Aren't you scared ? well that's just fine. ♦ ft. Maaira (terminé)
The Time-Turner :: Tome VII : Les reliques de la Mort :: Armoire à Disparaître :: RP abandonnés :: Extérieur du château
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Aren't you scared ? well that's just fine. ♦ ft. Maaira (terminé)
Sadie marchait tranquillement dans les rues de Pré-au-Lard, seule. Que faisait-elle donc ainsi isolée, errant dans la rue principale sans sa clique de courtisans habituels ou ses compagnons de toujours ? Eh bien, aux premiers elle avait demandé en termes choisis de lui laisser de l'air, les autres quant à eux n'avaient eu besoin d'aucune consigne pour le faire il y avait déjà quelques jours de cela. N'était-elle donc que ça ? Une pièce rapportée qui ne leur était utile que lorsqu'ils avaient besoin d'elle ? Très bien, elle ferait sans eux pour le moment et suivrait son propre chemin, car elle avait plus urgent à faire.
En l'occurrence, ses pensées allaient aux révélations apportées par ces soi-disant visiteurs du futur. Si elle y croyait ? Sadie ne savait trop qu'en penser véritablement. Ils n'étaient pas élèves à Poudlard, ça, tout le monde s'était accordé là-dessus : et ils avaient un Retourneur de Temps, un vrai Retourneur, sans quoi comment auraient-ils pénétré aussi aisément l'école de sorcellerie ? Voyons, si elle faisait d'abord le point ? Il se disait que cet idiot de Nathanaël allait épouser Waldon - well, jusque-là, rien de bien surprenant au regard de la rivalité féroce qui les liait. Ne disait-on pas que les contraires s'attirent ? D'ailleurs, ces deux-là n'étaient pas si dissemblables que ça : du peu qu'elle avait vu de la Gryffondor, il était apparu à la Serpentard qu'elle avait aussi mauvais caractère que Warrens - sinon pire. Et les révélations les plus époustouflantes. Andrews, ce type monstrueusement peu charismatique qui donnait froid dans le dos, élu Ministre de la Magie. Ses laquais placés au contrôle de Poudlard et à la tête des quatre maisons. Paris ! Paris en directeur de Serpentard : un rôle qui lui seyait à merveille, elle devait en convenir. Le monde magique sous le joug d'une dictature tyrannique où les nés-moldus étaient assassinés les uns après les autres ...
Et puis elle-même. Directrice du Département de la Justice Magique - le département le plus important de tout le Ministère, dont le président se trouvait généralement en droite ligne de succession au Ministre lui-même. Ainsi donc, dans ce 2027 annoncé par les visiteurs du futur, elle avait suffisamment bien connu Clyde Andrews pour régner à ses côtés sur la plus haute instance du monde magique britannique. Il lui faudrait découvrir pourquoi, apprendre à le connaître ... provoquer une rencontre. Car si l'on en croyait les révélations récemment répandues, elle n'était pas la seule à avoir rejoint le régime et la politique d'Andrews : Samaël naturellement y avait adhéré dès le départ avec toute sa famille, même si Sadie doutait personnellement des convictions profondes de ce dernier en matière de tueries moldues. Et il y avait cette histoire d'enfant qu'il aurait avec Matthews ... Et Carter, Carter avec lequel elle collaborait étroitement et qui dirigeait le Magenmagot : étaient-ils toujours amants à cette époque ? Plus inquiétant, on disait qu'il continuait à voir Bonnie Becker dans le futur : elle devrait y remédier. En ce qui concernait Zahyra, Sadie n'arrivait encore une fois pas à départager. Le jeune homme ressemblant trait pour trait à Paris l'avait accusée d'être une taupe au service d'Andrews - autrement dit, sa meilleure amie avait espionné le bien pour le même camp qu'elle-même. Cela eut semblé logique, si Emerson Camden n'avait pas été - pas de surprises - dans le camp opposé. Or Sadie n'était pas idiote : elle savait pertinemment à qui allait véritablement la loyauté de Zahyra mais également qu'elle n'était qu'un pis-aller pour elle ... en somme, une solution de remplacement. Vers qui iraient véritablement ses convictions si elle venait à se réconcilier avec Emerson ? La reine des argentés avait peur de connaître la réponse. Se voir obligée de châtier Edelweiss ne lui serait que trop pénible : mine de rien, elle s'était attachée à cette jeunette, habituée à sa présence calme et rassurante - quand elle n'était aux yeux des autres que trop exubérante.
Mais le plus étrange demeurait encore pour Connor. Bien sûr, il ne croyait pas à ces inepties mais Sadie, elle, avait de bonnes raisons de se pencher sérieusement sur la question. Pourquoi épouser Camden, prendre la tête du parti du Bien et s'opposer à Andrews - donc, à ses anciens meilleurs amis ! - pour finalement disparaître ? Avait-il eu un élan de lâcheté comme il savait si bien le faire ? Les visiteurs du futur l'avaient dit enlevé par Ismaël Chaucery, au service de son ami Andrews. Décidément, tout revenait à celui-là ! Et cette histoire sur Demetri et Zane Montgomery ... sans doute était-ce pourquoi il avait envoyé paître Delaunay ces derniers temps. Enfin cette rumeur, cette assertion affirmant qu'elle avait tué Mélinda Matthews, parce qu'elle avait épousé ... Johnny Salinger ?! Le rouge monta aux joues de Sadie lorsqu'elle se souvint de ce qu'il était advenu lors de leurs dernières rencontres. Tout cela était parfaitement ridicule, si l'on exceptait le mépris qu'elle éprouvait envers la demoiselle : une née-moldue misérable, pas même suffisamment intelligente pour se distinguer en quoi que ce soit, si ce n'était dans un pitoyable sport moldu. Mais elle avait un plan : elle remédierait à tout ça, à sa façon bien à elle. Cette liaison avec Salinger dans le futur ne serait bientôt plus qu'un lointain souvenir. Quelque chose la troublait pourtant. Ainsi donc dans cet avenir de 2027, elle avait tué Matthews par jalousie de son mariage avec Salinger et menaçait à présent ... Maaira Van Tassel ?
La jeune fille apparut justement dans son champ de vision, et Sadie ricana : ce n'était qu'une jeunette, une adolescente. Pourquoi diable aurait-elle voulu les détruire elle et son Caleb ? Tout grands résistants qu'ils aient pu devenir, elle trouvait la elle-même du futur passablement idiote de perdre son temps à mettre leurs vies en danger. N'avait-elle donc rien de mieux à faire ? Mais peut-être après tout existait-il des circonstances dont elle n'avait pas eu vent ... La perte d'ardeur de Maaira à la suivre ces derniers temps ne lui avait pas échappée : la fillette était morte de trouille. Voilà qui était l'occasion pour la Serpentard de s'amuser un peu, tout en mettant les choses au carré. Se dissimulant derrière la dernière boutique, elle attendit que le fidèle Caleb s'éloigne ( « je vais chercher des Chocoballes chez Honeydukes, je reviens de suite » ) pour se faufiler jusqu'à Maaira, saisir son bras et l'entraîner à l'écart. Levant sa baguette en direction de la Poufsouffle, Sadie récita « Silencio ». Aucune chance ainsi que la mignonne appelle au secours : pour quoi faire, d'ailleurs ? Si Sadie avait tué tant d'éminents sorciers dans le futur, c'était qu'elle était probablement déjà étudiante une redoutable sorcière.
Jetant un bref regard autour d'elle, Sadie entreprit d'inspecter les environs à la recherche d'un endroit tranquille, mais isolé : ses yeux se posèrent sur la Cabane Hurlante et un sourire malin étira ses lèvres. « Viens un peu par ici, ma mignonne ... il faut qu'on parle toi et moi. » Traînant la Poufsouffle derrière elle par la main, elle dévala la pente neigeuse qui conduisait au bâtiment délabré, effaçant avec constance et régularité leurs traces d'un mouvement de baguette. Dirigeant sa baguette en bois de cèdre droit sur la porte barrée de planches, elle murmura : « Confringo » Une violente déflagration secoua le chambranle, brisant net en mille morceaux les panneaux de bois. Sadie éclata d'un rire cristallin : Merlin, comme elle aimait ce sortilège, d'une efficacité redoutable sur toutes sortes d'objets ... autant que sur les humains. Pénétrant dans la cabane avec Maaira tout en fermant la porte derrière elle d'un coup de pied, Sadie se retourna enfin, plaquant la Poufsouffle contre un mur avec un rire de démente, tenant sa main droite étroitement serrée sur la gorge de la jeune fille et sa baguette levée. « Alors fillette, on a plus envie de me suivre partout ? Tu commences à comprendre, on dirait ... dommage. Il ne fallait pas attirer mon attention .... » Caressant du bout de la main gauche les cheveux d'or de Maaira, la pointe de sa baguette effleurant la tempe de sa future victime, Sadie sourit doucement ... puis laissa son bras armé retomber le long de son flanc. « Paix, je ne suis pas venue te tuer - pas encore, à ce qu'on dit. Réponds à mes questions, et tu sortiras d'ici saine et sauve. Tentes de t'enfuir, et je ne réponds plus de ceci. » menaça la reine des Serpentards d'une voix chantante, faisant tourner sa baguette noire entre le bout de ses doigts blancs.
En l'occurrence, ses pensées allaient aux révélations apportées par ces soi-disant visiteurs du futur. Si elle y croyait ? Sadie ne savait trop qu'en penser véritablement. Ils n'étaient pas élèves à Poudlard, ça, tout le monde s'était accordé là-dessus : et ils avaient un Retourneur de Temps, un vrai Retourneur, sans quoi comment auraient-ils pénétré aussi aisément l'école de sorcellerie ? Voyons, si elle faisait d'abord le point ? Il se disait que cet idiot de Nathanaël allait épouser Waldon - well, jusque-là, rien de bien surprenant au regard de la rivalité féroce qui les liait. Ne disait-on pas que les contraires s'attirent ? D'ailleurs, ces deux-là n'étaient pas si dissemblables que ça : du peu qu'elle avait vu de la Gryffondor, il était apparu à la Serpentard qu'elle avait aussi mauvais caractère que Warrens - sinon pire. Et les révélations les plus époustouflantes. Andrews, ce type monstrueusement peu charismatique qui donnait froid dans le dos, élu Ministre de la Magie. Ses laquais placés au contrôle de Poudlard et à la tête des quatre maisons. Paris ! Paris en directeur de Serpentard : un rôle qui lui seyait à merveille, elle devait en convenir. Le monde magique sous le joug d'une dictature tyrannique où les nés-moldus étaient assassinés les uns après les autres ...
Et puis elle-même. Directrice du Département de la Justice Magique - le département le plus important de tout le Ministère, dont le président se trouvait généralement en droite ligne de succession au Ministre lui-même. Ainsi donc, dans ce 2027 annoncé par les visiteurs du futur, elle avait suffisamment bien connu Clyde Andrews pour régner à ses côtés sur la plus haute instance du monde magique britannique. Il lui faudrait découvrir pourquoi, apprendre à le connaître ... provoquer une rencontre. Car si l'on en croyait les révélations récemment répandues, elle n'était pas la seule à avoir rejoint le régime et la politique d'Andrews : Samaël naturellement y avait adhéré dès le départ avec toute sa famille, même si Sadie doutait personnellement des convictions profondes de ce dernier en matière de tueries moldues. Et il y avait cette histoire d'enfant qu'il aurait avec Matthews ... Et Carter, Carter avec lequel elle collaborait étroitement et qui dirigeait le Magenmagot : étaient-ils toujours amants à cette époque ? Plus inquiétant, on disait qu'il continuait à voir Bonnie Becker dans le futur : elle devrait y remédier. En ce qui concernait Zahyra, Sadie n'arrivait encore une fois pas à départager. Le jeune homme ressemblant trait pour trait à Paris l'avait accusée d'être une taupe au service d'Andrews - autrement dit, sa meilleure amie avait espionné le bien pour le même camp qu'elle-même. Cela eut semblé logique, si Emerson Camden n'avait pas été - pas de surprises - dans le camp opposé. Or Sadie n'était pas idiote : elle savait pertinemment à qui allait véritablement la loyauté de Zahyra mais également qu'elle n'était qu'un pis-aller pour elle ... en somme, une solution de remplacement. Vers qui iraient véritablement ses convictions si elle venait à se réconcilier avec Emerson ? La reine des argentés avait peur de connaître la réponse. Se voir obligée de châtier Edelweiss ne lui serait que trop pénible : mine de rien, elle s'était attachée à cette jeunette, habituée à sa présence calme et rassurante - quand elle n'était aux yeux des autres que trop exubérante.
Mais le plus étrange demeurait encore pour Connor. Bien sûr, il ne croyait pas à ces inepties mais Sadie, elle, avait de bonnes raisons de se pencher sérieusement sur la question. Pourquoi épouser Camden, prendre la tête du parti du Bien et s'opposer à Andrews - donc, à ses anciens meilleurs amis ! - pour finalement disparaître ? Avait-il eu un élan de lâcheté comme il savait si bien le faire ? Les visiteurs du futur l'avaient dit enlevé par Ismaël Chaucery, au service de son ami Andrews. Décidément, tout revenait à celui-là ! Et cette histoire sur Demetri et Zane Montgomery ... sans doute était-ce pourquoi il avait envoyé paître Delaunay ces derniers temps. Enfin cette rumeur, cette assertion affirmant qu'elle avait tué Mélinda Matthews, parce qu'elle avait épousé ... Johnny Salinger ?! Le rouge monta aux joues de Sadie lorsqu'elle se souvint de ce qu'il était advenu lors de leurs dernières rencontres. Tout cela était parfaitement ridicule, si l'on exceptait le mépris qu'elle éprouvait envers la demoiselle : une née-moldue misérable, pas même suffisamment intelligente pour se distinguer en quoi que ce soit, si ce n'était dans un pitoyable sport moldu. Mais elle avait un plan : elle remédierait à tout ça, à sa façon bien à elle. Cette liaison avec Salinger dans le futur ne serait bientôt plus qu'un lointain souvenir. Quelque chose la troublait pourtant. Ainsi donc dans cet avenir de 2027, elle avait tué Matthews par jalousie de son mariage avec Salinger et menaçait à présent ... Maaira Van Tassel ?
La jeune fille apparut justement dans son champ de vision, et Sadie ricana : ce n'était qu'une jeunette, une adolescente. Pourquoi diable aurait-elle voulu les détruire elle et son Caleb ? Tout grands résistants qu'ils aient pu devenir, elle trouvait la elle-même du futur passablement idiote de perdre son temps à mettre leurs vies en danger. N'avait-elle donc rien de mieux à faire ? Mais peut-être après tout existait-il des circonstances dont elle n'avait pas eu vent ... La perte d'ardeur de Maaira à la suivre ces derniers temps ne lui avait pas échappée : la fillette était morte de trouille. Voilà qui était l'occasion pour la Serpentard de s'amuser un peu, tout en mettant les choses au carré. Se dissimulant derrière la dernière boutique, elle attendit que le fidèle Caleb s'éloigne ( « je vais chercher des Chocoballes chez Honeydukes, je reviens de suite » ) pour se faufiler jusqu'à Maaira, saisir son bras et l'entraîner à l'écart. Levant sa baguette en direction de la Poufsouffle, Sadie récita « Silencio ». Aucune chance ainsi que la mignonne appelle au secours : pour quoi faire, d'ailleurs ? Si Sadie avait tué tant d'éminents sorciers dans le futur, c'était qu'elle était probablement déjà étudiante une redoutable sorcière.
Jetant un bref regard autour d'elle, Sadie entreprit d'inspecter les environs à la recherche d'un endroit tranquille, mais isolé : ses yeux se posèrent sur la Cabane Hurlante et un sourire malin étira ses lèvres. « Viens un peu par ici, ma mignonne ... il faut qu'on parle toi et moi. » Traînant la Poufsouffle derrière elle par la main, elle dévala la pente neigeuse qui conduisait au bâtiment délabré, effaçant avec constance et régularité leurs traces d'un mouvement de baguette. Dirigeant sa baguette en bois de cèdre droit sur la porte barrée de planches, elle murmura : « Confringo » Une violente déflagration secoua le chambranle, brisant net en mille morceaux les panneaux de bois. Sadie éclata d'un rire cristallin : Merlin, comme elle aimait ce sortilège, d'une efficacité redoutable sur toutes sortes d'objets ... autant que sur les humains. Pénétrant dans la cabane avec Maaira tout en fermant la porte derrière elle d'un coup de pied, Sadie se retourna enfin, plaquant la Poufsouffle contre un mur avec un rire de démente, tenant sa main droite étroitement serrée sur la gorge de la jeune fille et sa baguette levée. « Alors fillette, on a plus envie de me suivre partout ? Tu commences à comprendre, on dirait ... dommage. Il ne fallait pas attirer mon attention .... » Caressant du bout de la main gauche les cheveux d'or de Maaira, la pointe de sa baguette effleurant la tempe de sa future victime, Sadie sourit doucement ... puis laissa son bras armé retomber le long de son flanc. « Paix, je ne suis pas venue te tuer - pas encore, à ce qu'on dit. Réponds à mes questions, et tu sortiras d'ici saine et sauve. Tentes de t'enfuir, et je ne réponds plus de ceci. » menaça la reine des Serpentards d'une voix chantante, faisant tourner sa baguette noire entre le bout de ses doigts blancs.
Dernière édition par Sadie Williams le Lun 13 Déc - 18:56, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Aren't you scared ? well that's just fine. ♦ ft. Maaira (terminé)
« Caleb? Pourquoi crois-tu que...tu m'écoute?» La réponse était non, de toute évidence. Je ne m'en formalisai pas, cependant. Je savais, bien que je ne comprenais pas, que lorsqu'il lisait les résultats du dernier match de Quidditch qu'il était passablement inutile d'essayer de lui parler. Je me contentai donc de sourire doucement, appuyant nonchalamment ma joue sur son bras. Bien que se geste pourrait sembler étrange et particulièrement intime à bien des gens, pour moi, il était des plus banal. J'ignore si ma relation avait évolué depuis la fameuse soirée où nous avions parlé de tout cela dans la salle commune des jaunes. Et d'une certaine façon, je n'étais pas certaine de vouloir le savoir, comme si cela anéantirait le bien-être que je tirai de ma relation avec mon ami qui était peut-être un peu plus qu'un ami d'ailleurs. J'étais un peu perdue, je l'avoue sans mal, mais je n'étais pas certaine de vouloir en parler aux gens qui m'entouraient. Depuis si longtemps, je n'avais eu qu'un confident, Caleb. Et si j'entretenais une relation amicale et de confiance avec Chelsea, je n'étais pas certaine de vouloir lui en parler, comme si j'avais peur de ses conseilles. Je n'eu pas le temps d'y réfléchir davantage que la main de mon ami se referma sur la mienne, m'entraînant avec lui vers l'extérieur.
Beaucoup de choses m'avaient chamboulée le soir où ces inconnus étaient débarqués. Il y avait d'abord le fait qu'ils m'avaient surprise avec Paris Montgomery sortant d'un placard à balais. J'espérais ce que détails ai échappé aux rumeurs. Je n'avais pas envie que les gens sachent que lui et moi...passions des moments tous sauf amusants. Pour moi tout le moins. Je n'aimais pas ce type et sa façon d'agir avec la majorité de la population de l'école de magie. Je ne sais pas pourquoi j'étais tombé dans sa ligne de mire, mais il ne me lâchait pas, passant tout ses désirs sadiques ou répugnants sur ma petite personne. Il me faisait faire n'importe quoi, comme si j'étais sa petite poupée, insignifiante qui ne demandait qu'à le satisfaire. Ce n'était pas le cas. Si j'obéissais, c'était parce que j'avais peur de lui, rien d'autre. Je ne l'aimais pas et je n'aimais pas ces petites séances dans les endroits les plus reculés de Poudlard. Et puis, pourquoi avait-il fait une tête aussi effrayante lorsqu'il avait apprit la grossesse de Tabatah Jenning? Était-il en lien avec cela? Sans doute, mais de quel manière? Je finis par être tirer de ces pensées macabres par la voix de mon ami avec qui je parcourrai les rues de Pré-au-Lard depuis un moment déjà. Comme souvent, il monologuait pendant que je souriais doucement, hochant la tête, riant à ses plaisanteries, etc. Lorsqu'il m'arrêta d'une légère pression des doigts, me demandant de l'attendre pendant qu'il allait chercher des chocoballes. J'hochai la tête avec un petit sourire, alors qu'il disparaissait dans la boutique. À peine fut-il disparut de mon champ de vision, que Sadie Williams fut devant moi, me lançant un silencio afin de me réduire au silence.
«Viens un peu par ici, ma mignonne ... il faut qu'on parle toi et moi.» J'eu pas d'autres choix que de la suivre, en effet. Les doigts glacés de la Serpentard se refermèrent sur mon poignet et bien que je me débâtie, je ne pu que me laisser entraîner, la poigne de mon aînée était solide et implacable. Je trébuchai plusieurs fois dans la neige, mais il m'était impossible de tomber, et quand même bien aurais-je tomber, elle m'aurait traîné dans la neige jusqu'à la Cabane Hurlante. D'ailleurs je détestai cet établissement, mais je ne pu protester. Lorsque nous fûmes dans l'édifice qui tombe littéralement en ruine, Williams me plaqua au mur, sa main trouvant le chemin de ma gorge pour la comprimer avec force jusqu'à ce que l'air ait de la difficulté à passer dans mes poumons. Mes mains essayèrent de dégager la sienne, griffant sa peau avec peu de conviction. Sa baguette était levée vers mon visage. «Alors fillette, on a plus envie de me suivre partout ? Tu commences à comprendre, on dirait ... dommage. Il ne fallait pas attirer mon attention ....» Ses doigts caressèrents mes boucles blondes alors que sa baguette effleura ma tempe. Je dégluttie difficilement, renonçant à essayer de me dégager. Pourquoi n'avais-je pas suivit Caleb? J'allais sans doute mourir ici...j'exagérais à peine. Sadie me faisait réellement peur présentement. Elle était réellement différente de celle que j'avais vu pleurer dans un couloir. Sa baguette retomba le long de flanc. «Paix, je ne suis pas venue te tuer - pas encore, à ce qu'on dit. Réponds à mes questions, et tu sortiras d'ici saine et sauve. Tentes de t'enfuir, et je ne réponds plus de ceci. » Alors pourquoi m'avait-elle kidnappé de la sorte? Je gémis doucement sous le point de sa main sur ma gorge. Si elle avait cesser de pointé sa baguette sur ma tempe, sa main n'avait pas bouger. Je réussis toute de même à hocher la tête, bien que ce fut douloureux. « Tu me fais mal, Sadie...Je ferai tout ce que tu voudras..»
Beaucoup de choses m'avaient chamboulée le soir où ces inconnus étaient débarqués. Il y avait d'abord le fait qu'ils m'avaient surprise avec Paris Montgomery sortant d'un placard à balais. J'espérais ce que détails ai échappé aux rumeurs. Je n'avais pas envie que les gens sachent que lui et moi...passions des moments tous sauf amusants. Pour moi tout le moins. Je n'aimais pas ce type et sa façon d'agir avec la majorité de la population de l'école de magie. Je ne sais pas pourquoi j'étais tombé dans sa ligne de mire, mais il ne me lâchait pas, passant tout ses désirs sadiques ou répugnants sur ma petite personne. Il me faisait faire n'importe quoi, comme si j'étais sa petite poupée, insignifiante qui ne demandait qu'à le satisfaire. Ce n'était pas le cas. Si j'obéissais, c'était parce que j'avais peur de lui, rien d'autre. Je ne l'aimais pas et je n'aimais pas ces petites séances dans les endroits les plus reculés de Poudlard. Et puis, pourquoi avait-il fait une tête aussi effrayante lorsqu'il avait apprit la grossesse de Tabatah Jenning? Était-il en lien avec cela? Sans doute, mais de quel manière? Je finis par être tirer de ces pensées macabres par la voix de mon ami avec qui je parcourrai les rues de Pré-au-Lard depuis un moment déjà. Comme souvent, il monologuait pendant que je souriais doucement, hochant la tête, riant à ses plaisanteries, etc. Lorsqu'il m'arrêta d'une légère pression des doigts, me demandant de l'attendre pendant qu'il allait chercher des chocoballes. J'hochai la tête avec un petit sourire, alors qu'il disparaissait dans la boutique. À peine fut-il disparut de mon champ de vision, que Sadie Williams fut devant moi, me lançant un silencio afin de me réduire au silence.
«Viens un peu par ici, ma mignonne ... il faut qu'on parle toi et moi.» J'eu pas d'autres choix que de la suivre, en effet. Les doigts glacés de la Serpentard se refermèrent sur mon poignet et bien que je me débâtie, je ne pu que me laisser entraîner, la poigne de mon aînée était solide et implacable. Je trébuchai plusieurs fois dans la neige, mais il m'était impossible de tomber, et quand même bien aurais-je tomber, elle m'aurait traîné dans la neige jusqu'à la Cabane Hurlante. D'ailleurs je détestai cet établissement, mais je ne pu protester. Lorsque nous fûmes dans l'édifice qui tombe littéralement en ruine, Williams me plaqua au mur, sa main trouvant le chemin de ma gorge pour la comprimer avec force jusqu'à ce que l'air ait de la difficulté à passer dans mes poumons. Mes mains essayèrent de dégager la sienne, griffant sa peau avec peu de conviction. Sa baguette était levée vers mon visage. «Alors fillette, on a plus envie de me suivre partout ? Tu commences à comprendre, on dirait ... dommage. Il ne fallait pas attirer mon attention ....» Ses doigts caressèrents mes boucles blondes alors que sa baguette effleura ma tempe. Je dégluttie difficilement, renonçant à essayer de me dégager. Pourquoi n'avais-je pas suivit Caleb? J'allais sans doute mourir ici...j'exagérais à peine. Sadie me faisait réellement peur présentement. Elle était réellement différente de celle que j'avais vu pleurer dans un couloir. Sa baguette retomba le long de flanc. «Paix, je ne suis pas venue te tuer - pas encore, à ce qu'on dit. Réponds à mes questions, et tu sortiras d'ici saine et sauve. Tentes de t'enfuir, et je ne réponds plus de ceci. » Alors pourquoi m'avait-elle kidnappé de la sorte? Je gémis doucement sous le point de sa main sur ma gorge. Si elle avait cesser de pointé sa baguette sur ma tempe, sa main n'avait pas bouger. Je réussis toute de même à hocher la tête, bien que ce fut douloureux. « Tu me fais mal, Sadie...Je ferai tout ce que tu voudras..»
Sinéad A. DubthaighSweet Childish Innocence - ♦ HIBOUX POSTÉS : 585
♦ ARRIVÉE : 07/01/2010
♦ HUMEUR : Indifférente
Re: Aren't you scared ? well that's just fine. ♦ ft. Maaira (terminé)
Sadie ne quittait pas des yeux Maaira, passionnée par l'expression de terreur viscérale se répandant sur ses traits, tandis qu'un large sourire amusé prenait place sur son visage angélique encadré de boucles brunes, faisant pétiller ses grands yeux bleus. Salazar, qu'elle aimait cette sensation de toute-puissance ... cette impression d'être crainte, redoutée ... enfin respectée. Comme elle comprenait désormais l'extase que la Sadie du futur avait du ressentir - et finalement si l'on exceptait la disparition de Connor, il n'était en fin de compte pas si mal que ça du tout, ce futur. Directrice de la Justice Magique ... un soupir rêveur passa les douces lèvres de la petite reine des verts et argent. Oui, son avenir avait - en tous cas à ses yeux - de quoi faire rêver. Connor ? Connor l'avait abandonnée. Sans doute reviendrait-il un jour vers elle pour lui demander un quelconque service comme à l'une de ses misérables soubrettes, mais rien ne garantissait plus désormais qu'elle volerait à son aide avec l'enthousiasme qui lui avait été coutumier. La douleur qui empoisonnait le cœur de la Serpentard assombrit dangereusement son regard encore lointain quelques secondes plus tôt : sa prise se referma plus douloureusement sur la gorge de Maaira. Dire qu'il y avait peu de temps encore elle avait presque été sur le point de s'attacher à ce petit vers de terre ... il faut dire qu'elle avait rarement auparavant été confrontée à semblable persévérance. Rangeant résolument sa baguette dans sa poche de pantalon, Sadie laissa ses doigts courir dans la chevelure d'or qui lui faisait face, scrutant les grandes iris d'ambre écarquillées de peur fixées sur elle. La jaune et noir hocha péniblement la tête à ses dernières affirmations, avant de gémir faiblement. « Tu me fais mal, Sadie ... je ferais tout ce que tu voudras ... »
Ce fut comme un électrochoc, traître, brutal et inattendu. Ce n'était que quelques mots de celle qui était à ses yeux une petite fille, murmurés d'une voix plaintive et emplie de crainte, mais Sadie laissa aussitôt sa main retomber contre son flan. Elle ne s'éloigna pas pour autant, restant toujours dangereusement proche de Maaira et lui barrant le passage, fixant cette silhouette qu'elle avait appris à force de patience et de temps à considérer comme familière. Elle était à Poufsouffle, une pauvre créature faible et influençable sous la coupe de Paris : Sadie était sensée la détester pour cela, ou même pas - éprouver envers elle la plus grande répulsion. Et elle la méprisait, certes : cette fillette tremblante de peur ne lui arrivait même pas à la cheville. Il aurait suffi qu'elle crie « BOUH » pour terroriser la gamine, Sadie en avait la certitude. D'ailleurs, elle l'avait vue pleurer ... et avait essayé de la réconforter, avec sa sale pitié de blaireau. Pour cela seulement - et comme si cela ne suffisait pas en soi-même - elle méritait d'endosser le manteau du souffre-douleur. Seulement ... même à présent qu'elle se souvenait de cela, Sadie n'arrivait pas à la frapper, à la malmener ou la faire souffrir plus que ça. Que lui arrivait-il ?! Salazar, cette petite peste l'avait donc bel et bien rendue attachée ! Laissant échapper une exclamation de rage, la princesse des Serpentards se pencha pour déposer avec douceur un baiser sur le front de la Poufsouffle avant de s'en éloigner brutalement, tout en se maudissant.
Brandissant sa baguette en direction de l'entrée tout en soufflant « Collaporta », la jolie poupée brune se laissa tomber avec légèreté sur le canapé mangé aux mites qui trônait au centre du vaste salon poussiéreux. Jouant machinalement du bout des doigs avec les volants d'une vieille lampe comme un chat avec une pelote de laine, Sadie entreprit de détailler la Poufsouffle des pieds à la tête d'un œil scrutateur, avant de lancer nonchalamment : « Alors comme ça, toi et Linus ... j'ignore pourquoi, mais je suis certaine que Paris sera positivement enchanté d'apprendre ça ... » Adressant à la jeune fille son sourire le plus énigmatique afin de laisser planer le doute - en réalité, elle n'avait bien entendu aucunement l'intention de laisser cette information atterrir dans les doigts de Paris, mais s'amusait seulement à effrayer sa petite souris - la dangereuse nymphe des reptiles désigna d'un geste désinvolte la place devant elle, conviant ainsi Maaira à s'assoir. « Sois sage, s'il te plaît. Contrairement aux apparences, je n'aime pas te martyriser - mais sotte comme tu dois l'être, tu vas probablement m'y obliger. Épargnes-nous à toutes les deux ce désagrément, veux-tu ? »
Ce fut comme un électrochoc, traître, brutal et inattendu. Ce n'était que quelques mots de celle qui était à ses yeux une petite fille, murmurés d'une voix plaintive et emplie de crainte, mais Sadie laissa aussitôt sa main retomber contre son flan. Elle ne s'éloigna pas pour autant, restant toujours dangereusement proche de Maaira et lui barrant le passage, fixant cette silhouette qu'elle avait appris à force de patience et de temps à considérer comme familière. Elle était à Poufsouffle, une pauvre créature faible et influençable sous la coupe de Paris : Sadie était sensée la détester pour cela, ou même pas - éprouver envers elle la plus grande répulsion. Et elle la méprisait, certes : cette fillette tremblante de peur ne lui arrivait même pas à la cheville. Il aurait suffi qu'elle crie « BOUH » pour terroriser la gamine, Sadie en avait la certitude. D'ailleurs, elle l'avait vue pleurer ... et avait essayé de la réconforter, avec sa sale pitié de blaireau. Pour cela seulement - et comme si cela ne suffisait pas en soi-même - elle méritait d'endosser le manteau du souffre-douleur. Seulement ... même à présent qu'elle se souvenait de cela, Sadie n'arrivait pas à la frapper, à la malmener ou la faire souffrir plus que ça. Que lui arrivait-il ?! Salazar, cette petite peste l'avait donc bel et bien rendue attachée ! Laissant échapper une exclamation de rage, la princesse des Serpentards se pencha pour déposer avec douceur un baiser sur le front de la Poufsouffle avant de s'en éloigner brutalement, tout en se maudissant.
Brandissant sa baguette en direction de l'entrée tout en soufflant « Collaporta », la jolie poupée brune se laissa tomber avec légèreté sur le canapé mangé aux mites qui trônait au centre du vaste salon poussiéreux. Jouant machinalement du bout des doigs avec les volants d'une vieille lampe comme un chat avec une pelote de laine, Sadie entreprit de détailler la Poufsouffle des pieds à la tête d'un œil scrutateur, avant de lancer nonchalamment : « Alors comme ça, toi et Linus ... j'ignore pourquoi, mais je suis certaine que Paris sera positivement enchanté d'apprendre ça ... » Adressant à la jeune fille son sourire le plus énigmatique afin de laisser planer le doute - en réalité, elle n'avait bien entendu aucunement l'intention de laisser cette information atterrir dans les doigts de Paris, mais s'amusait seulement à effrayer sa petite souris - la dangereuse nymphe des reptiles désigna d'un geste désinvolte la place devant elle, conviant ainsi Maaira à s'assoir. « Sois sage, s'il te plaît. Contrairement aux apparences, je n'aime pas te martyriser - mais sotte comme tu dois l'être, tu vas probablement m'y obliger. Épargnes-nous à toutes les deux ce désagrément, veux-tu ? »
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Re: Aren't you scared ? well that's just fine. ♦ ft. Maaira (terminé)
La main de la Serpentard me faisait mal, au point où des larmes naquirent aux coins de mes yeux. J'essayais désespérément de desserrer sa prise, sans vraiment y parvenir. Elle avait une poigne d'acier, me semblait-il. Néanmoins, elle rangea sa baguette, caressant mes cheveux avec sa main de nouveau libre. Je frissonnai devant un tel contraste entre la rudesse de sa main qui écrasait mes voies respiratoires et la caresse. Elle ne me lâcha que lorsque j'eu prononcé quelques mots d'une voix faiblarde. Je n'étais qu'une gamine, que pouvait-elle bien me trouver? Je tremblais de peur, enfin je n'en étais pas loin. Sadie Williams était à mes yeux tout ce que je ne serais jamais. Une cruauté sans borne mêlée de fragilité. Je l'avais vu pleurer, et j'avais vraiment cru qu'elle était une personne bien, profondément mal dans sa peau. Et pourtant, quelques mois plus tard, j'avais appris qu'elle voudrait notre mort, à Caleb et moi. Je ne savais pas trop quoi en penser. Tout ce que je savais, c'était que Sadie me faisait peur. Vraiment peur. Surtout maintenant qu'elle m'avait emmené dans un endroit aussi isolé. Elle me semblait dangereuse, réellement dangereuse. Bien qu'elle ne me touche plus, elle restait toujours aussi près de moi. Je croisai mes bras sur ma poitrine, en guise de pâle protection. Cet endroit à lui seul me faisait froid dans le dos. Je dois avouer que je n'étais pas d'un courage digne d'un Gryffondor, loin de là. Une gamine froussarde, voilà comment on me qualifiait. Rien de plus, rien de moins.
Sadie pose un baiser sur mon front. Ce qui me surprend. Son attittude est tellement contradictoire. Elle s'éloigna de moi, je ne le remarquai à peine. Tout en elle aurait suffit de me faire reculer. Jamais je ne l'aurais approché si je ne l'avais pas trouvé, pleurant, un bon jour. Elle avait tout pour m'effrayer sans même que je ne la connaisse. D'une part, elle était à Serpentard, dans la maison de ce sadique de Paris. Donc elle était surement de la même rapace que lui. Ce n'était pas dans mes habitudes de juger les gens ainsi, mais j'étais méfiante, et je préférais me dire que j'étais bien dans mon faible cercle de connaissance plutôt que d'aller vers les autres et devenir la proie d'un de ces serpents. Et puis, elle n'était pas vraiment avenante. Loin de là. Elle me faisait peur en fait, simplement par son physique. Je me torturai la lèvre inférieure sans m'en rendre compte. Je sursautai subitement lorsque la voix de Sadie s'éleva, prononçant un sort, sa baguette pointé vers la porte de bois moisi. Je la suivis du regard alors qu'elle s'installa dans un sofa qui devait être aussi vieux que le château lui-même. Je sentis le regard de la Serpentard sur moi, scrutateur. J'en rougis sans même m'en rendre compte, mes yeux poser sur ses doigts qui jouaient avec les volants de la lampe. «Alors comme ça, toi et Linus ... j'ignore pourquoi, mais je suis certaine que Paris sera positivement enchanté d'apprendre ça ...» Je tournai les yeux vers le visage de Sadie. Je restai silencieuse un moment, un air à la fois surpris et effrayé se peignant sur mes traits.
Sadie pose un baiser sur mon front. Ce qui me surprend. Son attittude est tellement contradictoire. Elle s'éloigna de moi, je ne le remarquai à peine. Tout en elle aurait suffit de me faire reculer. Jamais je ne l'aurais approché si je ne l'avais pas trouvé, pleurant, un bon jour. Elle avait tout pour m'effrayer sans même que je ne la connaisse. D'une part, elle était à Serpentard, dans la maison de ce sadique de Paris. Donc elle était surement de la même rapace que lui. Ce n'était pas dans mes habitudes de juger les gens ainsi, mais j'étais méfiante, et je préférais me dire que j'étais bien dans mon faible cercle de connaissance plutôt que d'aller vers les autres et devenir la proie d'un de ces serpents. Et puis, elle n'était pas vraiment avenante. Loin de là. Elle me faisait peur en fait, simplement par son physique. Je me torturai la lèvre inférieure sans m'en rendre compte. Je sursautai subitement lorsque la voix de Sadie s'éleva, prononçant un sort, sa baguette pointé vers la porte de bois moisi. Je la suivis du regard alors qu'elle s'installa dans un sofa qui devait être aussi vieux que le château lui-même. Je sentis le regard de la Serpentard sur moi, scrutateur. J'en rougis sans même m'en rendre compte, mes yeux poser sur ses doigts qui jouaient avec les volants de la lampe. «Alors comme ça, toi et Linus ... j'ignore pourquoi, mais je suis certaine que Paris sera positivement enchanté d'apprendre ça ...» Je tournai les yeux vers le visage de Sadie. Je restai silencieuse un moment, un air à la fois surpris et effrayé se peignant sur mes traits.
J'ouvris la bouche, prête à prendre la parole lorsqu'elle me fit un signe désinvolte. Je m'approchai d'un pas maladroit, avant de m'asseoir sur le fauteuil, remontant mes genoux contre ma poitrine. «Caleb et moi, nous ne sommes pas...ce n'est qu'un ami.» C'était ce que je croyais du moins. J'étais sans doute aveugle, mais je ne réalisais pas à quel point les choses étaient plus complexe que ça entre nous. Et puis, si je ne comprenais pas, qui pouvait bien le faire? Sadie était peut-être moins aveugle que moi, en fait. Mais ma naïveté m'empêchait d'y croire. Quant à Paris, je frissonnai rien qu'à y penser. Cesserait-il de me faire tant de mal s'il apprenait que je fréquentais quelqu'un? Le sourire de Sadie ne disait rien de bon. « Pourquoi Paris serait "enchanté" d'apprendre une telle chose? Surtout que c'est faux...Ce serait lui dire des mensonges et ce n'est pas bien..» Elle allait sans doute me prendre pour une sotte, mais c'était ainsi que je raisonnais. Je savais que je donnais souvent l'impression d'être une petite fille de six ans. J'étais désespérante. Je me souciais des mensonges que l'on pouvait dire à Paris. Je resserrai mon étreinte sur mes jambes, enfonçant sans m'en rendre compte mes ongles dans ma chair tendre. « Je suis sotte, dis? Je m'inquiète que l'on puisse dire des mensonges à Paris, alors que lui, il m'oblige à...faire des choses que je ne veux pas... C'est mal?» J'inclinai la tête, attendant une réponse prochaine, de la part de celle qui me faisait face.
J'attendis les réponses à mes questions, n'étant pas certaine que j'aurais des réponses, avec la patience d'une enfant sage que l'on aurait obligé à attendre sur un banc. Je m'étais contrainte à ne pas m'agiter. Après tout, j'étais coincé dans cette cabane effrayante, Sadie ne me laisserait pas partir, j'en étais certaine. Quand bien même ouvrais-je la porte d'un sort, je ne garantissais pas que je puisse sortir de là, sans qu'elle ne me rattrape ou ne me stupéfie sur le champ. Je préférai donc, dans une peur certaine de finir comme souris, repas du soir ou je ne sais quoi d'autre. «Sois sage, s'il te plaît. Contrairement aux apparences, je n'aime pas te martyriser - mais sotte comme tu dois l'être, tu vas probablement m'y obliger. Épargnes-nous à toutes les deux ce désagrément, veux-tu ?» Elle n'aimait pas me martyriser? Alors pourquoi m'avait-elle emmené ici de force? C'était un kidnapping non? Ou quelque chose de semblable du moins. Elle n'aurait pas simplement pu me le demander gentiment? La réponse était non. Sans doute me serais-je réfugié dans les bras de Caleb, tremblante. J'hochai doucement la tête devant les paroles de Sadie. J'allais être sage. Je n'avais aucune envie de me faire martyriser de nouveau. Je préférais simplement faire tout ce qu'elle me demande sans faire d'objection.
J'attendis les réponses à mes questions, n'étant pas certaine que j'aurais des réponses, avec la patience d'une enfant sage que l'on aurait obligé à attendre sur un banc. Je m'étais contrainte à ne pas m'agiter. Après tout, j'étais coincé dans cette cabane effrayante, Sadie ne me laisserait pas partir, j'en étais certaine. Quand bien même ouvrais-je la porte d'un sort, je ne garantissais pas que je puisse sortir de là, sans qu'elle ne me rattrape ou ne me stupéfie sur le champ. Je préférai donc, dans une peur certaine de finir comme souris, repas du soir ou je ne sais quoi d'autre. «Sois sage, s'il te plaît. Contrairement aux apparences, je n'aime pas te martyriser - mais sotte comme tu dois l'être, tu vas probablement m'y obliger. Épargnes-nous à toutes les deux ce désagrément, veux-tu ?» Elle n'aimait pas me martyriser? Alors pourquoi m'avait-elle emmené ici de force? C'était un kidnapping non? Ou quelque chose de semblable du moins. Elle n'aurait pas simplement pu me le demander gentiment? La réponse était non. Sans doute me serais-je réfugié dans les bras de Caleb, tremblante. J'hochai doucement la tête devant les paroles de Sadie. J'allais être sage. Je n'avais aucune envie de me faire martyriser de nouveau. Je préférais simplement faire tout ce qu'elle me demande sans faire d'objection.
Sinéad A. DubthaighSweet Childish Innocence - ♦ HIBOUX POSTÉS : 585
♦ ARRIVÉE : 07/01/2010
♦ HUMEUR : Indifférente
Re: Aren't you scared ? well that's just fine. ♦ ft. Maaira (terminé)
Sadie jeta autour d’elle un coup d’oeil intrigué : la pièce, vaste et somptueusement ornée, avait dûe être luxueuse en son temps. Nul doute que ses anciens occupants – probablement morts depuis longtemps à présent – n’avaient pas vécu dans le dénuement. Résidant dans le seul village entièrement sorcier de Grande-Bretagne, ils avaient forcément pratiqué la magie : quelle tragédie avait donc bien pu survenir dans leurs existences, pour abandonner dans semblable état de délabrement une si somptueuse demeure ? La verte et argent les imaginait de brillants et fortunés sorciers au sang pur, sans doute une longue lignée à la richesse incalculable, ou peut-être un couple de sang-mêlés ayant fait prospérer leur commerce et aspirant au train de vie des plus grands. Sadie s’intéressait de près à l’histoire de cette maison : elle avait entendues nombre d’histoires à son sujet, notamment qu’elle était hantée – des fariboles à ses yeux – et qu’elle avait autrefois servie de quartier général lors d’une énième révolte de gobelins. L’histoire de la sorcellerie n’était pas des plus proprettes mais au contraire, passablement sanglante, songea Sadie avec délectation. Elle avait tenté d’obtenir davantage d’informations dans la Bibliothèque, mais elle s’était encore une fois heurtée à l’amateurisme et aux données purement académiques transmises par l’école de sorcellerie. Ce n’était sûrement pas entre les murs de Poudlard qu’elle trouverait de quoi accroître ses connaissances sur les domaines les plus obscurs de la magie et les points les plus noirs de son histoire.
Dévisageant Maaira de haut en bas, Sadie ricana doucement. Cette pauvre créature frêle et sans défenses qui semblait avoir pour habitude de se cacher derrière plus fort qu’elle pour régler ses problèmes ou affronter ses peurs à sa place ne serait jamais une grande Résistante. Et elle se serait mise à pourchasser ça ? Par vengeance ? Pour qui, pour quoi aurait-elle ainsi perdu son temps ? Non mais regardez-la ! La Poufsouffle tremblait devant elle comme une feuille, ses petits bras maigres étroitement serrés autour d’elle en une barrière illusoire. Croyait-elle que ce mince obstacle allait l’arrêter si elle décidait, là immédiatement, de lui jeter un maléfice voire de la tuer ? Tsss ... stupide. La petite nymphe verte ne s’était pas faite voir du fidèle Caleb : nul ne pourrait prouver qu’elle avait assassinée la jeune Poufsouffle. Qu’importe d’ailleurs qu’on la soupçonna, elle pourrait toujours compter en cas de besoin sur le témoignage du jeune Samaël qui, bien qu’encore un enfant à ses yeux, savait mentir comme personne. Le visage de la deuxième année exprima une vive surprise après que la verte et argent l'ait embrassée sur le front : quoi de plus naturel ? Sadie n'avait pas pour habitude de distribuer ses démonstrations d'affection comme une poignée de bonbons ... tout au contraire. Mais était-ce vraiment une démonstration d'affection ? Cela ressemblait plus, dans l'esprit de l'impertinente sorcière, au baptême d'un mage noir apposant sa sinistre marque sur le front d'un fidèle.
Oui, c'était un angle intéressant à observer. Ce n'était pas uniquement pour lui démontrer malgré elle un certain attachement qu'elle avait déposé ce baiser, mais bien au contraire, pour affirmer à Maaira qu'à présent celle-ci lui devait allégeance. C'était honnête après tout : elle épargnait sa vie, la Poufsouffle ne se mêlait plus de ses affaires. Les affirmations de la Serpentard sur sa relation avec ce rogaton de Linus semblaient la paralyser : qu'allait-elle donc bien pouvoir répliquer ? Allait-elle tenter de nier, au risque que Sadie ne dévoile cette information - du moins la jaune le croyait-elle - à Paris Montgomery, qui s'il était d'humeur joueuse se ferait une joie d'aller asticoter Linus à sa manière ? La posture de la petite blonde lorsqu'elle s'assit fit sourire la reine des serpents : on aurait dit une fillette apeurée s'apprêtant à recevoir la fessée du siècle. Laissant échapper une de ces brèves exclamations dédaigneuses dont elle avait le secret, Sadie Williams fouilla dans sa poche durant quelques minutes, puis en tira une cigarette qu'elle alluma d'un cooup de baguette, d'un geste précis dénotant une habitude désormais bien ancrée. « Je ne te propose pas, je présume que tu ne fumes pas ? » lança-t-elle en désignant du menton le bâton de nicotine à Maaira. Question purement rhétorique, elle n'attendait aucune réponse de cette petite fille tremblante et perdue. « C'est bien, gentille petite fille sage. Continues comme ça et le sorcier-Noël viendra te voir l'année prochaine. » Sourire sardonique. Cette fille avait vraiment quinze ans ? Merlin, même à quatorze elle avait été plus débrouillarde que cette pleutre. « Caleb et moi nous ne sommes pas ... ce n'est qu'un ami. » La Serpentard lui éclata de rire au nez. « Oui, je te crois. Et Paris te séquestre dans les placards pour te montrer sa collec' de cartes de Chocogrenouilles aussi, sans doute. »
Jetant à terre les cendres froides de sa cigarette d'un mouvement de la main, la jolie brune entreprit de fixer obstinément Maaira, une expression indéchiffrable sur ses traits malicieux, mais se tut pour le moment. « Pourquoi Paris serait 'enchanté' d'apprendre une telle chose ? Surtout que c'est faux ... ce serait lui dire des mensonges et ce n'est pas bien. » Sadie ouvrit à demi la bouche, parfaitement sidérée. Van Tassel faisait-elle exprès d'agir et de répondre comme une demeurée, ou était-ce simplement inné ? « Je suis sotte, dis ? Je m'inquiète que l'on puisse dire des mensonges à Paris, alors que lui il m'oblige à ... faire des choses que je ne veux pas ... C'est mal ? » Soufflant un vaporeux nuage de fumée dans l'air, la reine des argentés écrasa sa cigarette sur un coin de table et se tourna à nouveau vers sa vis-à-vis. « Mal ? Pas vraiment - juste stupide. Mais parfois il m'arrive de me demander si tu es naturellement demeurée ou si tu le fais exprès ... Penses-tu donc être la seule dont Paris abuse ou qu'il fait chanter ? » Adressant un petit sourire énigmatique à la jeune jaune et noire, Sadie poursuivit avec l'aisance d'un chat prenant ses aises : « N'as-tu jamais songé que le courage d'une seule pourrait en entraîner d'autres ? Tu as des amis, ils pourraient te protéger - Linus, surtout. »
Dévisageant Maaira de haut en bas, Sadie ricana doucement. Cette pauvre créature frêle et sans défenses qui semblait avoir pour habitude de se cacher derrière plus fort qu’elle pour régler ses problèmes ou affronter ses peurs à sa place ne serait jamais une grande Résistante. Et elle se serait mise à pourchasser ça ? Par vengeance ? Pour qui, pour quoi aurait-elle ainsi perdu son temps ? Non mais regardez-la ! La Poufsouffle tremblait devant elle comme une feuille, ses petits bras maigres étroitement serrés autour d’elle en une barrière illusoire. Croyait-elle que ce mince obstacle allait l’arrêter si elle décidait, là immédiatement, de lui jeter un maléfice voire de la tuer ? Tsss ... stupide. La petite nymphe verte ne s’était pas faite voir du fidèle Caleb : nul ne pourrait prouver qu’elle avait assassinée la jeune Poufsouffle. Qu’importe d’ailleurs qu’on la soupçonna, elle pourrait toujours compter en cas de besoin sur le témoignage du jeune Samaël qui, bien qu’encore un enfant à ses yeux, savait mentir comme personne. Le visage de la deuxième année exprima une vive surprise après que la verte et argent l'ait embrassée sur le front : quoi de plus naturel ? Sadie n'avait pas pour habitude de distribuer ses démonstrations d'affection comme une poignée de bonbons ... tout au contraire. Mais était-ce vraiment une démonstration d'affection ? Cela ressemblait plus, dans l'esprit de l'impertinente sorcière, au baptême d'un mage noir apposant sa sinistre marque sur le front d'un fidèle.
Oui, c'était un angle intéressant à observer. Ce n'était pas uniquement pour lui démontrer malgré elle un certain attachement qu'elle avait déposé ce baiser, mais bien au contraire, pour affirmer à Maaira qu'à présent celle-ci lui devait allégeance. C'était honnête après tout : elle épargnait sa vie, la Poufsouffle ne se mêlait plus de ses affaires. Les affirmations de la Serpentard sur sa relation avec ce rogaton de Linus semblaient la paralyser : qu'allait-elle donc bien pouvoir répliquer ? Allait-elle tenter de nier, au risque que Sadie ne dévoile cette information - du moins la jaune le croyait-elle - à Paris Montgomery, qui s'il était d'humeur joueuse se ferait une joie d'aller asticoter Linus à sa manière ? La posture de la petite blonde lorsqu'elle s'assit fit sourire la reine des serpents : on aurait dit une fillette apeurée s'apprêtant à recevoir la fessée du siècle. Laissant échapper une de ces brèves exclamations dédaigneuses dont elle avait le secret, Sadie Williams fouilla dans sa poche durant quelques minutes, puis en tira une cigarette qu'elle alluma d'un cooup de baguette, d'un geste précis dénotant une habitude désormais bien ancrée. « Je ne te propose pas, je présume que tu ne fumes pas ? » lança-t-elle en désignant du menton le bâton de nicotine à Maaira. Question purement rhétorique, elle n'attendait aucune réponse de cette petite fille tremblante et perdue. « C'est bien, gentille petite fille sage. Continues comme ça et le sorcier-Noël viendra te voir l'année prochaine. » Sourire sardonique. Cette fille avait vraiment quinze ans ? Merlin, même à quatorze elle avait été plus débrouillarde que cette pleutre. « Caleb et moi nous ne sommes pas ... ce n'est qu'un ami. » La Serpentard lui éclata de rire au nez. « Oui, je te crois. Et Paris te séquestre dans les placards pour te montrer sa collec' de cartes de Chocogrenouilles aussi, sans doute. »
Jetant à terre les cendres froides de sa cigarette d'un mouvement de la main, la jolie brune entreprit de fixer obstinément Maaira, une expression indéchiffrable sur ses traits malicieux, mais se tut pour le moment. « Pourquoi Paris serait 'enchanté' d'apprendre une telle chose ? Surtout que c'est faux ... ce serait lui dire des mensonges et ce n'est pas bien. » Sadie ouvrit à demi la bouche, parfaitement sidérée. Van Tassel faisait-elle exprès d'agir et de répondre comme une demeurée, ou était-ce simplement inné ? « Je suis sotte, dis ? Je m'inquiète que l'on puisse dire des mensonges à Paris, alors que lui il m'oblige à ... faire des choses que je ne veux pas ... C'est mal ? » Soufflant un vaporeux nuage de fumée dans l'air, la reine des argentés écrasa sa cigarette sur un coin de table et se tourna à nouveau vers sa vis-à-vis. « Mal ? Pas vraiment - juste stupide. Mais parfois il m'arrive de me demander si tu es naturellement demeurée ou si tu le fais exprès ... Penses-tu donc être la seule dont Paris abuse ou qu'il fait chanter ? » Adressant un petit sourire énigmatique à la jeune jaune et noire, Sadie poursuivit avec l'aisance d'un chat prenant ses aises : « N'as-tu jamais songé que le courage d'une seule pourrait en entraîner d'autres ? Tu as des amis, ils pourraient te protéger - Linus, surtout. »
Invité- Invité
Re: Aren't you scared ? well that's just fine. ♦ ft. Maaira (terminé)
Je ne comprenais visiblement pas où Sadie voulait en venir en m'emmenant ici par la force. Mieux me tuer, peut-être? Cette pensée me faisait peur. Réellement peur. J'imaginais déjà les grands titres dans la gazette des sorciers, les photos de la macabre découverte de mon corps baignant dans une mare de sang... J'avais sans doute trop d'imagination. Elle n'allait sans doute pas m'assassiner sur le champ. Enfin j'espérais, du moins. Maintenant assise face à la Vipère, j'observais son visage avec une attention particulière, bien qu'intimidée. J'admirais quelques secondes ses traits avant de baisser les yeux sur le sol poussiéreux. Ce fut son exclamation de dégoût qui me fit relever les yeux. Je ne comprenais pas le pourquoi de la chose, mais je préférais ne pas poser la question. Elle fouilla dans sa poche et je sentis l'anxiété monter en flèche. J'étais persuadé qu'elle allait me lancer un maléfice, mais ce ne fut pas le cas. Avec un certain soulagement mal dissimulé, je la regardai allumer sa cigarette d'un coup de baguette expert. L'odeur de la fumée vint brûler mes narines de son parfum déplaisant. J'avais appris à détester cette odeur là, que j'avais rapidement associée à celle de la chair brûlée. Mon père avait toujours eu l'habitude de me brûler avec sa cigarette lorsque je lui déplaisais. J'en portais encore certaines marques, cicatrices pâles marquant ma peau à des endroits bien précis. «Je ne te propose pas, je présume que tu ne fumes pas ?» Je ne répondis pas, silencieuse comme une tombe. Je me contentai d'observer le fin bâton que tenait Sadie entre ses doigts se consumer. «C'est bien, gentille petite fille sage. Continues comme ça et le sorcier-Noël viendra te voir l'année prochaine.» Encore cette fois, je ne dis rien. Elle se moquait, tant pis. J'avais l'habitude et je ne réagis pas.
J'éloignai mes cheveux de mon visage du bout des doigts. Je fronçai doucement les sourcils alors que la Serpentard éclata de rire. Un rire qui me fit froid dans le dos. Faisait-elle exprès d'être aussi effrayant et sans coeur ou était-ce inné? J'optai pour la deuxième option. Elle était bornée ou quoi? Pourquoi ne me croyait-elle pas? «Oui, je te crois. Et Paris te séquestre dans les placards pour te montrer sa collec' de cartes de Chocogrenouilles aussi, sans doute.» Je secouai la tête de gauche à droite. Je reposai mes pieds au sol, avec légèreté, mon visage exprimant un mélange d'incompréhension et une légère trace d'agacement. «Caleb ne veut pas de moi, c'est tout. Et je doute que Paris collectionne les cartes de Chocogrenouilles...les doigts humaines peut-être» Ma voix n'avait plus cette petite touche enfantine qui la caractérisait en temps normal. Elle était devenu plus mature, digne de l'âge que j'ai. Elle jeta ses cendres froides au sol et je les regardai tomber sans vraiment les voir. J'ouvris la bouche, répondant comme une idiote, avec l'innocence d'une enfant de quatre ans à ces paroles. La tête qu'elle fit, fit naître un léger sourire sur mes lèvres. Elle souffla un dernier nuage de fumé nauséabond avant d'écraser sa cigarette sur un coin de la table. Je l'observai toujours, essayant de dissimuler les quelques traces de peur encore présente. «Mal ? Pas vraiment - juste stupide. Mais parfois il m'arrive de me demander si tu es naturellement demeurée ou si tu le fais exprès ... Penses-tu donc être la seule dont Paris abuse ou qu'il fait chanter ? » J’eu un léger rire devant ses paroles. Oui, c’était sans doute stupide, mais ça avait été la première chose qui m’était passée par la tête.
Je ne dis rien. Silencieuse. Je me doutais bien que je n’étais pas sa seule victime. En fait, Paris et moi ne parlions pas. Jamais en fait. Si ce n’était mes supplications futiles. Je n’étais pas certaine de vouloir savoir en réalité. Je m’étais toujours dis que de savoir que je n’étais pas la seule qu’il faisait souffrir de la sorte était sans doute plus pénible que d’endurer le contacte de sa peau contre la mienne. «N'as-tu jamais songé que le courage d'une seule pourrait en entraîner d'autres ? Tu as des amis, ils pourraient te protéger - Linus, surtout.» J'inclinai la tête sur la droite avant de me mordre la lèvre inférieure. Que croyait-elle? Que je n'avais rien tenter pour me défaire de son emprise? Caleb faisait son possible pour me protéger, mais il ne pouvait pas être partout non plus. «Que veux-tu, Sadie? Que je me dresse contre Paris?» C'était pas un peu suicidaire? C'était ce que je croyais, réellement. Elle se trompait. Je n'étais pas la bonne personne pour se dresser contre ce monstre de Paris Montgomery. «Et puis, pourquoi tout reviens toujours à Caleb?» La personne qui a dit que l'amour rend aveugle avait sans doute raison. Parce que si Sadie voyait ce qui me pendait au bout du nez, et bien, moi je ne le remarquais même pas.
J'éloignai mes cheveux de mon visage du bout des doigts. Je fronçai doucement les sourcils alors que la Serpentard éclata de rire. Un rire qui me fit froid dans le dos. Faisait-elle exprès d'être aussi effrayant et sans coeur ou était-ce inné? J'optai pour la deuxième option. Elle était bornée ou quoi? Pourquoi ne me croyait-elle pas? «Oui, je te crois. Et Paris te séquestre dans les placards pour te montrer sa collec' de cartes de Chocogrenouilles aussi, sans doute.» Je secouai la tête de gauche à droite. Je reposai mes pieds au sol, avec légèreté, mon visage exprimant un mélange d'incompréhension et une légère trace d'agacement. «Caleb ne veut pas de moi, c'est tout. Et je doute que Paris collectionne les cartes de Chocogrenouilles...les doigts humaines peut-être» Ma voix n'avait plus cette petite touche enfantine qui la caractérisait en temps normal. Elle était devenu plus mature, digne de l'âge que j'ai. Elle jeta ses cendres froides au sol et je les regardai tomber sans vraiment les voir. J'ouvris la bouche, répondant comme une idiote, avec l'innocence d'une enfant de quatre ans à ces paroles. La tête qu'elle fit, fit naître un léger sourire sur mes lèvres. Elle souffla un dernier nuage de fumé nauséabond avant d'écraser sa cigarette sur un coin de la table. Je l'observai toujours, essayant de dissimuler les quelques traces de peur encore présente. «Mal ? Pas vraiment - juste stupide. Mais parfois il m'arrive de me demander si tu es naturellement demeurée ou si tu le fais exprès ... Penses-tu donc être la seule dont Paris abuse ou qu'il fait chanter ? » J’eu un léger rire devant ses paroles. Oui, c’était sans doute stupide, mais ça avait été la première chose qui m’était passée par la tête.
Je ne dis rien. Silencieuse. Je me doutais bien que je n’étais pas sa seule victime. En fait, Paris et moi ne parlions pas. Jamais en fait. Si ce n’était mes supplications futiles. Je n’étais pas certaine de vouloir savoir en réalité. Je m’étais toujours dis que de savoir que je n’étais pas la seule qu’il faisait souffrir de la sorte était sans doute plus pénible que d’endurer le contacte de sa peau contre la mienne. «N'as-tu jamais songé que le courage d'une seule pourrait en entraîner d'autres ? Tu as des amis, ils pourraient te protéger - Linus, surtout.» J'inclinai la tête sur la droite avant de me mordre la lèvre inférieure. Que croyait-elle? Que je n'avais rien tenter pour me défaire de son emprise? Caleb faisait son possible pour me protéger, mais il ne pouvait pas être partout non plus. «Que veux-tu, Sadie? Que je me dresse contre Paris?» C'était pas un peu suicidaire? C'était ce que je croyais, réellement. Elle se trompait. Je n'étais pas la bonne personne pour se dresser contre ce monstre de Paris Montgomery. «Et puis, pourquoi tout reviens toujours à Caleb?» La personne qui a dit que l'amour rend aveugle avait sans doute raison. Parce que si Sadie voyait ce qui me pendait au bout du nez, et bien, moi je ne le remarquais même pas.
Sinéad A. DubthaighSweet Childish Innocence - ♦ HIBOUX POSTÉS : 585
♦ ARRIVÉE : 07/01/2010
♦ HUMEUR : Indifférente
Re: Aren't you scared ? well that's just fine. ♦ ft. Maaira (terminé)
En toute honnêteté, Sadie ne savait pas vraiment pourquoi elle s'imposait tout cela - tout ce cinéma, cette mise en scène pour terroriser Van Tassel, cette image loin d'être entièrement fausse de sorcière meurtrière et maléfique en devenir ... cet entretien qui ne menait à rien de concret. Elle avait simplement souhaité effrayer Maaira, essentiellement pour se débarrasser d'elle et tromper son ennui. Mais si elle avait assurément atteint avec succès ce premier objectif, le second lui paraissait encore un véritable challenge. Il n'y avait rien à tirer de cette petite blonde écervelée paralysée par sa seule présence. Elle n'était que jeune, et si manipulable encore qu'un jeu avec elle en perdait sa saveur. On pouvait lire dans ses yeux l'appréhension, le pressentiment des gros titres du Sorcier du dimanche ou de la Gazette du Sorcier : « une étudiante atrocement mutilée ... », « crimes à Poudlard .. mais que fait le directeur ? » et autres sornettes. Savait-elle seulement à son âge la raison pour laquelle l'Avada Kedavra était si réputé ? Tout simplement pour ne jamais laisser aucune blessure ou trace de coup mortel. Sa mort si elle avait lieu serait proprette, rapide et insipide - à son image en somme. Rien à nettoyer qu'un corps à couvrir et à déménager. Tout cela était facile, une prise aisée dont la vipère ne tirerait pas le moindre plaisir ; à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire, disait un vieux proverbe. Qu'elle exhibe ce trophée dans la pièce commune des Serpentards et l'on se rirait d'elle : quoi, la reine des argentés se targuait et se pavanait, fière comme un coq d'avoir obtenue la tête d'une misérable Poufsouffle ? Allons donc : Sadie méritait mieux que ça. Et puis, en quoi cela lui aurait-il été utile ? La dangereuse égérie des reptiles n'agissait jamais en vain, réfléchissant toujours avec pragmatisme en termes de dépenses et de profit - c'était cette logique qu'elle avait érigée avec Coralie comme règle au sein du Cercle.
Fixant quelques secondes les iris brunes de la jaune & noir, Sadie fut surprise un bref instant d'y apercevoir quelque chose qui ressemblait à ... de l'admiration. Elle s'attendait à de la crainte, de l'épouvante même, mais certainement pas à cette lueur de fascination. Il faut dire que, mystérieuse et énigmatique, la tortueuse Sadie avait tout pour fasciner. Reine diabolique des serpents mais au cœur d'ange brisé, peste insupportable capable des pires forfaitures ou des plus tendres gestes, violente et colérique, douce et ensorcelante. Elle savait être tout et son contraire, enchantait pour mieux briser ou parfois, fracassait au contraire sa réputation. Il était impossible de jamais savoir sur quel pied danser avec elle : sans doute était-ce cela, plus que sa tyrannique autorité, qui fédérait en réalité les Serpentards - ce nid de vipères égyptiennes qui se mordaient sans cesse les uns les autres - autour d'elle. Adressant à la Poufsouffle un sourire amusé accompagné d'un haussement de sourcil passablement perplexe - qu'avait-elle cru ? Qu'elle allait sortir de sa poche un Feudeymon et le lui lancer à la figure ? elle avait rangé sa baguette - Sadie inspira profondément l'envoûtante fumée, suivant de son regard absent ses circonvolutions abstraites et étourdissantes. Elle s'identifiait à cette matière : aérienne, nocive et évanescente. Un jour elle s'évaporerait dans les airs, et plus personne n'entendrait jamais parler d'elle. Elle disparaîtrait avec Freddie comme ils avaient vécu ensemble, grandi ensemble, évolué ... ensemble. Elle effacerait Johnny de sa mémoire, ce lâcheur qui l'abandonnerait - comme tous les autres auparavant - au moment où elle commençait à avoir besoin de lui pour se sentir exister ... au point de l'éloigner par un philtre de Haine. Elle vivrait en paix, libérée de son besoin maladif de briller tel un météore dans un ciel sans étoiles pour exister ...
Belle utopie ; jamais elle n'avait été taillée pour la paix, l'ombre de l'anonyme ou la médiocrité. Elle était de la trempe de ceux qui, fous de leurs âmes volcaniques et de leurs idéaux insensés, mourraient la baguette à la main dans un dernier éclat de rêve à la sublime décadence. À des lieux de ces astrales préoccupations, le tressaillement de Maaira face au rougeoiement menaçant de la cigarette capta l'attention de Sadie, qui posa sur elle un coup d'œil vaguement intrigué. Autant les discours bateaux des bien-pensants sur la nocivité du tabac se faisaient légions ces derniers temps, autant il restait rare de voir quelqu'un manifester de la peur face à ce bâtonnet blanchâtre apparemment inoffensif. Mais y avait-il réellement de quoi s'étonner ? La pauvre fillette semblait avoir peur d'à peu près tout, essentiellement des moindres gestes de Sadie. Sa réaction face à sa provocation laissa pourtant la verte et argent perplexe : était-elle en train de prendre ses espoirs pour des réalités, ou était-ce une pointe d'agacement ténu qui se manifestait sur le visage de la jaune et noir ? Décidant aussitôt de pousser l'investigation dans cette voie, Sadie l'écouta attentivement. « Caleb ne veut pas de moi, c'est tout. Et je doute que Paris collectionne les cartes de Chocogrenouilles ... les doigts humains peut-être. » Sadie éclata d'un rire argentin étonnamment clair et sincère. C'est qu'elle ne manquait pas d'humour, la gamine, quand elle prenait un peu d'assurance ! « Ton Linus est un timoré, voilà tout. Un petit sentimental qui crève de trouille à l'idée de faire du mal à la fragile fleur que tu es ou, plus probablement, de se couvrir de ridicule face à une jeunette de seize ans. » Adressant à la Poufsouffle un sourire espiègle, Sadie lui lança un minuscule oreiller au visage. « Quant à Paris, j'ai vérifié dans son placard et à part de la gomina et des brochures sur la chirurgie faciale ... pas trace de doigts humains. »
Dégageant élégamment de son visage quelques mèches brunes d'un geste de la main, Sadie fixa quelques secondes le visage blafard de l'adolescente, puis de manière tout aussi impromptue lui adressa un clin d'œil coquin. « Que veux-tu, Sadie ? Que je me dresse contre Paris ? » Retrouvant instantanément tout son sérieux, Sadie suspendit tout geste et souffla d'une voix basse et douce, mais nettement audible dans le silence de la Cabane : « Précisément. Tu es finalement intelligente. » Ignorant délibérément la dernière question de la jeune fille, la belle brune se redressa soudain dans un mouvement d'une rapidité stupéfiante, puis s'assit en tailleur face à la jaune et noir. « Si je déniche pour toi les autres victimes de Paris, parlerais-tu ? » interrogea-t-elle, fixant intensément sa vis-à-vis. Si elle s'apprêtait à dérober à Montgomery l'aîné sa proie préférée ? Exactement. Sauvée du viol par ce sang-de-bourbe de Warrens, Sadie se trouvait en réalité infiniment plus affectée par cet aveu de viols répétés subis par Maaira à cause de Paris T. Montgomery qu'elle ne le laissait paraître. De plus elle avait beau jouer les indifférentes, elle pouvait difficilement nier s'être attachée à cette jeunette.
Fixant quelques secondes les iris brunes de la jaune & noir, Sadie fut surprise un bref instant d'y apercevoir quelque chose qui ressemblait à ... de l'admiration. Elle s'attendait à de la crainte, de l'épouvante même, mais certainement pas à cette lueur de fascination. Il faut dire que, mystérieuse et énigmatique, la tortueuse Sadie avait tout pour fasciner. Reine diabolique des serpents mais au cœur d'ange brisé, peste insupportable capable des pires forfaitures ou des plus tendres gestes, violente et colérique, douce et ensorcelante. Elle savait être tout et son contraire, enchantait pour mieux briser ou parfois, fracassait au contraire sa réputation. Il était impossible de jamais savoir sur quel pied danser avec elle : sans doute était-ce cela, plus que sa tyrannique autorité, qui fédérait en réalité les Serpentards - ce nid de vipères égyptiennes qui se mordaient sans cesse les uns les autres - autour d'elle. Adressant à la Poufsouffle un sourire amusé accompagné d'un haussement de sourcil passablement perplexe - qu'avait-elle cru ? Qu'elle allait sortir de sa poche un Feudeymon et le lui lancer à la figure ? elle avait rangé sa baguette - Sadie inspira profondément l'envoûtante fumée, suivant de son regard absent ses circonvolutions abstraites et étourdissantes. Elle s'identifiait à cette matière : aérienne, nocive et évanescente. Un jour elle s'évaporerait dans les airs, et plus personne n'entendrait jamais parler d'elle. Elle disparaîtrait avec Freddie comme ils avaient vécu ensemble, grandi ensemble, évolué ... ensemble. Elle effacerait Johnny de sa mémoire, ce lâcheur qui l'abandonnerait - comme tous les autres auparavant - au moment où elle commençait à avoir besoin de lui pour se sentir exister ... au point de l'éloigner par un philtre de Haine. Elle vivrait en paix, libérée de son besoin maladif de briller tel un météore dans un ciel sans étoiles pour exister ...
Belle utopie ; jamais elle n'avait été taillée pour la paix, l'ombre de l'anonyme ou la médiocrité. Elle était de la trempe de ceux qui, fous de leurs âmes volcaniques et de leurs idéaux insensés, mourraient la baguette à la main dans un dernier éclat de rêve à la sublime décadence. À des lieux de ces astrales préoccupations, le tressaillement de Maaira face au rougeoiement menaçant de la cigarette capta l'attention de Sadie, qui posa sur elle un coup d'œil vaguement intrigué. Autant les discours bateaux des bien-pensants sur la nocivité du tabac se faisaient légions ces derniers temps, autant il restait rare de voir quelqu'un manifester de la peur face à ce bâtonnet blanchâtre apparemment inoffensif. Mais y avait-il réellement de quoi s'étonner ? La pauvre fillette semblait avoir peur d'à peu près tout, essentiellement des moindres gestes de Sadie. Sa réaction face à sa provocation laissa pourtant la verte et argent perplexe : était-elle en train de prendre ses espoirs pour des réalités, ou était-ce une pointe d'agacement ténu qui se manifestait sur le visage de la jaune et noir ? Décidant aussitôt de pousser l'investigation dans cette voie, Sadie l'écouta attentivement. « Caleb ne veut pas de moi, c'est tout. Et je doute que Paris collectionne les cartes de Chocogrenouilles ... les doigts humains peut-être. » Sadie éclata d'un rire argentin étonnamment clair et sincère. C'est qu'elle ne manquait pas d'humour, la gamine, quand elle prenait un peu d'assurance ! « Ton Linus est un timoré, voilà tout. Un petit sentimental qui crève de trouille à l'idée de faire du mal à la fragile fleur que tu es ou, plus probablement, de se couvrir de ridicule face à une jeunette de seize ans. » Adressant à la Poufsouffle un sourire espiègle, Sadie lui lança un minuscule oreiller au visage. « Quant à Paris, j'ai vérifié dans son placard et à part de la gomina et des brochures sur la chirurgie faciale ... pas trace de doigts humains. »
Dégageant élégamment de son visage quelques mèches brunes d'un geste de la main, Sadie fixa quelques secondes le visage blafard de l'adolescente, puis de manière tout aussi impromptue lui adressa un clin d'œil coquin. « Que veux-tu, Sadie ? Que je me dresse contre Paris ? » Retrouvant instantanément tout son sérieux, Sadie suspendit tout geste et souffla d'une voix basse et douce, mais nettement audible dans le silence de la Cabane : « Précisément. Tu es finalement intelligente. » Ignorant délibérément la dernière question de la jeune fille, la belle brune se redressa soudain dans un mouvement d'une rapidité stupéfiante, puis s'assit en tailleur face à la jaune et noir. « Si je déniche pour toi les autres victimes de Paris, parlerais-tu ? » interrogea-t-elle, fixant intensément sa vis-à-vis. Si elle s'apprêtait à dérober à Montgomery l'aîné sa proie préférée ? Exactement. Sauvée du viol par ce sang-de-bourbe de Warrens, Sadie se trouvait en réalité infiniment plus affectée par cet aveu de viols répétés subis par Maaira à cause de Paris T. Montgomery qu'elle ne le laissait paraître. De plus elle avait beau jouer les indifférentes, elle pouvait difficilement nier s'être attachée à cette jeunette.
Invité- Invité
Re: Aren't you scared ? well that's just fine. ♦ ft. Maaira (terminé)
Pourquoi Sadie perdait-elle ainsi son temps? Visiblement, elle n'aimait pas ma compagnie, alors pourquoi avait-elle fait tant d'effort pour m'emmener ici? Je n'avais pas la réponse, et je ne l'aurais sans doute jamais. J'avais beau la dévisager, il n'y avait aucun signe quelconque sur son beau visage. Était-ce parce que je l'avais vu pleurer? Si oui, n'aurait-il pas été plus facile de venir me voir plutôt? Ça ne collait pas. Alors ça avait peut-être lien avec ce que nous avions apprit du futur. Un futur qui me faisait de plus en plus peur à chaque jour. D'une part, je n'avais pas envie de voir toute cette horreur que l'on nous avait prédite. Et je n'aimais pas non plus savoir que cette fille, face à moi à l'heure actuelle, serait une menace pour nous. Oui, nous. Cette simple pensée me faisait frissonner. Caleb et moi. Le problème n'était pas que je ne nous imaginais pas ensemble. Au contraire. Il résidait dans le fait que j'avais trop de facilité à le faire, comme si c'était naturel. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi d'ailleurs. Sans doute que n'importe qui d'autre aurait comprit, saisit l'essence de tout ça. N'importe qui, sauf moi. Je mis en retrait ces questions dans un coin de mon cerveau, focussant sur le visage de Sadie Williams. Un visage qui aurait pu être encore plus beau, s'il n'avait pas autant de froideur ou de dureté.
J'observai avec une attention méfiante les voluptés de fumée qui s'envolait vers le plafond, comme si je m'attendais d'être attaqué soudainement et sournoisement par la cigarette. Je captai le regard intrigué de Sadie, mais ne bronchait pas, ne fit pas un seul mot. Après tout, elle ne m'avait posé aucune question et je n'avais pas envie de lui étaler mon passé en long et en large, le tout dans les plus grands détails. Je n'étais pas là pour ça et j'avais hâte de partir de cette vieille maison délabrée. Je vis le visage de la verte et argent manifester un certain étonnement devant mon agacement. « Ton Linus est un timoré, voilà tout. Un petit sentimental qui crève de trouille à l'idée de faire du mal à la fragile fleur que tu es ou, plus probablement, de se couvrir de ridicule face à une jeunette de seize ans. » Je réfléchis un moment, avant de décider que C'était n'importe quoi. Après tout, je connaissais Caleb sur le bout des doigts, je passais plus de temps avec lui qu'avec n'importe qui d'autre dans ce château, j'aurais remarqué si ce qu'elle disait était vrai. Et puis, venant de Sadie, c'était beaucoup moins percutant que si c'était Chelsea qui me l'aurait fait savoir. Je n'ajoutais donc rien, me contentant d'afficher un air entre l'incompréhension et l'étonnement.
Je levai les mains pour empêcher l'oreiller de s'aplatir dans mon visage. Un nuage de poussière s'éleva dans les airs alors qu'il tombait sur le sol, me piquant la gorge et les yeux. « Quant à Paris, j'ai vérifié dans son placard et à part de la gomina et des brochures sur la chirurgie faciale ... pas trace de doigts humains. » Je souris, franchement cette fois, écho au sourire espiègle de Sadie. C'est vrai que la chirurgie faciale ne ferait pas de tord à Paris, mais jamais je n'aurais osé le dire à voix haute. J'étais étonné de la voir rire à ma petite plaisanterie dont j'étais certaine qu'elle tomberait à plat. Je n'étais pas reconnue pour être un bouffon. Enfin, je n'étais pas reconnu point. La moitié du château ne connaissait même pas mon nom, alors.. Les réactions de la Serpentard m'étonnaient. Son clin d'œil coquin contrastait grandement avec son empathie envers moi quelques minutes plutôt. Elle suspendit son geste à ma question, sa voix prenant un timbre plus doux alors qu'elle me répondait. « Précisément. Tu es finalement intelligente. » Je la regardais savoir avec rapidité face à moi, s'approchant encore un peu plus de ma personne. Finalement intelligente? Devais-je la remercier? Qu'importait. J'étais trop abasourdie pas sa demande pour le faire. Me dressée contre Paris? Elle était tombé sur la tête?
J'observais avec attention le visage de mon interlocutrice, y cherchant une moindre trace de plaisanterie. C'était visiblement sérieux. Je me mordis la lèvre, soudainement anxieuse. « Si je déniche pour toi les autres victimes de Paris, parlerais-tu ? » Et les risque? Les avait-elle prit en compte? S'il l'apprenait? Elle lui dérobait son jouait préféré, moi. Et, puis si on lui dérobait toutes ses victimes, il s'en trouverait d'autre, toujours plus vulnérable. Je ne savais pas si c'était une bonne chose où pas, au final. Je me perdis quelques minutes dans les prunelles de Sadie. Quelques minutes où le silence régnait en maître. «En parler à qui, exactement?» Ma voix était un murmure. C'était la question que je me posais. Au directeur? Il ne semblait même être au courant de ce qui se passait dans sa propre école, que pourrait-il faire? Le renvoyer? Dans un tel cas, il recommencerait ailleurs.«Il ne recommencerait pas par la suite? On a beau lui enlever chacune de ses victimes, il s'en trouvera d'autres, non? Il aura toujours une pauvre sotte sous la main à torturer, au final. » Oui, oui, je venais de m'insulter moi-même. Et alors? C'était véridique. À mon tour, je fixai avec intensité Sadie, cherchant une réponse à l'attitude à adopter. «Sans doute je parlerais...j'en ai marre d'être son jouet, mais je ne veux pas non plus lancer une pauvre fille dans ses filets en me débattant, tu vois?» C'était la pure et simple vérité. Maaira la bonne poire, je sais...
J'observai avec une attention méfiante les voluptés de fumée qui s'envolait vers le plafond, comme si je m'attendais d'être attaqué soudainement et sournoisement par la cigarette. Je captai le regard intrigué de Sadie, mais ne bronchait pas, ne fit pas un seul mot. Après tout, elle ne m'avait posé aucune question et je n'avais pas envie de lui étaler mon passé en long et en large, le tout dans les plus grands détails. Je n'étais pas là pour ça et j'avais hâte de partir de cette vieille maison délabrée. Je vis le visage de la verte et argent manifester un certain étonnement devant mon agacement. « Ton Linus est un timoré, voilà tout. Un petit sentimental qui crève de trouille à l'idée de faire du mal à la fragile fleur que tu es ou, plus probablement, de se couvrir de ridicule face à une jeunette de seize ans. » Je réfléchis un moment, avant de décider que C'était n'importe quoi. Après tout, je connaissais Caleb sur le bout des doigts, je passais plus de temps avec lui qu'avec n'importe qui d'autre dans ce château, j'aurais remarqué si ce qu'elle disait était vrai. Et puis, venant de Sadie, c'était beaucoup moins percutant que si c'était Chelsea qui me l'aurait fait savoir. Je n'ajoutais donc rien, me contentant d'afficher un air entre l'incompréhension et l'étonnement.
Je levai les mains pour empêcher l'oreiller de s'aplatir dans mon visage. Un nuage de poussière s'éleva dans les airs alors qu'il tombait sur le sol, me piquant la gorge et les yeux. « Quant à Paris, j'ai vérifié dans son placard et à part de la gomina et des brochures sur la chirurgie faciale ... pas trace de doigts humains. » Je souris, franchement cette fois, écho au sourire espiègle de Sadie. C'est vrai que la chirurgie faciale ne ferait pas de tord à Paris, mais jamais je n'aurais osé le dire à voix haute. J'étais étonné de la voir rire à ma petite plaisanterie dont j'étais certaine qu'elle tomberait à plat. Je n'étais pas reconnue pour être un bouffon. Enfin, je n'étais pas reconnu point. La moitié du château ne connaissait même pas mon nom, alors.. Les réactions de la Serpentard m'étonnaient. Son clin d'œil coquin contrastait grandement avec son empathie envers moi quelques minutes plutôt. Elle suspendit son geste à ma question, sa voix prenant un timbre plus doux alors qu'elle me répondait. « Précisément. Tu es finalement intelligente. » Je la regardais savoir avec rapidité face à moi, s'approchant encore un peu plus de ma personne. Finalement intelligente? Devais-je la remercier? Qu'importait. J'étais trop abasourdie pas sa demande pour le faire. Me dressée contre Paris? Elle était tombé sur la tête?
J'observais avec attention le visage de mon interlocutrice, y cherchant une moindre trace de plaisanterie. C'était visiblement sérieux. Je me mordis la lèvre, soudainement anxieuse. « Si je déniche pour toi les autres victimes de Paris, parlerais-tu ? » Et les risque? Les avait-elle prit en compte? S'il l'apprenait? Elle lui dérobait son jouait préféré, moi. Et, puis si on lui dérobait toutes ses victimes, il s'en trouverait d'autre, toujours plus vulnérable. Je ne savais pas si c'était une bonne chose où pas, au final. Je me perdis quelques minutes dans les prunelles de Sadie. Quelques minutes où le silence régnait en maître. «En parler à qui, exactement?» Ma voix était un murmure. C'était la question que je me posais. Au directeur? Il ne semblait même être au courant de ce qui se passait dans sa propre école, que pourrait-il faire? Le renvoyer? Dans un tel cas, il recommencerait ailleurs.«Il ne recommencerait pas par la suite? On a beau lui enlever chacune de ses victimes, il s'en trouvera d'autres, non? Il aura toujours une pauvre sotte sous la main à torturer, au final. » Oui, oui, je venais de m'insulter moi-même. Et alors? C'était véridique. À mon tour, je fixai avec intensité Sadie, cherchant une réponse à l'attitude à adopter. «Sans doute je parlerais...j'en ai marre d'être son jouet, mais je ne veux pas non plus lancer une pauvre fille dans ses filets en me débattant, tu vois?» C'était la pure et simple vérité. Maaira la bonne poire, je sais...
Sinéad A. DubthaighSweet Childish Innocence - ♦ HIBOUX POSTÉS : 585
♦ ARRIVÉE : 07/01/2010
♦ HUMEUR : Indifférente
Re: Aren't you scared ? well that's just fine. ♦ ft. Maaira (terminé)
Sadie scruta le visage de la Poufsouffle tout en réfléchissant aux conséquences de son plan. Montgomery avait de quoi le lui faire payer, mais rien qu'elle n'était en mesure de s'éviter avec une bonne préparation. Si elle devait tuer Maaira, soit - mais dans l'instanté, elle avait envie de faire quelque chose pour cette gamine. Oh, trois fois rien, mais cette histoire de viol lui hérissait littéralement le poil et elle devait intervenir. La fortune des époux Montgomery n'excédait pas celle des Williams, non plus que l'ancienneté de leur lignée. Elle-même avait à sa disposition des moyens bien plus noirs qu'il ne pouvait l'imaginer de se défendre ... ou d'attaquer. Il se prenait pour le prince des Serpentards mais en réalité, Paris n'avait aucune autorité sur quiconque au sein des verts & argents hormis d'influençables première années. Quelques exploits au Quidditch et un porte-monnaie bien rempli avaient suffi à bâtir sa réputation. Naturellement que les raisons de la Serpentard devaient paraître obscures à Maaira mais avec Sadie, on ne posait jamais de questions ; on obéissait, point - ou l'on s'estimait chanceux qu'elle daigne pour une fois mettre son fiel et son art au service de la cause d'autrui. Elle condescendait en l'occurrence à le faire pour la jaune et noir, mettant à son service son réseau de relations pour la soustraire à l'influence de l'aîné des Montgomery ; ce n'était pas rien, une faveur qui allait sans doute coûter à Maaira un quelconque prix : mais l'heure n'était pas encore venue. Entortillant distraitement ses mèches brunes entre ses doigts, Sadie se surprit à apprécier le silence conservé par la jeune fille : au moins celle-ci ne passait-elle pas son temps à jacasser comme une pie et à lui casser les oreilles en permanence. Si elle n'avait pas été une jeunette et une petite idiote, l'égérie des argentés aurait pratiquement pu apprécier sa compagnie. Pas de mots inutiles ou de vaines paroles, cela lui convenait très bien.
L'air sceptique de la blondinette agaça pourtant la vipère qui pinça les lèvres avec irritation. Que croyait-elle ? Qu'elle n'y connaissait rien en matière de flirt ? L'un de ses principaux talents était précisément d'analyser en quelques minutes le caractère d'une personne, rarement s'était-elle trompée. Ce n'était d'ailleurs pas comme si tout le château n'avait pas compris ce qui se tramait entre ces deux-là : Linus en pinçait pour Van Tassel, mais n'avait juste pas assez de couilles pour le lui avouer. C'était aussi banal, aussi commun, aussi bête que ça - mais quand on rêvait encore au prince charmant, envisager que l'homme de nos rêves n'était pas un preux chevalier sans peur et sans reproches, mais bel et bien un type ordinaire qui avait la trouille comme tout le monde, était décourageant. L'expression de la fillette tira à la brune un sourire amusé : l'on aurait dit un chat en train d'éternuer. La réaction de la princesse des verts sembla plaire à la petite, puisqu'elle se détendit instantanément : une certaine forme de communication commençait-elle à s'établir ? Sadie en doutait mais rien n'était impossible, et la jeunette pouvait lui être utile. Puis de nouveau cette espèce d'anxiété, cet air bêtement abasourdi sur le visage de son interlocutrice : god, elle la faisait tourner en bourrique ! Et Sadie détestait être prise pour une imbécile.
« En parler à qui, exactement ? » Touché ! Est-ce qu'elle savait, elle ? À l'infirmière, au directeur, n'importe qui ! Non, l'infirmière de l'école lui semblait une solution plus sensée. Pourquoi pas simplement le directeur de maison des Poufsouffle ou celui des verts & argent ? Non, Paris était trop populaire pour que l'intendant des Serpentards le dégrade d'une façon ou d'une autre - mais le responsable des Poufsouffle n'avait aucun compte à rendre à la famille de qui que ce soit. « Il ne recommencerait pas par la suite ? On a beau lui enlever chacune de ses victimes, il s'en trouvera d'autres, non ? Il aura toujours une pauvre sotte sous la main à torturer, au final. » Ah ça ma chérie c'est la dure loi de la jungle, songea distraitement Sadie. Et si ce n'était pas une autre, ce serait elle. Le regard intense posé sur elle par Van Tassel surprit la reine des serpents, qui l'écouta avec attention. « Sans doute je parlerais... j'en ai marre d'être son jouet, mais je ne veux pas non plus lancer une pauvre fille dans ses filets en me débattant, tu vois ? » Typiquement jaune, grogna intérieurement Sadie. Ça désespérait de sa propre situation, et ça pleurnichait malgré tout sous prétexte que ça voulait sauver les autres. « Tu ne peux pas continuer à être une victime toute ta vie. coupa sèchement la belle brune. Si ce n'est pas toi, ç'en sera une autre, c'est ainsi. Mais si toutes les victimes s'expriment, on peut l'obliger à s'arrêter. Il n'est pas le seul type influent dans cette école, et il y a de plus gros morceaux que lui. De toute manière si tu refuses de parler, je m'occuperai moi-même de son cas. » conclut sombrement Sadie, une lueur mystérieuse dansant dangereusement dans ses grands yeux bleus.
L'air sceptique de la blondinette agaça pourtant la vipère qui pinça les lèvres avec irritation. Que croyait-elle ? Qu'elle n'y connaissait rien en matière de flirt ? L'un de ses principaux talents était précisément d'analyser en quelques minutes le caractère d'une personne, rarement s'était-elle trompée. Ce n'était d'ailleurs pas comme si tout le château n'avait pas compris ce qui se tramait entre ces deux-là : Linus en pinçait pour Van Tassel, mais n'avait juste pas assez de couilles pour le lui avouer. C'était aussi banal, aussi commun, aussi bête que ça - mais quand on rêvait encore au prince charmant, envisager que l'homme de nos rêves n'était pas un preux chevalier sans peur et sans reproches, mais bel et bien un type ordinaire qui avait la trouille comme tout le monde, était décourageant. L'expression de la fillette tira à la brune un sourire amusé : l'on aurait dit un chat en train d'éternuer. La réaction de la princesse des verts sembla plaire à la petite, puisqu'elle se détendit instantanément : une certaine forme de communication commençait-elle à s'établir ? Sadie en doutait mais rien n'était impossible, et la jeunette pouvait lui être utile. Puis de nouveau cette espèce d'anxiété, cet air bêtement abasourdi sur le visage de son interlocutrice : god, elle la faisait tourner en bourrique ! Et Sadie détestait être prise pour une imbécile.
« En parler à qui, exactement ? » Touché ! Est-ce qu'elle savait, elle ? À l'infirmière, au directeur, n'importe qui ! Non, l'infirmière de l'école lui semblait une solution plus sensée. Pourquoi pas simplement le directeur de maison des Poufsouffle ou celui des verts & argent ? Non, Paris était trop populaire pour que l'intendant des Serpentards le dégrade d'une façon ou d'une autre - mais le responsable des Poufsouffle n'avait aucun compte à rendre à la famille de qui que ce soit. « Il ne recommencerait pas par la suite ? On a beau lui enlever chacune de ses victimes, il s'en trouvera d'autres, non ? Il aura toujours une pauvre sotte sous la main à torturer, au final. » Ah ça ma chérie c'est la dure loi de la jungle, songea distraitement Sadie. Et si ce n'était pas une autre, ce serait elle. Le regard intense posé sur elle par Van Tassel surprit la reine des serpents, qui l'écouta avec attention. « Sans doute je parlerais... j'en ai marre d'être son jouet, mais je ne veux pas non plus lancer une pauvre fille dans ses filets en me débattant, tu vois ? » Typiquement jaune, grogna intérieurement Sadie. Ça désespérait de sa propre situation, et ça pleurnichait malgré tout sous prétexte que ça voulait sauver les autres. « Tu ne peux pas continuer à être une victime toute ta vie. coupa sèchement la belle brune. Si ce n'est pas toi, ç'en sera une autre, c'est ainsi. Mais si toutes les victimes s'expriment, on peut l'obliger à s'arrêter. Il n'est pas le seul type influent dans cette école, et il y a de plus gros morceaux que lui. De toute manière si tu refuses de parler, je m'occuperai moi-même de son cas. » conclut sombrement Sadie, une lueur mystérieuse dansant dangereusement dans ses grands yeux bleus.
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Re: Aren't you scared ? well that's just fine. ♦ ft. Maaira (terminé)
Le silence pesa, attendant à être rompu, mais il ne pesait pas, il ne nous pressait pas. En fait, c'était comme si j'avais peur de le briser de ma voix gracile et frêle. Ce n'était pas lui que j'avais peur de froisser, c'était Sadie. J'évitais même son regard, préférant le poser sur tout ce qui pouvait m'entourer. Les lampes sales et rouillées, les poutres poussiéreuses et manger de moisissure au plafond, le tapis aux couleurs délavés et mangé aux mites. Je m'attardais sur ce dernier, essayant de trouver la couleur qu'il avait perdu avec les années, j'essayais de deviner les motifs qui l’avaient sertie. C'était inutile, jamais je n'y arriverais. J'attendais, avec une espèce d'anxiété qui me rongeait les sangs qu'elle daigne parler. Ce qu'elle ne semblait pas pressée de faire. Je jouais avec la petite chaînette d'argent à mon cou, la tournant entre mes doigts, avec l'envie irrésistible de me lever et de disparaître. Sadie ne pouvait-elle pas parler, dire ce qu'elle avait a dire et me laisser rejoindre Caleb? Visiblement, non. Ce ne serait pas drôle. Ce serait trop ennuyeux. À force de fréquenter Paris de force, je commençais à comprendre l'esprit sadique de ces verts et argents et je les aimais de moins en moins. N'importe qui pourrait me dire que c'était un stéréotype, qu'il ne fallait pas mettre tout le monde dans le même panier et tout et tout. Mais... pour le moment, Paris comme Sadie semblait s'amuser de ma personne. Paris en abusant de moi, Sadie en me séquestrant et en me kidnappant.
« Tu ne peux pas continuer à être une victime toute ta vie.» Je me mordis légèrement les lèvres. C'était visiblement faux. D'après ce qu’avaient dit ces drôles de gens qui ont dit venir du futur, je serais toujours une victime, au point d'être menacé par....Sadie Williams elle-même. Cette pensée me fit me replier un peu plus sur moi-même, écrasant mon dos contre le canapé sale. «Si ce n'est pas toi, ç'en sera une autre, c'est ainsi. Mais si toutes les victimes s'expriment, on peut l'obliger à s'arrêter. Il n'est pas le seul type influent dans cette école, et il y a de plus gros morceaux que lui. De toute manière si tu refuses de parler, je m'occuperai moi-même de son cas. » L'obliger à arrêter...Ce serait un miracle ou presque. Il y aura toujours des victimes, des gens comme moi, des petites filles effrayées qui n'osent pas se lever contre les grands méchants loups comme Paris. Et si ce n'était pas moi la victime, se serait une gamine plus jeune, plus fragile...qui n'aura pas ma chance. Moi, j'avais Caleb pour me protéger, j'avais Montana...j'avais des gens autour de moi, ce n'était pas le cas de tout le monde. Mais Sadie avait tout de même raison. Il y avait des élèves plus influents que Paris...hum ou pas...
Je restais silencieuse encore un moment, attendant que les paroles me viennent par magie, mais elles ne vinrent pas. Je cherchais pourtant, une idée, quelque chose à dire. Mon regard se perdit dans le regard mortellement froid de Sadie, de la même façon qu'un papillon se fait avoir par la lumière d'une bougie. J'étais mal à l'aise, je me trémoussais sur place, grignottant mes lèvres de mes dents parfaitement droites.«Je parlerai...» C'était sans doute ce qu'il y avait de mieux a faire. Peut-être que Sadie avait raison, peut-être que Paris arrêtera, peut-être que je trouverais la bonne personne à qui parler...Peut-être, peut-être, peut-être.... Je soupirai, passant une main dans mes boucles caramel avant de répéter avec plus de conviction : «J'irai voir l'infirmière ou mon directeur de maison. Ce soir...» Ou pas. Je doutais un peu de moi sur ce coup. Je n'étais pas la plus courageuse de Poudlard. En fait, je n'étais pas courageuse du tout, sinon, je serais chez les Gryffondors, pas chez les Poufsouffles... «Et toi...tu y gagnes quoi? Pourquoi me pousser ainsi à agir, si tu n'es pas gagnante quelque part là-dedans?»
« Tu ne peux pas continuer à être une victime toute ta vie.» Je me mordis légèrement les lèvres. C'était visiblement faux. D'après ce qu’avaient dit ces drôles de gens qui ont dit venir du futur, je serais toujours une victime, au point d'être menacé par....Sadie Williams elle-même. Cette pensée me fit me replier un peu plus sur moi-même, écrasant mon dos contre le canapé sale. «Si ce n'est pas toi, ç'en sera une autre, c'est ainsi. Mais si toutes les victimes s'expriment, on peut l'obliger à s'arrêter. Il n'est pas le seul type influent dans cette école, et il y a de plus gros morceaux que lui. De toute manière si tu refuses de parler, je m'occuperai moi-même de son cas. » L'obliger à arrêter...Ce serait un miracle ou presque. Il y aura toujours des victimes, des gens comme moi, des petites filles effrayées qui n'osent pas se lever contre les grands méchants loups comme Paris. Et si ce n'était pas moi la victime, se serait une gamine plus jeune, plus fragile...qui n'aura pas ma chance. Moi, j'avais Caleb pour me protéger, j'avais Montana...j'avais des gens autour de moi, ce n'était pas le cas de tout le monde. Mais Sadie avait tout de même raison. Il y avait des élèves plus influents que Paris...hum ou pas...
Je restais silencieuse encore un moment, attendant que les paroles me viennent par magie, mais elles ne vinrent pas. Je cherchais pourtant, une idée, quelque chose à dire. Mon regard se perdit dans le regard mortellement froid de Sadie, de la même façon qu'un papillon se fait avoir par la lumière d'une bougie. J'étais mal à l'aise, je me trémoussais sur place, grignottant mes lèvres de mes dents parfaitement droites.«Je parlerai...» C'était sans doute ce qu'il y avait de mieux a faire. Peut-être que Sadie avait raison, peut-être que Paris arrêtera, peut-être que je trouverais la bonne personne à qui parler...Peut-être, peut-être, peut-être.... Je soupirai, passant une main dans mes boucles caramel avant de répéter avec plus de conviction : «J'irai voir l'infirmière ou mon directeur de maison. Ce soir...» Ou pas. Je doutais un peu de moi sur ce coup. Je n'étais pas la plus courageuse de Poudlard. En fait, je n'étais pas courageuse du tout, sinon, je serais chez les Gryffondors, pas chez les Poufsouffles... «Et toi...tu y gagnes quoi? Pourquoi me pousser ainsi à agir, si tu n'es pas gagnante quelque part là-dedans?»
Sinéad A. DubthaighSweet Childish Innocence - ♦ HIBOUX POSTÉS : 585
♦ ARRIVÉE : 07/01/2010
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Re: Aren't you scared ? well that's just fine. ♦ ft. Maaira (terminé)
Observant attentivement les réactions de la jeune fille après qu'elle lui ait exposé sa petite version de la réalité, Sadie se laissa aller avec indolence dans le canapé moelleux sur lequel elle s'était perché avec la grâce d'une petite fée. La manière dont la fillette continuait d'éviter son regard l'agaçait toujours autant, mais c'était malheureusement à croire qu'elle ne disposait d'aucun autre moyen de communication. Ne savait-elle donc pas regarder les gens dans les yeux ? Bien lui en prenait cependant, car il s'agissait là pour certains d'un signe de défi – et dans un monde où Van Tassel n'était qu'un ver de terre aisément manipulable en cas de besoin ou écrasable d'un coup de talon, mieux valait pour elle éviter de se faire remarquer de plus gros poissons qu'elle : en l'occurrence Sadie. Ce qui était à ce propos véritablement remarquable, c'est qu'elle n'était toujours pas parvenue à pousser l'exaspération de la Reine des serpents – pourtant guère pourvue de patience à l'égard de nombre de ses courtisans – à son comble : elle n'était donc pas aussi idiote que la verte et argent l'avait supposé au départ ; juste détestablement influençable. C'était une nature d'écolière absolument sotte et ingénue, qui par défaut se rendait sans savoir se défendre : il n'y avait rien à en tirer, tout cela désolait la nymphe des reptiles.
« Tu ne peux pas continuer à être une victime toute ta vie. »
Ah, vraiment ? Pensez-vous, cette pauvre idiote tremblante de peur n'avait jamais connu que ça de toute son insignifiante vie : si elle avait pris un tant soit peu la peine de se renseigner sur son passé – mais pourquoi faire ? Certainement ce n'était qu'une sinistre half-blood sans la moindre ambition ou pire, l'une de ces répugnants cafards de nés-moldus – l'argent et sinople l'aurait su. Une bonne à rien, c'était ce que Sadie avait sous les yeux et elle se demandait même quel était ne serait-ce que l'intérêt de fréquenter pareille personne fade et si ennuyeusement dénuée de personnalité. Oui, elle l'avait kidnappée pour obtenir des informations et exigeait à présent d'elle un aveu public auquel elle n'avait pas du tout songé au départ, mais en vérité un rat crevé s'amuserait plus qu'elle à l'instant présent. Autant dire que si elle avait au départ agi ainsi dans le seul but de se distraire, elle en était désormais fort loin, son objectif ayant radicalement changé. Elle avait voulu inspirer à la Hufflepuff un peu de dignité humaine, mais sut immédiatement en croisant son regard bovin qu'elle avait une nouvelle fois échoué : cette fille serait une larve ou ne serait pas. Pis même, Sadie comprenait à présent pourquoi sa elle future l'avait assassinée – pas par plaisir, ni parce que cela revêtait une quelconque utilité ou qu'elle était amie avec cette écervelée sans la moindre jugeote de Melinda Matthews : uniquement et tout simplement parce qu'elle ne servait à rien. Elle ne serait ni une grande héroïne de la Résistance, ni une redoutée servante du « Mal », pas non plus une taupe agissant dans l'ombre risquant sa vie à chaque instant. Rien : elle manquerait toujours de personnalité, se montrerait toujours détestablement docile et suiveuse sans entretenir jamais la moindre réflexion personnelle. Salazar qu'elle représentait le pire de la Maison des jaunes et noir ! Ni caractère ni principes, faible femme s'abritant éternellement derrière plus fort ou plus brillant qu'elle – il n'y avait qu'à voir ce Linus, son pitoyable chevalier servant et Sœur McCormick – qui pour n'en être pas moins une niaise avait au moins le mérite d'être une forte tête.
Aspirant le regard égaré de l'enfant, Sadie fut claquer sa langue contre son palais en l'observant se manger les lèvres comme tout à fait une gamine prise en faute. Merlin les préserve, on acceptait vraiment de telles loques humaines dans cette école ? Miséricorde, il suffisait de jeter un regard à Van Tassel pour comprendre pourquoi Serpentard avait mis les voiles.
« Je parlerais … » - Sadie manqua s'étrangler : que venait-elle de dire ? Cela n'avait été qu'un faible murmure et bien indécis encore, mais elle l'avait dit. Van Tassel parlerait. Difficile à croire, non, elle le jurait sûrement pour n'être que plus tôt laissée en paix. Croyant bêtement que c'était ce que la brune attendait d'elle et qu'elle la laisserait partir sous promesse de vendre Paris, elle jurait d'avouer. De qui avait-elle le plus peur, de lui ou d'elle ? … « J'irais voir l'infirmière ou mon directeur de maison. Ce soir. » Merlin, quelle détermination tout à coup ! Enfin, détermination … pour la petite personne, on s'entendait. C'était en tous cas un contraste timide mais réel avec sa précédente attitude.
« Choisis l'infirmière : elle a, tu sais, ce truc du secret médical – elle fera en sorte qu'il n'y ait pas d'esclandre. À mon avis tu devrais même y aller avec Linus, il témoignera. »
Plongeant ses iris glacier dans ceux couleur noisette au miel de sa vis-à-vis, Sadie ajouta tranquillement :
« Réfléchis-y, de toute façon tu n'as rien à y perdre : si tu avoues, les chances pour que Montgomery te laissent en paix sont grandes – il peut bien venir de la famille la plus fortunée qu'il voudra, Poudlard n'accepte pas les violeurs dans son établissement et c'est par le silence de gamines impressionnées comme toi que ce genre de choses se perpétue. Et s'il ne se passe rien, eh bien, on ne peut pas dire que ton existence présente aura beaucoup changé – pour le coup je peux t'assurer que les autres Serpentards se moquent bien de ce qu'il peut arriver à une gamine dans ton genre par la faute de Paris. »
Les autres, oui, mais pas elle. Pas elle. POURQUOI pas elle ?! Sadie ne comprenait pas, trouvant du moins bien faibles les raisons qu'elle se donnait à elle-même.
« En somme rien à y perdre, tout à gagner. » résuma-t-elle pour bien imprégner son message. « Et toi … tu y gagnes quoi ? Pourquoi me pousser ainsi à agir, si tu n'es pas gagnante quelque part là-dedans ? » Excellente question au fond – honnêtement, Sadie s'étonnait même qu'elle ait songé à la poser ; mais que répondre exactement ? Qu'elle éprouvait envers ce Veracrasse, ce poids pour la société un élan de pitié ? Inadmissible, même à elle-même Sadie ne l'avouerait jamais.
« Au cours d'une fête un soir, un type a tenté de me violer – c'est cette ordure de Warrens qui m'a sauvée. Depuis j'ai une certaine aversion pour cette pratique. » expliqua-t-elle simplement. Faible, banal, insuffisant ! Elle savait tout ça, mais ne trouvais dans l'immédiat aucun prétexte ou raison meilleurs que celle-ci : il faudrait qu'elle planche sérieusement sur une façon de justifier son élan de charité.
Invité- Invité
Re: Aren't you scared ? well that's just fine. ♦ ft. Maaira (terminé)
Alors que je regardais le visage de Sadie, un visage harmonieux malgré ses traits glacés et tout sauf chaleureux, malgré le fait que la fillette que j'étais ne le voyais qu'a travers un épais brouillard trouble, je ne pouvais m'empêcher de revoir le soir où je l'avais vu pleurer dans les sous-sols de Poudlard. J'avais voulu comprendre, savoir ce qui se passait, ce qui pouvait bien toucher ce glaçon ambulant. Sadie était méchante, cruelle, impitoyable et par le fait même, je ne ressentais aucune compassion pour elle. Et pourtant, en la voyant pleurer, j'avais sentit cette petite boule dans ma gorge. C'était sans doute cet hypersensibilité atroce qui m'habitait depuis toujours. Je n'avais pas vu les larmes, seulement le jeu de lumière sur les traces humides qui m'avaient toucher d'une façon ou d'une autre. Je me demandais ce qu'on pouvait trouver à une fille comme Sadie en réalité. Pourquoi les serpentard aimaient tant cette fille qui n'avait aucune once de bonté, qui faisait jamais rien pour les autres, mais tout pour elle. C'était encore le cas maintenant. Elle me demandait de parler, d'avouer les abus de Paris, mais pas pour moi, pour elle, encore une fois. Elle pourrait croire que je n'avais pas de personnalité, pourtant, j'étais dévorée par la curiosité. J'avais toujours sembler l'agacée et maintenant, elle venait me kidnappée pour discuter sagement avec moi. Je ne comprenais pas vraiment ou elle voulait en venir. Et si j'avais dis que je parlerai, je le ferais. J'étais quelqu'un qui n'avait qu'une parole. Bien entendu, j'appréhendais le moment où je serais devant l'adulte à question. Je n'avais pas envie de tout expliquer clairement ce qui c'était passer, je n'avais pas envie de lui faire comprendre ce qui se passait dans ces placards à balais.
« Choisis l'infirmière : elle a, tu sais, ce truc du secret médical – elle fera en sorte qu'il n'y ait pas d'esclandre. À mon avis tu devrais même y aller avec Linus, il témoignera. » J'hochais doucement la tête de haut en bas, sans ajouter un mot. Il était clair que je demanderai à Caleb de venir avec moi. C'est a ce moment précis que je me rendis compte à quel point j'étais dépendante de lui, à quel point j'avais besoin de sa présence près de moi. Et ça me troublait. Je chassais cette idée de ma tête, tant bien que mal alors que la vert et argent continuait sur sa lancer, de sa voix doucereuse et mieleuse qui faisait un peu froid dans le dos. « Réfléchis-y, de toute façon tu n'as rien à y perdre : si tu avoues, les chances pour que Montgomery te laissent en paix sont grandes – il peut bien venir de la famille la plus fortunée qu'il voudra, Poudlard n'accepte pas les violeurs dans son établissement et c'est par le silence de gamines impressionnées comme toi que ce genre de choses se perpétue. Et s'il ne se passe rien, eh bien, on ne peut pas dire que ton existence présente aura beaucoup changé – pour le coup je peux t'assurer que les autres Serpentards se moquent bien de ce qu'il peut arriver à une gamine dans ton genre par la faute de Paris. » Il eu un léger silence que je ne brisai pas.
Le laissant se prolongé jusqu'à ce que Sadie conclut son joli discour par un « En somme rien à y perdre, tout à gagner. ». Je fronçais les sourcils, comme si quelque chose me dérangeait. Elle avait bel et bien dit " les autres". Les autres serpentard. Elle ne s'incluait donc pas dans le lot. Pourquoi? «Les autres? Et toi, alors?» La question fut rapidement suivit d'une autre. Ce qu'elle y gagnait, elle. Ma reconnaissance? J'en doutais fortement. Je n'étais rien dans sa vie, sinon un outil utile pour le moment. Elle sembla un peu surprise de ma question, mais y répondit, enfin sembla y répondre . « Au cours d'une fête un soir, un type a tenté de me violer – c'est cette ordure de Warrens qui m'a sauvée. Depuis j'ai une certaine aversion pour cette pratique. » Devais-je la croire? C'était tout? simplement pour ça? Hum... j'hochai doucement la tête, restant silencieuse. Je jetai un coup d'oeil à la porte avant de regarder de nouveau mon interlocutrice. «Je peux aller rejoindre Caleb maintenant?» Demandais-je timidement. Cet endroit me faisait froid dans le dos, et Sadie me faisait un peu peur...alors...
« Choisis l'infirmière : elle a, tu sais, ce truc du secret médical – elle fera en sorte qu'il n'y ait pas d'esclandre. À mon avis tu devrais même y aller avec Linus, il témoignera. » J'hochais doucement la tête de haut en bas, sans ajouter un mot. Il était clair que je demanderai à Caleb de venir avec moi. C'est a ce moment précis que je me rendis compte à quel point j'étais dépendante de lui, à quel point j'avais besoin de sa présence près de moi. Et ça me troublait. Je chassais cette idée de ma tête, tant bien que mal alors que la vert et argent continuait sur sa lancer, de sa voix doucereuse et mieleuse qui faisait un peu froid dans le dos. « Réfléchis-y, de toute façon tu n'as rien à y perdre : si tu avoues, les chances pour que Montgomery te laissent en paix sont grandes – il peut bien venir de la famille la plus fortunée qu'il voudra, Poudlard n'accepte pas les violeurs dans son établissement et c'est par le silence de gamines impressionnées comme toi que ce genre de choses se perpétue. Et s'il ne se passe rien, eh bien, on ne peut pas dire que ton existence présente aura beaucoup changé – pour le coup je peux t'assurer que les autres Serpentards se moquent bien de ce qu'il peut arriver à une gamine dans ton genre par la faute de Paris. » Il eu un léger silence que je ne brisai pas.
Le laissant se prolongé jusqu'à ce que Sadie conclut son joli discour par un « En somme rien à y perdre, tout à gagner. ». Je fronçais les sourcils, comme si quelque chose me dérangeait. Elle avait bel et bien dit " les autres". Les autres serpentard. Elle ne s'incluait donc pas dans le lot. Pourquoi? «Les autres? Et toi, alors?» La question fut rapidement suivit d'une autre. Ce qu'elle y gagnait, elle. Ma reconnaissance? J'en doutais fortement. Je n'étais rien dans sa vie, sinon un outil utile pour le moment. Elle sembla un peu surprise de ma question, mais y répondit, enfin sembla y répondre . « Au cours d'une fête un soir, un type a tenté de me violer – c'est cette ordure de Warrens qui m'a sauvée. Depuis j'ai une certaine aversion pour cette pratique. » Devais-je la croire? C'était tout? simplement pour ça? Hum... j'hochai doucement la tête, restant silencieuse. Je jetai un coup d'oeil à la porte avant de regarder de nouveau mon interlocutrice. «Je peux aller rejoindre Caleb maintenant?» Demandais-je timidement. Cet endroit me faisait froid dans le dos, et Sadie me faisait un peu peur...alors...
Sinéad A. DubthaighSweet Childish Innocence - ♦ HIBOUX POSTÉS : 585
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Re: Aren't you scared ? well that's just fine. ♦ ft. Maaira (terminé)
Une tentative de viol avortée au cours d'une soirée arrosée, elle n'avait vraiment rien trouvé de mieux comme justification à sa lubie de venir quasiment en aide à Van Tassel ? Sadie ne se reconnaissait pas dans cette action anormalement bienfaisante pour la personne égoïste et excessivement sélective dans le choix de ses fréquentations qu'elle était. Cette gamine blonde ne lui apporterait rien, il suffisait d'un bref coup d'œil pour s'en rendre compte : elle la terrorisait. Une fois retrouvée sa liberté, l'enfant irait pleurer dans les jupes de ce triste Hufflepuff sans distinction aucune qu'était son protecteur que la vilaine Sadie l'avait kidnappée sans état d'âme et violentée - chose fausse en réalité, puisque la Slytherin n'avait que bien peu posé la main sur elle et ce dans l'unique but de la maintenir en place. Si la noir et or ne s'était pas débattue, rien de tout cela ne se serait déroulé de la sorte. Mais agir ainsi, proposer ses services et son soutien d'une certaine manière sans le moindre mobile et sans rien exiger en échange, voilà bien une attitude qui ne ressemblait pas à la Reine des Serpents et à ses façons de faire. Tout se payait avec elle, y compris le moindre insignifiant service rendu. Était-ce parce que cette jeunette idéaliste qui l'avait prise pour elle ne savait quelle princesse malmenée avait été la seule à faire preuve de bonté à son égard dans un moment où tous ses plus précieux amis la désertaient ? Sadie éprouvait-elle pour la première fois de la gratitude pour quelqu'un ?
Non, impossible - elle ne savait pas même en quoi cela constituait, n'ayant jamais conçu et éprouvé l'amour que dans la souffrance et le duel et non la générosité. L'effort réalisé à son intention par Maaira l'avait déstabilisée et comme à son habitude, Sadie ne réagissait que par l'unique réponse qu'elle connaissait : effrayer le tiers en face. Maaira étant aisément impressionnable, sa tactique marchait plutôt bien jusqu'à ce qu'elle lui pose la question piège : son comportement n'avait effectivement rien de normal comparé à la moyenne des verts et sinoples. C'est juste qu'il était étonnant de voir pour une fois quelqu'un lui tendre la main sans arrière-pensée : comment cette petite larve aurait-elle pu en avoir ? Ce geste irrationnel et contre-nature avait malgré tout profondément touché Sadie, qui se départissait ainsi du pénible sentiment de devoir quelque chose à la Hufflepuff. Ellle se rappelait encore de l'éclat de la lune à travers les carreaux jouant dans la chevelure d'or de la fillette, formant sur les dalles de pierre une flaque laiteuse. Elle était apparue semblable à un ange rédempteur ce soir-là, avec ses grands yeux bruns dorés brillants, son faciès juvénile et son sourire facile. La lueur curieuse et presque apitoyée imprégnant son regard ... elle aurait dû en être exaspérée, mais la prévenance du petit blaireau avait touchée Sadie ce soir où elle n'avait eu personne d'autre qu'elle au monde, cette improbable apparition au détour d'un couloir.
La jeune fille acquiesça à la suggestion de la Slytherin de s'adresser à l'infirmière de l'école : celle-ci était tenue au secret professionnel et n'aurait pas le droit de souffler mot des confidences de sa patiente à quiconque d'autre que l'administration pour exiger le renvoi immédiat de l'aîné des frères Montgomery - ou à tout le moins une exclusion provisoire. Voilà qui apprendrait à ce primate qu'elle avait longtemps considéré comme son protecteur à respecter l'éthique et les règles des pure blood : une misérable muggle à la rigueur, mais une sorcière ! De tels agissements ne faisaient qu'attiser les mauvais sentiments à l'encontre des vieilles familles, comme si on n'en avait pas suffisamment lu dans la presse à scandale sur les massacres infligés aux sang-purs russes par des émeutiers il y avait quelques semaines de cela. Il ne manquerait plus que ces idées aberrantes gagnent leur bien-aimée Grande-Bretagne civilisée et toutes les familles de purs pourraient dire adieu à leur fortune et à leurs trésors ancestraux.
« Je peux aller rejoindre Caleb maintenant ? » Retournant à l'instant présent, Sadie posa sur elle un coup d'œil intrigué : quoi, la noir et or désirait déjà lui fausser compagnie ? C'en était presque insultant. Mais bien évidemment, elle avait été naïve de croire que cette conversation avait conçu un pont entre elles - elle ne voulait de toute façon aucun lien avec cette vermine, tentait-elle de se persuader malhabilement.
« Quoi, tu veux déjà filer à l'anglaise ? C'est contrariant mais j'en ai fini avec toi. souffla-t-elle doucement. Sadie se leva d'un mouvement souple et d'un geste précis, déverrouilla la porte qu'elle avait maintenue fermée pendant la discussion. J'imagine que je te dois des remerciements pour la ... compassion dont tu as fait preuve à mon égard, lors de notre dernière rencontre. Alors ... merci. Tiens-moi au courant de l'évolution de ta situation avec Paris, mais nous sommes quittes à présent. »
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