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Iris D. Lingford || I like to go out walking in the pouring rain

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Message par Invité Sam 16 Oct - 13:44

    Lingford Iris Destiny
    .


Iris D. Lingford || I like to go out walking in the pouring rain 504777444


    Qui êtes-vous ?
    .

    Iris D. Lingford || I like to go out walking in the pouring rain 716374000000004

    Iris D. Lingford || I like to go out walking in the pouring rain 512147004
    NOM - Lingford
    PRÉNOMS – Iris porte le nom d'une fleur, qui était la favorite de sa mère. Elle a, également, héritée du prénom de sa grand-mère qui s'appelait Destiny. Un hommage en son nom car Iris était très proche d'elle.
    DATE DE NAISSANCE – 27 mars 1982
    ÂGE – 20 ans
    ANNÉE – Septième années
    ORIGINES – La banalité fait de moi une personne plus unique que jamais. Je suis issue d'une mère moldu, de nationalité française, et d'un père sorcier.

    Eléments de sorcellerie
    .

    BAGUETTE – 24 centimètre fait de bois d'olivier. Son cœur est formé d'un ventricule de cœur de dragon.
    PATRONUS – Un loup
    BIEN ou MAL ? Iris est une personne tout à fait charmante, qui peut se montrer fort teigneuse dans certaines situations. Ne la prenait jamais pour un ange, vous pourriez être déçu. Elle ne se sent pas obligé de choisir un bord auquel s'accrocher. Les deux lui conviennent parfaitement.
    QUE SERA DEVENU VOTRE PERSONNAGE 18 ANS APRES ? Iris tentera de devenir professeur à l'école de Poudlard, mais abandonnera bien vite ce rôle. Elle oubliera la magie en brisant sa baguette et ira vivre en France.

Spoiler:


Dernière édition par Iris D. Lingford le Sam 30 Oct - 17:31, édité 16 fois

Invité
Invité


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Iris D. Lingford || I like to go out walking in the pouring rain Empty Re: Iris D. Lingford || I like to go out walking in the pouring rain

Message par Invité Sam 16 Oct - 13:44

    Présentation libre
    .

T
u sais, je me souviens parfaitement de toi. Tu étais comme un rêve éveillé. Mais les rêves ne sont pas aussi douloureux, n'est-ce pas ? Pourtant, tu semblais être parfaite en tout point. Un peu comme si tu étais sortie tout droit de l'un de tes livres, fait d'encre et de papier. La chaleur de ton corps semblait réelle en tout point. Ton regard me faisait fondre sur place, rendait mes jambes molles. Personne n'avait la couleur de tes yeux ! J'ai recherché partout ce brun mélangé à de l'ocre qui ressortait les jours ensoleillés. Cette pigmentation semblait t'être réservée. Tout comme ce sourire. Ton sourire ! Il te suffisait d'en remonter légèrement les commissures pour que tes lèvres en deviennent irrésistible. Tu aimais te jouer de moi en te mordillant la lèvre inférieur. J'épiais le moindre de tes gestes. Je voulais t'apprendre par cœur, te connaître sur le bout des doigts. Pouvoir t'interpréter au son d'une mélodie dont tu serais le secret. D'un geste souple tu passais une main dans tes cheveux d'ébène, et indomptable comme le vent. Oui c'est ça. Tu étais le vent. Et le vent on ne le met pas boîte, on ne peut le saisir entre ses doigts. J'étais une proie en quête de masochisme, et en tombant dans tes filets je t'ai supplié de faire endurer la douleur. Loin de toi tout semblait fade, sans aucun arrière-goût en bouche. Éloigné de toi et du goût sucré de tes lèvres, je me sentais abandonné. Tu étais une sorte de boussole qui n'indique pas le nord pourtant tu m'as toujours servit de repère. Pour toi, j'aurai été n'importe qui ! L'amant, le frère, l'ami, l'époux ou le soupirant. Et puis tu es partie, et la pièce s'est assombrie. La lumière s'est évaporée en même temps que toi, au rythme de tes pas. Plus rien ne brillait. Tu es devenue la pièce manquante que tout le monde cherche sous les placards, celle qui est indispensable. Bien sûr que tu m'étais indispensable ! Et maintenant je ne suis plus qu'un frère qui a perdu sa jumelle. Une statut de cire restée au fond de la boutique parce qu'elle n'a plus aucune valeur avec son vernis qui craquèle. Pourtant tu n'es pas partie seule. Tu as emporté un doux souvenir avec toi. Mon cœur. Tu me l'as arraché férocement de la poitrine, sans anesthésie. Garde le ! De toute façon je n'en aurais plus besoin sans toi. Fait en ce que tu en voudras ! Je ne veux plus jamais rien ressentir si tu n'es plus la raison des pulsations de mon cœur. Tu m'as guérie du poison de l'amour. Mais dit moi...

Pourquoi est-ce que tu as fait ça …?



    J'ai toujours trouvé les présentations futiles. Ce n'est qu'un moyen, bon marché, de prouver aux autres que nous restons méconnaissables. Tandis qu'eux, vivent dans un mensonge parfait en pensant tout connaître des autres. Alors, pourquoi se présenter ? Peut-être pour rétablir l'ordre dans les pensées d'autrui et tenter de prouver qui nous sommes réellement. Autant s'acharner inutilement.

    Mon histoire a débutée un 27 mars 1982, en pleine nuit. Une naissance difficile. Une enfant malade. Et des médecins peu optimistes. C'est fragile la vie. Que restait-il à mes parents à part l'espoir ? Rien qu'un peu. Hope, c'était ainsi que souhaitait m'appeler mon père. Sans doute aurait-il eu raison. Mais ma mère a préféré Iris. Une fleur s'épanouissant au retour du beau temps et représentant l'ardeur. Allié à Destiny. Le prénom de ma grand-mère maternelle. Vous aimeriez en savoir plus ? Et bien vous allez devoir rassasier votre curiosité ailleurs. Ceci est mon prologue. Le début de mon roman qui finira plus tard sur l'une de vos étagères, noyé sous la poussière.



Premier Chapitre


    Iris D. Lingford || I like to go out walking in the pouring rain 801508001


    L
    a nuit m'inspire une douce mélodie dont elle seule en connait le secret et je la trouve bien égoïste. Je me retrouvais, un soir de plus, assise sur le toit de ma maison à profiter du lourd silence que l'on m'offrait. À laisser le vent me titiller le visage et rejeter mes cheveux en arrière. J'aurai aimé être l'expiration, m'échapper un instant dans la fraîcheur de la nuit. Les années passaient si vite mais, se ressemblaient toutes, nous plongeant dans une routine interminable. Il y a quelques semaines de cela, j'aurai adoré en sortir et maintenant je regrettais presque d'y avoir pensé. En venant tous les soirs sur ce toit, j'y retrouvais un air de déjà vu, toutefois j'aimais ça. Demain serait sûrement différent, pensais-je en ramenant mes jambes contre moi. - Iris, veux-tu bien rentrer ou tu vas attraper froid ! Aboya une voix. Je tentais de l'ignorer. Je voulais rester encore un peu. Profiter encore un peu, mais il était trop tard pour ça alors, dans un soupir exagéré, je rejoignais ma chambre où mon père m'attendait. Je savais que j'aurai droit à un sermon, comme toutes les fois où je me rendais sur le toit. Cependant, il n'en fit rien. Il pensait donc que je lui en voulais à cause de ce qu'il m'avait dit plus tôt dans la semaine. Pourquoi aurais-je fait ça ? De toute façon, je n'y arrivais pas. Ou peut-être qu'il était triste que son seul enfant quitte la maison alors qu'il souhaitait que l'oisillon reste encore un peu dans le nid. Sauf qu'il était temps, pour moi, de battre de mes propres ailes. - Pourquoi tu es triste ? Demandais-je alors, en posant ma main sur sa joue. Il la prit entre les siennes et souffla dessus pour la réchauffer. Un pauvre sourire m'échappa parce que c'était ce genre de geste dont je ne voulais pas me détacher. - N'ai-je pas le droit d'être triste alors que ma petite chérie va bientôt s'en aller ? J'éludais sa question en posant mon regard ailleurs que sur le sien. D'apparence nous étions une famille comme une autre. Bien qu'au fond, nous étions totalement différent; Le père avait peur pour sa petite fille adorée parce qu'elle grandissait. Peut-être le comprendrais-je plus tard, quand j'aurai des enfants. - Dans ce cas je reste pour que tu ne le sois plus. Ses yeux ne souriaient pas et rendait son rire faux. Il se mit à ma hauteur et m'observa un petit moment. Je n'étais pas comme toutes les petites filles. C'était ce que me renvoyait ses yeux, aussi bleu qu'un ciel sans nuages. Mais ce soir, la brume avait déposée un voile sur son regard. - Tu grandis trop vite, souffla-t-il, et je serais égoïste de vouloir te garder uniquement pour moi. J'enroulais mes petits bras frêles autour de son cou. Je me demandais, si en cet instant, la plupart des enfants étaient tout aussi triste que moi. Non, sûrement pas. Certains devaient déjà le savoir depuis longtemps. Mes parents ne m'avaient jamais rien caché... Ou du moins presque rien ou alors quand je voulais savoir de quoi ils discutaient, j'avais toujours droit à : Ce sont des histoires de grands. Puis, il y avait le mensonge. Je n'excluais jamais le fait que les gens pouvaient me mentir quand ils me parlaient. Je n'aimais pas vivre dans le mensonge, parce que même si la vérité était douloureuse ça aidait à grandir. Et c'était sans doute le reproche que me faisait mon père. Il passa sa soirée à me raconter des histoires jusqu'à ce que Morphée m'arrache à lui sans demander la permission.

    Le lendemain, rien ne semblait différent. Les cours se déroulaient de la même manière. Les personnes qui passaient à côté de moi m'étaient toujours aussi indifférentes. Je déjeunais toujours à la même table, accompagné des mêmes personnes. Sauf que je les ignorais. Ils ne comprendraient pas, et je n'avais pas le droit d'en parler. L'ami qui était installé en face de moi semblait se soucier de mon cas parce que je n'étais pas bavarde et peu souriante. Encore un mensonge pour lancer la conversation. J'étais très peu bavarde, à la limite de muette comme une tombe. Et je ne voyais pas la nécessité de toujours sourire à tout le monde seulement pour se donner un « genre ». Le garçon en question tenta plus d'une fois de lancer un sujet sur le tapis qui se transformèrent en échec. Il ne pouvait pas comprendre. Un profond mutisme était en train de m'envahir. Si l'âge et la raison ne l'emporteraient pas, ça sera le silence qui me mènera au fond du gouffre. J'observais un instant les gens dans la pièce. Aucun ne me manquerait et je ne risquais pas de manquer à qui que ce soit donc les au revoir seraient rapides. Ce qui était plutôt rassurant. La sonnette retentit et j'ai suivi d'un pas nonchalant le garçon qui n'arrêtait pas de me coller. Je ne me rappelais même pas si nous étions amis ou pas. De toute façon, il ne comprendrait pas...Et une peur commença à s'installer et à ce nicher dans mon ventre. Qui pourrait bien comprendre ?

    Flashback


    Je clignais plusieurs fois des yeux comme si j'essayais de faire échapper une poussière qui se serait glissée là, par hasard. Mon regard se porta sur mes deux parents à la fois. Puis brutalement un rire s'échappa de mes lèvres pour venir accentuer la situation. Ma mère gardait les lèvres closes et mon père avait les lèvres pincées. Moi je continuais de rire. Peut-être était-ce nerveux ? - Je ne crois plus au Père Noël depuis longtemps alors vous ne pensez pas que je vais vous croire ? Mon père secoua la tête. Il semblait sérieux en plus de cela. J'arrêtais de sourire bêtement en portant un regard à ma mère qui me sourit tendrement. Elle aussi s'y mettait. A quoi devais-je m'accrocher si mes deux modèles s'obstinaient à vouloir me noyer dans l'irréalité ? - Ton père te dit la vérité, répondit ma mère. Pourquoi inventerions-nous de telles choses ? Faire les gros yeux aurait été l'expression qui me convenait le mieux en cet instant. Je ne savais pas quel message mes parents voulaient me faire passer mais pour le moment je faisais du sur-place. Ils ne m'offraient rien de concret. Juste un mensonge de plus. Je me levais brutalement pour quitter la pièce et ne plus me laisser entraîner dans ce délire, seulement mon père m'ordonna de rester à table et malgré mon mauvais caractère j'avais appris à être obéissante envers mes parents. Peut-être pas aussi aimante qu'ils le méritaient, mais au moins je les respectais.

    - Ma puce, reprit ma mère alors que je mis à bouder, si nous te disons ça ce n'est pour te blesser mais... Mon père la coupa dans son élan.
    - C'est ainsi et pas autrement !

    Je relevais la tête aussi vite que possible. Il me foudroya du regard et j'en fis de même. Ça serait de celui qui baisserait le premier le regard qui serait le plus faible d'entre nous deux. - Et vous avez préféré me le dire le jour de mon anniversaire parce que ? Demandais-je insolente. Ce n'était pas parce que je les respectais qu'il ne m'arrivait pas de devenir insolente, à la limite de méchante. Ils gardèrent le silence. Puis l'atmosphère se fit plus lourde. Insupportable à respirer. Je sentis mes joues devenir rouge de colère. - Sorcière... Vous n'avez rien trouvé de mieux franchement ? M'écriais-je. Vous n'avez plus besoin de m'inventer des histoires pour que je finisse mon assiette ou que je fasse mes devoirs ! Je ne suis plus une gamine !

    Mon père frappa du poing sur la table ce qui fit sursauter ma mère sur le coup. Et moi, par la même occasion. Je n'avais pas pour habitude de voir mon père énervé comme cela. Il y avait sûrement autre chose qui le plongeait dans cette colère, qui se cachait derrière et se faisait tout petit dans l'espoir que personne ne le remarque. Il me toisa sans ravaler la colère qui le submergeait. Ma mère se contenta de secouer la tête. Je reportais mon regard sur elle. Malgré la petite ride au milieu de son front, qui exprimait son inquiétude, elle était toujours aussi rayonnante. Avec des cheveux noirs qui tombaient en petites boucles sur ses épaules. Un visage toujours parfaitement maquillé, parfois pas du tout. Habillé de l'un ou l'autre, elle restait belle. J'avais hérité de la plupart de ses traits apparemment, même si en me regardant dans la glace je ne me trouvais rien qui puisse venir de ma mère. Marie. Je me focalisais sur ses traits en essayant d'oublier mon père. Peine perdue. - Mais tu une gamine ! Vociféra mon père. Tu feras ce qu'on te dira de faire, je ne vais pas te demander ton avis ! Mon avis ne comptais donc pas alors à quoi l'exposer ? Je courais dans ma chambre pour échapper à ces paroles, en entendant mon père hurler mon prénom. J'étais persuadé que c'était à partir de ce soir là que j'ai commencé à ignorer les gens et à fréquenter les lieux vides et silencieux. La soirée n'aurait pas pu être pire. Je plongeais ma tête sur mon coussin pour étouffer mes pleurs qui résonnaient dans mes oreilles malgré tout. Je ne savais même pas pourquoi je pleurais. Je n'étais pas triste. A-t-on seulement besoin d'une raison pour pleurer ? Apparemment non. Maintenant je me demandais si mes parents n'avaient pas dit la vérité. Je me mordis l'intérieur de la joue jusqu'à sentir un goût métallique s'y répandre. Hors de question ! Je ne pouvais pas... Non je ne voulais pas vivre dans un monde qui n'existerait pas. Vivre ses rêves étaient futiles. Pourtant, dans ma tête, je me mis à y penser sincèrement. Et si j'étais réellement une sorcière ? La pluie martela ma vitre, la frappant comme si elle avait désobéit. L'obscurité avala rapidement toute la lumière qui avait réussit à se cacher jusque là. Très vite, je laissais la nuit me prendre dans ses bras et me bercer en me chuchotant au creux de l'oreille : Tu n'es qu'une gamine après tout.

    End of Flashback


    Puis les choses s'étaient tassées. Comme un dossier qu'on place sous une pile parce qu'on ne souhaite pas s'en encombrer tout de suite. C'était beaucoup plus simple de l'oublier et passer à autre chose. Mais les vieux dossiers ne disparaissaient jamais. Ils ressurgissent au moment où on s'y attend le moins. Toutefois, oublier était la meilleure perspective qui m'était offerte. Être avec mes parents, c'était tout ce que je voulais. Bien que tout semblait changer tout doucement. J'étais en train de changer. En bien ou en mal ? Je n'en avais pas la moindre idée. Tout ce que je savais, c'était que mon père avait commencé à m'apprendre quelques bases rudimentaires concernant la... magie. Ce mot n'arrivait pas à passer le bord de mes lèvres. Seulement, mon père avait vraiment tous les éléments pouvant me prouver sa bonne foi. Et puis après le dénie, j'ai décidé de finalement le croire. Début de semaine je pensais le haïr pourtant je ne pouvais pas lui faire la tête plus d'une journée. Maintenant que j'étais âgé de onze ans, je devais me rendre dans une autre école pour étudier la magie, qu'il m'avait dit. Pourquoi n'arrivais-je pas à le croire ? J'aimais lire. Si je pouvais, je ne respirerais plus que par ces pages qui renvoient un autre monde. Sauf que je préférais séparer les deux mondes et vivre dans la réalité. J'avais peur des évènements à venir. Peut-être que oui, je n'étais qu'une gamine après tout.


Deuxième Chapitre


    Iris D. Lingford || I like to go out walking in the pouring rain 476358002

    Grand-mère,

    T
    out se passe très bien et je vais bien. Ma rentrée c'est très bien passée également. Les gens sont plutôt sympathiques avec moi, mais je ne me suis pas encore fait des amis. Je sais que nous sommes déjà en décembre. Enfin, il y a bien un garçon qui est sympa sauf je ne connais même pas son prénom ! De toute façon, tu m'as toujours trouvé trop réservé. Tu avais sans doute raison, une fois encore.

    J'ai de bonnes notes aussi. Les profs disent que je m'en sors un peu trop bien pour une première année. Je dois leur répondre quoi à ton avis ? Ou alors, est-ce que c'est normal ? Je ne sais plus quoi penser... J'ai beaucoup de mal à remplir cette feuille, pourtant toi et moi on adorait tellement bavarder. Seulement ce n'est pas pareil. Rien n'est plus pareil. Dis, je suis en train de changer ? Je ne sais pas si c'est bien ou si c'est mal. Tu ne saurais pas non plus. Alors, la question ne se pose même pas. N'empêche que je me la pose quand même !

    Tu sais ce qui me plait particulièrement ? La bibliothèque ! J'y passe beaucoup de temps. J'ai failli me faire prendre une fois alors que j'y rôdais la nuit. Sauf que la nuit c'est tellement plus calme, vu qu'il n'y a personne. Ah, j'aime beaucoup aussi le terrain de Quidditch. Tu devineras facilement que c'est de là que je t'écris. Quand il n'y a pas de match, c'est complètement vide. Malgré qu'il fasse trop froid pour rester trop longtemps sur place, je préfère être seule pour écrire. Il y a trop de curieux qui regardent au-dessus des épaules.

    Tu me manques Grand-mère. Le temps me semble long sans toi. Ici rien n'est pareil. Oui j'ai de bonnes notes. Oui je parais sage. Seulement, ça s'arrête ici. Je me demande encore pourquoi je suis ici si je ne m'y plais pas. Tout le monde semble heureux d'être sorcier alors pourquoi ne le suis-je pas aussi ? Quand je lis un bon livre où la magie y traîne, je ne repose le bouquin qu'une fois terminé. Tu sais, je suis restée presque onze ans sans rien savoir. Mon ancienne école me manque. Je sais que tu seras fâché quand tu auras tout lu. Puisque je ne profite de rien. Et que je suis trop têtue. Mais c'est comme ça Grand-mère. Tu m'aimes malgré tout non ?

    PS : Passe le bonjour à papa et maman. Et dit leur que je suis désolée de ne pas passer Noël avec eux. Je préfère rester seule. À te parler dans le froid.

    Iris


    Je reposais ma plume, la main tremblante. Quelques tâches d'eau salissaient la feuille. Je laissais les larmes couler, je les avais trop longtemps contenues. Je ne voulais plus me cacher. Cela faisait trop longtemps que j'agissais ainsi. Et puisque je ne pouvais en parler à personne, j'écrivais. Seulement, même transcris sur du papier, la douleur était toujours là. Combien de temps tiendrais-je ? La feuille se froissa entre mes mains et j'entreprenais de la déchirer. Sauf que mes mains refusèrent d'obéir. Alors je l'abandonnais là. Sur un banc, au-dessus de la neige. Ma grand-mère était décédée peu avant ma rentrée. J'avais toujours cette boule dans la gorge rien qu'à y penser. Et quand je pensais à elle, je pensais forcément à nos journées passées ensemble. Combien ? Des tas... Une semaine sans elle m'aurait été insupportable. Et voilà déjà près de cinq mois qu'elle m'avait quittée. Elle était ma dernière grand-mère. Mais aussi la seule pour qui j'avais tant d'estime. Ma famille était très petite. J'étais enfant unique. Pas de frères. D'après eux, mes parents avaient eu l'enfant qu'ils souhaitaient avoir. J'étais certaine qu'ils ne penseraient plus cela en me voyant.
    Puis je me retournais, baguette à la main. J'immolais la feuille avec un sort appris dans un livre. Comme quoi, lire n'était pas réservé qu'aux abrutis. Mes jambes se dérobèrent et je tombais à genoux. Je ne pleurais plus. Par contre, je me demandais combien de temps je tiendrais dans cette position avant que le froid ne s'empare tout doucement de moi. Je n'eus pas le temps d'y réfléchir. Un bras me souleva du sol assez aisément. Doucement je me trouvais faible. Habituellement, je me construisais un masque de femme forte. Je ne l'étais pas... Aucune qualités ne pouvaient me décrire. Les défauts, eux, par contre me comptaient parmi eux. Le jeune homme m'aida à marcher jusqu'à être dans un endroit chaud. Bien que le mot « trainer » aurait été plus juste. Je jetai un bref coup d'œil au garçon qui quittait le couloir devant moi, alors que je ne l'avais même pas remercié. Ma tête se posa contre un mur. Il était froid malgré la chaleur qui se dégageait dans la pièce. Aussi froid que mon cœur.

    La vie n'était qu'une chienne et j'étais bien décidée à la dresser.

    Mais dit moi Grand-mère, tu m'aimes malgré tout ?


Troisième Chapitre


    Iris D. Lingford || I like to go out walking in the pouring rain 683463003

    - Mademoiselle Iris ! S'écria le prof qui faisait cours de défense contre les forces du mal.

    J
    e me redressais sur mon siège, non sans avoir soupiré un grand coup pour lui montrer mon exaspération. Il me lança un regard noir que je soutins avec une petite insolence qui brillait dans mes yeux. Mais je ne lui répondais pas. Je savais que ce professeur ne m'avait pas à la bonne à cause de mon mauvais caractère. Comme pour la plupart... Heureusement que j'avais les bonnes notes pour combler l'énorme creux social qui me reliait à toute l'école. Cela faisait maintenant trois ans que j'étais à Poudlard. Le temps passait toujours aussi vite, sauf que les années n'étaient plus aussi semblables qu'avant.

    Un coup de coude dans les côtes me fit tourner la tête vers mon voisin de table. Il m'adressa un sourire, que je lui rendis. Et lui, ça faisait trois ans que je me le coltinais, mais en bien ! C'était mon meilleur ami, du moins c'était le terme que j'employais quand je parlais de lui. Je ne parlais pas à beaucoup de monde, cela n'avait pas changé. Sauf que nous étions toujours ensemble. Il était la seule et unique personne en qui j'avais totalement confiance. Chose qui n'était pas arrivée depuis fort longtemps ! Depuis ma grand-mère en fait... J'arrivais à parler d'elle maintenant, sans pleurer. J'avais grandi et ce n'était pas mes parents qui diraient le contraire. À vrai dire, je les voyais peu. Trop peu souvent... Mais c'était un choix personnel et très égoïste. Je ne rentrais pas pour les vacances de Noël et à la fin de chaque année, je les passais la plupart du temps chez mon meilleur ami. Il était comme ma nouvelle famille. Je savais que mes parents étaient meurtris à cause de mon comportement. Et je m'en voulais. Seulement j'avais trop changé... J'avais peur qu'ils voient ce que leur petite fille était devenue. Ils ne méritaient pas de voir ça. Je ne les méritais pas ! Je me perdais dans mes pensées, puis une voix que je ne connaissais que trop bien me sortie doucement de mes songes. - Tu vas finir par attirer des ennuis à ta maison ! Me titilla la voix. Je tournais mon regard vers lui en lui tirant la langue. Je remarquais facilement qu'il se retenait de sourire. - Notre prof principal m'aime trop pour ça, balançais-je ironiquement. Un sourire lui échappa malgré tout. Je ne pus m'empêcher de le dévisager. Plus les années passaient, plus il devenait charmant. Il fallait avouer qu'il avait pas mal de succès avec les filles. Il pourrait bientôt commencer à faire une collection. Il me renvoya un regard interrogateur par lequel je répondis négativement. Je préférais garder ça pour moi. - Je suis même sûr que tu es ravi, comme ça c'est votre maison qui pourrait gagner à la fin de l'année ! Soufflais-je alors que le prof passait à côté de nous, non sans me lancer un regard noir. Cette fois, un rire l'échappa. Je le dévisageais avec une grimace. Cet abrutis ne manquait pas une occasion pour se fiche de moi ! Il se fit mettre à la porte en continuant de rire. Je m'enfonçais dans mon siège, ne trouvant rien de drôle dans ce que j'avais dit. Je marmonnais dans ma barbe jusqu'à la fin de l'heure.

    Fin de la journée, ou plutôt tard dans la nuit, je le retrouvais toujours au même endroit. Je le rejoignais rapidement, après quoi, il m'encercla de ses bras pour me tenir chaud malgré la couverture que j'avais sur les épaules. Être contre lui me faisait me sentir vivante. Nous parlâmes un bon moment, de tout et de rien. Enfin, surtout de rien ! Nous tentâmes de nous faire discret bien que nos rires résonnèrent dans les couloirs. Plus d'une fois un prof nous avait réprimandé. Pourtant, ça ne nous empêchait pas de recommencer encore et encore. Au bout d'un moment je décidai de regagner ma chambre pour essayer de rattraper les heures de sommeils qui me manquaient. Il m'accompagna jusqu'à devant la salle commune. Un lourd silence commença à s'installer entre nous, et j'avouais ne pas aimer ça. Toutefois, il le rompit assez rapidement. - Tu devrais vraiment dormir au lieu de toujours me rejoindre, chuchota-t-il. Je l'observai un moment, sachant déjà ce que j'allais répondre. - Et toi tu devrais vraiment cesser de toujours regarder ma cicatrice ! Le grondais-je avec un sourire. Il me le rendit facilement. J'avais pris cette vilaine habitude qu'il la regarde tous les soirs et qu'il la frôle. Du bout des doigts, il la toucha, m'arrachant un frisson. Il ne m'avait jamais demandé comment je l'avais eu. Et je n'avais jamais estimé nécessaire de le lui raconter. Il se pencha en avant et m'embrassa sur la joue avant de partir. Je l'observais alors qu'il grimpait les escaliers devant moi. Un air triste s'installa doucement sur mon visage. Il n'était pas dur de deviner qu'il en voulait plus. J'en voulais plus ! Mais je craignais de ce qu'il pouvait arriver si ce plus venait à se briser. La situation changerait. Ça ne serait plus vraiment mon meilleur ami. Avec regret je rejoignais ma chambre, avant de me glisser sous ma couette. Longtemps je guettais le sommeil, mais il n'arriva jamais. Alors, quand les premiers rayons traversèrent les rideaux, je me levais péniblement pour me passer sous un jet d'eau brulante.

    - Tu n'as pas dormi, hein ? Demanda-t-il avec un petit sourire. Je lui fis signe que non, même si je savais qu'il n'attendait pas de réponse de ma part. Tous les matins, il m'attendait devant la porte de ma maison. Il me serra dans ses bras et déposa un baiser sur mon front. Et, comme chaque matin, il me porta, sur son dos, jusque dans la Grande Salle. Toujours sous les regards moqueurs ou interloqués. Les gens pouvaient bien penser ce qu'ils voulaient, pour rien au monde je n'aurai échangé ma place. J'étais heureuse de savoir que quelqu'un tenait à moi, à l'exception de mes parents. Nous mangeâmes à notre place habituelle, où il parla avec les personnes habituelles tandis que, de mon côté, je gardais le silence. Grignotant à gauche puis à droite. Et je me préparais mentalement à affronter cette journée !

    J'aurai dû savoir au petit-déjeuner qu'un prof me ferait un coup-bas. Je me retrouvais avec une inconnue pour une sorte de cours sur les potions. Mais si je n'étais pas si méfiante, j'aurai aussi dû savoir que cette inconnue n'était pas si terrible que ça. Avec ses cheveux, couleur or, elle me faisait penser à la Princesse Raiponce. Parfaitement maquillé et son uniforme lui allait merveille. Étais-je donc la seule à me trouver tarte dedans ? Elle était tout aussi timide que moi. Nous avions au moins un point en commun. Je ne savais pas si je lui faisais peur car, elle ne m'adressa pas un seul regard au début du cours. Je restais donc « à ma place », non sans regret. Tandis que mon meilleur ami riait de bon cœur en faisant n'importe quoi. Ce spectacle m'arracha un sourire. - Il est mignon... Fit une voix, si bas que je crus au début que c'était mon imagination qui me jouait un tour. Je remarquais, peu après, que c'était ma coéquipière qui observait mon ami, rouge comme une pivoine. Je plaçais mon bras au-dessus de ses épaules, avec un regard surpris de sa part.

    Je passais le reste de la journée à lui raconter quelques anecdotes sur lui. Nous étions dans la même maison. Je ne l'avais jamais remarqué pourtant... Ce qui me prouva une fois encore combien je pouvais être ignorante. Mon autre facette se riait de moi et continuait de resserrer son étreinte autour de moi. En ce fin de mois de mai, elle devait bien rire étant donné que mon meilleur ami sortait, maintenant, avec celle qui était devenue ma meilleure amie. J'étais devenue la troisième roue du carrosse. Je devenais comme l'un de ces vieux tableaux accrochés au mur. On l'admire, le contemple de loin, mais on ignore tout du message qu'il veut transmettre. Et on se fiche totalement de la personne qui est peinte dessus. Des traits qui renvoient une tristesse assourdissante. Ainsi, je passais une soirée de plus sans lui. Quand je commençais à m'habituer à cette bonne vieille routine, il fallait toujours qu'un élément perturbateur se dresse entre moi et cette routine. Je me dressais lentement pour marcher à l'extérieur du château où je laissais mon hibou porter une lettre à mes parents.

    J'aurai dû savoir que cette fameuse journée allait être pourrie !


Quatrième Chapitre


    Iris D. Lingford || I like to go out walking in the pouring rain 263259005

    M
    on père m'oblige à écrire cette lettre. Il dit que ça pourrait m'aider à aller mieux. Mais je dois écrire quoi au juste ? Quelqu'un m'explique ? Je n'ai pas début et je ne préfère pas connaître la fin. Seulement, je préfère faire ce qu'il me demande. Il pourrait bien avoir raison. Sauf que, maintenant que je suis devant cette feuille blanche rien ne me vient à l'esprit à part deux personnes...

    Ma mère, en premier lieu, qui a été là pour moi durant tout cet été interminable. Qui n'a pas cessée de veiller sur moi alors que j'étais prise par des crises d'angoisses toutes les nuits. Elle m'a réconfortée et apportée tout l'amour dont j'avais besoin. Tout l'amour que j'avais ignoré toutes ces dernières années. Sa présence me réchauffait le cœur et le faisait battre moins douloureusement. Jamais je ne m'étais sentie aussi proche d'elle ! C'était sûrement un bon signe, non ? Je prendrais ça pour un oui vu le silence qui plane ici ! Ce que j'ai le plus aimé ? Elle n'a même pas essayée de m'acheter une seule fois ! Le rôle de mère lui va comme un gant. Je me demande toujours si j'hériterai un jour de ses traits. Ou si je serai une aussi mauvaise mère que j'aurai été une mauvaise fille. Je n'attends pas de réponse particulière. Donc je continue d'écrire. Que veux-tu savoir d'autre, Ô toi, chère feuille vierge ? Si je vais bien ? Mais bien sûr que oui ! Pourquoi irais-je mal ? Mes vacances sont passées plus vite que prévu. Regarde, je suis déjà dans le train pour ma quatrième années à Poudlard ! Je vais retrouver mon meilleur ami et ma meilleure amie. Je serai loin de mes parents, une année de plus. Mais j'ai promis de venir à Noël en exigeant de ne rien recevoir comme cadeaux. Je ne crois pas qu'ils tiendront paroles.


    Je levais les yeux au ciel alors que deux abrutis n'arrêtaient pas de se bécoter. Je préférais les ignorer mais c'était peine perdue. Alors, je quittais mon siège pour aller tout à l'arrière du train. Généralement, personne n'y traînait. Ma meilleure amie était partie peu avant moi pour chercher de quoi grignoter. - J'vais chercher des bonbons, qu'elle m'avait dit. Si je reste une minute de plus à regarder ces deux-là s'embrasser j'te jure que je te saute dessus. Sous l'un de mes fous rires, elle avait disparue. Et voilà que c'était mon tour. Elle serait déçue que je ne l'ai pas attendue. Mais je voulais continuer tranquillement ma lettre. Certaines habitudes ne changeaient pas. Je me revoyais bien, quelques années en arrière, sur ce toit à profiter du silence de la nuit. La vitesse du train faisait voler mes cheveux dans tous les sens et certaines mèches me fouettaient le visage. J'inspirais profondément, en profitant du décor qui m'entourait. Le froid n'était pas totalement présent, mais commençait doucement à s'installer. Il se déposait par petit bout, ne laissant aucun choix. Je reprenais ma lettre, alors que les minutes filaient devant moi.

    Où en étais-je ? Ah oui ! Noël et les cadeaux ! Je crois que ce qui m'avait le plus manqué à chaque Noël, à Poudlard, c'était mon père qui allait acheter un sapin. Je savais maintenant de qui j'avais hérité mon caractère. Il était difficile ! Et je pèse mes mots ! Quand j'étais petite, je me jetai à ses pieds pour qu'il les embarque tous, mais lui voulait toujours le plus cher et le plus beau. Ce que ma mère n'appréciait guère même quand on a deux salaires ! J'aimais beaucoup le décorer avec eux. Même si mon père repassait toujours derrière moi.

    Un rire m'arracha une fois de plus hors de ma lettre. - Il faisait vraiment ça ? Je frappais mon amie avec mon livre, sur son épaule. Elle savait que je n'aimais pas quand elle lisait ce que j'écrivais. La plupart du temps, j'écrivais mes pensées les plus profondes. Des trucs à peu niais, mais qui pouvaient bien être blessants. Elle continua de rire puis me proposa des bonbons. Elle semblait préoccupée et je n'avais pas besoin de savoir pourquoi. Et encore moins pour qui. J'avais une boule au fond de l'estomac qui remuait sans cesse. Alors, je ne préférais pas mettre le sujet sur le tapis. Je lâchais ma lettre sous son regard étonné. J'avais tendance à ne jamais les finir. Le vent la porta au loin. Peut-être qu'un jour, quelqu'un la trouvera et rira bien en la lisant ? Ou sans doute qu'elle finira pas se décomposer sous la pluie et la boue. Finalement, je ne parlerai pas de cette deuxième personne dans la lettre. De toute façon, il n'allait pas tarder. Cependant, un grand doute planait au-dessus de ma tête. Un orage menaçait d'arriver et je ne parlais pas de la météo.

    Bien plus tard...
    Ma main appuyée contre ma joue, j'observais, sans vraiment regarder, les enfants se faire répartir dans les différentes maisons. J'employais le terme enfant car, il était vrai que onze ans n'avait rien de bien vieux. Même si certains semblaient un peu plus vieux. J'essayais de me focaliser sur leurs visages tellement heureux, d'autres tristes en voyant leurs amis aller dans d'autres maisons. Mais mes pensées n'allaient que vers et une seule personne. Et en voyant ma meilleure amie se goinfrer, je savais qu'il en était de même pour elle. Je lui piquais le plat où sa fourchette souhaitait se planter. - Hé ! S'écria-t-elle, la bouche pleine. - Si tu continues, jamais tu ne rentreras dans la magnifique robe qu'on a acheté ! Rétorquais-je. Je regrettai rapidement mes paroles devant son visage qui se décomposa. Je voulais la serrer dans mes bras, mais j'avais suffisamment d'ennuis avec les profs. Si en plus je perturbais la cérémonie de répartition, j'étais bonne pour rentrer chez moi. Je lui serrais la main, compatissante. - Il ne viendra pas... Souffla-t-elle. Cette révélation me fit l'effet d'une claque. Si violente que j'en serait bien tombé du banc si sa main ne m'avait pas retenue. Mon autre facette eut un rire jaune. Que pouvais-je bien répondre à ça ? Devant mon mutisme, elle serra ma main. Je ne sentais même pas cette étreinte. Je tournais ma tête devant l'énorme porte de la Grande Salle.

    Non, il ne viendra pas.

    Le soir, je traînais dans les couloirs. Habillé d'un vieux jogging. Accompagné de ma meilleure amie. Elle ne le remplacerait jamais, mais sa présence était importante. Elle était un pilier important qui me soutenait, moi, la vieille ruine ! Rapidement, du moins trop vite à mon goût, elle m'abandonna pour rejoindre Morphée. Je continuais ma traversée du château. Je savais déjà où mes pieds allaient me mener. Mais il n'était pas là. Il ne viendra pas. Je fermais les yeux, en secouant la tête. Je ne savais même plus quels sentiments étaient en train se s'éprendre de moi. Alors, je sortais une feuille toute froissée de ma poche avant de m'installer sur le banc.

    Dis-moi, pourquoi tu n'es pas venu ? Tu avais dit qu'on se reverrait ! T'avais promis que tu rattraperais tes erreurs ! Que tu passerais plus de temps avec moi. Tu as menti n'est-ce pas ? Tu n'as jamais eu l'intention de revenir. Tu avais préparé ça depuis déjà quelques temps. Je te déteste pour ce que tu as fait !

    Je rayais la dernière phrase. Bien sûr que non, je ne le haïssais pas. Comment aurais-je pu ? Le sommeil me rattrapa et m'ordonna d'aller me coucher. La nuit porte sommeil, me susurra-t-il à l'oreille. Mensonge ! Le sommeil n'est qu'une bonne façon de retarder le pire. Seulement, j'obéis. Je traînais des pieds jusqu'à me laisser tomber sur mon lit. Je plaçais mes mains sous mon coussin où je rencontrais un papier. S'était-il glissé là par hasard ? Je le sortais de sous mon coussin, curieuse. En voyant mon prénom inscrit tout en haut, mon cœur eut un sursaut. Je crevais d'envie de réveiller mon amie car, j'aurai reconnu n'importe où cette écriture. Toutefois, cette envie partie aussi rapidement qu'elle était arrivée alors que j'avançais dans ma lecture. Une douleur s'empara de mes entrailles, une boule se forma dans ma gorge, ma vue devint floue. Le monde était en train de m'échapper. La façade que je m'étais construit tomba en ruine petit à petit. Puis brutalement, un pilier se retira et je m'effondrais sur le sol. Rapidement l'air ne pénétra plus dans mes poumons. Je me noyais dans mon propre chagrin. Je manquais d'air ! Je cherchais à respirer, pour faire gonfler mes poumons mais rien n'arriva. La lettre s'échappa de mes doigts. Elle glissa sur le sol aussi doucement qu'elle m'avait bloquée ma respiration. Toutes ses lettres noires n'étaient que du poison, que j'avais inhalé sous l'ignorance. Ma raison m'emporta loin pour que je ne souffre pas trop. C'était trop tard. Il ne reviendra pas !

    Il m'avait simplement adressé une dernière lettre. Aussi douloureuse que toute la peine que je lui avais infligé. Je ressortais mon vieux papier tout froissé. Et je transcris trois petits mots aussi tranchants que ses mots à lui.

    JE TE DÉTESTE !!


Dernière édition par Iris D. Lingford le Ven 29 Oct - 13:24, édité 34 fois

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Iris D. Lingford || I like to go out walking in the pouring rain Empty Re: Iris D. Lingford || I like to go out walking in the pouring rain

Message par Invité Sam 16 Oct - 13:45

Cinquième Chapitre

    Iris D. Lingford || I like to go out walking in the pouring rain 588822963281005

    J
    e donnais un coup de pied dans un tronc d'arbre. Le pauvre n'avait rien fait pour mériter ça. Et mon pied non plus par la même occasion. Je cessais cette activité débile pour continuer ma petite marche vers l'arbre cogneur. Je n'avais jamais aimé cet arbre. Lui non plus ne devait pas beaucoup m'aimer. Je ne voulais même pas m'en approcher plus, la distance qui nous séparait me convenait totalement. Je le contournais pour me promener ailleurs. J'aurai très bien pu aller à Pré-Au-Lard, au lieu de quoi, je me retrouvais devant un lac. Sa beauté me coupa le souffle. Jamais je n'y avais mis les pieds jusqu'à présent. Chose que je regrettais amèrement. Je me posais sur un rocher qui trainait là, pour profiter de cette longue journée. Seule. Loin de tout le monde. Je sentais mes yeux qui souhaitaient se fermer, que je me repose un peu. Ils m'ordonnaient d'oublier un peu, de laisser en paix mon esprit. De profiter de ma sixième année. Six ans, déjà... Et deux ans sans aucunes nouvelles de sa part. Je n'en avais pas tellement souffert. J'avais préféré le haïr pour effacer la douleur. Six ans déjà que j'étais arrivé à Poudlard. Moi-même j'avais du mal à y croire. Je vacillais au bout d'un moment. Je crois qu'un peu de repos me ferait finalement du bien. Demain les cours seraient de retour, et il valait mieux que je sois en forme.

    Je retournais sur mes pas avec un sourire aux lèvres. Le temps n'avait eu aucune emprise sur moi, et pourtant me voilà déjà vieillit de six ans. Étais-je encore une gamine ?

    N'ayant pas fait attention là où j'allais, je croyais d'abord mettre pris un tronc en pleine face. Étourdie comme j'étais, cela m'aurait très peu étonné. Mais la réception fut un peu moins douloureuse. Et deux bras me rattrapèrent pour que je ne tombe pas. Les branches ne rattrapent pas les gens, pensais-je avec un train de retard. Je levais les yeux alors vers mon interlocuteur qui me souriait. Je fis les gros yeux, bouche pendante. Impossible de laisser un seul mot s'échapper. Puis, toute la colère qui s'était installée, s'évapora d'un coup. Toutefois, je me fabriquai un masque de pierre. - Salut Iris ! Une véritable voix de ténor. J'en serai tombé s'il ne me tenait pas encore. Lentement – bien trop – je me défaisais de son étreinte en grognant. Il ria. Deux ans sans aucunes nouvelles et il riait ? Je serrais les poings et passais à côté de lui, faisant mine de pas le connaître. Il me suivit de près, ce qui m'énerva encore plus. Ou était passé ma bonne résolution de : Si je le revois, je lui arrache la tête ? Ce qui était fort poétique à côté de ce que ma meilleure amie souhaitait lui faire subir. Ils avaient rompus la même année où j'avais reçu la lettre. Elle en avait également reçu une, qu'elle ne m'avait jamais laissé lire. Et en retour, je ne lui ai jamais parlé de la mienne. Cependant, cette épreuve nous aura rapproché toutes les deux. Même si, de son côté, elle avait enchainée les conquêtes. Une véritable briseuse de cœurs ! De mon côté, j'étais un peu moins réservé et j'avais eu quelques aventures. Rien d'important. Et l'autre me suivait toujours. - Tu pourrais au moins me dire salut, me lança-t-il l'air déçu. Je me retournais brusquement. La colère redoubla. Je lui aurai volontiers collé mon poing sur son petit minois s'il n'avait pas fait vingt centimètres de plus. Et s'il n'avait pas deviné mes pensées et arrêté mon coup. Alors j'avançais vers lui, l'air plus sauvage que jamais. - Je peux savoir de quel droit tu me dis ce que je dois faire ? Explosais-je. Et surtout où tu crois que je vais encore t'adresser la parole ? T'étais où y a deux ans, j'peux le savoir hein ? Ta lettre m'a plutôt laissé amer si tu t'en souviens pas. Je l'ai encore si tu veux tout savoir. Je te la ferais bien bouffée ! Je savais que j'étais devenu rouge, et le faisais reculer en le poussant avec mes mains. Il ne m'avait pas arrêté une seule fois. A vrai dire, il riait encore. - Je suis ravi que tu trouves ça marrant ! Et je le poussais encore plus fort. Nous avions, à nouveau, rejoins le lac. Je continuais de l'insulter en le poussant. Je ne savais même plus comment m'y prendre pour qu'il devine que j'étais plus que furieuse après lui. Si je ne lui avais pas adressé la parole, il m'aurait collé toute la sainte journée...

    - T'as pas changé, réussit-il à articuler entre deux fous rires. Étouffe toi, pensais-je ! Puis je m'arrêtais. Mon père m'avait sortit exactement ceci la dernière fois que nous avions fêté Noël ensemble. - Pourquoi tu es partis ? Demandais-je encore une fois. Il secoua la tête. Il n'avait nullement l'intention de me dire où il était passé. Pourquoi ne m'avait-il jamais donné de nouvelle ? Une poussée d'adrénaline remonta le long de mes jambes et je le poussais une dernière fois. Cette fois-ci, il attrapa mon bras. Croyant certainement pouvoir me ramener contre lui. Au lieu de quoi, nous avons finis dans le lac. Il semblait ravis de son coup. Il se rapprocha de moi, et tenta une première fois de m'enlacer. Je le repoussais vivement. Je ne souhaitais plus qu'il me touche. Sauf que la deuxième fois, je ne le repoussais pas... J'étais faible. Aussi faible que la première fois qu'il m'avait trainé hors de la neige. Ma première année. Je n'aimais pas ça. Je paraissais aussi fragile que la feuille qui se détachait de son arbre, pour finir seule sur le sol. Piétinée. Pas de seconde chance. Et pourtant... Son regard suffit à balayer les deux années loin de lui. Il avait tellement changé. Physiquement et mentalement parlant. Il n'était plus le même, bien qu'au fond il restait celui qui avait été mon meilleur ami. Il m'obligea à me rapprocher de lui. Je n'essayais même pas de résister. Il avait gagné en force. A côté de lui, je n'étais qu'une vulgaire brindille d'herbe. - Tu ne me diras rien ? Soufflais-je, les larmes aux yeux. Il affirma cet opinion. Alors j'eus un sourire. Finalement, il n'avait peut-être pas tellement changé. Puis brutalement, il me mit la tête sous l'eau. Au début, je croyais à une blague. Mais quand l'air me manqua, je tentais de me dégager. Rien à faire. Mes pensées se brouillèrent.

    Puis j'ouvris les yeux, réalisant que quelqu'un se dressait au dessus de moi alors que j'étais couché dans l'herbe. Je m'étais assoupie sans même m'en rendre compte, quelle abrutie j'étais ! Cette personne m'adressa un sourire avec un salut. Au lieu de quoi, je le frappais avec un cailloux, assez gros, sur la joue.

    « Je suis désolée » n'aurait pas été assez juste pour exprimer ce que je pensais. Le coup était parti tout seul. J'avais mêlé la réalité à mon subconscient. En attendant, il devait passer un mauvais quart d'heure. Je regardais ma montre. Une heure pardon... Une heure qu'il se faisait crier dessus par la seule personne qu'il n'aurait jamais du croiser. Ma meilleure amie n'y allait pas de main morte. Mais d'un autre côté, je l'encourageais. Elle criait si fort que sa voix résonnait dans les couloirs, alors que la porte de l'infirmerie était fermée. Je tournais en rond, puis elle sortit finalement de la pièce en me regardant. D'un regard, elle me remercia. Je savais déjà pourquoi. Je ne l'avais pas loupé en le frappant. Puis elle quitta les couloirs, les poings serrés. Demain elle aura oubliée. Je soufflais un coup avant de rentrer dans l'infirmerie. L'infirmière avait désertée les lieux depuis un moment. Les cris avaient du la faire fuir, la queue entre les jambes. La plupart des cours avaient commencés. Bien que certains élèves flânaient dans les couloirs. Je refermais la porte derrière moi. Et je le rejoignais lentement. Il m'adressa un sourire. Je me stoppais net. Comme si quelqu'un avait appuyé sur la touche stop au même instant. Son sourire disparut, alors je courus vers lui. Rapidement, je m'allongeais à ses côtés. Bien que le lit fut trop petit. Et il me serra contre lui. Comment pouvais-je bien lui en vouloir après tout ?


Sixième Chapitre

    Iris D. Lingford || I like to go out walking in the pouring rain 217149963281005

    Vers le milieu de ma sixième année...

    Vous croyez encore aux contes de fées ? Que tout fini bien ? Personnellement, j'ai cessé d'y croire depuis longtemps. Tout ça c'est rien que de l'arnaque. Vous avez déjà vu des animaux faire la vaisselle ?


    J
    étais convoquée, une fois de plus n'est pas coutume, chez mon professeur principal. J'étais à peu près certaine de n'avoir rien fait, pour une fois. Sauf si on oubliait mes balades nocturnes. Cela m'étonnait encore qu'aucun de mes professeurs n'avaient pas eu l'idée de m'enfermer. Je finirai bien par le payer d'après eux. Je voulais bien les croire sur paroles, mais tout de même... Ça faisait déjà six ans ! Je pensais que ma punition était celle d'être tant détesté parce que par ma faute, notre maison se faisait retirer des points. Qui était très vite rattrapé quand je voulais, moi-même, m'excuser. Je traversais lentement les couloirs, ne faisant pas attention aux regards qu'on me jetait. Inutile de préciser que j'étais loin d'être une perle rare. De toute façon, ça me faisait ni chaud ni froid. Ma compagnie me suffisait, plutôt que d'être la fille la plus populaire. Je devenais de plus en plus égocentrique avec les années et il devenait dur de me supporter. Je n'aurai pas marqué l'histoire de Poudlard, mais traumatisé à vie les professeurs. Je ne pouvais m'empêcher de sourire bêtement. Ce petit rictus ne quittait plus mes lèvres. Il s'était épris de moi pour ne plus me lâcher. Cela me donnait un air béat ou alors, d'une petite idiote qui se croyait tout permis. Les deux me convenaient parfaitement et je les aurai bien mis en poche. Le vent était plutôt violent aujourd'hui et ne se gênait pas pour jouer avec mes cheveux. Lui et moi nous nous entendions bien. Deux personnes libres qui refusaient que quiconque les dompta. J'aimais bien cette perspective d'être libre et sans loi. De ne pas avoir à obéir. D'être le chef de la meute, celui qui donnait les ordres, mais qui n'en recevaient jamais.

    Je finis par rejoindre la salle où on m'attendait déjà. Je n'eus pas besoin de toquer, la porte s'ouvrit d'elle-même. La personne en face de moi m'intima de m'installer. J'obéissais. Je ne voulais pas faire la forte tête, pas aujourd'hui. Je gommais se sourire sur mon visage, le rangeant bien soigneusement dans un coin de ma tête. Au lieu de ça, je tentais de prouver à mon interlocuteur que j'étais sûre de moi bien que curieuse quand aux événements à venir. Il écrivait sur un papier de parchemin et j'avouais être assez curieuse. Lentement, bien trop lentement, il posa sa plume pour joindre ses mains et m'observer. Un silence s'installa. Je m'y étais habitué. J'étais, pour ainsi dire, marié au silence. Je lui jurais fidélité et il m'accompagnait partout où j'allais. Un donné pour un rendu. Seulement, j'aurai fort apprécié qu'il ne vienne pas en cet instant. Je tentais de le chasser mentalement. Le professeur se racla la gorge et finit par ouvrir la bouche. Pour la refermer. Bon sang, on allait pas y passer la journée ! Je m'apprêtais à m'adresser à lui, mais il me devança. - Je suis surpris de vous voir ici à l'heure. Je me contentais, pour toute réponse, de croiser les bras. Si c'était uniquement pour ça, je serai bien restée une heure ou deux de plus. - Dites-moi directement ce que j'ai fait et qu'on en finisse, grognais-je. J'étais matinal, habituellement. Malheureusement, les nuits blanches s'étaient entassées. Comme les vieux dossiers. Ce n'était pas de sa faute, je plaidais coupable. Sauf qu'il était dans mon caractère de toujours être grognon. - Ce que vous n'avez pas fait plutôt ! Répondit-il. - Pardon ? Demandais-je surprise par sa réponse. Il eut un petit rire. Le genre de petits rires qui énervait. Je me redressais dans mon siège. Il avait réussi à piquer à vif ma curiosité. J'observai les lieux. Il ne m'avait toujours pas stipulé la raison de ma présence. Alors, je tentais de lancer le sujet sur le tapis. - Suis-je la seule à avoir été réveillé si tôt ? Rouspétais-je. Il posa alors à plat les mains sur son bureau. Dans une ancienne vie, il devait avoir été tyrannique. Mon pied commença à perdre patiente et fut entraîner dans une danse de nervosité. Mes fesses remuaient dans tous les sens. Et mes mains n'arrêtaient pas de passer dans mes cheveux ou sur ma nuque. - À vrai dire, vous êtes l'une des rares élues à passer ce test. Poursuivit-il, ravi de lui. - Feriez-vous dans le chouchoutage, professeur ? Ironisais-je. Il eut à nouveau un rire. Décidément, quand j'aurai fini mes études j'irai tenter ma chance dans une école de cirque. - Plutôt dans le privilège mademoiselle Lingford.

    Et voilà comment je passais le reste de ma journée en compagnie d'un prof plutôt de mes deux amis. Apparemment on appelait cela un test d'aptitude. Pour tester les compétences. J'aurai jugé nécessaire de le faire en fin de chaque année. Ma foi, je n'allais pas m'en plaindre et faire ce qu'on me demandait. Pour une fois ! Je dus réaliser de nombreux sorts. Les premiers étaient plutôt simplistes. Ceux que l'on nous enseignait en première année. Puis la difficulté augmenta petit à petit. Ce que je jugeais de facile au début se révéla bien plus dur. La lévitation me paraissait un jeu d'enfant comparé à l'apparition d'un Patronus. À maintes reprises je dus m'y reprendre pour jeter certains sorts. Allez savoir ce que ce test allait prouver. Que j'étais une bonne élève ? Ou que j'apprenais bien mes courts ? Pas besoin de ça pour en être certain. Toutefois, j'y prenais un certain plaisir. Bien que je n'aie jamais aimé plus que ça la magie, je la maniais simplement. Facilement. Comme si celle-ci souhaitait s'échapper de mes doigts et n'attendait qu'un ordre de ma part. Alors, elle glissait hors de ma baguette pour atteindre son objectif. Comment aurai-je pu lui interdire ? Ce sentiment de pouvoir qui s'échappait hors de moi, m'exaltais.

    La réalisation de mon Patronus m'étonnait toujours autant. Je n'arrivais pas à cerner l'animal qui m'était attribué. Un loup. Était-ce pour comportement autoritaire ? Ou au contraire, parce que j'appartenais à un troupeau ? Néanmoins, je trouvais cela fabuleux. Merveilleux à regarder. On pouvait dire ce qu'on voulait, mais c'était l'une des plus belles choses à admirer. Bien que j'eusse aimer avoir un lion. Majestueux et Roi par-dessus tout ! C'était beau de rêver et de croire en des sentiments qui ne nous correspondait pas. De jouer un autre rôle... Alors, je revenais vite à la réalité pour ne pas être trop déçu.

    Ne pas réussir certains sorts me frustra. L'idée d'échouer me colla à la peau. J'étais loin d'être perfectionniste. Le mot parfait avait été inventé pour continuer de viser toujours plus haut. Et pour qualifier certaines personnes, car elles l'étaient à nos yeux. En attendant, je m'époumonais à réussir les sorts que le professeur me demandait de réaliser. Si je n'avais pas une imagination débordante, je pourrai presque croire qu'il se servirait ensuite de moi pour devenir le maître du monde. Cette réflexion me fit rire intérieurement, ce qui me fit rater un sort et rappeler à l'ordre en plus de ça. Lorsqu'il me demanda si je me sentais capable de réaliser le sort d'Impérium, je blêmis et lui tendais l'instant d'après ma baguette. Il n'était pas sérieux bien évidemment... Je savais qu'il avait simplement voulu me faire peur. J'étais rassurée de savoir que je pouvais encore ressentir cette émotion ! Il ria. Ce prof se fichait de moi, j'en étais sûre !

    L'après-midi fut destinée à montrer de quoi j'étais capable sur un balai. Je n'avais jamais aimé les cours sur ces bouts de bois. Je n'avais pas le vertige, seulement la relativité de Newton m'avait toujours laissé perplexe. J'aimais avoir les deux pieds, posés à plat par terre. Et ne pas avoir l'impression d'être une pomme qui pouvait chuter à n'importe quel moment. Toutefois, je réalisais les quelques « exploits » qu'il me demanda. Je ne serai jamais voltigeuse dans un cirque ! Je devrai me contenter de clown de service. La journée passa avec une vitesse exagérée. Je ne m'en plaignais pas, car je fus heureuse de me reposer de retrouver la sensation de l'herbe sous les pieds. Je me serai presque jetée à terre si je n'étais pas aussi sérieuse en cet instant. Le professeur continuait de gribouiller sur son papier. Avec le peu de patience qui me restait, je réussis à ne pas lui arracher des mains. - Ça sera tout ! Dit-il en partant. Je restais là, les bras le long du corps. Le vent continuait de souffler, ce qui signifiait l'arrivage du mauvais temps. Je ne rentrais pas à l'intérieur du château. Mes pas me guidèrent jusqu'au terrain de Quiddich, où des personnes s'entraînaient. Brutalement j'étais saisie par l'envie d'avoir un peu de compagnie.


    Une semaine ça passait vite quand vous saviez quoi faire. Une semaine ça pouvait aussi être interminable. Alors, vous pouviez vous retrouver à compter les secondes, supporter les minutes, endurer les heures.

    Voilà pourquoi je me retrouvais, une semaine plus tard devant cette même porte. À tourner en rond, à me mordiller tous les doigts de mes mains. J'y étais revenue le lendemain pour finalement être congédier avec la remarque : Revenez me voir dans une semaine. Des clous ! C'était simplement une bonne excuse pour me faire perdre patience. Je voulais à tout prix savoir pourquoi il m'avait fait passer tous ces tests. La porte finit par s'ouvrir, mais une jeune fille apparut. Elle semblait bien plus jeune que moi. Elle était tout sourire et me lança un regard hautain. Je lui renvoyais un sourire provocateur et elle fila devant moi, la tête haute. J'étouffais un rire devant un tel comportement. Puis le professeur m'appela. Enfin, crier mon prénom serait plus juste. A peine avais-je mis les pieds dans la salle qu'il commença à parler.

    - Vous vous êtes montré à la hauteur de mes espérances. Vos autres professeurs ne m'avaient pas menti en citant que vous étiez doué. Commença-t-il. Toutefois, vous avez encore des progrès à faire. Progrès que je m'engage à vous faire suivre !

    Je méditais cette réponse un instant. Que voulait-il dire par là ? J'avouais être perdue et c'était bien une première. D'habitude, j'étais dans les premières à tout comprendre. J'attendais un moment, avalais ma salive avant de poser la question qui me brûlais les lèvres. - Qu'est-ce que ça signifie ? Demandais-je méfiante. Il retira ses lunettes et les posa sur son bureau, pour se masser l'arrête du nez. - Cela signifie que vous suivrez tous vos cours habituels avec en prime des cours particuliers rédigés et dirigés par mes soins. J'attendais un moment, le temps de bien comprendre ce qu'il attendait de moi. Je comptais dans ma tête le temps qui s'écoulait. Une minute. Puis deux... Trois... Il ne disait toujours rien. Sans doute attendait-il une réponse de ma part. Ça serait, en effet, judicieux de ma part que j'ouvre la bouche. - Pourquoi accepterais-je ? L'encourageais-je en plus. Il se joignit ses mains. Il devait aimer faire cela avant de révéler le pire. Ce dont, à quoi je m'attendais. - Parce que vous êtes sur la sellette, mademoiselle Lingford.

    La suite n'était pas dure à deviner. Me voilà devenu bouffon du roi ! Bon d'accord, ce n'était pas aussi catastrophique que ça. Sauf que la plupart des cours duraient toute la journée et j'avais cela en prime. Mes meilleurs amis me reprochèrent rapidement le fait que nous ne passions presque plus de temps ensemble. Je n'arrivais même pas en leur vouloir. Mentalement parlant ! Moralement, je leur faisais le moins possible face à face pour éviter d'être sans cesse critiqué. Le mot « sellette » tournait en rond dans ma tête. Comme un petit poisson rouge. Dès qu'il revenait au même point, le mot se répétait. Trois secondes après, le mot revenait. Encore et encore... Avait-on idée de dire à une sixième année qu'elle risquait l'expulsion ? S'il me l'avait dit en première année, je l'aurai remercié de m'avoir rendu service. L'avantage dans tout ça ? Et bien, j'évoluais plus facilement dans le domaine de la magie. Peut-être quelques avantages. Je méditais tout ça pour les mois à venir.

    L'avenir est quelque chose qui se surmonte. On ne subit pas l'avenir, on le fait.
    [Georges Bernanos]


To Be Continued ?

    Iris D. Lingford || I like to go out walking in the pouring rain 904064006

    V
    ous avez fini par arriver jusqu'au bout de mon récit ? Alors, finalement savez-vous encore qui je suis ? Non, bien sûr que non. J'ai gardé l'essentiel. J'ai raconté pas mal de détails futiles ? Ne soyez pas trop prompt à juger ce qui est utile ou pas ! La curiosité est un bien vilain défaut mes amis. Mais une fois que la curiosité nous prend par la main, il est dur de la lâcher. Que je vous comprends, malheureusement... Je suis enfin arrivée à ma septième année. Non, je ne crois pas que ce soit un exploit et ni du talent. Se faire punir à Poudlard n'est pas l'évènement le plus inattendue que l'on peut apercevoir ou encore entendre, au détour d'un couloir. C'est juste un bon moyen de vous faire coller une étiquette. D'autres catastrophes me sont parvenues. Je n'ai jamais été qu'un simple témoin. Les catastrophes ne cessent de s'enchaîner ici. Les années seraient-elles en train de jouer un mauvais tour à la routine ?

    Sous la plainte de mes meilleurs amis, je n'étais pas venue au bal. Pas tout au début, ni encore moins à la fin. Je ne souhaitais pas enfiler une robe et danser. Je n'aimais pas ça, danser. Ou alors je ne voulais pas être sans cavalier. Même si j'avais eu des demandes, je préférais rester dans ma tour et lire tranquillement. Je ne profitais de rien, c'était vrai. Toutefois, ils avaient abandonné l'idée de me supplier et étaient partis s'amuser. Puis le temps avait fini par ralentir. Les heures défilaient à une vitesse interminable, à vous rendre fou. La musique du bal résonnait dans tout Poudlard alors, j'ouvrais la fenêtre pour la laisser entrer. Tout le tintamarre frappa mes oreilles, mais j'en appréciais le mouvement. Je soupirais en secouant la tête. J'enfilais rapidement un gilet, pour rejoindre mes amis. Même si je n'étais pas dans une tenue adéquate. À peine avais-je atteint la porte de la salle commune de ma maison, que des cris retentirent. Je courais vers la fenêtre, mais d'ici je n'apercevais rien du tout. Je me retrouvais déjà à dévaler les escaliers. Soudain, je m'étais mis à imaginer le pire. Je tournais dans tous les sens, horrifié à l'idée de ce qui avait pu se passer. Alors, j'accourais vers la salle de mon professeur. Vide. La panique envahit mes sens.

    Haletante, j'arrivais à l'infirmerie. Où j'y retrouvais enfin le professeur. Il s'affairait de droite à gauche, où il y avait pas mal de gens. Que faire dans une telle situation ? Quand il se tourna enfin vers moi, une expression indéchiffrable lui traversa le visage. Il parla à une infirmière et me rejoignit rapidement. Ce qu'il m'ordonna me laissa de marbre, mais me cloua quand même sur place. Il souhaitait réellement que je retourne de là où je venais ? À peine se retourna-t-il que je passais déjà devant lui. Je voulais aider. Pourquoi ? Quand j'aurai une réponse, je me ferai signe !

    - Mais je peux aider ! Avais-je crié, à travers les geignements et les paroles des personnes dans la salle.
    - Vous m'aiderez quand vous serez en sécurité dans votre tour ! Avait-il rétorqué.

    Furieuse d'être inutile, je lui avais alors hurlé dessus. À quoi cela servait-il d'avoir été studieuse ces dernières années si je ne servais à rien ? Finalement, il m'avait autorisé d'aider un minimum pour ensuite me renvoyer dans ma chambre. Il était certain que j'y serai vu qu'il m'y avait conduit lui-même. Surveillant chaque recoin. J'avais juste entendu quelques rumeurs de l'attaque de ce soir. Le lendemain, les rumeurs se transformèrent en réalité puis en culpabilité quand j'avais appris que trois élèves y étaient restés.


    Vous connaissez la meilleure nouvelle dans tout ça ? C'est qu'il n'y en avait pas... Poudlard était en train de perdre sa réputation tant la terreur y régnait ! Il y avait eu le bal et après ça nous avions eu droit à l'explosion de la tour des Serdaigle. Rien que des blessés avais-je entendu, avec des « Ouf ». Comme si des blessés suffisaient à être rassurant. C'était, on n'peut plus inquiétant. Poudlard allait sombrer dans la peur si ça continuait. Entre les soit disant arrivants du futur, qui n'était plus là, l'attaque du bal et maintenant ça... Je peinais à me plonger dans mes cours. Pouvais-je, finalement, me rendre utile ? Je me mordais la lèvre inférieure, ravalant ces pensées.

    Et si finalement je pouvais l'être ?


Dernière édition par Iris D. Lingford le Ven 29 Oct - 13:20, édité 13 fois

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Message par Adam Meyer Sam 16 Oct - 15:22

Bienvenue!
Petite citation de Maroon 5 si je n'm'abuse, ça me plait Basketball
Par contre on a déjà une Iris par ici, tu feras attention. Oh et une dernière chose, j'suis pas trop pour les célébrités aussi âgées pour représenter des élèves. ^^'
Dans tous les cas, bon courage pour ta fiche!!
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Message par Invité Sam 16 Oct - 15:27

    Merci ^^
    Pour la célébrité, je vais changer dans ce cas ! Il n'y a aucun soucis de ce côté ! Pour le prénom " Iris ", je n'ai pas fait attention et je m'en excuse Iris D. Lingford || I like to go out walking in the pouring rain 756450


Dernière édition par Iris D. Lingford le Sam 16 Oct - 20:46, édité 1 fois

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Message par Leslie Jeffers Sam 16 Oct - 17:15


    Bienvenue ! pig
    Bon choix la mignonne Vanessa. (:
    Bon courage pour la suite de ta fiche. ^-^
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Message par Emerson Camden Sam 16 Oct - 17:18

Bienvenue!!!!!!!! Comment ça je suis pas originale? Ben, on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a!!!
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Message par Tradd Cooper Sam 16 Oct - 17:57

    Bienvenue parmi nous. (:
    Amuse-toi bien.
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Message par Jaylen Killam Sam 16 Oct - 18:46

Welcome! Smile
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Message par Adam Meyer Sam 16 Oct - 18:51

Ah oui, c'est bien mieux avec Vanessa santa
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Message par Invité Sam 16 Oct - 19:28

Arf Vanessa tongue mais bon cette avatar est très zoulie
Bienviendue *___*

méfie toi de ces gens y en a certains qui sont un peu vicieux u.u
*a bien apprit sa leçon (a)*

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Message par Invité Sam 16 Oct - 20:48

    Merci Beaucoup tout le monde @

    Lol, Angie ! Merci de m'avoir prévenue, je vais m'armer XD !
    Je sais comment les tenir les vicieux pirat

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Message par Clyde Andrews Dim 17 Oct - 0:32


    Bienvenue mamzelle. mrgreen
    on parle de vicieux, j'suis obligé de venir... flower
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Message par Quinn Harper Dim 17 Oct - 2:27

Bienvenue! *Attrappe Clyde par le bras et le trâine trèèèèèèès loin*
Faut l'excuser, le pouvoir lui est monter à la tête...
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But the sun also shines on the wicked

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Message par Adam Meyer Dim 17 Oct - 13:45

Ouais pas que le pouvoir ... pirat

Rassure toi Iris, je vais te protéger de ces pervers!
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Message par Clyde Andrews Dim 17 Oct - 14:27


    Tu peux parler, chéri... Arrow

    *se laisse traîner par Quinn en espérant bien qu'elle a quelque chose en tête (a)*
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Message par Invité Lun 18 Oct - 18:29

    Merci les p'tits loups pour cet accueil ♥️
    Oh wii Adam, protège moi (A) !

    Je prépare la fiche dans la semaine normalement Wink

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Message par Invité Sam 30 Oct - 17:34

    Bon bah, la fiche a prit bien plus de temps que je ne le pensais... J'ai eu pas mal de boulot par derrière mais je me suis bien rattrapée cette semaine.

    Donc en clair : Fini !
    J'ai vérifié les fautes ( Au moins plus d'une vingtaine de fois XD ) !

    Bonne lecture monkey

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Message par Montana D. Jones Sam 30 Oct - 23:00

hum, je m'octroie donc la tâche de te répartir ... et honnêtement, je n'ai simplement aucune idée de l'endroit où t'envoyer. Tu écris très bien et je n'ai pas vu de fautes dans ta fiche, mais elle m'a semblée bien longue et obtuse pour le but qui était de présenter Iris et nous donner une idée de ses qualités, défauts et co. Donc, indique-moi simplement où tu la vois le mieux ^^'
Montana D. Jones
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'bout my bad reputation

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Iris D. Lingford || I like to go out walking in the pouring rain Empty Re: Iris D. Lingford || I like to go out walking in the pouring rain

Message par Invité Dim 31 Oct - 13:18

    Oui je m'excuse, j'y suis pas allée de main morte sur la présentation. Je sais que j'aurai dû me contenter du minimum. Après, moi-même je ne sais pas où aller * BAF * !
    Mais à choisir, je dirai Serptendard où Serdaigle !

    Je vous laisse choisir si vous pensez que je serai mieux ailleurs santa

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Message par Montana D. Jones Dim 31 Oct - 13:28

Je dirais Serdaigle également !
bienvenue chez les bleus ! cherry Mimi ou Cri passeront te mettre tes couleurs sous peu Wink
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Message par Invité Dim 31 Oct - 13:31

Montana D. Jones a écrit:Je dirais Serdaigle également !
bienvenue chez les bleus ! cherry Mimi ou Cri passeront te mettre tes couleurs sous peu Wink

    Merchiiiii albino
    Ça se fête moi j'dis !

    * Viens de trouver une bonne excuse pour manger du Milka *

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