Douce mélancolie / PV Emalee /
The Time-Turner :: Tome VII : Les reliques de la Mort :: Armoire à Disparaître :: RP abandonnés :: Intérieur du château
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Douce mélancolie / PV Emalee /
La vie réserve parfois bien des surprises. Comment Mason aurait-il pu imaginer qu'il lui arrive quelque chose d'aussi incroyable ? Venir du futur, devoir réparer le passé, avoir la vie de dizaines, centaines de sorciers entre les mains. Le poids de la responsabilité qui pesait sur lui se faisait de plus en plus ressentir, les temps étaient lourds à Poudlard. Il commençait à se remettre en question, à se demander pourquoi lui avait été choisi par le destin, cela aurait pu être n'importe qui... Les événements récents commençaient à le perturber, ne faisaient-il qu'empirer la situation, au final ?
Ses parents lui manquaient, Dayton aussi. Bien sur, ce dernier était présent ici, mais il ne savait rien de lui. C'était une situation tellement étrange, instable. Mason aurait tellement aimé pouvoir lui dire, lui crier même, qu'ils avaient le même sang, le même père, qu'il le connaissait depuis toujours. Il n'en avait pas le droit. Ses stupides caprices adolescents ne devaient en aucun cas empiéter sur le bon fonctionnement du monde magique, 18 années plus tard. Il ressentait en ce moment un terrible mal-être qui empiétait sur sa bonne humeur et son sourire habituel. Ses deux compagnons, Adam et Bonnie, s'éloignaient de plus en plus, il ne restait que Garden, la seule qui lui apportait le réel soutien dont il avait besoin. Evidemment, il s'était aussi fait des amis dans ce Poudlard, mais il ne pouvait pas tout leur dire, leur confier ses angoisses. Ils devaient par tous les moyens rester en dehors de tout cela. Cela n'empêchait pas qu'ils lui redonnent le sourire, qu'ils passent d'inoubliables moments ensemble. Pour ce qui était de l'amitié, l'époque n'avait absolument aucune importance, il se sentait aussi bien avec les adolescents de 2002 que de 2020.
Un indéniable besoin d'oxygène dû à toutes ces craintes se fit ressentir, le Gryffondor avait besoin d'air, besoin de se purifier, de calmer ses maux. Pour ce faire, il avait toujours eu un endroit favori dans son ancienne vie, la volière. Le fait de voir tous ces oiseaux décoller, puis planer avec grâce au dessus du sol le ressourcait. Parfois, il enviait ces hiboux et ces chouettes qui n'avaient d'autres préoccupations que de chasser et de porter des messages. Il aurait eu envie de n'avoir que ces infimes problèmes, mais ce n'était pas le cas, malheureusement.
En sortant de sa salle commune, Mason ne croisa personne, ou presque. Il était sorti très tôt, ce qui d'ordinaire ne lui arrivait pas. Il avait été réveillé par les assourdissants ronflements de son voisin de chambre, et n'avait plus réussi à se rendormir. Il était alors allé prendre une douche pour émerger, puis avait rapidement enfilé un jean et un T-shirt, en mettant sa cape d'uniforme par dessus, l'écusson de la maison des lions étincelant sur son torse. Passant un coup de peigne dans ses cheveux couleur cacao qui étaient en bataille, comme très souvent, Mason s'observa un instant dans le miroir. Il avait une tête de mort-vivant, voir de vampire. Des cernes lui mangeaient une grande partie de la figure, sa peau était pâle, ce qui était certainement dû au stress et à la fatigue. Il soupira, avant de se mettre en chemin, son objectif ne se trouvait pas très loin de la salle commune.
Gravissant quatre à quatre les marches qui menaient jusqu'à la volière, le jeune homme vérifia si sa baguette était bien dans la poche de sa cape. Il se tenait sans arrêt sur ses gardes, ne sachant jamais à quoi s'attendre dans ce mystérieux chateau où se préparaient les futurs leaders du mal. Il n'était pas trouillard, son courage en épatait plus d'un, mais demeurait prudent. Il avait très vite appris qu'il ne fallait pas se fier aux apparences, notemment chez les élèves. Parfois, lorsqu'il apprennait ce qu'ils deviendraient plus tard grâce à Adam, il avait l'impression qu'il mentait. Le plus flagrant exemple de cette attitude restait Emalee. Cette jeune femme si douce et adorable, certes amie avec Clye, allait rejoindre ses rangs, ou plutôt y rester dans l'avenir. S'étant rapproché d'elle, Mason ne supportait pas cette idée, lui qui aimait tellement passer des moments en sa compagnie. Il avait toujours pour objectif de la faire changer, pour qu'elle rallie le camps du Bien et ne provoque pas la mort des gens, qu'elle soit avec lui ! C'était certainement un peu égoïste comme réaction, mais Mason s'était réellement attaché à elle, la considérait comme une amie. Il n'avait aucune envie qu'elle détruise ni qu'elle se détruise. Mais parfois, il était impuissant et ne pouvait changer les choses.
En entrant dans la minuscule volière, ouverte sur l'extérieur, il fut aveuglé par le soleil éclatant qui brillait déjà dans le ciel du parc. A croire qu'il n'était pas si tôt, finalement. Comme souvent, l'endroit était désert, aucune vie humaine à proximité, juste des oiseaux. A leur vue, il se sentit déjà un peu mieux. Un sourire se forma vaguement sur ses lèvres roses, et il fixa en particulier un minuscule hibou qui semblait bien énervé. Poussant des cris suraigus en voyant Mason, le volatile se déplaçait en tout sens, à une vitesse incroyable. Amusé, l'adolescent se dirigea vers lui d'un pas lent, pour ne pas l'effrayer davantage. Mais plus il approchait, plus la créature reculait. Faisant la moue, le jeune homme sortit sa baguette magique.
_ Wingardium Leviosa.
Grâce à ce sortilège, il l'attira vers lui, avec une infinie douceur. Quand il voulut le réceptionner dans ses mains ouvertes, le hibou lui donna de violents coups de becs. Dans un réflexe stupide, humain, mais stupide, l'élève le jeta en l'air, comme si cela allait régler ses problèmes. Mason était bien connu pour sa maladresse. Mais ayant le don d'agacer encore plus le volatile, cette intervention lui valut d'autres chocs, sur la tête cette fois ci. Il ne cessait jamais, obstiné. Saisissant sa baguette une nouvelle fois, le Gryffondor tentait de réfléchir à un sort assez puissant pour le faire arrêter, mais trop faible pour ne pas l'assomer, tout de même. Il n'en trouva malheureusement pas, bloqué avec cette bestiole totalement folle. Il tenta de courir pour qu'elle le laisse, mais il n'y avait rien à faire. Il essaya alors de sortir, se dirigeant vers la porte, mais se prit le mur. Il se laissa alors glisser au sol, le hibou le laissant enfin en paix, comme s'il avait eu la punition qu'il méritait. Sonné, il plongea sa tête dans ses mains, assis par terre.
Ses parents lui manquaient, Dayton aussi. Bien sur, ce dernier était présent ici, mais il ne savait rien de lui. C'était une situation tellement étrange, instable. Mason aurait tellement aimé pouvoir lui dire, lui crier même, qu'ils avaient le même sang, le même père, qu'il le connaissait depuis toujours. Il n'en avait pas le droit. Ses stupides caprices adolescents ne devaient en aucun cas empiéter sur le bon fonctionnement du monde magique, 18 années plus tard. Il ressentait en ce moment un terrible mal-être qui empiétait sur sa bonne humeur et son sourire habituel. Ses deux compagnons, Adam et Bonnie, s'éloignaient de plus en plus, il ne restait que Garden, la seule qui lui apportait le réel soutien dont il avait besoin. Evidemment, il s'était aussi fait des amis dans ce Poudlard, mais il ne pouvait pas tout leur dire, leur confier ses angoisses. Ils devaient par tous les moyens rester en dehors de tout cela. Cela n'empêchait pas qu'ils lui redonnent le sourire, qu'ils passent d'inoubliables moments ensemble. Pour ce qui était de l'amitié, l'époque n'avait absolument aucune importance, il se sentait aussi bien avec les adolescents de 2002 que de 2020.
Un indéniable besoin d'oxygène dû à toutes ces craintes se fit ressentir, le Gryffondor avait besoin d'air, besoin de se purifier, de calmer ses maux. Pour ce faire, il avait toujours eu un endroit favori dans son ancienne vie, la volière. Le fait de voir tous ces oiseaux décoller, puis planer avec grâce au dessus du sol le ressourcait. Parfois, il enviait ces hiboux et ces chouettes qui n'avaient d'autres préoccupations que de chasser et de porter des messages. Il aurait eu envie de n'avoir que ces infimes problèmes, mais ce n'était pas le cas, malheureusement.
En sortant de sa salle commune, Mason ne croisa personne, ou presque. Il était sorti très tôt, ce qui d'ordinaire ne lui arrivait pas. Il avait été réveillé par les assourdissants ronflements de son voisin de chambre, et n'avait plus réussi à se rendormir. Il était alors allé prendre une douche pour émerger, puis avait rapidement enfilé un jean et un T-shirt, en mettant sa cape d'uniforme par dessus, l'écusson de la maison des lions étincelant sur son torse. Passant un coup de peigne dans ses cheveux couleur cacao qui étaient en bataille, comme très souvent, Mason s'observa un instant dans le miroir. Il avait une tête de mort-vivant, voir de vampire. Des cernes lui mangeaient une grande partie de la figure, sa peau était pâle, ce qui était certainement dû au stress et à la fatigue. Il soupira, avant de se mettre en chemin, son objectif ne se trouvait pas très loin de la salle commune.
Gravissant quatre à quatre les marches qui menaient jusqu'à la volière, le jeune homme vérifia si sa baguette était bien dans la poche de sa cape. Il se tenait sans arrêt sur ses gardes, ne sachant jamais à quoi s'attendre dans ce mystérieux chateau où se préparaient les futurs leaders du mal. Il n'était pas trouillard, son courage en épatait plus d'un, mais demeurait prudent. Il avait très vite appris qu'il ne fallait pas se fier aux apparences, notemment chez les élèves. Parfois, lorsqu'il apprennait ce qu'ils deviendraient plus tard grâce à Adam, il avait l'impression qu'il mentait. Le plus flagrant exemple de cette attitude restait Emalee. Cette jeune femme si douce et adorable, certes amie avec Clye, allait rejoindre ses rangs, ou plutôt y rester dans l'avenir. S'étant rapproché d'elle, Mason ne supportait pas cette idée, lui qui aimait tellement passer des moments en sa compagnie. Il avait toujours pour objectif de la faire changer, pour qu'elle rallie le camps du Bien et ne provoque pas la mort des gens, qu'elle soit avec lui ! C'était certainement un peu égoïste comme réaction, mais Mason s'était réellement attaché à elle, la considérait comme une amie. Il n'avait aucune envie qu'elle détruise ni qu'elle se détruise. Mais parfois, il était impuissant et ne pouvait changer les choses.
En entrant dans la minuscule volière, ouverte sur l'extérieur, il fut aveuglé par le soleil éclatant qui brillait déjà dans le ciel du parc. A croire qu'il n'était pas si tôt, finalement. Comme souvent, l'endroit était désert, aucune vie humaine à proximité, juste des oiseaux. A leur vue, il se sentit déjà un peu mieux. Un sourire se forma vaguement sur ses lèvres roses, et il fixa en particulier un minuscule hibou qui semblait bien énervé. Poussant des cris suraigus en voyant Mason, le volatile se déplaçait en tout sens, à une vitesse incroyable. Amusé, l'adolescent se dirigea vers lui d'un pas lent, pour ne pas l'effrayer davantage. Mais plus il approchait, plus la créature reculait. Faisant la moue, le jeune homme sortit sa baguette magique.
_ Wingardium Leviosa.
Grâce à ce sortilège, il l'attira vers lui, avec une infinie douceur. Quand il voulut le réceptionner dans ses mains ouvertes, le hibou lui donna de violents coups de becs. Dans un réflexe stupide, humain, mais stupide, l'élève le jeta en l'air, comme si cela allait régler ses problèmes. Mason était bien connu pour sa maladresse. Mais ayant le don d'agacer encore plus le volatile, cette intervention lui valut d'autres chocs, sur la tête cette fois ci. Il ne cessait jamais, obstiné. Saisissant sa baguette une nouvelle fois, le Gryffondor tentait de réfléchir à un sort assez puissant pour le faire arrêter, mais trop faible pour ne pas l'assomer, tout de même. Il n'en trouva malheureusement pas, bloqué avec cette bestiole totalement folle. Il tenta de courir pour qu'elle le laisse, mais il n'y avait rien à faire. Il essaya alors de sortir, se dirigeant vers la porte, mais se prit le mur. Il se laissa alors glisser au sol, le hibou le laissant enfin en paix, comme s'il avait eu la punition qu'il méritait. Sonné, il plongea sa tête dans ses mains, assis par terre.
Dernière édition par Mason Sommers le Dim 7 Mar - 20:46, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Douce mélancolie / PV Emalee /
- Une chanson entêtante ne me lâchait pas depuis le matin. Je la chantais encore et encore, en boucle, comme une comptine pour enfant qui s'accroche dans votre tête jusqu'à l'implosion, et je n'en étais pas loin. Ce n'était pourtant pas un air désagréable au début, mais il l'était devenu. Il faut dire que ma journée n'avait pas été des plus palpitante. J'étais restée avec Quinn, allongée sur un lit, lui tenant la main afin de faire passer son angoisse de sortir et risquer de rencontrer Aden Teel. Il valait mieux pour lui qu'il ne me croise pas, une irrésistible envie de lui arracher les yeux ne me quittait plus depuis les confidences de ma meilleure amie. Au bout d'un petit moment, elle avait fini par me dire qu'elle se sentait mieux, et nous sortions toutes les deux de la chambre après une matinée d'enfermement. Clyde fut soulagé de nous voir sortir, le sourire au lèvres, même s'il restait timide pour Quinn.
J'avais besoin de sortir, d'aller m'aérer l'esprit afin de réfléchir à tout ce qu'elle avait pu me dire ces derniers jours, je devais digérer les infos. Enfilant une robe blanche et des bottes, je me couvrais de mon manteau et me dirigeais vers l'extérieur. Je n'avais aucune idée du lieu ou j'allais me rendre, je ne pensais qu'à une chose, m'évader. Je me retrouvais rapidement, et sans surprises, sur le terrain de Quidditch. J'aimais cet endroit, il activait ma réflexion. M'asseyant au sol, j'enfouissais ma tête dans mon écharpe afin d'avoir plus chaud. Mettre une robe n'avait pas été la meilleure de mes idées. Le temps n'était pourtant pas si mauvais, le soleil était au rendez vous, accomplissant sa tache et m'arrachant un sourire de satisfaction. La chaleur semblait juste absente.
A ma grande surprise, je me mis a penser à ma campagne Anglaise, mon petit coin perdu au sein des champs. Ma famille me manquait, c'était indéniable. Je me souvenais du plaisir que je prenais a courir dans un champ, me jeter dans un lac à corps perdu, me laisser bercer par son courant n'écoutant que le son de l'eau et de ses clapotis contre les rives du lac. Je pensais également aux balades à cheval hebdomadaires qui me rendaient tellement heureuse, un petit moment d'évasion, mon moment à moi. Je n'avais qu'a faire galoper mon cheval, me laisser guider a travers la nature, à travers les forêt, le vent dans mes cheveux. A l'époque, il n'y avait pas tant de problèmes, de haine, juste moi et la nature.
Sortant un papier, un crayon, je ressentais le besoin d'écrire à ma mère, cette femme formidable qui fit de ma vie un monde de douceur et de magie. Je ne l'avais pas vu depuis Noël, ne lui écrivait que très peu, elle le déplorait d'ailleurs. Laissant vagabonder mon esprit, je lui racontait des choses banales, occultait l'important. Comment lui avouer ma participation à un groupe responsable d'une attaque mortelle? Comment lui raconter l'action d'Aden Teel sans risquer de représailles pour Quinn? Je ne pouvais rien lui raconter sur ce qui faisait ma vie à Poudlard. Je ne pouvais que lui dire que tout allait bien, lui dire que mon pull mauve était perdu, ou encore que mon chat me manquait. Je ressentis un incroyable sentiment de vide. Je n'avais, jusqu'alors, jamais réfléchit à tout ça. J'étais finalement étrangère à ma mère. Elle ne connaissait que ce que j'acceptais de lui montrer. Un instant, je fus saisit d'un terrible sentiment de culpabilité.
Pliant ma lettre, je me relevais et me dirigeais vers la volière, les larmes aux yeux, le souvenir de ma mère, chérissant le moindre de mes mots, me hantant. Montant les marches, une par une, comme redoutant le moment ou ma chouette s'envolerait, j'hésitais a faire demi tour, à quoi bon écrire de telles banalités à ma mère? Je continuais pourtant, lorsque des cris, à la fois de chouette et d'homme m'interpelèrent, que se passait-il là haut? Me mettant a courir, j'aperçus bientôt Mason Sommers au sol, assommé. Sa tête était dissimulée dans ses mains, et ses cheveux étaient parsemés de petites plumes grises alors que le hibou malveillant s'éloignait la tête haute. Il ne m'en fallait pas plus. Je me mis à rire, prise d'un fou rire incroyable, j'imaginais sans cesse la bataille entre le Gryffondor et un hibou. Après quelques minutes d'un rire que je ne pouvais refréner, je m'avançais et tendais ma main au garçon afin de l'aider à se relever. J'étais a présent calmée et vérifiait la petite bosse culminant au milieu de son front. Il n'avait rien de grave.
___ Tout va bien? Qu'a donc tu pus faire à cet animal pour qu'il t'attaque si sauvagement? Et ça c'est quoi? Tu t'es pris le mur?
Je ne riais plus, je me contentais de compatir avec un sourire chaleureux, ce n'était déjà pas bien marrant de vivre une situation comme ça, je n'allais tout de même pas en rajouter en plus. Enfin, pas pour l'instant, mais plus tard, mon dieu j'en rirais encore longtemps !
Emalee Gilliam- ♦ HIBOUX POSTÉS : 362
♦ ARRIVÉE : 18/02/2010
Re: Douce mélancolie / PV Emalee /
La douleur qu’avait provoqué son choc contre le mur ne partait pas, Mason avait l’impression que sa tête était en train de gonfler comme un ballon. Il n’avait pas bougé, la gardait entre ses mains, comme si cela pourrait le soigner. Bien sur, c’était bien connu : quand vous avez une bosse, se cacher, c’est le remède miracle ! Parfois il n’en revenait pas d’avoir des réactions aussi étranges, d’être sans arrêt au mauvais endroit au mauvais moment, et puis d’être malgré tout populaire, c’était un comble. Mais il était loin de s’en plaindre, il appréciait beaucoup la notoriété qu’il avait acquis au cours de son arrivée dans le passé. A croire que parfois l’époque ne signifiait rien, les élèves étaient toujours les mêmes, dans le sens où c’était les mêmes centres d’intérêts qu’ils partageaient. Le Quidditch, les flirts, la magie. Voilà ce qui résumait le quotidien de tous, ou presque, les adolescents de Poudlard. D’ailleurs, le jeune homme entendit rapidement après sa chute des pas dans les escaliers juste en dessous de lui. D’un côté, il était curieux de voir qui cela pouvait être, mais de l’autre, n’avait aucune envie de se relever par prudence. Il demeura donc comme un idiot, assis par terre, son visage enfoui dans ses mains.
Immédiatement, lorsque l’inconnu des escaliers arriva, il reconnut son rire. Cela ne faisait aucun doute, c’était Emalee qui se tenait devant lui. Il se sentit très honteux tout à coup, il se trouvait vraiment dans une situation idiote. Il se décida enfin à émerger, levant sa tête vers elle et constatant qu’elle se moquait ouvertement de lui, gentiment évidemment. Un sourire se dessina alors doucement sur ses lèvres, il n’avait pu l’empêcher. Il passa sa main dans ses cheveux et se rendit compte qu’il tenait une poignée, ou presque, des plumes de son agresseur. Alors en plus, il avait une perruque grise ! Comme s’il n’était déjà pas assez ridicule sans cela… Mais Mason était bon joueur, il n’était pas du genre à faire semblant que rien ne lui était arrivé, et finissait toujours par tourner la situation à son avantage.
Lorsque la jeune Serdaigle eut calmé son fou rire, elle lui tendit la main d’un geste amical. Heureux, il la prit avec bonheur, et se releva quelques secondes plus tard, en tentant de ne pas trop tirer dessus non plus pour ne pas la faire tomber. Il l’observa un moment, pour tenter d’évaluer la situation. Elle semblait en avoir fini avec ses moqueries, et affichait maintenant un air empli de compassion. Touché, Mason se massa le front. La douleur était supportable, il avait déjà connu pire, heureusement. C’est alors que son amie prit la parole, curieuse.
___ Tout va bien? Qu'a donc tu pus faire à cet animal pour qu'il t'attaque si sauvagement? Et ça c'est quoi? Tu t'es pris le mur?
En entendant cela, le Gryffondor ne put s’empêcher de rire, il était évident qu’elle était amusée mais tentait de le dissimuler pour ne pas le vexer, parce qu’elle voyait bien que la situation était loin d’être à l’avantage du jeune homme. Mais il le prenait bien, de toute manière des aventures telles que celle-ci lui arrivaient souvent. C’est donc dans un sourire qu’il lui répondit.
_ Salut ! Oui j’ai survécu, merci. Le pire c’est que j’ai rien fait à cette bestiole ! Je sais pas, quelqu’un a dû l’utiliser pour se venger de moi, ou quelque chose du genre… Nan mais, depuis que je suis arrivé il était complètement taré, il piaillait et il allait dans tous les sens. Il doit être drogué, je crois que c’est la seule solution plausible.
Et oui, la tactique la plus simple pour retrouver un peu d’honneur : rejeter la faute sur le pauvre hibou, et tout cela avec une pointe d’humour ! Bon, évidemment, c’était presque uniquement la faute du volatile, mais à ce moment là Mason n’avait qu’à pas faire son malin en utilisant un sortilège sur lui, juste parce qu’il le trouvait amusant… Sa curiosité le perdra, il se disait cela très souvent. Il se demandait à quoi il pouvait bien ressembler avec une énorme bosse sur le front, peut-être à un guerrier qui combat pour sa vie ? Sans doute que non, parce qu’un guerrier n’aurait pas uniquement une seule blessure, encore moins en plein milieu du front…
_ Ouais, je me suis pris le mur… dans mon combat acharné contre cette bête féroce. J’ai essayé de l’esquiver mais il était déjà trop tard, la bosse était là. Ca a marqué la fin de la bataille, ma défaite, mais j’ai pas dit mon dernier mot…
Parfois il se demandait comment il pouvait inventer autant de choses d’un seul coup, son imagination était illimitée. Il jeta un coup d’œil à son ennemi de tout à l’heure et eut un léger sourire. Ce dernier avait l’air bien plus calme désormais, on aurait même dit qu’il s’endormait… il ne comprendra jamais les réactions des animaux. Il reporta ensuite son attention sur Emalee, qu’il était d’ailleurs très content de voir, car cela faisait quelques jours qu’ils ne s’étaient pas croisé.
Immédiatement, lorsque l’inconnu des escaliers arriva, il reconnut son rire. Cela ne faisait aucun doute, c’était Emalee qui se tenait devant lui. Il se sentit très honteux tout à coup, il se trouvait vraiment dans une situation idiote. Il se décida enfin à émerger, levant sa tête vers elle et constatant qu’elle se moquait ouvertement de lui, gentiment évidemment. Un sourire se dessina alors doucement sur ses lèvres, il n’avait pu l’empêcher. Il passa sa main dans ses cheveux et se rendit compte qu’il tenait une poignée, ou presque, des plumes de son agresseur. Alors en plus, il avait une perruque grise ! Comme s’il n’était déjà pas assez ridicule sans cela… Mais Mason était bon joueur, il n’était pas du genre à faire semblant que rien ne lui était arrivé, et finissait toujours par tourner la situation à son avantage.
Lorsque la jeune Serdaigle eut calmé son fou rire, elle lui tendit la main d’un geste amical. Heureux, il la prit avec bonheur, et se releva quelques secondes plus tard, en tentant de ne pas trop tirer dessus non plus pour ne pas la faire tomber. Il l’observa un moment, pour tenter d’évaluer la situation. Elle semblait en avoir fini avec ses moqueries, et affichait maintenant un air empli de compassion. Touché, Mason se massa le front. La douleur était supportable, il avait déjà connu pire, heureusement. C’est alors que son amie prit la parole, curieuse.
___ Tout va bien? Qu'a donc tu pus faire à cet animal pour qu'il t'attaque si sauvagement? Et ça c'est quoi? Tu t'es pris le mur?
En entendant cela, le Gryffondor ne put s’empêcher de rire, il était évident qu’elle était amusée mais tentait de le dissimuler pour ne pas le vexer, parce qu’elle voyait bien que la situation était loin d’être à l’avantage du jeune homme. Mais il le prenait bien, de toute manière des aventures telles que celle-ci lui arrivaient souvent. C’est donc dans un sourire qu’il lui répondit.
_ Salut ! Oui j’ai survécu, merci. Le pire c’est que j’ai rien fait à cette bestiole ! Je sais pas, quelqu’un a dû l’utiliser pour se venger de moi, ou quelque chose du genre… Nan mais, depuis que je suis arrivé il était complètement taré, il piaillait et il allait dans tous les sens. Il doit être drogué, je crois que c’est la seule solution plausible.
Et oui, la tactique la plus simple pour retrouver un peu d’honneur : rejeter la faute sur le pauvre hibou, et tout cela avec une pointe d’humour ! Bon, évidemment, c’était presque uniquement la faute du volatile, mais à ce moment là Mason n’avait qu’à pas faire son malin en utilisant un sortilège sur lui, juste parce qu’il le trouvait amusant… Sa curiosité le perdra, il se disait cela très souvent. Il se demandait à quoi il pouvait bien ressembler avec une énorme bosse sur le front, peut-être à un guerrier qui combat pour sa vie ? Sans doute que non, parce qu’un guerrier n’aurait pas uniquement une seule blessure, encore moins en plein milieu du front…
_ Ouais, je me suis pris le mur… dans mon combat acharné contre cette bête féroce. J’ai essayé de l’esquiver mais il était déjà trop tard, la bosse était là. Ca a marqué la fin de la bataille, ma défaite, mais j’ai pas dit mon dernier mot…
Parfois il se demandait comment il pouvait inventer autant de choses d’un seul coup, son imagination était illimitée. Il jeta un coup d’œil à son ennemi de tout à l’heure et eut un léger sourire. Ce dernier avait l’air bien plus calme désormais, on aurait même dit qu’il s’endormait… il ne comprendra jamais les réactions des animaux. Il reporta ensuite son attention sur Emalee, qu’il était d’ailleurs très content de voir, car cela faisait quelques jours qu’ils ne s’étaient pas croisé.
Invité- Invité
Re: Douce mélancolie / PV Emalee /
- _ Salut ! Oui j’ai survécu, merci. Le pire c’est que j’ai rien fait à cette bestiole ! Je sais pas, quelqu’un a dû l’utiliser pour se venger de moi, ou quelque chose du genre… Nan mais, depuis que je suis arrivé il était complètement taré, il piaillait et il allait dans tous les sens. Il doit être drogué, je crois que c’est la seule solution plausible.
_ Ouais, je me suis pris le mur… dans mon combat acharné contre cette bête féroce. J’ai essayé de l’esquiver mais il était déjà trop tard, la bosse était là. Ca a marqué la fin de la bataille, ma défaite, mais j’ai pas dit mon dernier mot…
Je m'approchais de l'animal doucement, celui ci n'esquissa aucun geste, resta calme. Caressant doucement sa tête, je ne remarquais aucun signe de violence, ce qui fit s'agrandir mon sourire. Sans me retourner vers Mason, je me dirigeais vers une chouette blanc gris, attachant ma lettre a sa patte, je lui murmurais de l'apporter à mes parents, ils seraient heureux. Après une dernière petite caresse sur la tête de l'animal, je me retournais vers le pauvre Mason.
__ Oui, complètement hystérique, tu as raison.
Explosant de rire, je me dirigeais vers lui, attrapant son bras, je dévalais les escaliers en courant afin de rejoindre le petit coin de verdure tranquille qu'étaient les alentours de la volière. Je daignais enfin lâcher mon ami, et lui faisais face avec un sourire compatissant. Il fallait réellement qu'il arrête de monter à la volière, ou il finirai pas se mettre toute la société hibouhienne du monde magique. Resserrant un peu mon manteau car le temps n'était plus si agréable, le soleil aillant fait place a un petit crachin glacial, je touchais sa bosse, rien de bien grave apparemment.
__ Que fais-tu tout seul, dehors, par un temps si peu avantageux? Comme tu le vois, j'ai eu la merveilleuse idée de mettre une robe, à croire que j'oublie où je vis.
Après un éclat de rire, j'essuyais l'humidité sur mon front causée par la petite pluie fine, c'était celle que je détestais le plus, elle était gelée, et si petite qu'il s'immisçait dans tous les recoins pour nous rendre encore plus heureux que nos ancêtres aient choisit l'Angleterre comme patrie.
__ Bizarrement, je n'ai plus si froid, je m'habitue peut être.
D'un coup d'oeil, je repérais un petit banc relativement abrité, il n'était pas très loin. D'un signe de tête, je proposais a mon ami de nous y installer. Je n'avais pas envie de rentrer au château, parler a Mason devenait de plus en plus difficile dans l'enceinte du château, et même aux alentours, Clyde ne supportait pas que je puisse le fréquenter, surement était ancré dans son esprit mon invitation faite à Mason pour le bal. Une fois assise, j'essayais de ne pas m'évader dans des pensées trop profondes, je n'avais déjà pas souvent l'occasion de discuter avec lui, je n'allais pas me mettre a me perdre dans mes pensées et à occulter sa présence. J'avais un match le lendemain, je n'avais pas peur, je jouais contre les Serpentards et me faisais un plaisir de les réduire à néant chaque fois. Il était amusant de voir leur air renfrogné et d'entendre leurs pseudo menaces de vengeance, à la minute ou Clyde, ou même Quinn prenaient ma défense, plus aucuns n'osaient ouvrir la bouche... Comme si je n'étais pas capable de le faire moi même. J'avais du mal a accepter d'être si protégée, c'était agréable certes, mais j'étais capable de le faire moi même, j'étais pleine de ressources et avais une bonne répartie, pourquoi ne me laissaient-ils jamais l'occasion de m'occuper moi même de ma propre défense?
__ Ca fait longtemps qu'on a pas pu parler, comme avant. Comment vas-tu? De la nouveauté dans la vie de l'intrépide Mason Sommers?
Emalee Gilliam- ♦ HIBOUX POSTÉS : 362
♦ ARRIVÉE : 18/02/2010
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