n’était faite que pour voir si ce genre de chose allait se reproduire, et elle ne que constater que c’était le cas. Alors elle se recula et posa toutes les questions qui lui tournaient en tête depuis des semaines maintenant. Il en connaissait certaines et n’avait jamais consenti à lui répondre clairement, accusant un esprit chamboulé, le sien. Mais elle sentait qu’ils avaient fait un pas en avant et que les confidences pouvaient se faire plus facilement maintenant, en tout cas dans ce moment où il avait été jusqu’à lui parler de la mort de sa mère.

    Un soupire fut sa première réponse et pendant l’espace d’un instant, Garden craignant que Adam ne lui serve le même discours que la dernière fois, pourtant elle ne pouvait se résoudre à une telle explication, mais contre toute attente le Serdaigle se fit plus bavard finalement.

    « Je m’en souviens. Et je suppose qu’à terme tu t’en souviendras aussi. Ce n’est pas plus mal, la vérité doit sortir de toute façon, puisque c’est précisément ce que j’ai recherché ce jour là. »

    L’attention de Garden était toute tournée vers Adam et ses prochaines révélations. Il parlait de vérité qu’il cherchait et cela l’intriguait grandement, tout comme le fait qu’il puisse lui dire qu’elle finirait par s’en souvenir elle aussi, comment pouvait-il le savoir ?

    « Dans le placard, je t’ai donné une fiole à boire, en prétextant que ça te calmerait. En réalité c’était un sérum de vérité très puissant, malheureusement mal préparé. Pour effets secondaires, tu as eu quelques montées de chaleur, et une perte de mémoire partielle. Et c’est moi qui me suis retrouvé obligé de te dire la vérité. »

    Elle pu le voir grimacer, se doutant que les aveux qu’elle avait du lui arracher ne devaient pas lui avoir fait plaisir, mais elle ne s’offusqua pas de sa révélation, trop choquée pour émettre le moindre son. Il lui avait fait boire quoi ? et elle avait eu quoi ?!

    « Tu avais vraiment l’esprit confus, et le placard était assez étroit … Ça a été vraiment dur pour moi de ne pas profiter de ta faiblesse. Ta perte de mémoire a été une véritable aubaine! »

    « Merlin ! Je… c’est pour ça que tu m’as évité pendant un moment après ce jour là ? Oh non ! Je me suis jetée sur toi ? Je me suis déshabillée et je t’ai mis dans une situation vraiment délicate. Réalisa-t-elle enfin. Elle cacha son visage entre ses mains, honteuse de ses actes même si la potion en été la responsable, elle ne pouvait pas tout lui remettre sur le dos. J’ai tellement honte. Tu as du te sentir terriblement mal à l’aise. »

    Elle n’était pas fautive et pourtant elle s’en voulait mais Adam tenta de la réconforter.

    « Mais tu étais sous l’empire de la potion, tu n’as rien à te reprocher. Je sais aujourd’hui que si tu as agis comme tu l’as fais, c’est uniquement à cause d’elle, et il n’y a rien d’autre que je puisse m’imaginer. »

    Est-ce que ça sonnait comme un regret ? Certainement ! Celui de lui avoir fait boire cette fichue potion et d’avoir du subir tout ça !

    « J’aimerais te dire que je regrette ce que j’ai fais, mais ce serait uniquement en tenant compte de la débâcle que ça a été. Si c’était à refaire, et que la potion était correctement préparée, je le referais sans la moindre hésitation. »

    Garden releva doucement la tête en retira ses mains de son visage pour poser ses yeux sur Adam. Elle ne comprenait pas ce qu’il disait. Que coulait-il ? Quelles étaient ses motivations ?

    « Pourquoi ? Demanda-t-elle simplement avant de se rendre compte que cela ne suffirait certainement pas à Adam pour lui répondre. Pourquoi t’es tu servis d’une potion ? Pourquoi tu n’es pas venu me voir pour me poser directement les questions que tu voulais. T’ai-je déjà menti ou donné l’impression de l’avoir fait ? Je t’aurai répondu avec sincérité Adam. »

    Elle était à mille lieux de se douter de ce qu’il voulait lui demander en réalité. Elle pensait que cela concernait la mission ou même peut-être un sujet plus intime mais Garden n’avait pas de raison de mentir à Adam ou de lui cacher des choses, elle ne comprenait donc pas pourquoi il avait eu recours à cette potion.

    « Oh mon Dieu ! S’écria-t-elle en réalisant soudainement une chose. Tu m’as vu… nue ? On est allé loin ou… Oh tu as vraiment du me prendre pour une fille facile ! Si tu savais comme j’aimerai disparaître dans un trou de souris là. J’imagine à quel point ça as du t’agacer tout ça. »

    Pas l’espace d’un instant, malgré ses réminiscences, elle n’avait pensé qu’Adam avait pu un jour la voir comme une fille. Comme une personne désirable. Il s’était toujours tellement évertué à mettre une certaine distance entre eux qu’elle était persuadée ne pas lui plaire, ne pas être son genre et donc, l’avoir harcelé voir carrément agressé ce jour là dans le placard. Elle en gémit de dépit avant de dire,

    « En tout cas la prochaine fois que tu veux savoir quelque chose, peu importe quoi, viens me le demander avant d’utiliser des potions sur moi qui me pousseraient presque à te violer. »



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Message par Adam Meyer Mer 27 Oct - 21:07

    C’est presque résigné qu’il avait finalement craché le morceau. Eluder davantage la question n’aurait eu aucun sens et, comme il l’avait souligné, il faudrait bien que ça sorte un jour. Mieux valait qu’il se rattrape en étant au moins honnête sur ce qu’il avait fais. Ses motivations, c’était une autre pair de manche, mais Garden méritait la vérité sur les faits réels et incontestables. Lorsqu’il l’avait vu se figer, il s’était d’abord dis que ses révélations avaient été trop dures à avaler, et qu’elle était sous le choc de ce qu’il lui avait fais. Jamais il n’aurait cru qu’elle le prendrait pour elle.

    « Merlin ! Je… c’est pour ça que tu m’as évité pendant un moment après ce jour là ? Oh non ! Je me suis jetée sur toi ? Je me suis déshabillée et je t’ai mis dans une situation vraiment délicate.

    Elle plongea son visage dans ses mains, honteuse, et cela tira à Adam un sourire compatissant et touché. Sa première pensée n’allait même pas à ce qu’il avait fais, en réalité, cela ne semblait pas la choquer outre mesure. C’était le comportement qu’elle avait pu avoir qui la traumatisait. C’était assez adorable à regarder, cette confusion et ce sentiment d’embarras qui se peignaient sur ses traits. Adam se mordit la langue pour ne pas formuler ses pensées telles qu’elles lui venaient.

    J’ai tellement honte. Tu as du te sentir terriblement mal à l’aise. »

    Plutôt. Mais sans doute pas pour les raisons qu’elle imaginait. Adam n’avait pas vraiment été mal à l’aise que Garden se jette sur lui sans vergogne, en d’autres circonstances il en aurait été ravi, mais c’était trop soudain, inattendu et surprenant pour qu’il ait pu montrer autre chose que de l’embarras et un immense regret d’avoir pu céder sur certains plans quand il aurait dû rester maître de lui-même.

    « Mais tu étais sous l’empire de la potion, tu n’as rien à te reprocher. Je sais aujourd’hui que si tu as agis comme tu l’as fais, c’est uniquement à cause d’elle, et il n’y a rien d’autre que je puisse m’imaginer. »

    Il s’en voulait de faire sonner ça comme une remarque pleine d’amertume. Mais c’était un fait. Il aurait aimé que Garden se comporte de cette manière sans l’aide d’une potion, de sa propre volonté et uniquement parce qu’elle en avait envie. Mais il s’était résigné à nourrir cet espoir à force. Malgré les baisers échangés, dont il se languissait cruellement sans oser l’avouer, il savait que Garden ne ressentait strictement rien pour lui. La réciproque semblait malheureusement impossible à atteindre, car jamais il ne pourrait s’empêcher de ressentir ce tourbillon d’émotions pour elle. Il avait essayé de lutter, et il luttait encore aujourd’hui alors qu’il la voyait troublée face à lui. Mais rien n’y faisait, il continuait de sentir son estomac se nouer à chacun de ses coups d’œil et son cœur s’emballer dès que leurs lèvres se touchaient.

    « J’aimerais te dire que je regrette ce que j’ai fais, mais ce serait uniquement en tenant compte de la débâcle que ça a été. Si c’était à refaire, et que la potion était correctement préparée, je le referais sans la moindre hésitation. »

    Et il savait déjà en partie quelles questions il pourrait lui soumettre. Il s’attendait à ce qu’elle bondisse après cette déclaration un peu trop honnête. Après tout, il lui révélait là qu’il ne s’en voulait pas au point de chercher à revenir sur ce qu’il avait fais ni de faire la promesse de ne pas recommencer. Car c’était une promesse qu’il était techniquement impossible de faire. Garden émergea de derrière ses mains et planta sur lui un regard qui le fit frissonner. Elle allait s’énerver, c’était obligé.

    « Pourquoi ? Pourquoi t’es tu servis d’une potion ? Pourquoi tu n’es pas venu me voir pour me poser directement les questions que tu voulais. T’ai-je déjà menti ou donné l’impression de l’avoir fait ? Je t’aurai répondu avec sincérité Adam. »

    Cloué par la déclaration douce et conciliante de Garden, Adam laissa sa bouche s’entrouvrir légèrement, avant de reprendre ses esprits et de la refermer sèchement. Il chercha ses mots. Que pouvait-il bien répondre à une telle demande? Il était exclu qu’il lui explique le fond de sa pensée. Il avait beau s’être jusque là astreint à une logique d’honnêteté, il ne fallait pas non plus lui demander la lune.

    « Oh mon Dieu !Tu m’as vu… nue ? On est allé loin ou… Oh tu as vraiment du me prendre pour une fille facile ! Si tu savais comme j’aimerai disparaître dans un trou de souris là. J’imagine à quel point ça as du t’agacer tout ça. »

    Adam était partagé entre être sidéré ou amusé par l’étrange prise de conscience de la poufsouffle. Ne sachant sur quel pied dansé, il afficha un sourire à mi-chemin entre les deux. Dans tous les cas, Garden lui enlevait une sacrée épine du pied en lui évitant d’avoir à répondre à son « pourquoi » auquel il ne pouvait trouver une réponse convenable. S’il la jouait suffisamment fine, elle pourrait oublié jusqu’à ses interrogations et lui permettre d’éluder la question.

    « Oui, c’était particulièrement difficile à supporter. Tu as vraiment été insupportable » lâcha-t-il en passant une main nerveuse dans ses cheveux. La meilleure solution était encore de la faire suffisamment culpabilisée pour qu’elle ne se sente plus le droit de lui poser la moindre question. C’était malheureusement sans compter sur sa moralité et sa bienveillance à toutes épreuves.

    « En tout cas la prochaine fois que tu veux savoir quelque chose, peu importe quoi, viens me le demander avant d’utiliser des potions sur moi qui me pousseraient presque à te violer. »

    Adam était véritablement soufflé par la bonne foi de Garden. Comment pouvait-il décemment la laisser culpabiliser de la sorte? Alors certes, c’était une habitude pour elle de se plier en quatre et de prendre sur elle, comme c’était une manie chez lui d’avoir à se reprocher le tort qu’il pouvait faire, mais il était urgent de changer tout ça. Ils étaient partis pour reconstruire leur relation sur des bases plus saines, Adam ne pouvait pas fausser l’édifice en y introduisant le mensonge et la fierté.

    « Tu n’as rien à te reprocher Garden, tu ne m’as pas violé, et tu n’es pas allée aussi loin que tu le penses. » Il n’en pouvait plus de la voir si gentille, il avait subitement envie de la voir réagir. Perdant son sang froid, il la saisit par les épaules sans la moindre délicatesse, et la secoua légèrement tout en s’écriant: « Mais réveille toi! Tu vois bien que tu n’as aucun tort dans cette affaire, c’est moi! Il n’y a que moi à t’avoir fais avalé une potion en te mentant délibérément, c’est presque une chance que ça se soit retourné contre moi, sinon je m’en serais sortis en toute impunité! Et quand bien même tu aurais été vraiment entreprenante, tu ne cherches même pas à savoir si j’en ai profité ou non, tu te flagelles directement alors même que j’aurais pu faire mon chien en te prenant alors que tu t’offrais à cause de la potion! » Il souffla et la fixa droit dans les yeux. « Ne sois pas si gentille et si calme alors que tu devrais me crier dessus et m’en vouloir à mort pour ce que j’ai osé te faire! » Il la lâcha brusquement et ajouta, les yeux pétillants de colère, plus contre lui-même que contre Garden: « Comment peux-tu être aussi conciliante? Si tu m’avais fais la moitié de toutes les horreurs que je t’ai imposé égoïstement, je t’aurais rayé depuis longtemps de mes fréquentations et tu ne m’aurais plus jamais aperçu… »

    Tandis qu’il grondait contre Garden, il réalisait à quel point il était misérable. Il n’en voulait pas tant à Garden d’être aussi gentille, mais ça le confrontait à ce qu’il était, aux méchancetés et caprices dont il était capable. C’était criant de vérité. La bonté et l’innocence presque de Garden le plaçaient face à sa propre méchanceté. Et il avait du mal à le supporter. A cet instant, seul le regard bleu de sa camarade l’aida vraiment. Alors il ne réfléchit pas, il saisit le haut de sa nuque entre ses doigts et attira son visage près du sien. Il baissa les yeux et tomba sur ses lèvres qui le troublèrent. Il put simplement ajouter dans un souffle:

    « Je voulais simplement savoir ce que tu pensais de moi, s’il était possible qu’un jour, je trouve grâce à tes yeux. »

    Puis il l’embrassa avec ferveur. Peut-être le repousserait-elle, il y avait même de fortes chances après la façon dont il avait explosé. Mais il s’en fichait. Pour l’instant, il voulait simplement profiter de la caresse douce et enivrante des lèvres de Garden, le plus longtemps possible, et en parfait égoïste.

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Message par Garden Fear Jeu 4 Nov - 20:21




    Elle n’en revenait pas. Elle s’était déshabillée et s’était jetée sur le pauvre Adam qui n’avait pas du vraiment quoi faire face à une fille dans un tel état. Elle aurait pu se dire que tout était de la faute de la potion et ne pas culpabiliser, mais c’était impossible ! Car elle se souvenait dans ses rêves et ses flashs, le plaisir qu’elle avait retiré de tout ça. Elle aurait voulu disparaître ! Qu’Adam ne puisse plus la voir et la juger – ce qu’il faisait sûrement – d’autant plus qu’il lui confirmait que l’expérience avait été assez pénible et qu’elle-même avait été vraiment insupportable. Ca la rendait presque malade et elle se demandait finalement si il n’avait pas mieux fallut pour elle ne rien savoir. Comment pourrait-elle se présenter devant lui à présent en sachant ça ? D’ailleurs que faisait-elle encore là ? Elle aurait du prendre ses jambes à son cou de honte. Mais Garden n’était pas lâche. Elle avait de peurs et des craintes comme tout le monde mais elle tentait toujours de les affronter, bien que des fois elle préférait la fuite pure et simple comme avec les hommes. Mais là, elle pouvait essayer de faire face à Adam et d’outre passer sa honte, aussi lui proposa-t-elle simplement de venir la voir directement la prochaine fois qu’il aurait une question sans passer par la case ‘potion’ pour éviter tout genre d’accident similaire. Elle tentait de tourner la chose en dérision à sa façon pour ne plus éprouver cette gêne et qu’Adam comprenne qu’il pouvait lui parler sans utiliser de stratège. D’ailleurs, ce dernier sembla vouloir mettre les choses au point, certainement pour la rassurer.

    « Tu n’as rien à te reprocher Garden, tu ne m’as pas violé, et tu n’es pas allée aussi loin que tu le penses. »

    Elle posa une main sur sa poitrine et soupira de soulagement à ces quelques mots rassurants.

    « C’est déjà ça. » Répondit-elle un poids en moins sur les épaules mais ne s’attentant absolument pas à ce qui allait arriver. Subitement, Adam l’attrapa par les épaules sans aucune délicatesse et le secoua tout en lui criant dessus alors qu’elle était pétrifiée par ce changement brutale de situation et de comportement.

    « Mais réveille toi ! Tu vois bien que tu n’as aucun tort dans cette affaire, c’est moi ! Il n’y a que moi à t’avoir fait avaler une potion en te mentant délibérément, c’est presque une chance que ça se soit retourné contre moi, sinon je m’en serais sorti en toute impunité ! Et quand bien même tu aurais été vraiment entreprenante, tu ne cherches même pas à savoir si j’en ai profité ou non, tu te flagelles directement alors même que j’aurais pu faire mon chien en te prenant alors que tu t’offrais à cause de la potion ! Ne sois pas si gentille et si calme alors que tu devrais me crier dessus et m’en vouloir à mort pour ce que j’ai osé te faire ! »

    Il la relâcha brusquement tandis qu’elle resta un instant recroquevillée et bouche bée, avant de cligner des yeux et de reprendre ses esprits.

    « Comment peux-tu être aussi conciliante ? Si tu m’avais fait la moitié de toutes les horreurs que je t’ai imposé égoïstement, je t’aurais rayé depuis longtemps de mes fréquentations et tu ne m’aurais plus jamais aperçu… »

    « Mais Adam… » Tenta-t-elle alors de répondre, mais le Serdaigle venait de poser sa main sur sa nuque et l’approcha un peu plus près de lui et elle voir son regard se perdre sur ses lèvres, comme tous les autres…

    « Je voulais simplement savoir ce que tu pensais de moi, s’il était possible qu’un jour, je trouve grâce à tes yeux. »

    Il fondit sur ses lèvres, l’embrassant avec une ferveur plus intense encore et elle se laissa simplement porter par l’étendu de cet instant, passant ses bras autour du cou d’Adam et laissant ses doigts s’entremêler dans ses cheveux tandis qu’elle se serrait un peu plus contre lui… Elle ne su pas si ce fut lui, elle, ou tous deux en même temps qui mirent fin à ce baiser. Le cœur battant, elle resta tout près du Serdaigle et posa son indexe sur les lèvres qui venaient de l’embrasser tout en murmurant,

    « Il va falloir arrêter ce genre de chose Adam. Je pourrais très vite y prendre goût. »

    Un sourire mutin vint se peindre sur ses lèvres et son autre main glissa du cou d’Adam pour venir se poser sur son épaule.

    « J’aurai réagi autrement pour la potion…» Lâcha-t-elle sans transition et pour répondre à ses reproches de tout à l’heure. « Si ça avait été quelqu’un d’autre que toi, j’aurai réagi autrement. Je sais que tu n’aurais pas profité de la situation et abusé de ma confusion. Je le sais parce que j’ai confiance en toi Adam. »

    Elle lui offrit un nouveau sourire, plus tendre et plus triste à la fois.

    « Et puis, je ne suis pas ton genre de fille. » Déclara-t-elle en laissant la main loger sur son épaule glisser sur son torse et en baissant les yeux pour en suivre son trajet. « Toi, tu aimes les filles comme Bonnie ou Harper. »

    Elle leva les yeux vers lui en essayant de lui renvoyer un sourire plus sincère.

    « Et puis, oui, je suis conciliante et je sais que tu n’aurais pas supporter que je te fasse la même chose, mais nous sommes différents, voilà tout. » Elle recula d’un pas et le regarda de haut en bas comme si elle le voyait pour la première fois et se lança.

    « Tu veux savoir ce que je pense de toi ? Je te trouve égoïste parfois, tu parais arrogant mais c’est ton côté renfermé qui donne cette impression. Tu es buté comme personne, mais c’est autant une qualité qu’un défaut. Tu es protecteur même si tu t’en caches. Réfléchis et la personne la plus intelligente que je connaisse. Je pourrais te suivre les yeux fermés si tu me disais que je ne risque rien. Je suis certaine que tu es destiné à devenir un grand homme Adam. Et je te dis tout ça en toute honnêteté et sincérité, sans aucune potion mal préparée ou non. »




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Message par Adam Meyer Dim 14 Nov - 12:34

    Elle lui avait dis, déjà, de ne plus l’embrasser comme il le faisait. Adam aurait sans doute du respecter ses vœux. Mais cela relevait du martyr que de résister aux lèvres de Garden, maintenant qu’il y avait goûté. Elles semblaient l’appeler, comment aurait-il pu en rester sagement éloigné? Bien sûr, Adam était sensé être l’intelligence et le bon sens incarné dans leur petit groupe, mais là il se désolidarisait complètement de ce rôle. Il voulait que Garden réagisse, qu’elle le punisse pour ce qu’il avait osé lui imposer, mais elle se contentait de protester faiblement et de se montrer compréhensive. Ca perturbait Adam au plus haut point, car alors elle lui paraissait encore plus irrésistible. Le contact de sa bouche, de ses lèvres et de sa langue fit monter un frisson dans le corps d’Adam. Jamais il n’avait ressenti ça pour personne. Et dans son égoïsme, il regrettait que cette sensation ne soit pas partagée. Bien sûr, Garden ne le repoussait pas, au contraire même, puisqu’elle passa ses bras autour de son cou et ses mains glissèrent habilement dans ses cheveux, ce qui lui fit se sentir plus mal encore. Il savait que Garden ne partageait pas ses sentiments mais alors qu’elle se serrait un peu plus contre lui, il s’en contrefichait royalement. Tout ce qui importait c’était qu’elle soit à lui, ne serait-ce qu’un infime instant. Même si revenir brusquement à la réalité s’annonçait très douloureux.

    « Il va falloir arrêter ce genre de chose Adam. Je pourrais très vite y prendre goût. »

    Mais qu’elle y prenne goût! Tout son être invitait Garden à fléchir, à se montrer aussi faible que lui même avait la bêtise de l’être en ce moment. Et le sourire malicieux qu’elle affichait n’avait rien pour lui rappeler d’être sérieux et fort. Son cœur se morcelait au rythme des sourires, des regards et des gestes de la jeune fille. La main qui glissa jusqu’à son épaule tira un regard soucieux à Adam, qui sentait que Garden allait en revenir aux choses sérieuses.

    « J’aurai réagi autrement pour la potion… Si ça avait été quelqu’un d’autre que toi, j’aurai réagi autrement. Je sais que tu n’aurais pas profité de la situation et abusé de ma confusion. Je le sais parce que j’ai confiance en toi Adam. »

    Avait-elle conscience de l’impact que son sourire pouvait avoir sur lui après qu’elle ait lâché ça? C’était bien plus qu’il pouvait espérer, même s’il ne pouvait s’empêcher d’en quémander davantage. Il aurait voulu la serrer dans ses bras à cet instant, mais une infime part de raison le gardait d’une telle folie. Car s’il continuait à se montrer aussi faible, les choses pourraient vraiment mal se finir, il en était persuadé.

    « Et puis, je ne suis pas ton genre de fille. » Adam haussa un sourcil, surpris, même si son attention fut bien vite détournée par la main qui glissa de son épaule à son torse. « Toi, tu aimes les filles comme Bonnie ou Harper. » Il aurait voulu cacher sa surprise, mais tout faux semblant paraissait inutile en cet instant. Rêvait il ou Garden … Non, ce ne pouvait pas être ça. Un homme plus expérimenté en la matière aurait su de quoi il s’agissait, mais lui ne pouvait se permettre d’y voir une quelconque marque de jalousie. Et puis, elle releva les yeux en lui adressant un regard convainquant, ce qui coupa court à ses délires audacieux. « Et puis, oui, je suis conciliante et je sais que tu n’aurais pas supporter que je te fasse la même chose, mais nous sommes différents, voilà tout. » Elle se recula légèrement et fit pressentir le pire à Adam, qui ne pouvait pas faire mieux que de s’accrocher à ses lèvres.

    « Tu veux savoir ce que je pense de toi ? Je te trouve égoïste parfois, tu parais arrogant mais c’est ton côté renfermé qui donne cette impression. Tu es buté comme personne, mais c’est autant une qualité qu’un défaut. Tu es protecteur même si tu t’en caches. Réfléchis et la personne la plus intelligente que je connaisse. Je pourrais te suivre les yeux fermés si tu me disais que je ne risque rien. Je suis certaine que tu es destiné à devenir un grand homme Adam. Et je te dis tout ça en toute honnêteté et sincérité, sans aucune potion mal préparée ou non. »

    Il fronça les sourcils, puis écarquilla les yeux, avant de froncer à nouveau les sourcils. Comment devait-il prendre une telle déclaration? Il n’arrivait pas à figer sa réaction dans une expression convaincante. Alors ses traits connurent des aléas qu’il aurait préféré épargner à Garden. Car pour elle, il était quelqu’un de confiant et, elle l’avait dit, elle le suivrait sans hésiter… Avait-elle tort? Ca lui en coûtait de l’admettre, mais il pensait vraiment que Garden se trompait à son sujet. Bien sûr, il appréciait sa franchise, et la sympathie avec laquelle elle le voyait le ravissait. Mais il ne pouvait pas la laisser avoir une vision erronée de lui; pas elle, pas Garden.

    « Tu es vraiment trop gentille. »

    Ça sonnait comme une reproche. Mais Adam ne voyait pas de raison de s’en défendre. Les yeux rivés sur sa camarade, il luttait pour ne pas se rapprocher d’elle, pour ne pas la toucher ou même ne serait-ce que l’effleurer. Ce qu’il s’apprêtait à dire était important, il ne fallait pas que sa volonté soit détournée. Il s’éclaircit la gorge et son regard se fit plus profond, comme s’il plongeait dans celui de Garden.

    « Ta confiance me touche, mais tu sais si peu de choses de moi. Et j’ai peur que si tu es capable de me suivre, moi, les yeux fermés, tu n’ais tendance à faire des bêtises. Je me fais confiance pour ne t’attirer aucun ennui, mais je doute que certaines personnes en qui tu auras confiance à l’avenir puissent en dire autant. »

    Et on en revenait à Clyde, encore et toujours. C’était comme si Adam n’arrivait pas à détacher ses pensées de lui. Pourtant, il était avec Garden, qui lui ouvrait ses pensées sans qu’il n’ait besoin même de recourir à une potion. Il aurait dû en profiter pour avoir avec elle une conversation dont il se serait cru incapable, encore quelques mois plus tôt. Mais au lieu de ça, il faisait revenir la situation sur la pente savonneuse par excellence. Il se maudissait d’être aussi idiot. Mais il n’était motivé que par la peur … celle de perdre Garden.
    Il baissa les yeux. Allait-il enfin l’admettre?

    « Je … Je tiens à toi Garden, et je ne veux pas te perdre. »

    C’était bien trop mélodramatique à son goût, aussi releva-t-il brusquement les yeux pour les confronter au regard de Garden. Il était un homme après tout, il était plus que temps qu’il prenne ses responsabilités et qu’il dise clairement les choses. Garden méritait bien ça après ce qu’il lui avait fais endurer.

    « Je sais que c’est ta façon d’être, et je ne t’en blâme pas. » Il se garda bien d’ajouter que c’était son caractère qui l’avait séduit dès le départ. « Seulement, j’aimerais que tu ne fasses confiance qu’à moi. »
    Son égoïsme revenait à la charge, ce qui lui rappela… Il combla la distance qui le séparait encore de Garden et effleura doucement son menton. « Bonnie et Quinn ne sont pas mon genre de filles. » Il sourit machinalement tandis que son regard se perdait dans le vague. « C’est bête, mais j’aime les filles plus franches et moins torturées. Celles qui me font croire que je suis unique et que je vaux la peine d’être défendu. » Si Garden ne comprenait pas, se jetterait-il à l’eau? Pour le moment, il préférait s’arrêter là, et lui laisser l’occasion de tirer elle-même les conclusions d’une telle affirmation.

    N’y tenant plus, il fit glisser ses mains dans le dos de Garden et la serra dans ses bras; les rapprochant d’une seule pression, qui n’aurait pas suffis si la poufsouffle s’y était opposée. Il aimait Garden de tout son cœur, et s’il était incapable d’énoncer clairement ses sentiments, il espérait que les gestes suffiraient. Car ils pouvait parfois en prouver bien davantage que les mots. Enfouissant son visage dans les boucles blondes de la jeune fille, il soupira d’aise à la simple saveur de leur parfum. Il laissa échapper un simple « Merci » qu’il ne s’expliqua pas vraiment mais qu’il considérait comme lourd de sens. Puis il dégagea son visage pour pouvoir scruter les yeux de la poufsouffle, ne la relâchant qu’à peine. Alors, comme une conclusion logique, il posa doucement ses lèvres sur les siennes. Il ne les retira que pour murmurer: « Je t’autorise à y prendre goût. » Puis il sourit bêtement avant de s’emparer à nouveau des lèvres de Garden, cette fois ci en un baiser plus approfondi.
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Message par Garden Fear Jeu 18 Nov - 0:54



    Apparemment sa déclaration avait prise au dépourvue le pauvre Adam dont l’expression sur son visage ne semblait pas vouloir se figer en une seule. Il fallait le comprendre aussi, elle lui avait dit des choses tout aussi gentilles que désagréables à entendre.

    « Tu es vraiment trop gentille. »

    Mais non. Elle n’était pas trop gentille ! Elle essayait de voir au mieux les gens et c’était la façon dont elle voyait Adam. Il n’y avait aucune gentillesse là dedans, juste une simple vérité énoncée. Elle voulut protester d’ailleurs, mais le Serdaigle se racla la gorge et son regard se fit si grave qu’elle pensa qu’il était préférable de se taire et de voire ce qu’il avait de plus à lui dire.

    « Ta confiance me touche, mais tu sais si peu de choses de moi. Et j’ai peur que si tu es capable de me suivre, moi, les yeux fermés, tu n’ais tendance à faire des bêtises. Je me fais confiance pour ne t’attirer aucun ennui, mais je doute que certaines personnes en qui tu auras confiance à l’avenir puissent en dire autant. »

    Garden fronça les sourcils et posa machinalement son pouce et son indexe sur son menton dans une attitude qui laissait penser qu’elle réfléchissait à ce que venait de lui dire Adam. Il est vrai que la jeune fille avait tendance à faire confiance facilement, mais elle n’irait pas pour autant suivre n’importe qui, n’importe où en aveugle. Ce genre de confiance, elle ne l’offrait pas non plus à tout le monde. Mais elle pensait que Adam avait surtout voulu mettre le doigt sur Clyde. Pourtant il lui avait bien dit un peu plus tôt qu’il ne la pensait plus capable de les trahir, donc pourquoi chercher à la mettre en garde une nouvelle fois ? Les révélations qu’on lui avait fait sur son futur aux côtés d’Andrews lui avaient suffisamment glacé le sang pour qu’elle fasse plus attention et surtout qu’elle ne se laisse pas ‘attendrir’ par le garçon et encore moins lui donner la moindre confiance.

    « Je … Je tiens à toi Garden, et je ne veux pas te perdre. »

    Garden releva brusquement la tête et pu voir les yeux baissés d’Adam alors qu’il lui faisait cette confidence. C’était… inattendu. Enfin il s’agissait d’Adam et jamais elle n’aurait pensé entendre ça de sa part un jour.

    « Je sais que c’est ta façon d’être, et je ne t’en blâme pas. Seulement, j’aimerais que tu ne fasses confiance qu’à moi. »

    Et Mason ? Il oubliais bien vite le Gryffondor auquel ils pouvaient faire confiance, Garden en mettrait sa mai à couper ! Mais cette réflexion aussi logique et véritable soit-elle, fut relayée au second, voir même au troisième, plan lorsque le Serdaigle revint près d’elle et lui effleura le menton. Bizarrement, elle n’osait plus bouger lorsqu’il était si près d’elle.

    « Bonnie et Quinn ne sont pas mon genre de filles. C’est bête, mais j’aime les filles plus franches et moins torturées. Celles qui me font croire que je suis unique et que je vaux la peine d’être défendu. »
    « Mais tu mérite d’être défendu ! » S’exclama-t-elle avant même de prendre réellement conscience des paroles du jeune homme.

    D’ailleurs elle n’eu pas vraiment le temps d’y réfléchir car les mains d’Adam glissant dans son dos attirèrent toute son attention et elle se laissa serrer délicatement contre lui. Elle sentit son nez s’enfouir dans ses cheveux et rougit en comprenant qu’il humait ses boucles et en soupirait de contentement.

    « Merci »
    « De… de rien. » Répondit-elle sans savoir si c’était ce qu’il fallait faire.

    Son visage se dégagea de ses boucles et elle le savait avant même qu’il n’esquisse le moindre geste dans cette direction, il l’embrassa. Elle alla même à la rencontre de ses lèvres de son côté, savourant doucement ce tendre contact.

    « Je t’autorise à y prendre goût. » Murmura-t-il alors qu’il avait brièvement relâché sa bouche. Son sourire aurait pu la faire fondre si seulement son nouveau baiser, plus intense encore, ne l’avait pas fait.

    Le tout s’assembla enfin dans l’esprit de Garden qui se trouva lente pour le coup. Elle plaisait à Adam, il tenait à elle et visiblement il voulait être avec elle tant il l’avait de fois embrassé et enlacé. Adam. Elle avait toujours cru qu’elle était au pire une cruche à ses yeux, au mieux, invisible, et voilà que la vérité semblait être tout autre. Et qu’en était-il de son côté à elle. Ne devait-elle pas s’avouer que son acharnement à vouloir se rapprocher de lui était plus qu’une simple envie de devenir son amie ? Au début c’était certainement le cas, mais avec le temps, en apprenant à le connaître, même s’il était souvent désagréable, ses sentiments n’avaient-ils pas fini par changer ? Après tout, elle avait subi un véritable choc en le voyant avec Bonnie, cela voulait tout dire… mais pouvait-elle parler d’amour ? Garden n’était jamais tombée amoureuse de sa vie et ne le voulait pas. Elle avait bien trop peur de souffrir, pourtant elle sentait bien que c’était différent avec Adam, ce n’était pas comme tous les autres garçons qui lui avaient la cour, l’avaient eu et l’avaient laissé sans un regret ni pour eux, ni pour elle. Car elle savait que c’était le propre de l’homme que d’abandonner les femmes. Et son cœur ayant été piétiné enfant par un père qui avait quitté le domicile familiale pour refaire sa vie avec une autre, pour la troisième fois de sa vie – à sa connaissance ! peut-être y en avait-il eu plus. Mais avec Adam, elle sentait que quelque chose était différent…

    Elle passa se serra contre lui et n’interrompit leur baiser que pour se blottir davantage contre lui, enserrant sa taille de ses bras peu épais.

    « Je me sens en sécurité entre tes bras. » Murmura-t-elle doucement.

    Elle leva la tête vers lui sans se détacher pour autant de son étreinte et demanda,

    « C’est pour ça que tu ne voulais pas du plan de Mason ? Pas parce que tu m’en pensais incapable, mais parce que… ça te déplaisait ? »

    C’était bien plus romantique comme idée. Une minute… Romantique… ce n’était pas un mot courant chez elle, sauf lorsqu’elle lisait des romans à l’eau de rose.
    Elle leva l’une de ses mains et la posa sur la joue du Serdaigle, les sourcils froncés par une inquiétude compréhensible lorsque l’on connaissait ses relations éphémères.

    « Je sais que tu es quelqu’un d’intelligent Adam, mais les sentiments ne sont pas forcément une question de connaissances… Tu es sûr qu’il ne s’agit pas simplement d’une attraction physique et que ce que tu ressent disparaîtra au moment même où nous auront eu… des rapports ? »

    Garden parlait en connaissance de cause, elle connaissait tout ça par cœur et jusque là, ça lui avait suffit. Elle aimait être rassurée par les bras d’un homme mais elle savait qu’ils partiraient dès le moment voulu. Elle s’en était toujours contentée, n’avait jamais demandé plus, mais avec Adam c’était tellement différent, elle ne voulait pas que ça se passe de cette manière.

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Message par Adam Meyer Jeu 18 Nov - 19:38

    Elle se serra davantage contre lui, et il se prit à espérer qu’elle retirait autant de plaisir que lui de ce baiser. Car leurs lèvres qui se joignaient, leurs langues qui jouaient ensemble, tout ça faisait naître en lui un sentiment puissant mais indéterminé. Ca lui paraissait si naturel maintenant, alors que quelques semaines plus tôt, il avait encore bien du mal à ne serait-ce que la frôler. Le malaise avait peu à peu fais place à l‘allégresse. Et désormais, il voyait réellement Garden telle qu’elle était et plus seulement comme il se l’imaginait, la plaçant sur un piédestal qui la rendait intouchable. Il n’avait plus peur de se montrer tendre ou franc avec elle. Il craignait encore ses réactions, bien sûr, mais à chaque fois elle l’étonnait dans un sens tellement agréable qu’il aurait pu la violer sur place.

    Je me sens en sécurité entre tes bras.

    Il caressa furtivement ses cheveux, avant qu’elle ne relève la tête vers lui. Il n’enleva pas sa main de derrière celle-ci, pas plus qu’il n’arrêta de la serrer fermement de son autre bras. Elle se sentait en sécurité? C’est plutôt bon signe, car lui aimait à la savoir proche de lui ainsi et il n’aspirait à rien d’autre qu’à la protéger.

    « C’est pour ça que tu ne voulais pas du plan de Mason ? Pas parce que tu m’en pensais incapable, mais parce que… ça te déplaisait ? »

    Elle comprenait enfin, et ça lui faisait chaud au cœur. Il n’avait jamais cessé de lui répéter de ne pas s’aventurer dans ce plan, que c’était trop dangereux, et en un sens il avait surement sous-entendu qu’elle n’en était pas capable. Il acquiesça simplement d’un signe de tête, et ne la quitta pas des yeux lorsqu’elle leva la main pour la poser sur sa joue, tandis que son regard trahissait une expression soucieuse.

    « Je sais que tu es quelqu’un d’intelligent Adam, mais les sentiments ne sont pas forcément une question de connaissances… Tu es sûr qu’il ne s’agit pas simplement d’une attraction physique et que ce que tu ressent disparaîtra au moment même où nous auront eu… des rapports ? »

    Adam haussa un sourcil, troublé par la question. D’un certain côté, elle ne manquait pas de logique, mais ça n’avait jamais traversé une seule seconde son esprit. Et cela se vit certainement à la moue déconfite qu’il afficha instantanément. Déjà, l’idée même de pouvoir avoir des rapports avec Garden le dérangeait. Il ne l’avait jamais considérée de cette manière, il n’avait jamais imaginé qu’ils pourraient aller jusque là ensemble, alors forcément … Mais si elle lui posait la question, c’était qu’elle trouvait l’idée envisageable. Adam ne savait pas comment interpréter ça. Garden ne semblait avoir aucun tabou, alors que pour lui parler de façon aussi directe de la chose ne se faisait pas. Comment en ce cas pourrait-il lui répondre en toute honnêteté? D’un autre côté, elle semblait vraiment inquiète que ses sentiments puissent changer. Adam était déjà ravi qu’elle ait compris leur existence, mais il restait encore à lui prouver leur importance.

    « Je… » Il hésita. Puis il saisit le poignet de Garden pour retirer sa main de sa joue. La saisissant à la taille de son autre main, il la força à se reculer légèrement de lui pour pouvoir à loisir placer la main dont il tenait le poignet contre son cœur. « Mon cœur bat pour toi Garden. C’est un fait, et pas simplement une attraction stupide. Et si j’ai été aussi long à comprendre et à assumer mes sentiments, c’est justement parce que ça n’avait rien à voir avec rien à ma connaissance. » Il relâcha le poignet de la poufsouffle, sans pour autant dégager sa main. Sa propre main qui la tenait à la taille passa dans son dos pour la rapprocher de lui. Il posa alors un simple baiser sur son front avant de confronter à nouveau son regard. « Je n’ai jamais imaginé que nous puissions être aussi proches que nous le sommes en ce moment. Alors … si jamais les choses vont plus loin, on verra bien. Mais, ne doutes pas de moi et de mes sentiments. S’il te plait. »

    La prenant par les épaules, il l’éloigna jusqu’à ce que ses bras soient parfaitement tendus et la regarda droit dans les yeux. Il avait des sentiments pour Garden, et ce depuis longtemps. Elle avait toujours représenté à ses yeux quelque chose de défendu, d’inenvisageable. Si d’aventure ils se livraient l’un à l’autre, Adam ne doutait pas que ses sentiments changent. Mais pour devenir plus fort encore.

    « Ne suis-je pas plutôt celui qui devrait se poser des questions? Après tout, tu ne n’as rien de plus pour moi qu’une vague affection. Et je ne peux pas m’en plaindre. C’est déjà un miracle que tu ne me haïsses pas! »

    Il était très bien conscient qu’il ne devait pas en demander trop à Garden. Et en soit, que son amour soit à sens unique ne le dérangeait pas, s’il l’avait pour lui seul et qu’il pouvait garder un œil sur elle en tout état de cause, c’était déjà plus que suffisant. Ses mains glissèrent des épaules de Garden jusqu’à sa nuque et il se rapprocha d’elle pour l’embrasser une nouvelle fois. C’était lui qui y prenait goût décidément, et si Garden ne bronchait pas, il n’allait bientôt plus réussir à s’en passer.

    « Je ne veux pas que tu laisses quiconque d’autre t’embrasser. J’aimerais être une exception à tes yeux. »

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Message par Garden Fear Sam 20 Nov - 23:36




    Garden n’avait pas de difficulté particulière à parler de ce genre de chose et surtout lorsqu’une question importante en dépendait, et là, c’était tout à fait le cas. Elle avait connu tellement de situation similaire qu’elle ne pouvait que se poser la question d’un possible recommencement avec Adam. Or, la Poufsouffle ne voulait pas que cela arrive voilà pourquoi elle lui avait directement demandé. Elle savait le Serdaigle suffisamment intelligent et réfléchi pour se poser les bonnes questions suite à la sienne et elle espérait qu’il soit tout simplement honnête avec lui-même mais surtout avec elle. Mais elle voyait bien qu’elle l’avait prise de court à son sourcil levé et à son élocution défaillante.

    « Je… »

    Elle le regarda avec un brin d’inquiétude mais surtout beaucoup d’intérêt dans les yeux, prête à toute éventualité même la plus désagréable. Mais au lieu d’une réponse directe, il s’emparé de sa main posée sur sa joue et l’en enleva – ce qui pour elle était très mauvais signe, jusqu’à ce qu’il la porte à son cœur. Ce fut à son tour d’hausser un sourcil interrogateur et la réponse ne se fit pas attendre du côté du Serdaigle.

    « Mon cœur bat pour toi Garden. C’est un fait, et pas simplement une attraction stupide. Et si j’ai été aussi long à comprendre et à assumer mes sentiments, c’est justement parce que ça n’avait rien à voir avec rien à ma connaissance. »

    Tandis qu’il relâchait son poignet et la rapprochait de lui pour déposer un tendre baiser sur son front, ses doigts serrèrent la chemise au niveau de son cœur. Elle avait déjà entendu ce genre de chose, sans jamais vraiment y croire, ni rien espérer non plus, mais là, elle se prenait à vouloir que ses mots soient vrais. Elle ne doutait pas que certains garçons aient été honnêtes avec elle, mais simplement que leurs sentiments aient changé en court de route, ce qu’elle craignait avec Adam, là où elle n’avait jamais eu peur auparavant.

    « Je n’ai jamais imaginé que nous puissions être aussi proches que nous le sommes en ce moment. Alors … si jamais les choses vont plus loin, on verra bien. Mais, ne doutes pas de moi et de mes sentiments. S’il te plait. »

    Elle aurait voulu lui dire qu’elle ne doutait pas de lui, mais que d’expérience, elle savait aussi à quoi s’en tenir, elle aurait aimé lui expliquer toutes ces choses qu’elle avait en tête, sa façon de voir les hommes en générale, le pourquoi de l’éphémère de ses relations ‘amoureuses’, mais le Serdaigle l’éloigna de lui, tendant les bras le plus possible pour la regarder droit dans les yeux lui indiquant que ce n’ était pas le moment de parler, mais celui d’écouter.

    « Ne suis-je pas plutôt celui qui devrait se poser des questions? Après tout, tu ne n’as rien de plus pour moi qu’une vague affection. Et je ne peux pas m’en plaindre. C’est déjà un miracle que tu ne me haïsses pas! »
    « Oh Adam…

    Jamais elle ne l’avait haïe ! Elle avait déjà été en colère contre lui, oui, mais jamais elle ne l’avait détesté ou pire encore. Mais elle ne put le rassurer dans l’instant car déjà il la rapprochait de nouveau de lui pour l’embrasser une nouvelle fois. Elle posa ses mains sur les hanches du Serdaigle et se délecta de ses lèvres jusqu’à ce qu’il l’en prive de lui-même.

    « Je ne veux pas que tu laisses quiconque d’autre t’embrasser. J’aimerais être une exception à tes yeux. »
    « Tu es déjà une exception Adam. »

    Elle l’embrassa à son tour, désireuse cette fois de le rassurer, mais le relâcha bien vite, laissant un silence s’installer entre eux. Elle voulait lui parler, mais cela se révélait plus difficile qu’elle ne le pensait. Elle se saisit s’une des mains du Serdaigle et joua avec l’intérieur de la paume avec son indexe traçant des courbes aléatoires.

    « Tu sais, je connais les hommes, je sais comment ça fonctionne. Ils ne sont pas fait pour rester avec la même femme toute leur vie, alors ils finissent par abandonner ce qu’ils ont construit, même s’il y a des enfant derrière tout ça. Je ne les juge pas, mais j’ai appris à ne pas attacher à eux. J’ai eu quelques prétendants qui m’ont juré amour et toutes ces belles choses pour finalement s’en aller dès qu’ils avaient eu ce qu’ils voulaient et je ne leur en veux pas pour ça, car d’un côté je me sers aussi d’eux. J’aime me sentir à l’abri dans les bras d’un homme mais je sais que ça ne dure jamais alors je ne m’attache pas, voilà pourquoi je ne suis jamais tombée amoureuse sans doute. Oh bien sûr il y en a eu qui sont resté et qui avaient certainement envie d’être avec moi encore un certain temps, mais dans ces cas là, c’est moi qui rompais nos relations, pour éviter que le temps ne me fasse m’attacher à eux et que je ne souffre le moment de la séparation venue. »

    Elle se mordilla la lèvre inférieure en cessa de jouer avec la main du Serdaigle pour entrelacer leurs doigts.

    « Mais avec toi, je voudrais que se soit différent, car toi-même tu es différent. Je ne sais pas exactement ce que j’éprouve pour toi mais c’est sûr que c’est plus qu’une vague affection, sinon je n’aurai pas été aussi choquée et blessée en te découvrant avec Bonnie. »

    Elle leva un regard inquiet vers lui, ayant peur de se faire juger puis ajouta,

    « J’aimerai aussi être la seule que tu embrasses… mais tu sais, si je me rapproche de Paris, il y a de fortes chances pour que je sois obligée d’échanger un ou deux baisers avec lui si je veux avoir toute son attention. Montgomery n’est pas connu pour aimer la conversation des filles… »

    Elle était simplement en train de lui dire que si elle devait embrasser un autre que lui, ce ne serait que pas pure obligation. Maintenant, est-ce que cela serait suffisant ou bien le mettrait-il en colère ?

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Message par Adam Meyer Dim 21 Nov - 11:12

    « Oh Adam… »

    Elle n’en dit pas davantage, ou ce fut lui qui ne lui en laissa pas le temps. Mais étrangement cette petite intervention lui remit du baume au cœur. Elle lui donnait subitement envie d’espérer. Peut-être que Garden ressentait plus qu’une vague affection pour lui au fond? Il ne pouvait pas espérer mieux. Mais en attendant, il préférait se dire qu’elle ne ressentait rien de plus, car c’était moins dur pour lui. Il préférait être agréablement surpris plutôt que désagréablement. Il l’embrassa à nouveau, comme pour lui signifier ses sentiments. Et lorsqu’il mit fin au baiser, il chercha à ce que les choses soient claires.

    « Je ne veux pas que tu laisses quiconque d’autre t’embrasser. J’aimerais être une exception à tes yeux. »
    « Tu es déjà une exception Adam. »

    C’était bête comme une simple phrase eut le pouvoir de faire basculer son cœur. Ces mots là, dans la bouche de Garden, représentaient un véritable joyau. Egoïstement, Adam aurait voulu qu’elle lui dise d’autres choses du genre, mais l’éventualité de devenir fleur bleu l’horripilait. Comment pouvait-il décemment trouver un équilibre? Ce n’était tellement pas dans ses habitudes de parler de sentiments.
    Mais Garden, en saisissant sa main, l’empêcha d’y penser plus longuement. Elle commença à jouer avec son index sur sa paume, et il comprit qu’elle s’apprêtait à dire quelque chose d’important.

    « Tu sais, je connais les hommes, je sais comment ça fonctionne. Ils ne sont pas fait pour rester avec la même femme toute leur vie, alors ils finissent par abandonner ce qu’ils ont construit, même s’il y a des enfant derrière tout ça. Je ne les juge pas, mais j’ai appris à ne pas attacher à eux. J’ai eu quelques prétendants qui m’ont juré amour et toutes ces belles choses pour finalement s’en aller dès qu’ils avaient eu ce qu’ils voulaient et je ne leur en veux pas pour ça, car d’un côté je me sers aussi d’eux. J’aime me sentir à l’abri dans les bras d’un homme mais je sais que ça ne dure jamais alors je ne m’attache pas, voilà pourquoi je ne suis jamais tombée amoureuse sans doute. Oh bien sûr il y en a eu qui sont resté et qui avaient certainement envie d’être avec moi encore un certain temps, mais dans ces cas là, c’est moi qui rompais nos relations, pour éviter que le temps ne me fasse m’attacher à eux et que je ne souffre le moment de la séparation venue. »

    Son explication affecta énormément Adam, même s’il le cacha plutôt bien. Il était partagé entre divers sentiments après une telle déclaration. Il oscillait par exemple entre la compassion à l’égard de Garden, qui lui expliquait sa façon de procéder sans le moindre détour, et la surprise, de la savoir aussi fermée. Car elle avait beau se montrer aimable et conciliante avec tout le monde, son cœur demeurait irrémédiablement fermé aux hommes, et en vérité cela étonnait Adam autant que ça le rassurait. Finalement, ils n’étaient pas si différents tous les deux, ils n’avaient simplement pas la même façon de se protéger d’éventuels tourments. Sa tirade était assez triste au final, mais Adam ne pouvait que s’en réjouir. Il préférait ça. L’idée que Garden ait pu aimer l’un de ces gars avec lesquels il lui était arrivé de s’afficher l’aurait forcément mis en rogne. Là, il n’avait aucun précédent à dépasser. Il devait seulement faire dans la nouveauté, et mettre Garden en confiance, pour qu’enfin elle puisse s’ouvrir réellement à un homme. Ca faisait une sacrée responsabilité pour lui, qui était tout simplement gauche et ignorant en terme de sentiments, mais il avait vraiment envie d’essayer. Il voulait que Garden puisse être aussi troublée que lui l’avait été en comprenait que, peut-être, il était tombé amoureux d’elle. Et il voulait qu’elle puisse connaître le soulagement de réussir enfin à mettre des mots sur ce sentiment et à se confier à l’autre. Il sentit les doigts de Garden croiser finalement les siens, et coupa court à ses réflexions.

    « Mais avec toi, je voudrais que se soit différent, car toi-même tu es différent. Je ne sais pas exactement ce que j’éprouve pour toi mais c’est sûr que c’est plus qu’une vague affection, sinon je n’aurai pas été aussi choquée et blessée en te découvrant avec Bonnie. »

    Il grimaça au rappel de cet épisode. C’était indépendant de sa volonté, bien sûr, mais ensuite dans le placard à balais, il avait été proprement odieux avec Garden, en se braquant complètement. Et le regard inquiet qu’elle leva alors sur lui le fit cruellement culpabiliser. Comment avait-il pu être aussi incorrect envers ces yeux là?

    « J’aimerai aussi être la seule que tu embrasses… mais tu sais, si je me rapproche de Paris, il y a de fortes chances pour que je sois obligée d’échanger un ou deux baisers avec lui si je veux avoir toute son attention. Montgomery n’est pas connu pour aimer la conversation des filles… »

    Adam avala péniblement sa salive. A quelle réponse pouvait-elle bien s’attendre? Le regard du serdaigle s’était brusquement voilé, et son visage avait atteint une impassibilité effrayante. Il donnait presque l’impression de vouloir prendre de la distance. En réalité, les paroles de Garden l’avait mis dans un état proche de la catatonie. Comment pouvait-elle lui dire ça? Le silence plana un moment avant qu’il ne réussisse à s’exprimer.

    « Je veux que tu agisses en ton âme et conscience. Mais je ne pourrais pas supporter de te savoir aussi proche de Montgommery. » Avec une petite traduction du langage Adam, ça voulait dire qu’il ne chercherait pas à l’empêcher d’agir, mais que d’un autre côté, si elle se rapprochait trop de Paris, il accuserait très mal le coup et lui en voudrait énormément. Il serra les poings pour canaliser la rage qui commençait à gronder en lui. « Tu n’es obligée à rien d’autre que ce que tu décides. » Il souffla intérieurement pour se calmer. « Et je ne crois pas que la mission nécessite que tu te comportes comme une trainée. »

    Il se mordit la langue pour ne pas en dire plus, mais il avait le sentiment que le mal était déjà fais. Devait-il rattraper son erreur? Non, il avait trop de fierté pour ça… Et pourtant son amour pour Garden semblait plus grand encore, puisqu’il saisit brusquement son autre main et, d’une pression sur chacune, il la rapprocha de lui.

    « Garden, tu ne peux pas me comprendre si le fait de me voir avec une autre ne fait que te choquer. Tu n’auras pas besoin d’aller très loin pour me mettre hors de moi. » Il marqua une pause et secoua légèrement la tête. « Le simple fait d’imaginer que tu puisses seulement l’embrasser!… » Il grogna de dépit. « Enfin, c’est Montgommery! Ce que j’ai découvert me fait dire que c’est un monstre! » Il se surprit soudain à penser … Interloqué, il ne put s’empêcher de poser directement la question à Garden. « Mais le simple fait de te laisser l’approcher ne fait-il pas aussi de moi un monstre? Franchement, quel genre de petit ami laisserait sa copine se jeter directement dans la gueule du loup?! »

    Les mots « petit ami » et « copine » étaient sortis comme ça, et en réalité Adam n’y fit même pas attention. Il était trop choqué par les pensées qui lui tombaient dessus pour faire seulement attention aux mots qu’il employait. Il en était arrivé au stade où il disait les choses comme elles lui venaient. C’était assez inédit chez lui, mais ce devait être l’effet Garden.
    Il lâcha alors ses mains pour venir saisir son visage. Il planta son regard au plus profond de celui de la poufsouffle, comme s’il cherchait à y découvrir quelque chose. Puis, doucement, dans un murmure presque, il ajouta:

    « Je te fais confiance, alors ne me le fais pas regretter. »

    Il concluait par là le litige qui était né en lui, et quelque part il faisait preuve d’un égoïsme monstre. Car il faisait entièrement peser sur Garden les responsabilités de ses actes, s’en désolidarisant totalement. Bien sûr, ce n’était que des mots. En réalité, il ne laisserait pas échapper l’opportunité de la suivre, de la surveiller, sous sa forme animale.
    Gardant son visage enfermé entre ses mains, il posa tendrement ses lèvres sur les siennes. Il fit durer le plaisir en approfondissant le baiser. Et alors qu’il jouait avec sa langue, il fit glisser ses mains jusqu’à la taille de Garden pour l’entrainer à se coller parfaitement contre lui. Ses sens s’éveillèrent un à un et il sentit qu’il valait mieux coupé court au contact. Aussi délaissa-t-il lentement mais surement la bouche de son aimée tout en relâchant la pression sur ses hanches pour qu’elle puisse se détacher de lui.

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Message par Garden Fear Dim 21 Nov - 22:19




    Bien entendu, elle aurait du se douter que le sujet concernant Paris et un éventuel rapprochement ne serait-ce qu’un peu intime ne plairait pas à Adam si elle se fiait à tout ce qu’il lui avait dit auparavant et elle en eu confirmation grâce à l’expression sur son visage. Ce dernier semblait résolument fermé et son regard non identifiable. Garden eu peur d’avoir fait une centaine de pas en arrière avec le Serdaigle en lui parlant de cette éventualité et s’en voulu immédiatement, mais en même temps, elle ne pouvais pas ne pas le prévenir de ce qui pourrait arriver et le mettre devant le fait accompli, voir lui cacher carrément la chose. Elle voulait que les choses se passent au mieux entre eux et ce n’était pas en se cachant des choses dès le début qu’ils construiraient quelque chose de saint. Pourtant elle se mordait les doigts en voyant Adam avec cet air impassible qu’elle ne lui connaissait que trop bien et avait une boule au ventre rien qu’en imaginant ce qu’il allait lui répondre.

    « Je veux que tu agisses en ton âme et conscience. Mais je ne pourrais pas supporter de te savoir aussi proche de Montgommery. »

    Il voyait qu’il tentait de rester calme et logique, et pourtant elle sentait sa colère en lui.

    « Tu n’es obligée à rien d’autre que ce que tu décides. Et je ne crois pas que la mission nécessite que tu te comportes comme une traînée. »

    Traînée ? Si elle devait embrasser un type comme Montgomery, voir même aller plus loin avec lui pour sauver des centaines de vies, voir le monde magique en lui soutirant ainsi des informations permettrant de déjouer les plans de Clyde, elle ne se voyait pas comme une traînée, mais plutôt comme un léger sacrifice pour le bien de tous. D’ailleurs elle ne pu empêcher une moue contrariée de venir se peindre sur son visage, amis elle s’en alla bien vite alors qu’Adam se saisissait brusquement de son autre main et qu’il la rapprochait de lui avec elles.

    « [color=lightblue]Garden, tu ne peux pas me comprendre si le fait de me voir avec une autre ne fait que te choquer. Tu n’auras pas besoin d’aller très loin pour me mettre hors de moi. Le simple fait d’imaginer que tu puisses seulement l’embrasser !…[/colo] – Un son de gorge lui manifesta sa désapprobation - Enfin, c’est Montgomery ! Ce que j’ai découvert me fait dire que c’est un monstre ! » Ah mais ça, elle le savait que c’était un monstre, ou en tout cas en passe de le devenir ! Il était dans leur futur, ni plus, ni moins que le bras droit d’Andrews et avait à lui seul ôté la vie à plus d’une personne. Sans compter qu’Adam lui avait révélé plus tôt qu’il était le meurtrier de sa mère, mais Garden était prête à prendre des risques.

    « Mais le simple fait de te laisser l’approcher ne fait-il pas aussi de moi un monstre ? Franchement, quel genre de petit ami laisserait sa copine se jeter directement dans la gueule du loup ?! »

    Aux mots « petit ami » et « copine », Garden sentit une douce chaleur se répandre en elle. Alors voilà ce qu’ils étaient devenus ? Cela paraissait pourtant logique suite à tout ce qui s’était passé entre eux et les paroles échangées, mais mettre véritablement des mots dessus étaient une étape importante pour Garden et savoir qu’Adam les voyaient maintenant comme tels la réjouissait sans qu’elle ne sache vraiment pourquoi. Il n’y avait rien d’extraordinaire à ça mais ça la touchait quelque part.

    « Je te fais confiance, alors ne me le fais pas regretter. »

    Il emprisonna son visage entre ses mains et l’embrassa tendrement avant d’approfondir le baiser pour le plus grand plaisir de Garden. Ses mains sur ses hanches la firent se rapprocher de lui pour qu’elle puisse se coller parfaitement contre lui et cela fût loin de lui déplaire. Elle se laissa enivrer et répondit avec enthousiasme à ce baiser, sentant un désir naître pour le Serdaigle. Heureusement, Adam eu la bonne idée de cesser de l’embrasser à ce moment et de relâcher la pression qu’il exerçait sur ses hanches, cependant cela n’empêcha pas Garden de rester coller à lui, ne voulant pas se séparer du garçon pour le moment. Mais malgré tout, elle avait des choses à lui dire et ne pouvait pas juste rester là à profiter de la chaleur de son corps tout près du sien.

    « Dans ce cas, si ça peut te rassurer, je n’approcherais pas Paris. » Lui souffla-t-elle avant de déposer un baiser à la commissure de ses lèvres.

    « Puisque tu me fais confiance, j’abandonne ce projet et je reviens au premier : Andrews. Je suis loin de l’intéresser et il est plus sensible à l’amitié qu’à une aventure d’après moi. Et ne t’en fais pas… Ajouta-t-elle en posant une main sur sa joue et en la caressant. Je ne tomberais pas dans le piège qui à fait de la Garden 2027 ce qu’elle est. Je serai prudente. »

    Elle lui offrit un sourire confiant et se blottie un peu plus contre lui avant de conclure.

    « Par contre je crois que nous devrions garder notre relation secrète. Ca pourrait nous porter préjudice dans notre mission tu ne pense pas ? »

    Elle disait ça simplement car elle ne voulait pas compromettre la mission à cause de leur relation. Adam était du genre à faire tout passer après la mission, donc elle pensait que c’était ce qu’il voudrait aussi dans ce cas précis.

    « Ca ne sera pas forcément facile parce que… j’aime vraiment être près de toi et dans tes bras. » Avoua-t-elle d’une petite voix presque embarrassée. Elle n’avait pas l’habitude de dévoiler ce genre de chose, mais comme elle l’avait dit plus tôt : Avec Adam, c’était différent.


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Message par Adam Meyer Mer 24 Nov - 13:02

Garden réagit plutôt bien à son baiser et lorsqu’il y mit fin, elle ne s’éloigna pas pour autant de lui. Il se demandait désormais pour quelle raison stupide il avait attendu aussi longtemps avant de se confier à elle. Les choses s’étaient faites si naturellement au cours de cette conversation, qu’Adam avait presque du mal à réaliser. Était-ce bien réel? Avait-il bien face à lui la Garden à laquelle il songeait depuis tant de temps en secret? D’ordinaire, il aurait réfuté en bloc tout ça, mais il voulait vraiment croire en son bonheur. Et ce malgré l’ombre au tableau que représentait Paris Montgommery.

« Dans ce cas, si ça peut te rassurer, je n’approcherais pas Paris. »

Adam sentit son cœur se gonfler tandis que Garden l‘embrassait doucement au coin des lèvres. Elle n’aurait pas pu le soulager davantage. Au fond, même s’il ne l’avait pas dis pas clairement, il n’avait rien espéré d’autre que voir Garden abandonner son projet depuis l’instant même où elle le lui avait dévoilé. Sa patience se voyait finalement récompensée.

« Puisque tu me fais confiance, j’abandonne ce projet et je reviens au premier : Andrews. Je suis loin de l’intéresser et il est plus sensible à l’amitié qu’à une aventure d’après moi. Et ne t’en fais pas… Elle lui caressa légèrement la joue avant d’ajouter: Je ne tomberais pas dans le piège qui à fait de la Garden 2027 ce qu’elle est. Je serai prudente. »

Il voulait vraiment y croire. Mais il se demandait s’il avait bien fais de la faire dévier de son plan envers Paris. Andrews était d’une autre trempe, Garden ignorait totalement ce qu’elle pourrait trouver en l’approchant. Et Adam aussi d’ailleurs. Il n’aimait pas ça. C’était idiot à dire, mais au moins avec Paris il pouvait savoir à quoi s’attendre. Avec Clyde, il lui serait bien plus difficile d’anticiper, même s’il pouvait se venter de comprendre plus ou moins sa logique. Il lui faudrait être plus prudent encore, à l’instar de Garden. Il ferait en sorte qu’elle ne se mette pas trop en danger, même si ça lui en coûtait. Ce plan ne lui avait jamais plus, dès le départ. Mais bizarrement, aujourd’hui il le tolérait un peu plus.

Et le sourire de Garden suffit à faire taire ses craintes, avant qu’elle ne se blottisse davantage contre lui. Il l’enveloppa naturellement dans ses bras, mais son regard demeurait soucieux.

« Par contre je crois que nous devrions garder notre relation secrète. Ca pourrait nous porter préjudice dans notre mission tu ne pense pas ? »

Bien sûr. C’était la meilleure attitude à adopter, et il le savait mieux que personne. Il fallait préserver la mission, la faire passer en priorité, avant toute autre chose. Et pourtant il avait du mal à considérer Garden comme quantité négligeable. Il pouvait seulement espérer ne jamais avoir à faire un choix entre elle et la mission. La dernière fois qu’il l’avait choisi, une innocente avait péri. Et si Adam avait finalement réussi à se le pardonner, en se disant notamment que quelqu’un serait mort dans tous les cas et qu’il n’aurait pas supporté de perdre Garden, il ne réussirait sans doute pas aussi bien à passer outre si la chose se reproduisait.

« Ca ne sera pas forcément facile parce que… j’aime vraiment être près de toi et dans tes bras. »

Un sourire s’immisça sur ses lèvres. Voilà qui faisait taire ses pensées dérangeantes. Il serra davantage Garden dans ses bras, tandis qu’il laissait échapper un soupir éreinté mais serein. Sans aucun contact visuel, il murmura lentement:

« Ce sera pénible pour moi aussi. Mais c’est la meilleure chose à faire, tu as raison. »

Une de ses mains délaissa le dos de Garden pour venir caresser ses cheveux. Puis, lentement, il l’incita à s’éloigner légèrement pour qu’il puisse la regarder à nouveau dans les yeux. Une main dans son dos, l’autre toujours dans ses cheveux, il la fixa comme s’il avait à faire au plus précieux des trésors. Un sourire se dessina très vite sur ses lèvres.

« Tu ne pourras pas m‘empêcher de garder un œil sur toi, par contre. »

Il vint cueillir ses lèvres en exerçant une légère pression sur sa tête pour rapprocher leurs deux visages. Il profita du baiser, songeant qu’ils n’aurait surement pas de sitôt l’occasion de se retrouver seuls tous les deux. La mission avant tout, c’était sa philosophie. Mais pas question de laisser échapper le moindre moment d’intimité qui se présenterait à eux. Ils étaient ensemble, aussi étrange que ça paraissait. Enfin il avait osé faire un pas dans la direction de Garden, et ça lui avait plutôt bien réussi. Plus aucun autre ne pourrait l’approcher désormais, il y veillerait attentivement. Il laissa enfin ses lèvres, puis fit un pas en arrière tout en faisant glisser ses mains dans celles de Garden.

« Fais bien attention à toi. »

Là-dessus, il l’embrassa à nouveau, et eut un mal fou à se détacher de sa bouche. Il relâcha l’une de ses mains, mais continua à emprisonner l’autre. Il fit quelques pas en direction du château, entrainant Garden avec lui. Puis arrivé suffisamment loin du lac, il délaissa péniblement sa main pour continuer son chemin tout seul. Sans un regard en arrière, il rejoignit le château à pas lents. Car plus il avançait, plus il s’éloignait de Garden et de l’étrange mais agréable moment qu’ils venaient de passer. Il croisa quelques élèves sur son chemin, mais se garda bien d’imaginer que quiconque se doutait de ce qui s’était produit. Il n’avait désormais plus de soucis à se faire concernant Garden, plus d’appréhension à avoir. Son retour dans le temps prenait une tournure nouvelle et inattendue.
Adam Meyer
Adam Meyer
Good boy get bad
Garden, cruel love.

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