Davin - Good Twin -

« Davin Josslin Power »

Qui êtes-vous ?

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NOM - Power
PRENOMS - Davin Joslin
DATE DE NAISSANCE - 06 avril
AGE - 17 ans
ANNEE - 4ème
ORIGINES - Sang mêlé

Eléments de sorcellerie

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BAGUETTE - Elle mesure 30 centimètres, est fait de chêne et d'un nerf de coeur de dragon.
PATRONUS - Un loup
BIEN ou MAL ? Pour le moment Davin est du 'mauvais' côté, suivant son frère comme il l'a toujours fait. Cependant, les choses seront peut-être amenées à changer.
QUE SERA DEVENU VOTRE PERSONNAGE 18 ANS APRES ? Dans 18 ans ? Peut-être sera-t-il encore auprès de son frère ou bien aura-t-il déjà rejoints la résistance et pris sa tête, se liguant contre son jumeau. C'est ce qu'on lui a raconté et c'est ce qu'il a du mal à croire mais ne rejette pas pour autant.

Hors-Jeu

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PSEUDO -
AGE - 25 ans
AVATAR - Mathias Lauridsen
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU CE FORUM ? - Fiou xD
PRESENCE - 7/7 - 24h/24
COMMENTAIRES ? J'vous aime

Je n’ai jamais été un enfant très ouvert à l’inverse de mon frère Lyle. Lui, c’est mon jumeau, de deux minutes trente mon aîné, il est le seul frère que j’aurai pu rêver d’avoir. Aimant, protecteur, il est le fort et je suis le faible. Enfant je ne me leurrais pas, nous n’étions pas égaux et j’aurai bien été stupide de le croire. Je ne sais pas pourquoi, mais durant toute mon enfance, j’ai eu un corps fragile, me jouant facilement des tours. Je tombais malade régulièrement, au point parfois de devoir garder le lit. Je le vivais assez mal. Normal pour un enfant qui aurait du passer son temps à jouer dehors que de devoir rester sous ses draps. Mais j’avais Lyle. Il aurait pu s’amuser lui, prendre du bon temps avec des enfants de notre âge, mais au lieu de ça, il restait encore et toujours avec moi. Il veillait sur moi avec une maturité qu’il n’aurait pas du posséder à son jeune âge et je ne l’en aimait que plus et ne l’admirait que davantage pour cela. Lyle a toujours été un modèle, l’exemple à suivre. Fort, intelligent, charismatique. Il a toujours su tout faire avant moi et je n’avais plus qu’à me calquer sur lui, suivre son exemple. Je n’ai jamais ressenti un brin de jalousie envers lui, même si nos parents étaient bien moins impressionnés par mes performances qui arrivaient toujours après celles de Lyle – comment pouvaient-ils s’extasier autant pour la même chose, deux fois d’affilée ? – je n’ai jamais trouvé cela injuste pour autant. J’étais tellement admiratif de mon frère que je ne l’ai comprenais que trop bien. Il était parfait.

Moi en revanche, j’étais faible et plutôt maladroit. Renfermé également, je ne m’ouvrais pas aux autres, seul Lyle pouvait compter. Mon univers se résumait à lui et simplement à lui. J’étais toujours derrière lui, je le suivais n’importe où où il pouvait aller. Sans compter le fait que j’étais un gamin assez timide et mes fréquentes absences, prolongées ou non ne m’aidaient en aucun cas. Ma mère non plus ne m’aidait pas vraiment. Elle ne faisait rien pour m’aider à m’ouvrir aux autres. Mon frère voulait que je pratique le même sport que lui. N’importe quelle mère aurait accepté, cela m’aurait sûrement obligé à m’ouvrir aux autres bien que j’en avais pas l’envie, mais ma mère refusait toute proposition de ce genre. Pour elle, son bébé était bien trop fragile pour faire du sport. Elle me pensait en sucre et me confinait et me couvait en ce sens.

De ce fait, je ne me suis jamais intégré et les enfants de mon âge me trouvaient étrange. Pour autant, ils ne m’excluaient pas entièrement de leurs activités. Les enfants ont de drôles de façon d’agir, et sont parfois plus cruels qu’ils ne devraient l’être, sans pour autant penser à mal. J’ai été une cible, une victime. Celui que l’on pousse, que l’on malmène parce qu’il ne parle pas, baisse les yeux et se laisse faire sans cafeter. L’amusement parfait pour des petits sadiques n’en étant pas réellement. Des gamins voulant se donner des airs de brutes alors qu’ils appelaient toujours leur mère après un cauchemar en pleine nuit. Ce n’était jamais violent, juste dérangeant, et jamais on ne s’en prenait à moi lorsque j’étais avec Lyle, et j’étais continuellement avec lui. Sauf ce jour là… nous avions neuf ans, les cours venaient de se terminer et nous nous apprêtions à rentrer à la maison. Habitant juste à côté, notre mère nous laissait faire le chemin seul, mais seulement si nous promettions de rester toujours ensemble, comme si il pouvait en être autrement. Mais cette fois là, Lyle avait oublié de prendre son sac – il pouvait être tête en l’air parfois – et une fois que je lui avais demandé où il était, il s’était souvenu l’avoir laissé sur sa table. Je me souviens avoir sourit et il est parti pour le récupérer tandis que je lui assurer l’attendre devant la grille.

J’aurai du l’accompagner, j’ai voulu… je ne sais pas peut-être montrer que je n’avais pas besoin de toujours le suivre partout, pourtant dès qu’il eu disparu de mon champ de vision, je m’étais senti mal à l’aise. Adossé à la grille de l’école, je regardais mes pieds me persuadant passer inaperçu de cette manière. Ce ne fut pas le cas, bien évidemment. Lorsque trois garçons de ma classe sortirent à leur tour, ils me repérèrent bien assez vite et vinrent à ma rencontre, bien heureux de me trouver sans Lyle. Ils se moquèrent simplement dans un premier temps, de moi, de ma fragilité, de ma bizarrerie selon eux. Puis ils poussèrent le vice un peu plus loin, l’un d’eux déclarant qu’il voulait le bracelet qui trônait à mon poignet. Ce fut ça plus qu’autre chose qui me fit réagir. Ce bracelet m’avait été offert à notre anniversaire précédent par Lyle, et il portait exactement le même. Je refusais qu’on puisse me l’arracher ! Et si je les laissais faire, s’ils me le prenaient, Lyle ne me le pardonnerait jamais. J’ai tenté de résister bien entendu. Il ne s’agissait plus de simples mots, de petits gestes. On essayer de me prendre quelque chose, quelque chose d’important et je ne comptais pas le laisser faire. Mais dans la dispute, je me fis pousser et je trébuchais.

La rencontre avec le bitume ne me sembla pas douloureuse sur le coup, ce fut lorsque je me retournais, assis sur le sol, hébété, et que je sentis enfin mon genou me lancer que je compris m’être blessé. Mon regard se porta alors sur la zone me brûlant et je pu voir ma peau abîmée et quelques gouttes de sang s’écouler. Il ne s’agissait là que d’une écorchure, comme les enfants s’en font souvent, mais j’étais tellement couvé par ma très chère mère que le moindre bobo semblait catastrophique pour moi, sans compter que j’étais ce qu’on appelle une chochotte. Le moindre mal pouvait me tirer des larmes et là, la simple vu de mon genou esquinté couplée à la sensation de picotements désagréables me firent monter les larmes aux yeux, et bien vite quelques unes s’en échappèrent. Bien entendu, les gamins face à moi ricanèrent de me voir pleurer pour si peu – en réalité même si je m’étais blessé plus, je pense qu’il se seraient tout de même moquée – et me traitèrent de fils à sa maman. Cependant leurs ricanements moururent lorsque l’un d’eux vit Lyle approcher à grands pas et qu’il en informa les autres d’un coup de coude.

Ils s’écartèrent d’eux même lorsque mon frère arriva à leur hauteur. C’est qu’il était impressionnant, même à neuf ans ! Il ne leur accorda aucun regard, venant directement jusqu’à moi, il s’agenouilla, chassa mes larmes de ses pouces, m’examina rapidement des yeux et m’assura que tout allait bien, qu’il était là. Mais derrière son calme apparemment, je pus voir une étincelle furieuse briller au fond de son regard. Étincelle qui devint une flamme lorsque ses yeux se levèrent vers les trois amis. Lyle n’a jamais supporté que l’on me fasse du mal, je crois que de m’avoir vu ainsi – ce qui n’était pourtant pas vraiment grave – à déclencher une sourde colère en lui. Il s’était toujours posé en protecteur et me voir pleurer l’insupportait.

Ce fut sans crier gare qu’il sauta sur le premier à sa portée – je ne pense même pas qu’il s’agissait de celui m’ayant poussé. Déstabilisé et surpris, le garçon chuta dos au sol avec mon frère à califourchon sur lui. Lyle s’était déjà battu auparavant, il avait déjà joué de ses poings, c’était aussi pour cela qu’on me fichait la paix lorsque j’étais avec lui, pourtant jamais je ne l’avais vu faire preuve de tant de violence. Son poing s’abattit une première, puis une seconde fois sur le visage du garçon et on put entendre un craquement significatif de nez brisé. Mais loin de se contenter de cela, il prit la tête de mon bourreau indirect devenu sa victime et la frappa à plusieurs reprises à même le sol. Horrifiés, les deux autres avaient la bouche grande ouverte mais ne pipaient mot, ils n’esquissèrent pas non plus un geste. J’étais terrifié également par la violence de mon propre frère, j’avais peur qu’il ne tue ce pauvre garçon sous nos yeux. Mais il ne méritait pas ça. Non. Aussi je criais, j’hurlais à Lyle d’arrêter, et ce fut ce qu’il fit dans l’instant. Le souffle court, lourd, il ne quitta pourtant pas sa victime des yeux. Je du me relever, l’attraper par le bras pour l’obliger à me suivre afin qu’il se détache enfin de lui.

Je crois, que son sadisme est naît de cet instant. L’emprise qu’il a eu sur cet enfant. Ses cris de douleurs, ses suppliques et la peur des deux autres. Qu’était-ce ? L’adrénaline ? Le sentiment de se sentir supérieur aux autres ? Je ne sais pas. Je sais simplement que Lyle n’a plus vraiment été le même après cela. Toujours le même frère cela dit, mais quelque chose avait changé en lui, bien que je me refusais à le voir.

Les choses ont changé bien évidement. Je ne suis plus ce petit garçon si fragile, que l’on peut briser en un seul geste. Je suis plus normal, du moins ce que les autres appellent ainsi. Mon corps est de lui-même devenu plus fort, ne m’obligeant plus à garder le lit les mauvais jours. Je ne possède plus cette fragilité qui faisait que j’étais moi enfant et qui m’handicapait tant. Mais je me demande au fond, si je ne suis pas seul responsable de ceci. L’encourageais-je pas mon corps à être faible en me savant avoir toutes les attentions de ma m mère et de mon frère ? Je ne me battais pas, ne me forçais pas, je le laissais faire à sa guise ne me plaignant en rien des traitements que l’on m’offrait. Je me suis peut-être complait là-dedans, dans ma faiblesse. Mais après cet épisode avec Lyle, les choses ont quelque peu changées. Si je le suivais toujours comme son ombre, que je tentais de prendre au mieux exemple sur lui pour un jour lui arriver à la cheville, j’avais aussi décidé de ne plus être aussi faible. Je ne voulais pas qu’un incident similaire se reproduise et j’avais peur à tout instant, que n’importe qui déclenchant un peu trop sa colère ne se retrouve avec le crâne contre le bitume. Nous n’en avions jamais parlé avec Lyle, le sujet était presque tabou entre nous. Je craignais plus cette discussion que lui j’en suis certain. La peur de ses réponses, de me rendre compte que mon frère n’est pas le héro que j’ai toujours admiré, mais… un monstre ? Je chassais souvent cette pensée de mon esprit, Lyle était juste rude mais pas méchant, il n’avait agit que pour me défendre, que parce qu’il m’avait vu blessé. La faute m’en incombait donc, et si je désirais que cela ne se reproduise plus jamais, je devais m’assurer ne plus me retrouver dans une telle situation.

J’ai donc entreprit un gros travail sur moi-même, désirant plus que tout changer et m’adapter, je suis devenu normal. Je suis toujours autant timide mais j’ai plus de facilité à aller vers les autres. J’ai de réelles et sincères amitiés avec certains et on me trouve dans l’ensemble assez sympathique, cependant Lyle reste toujours le plus important à mes yeux et je cherche toujours à lui ressembler bien que je me sois fait ma propre personnalité avec les années. Cela ne m’empêche pas de le suivre n’importe où, comme dans ce groupe, cette bande fondée par Andrews. Je n’y voyais rien de mal au début, il ne s’agissait que d’un groupe aux idées un peu vieillottes et arrêtées, mais il y avait tout de même ce fond de vérité, là où je me retrouvais lorsqu’ils parlaient d’exclus, de rejets. J’avais connu ça plus jeune et je comprenais ce que l’on pouvait ressentir. J’étais toujours plus ou moins exclu dans un sens. On m’aimait bien mais on ne me dissociait jamais de mon frère, les jumeaux sont toujours des bêtes curieuses. Ca ne me dérange pas vraiment, mais entendre ‘c’est le frère de Lyle’ m’enlève dans un sens ma propre identité. Je ne suis pas que le frère de… même si j’aime l’être parallèlement.

En ce qui concerne Clyde et les autres, je ne voyais rien de mal là dedans, beaucoup de parlotte pour rien selon moi et ça ne me dérangeait pas. Sauf que tout changea le soir du bal de Noël. Je n’étais déjà pas très enthousiaste à l’idée de lancer une attaque contre l’école, mais Clyde avait demandé à ce qu’on ne blesse, ni ne tue personne – le ‘tuer’ me semblait évident, mais je respirais tout de même mieux lorsqu’il en vint à ce point. Nous devions simplement leur faire peur, montrer – sans montrer nos visage bien entendu – que nous étions là et pas invisibles. Sur le papier, ça ne semblait en rien méchant, sauf que tout à dérapé et de pas mal de côté, mais c’est du notre que je n’arrive pas à me remettre. Que les autres aient merdé est bien malheureux, et ça ne m’a que donné envie de les lâcher puisque instables voir incontrôlables qu’ils étaient, sauf que Lyle n’a pas fait mieux. Alors que nous poursuivons un petit groupe, il a lancé un sortilège de mort sur l’un de mes camarades mais atteignit une pauvre jeune fille qui perdit la vie dans l’instant. Jamais je n’aurai pensé Lyle capable d’une telle chose. Nous pratiquions la magie noire depuis quelques temps déjà mais c’était – selon Lyle lui-même – pour en savoir davantage, nous ouvrir à tous les horizons existant, je ne pensais pas utiliser l’un de ces sortilèges un jour et pas plus Lyle.

L’envie de quitter le groupe fit son chemin suite à cela, je pensais que mon frère était sur une pente dangereuse depuis que nous les avions rejoints, mais au fond je savais qu’il avait toujours ainsi, avec quelque chose le rongeant de l’intérieur, prêt à exploser à tout instant, mais il était plus simple de rejeter la faute sur Clyde et sa bande que de m’avouer que Lyle puisse simplement être ainsi. Cependant nous ne quittions pas la bande. Nous étions tous au courant de la culpabilité de chacun et la peur qu’on dénonce Lyle pour son crime me terrifiait ! Je me devais de le protéger à mon tour. Mais ce frère que j’aimais tant semblait sombrer dans des noirceurs que j’avais moi-même peur d’explorer même dans mes cauchemars et la question qui se posait inlassablement à moi était : que dois-je faire ? Il ne s’agissait peut-être que d’une mauvaise passe, je devais juste rester près de lui et le soutenir à tout instant, même les plus sombres.

Et si ce n’était pas la bonne solution ?

Voilà ce que je me demande depuis quelques jours, depuis qu’eux des adolescents venus soit disant du futur sont venus me trouver et m’ont raconté ce qui devait advenir. Et que devrais-je penser de ça ? Moi, à la tête de la résistance, tournant le dos à Lyle pour l’arrêter dans sa folie meurtrière. Lui voulant me suivre mais ne renonçant pas à son sadisme. Moi, refusant et cherchant à l’envoyer à Azkaban. Et enfin, elle, Tanya, à mon bras au lieu du sien, brisant sûrement son cœur. Parce que même s’ils ne me l’avaient pas dit, je savais déjà que Lyle en pinçait pour la Poufsouffle. Mon frère n’a jamais été spécialement agréable avec les autres mais avec elle, il est tout aussi gentil qu’avec moi, il ne me fut pas difficile d’en tirer mes propres conclusions, et elles semblaient justes. Mais qu’avais cette Tanya pour avoir séduit Lyle et surtout, pour réussir à s’immiscer plus ou moins entre nous ? Car même si je pouvais – avec beaucoup d’efforts – concevoir tourner le dos à Lyle pour son ‘bien’, je ne me permettrais pas de lui briser le cœur en lui volant celle qu’il aime. Alors, quoi ? Beaucoup de questions et d’interrogations se soulèvent depuis cette apparition et ces révélations, pourtant se sont des choses que j’ai décidé de garder pour moi. Je ne suis du genre cachottier avec Lyle, j’ai tendance à tout lui dire mais ça, non. Je ne pense pas qu’il croirait à cette histoire de futur et surtout, je ne veux pas qu’il puisse douter de moi. Je suis certain que si vraiment, il devient ce monstre que l’on m’a décrit, je pourrais le faire changer d’une façon ou d’une autre et ce sans le trahir.

Bienvenuuue, futur coupain du côté obscur de la force \o/ *même si je préfère ton frère ahah /baf/*

Davin J. Power a écrit:COMMENTAIRES ? J'vous aime

Bienvenuuuuuue
Merci de me permettre de mettre ce merveilleux smiley cher à mon coeur
Je veux, et exsige un lien dès ta validation {<- HAHAHA Désolée, aucun rapport, mais ce truc est trop drooole xDDD }