FULL OF HATRED || Théo Adam Sonlow. _ UC.

SONLOW Théophile

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Qui êtes-vous ?

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NOM - Sonlow.
PRENOMS - Théophile, Adam.
DATE DE NAISSANCE - 02 Novembre 1984.
AGE - 18 ans.
ANNEE - 5th.
ORIGINES - Sang de Bourbe, comme on dit.

Présentation libre

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Descend.

Eléments de sorcellerie

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BAGUETTE - Bois de hêtre, crin de licorne, 29 cm.
PATRONUS - Une vipère.
BIEN ou MAL ? « Dès notre plus jeune âge, on cherche à être le plus fort. Dans notre enfance, on nous a appris que les forces du Bien l'emportaient sur les forces du Mal. Mais en vieillissant, on se rend compte, que ce n'est pas aussi simple que ça. Le Mal, lui, laisse des traces indélébiles. » Théo est plutôt indécis , avec un penchant pour le Mal.
QUE SERA DEVENU VOTRE PERSONNAGE 18 ANS APRES ? L'avenir le dira, on en reparle à ce moment-là. Haha.

Hors-Jeu

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PSEUDO - Thomas.
AGE - Tu me donnes combien ? (a)
AVATAR - Ash Stymest.
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU CE FORUM ? - Par un Partenariat.
PRESENCE - Joker ;P
COMMENTAIRES ? Le forum a l'air super, bravo aux Admins =)

▬ The end ; Today.

Je me fous que tu m’aimes, que tu m’apprécies, que tu me haïsses. Mais une seule chose, ne m’ignore pas. J’aime qu’on me remarque & en même temps qu’on me foute la paix. Paradoxal, non ? On dit parfois que je suis compliqué, &ce qui me fait marrer, c’est que ces personnes là connaissent QUEDAL sur moi. Je suis pire qu’illogique, simplement incompréhensible. Je ne pense pas être quelqu’un de sympathique, dans la vie de tous les jours, et à vrai dire je m’en contrefous que tu me trouves « méchant », ou plutôt ça m’amuse. Je ne suis pas vraiment agréable avec les autres. Je les envoie chier, en général. Je suis quelqu’un d’associable sur les bords. Limite, l’être humain me dégoûte. C’est la vie. J’aime me foutre de la gueule des gens stupides, moches, mais c’qu’est bandant, c’est quand ils sont les deux à la fois *_*. (&Autant dire que c’est plutôt fréquent). J’avoue avoir un petit côté sadique. Le malheur des autres est l’un de mes premiers plaisirs. J’aime entendre les gens chialer. J’aime encore plus les détruire. Après tout, chacun sa merde. Je n’ai aucune pitié, plus ça fait mal &plus j’aime ça. J’aime rabaisser plus bas que terre, ou utiliser des mots qui blessent bien plus que les coups. J’aime le sang. Je suis fasciné tout ce qui se rapporte à la mort. On dit que je suis sombre. C’est sans doute pas totalement faux. J’aime le noir, le blanc, le rouge, le bleu. Je suis sans doute un peu provocateur. Je ne fais jamais dans la banalité. J’aime choquer &je le montre au quotidien. Certains diront que je suis rebelle. Qu’importe ? Je ne suis pas là pour me donner une image, j’agis comme je le sens, &en l’occurrence, les règles établies ne me plaisent pas beaucoup. Je fais ce que je veux, quand je veux, ou je veux, avec qui je veux, &je déteste qu’on me dise ce que j’ai à faire. Je refuse toute autorité. Je pense m’énerver assez facilement &je pète mon câble plutôt fréquemment. Mais ça défoule. Je dis ce que j’ai à dire, que ça plaise ou pas. J’aime pas les hypocrites mais je le suis pourtant pas mal, j’aime balancer sur la gueule des autres. Ca me divertis. Que c’est méchaaant ! (a). Je pense être quelqu’un d’assez intelligent, sans me vanter. J’ai toujours eu de certaines facilités d’expression & de mémorisation, même si ma logique me fait souvent défaut. Cependant, je ne fais pas vraiment bon usage de cette intelligence ; mes résultats scolaires sont loin d’être exceptionnels. Non, je me sers surtout de cela pour manipuler, me servir des autres. Je suis quelqu’un d’assez calculateur et je pense être quelqu’un d’assez influent, quand je veux. En revanche, je ne suis en aucun cas influençable ; tu fais ce que tu veux de ta vie mais tu me laisses gérer la mienne. J’aime terroriser les personnes plus faibles que moi, je suis peut-être lâche, c’est vrai. Je n’aime pas les personnes fermées d’esprit, les personnes banales ou qui n’ont aucune personnalité, les personnes qui rentrent dans le moule, les personnes naïves ou encore celles qui pètent plus haut que leur cul ! Je pense être quelqu’un de fidèle en amitié. Quand je donne ma confiance à quelqu’un, je suis prêt à tout pour sa putain de vie. Généreux avec les personnes que j’aime, ma loyauté à leur égard ne fait aucun doute. Cependant, ma confiance n’est pas donnée à tout le monde. Je suis plutôt du genre méfiant. Et exigeant, aussi. Je ne fréquente pas n’importe qui ; le bouseux ou la poufiasse du coin. Et puis, j’aime pas faire confiance trop facilement, ça me donne l’impression d’être vulnérable… J’ai été trop déçu dans le passé, maintenant j’agis comme un connard &je fais souffrir les autres avant qu’ils ne me fassent souffrir. Egoïste ? Peut-être. Sans doute. Ma propre personne passe avant tout, sauf peut-être les seules personnes qui comptent vraiment pour moi. Je joue beaucoup avec les apparences, je manie le mensonge avec habilité. Question d’habitude. Je suis quelqu’un d’assez peu sûr de moi, même si tout semble prouver le contraire. En réalité, je suis quelqu’un d’assez indécis, je ne sais pas vraiment ce que je veux, j’ai du mal à prendre des décisions &tout le blabla… Mais ça, personne ne le sait (a). Je suis également plutôt mal dans ma peau, en réalité. Malgré mes allures narcissiques, je ne m’aime pas beaucoup. Je me détesterais presque. Ou plutôt c’est ma vie, que je déteste. Alors je détruis celle des autres, pour que la leur soit encore pire. Je me trouve moche, con, stupide, inutile. Mais par rapport aux cas sociaux qui peuplent cette planète, je ne suis peut-être pas si mal, finalement. Il m’arrive d’être assez naïf, malgré moi. Des restes de l’enfance, sans doutes. Comme une ultime marque d’innocence. J’ai une fâcheuse tendance à croire les gens un peu trop facilement, du moment qu’ils m’inspirent confiance. Mais j’ai pas toujours un bon feeling. Je me suis souvent trompé, j’ai eu pas mal de regrets, mais ça m’a aidé à avancer. J’ai beaucoup de mal à apprendre de mes erreurs, malheureusement, et je refais souvent les mêmes conneries, sans parvenir à faire quelque chose contre ça. Je suis assez Addict, dans mon genre. Addict à la clope ; addict à l’alcool, à certains moments ; addict à la bouffe ; addict à ta mère. Oui. Je suis un peu boulimique… Avec l’anorexie qui va avec. Dur dur la vie. Mais mon anorexie est un secret bien gardé. Je suis quelqu’un d’assez secret, dans la vie de tous les jours. Je suis un mystère, une légende –Ou pas ! Je ne me confie pas beaucoup. Je n’aime pas parler de moi, ma vie, mon passé. Ma vie ne les regarde pas. Mes problèmes ne concernent personne. Mais j’aime beaucoup écouter les gens, du moment qu’ils sont intéressants. J’aime les gens sociables, souriants, originaux, généreux, sadiques aussi *_*, les personnes qui ont quelque chose en elles qui les rendent différentes, beaucoup mieux. J’avoue m’attacher aux gens vite, trop vite… Et disons que je morfle. Ca me troue. J’suis quelqu’un d’assez rancunier. Tu me cherches ? Crois-moi ta vie va être un enfer. Je suis aussi extrêmement jaloux & possessif. Je ne conçois pas que les autres aient ce que je n’ai pas, &je ne supporte pas être remplacé aux yeux des gens que j’aime. Je suis assez flemmard ; la paresse incarnée. J’aime beaucoup la musique, une sorte d’échappatoire. Le rock & le métal sont indispensables à ma vie. Je suis ouvert à d’autres styles musicaux. J’aime beaucoup écrire, aussi, surtout quand le moral n’est pas au rendez-vous. Je ne suis pas heureux. Je déprime, parfois…souvent. Mais je le cache. Et je noie ma déprime dans différents vices. J’aime beaucoup rire, la sincérité, l’affection. J’aime faire la fête. J’aime être bourré, défoncé. J’aime l’artificiel, je suis assez superficiel. L’apparence a beaucoup d’importance à mes yeux mais t’as beau être mannequin, si t’es un(e) débile profond(e), t’es quedal pour moi ! Enfin, je suis quelqu’un de très changeant. Mon humeur dépend de tout, de rien, d’une personne, d’un mot, d’un sourire, d’une musique. Au final, je suis moi & on m’aime, ou on m’aime pas.

▬ Chapter I ; Little SIster.

Je me souviendrai de ce jour toute ma vie. Ça y est, elle était née ; je la voyais. La petite sœur que mes parents m’avaient promise depuis si longtemps. Le retour de Maman à la maison avec la petite Jade fut accueillie comme il se doit. Certains enfants uniques se réjouissaient de l’être ; d’autres qui ne l’étaient pas se seraient bien passés de leurs frères et sœurs. Mais moi, j’étais tellement enthousiaste. Notre famille semblait si parfaite. La vie était si belle, le quotidien si tranquille, les choses si simples. D’aussi loin que je me souvienne, je n’ai rencontré aucun problème dans cette partie de ma vie. On dit parfois que l’enfant idéalise tout, et n’est pas conscient de tous les problèmes qui entravent notre existence. C’est sans doute vrai. L’innocence, voilà ce qui me définissait le mieux. Je me souviens avoir été un enfant des plus sympathiques. Il me semble même qu’on m’a souvent dit que mes sourires avaient un certain charme. C’est sans doute parce qu’ils étaient tellement sincères. C’est en me remémorant ce genre de souvenirs que je prend conscience que depuis, les choses ont bien changé.

▬ Chapter II ; Happy Birthday.

Six ans. Dans une vie, ça ne représente rien. Mais à mes yeux, c’était pire qu’un évènement. Je me souviens que j’étais impatient à l’idée de devenir grand. J’ai une pensée amère en me rendant compte de mon ignorance. Aujourd’hui, mon rêve le plus cher serait sans doute de redevenir enfant, avec la vie qui va avec. Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais il y a certains évènements qui restent gravés dans ma mémoire dans le moindre détail ; cet anniversaire en fait partie…

Flash Back. # The Beggining.

Anna – Vas-y Théo, tu peux ouvrir tes cadeaux.

Mon sourire était sans doute plus large qu’il n’avait jamais été. J’adressai un regard reconnaissant à ma mère. C’était une femme superbe. Elle approchait de la trentaine, mais on aurait pu la prendre pour ma grande sœur, tellement sa jeunesse semblait être éternelle. Elle travaillait dans le domaine du commerce, ou du moins, c’est ce qu’on m’a toujours dit. J’ouvris le premier paquet sans plus attendre. J’avais déjà une idée de ce qui se trouvait à l’intérieur, malgré tout. Un vélo ; mon premier vrai vélo.

James – Il te plait ?

Bien sûr qu’il me plaisait. Rien n’aurait pu me faire plus plaisir. Ilm’avait appris à en faire il y avait quelques semaines de cela, et après de nombreuses chutes, j’étais enfin parvenu à mon objectif. J’étais très proche de mon papa, d’après mes souvenirs. Il m’emmenait souvent avec lui pour se promener ou faire toute sorte de choses. Il travaillait, quant à lui, dans le domaine des affaires. Mais cela n’a que peu d’importance.
Il y avait un autre paquet, beaucoup plus petit, à côté de celui-ci. Je n’avais, en revanche, aucune idée de ce que cela pouvait être. Je l’ouvris sans plus attendre, et découvris un cadre avec une photo de famille ; une photo de nous quatre. J’avoue avoir été un peu déçu ; je m’attendais à un jeu, sans doute. Mes parents me sourirent quand je croisai leur regard. Je souris aussi, légèrement, et mon regard se posa sur la photo quelques secondes, puis je la posai pour me concentrer sur mon vélo.

Théo – Merci.

Je me dirigeai vers mes parents pour les embrasser, l'enthousiaste toujours représenté par un large sourire sur mon visage angélique.

Flash Back # The End.

Tu vois, aujourd’hui, je n’aime plus tellement faire du vélo, tandis que cette photo a pris énormément d’importance pour moi. Elle représente tout ce que j’ai connu ; tout ce en dont j’ai cru ; mais surtout tout ceux que j’ai perdu. Ultime souvenir concret de cette époque qui n’était sans doute qu’un composé de mensonges et illusions.

▬ Chapter III ; You're Getting on my Nerves.

Nous jouions dans le jardin, comme nous le faisions souvent. Nous nous amusions à inventer toutes sortes d’histoires. Mais que veux-tu, à 10 et 7 ans, on est des aventuriers POWA. Notre petit jeu toucha à sa fin un peu plus rapidement que prévu, malgré tout.

James – Evidemment, toi tu ne fous rien de tes journées. Tu restes avachie sur le canapé à longueur du temps et tu attends que ça se passe…

Maman avait perdu son travail il y a quelques mois maintenant, ce qui, visiblement, déplaisait beaucoup à Papa, et surtout ces temps-ci. Il disait sans arrêt qu’on manquait d’argent. Pourtant, je n’avais jamais ressenti de réel manque, loin de là. J’avais déjà entendu Papa & Maman se disputer mais c’était plutôt fréquent, en ce moment. Papa ne rentrait pas directement à la maison après le travail. Il disait qu’il avait beaucoup de travail, des heures supplémentaires. J’y ai cru pendant un moment. Mais les disputes répétées de mes parents m’avaient avoué le contraire. Ils essayaient toujours de se cacher dans ces moments conflictuels mais j’étais plutôt du genre curieux, et j’écoutais ce qu’ils se disaient, sans qu’ils ne le sachent bien entendu. Il me semble que Papa allait souvent boire un coup avec ses copains en sortant du travail. Enfin, je n’en étais pas vraiment sûr. Je ne parvenais pas à entendre la totalité de leurs conversations, et ils tentaient parfois de cacher le sens de leurs propos.

En tout cas, je n’avais jamais entendu Papa crier aussi fort. Nous étions au fond du Jardin, et nous entendîmes sa voix sans le moindre effort, et ce malgré le bruit extérieur. La façon dont il avait parlé à Maman m’avait un peu surpris, aussi. Ce fut la même chose pour Jade, qui déjà, sentait les larmes couler le long de ses jours.

Théophile – C’est rien Jade, ça arrive, les disputes entre parents.

Ce fut à peu près la première fois que je n’étais plus certain de ce que j’avançais. Au fond de moi, j’avais bien remarqué qu’en ce moment, tout n’était pas rose. Mais je m’efforçai de faire un effort pour ma sœur ; et également pour me rassurer moi-même, sans doute. Je m’approchai discrètement de la maison pour en savoir un peu plus, laissant Jade au fond du jardin, l’épargnant des détails qui ne pourraient que l’effrayer.

Anna – Tu es pitoyable James. Tu n’as donc que ça à la bouche ? Le pognon ?

James – Tu commences sérieusement à me taper sur les nerfs. Fous moi la paix.

Eh bien. Il n’était pas tendre dans ses paroles. Maman se mit à pleurer. Au fond, je ressentais une profonde haine pour mon père d’agir comme ça avec elle. C’est vrai, elle n’y pouvait rien si elle ne retrouvait pas de travail. Et puis, je n’aimais pas la voir pleurer, et surtout, je n'avais pas supporté qu'il s'adresse à elle cette façon. Enfin, cela devait être simplement les effets de la colère…

▬ Chapter IV ; Growing Up.

Les années passaient mais ne se ressemblaient pas. Le gamin souriant et naïf que je pus être par le passé s’était bel et bien envolé ; ne laissant la moindre trace de son innocence. Mon adolescence fut assez marquée, c’est vrai. Les éléments de la vie ont fait que j’ai peut-être évolué de façon étrange ; et je n’avais encore rien vu. Les conflits entre mes parents avaient fini par passer… Pour reprendre de plus belle un peu plus tard. J’avais à présent 14 ans et je reçus ma lettre de Poudlard.. Et le moins qu’on puisse dire, c’était que mon entrée à Poudlard n’enchantait pas vraiment mon père…

James – Qu’est-ce que c’est encore que ces conneries ? Ne me dis quand même pas que tu veux aller dans ce château avec tous ces demeurés ?!

Pourquoi une soudaine agressivité ? Quoique cet énervement était devenu un rituel, depuis quelques temps. Cela ne m’étonnait pas plus que ça, bien que j’eus espéré que sa réaction soit tout de même plus modérée. Parce que moi, cette idée de magie, cela me plaisait plutôt bien. C’est sûr que ça m’avait un peu beaucoup surpris, au début, mais je me sentais de plus en plus différents des autres. Ils me paraissaient toujours plus inutiles ; identiques ; sans intérêt. Mon style vestimentaire ainsi que mon look évoluèrent légèrement. Peut-être un peu plus originaux ; mais bien loin de l’excentricité que je peux connaître actuellement. Toujours est-il que je devins plus sombre, assez désagréable, cassant, froid. Brillant élève par le passé, je me cassai littéralement la gueule et la fin de la scolarité chez les moldus était aussi la bienvenue. Et puis, l’ambiance à la maison était des plus pesantes… J’en pouvais plus. Les disputes répétées… Les problèmes avec l’autorité. FUCK. Je me contentai d’un soupir.

Théophile – Si.

A quoi bon s’étendre sur le sujet ? Je n’allais pas insister pendant des heures. De toute façon, mon choix était fait, et il n’allait tout de même pas s’y opposer éternellement. Ou du moins il n’avait pas intérêt à le faire. Je partis dans ma chambre avec ma lettre, sans plus un mot, ni même un regard. Je ne comprenais pas tout, sur celle-ci, il fallait dire que beaucoup de mots m’étaient inconnus. C’était un univers que je ne connaissais pas. Je n’eus pas le temps de me plonger dans la mettre bien longtemps. Déjà ; j’entendis mes parents hausser le ton. Un soupir s’échappa de nouveau. De là où j’étais, je pouvais clairement entendre leur conversation.

Anna – En quoi ça te pose un problème ?

James – Le problème, c’est qu’en plus d’avoir une femme qui ne sait rien faire de ses mains, j’ai un Alien qui me sert de fils. J’imagine même pas ce que Jade va devenir…

Maman avait perdu son travail, une fois de plus. La remarque sur l’Alien me fit bondir ; et celle qui concernait ma mère m’agaça encore plus. J’ouvris violemment la porte de ma chambre et je me rendis dans le salon. Je fixai mon père avec un regard noir. Il y a encore quelques semaines de ça, je n’aurais pas osé soutenir le regard, et surtout le fixer d’une telle façon. Je serais resté dans ma chambre à écouter, passivement. Mais là, je n’en avais pas envie.

Théophile – Et l’Alien il te dit de fermer ta putain de grande gueule.

Je crus voir de l’énervement dans son regard. Pire que ça, de la rage. Ma mère était elle aussi choquée, mais n’osa dire un mot. Quant à mon père, il se leva. A la fois effrayé et pris par un élan de courage, je restai sur place immobile, déglutissant chaque seconde un peu plus à mesure qu’il s’approchait. Je me pris une baffe comme je ne m’en étais jamais pris. Il s’emporta un peu. Un peu trop. Il me mit un pain dans la gueule. J’avais plutôt mal. Mais je ne disais rien. Mon regard parlait pour moi. J’eus un coquart pendant plusieurs jours, mais personne ne le remarqua vraiment. Grandes vacances POWA. Mon père flippait tellement sa race qu’il s’arrangea pour que je ne voie personne, durant ces quelques jours. Je ne m’y opposai pas, mon but n’était pas de le crier tous les toits. Mais j’avais un argument qui pourrait m’être utile, à présent. Je n’adressai plus la parole à mon père. Avec ma mère, ça allait niquel. Avec ma sœur, c’était un peu tendu en raison des conflits avec mon père… Et entre mes parents, c’était Bagdad, mais mon père se limitait aux mots, avec elle, et heureusement.

Je parvins à entrer à Poudlard, grâce au soutien de ma mère, et à l’agacement de mon père qui devait commencer à réaliser qu’on était un de trop dans cette famille. Et il avait vu juste, la famille allait bien vite être réduite. Mais si je suis en train d’écrire à l’heure qu’il est, à moins d’être un ALIEN, c’est que ça n’était pas de moi qu’il s’agissait.

▬ Chapter V ; Lies.

Ma seconde année au château touchait à sa fin. J’étais plutôt content de quitter Poudlard pour quelques temps. Les cours me saoulaient assez, même si j’aimais la magie. Enfin ça dépendait des jours ; de mon humeur, sans doute. Voir toujours les mêmes gueules finissait aussi par être pesant, et j’imaginais qu’un retour chez les moldus me permettrait sans doute de me changer les idées. J’avais vu juste. Mais je ne m’attendais pas vraiment à ça… Début Juillet, j’étais parti voir des potes. Ma mère avait trouvé un boulot, mais elle avait pas mal de déplacements. Quant à ma sœur, elle dormait chez une copine. Cool leur vie, quoi. Enfin cela expliquait le pourquoi du comment… Je rentrai normal ; apparemment personne. Puis j’entendis ces bruits… Je ne vous fais pas de dessin. Mon père avait l’air de bien s’amuser. Et cette voix de poufiasse n’appartenait pas à ma mère. Non mais quel connard. Je ne l’estimais déjà pas beaucoup, mais alors là c’était pire que tout. Et dire que j’envisageais de commencer un début de réconciliation. Non mais j’étais sous le choc. Et profondément déçu, par la même occasion. Comment pouvait-il trahir ma mère de cette façon ? J'eus trouvé que faire. J’entrai dans la chambre style de rien…

Théophile – Tout se passe comme vous voulez ?

J’ajoutai un sourire des plus hypocrites à mes propos. Elle était belle ; la salope. Et elle ne devait pas avoir plus de dix ans de plus que moi… Le regard dégoûté qu’avait mon père me rendait hilare ; il fallait y penser avant mon grand. Maintenant que j’avais foutu la merde, il était temps que je me retire.

Théophile – Je vais vous laisser, je ne voudrais pas vous déranger. Bonne soirée.

Dépité, c’était l’état dans lequel j’étais. Il faisait ce qu’il voulait de sa vie, mais il n’avait pas le droit de faire souffrir ma mère comme ça. J’étais bien décidé à ne pas le laisser s’en sortir comme ça. Son petit jeu, ses mensonges et ses manipulations allaient bien vite prendre fin, mais à quel prix ?

▬ Chapter VI ; Because Of You.

Je rentrais d’une après-midi banale, passée dans les alentours avec des connaissances. Amis serait un bien trop grand mot. On ne pouvait pas dire que je leur faisais confiance, mais ils m’étaient utiles ; en l’occurrence. Ma mère ayant des horaires des plus contraignantes, la journée, il ne restait que ma sœur, et mon père. Or, même avec le soutien de ma sœur, il m’était impossible de supporter mon créateur, surtout depuis la fameuse soirée où je l’avais surpris avec sa maîtresse. Mais aujourd’hui n’était pas un jour comme les autres. Il pleurait. Oui, il chialait. C’était la première fois que je le voyais chialer. J’étais perturbé. Cela me faisait quelque chose de le voir dans cet état, peut-être les restes d’une paternité qui n’avait plus lieu d’être aujourd’hui, il ne valait pas mieux qu’un simple inconnu. Ce qui me préoccupait plutôt était ce qui le rendait si triste... J’avais une petite idée de la chose, et même si ça n’était pas quelque chose qui me divertissait, il l’avait bien mérité. J’imaginais que ma mère avait décidé de le quitter, ce qui pourrait donc expliquer que ma sœur pleurait également, effondrée sur le canapé. Elle avait toujours eu si peur d’une éventuelle séparation. J’échangeai un court regard avec elle. Jade avait l’air totalement détruite. Mon cœur se mit à battre plus vite. Et si la nouvelle n’était pas celle à laquelle je m’attendais ? J’avais peur, réellement. J’imaginai cru soudainement le pire. Ce n’est que lorsque j’arrivai à la hauteur de mon père que celui-ci remarqua ma présence. James avait un petit papier dans la main. Je reconnus l’écriture de ma mère, sans parvenir à lire ce qui était écrit sur celui-ci. Les larmes avaient fait baver l’encre se trouvant sur le petit bout de papier. Il sanglotait comme un gamin. Si ma frayeur était moindre, je lui aurais sans doute ri en pleine face. Mais je n’en avais pas la moindre envie. Il m’adressa un regard noir. Bien pire que tous ceux qu’il avait pu me lancer jusque là. S’il eut quelque chose dans la main, je crois même qu’il aurait tenté de m’achever, une bonne fois pour toutes. Il me prit un bras avec violence, en continuant de me regarder avec acharnement.

James – Batard. Elle s’est tuée à cause de toi… SALOPERIE.

Les mots ne me faisaient rien. Ce n’était pas les premiers ; et venant de lui, plus rien ne pouvait me toucher. J’avais compris, même si je ne voulais pas y croire. Les larmes recouvrirent mes joues sans que je ne puisse les contrôler. Je crois que j’ai pleuré tout ce que j’avais, tout ce que j’avais retenu pendant des années. Comment pouvait-il remettre la faute sur moi ? C’est vrai, je lui avais avoué la veille que son mari la trompait… Mais MERDE, elle avait le droit de savoir. Il n’avait pas le droit de la traiter comme ça, de lui mentir, de se servir d’elle de cette façon. Si j’avais su qu’elle réagirait comme ça… Je n’aurais pas du. Je m’en voulais plus que tout. Et s’il avait raison… Si tout était ma faute… Sans moi, elle serait sans doute encore en vie. C’est une certitude. Elle m’avait semblée tellement détruite lorsque je le lui avais annoncé… Mais elle m’avait finalement promis qu’elle allait tenir le coup, et qu’il ne se servirait plus longtemps d’elle comme il l’avait fait jusqu’à maintenant. Si seulement j’avais pu interpréter ses propos, lire sur son visage ses intentions. Je croyais la connaître par cœur. Je m’étais trompé. Je n’eus pas la force de répondre à mon père. A quoi bon après tout ? Je n’étais plus certain de rien. A vrai dire, je ne savais même pas si j’étais conscient à ce moment, si je rêvais ? C’était mon plus grand souhait. Mais l’impact du poing qu’il me mit en pleine face me fit prendre conscience qu’il s’agissait bel et bien de la réalité. Ma mère s’était donné la mort. Maman quoi… La personne qui avait toujours tout donné pour moi. Celle que j’aimais plus que tout. Je ne pouvais pas y croire. Je me posais tellement de questions en même temps. J’avais mal, aussi, mais je m’en foutais. La douleur intérieure était bien pire. On aurait sans doute pu me tuer sans que je ne m’attarde l’impact des coups que j’aurais reçu. J’étais complètement déconnecté. Je pleurais encore et encore, plus que jamais. Je regardai mon père. Il me dégoûtait, m’écoeurait. Il n’y a pas de mot pour exprimer mes ressentis à cet instant. Mon propre père m’avait insulté, frappé, mais cela n’avait pas d’importance. Il était déjà au plus bas dans mon estime. Je me retirai alors, parvenant à ce qu’il me lâche enfin et je montai dans ma chambre sans un seul mot, mon visage étant toujours parcouru par les larmes. Pendant 24 heures, je suis resté enfermé dans cette putain de chambre, à déprimer, à pleurer, à me souvenir, à regretter, à m’en vouloir, à fumer, à boire un peu, à boire beaucoup, à boire trop. Je n’ai pas mangé. Je n’avais pas faim. Je ne voulais plus manger. Ma vie m’était à présent inutile. Je voulais la rejoindre. Je me faisais vomir. Je me mutilais, parfois, mais je n’étais pas toujours conscient au moment où je le faisais. Au bout de 24 heures, je décidai de me barrer de cette maison. Je ne pouvais plus rester là. Je ne voulais plus jamais revoir mon père. Cette maison me rappelait aussi trop de souvenirs. J’avais besoin de changer d’air. J’adressai un mot à ma sœur pour la prévenir de mon départ, m’expliquer, et m’excuser. Je lui aurais bien proposé de se joindre à moi, mais je doutai qu’elle accepte, suite à ce qu’avait du lui dire mon père à mon propos ; que tout était de ma faute, que j’étais un meurtrier, que je n’avais pas de cœur… Et puis, je ne savais pas où aller, je ne savais pas que faire, je ne voulais pas entraîner ma sœur dans une galère. Alors, je fis mon sac et je partis. Dans celui-ci de l’argent, de l’alcool, des clopes, des photos de famille (sur lesquelles j’avais pris soin de supprimer l’éventuelle apparition de mon père), des affaires de magie, mon baladeur. J’avais à peine 16 ans, et ma vie était détruite, plus que tout… J’avais encore les traces des coups de mon père. J’avais un coquard, mais je m’en foutais de ce que les gens pouvaient penser. Mon look était de plus en plus sombre, mon apparence des plus en plus singulières, n’étant que le reflet de ce que je ressentais. Je squattai chez des potes pendant quelques jours… Mais ils eurent bien du mal à me comprendre. Je ne leur ai pas tout dit. Je ne leur ai rien dit du tout, sur ce qui s’était passé. J’étais très peu reconnaissant et mon attitude était des plus amères. Je décidai de m’en aller. Je vécus alors dans la rue pour quelques temps… J’ai pas mal bougé pour ne pas qu’on me retrouve. Mon humeur ne s’améliorait pas. La peine & les regrets ne faiblissaient pas. Mon était de santé s’empirait. Je ne mangeai toujours pas. Je n’avais plus rien à vomir, à part l’absence de modération de l’alcool que je buvais au quotidien pour oublier un peu mes problèmes…

▬ Chapter VII ; Dying is your latest Fashion.

Je me réveillai à l’hôpital le plus proche. Je n’avais pas imaginé me réveiller un jour. C’était avant-hier ; mon moral était au plus bas. J’avais décidé d’en finir une bonne fois pour toute. Une piqûre. Deux piqûres. J’étais tombé dans les pommes. Mais cette chienne de vie n’avait toujours pas demandé forfait. Fuck. Je suis resté à l’hôpital deux bonnes semaines. Je n’avais pas de papiers sur moi, et je refusai de donner mon identité. Une fois rétabli, on me plaça dans un orphelinat. Cela ne me plut pas beaucoup, mais c’était toujours mieux que de retourner chez mon père. J’aurais bien porté plainte pour ses coups, sa violence, mais je ne voulais pas que ma sœur se retrouve à l’orphelinat elle aussi, elle l’aurait très mal vécu. Et j’estimais en avoir assez fait comme ça, ces derniers temps…

▬ Chapter VIII ; Missing You.

Allongé sur mon lit, je n’eus d’autre occupation que d’écouter mon MP3 ; cet objet en apparence si banal mais qui représentait à mes yeux un échappatoire. J’avais plus de 17 ans. La majorité chez les sorciers, mais toujours mineur chez les moldus. J'étais décidé à me barrer de cet endroit dès l'année prochaine, une fois que mon âge me le permettrait. Pourtant, je ne me considérais pas comme un adulte. J’en avais vécu des choses dans ma vie, et notamment ces dernières années. J’estimais être quelqu’un d’assez mâture dans un sens, je savais relativiser et prendre du recul, je savais être autonome en raison de mon passé. Mais d’un autre côté, je pouvais toujours m’apparenter à quelqu’un de puéril. J’étais indécis, j’enchaînais les conneries. L’adolescence, sans doute. Je venais d’envoyer un deuxième message adressé à ma sœur. J’en avais envoyé un il y a une bonne semaine… Sans réponse. Mon hibou s’était-il trompé de destinataire ? Peu probable. Elle n’avait sans doute pas souhaité me répondre… Elle m’avait oublié, mon père avait du lui remplir le crâne de conneries à mon sujet. La perdre était quelque chose qui me blessait plus que tout. J’en avais vécu des choses, avec elle. Elle était la seule famille qui me restait. Je ne pouvais pas me permettre de la perdre. Je m’étais vraiment confié dans ma lettre, je lui avais tout raconté ; des détails les plus inutiles aux passages les plus importants de ma vie depuis mon départ. Il est vrai que je n’ai pas cherché à reprendre contact depuis. Je ne sais pas vraiment pourquoi… J’avais peur de la décevoir. J’avais peur du passé, aussi, sans doute. Peur de repenser à Maman. Peur que ma sœur ne veuille plus avoir affaire à moi… Et cela semblait être le cas. Ca me déglinguait. En plus de cela, les journées étaient interminables à l’orphelinat. Ayant aujourd’hui tout perdu & restant dans l’idée continuelle que mon existence est vaine, je m’occupe en agrémentant ma vie de choses superficielles, et pas toujours très saines.

ASH *o*
Bienvenue

& Hayley *_* ; on va bien s'entendre ;p
Merci =)

Il y a intérêt

Oui que de filles, jolies qui plus est =p Merci à vous 2

Je pense que le forum va me plaire oui ;D

PS aux Admins : Je risque d'être un peu long pour ma fiche, pour cause de révisions pour le bac >_<. Mais je ferai de mon mieux pour être rapide =)