No, I'm Not Dangerous. Not yet. - melinda -
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No, I'm Not Dangerous. Not yet. - melinda -
Après cette explosion dans la tour des Ravenclaw, le calme était petit à petit revenu dans Hogwarts. Des changements de dortoir avaient été faits pour les Ravenclaw, et certains avaient emménagés dans le dortoir des Hufflepuff… Dont Montana Jones. Qu’avait-elle contre lui ? Phoenix ne sentait pas le putois, si ? Ou peut-être avait-elle peur d’être hypnotisée par son charme infaillible ? Oui, c’était certainement ça.
Phoenix sourit. Il valait mieux oublier cette dernière théorie, puisqu’il était tout, sauf un jeune homme à l’allure d’un Dieu grec au sourire Colgate, une marque de dentifrice muggle. Surtout avec cette voix, à l’intérieur de lui. Mais grâce à AJ, il réussissait à ne plus y penser, à l’oublier totalement, et à dormir tranquillement. Cependant, lorsque surgissait un miroir, il ne pouvait s’empêcher de faire autrement que de fermer les yeux. Cela expliquait peut-être pourquoi tous les jours, il avait les cheveux plus en bataille que coiffés, bien que généralement déjà, Phoenix était loin de prendre soin de sa chevelure châtaine.
Phoenix sortit de son dortoir, après avoir rangé quelques unes de ses affaires, sans faire attention aux autres qui y entraient. Il en salua certains d’un sourire, puis se dirigea vers la salle commune, pour ensuite aller au Pré-Au-Lard en cet après-midi ensoleillé. Quand il aperçut une chevelure brune qui lui était familière : Melinda Matthews. Elle ici ? Peut-être était-elle en train d’attendre un ami, mais avoir le mot de passe des Hufflepuff ? Généralement, ceux qui patientaient pour voir une personne d’une autre maison attendaient devant l’entrée, et non dans la salle commune… Etait-elle donc une des nombreuses personnes déplacées dans le dortoir des Hufflepuff ?
Le jeune homme se dirigea vers elle, oubliant son besoin d’aller au Pré-Au-Lard pour s’acheter quelques confiseries, et s’installa sur l’une des chaises, en face de la Ravenclaw qui étudiait consciencieusement. Il attendit tranquillement qu’elle lève les yeux de ses parchemins, qui semblaient totalement l’absorber. Enfin, Melinda se détacha de sa plume et de ses livres, et croisa son regard. Phoenix lui sourit chaleureusement.Besoin d’aide ? Demanda-t-il en regardant la montagne de parchemins devant Melinda. J’ignorais que tu étais l’une de nos invités. Combien de temps durera le plaisir de t’accueillir parmi nous ?
Dernière édition par S. Phoenix Cartwright le Ven 25 Mar - 17:43, édité 7 fois
Louis Carr- ♦ HIBOUX POSTÉS : 215
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Re: No, I'm Not Dangerous. Not yet. - melinda -
Encore une catastrophe. Décidément, celles-ci s’enchaînaient à Poudlard ces derniers temps. Melinda avait l’impression que la célèbre école de sorcellerie était maudite depuis un moment, peut-être même depuis Noël. Avant ? Elle n’en savait rien. A vrai dire, elle ne cessait de repenser à la discussion qu’elle avait eue avec Montana, dans son repère, il y avait de cela quelques semaines à présent. Se méfier de Phoenix ? Mais comment faire, alors qu’elle avait des sentiments pour lui ? Melinda était naïve, très. Mais de là à se tromper à ce point au sujet d’une personne qu’elle voyait régulièrement… Perdue ? Un peu, oui. Elle ne savait pas comment agir et se posait encore des questions sur tout ce qu’il s’était passé ces derniers mois. En fait, il fallait qu’elle parle à Phoenix le plus vite possible, ou dés que l’occasion se présenterait. Ou pas. Comment allait-elle réagir si elle tombait sur lui par hasard ? Devenir toute rouge, bégayer ? Mais non ! Elle lui avait déjà parlé plusieurs fois, elle le croisait souvent et ils parlaient, parfois, longtemps. Donc non, elle n’allait pas perdre ses moyens devant lui.
Mais Melinda ne pensait pas à cela en cet instant précis. La Troisième Année était plongée dans ses parchemins, à rédiger un devoir pour le cours de Potions. Elle l’avait presque fini, ce qui n’était pas étonnant à la vue du temps qu’elle avait passé dessus. Mais le plus étonnant était, sans nul doute… Le décor. Du jaune par-ci par là, des blasons arborant des blaireaux. Elle n’était pas dans la Salle Commune de Serdaigle, mais bien dans celle de Poufsouffle. Pourquoi ? A cause d’une explosion dans une des Tours de Poudlard, rendant l’accès à certains étages impossible. De ce fait, les quelques élèves de Serdaigle se sont vus accueillir par les trois autres Maisons de l’école de magie, Melinda étant dans celle de Poufsouffle. Oh, elle était bien contente de ne pas être tombée dans une autre maison, d’être séparée de Montana surtout. Mais… Phoenix n’était-il pas à Poufsouffle ? Bien sûr que si. Alors elle risquait de le croiser très vite et très souvent. D’ailleurs, quand on parle du loup, on en voit la queue.
Phoenix – Besoin d’aide ? J’ignorais que tu étais l’une de nos invités. Combien de temps durera le plaisir de t’accueillir parmi nous ?
Melinda n’avait pas sursauté, pour une fois. Elle avait levé les yeux de ses parchemins un court instant, voyant ainsi Phoenix devant elle. Depuis combien de temps était-il là, à l’observer ? Elle n’en avait aucune idée. Mais cela lui faisait plaisir de le voir, malgré les menaces de Montana. La Serdaigle allait être prudente, elle croyait son aînée pour au moins une chose : Phoenix devait peut-être cacher quelque chose. Sinon pourquoi Montana serait-elle effrayée et méfiante à ce point ? Mais Melinda n’arrivait pas à croire que le beau garçon se trouvant devant elle puisse être dangereux. Il y avait sûrement une explication à tout cela, à cette voix que son aînée entendait à l’approche de Phoenix… Mais laquelle ? Elle avait tellement de choses à lui demander… Mais par où commencer ? Stop. Répondre serait déjà un bon point, et improviser par la suite.
Melinda – Phoenix ! Heu… Non, ça va, j’ai quasi’ fini. Il me reste peut-être deux lignes à écrire, maximum. Et, je l’ignore… Ils ne nous ont encore rien précisé, on a juste retrouvé un message nous informant des endroits où l’on était « renvoyé ». Il faut croire que ça va durer un moment.
Melinda sourit à Phoenix puis, déposant sa plume, étira ses mains qui lui faisaient mal pour l’instant. Vous savez, cette douleur désagréable après avoir passé plus d’une heure à écrire sans arrêt ? Multipliez-la par deux, comme la Serdaigle avait passé plus de deux heures sur tous ces bouts de papier. Mais une pause s’imposait, elle avait l’impression que sa tête allait exploser d’avoir autant travaillé. Eh oui, ça arrive ! En attendant, avec une petite curiosité dans le regard accompagné d’une légère once de gêne, Melinda dit :
Melinda – Heu… Mais tu es là depuis longtemps ?
Mais Melinda ne pensait pas à cela en cet instant précis. La Troisième Année était plongée dans ses parchemins, à rédiger un devoir pour le cours de Potions. Elle l’avait presque fini, ce qui n’était pas étonnant à la vue du temps qu’elle avait passé dessus. Mais le plus étonnant était, sans nul doute… Le décor. Du jaune par-ci par là, des blasons arborant des blaireaux. Elle n’était pas dans la Salle Commune de Serdaigle, mais bien dans celle de Poufsouffle. Pourquoi ? A cause d’une explosion dans une des Tours de Poudlard, rendant l’accès à certains étages impossible. De ce fait, les quelques élèves de Serdaigle se sont vus accueillir par les trois autres Maisons de l’école de magie, Melinda étant dans celle de Poufsouffle. Oh, elle était bien contente de ne pas être tombée dans une autre maison, d’être séparée de Montana surtout. Mais… Phoenix n’était-il pas à Poufsouffle ? Bien sûr que si. Alors elle risquait de le croiser très vite et très souvent. D’ailleurs, quand on parle du loup, on en voit la queue.
Phoenix – Besoin d’aide ? J’ignorais que tu étais l’une de nos invités. Combien de temps durera le plaisir de t’accueillir parmi nous ?
Melinda n’avait pas sursauté, pour une fois. Elle avait levé les yeux de ses parchemins un court instant, voyant ainsi Phoenix devant elle. Depuis combien de temps était-il là, à l’observer ? Elle n’en avait aucune idée. Mais cela lui faisait plaisir de le voir, malgré les menaces de Montana. La Serdaigle allait être prudente, elle croyait son aînée pour au moins une chose : Phoenix devait peut-être cacher quelque chose. Sinon pourquoi Montana serait-elle effrayée et méfiante à ce point ? Mais Melinda n’arrivait pas à croire que le beau garçon se trouvant devant elle puisse être dangereux. Il y avait sûrement une explication à tout cela, à cette voix que son aînée entendait à l’approche de Phoenix… Mais laquelle ? Elle avait tellement de choses à lui demander… Mais par où commencer ? Stop. Répondre serait déjà un bon point, et improviser par la suite.
Melinda – Phoenix ! Heu… Non, ça va, j’ai quasi’ fini. Il me reste peut-être deux lignes à écrire, maximum. Et, je l’ignore… Ils ne nous ont encore rien précisé, on a juste retrouvé un message nous informant des endroits où l’on était « renvoyé ». Il faut croire que ça va durer un moment.
Melinda sourit à Phoenix puis, déposant sa plume, étira ses mains qui lui faisaient mal pour l’instant. Vous savez, cette douleur désagréable après avoir passé plus d’une heure à écrire sans arrêt ? Multipliez-la par deux, comme la Serdaigle avait passé plus de deux heures sur tous ces bouts de papier. Mais une pause s’imposait, elle avait l’impression que sa tête allait exploser d’avoir autant travaillé. Eh oui, ça arrive ! En attendant, avec une petite curiosité dans le regard accompagné d’une légère once de gêne, Melinda dit :
Melinda – Heu… Mais tu es là depuis longtemps ?
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Re: No, I'm Not Dangerous. Not yet. - melinda -
Phoenix ! Euh… Non, ça va, j’ai quasi’ fini. Il ne me reste peut-être deux lignes à écrire maximum.
La Ravenclaw semblait assez étonnée de le voir. Un peu comme si tu étais la dernière personne qu’elle aurait voulu croiser sur cette terre. Les yeux du jeune homme s’écarquillèrent légèrement. Il respira profondément discrètement, puis tenta d’effacer de sa mémoire cette remarque qui percutait dans ses pensées. Phoenix cligna des yeux, vit un instant le paysage idyllique qu’il avait conté à AJ, et fit comme si c’était sa propre pensée qui avait sortit cette idée grotesque – bien qu’il savait pertinemment que ça ne serait jamais le cas. Et il avait deux excuses : Melinda semblait épuisée à cause de son dur labeur puis, il l’avait prise par surprise. Un-zéro.J’espère bien, vu la pile de bouquins et des parchemins qu’il y a là, répondit-il en arquant un sourcil et souriant, ayant l’air à la fois dépité, amusé, et perplexe par tout le travail que fournissait Melinda.
Et je l’ignore… Ils ne nous ont encore rien précisé, on a juste retrouvé un message nous informant des endroits où l’on était « renvoyé ». Il faut croire que ça va durer un moment.
Vu l’état de la tour nord, je pense que ça ne pourra pas en être autrement. En tout cas, on sera toujours ravis de vous accueillir ici !
Et Phoenix savait de quoi il parlait : il avait lui-même été sur les lieux du drame pour constater l’étendue des dégâts et aider à dégager une entrée et tenter de sauver quelques personnes, dont la populaire et joyeuse Emalee Gilliam. Le Hufflepuff espéra instantanément qu’elle se soit rétablie correctement, malgré leur relation ambigüe.
Melinda s’étira longuement. Phoenix n’osait imaginer le nombre d’heures qu’elle avait consacré à ce devoir. Malgré cet évènement, les cours avaient malheureusement repris et paraissaient charger les élèves encore plus que d’habitude. Ce sentiment devait certainement être amplifié chez les Ravenclaw, bien qu’ils soient les plus érudits de Hogwarts, ayant quasiment tous perdus l’intégralité de leurs affaires, devant changer de dortoir, donc découvrir et essayer d’avoir quelques repères dans un nouvel endroit dans Hogwarts.
Phoenix, lui, n’avait jamais été dans aucune autre salle commune que la sienne, malgré sa curiosité et son désir de visiter tous les lieux de Hogwarts avant la fin de sa scolarité. Il imaginait que cette expérience serait enrichissante et qu’il aurait une meilleure idée de l’aspect générale de sa future maison plus tard. C’était comme quelque chose de presque primordial pour le Hufflepuff, qui, souvent, lorsqu’il s’ennuyait pendant les cours ou avait des heures de libres et ne désirait pas avancer ses devoirs ou les avait tous finis, faisait des croquis de maisons, et parfois même, d’intérieurs, avec des vases, des sommiers, des tables, issus de son imagination sans bornes.Euh… Tu es là depuis longtemps ?
Non. Je dois être ici depuis… Cinq minutes peut-être ? Ça ne fait pas deux heures que je suis assis sur cette chaise à t’observer, rassure-toi, plaisanta le jeune homme. Je pense que j’aurais déjà fait remarqué que la chaise servait de moule à mon derrière.
Phoenix eut d’un petit rire fin. Il posa ses deux mains sur la table en ébène, qui était lisse et brillante, et avança légèrement son cou, comme pour marquer le début d’une petite confidence. Furtivement, Phoenix regarda autours de lui avec innocence. Il ne voulait pas que des oreilles males intentionnées entendent leur conversation, aussi anodine soit-elle, pour l’instant.Alors, qu’est-ce que tu penses de notre salle commune ? Tu peux dire que le jaune est fade, que le noir te donne le tournis, et que le blaireau, c’est trop poilu, je ne t’en voudrais pas. De plus, vous n’êtes plus dans une tour, à contempler les paysages de Hogwarts mais enfermés aux confins de couloirs sombres et pleins de cachots qui donnent des sueurs froides. J’imagine qu’il y a une vue d’enfer là-haut, non ? Demanda-t-il avec un air rêveur.
Louis Carr- ♦ HIBOUX POSTÉS : 215
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Re: No, I'm Not Dangerous. Not yet. - melinda -
Phoenix – J’espère bien, vu la pile de bouquins et des parchemins qu’il y a là.
Melinda – Il faut bien travailler un peu… Même si, j’avoue, il y a pas mal de livres et de parchemins étalés sur la table…
Melinda baissa le regard vers le tas de livres et de parchemins étalés un peu partout sur la pauvre table de Poufsouffle. De toutes les maisons, Serdaigle était sans doute la maison où les élèves travaillaient le plus, sans se relâcher une seule journée. Ou du moins, sans arrêter de fournir d’incroyables efforts pour aller le plus loin possible dans la Coupe des Quatre Maisons. De plus, il fallait bien travailler pour arriver à ses fins, non ? Ici, en l’occurrence, prouver que même les sorciers de Sang-Mêlé pouvaient avoir de bonnes notes. Certes, bien travailler dans de telles conditions n’était pas une chose aisée mais il était nécessaire de ne pas perdre son rythme de travail. Vous pensez que Melinda n’a que ce mot à la bouche, n’est-ce pas ? Ce n’est pas tout à fait vrai, pas tout à fait faux. Lorsqu’elle entame un projet, elle s’y concentre du début à la fin, sans se laisser déconcentrer par le reste. Sinon, elle sait qu’elle n’arrivera jamais au bout de ce qu’elle veut faire.
Phoenix semblait très amusé par la situation. Surprendre Melinda sans qu’elle ne se rende compte qu’il était là, et la voir travailler comme une acharnée avec un air naturel. Puis… Cette absence momentanée. Peut-être imaginait-il les habitudes de la Serdaigle, une fois dans sa Tour ? Ou peut-être l’imaginait-il en train de travailler comme cela tous les jours, toutes les semaines, tous les mois ? Melinda, du calme. Il avait le droit de se perdre dans ses pensées, il ne fallait pas devenir paranoïaque pour autant. Elle avait promis à Montana de rester prudente avec le Poufsouffle quand elle le verrait, mais pas de devenir aussi méfiante que cela. Il ne faisait rien, rien du tout. Mais peut-être que Melinda se faisait des idées, qu’elle commençait à voir le mal partout à la longue. Poudlard était vraiment une bonne école ? La jeune fille en était un peu moins sûre, pour le moment.
Phoenix – Non. Je dois être ici depuis… Cinq minutes peut-être ? Ça ne fait pas deux heures que je suis assis sur cette chaise à t’observer, rassure-toi. Je pense que j’aurais déjà fait remarqué que la chaise servait de moule à mon derrière.
Melinda – Alors je peux te parler ! J’ai décidé de diminuer mes fréquentations de personnes bizarres, il fallait que je m’en assure pour toi.
La Serdaigle termina ses paroles par un petit rire et sourit de plus belle. Pour l’instant, tout allait pour le mieux et il n’y avait aucune trace de psychopathe en vue comme le pensait Montana. Si elle doutait des paroles de son aînée ? Naturellement, elle ne pouvait ne pas avoir de doutes sur ce qu’elle lui avait dit. Mais elle ne pouvait pas trahir sa promesse et devait, par conséquent, se montrer prudente avec Phoenix. En attendant, pour faire un peu plus de place sur cette table bien encombrée, et pour faire comme si elle ne cachait rien, Melinda rassembla ses affaires, enroula les parchemins, rangea ses livres dans son sac et jeta dans la poubelle ramenée à côté d’elle tous les bouts de papier témoignant des longues heures de travail passées ici. En gros, un ménage de printemps un peu en avance. Décidément, faire les choses en avance était une habitude chez la jeune fille ! Mais ce n’était pas un tort car Phoenix, la seconde d’après, posa ses mains sur la table d’ébène et se rapprocha de Melinda comme s’il allait lui faire une confidence. Sur le moment, une montée de stress se fit sentir dans tout le corps de la Troisième Année mais elle tenta de la dissimuler. Quel soulagement en entendant la question anodine du Poufsouffle !
Phoenix – Alors, qu’est-ce que tu penses de notre salle commune ? Tu peux dire que le jaune est fade, que le noir te donne le tournis, et que le blaireau, c’est trop poilu, je ne t’en voudrais pas. De plus, vous n’êtes plus dans une tour, à contempler les paysages de Hogwarts mais enfermés aux confins de couloirs sombres et pleins de cachots qui donnent des sueurs froides. J’imagine qu’il y a une vue d’enfer là-haut, non ?
Melinda – Oh, oui. La vue est magnifique de la Tour de Serdaigle. Tous les matins, en me levant, je jette un coup d’œil par la fenêtre pour voir le Soleil éclairer le Parc et les alentours. C’est vraiment magnifique.
A entendre la Serdaigle, on pourrait penser que son dortoir et sa Maison lui manque. En effet, c’était le cas. Comme l’avait si bien décrit Phoenix, la Salle Commune de Poufsouffle était située dans les cachots assez sombres pour être coupable de trouille quotidienne à chaque fois que l’on y entre, que l’on en sort. Mais les couleurs de la Salle Commune rattrapaient l’atmosphère triste et lugubre qui régnait au dehors de l’endroit. Elles mettaient un peu de vie ici, et ce n’était pas plus mal. Tandis que la Salle Commune des Serdaigle permettait la vue sur tout Poudlard… Ou Hogwarts comme le disait Phoenix. Melinda avait, d’ailleurs, remarqué qu’il aimait nommer les Maisons de Poudlard et Poudlard elle-même avec un accent anglais. Manie ? Habitude de famille ? Bonne question. Mais elle allait avoir le temps d’y réfléchir à présent. Elle devait surtout répondre à Phoenix pour ne pas qu’il pense qu’elle détestait leur Salle Commune.
Melinda – Mais, heu… Je ne déteste pas votre Salle Commune, hein. Les couleurs intérieures rattrapent l’ambiance lugubre et triste des cachots. Seulement, je crois que je n’oserai jamais revenir ou sortir d’ici toute seule. Je vais être une corvée pour vous !
Petit sourire en coin, regard l’air de dire « Je suis un ange ». Elle n’allait pas le laisser tranquille, voilà au moins une chose qui était sûre, définie.
Melinda – Il faut bien travailler un peu… Même si, j’avoue, il y a pas mal de livres et de parchemins étalés sur la table…
Melinda baissa le regard vers le tas de livres et de parchemins étalés un peu partout sur la pauvre table de Poufsouffle. De toutes les maisons, Serdaigle était sans doute la maison où les élèves travaillaient le plus, sans se relâcher une seule journée. Ou du moins, sans arrêter de fournir d’incroyables efforts pour aller le plus loin possible dans la Coupe des Quatre Maisons. De plus, il fallait bien travailler pour arriver à ses fins, non ? Ici, en l’occurrence, prouver que même les sorciers de Sang-Mêlé pouvaient avoir de bonnes notes. Certes, bien travailler dans de telles conditions n’était pas une chose aisée mais il était nécessaire de ne pas perdre son rythme de travail. Vous pensez que Melinda n’a que ce mot à la bouche, n’est-ce pas ? Ce n’est pas tout à fait vrai, pas tout à fait faux. Lorsqu’elle entame un projet, elle s’y concentre du début à la fin, sans se laisser déconcentrer par le reste. Sinon, elle sait qu’elle n’arrivera jamais au bout de ce qu’elle veut faire.
Phoenix semblait très amusé par la situation. Surprendre Melinda sans qu’elle ne se rende compte qu’il était là, et la voir travailler comme une acharnée avec un air naturel. Puis… Cette absence momentanée. Peut-être imaginait-il les habitudes de la Serdaigle, une fois dans sa Tour ? Ou peut-être l’imaginait-il en train de travailler comme cela tous les jours, toutes les semaines, tous les mois ? Melinda, du calme. Il avait le droit de se perdre dans ses pensées, il ne fallait pas devenir paranoïaque pour autant. Elle avait promis à Montana de rester prudente avec le Poufsouffle quand elle le verrait, mais pas de devenir aussi méfiante que cela. Il ne faisait rien, rien du tout. Mais peut-être que Melinda se faisait des idées, qu’elle commençait à voir le mal partout à la longue. Poudlard était vraiment une bonne école ? La jeune fille en était un peu moins sûre, pour le moment.
Phoenix – Non. Je dois être ici depuis… Cinq minutes peut-être ? Ça ne fait pas deux heures que je suis assis sur cette chaise à t’observer, rassure-toi. Je pense que j’aurais déjà fait remarqué que la chaise servait de moule à mon derrière.
Melinda – Alors je peux te parler ! J’ai décidé de diminuer mes fréquentations de personnes bizarres, il fallait que je m’en assure pour toi.
La Serdaigle termina ses paroles par un petit rire et sourit de plus belle. Pour l’instant, tout allait pour le mieux et il n’y avait aucune trace de psychopathe en vue comme le pensait Montana. Si elle doutait des paroles de son aînée ? Naturellement, elle ne pouvait ne pas avoir de doutes sur ce qu’elle lui avait dit. Mais elle ne pouvait pas trahir sa promesse et devait, par conséquent, se montrer prudente avec Phoenix. En attendant, pour faire un peu plus de place sur cette table bien encombrée, et pour faire comme si elle ne cachait rien, Melinda rassembla ses affaires, enroula les parchemins, rangea ses livres dans son sac et jeta dans la poubelle ramenée à côté d’elle tous les bouts de papier témoignant des longues heures de travail passées ici. En gros, un ménage de printemps un peu en avance. Décidément, faire les choses en avance était une habitude chez la jeune fille ! Mais ce n’était pas un tort car Phoenix, la seconde d’après, posa ses mains sur la table d’ébène et se rapprocha de Melinda comme s’il allait lui faire une confidence. Sur le moment, une montée de stress se fit sentir dans tout le corps de la Troisième Année mais elle tenta de la dissimuler. Quel soulagement en entendant la question anodine du Poufsouffle !
Phoenix – Alors, qu’est-ce que tu penses de notre salle commune ? Tu peux dire que le jaune est fade, que le noir te donne le tournis, et que le blaireau, c’est trop poilu, je ne t’en voudrais pas. De plus, vous n’êtes plus dans une tour, à contempler les paysages de Hogwarts mais enfermés aux confins de couloirs sombres et pleins de cachots qui donnent des sueurs froides. J’imagine qu’il y a une vue d’enfer là-haut, non ?
Melinda – Oh, oui. La vue est magnifique de la Tour de Serdaigle. Tous les matins, en me levant, je jette un coup d’œil par la fenêtre pour voir le Soleil éclairer le Parc et les alentours. C’est vraiment magnifique.
A entendre la Serdaigle, on pourrait penser que son dortoir et sa Maison lui manque. En effet, c’était le cas. Comme l’avait si bien décrit Phoenix, la Salle Commune de Poufsouffle était située dans les cachots assez sombres pour être coupable de trouille quotidienne à chaque fois que l’on y entre, que l’on en sort. Mais les couleurs de la Salle Commune rattrapaient l’atmosphère triste et lugubre qui régnait au dehors de l’endroit. Elles mettaient un peu de vie ici, et ce n’était pas plus mal. Tandis que la Salle Commune des Serdaigle permettait la vue sur tout Poudlard… Ou Hogwarts comme le disait Phoenix. Melinda avait, d’ailleurs, remarqué qu’il aimait nommer les Maisons de Poudlard et Poudlard elle-même avec un accent anglais. Manie ? Habitude de famille ? Bonne question. Mais elle allait avoir le temps d’y réfléchir à présent. Elle devait surtout répondre à Phoenix pour ne pas qu’il pense qu’elle détestait leur Salle Commune.
Melinda – Mais, heu… Je ne déteste pas votre Salle Commune, hein. Les couleurs intérieures rattrapent l’ambiance lugubre et triste des cachots. Seulement, je crois que je n’oserai jamais revenir ou sortir d’ici toute seule. Je vais être une corvée pour vous !
Petit sourire en coin, regard l’air de dire « Je suis un ange ». Elle n’allait pas le laisser tranquille, voilà au moins une chose qui était sûre, définie.
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Re: No, I'm Not Dangerous. Not yet. - melinda -
Alors je peux te parler ! J’ai décidé de diminuer mes fréquentations de personnes bizarres, il fallait que je m’en assure avec toi.
Oh, je suis vexé, rit-il. Moi, une personne bizarre ? J’ignorais que je donnais cette impression aux gens, mais merci de me l’avoir fait remarquer… C’est ma tenue ou… ?
Il bluffait. Mais il bluffait tellement bien. Il était plus qu’une personne bizarre, Phoenix en était conscient. Mais le sourire affiché sur ses lèvres ne démontraient aucunement ce mensonge, il paraissait parfaitement naturel. Cette voix, qui tonnait dans sa tête, n’avait rien de normal. Il n’était pas innocent, comme toutes ces personnes qui étudiaient tranquillement dans l’illustre école, comme Melinda. Mais il le cachait, que deviendrait-il si son secret était révélé ? Shaelyn était au courant, Duane semblait sur le point de découvrir ce que cachait habilement le Hufflepuff aux autres, à qui le tour ? Il perdrait tout. Sa popularité, ses amis, sa vie. Il serait rejeté, et malgré son effort pour connaître ceux qui étaient écartés, personne ne lui tendrait la main, personne ne le verrait. Il serait invisible, un pan de mur qu’on rase pour ne pas se faire emporter par la foule lors des interclasses. Phoenix ne serait plus.
Le rire de Melinda le rassura, néanmoins. Elle ne savait pas. La Ravenclaw était une de ces personnes qui sont faciles à décrypter, dont le visage, tellement pur mais expressif, dévoilait chaque sentiment, si on savait les lire. Phoenix, lui, ne savait en déchiffrer que quelques unes, mais voyait parfaitement à ce moment-là que Melinda n’était pas en connaissance de la Voix, ce qui le soulagea.Alors, qu’est-ce que tu penses de notre salle commune ? Tu peux dire que le jaune est fade, que le noir te donne le tournis, et que le blaireau, c’est trop poilu, je ne t’en voudrais pas. De plus, vous n’êtes plus dans une tour, à contempler les paysages de Hogwarts mais enfermés aux confins de couloirs sombres et pleins de cachots qui donnent des sueurs froides. J’imagine qu’il y a une vue d’enfer là-haut, non ?
Melinda parut un peu stupéfaite et inquiète lorsqu’il se rapprocha, puis rassurée. Le prenait-elle sérieusement pour quelqu’un de bizarre ? Le visage de Melinda n’était-il, en vérité, pas si aisé à décoder ? Un doute s’installa momentanément dans l’esprit de Phoenix, avant que la jeune femme lui réponde avec mélancolie.Oh, oui. La vue est magnifique de la Tour de Ravenclaw. Tous les matins, en me levant, je jette un coup d’œil par la fenêtre pour voir le Soleil éclairer le Parc et les alentours. C’est vraiment magnifique.
Une petite pause. Ça se voyait, sa salle commune lui manquait, cette vue splendide sur Hogwarts lui manquait, ses couleurs lui manquaient.Mais, heu… Je ne déteste pas votre Salle Commune, hein. Les couleurs intérieures rattrapent l’ambiance lugubre et triste des cachots. Seulement, je crois que je n’oserai jamais revenir ou sortir d’ici toute seule. Je vais être une corvée pour vous !
Oh, ce n’est pas grave. Bienvenue dans le club ! Lança-t-il joyeusement, lui tendant la main, hilare. On est deux boulets du coup ! Moi non plus, je n’aime pas me balader seul dans les couloirs du sous-sol pour retrouver ma salle commune, c’est effrayant, surtout avec la menace constante de croiser le Baron Sanglant… Brrr…
Phoenix frissonna. Il l’avait vu, une fois, le Baron Sanglant, et ça avait été pire que dans tous ses cauchemars. Heureusement, un vaillant Gryffindor avait été avec lui, sinon, Phoenix devinait qu’il y serait toujours, figé devant l’apparence sinistre du fantôme, ne pouvant détacher ses yeux de cette personne translucide morte depuis des siècles. Il s’en souvenait encore, de ces tâches de sang sur sa chemise blanche, de sa veste longue bleue avec des épaulettes et d’autres riches décorations en fil d’or, de ses bas en soie et de ses souliers en cuir brillants. Sa moustache peignée régnait au dessus de ses fines lèvres et sa perruque brune mesurait quasiment la moitié de sa tête. Mais le pire dans son apparence était bien ses yeux, foudroyants et vides, qui l’avaient gelés de terreur.
Rapidement, Phoenix chassa cette image de son esprit, ne pouvant supporter d’avantage de revoir et de garder dans sa mémoire l’apparence du Baron Sanglant.Du coup, je pense qu’on sera moins des fardeaux pour tous si on s’arrangeait pour se retrouver avant de se lancer seul dans la quête périlleuse qui consiste à atteindre la Salle Commune sans que ça ne nous foute trop les foies.
Pendant une ou deux secondes, Phoenix sonda le visage de Melinda, qui semblait être entre sauter de joie et refuser, peut-être de peur d’être un réel boulet. Il fallait la rassurer.Puis au pire, on fera un concours de hurlements pour voir celui qui sera le plus fort de nous deux, ou un concert pour décorer convenablement votre Salle Commune, dès que la tour sera reconstruite. T’en dis quoi ?
Vraiment navrée du retard
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Re: No, I'm Not Dangerous. Not yet. - melinda -
Phoenix – Oh, je suis vexé. Moi, une personne bizarre ? J’ignorais que je donnais cette impression aux gens, mais merci de me l’avoir fait remarquer… C’est ma tenue ou… ?
Melinda – Ta tenue ? Mais non ! C’est ta façon de marcher, puis ton regard, puis ta coiffure, puis, puis… D’accord, j’me tais.
Melinda ne put étouffer un rire après avoir sorti autant d’idioties en l’espace de quelques secondes. Oh, bien sûr, il y avait certaines choses qu’elle pensait vraies. Mais elle n’était pas assez folle pour oser l’avouer, pour qui la prendrait-il sinon ? Il ne savait pas qu’elle avait des sentiments pour lui, ils se parlaient beaucoup et passaient des moments ensemble mais comme… Des amis. Cela n’allait pas plus loin. Oh, la Serdaigle pensait toujours qu’il était parfait et tutti quanti, mais de là à former un couple avec le Poufsouffle… Elle savait bien que cette possibilité n’arriverait jamais. Sans oublier qu’elle avait promis à son aînée de faire attention lorsqu’elle était avec Phoenix, et elle allait tenir sa promesse. Si c’était dur ? Bien évidemment. Elle se posait des questions à son propos, mais ne pouvait et ne voulait les poser. Elle ne voulait pas qu’il sache que Melinda avait parlé à Montana et qu’elle lui avait confié ses doutes sur le Poufsouffle. Elle ne voulait pas qu’il commence à douter de Montana et qu’il se dise qu’il ne pouvait lui parler, et donc lui expliquer l’origine de cette… Voix que Montana entendait à son approche.
Phoenix – Oh, ce n’est pas grave. Bienvenue dans le club ! On est deux boulets du coup ! Moi non plus, je n’aime pas me balader seul dans les couloirs du sous-sol pour retrouver ma salle commune, c’est effrayant, surtout avec la menace constante de croiser le Baron Sanglant… Brrr…
Melinda – Le Baron Sanglant ? Je l’avais oublié celui-là ! J’avoue, les fantômes de Poudlard ne sont pas tous super gentils mais… Les rares fois où j’ai croisé le Baron Sanglant, j’ai… Tu veux me faire fuir ma parole !
Plus elle apprenait de choses de cette Salle Commune, plus la Tour de Serdaigle lui manquait. Oh, elle avait lu pas mal de livres sur cet endroit, mais de là à y vivre… Il fallait vraiment s’habituer et Melinda savait qu’elle n’allait jamais réussir à sortir de cet endroit sans être accompagnée. Après tout, elle était encore assez jeune et malgré les choses qu’elle connaissait déjà depuis peu de temps, elle détestait toujours autant les cachots de l’école de sorcellerie. Phoenix avait sûrement vu le malaise de la Serdaigle, d’où sa réponse et son ton « rassurant » comme quoi elle n’était pas la seule. Mais maintenant, que faire ? Elle n’allait pas sortir, à chaque fois, en même temps que le Poufsouffle… Ils auraient l’air bien fin si quelqu’un les croisait. En réalité, cela allait nuire à la réputation de Phoenix plus qu’à celle de Melinda si on découvrait qu’elle avait peur de simples cachots. Tandis que si on découvrait que Phoenix restait avec la Serdaigle, avec la Miss Catastrophes, avec la fille-qui-va-se-faire-tuer-dans-le-futur… Non, ce n’était pas une bonne idée. Mais du calme, il n’avait pas proposé une telle chose, il avait seulement dit qu’ils étaient deux dans le même cas.
Phoenix – Du coup, je pense qu’on sera moins des fardeaux pour tous si on s’arrangeait pour se retrouver avant de se lancer seul dans la quête périlleuse qui consiste à atteindre la Salle Commune sans que ça ne nous foute trop les foies.
La poisse ! Que répondre à cette proposition ?! Melinda voulait accepter, évidemment, mais si cela tournait mal ? Que dire ? D’un autre côté, elle ne pouvait pas revenir à la Salle Commune de Poufsouffle toute seule. Elle ne pouvait et ne le voulait pas. Et croiser Montana juste à ce moment-là ? Non, son aînée avait autre chose à faire et Melinda ne pouvait rester dans ses pattes pendant qu’elle préparait tout ce qu’il fallait pour « réussir ». Par conséquent, seule la proposition de Phoenix paraissait raisonnable aux yeux de la Serdaigle. Mais avant de s’être décidée, il avait remarqué qu’elle hésitait. Pendant toute la durée de sa réflexion, il l’avait regardée comme pour essayer de lire ce qu’elle pensait… Lire. Comme la première fois où elle lui avait vraiment parlé. Comme lorsqu’elle se confiait encore à son Journal Intime. Journal qu’elle n’avait, d’ailleurs, jamais retrouvé. A présent, elle n’en avait que faire mais la curiosité de savoir qui l’avait trouvé la tenaillait assez régulièrement. Surtout que cette personne connaissait Melinda sans le savoir. Par chance, elle n’avait pas donné son identité clairement dans son journal, elle ne l’avait que sous-entendu. Mais depuis le temps… Est-ce que cette personne avait deviné l’auteur du journal ou non ?
Phoenix – Puis au pire, on fera un concours de hurlements pour voir celui qui sera le plus fort de nous deux, ou un concert pour décorer convenablement votre Salle Commune, dès que la tour sera reconstruite. T’en dis quoi ?
Melinda – Eh bien… Vu la proposition, j’accepte ! Mais crois-moi, je crie bien plus fort que toi. Mais… Et ta réputation ? Elle risque d’en prendre un coup si les élèves te voient avec Miss Catastrophes.
Petit sourire en coin. Bien sûr, elle le pensait, mais elle se doutait que Phoenix allait démentir ce qu’elle venait de demander et d’expliquer par la même occasion.
Melinda – Ta tenue ? Mais non ! C’est ta façon de marcher, puis ton regard, puis ta coiffure, puis, puis… D’accord, j’me tais.
Melinda ne put étouffer un rire après avoir sorti autant d’idioties en l’espace de quelques secondes. Oh, bien sûr, il y avait certaines choses qu’elle pensait vraies. Mais elle n’était pas assez folle pour oser l’avouer, pour qui la prendrait-il sinon ? Il ne savait pas qu’elle avait des sentiments pour lui, ils se parlaient beaucoup et passaient des moments ensemble mais comme… Des amis. Cela n’allait pas plus loin. Oh, la Serdaigle pensait toujours qu’il était parfait et tutti quanti, mais de là à former un couple avec le Poufsouffle… Elle savait bien que cette possibilité n’arriverait jamais. Sans oublier qu’elle avait promis à son aînée de faire attention lorsqu’elle était avec Phoenix, et elle allait tenir sa promesse. Si c’était dur ? Bien évidemment. Elle se posait des questions à son propos, mais ne pouvait et ne voulait les poser. Elle ne voulait pas qu’il sache que Melinda avait parlé à Montana et qu’elle lui avait confié ses doutes sur le Poufsouffle. Elle ne voulait pas qu’il commence à douter de Montana et qu’il se dise qu’il ne pouvait lui parler, et donc lui expliquer l’origine de cette… Voix que Montana entendait à son approche.
Phoenix – Oh, ce n’est pas grave. Bienvenue dans le club ! On est deux boulets du coup ! Moi non plus, je n’aime pas me balader seul dans les couloirs du sous-sol pour retrouver ma salle commune, c’est effrayant, surtout avec la menace constante de croiser le Baron Sanglant… Brrr…
Melinda – Le Baron Sanglant ? Je l’avais oublié celui-là ! J’avoue, les fantômes de Poudlard ne sont pas tous super gentils mais… Les rares fois où j’ai croisé le Baron Sanglant, j’ai… Tu veux me faire fuir ma parole !
Plus elle apprenait de choses de cette Salle Commune, plus la Tour de Serdaigle lui manquait. Oh, elle avait lu pas mal de livres sur cet endroit, mais de là à y vivre… Il fallait vraiment s’habituer et Melinda savait qu’elle n’allait jamais réussir à sortir de cet endroit sans être accompagnée. Après tout, elle était encore assez jeune et malgré les choses qu’elle connaissait déjà depuis peu de temps, elle détestait toujours autant les cachots de l’école de sorcellerie. Phoenix avait sûrement vu le malaise de la Serdaigle, d’où sa réponse et son ton « rassurant » comme quoi elle n’était pas la seule. Mais maintenant, que faire ? Elle n’allait pas sortir, à chaque fois, en même temps que le Poufsouffle… Ils auraient l’air bien fin si quelqu’un les croisait. En réalité, cela allait nuire à la réputation de Phoenix plus qu’à celle de Melinda si on découvrait qu’elle avait peur de simples cachots. Tandis que si on découvrait que Phoenix restait avec la Serdaigle, avec la Miss Catastrophes, avec la fille-qui-va-se-faire-tuer-dans-le-futur… Non, ce n’était pas une bonne idée. Mais du calme, il n’avait pas proposé une telle chose, il avait seulement dit qu’ils étaient deux dans le même cas.
Phoenix – Du coup, je pense qu’on sera moins des fardeaux pour tous si on s’arrangeait pour se retrouver avant de se lancer seul dans la quête périlleuse qui consiste à atteindre la Salle Commune sans que ça ne nous foute trop les foies.
La poisse ! Que répondre à cette proposition ?! Melinda voulait accepter, évidemment, mais si cela tournait mal ? Que dire ? D’un autre côté, elle ne pouvait pas revenir à la Salle Commune de Poufsouffle toute seule. Elle ne pouvait et ne le voulait pas. Et croiser Montana juste à ce moment-là ? Non, son aînée avait autre chose à faire et Melinda ne pouvait rester dans ses pattes pendant qu’elle préparait tout ce qu’il fallait pour « réussir ». Par conséquent, seule la proposition de Phoenix paraissait raisonnable aux yeux de la Serdaigle. Mais avant de s’être décidée, il avait remarqué qu’elle hésitait. Pendant toute la durée de sa réflexion, il l’avait regardée comme pour essayer de lire ce qu’elle pensait… Lire. Comme la première fois où elle lui avait vraiment parlé. Comme lorsqu’elle se confiait encore à son Journal Intime. Journal qu’elle n’avait, d’ailleurs, jamais retrouvé. A présent, elle n’en avait que faire mais la curiosité de savoir qui l’avait trouvé la tenaillait assez régulièrement. Surtout que cette personne connaissait Melinda sans le savoir. Par chance, elle n’avait pas donné son identité clairement dans son journal, elle ne l’avait que sous-entendu. Mais depuis le temps… Est-ce que cette personne avait deviné l’auteur du journal ou non ?
Phoenix – Puis au pire, on fera un concours de hurlements pour voir celui qui sera le plus fort de nous deux, ou un concert pour décorer convenablement votre Salle Commune, dès que la tour sera reconstruite. T’en dis quoi ?
Melinda – Eh bien… Vu la proposition, j’accepte ! Mais crois-moi, je crie bien plus fort que toi. Mais… Et ta réputation ? Elle risque d’en prendre un coup si les élèves te voient avec Miss Catastrophes.
Petit sourire en coin. Bien sûr, elle le pensait, mais elle se doutait que Phoenix allait démentir ce qu’elle venait de demander et d’expliquer par la même occasion.
[HJ : Cette fois, c’est à mon tour de m’excuser. Mais je me suis rattrapée en faisant quelque chose de… Correct, je pense :p]
Invité- Invité
Re: No, I'm Not Dangerous. Not yet. - melinda -
Non, vraiment ! Poursuivit Phoenix, sérieux. C’est vraiment vrai ou… ?
Il plaisantait, naturellement, mais ne pouvait s’empêcher de vouloir pousser la pauvre Ravenclaw à cracher le morceau. Puis, peut-être, qu’au fond, elle n’avait pas tort. Le rire cristallin de la jeune femme emplissait la salle commune, et Phoenix s’amusait autant qu’elle.Oh, ce n’est pas grave. Bienvenue dans le club ! On est deux boulets du coup ! Moi non plus, je n’aime pas me balader seul dans les couloirs du sous-sol pour retrouver ma salle commune, c’est effrayant, surtout avec la menace constante de croiser le Baron Sanglant… Brrr…
Le Baron Sanglant ? Je l’avais oublié celui-là ! J’avoue, les fantômes de Hogwarts ne sont pas tous super gentils mais… Les rares fois où j’ai croisé le Baron Sanglant, j’ai… Tu veux me faire fuir ma parole !
La voix de Melinda s’atténua. Elle avait certainement quelques mauvais souvenirs avec ce fantôme, tout comme Phoenix, qui n’avait supporté de le voir. Il éclata néanmoins de rire, d’un rire nerveux, pour chasser la peur. Tous, à son avis, craignait le Baron Sanglant, mais Phoenix devait probablement être le plus peureux des peureux. Enfin, il vaut mieux être deux que seul, l’acoustique des couloirs était meilleure plus les « mélodies » étaient fortes. D’où sa proposition de toujours s’accompagner tant que Melinda resterait chez les jaunes et noirs. Elle semblait tout de même hésiter. Avait-elle peur d’être un réel fardeau aux yeux de Phoenix ? Ou, était-ce à cause des rumeurs sur Phoenix disant qu’il tuerait Kerr dans le futur ? Ce qui était – d’ailleurs – impossible. Qui tuerait son meilleur ami ? Pas Phoenix en tout cas, il était trop fidèle au bassiste des Black Birds pour le trahir. Puis, Phoenix n’avait pas une âme de meurtrier… A moins que. La Voix. Oui, ça allait être elle qui allait le mener vers le mauvais chemin, d’où sa volonté de redoubler d’efforts pour la chasser à jamais de ses pensées.
En pensant à ça, qu’avait dit les « élèves du futur » sur Melinda ? Pour l’instant, il attendait une réponse de la jeune femme, mais n’oublierait pas de lui poser la question.Puis au pire, on fera un concours de hurlements pour voir celui qui sera le plus fort de nous deux, ou un concert pour décorer convenablement votre Salle Commune, dès que la tour sera reconstruite. T’en dis quoi ?
Eh bien… Vu la proposition, j’accepte ! Mais crois-moi, je crie bien plus fort que toi. Mais… Et ta réputation ? Elle risque d’en prendre un coup si les élèves te voient avec Miss Catastrophes.
Miss Catastrophes ? No problemo chica, pour l’instant, je ne suis pas mieux que toi niveau réputation, répondit-il avec un sourire résigné. Eh oui, il paraît que je vais tuer mon meilleur ami et épouser celle que j’ai sauvée durant l’attaque de Hogwarts. Génial hein ?
Il soupira. Cette histoire était totalement insensée, elle ne pouvait avoir lieu, ni maintenant ni dans le futur. Il épouserait Jacky et aurait encore Kerr en vie pour qu’il assure en concert, comme d’habitude. Phoenix en était convaincu, et voulait absolument que ça se passe ainsi. Ça ne pouvait pas, à ses yeux, se dérouler autrement, c’était la nature des choses, le destin de leur vie depuis leur naissance, immuable et sûr. Mais si Wayne réapparaissait un jour… Le Hufflepuff préférait couper court à ses pensées.
Autrement, Phoenix connaissait la réputation de Miss Catastrophes de Melinda. De nombreuses fois il avait aperçu la jeune fille sur les dalles froides du château, à terre et non debout, ses cahiers étalés. Il n’avait jamais réagi, mais contrairement aux autres qui se moquaient d’elle, il l’avait toujours encouragé, avec des regards fraternels et des sourires. Pourquoi n’avait-il jamais rien fait ? Peut-être parce qu’il avait peur de se mettre tout le monde contre lui, qu’il craignait de perdre sa belle popularité, qu’il redoutait les paroles et les regards des autres sur lui. Il était humain après tout, et même si ça pouvait sembler égoïste, n’y pouvait rien. Mais à présent, il s’en moquait. Ou du moins, le croyait.Et toi, ils ont dit quelque chose sur toi ? Car j’imagine que tous les élèves ont été atteints par des accusations plus ou moins farfelues ?
Phoenix se cala sur sa chaise avec un sourire d’encouragement, voyant que Melinda n’était pas totalement à l’aise, comme s’apprêtant à entendre les plus grosses absurdités de ce monde. Le gêne de Melinda devait être du au changement de salle, ou peut-être, comme elle l’avait dit plus tôt, à la loufoquerie de Phoenix. Il comprendrait, dans les deux cas. Il baissa les yeux sur les parchemins rangés de la Ravenclaw, puis sur ses propres mains avant de poser à nouveau son regard azure sur celui de Melinda, aussi brillant que le sien, toujours aussi tranquillisant.Enfin, si tu ne veux pas, je ne te force pas, ajouta-t-il d’un ton doux et rassurant.
L'est génial <3
Louis Carr- ♦ HIBOUX POSTÉS : 215
♦ ARRIVÉE : 27/10/2009
♦ ANNÉE : 7th
Re: No, I'm Not Dangerous. Not yet. - melinda -
Phoenix – Miss Catastrophes ? No problemo chica, pour l’instant, je ne suis pas mieux que toi niveau réputation. Eh oui, il paraît que je vais tuer mon meilleur ami et épouser celle que j’ai sauvée durant l’attaque de Hogwarts. Génial hein ?
Que répondre à cela ? Naturellement, Melinda en avait entendu parler. Oh, il y avait de nombreuses rumeurs parcourant les couloirs depuis cette visite inattendue, mais la Serdaigle savait se renseigner sur telle ou telle personne. Attention, je ne sous-entends pas, par là, qu’elle avait mené sa petite enquête, mais elle avait entendu, écouté et trié les informations reçues. Mais juger Phoenix sur ce qu’il allait faire dans le futur, ou sur ce qu’il risquait de faire, n’était pas dans la nature de Melinda. Ces élèves du futur étaient venus pour changer le cours des choses, et maintenant que les élèves étaient prévenus, ils allaient sans doute tout faire pour changer ce qu’ils souhaitaient changer. Ils avaient toutes les cartes en main, à eux de bien les jouer afin de « réussir » ce qu’ils voulaient, améliorer leur futur ou non. Le destin n’est pas immuable, il change selon nos choix. Et lorsque l’on en a connaissance, rien n’est impossible.
Mais Melinda n’oublia pas de soulever un petit détail, quant au « dérangement » de Phoenix s’il devait l’accompagner durant tout son séjour chez les Poufsouffle. Il lui avait répondu en espagnol. La Serdaigle comprenait parfaitement l’espagnol, de part sa famille habitant en Espagne, mais elle ne l’avait pas vraiment avoué à Phoenix. Quoique, peut-être l’avait-il deviné ? Après tout, elle n’avait jamais froncé les sourcils, ne lui avait jamais demandé de traduire ce qu’il disait lorsqu’il s’adressait à elle en espagnol. Bien que ses phrases restaient assez simples, dans l’ensemble. Mais une chose dont la jeune fille était certaine, c’était que Phoenix ne lui mentait pas s’il lui disait cela de cette manière. Alors oui, elle était rassurée.
Melinda – Justement… Maintenant qu’ils sont venus, on peut tenter de changer tout ça. Oh, je ne dis pas que je les crois à 100%, j’ai des doutes. Mais on peut, néanmoins, faire attention sans pour autant en devenir paranoïaques… Je pense.
Dois-je préciser que Melinda ne disait pas cela que pour Phoenix ? Intérieurement, elle se faisait la même remarque. Elle n’avait aucune envie de mourir par jalousie, et encore moins envie d’avoir une fille avec Samaël. Pas qu’elle le détestait, loin de là. Mais elle ne lui faisait pas confiance, pas confiance du tout. Si le Serpentard s’en doutait, actuellement ? Mhhh… A vrai dire, elle n’en savait rien. Elle ne l’avait jamais montré, n’avait jamais manifesté une quelconque marque de méfiance à l’égard de Samaël. Si lui se méfiait, tout de même ? Peut-être. Le sujet n’avait jamais été abordé et, d’ailleurs, l’aborder n’allait servir à rien. Si, peut-être à apporter des réponses quant à ce mystérieux sauvetage, le jour de leur rencontre. C’est sans doute pour cela, aussi, que Melinda n’avait jamais été méchante ou distante avec lui, il l’avait sauvée et, même si c’était étrange, elle était encore là et entière. D’un certain point de vue, elle le lui devait… Mais cette rumeur avait amplifié la méfiance de la Serdaigle.
Phoenix – Et toi, ils ont dit quelque chose sur toi ? Car j’imagine que tous les élèves ont été atteints par des accusations plus ou moins farfelues ?
Melinda – Heu… Oui, tous les élèves je suppose… Eh bien…
Phoenix l’avait, littéralement, tirée de ses pensées… En posant la question qu’elle craignait, une fois de plus. Melinda n’avait pas peur de son jugement, il lui avait dit il y avait de cela quelques secondes que ces accusations étaient farfelues. Mais il connaissait Samaël, il connaissait Sadie. Peut-être pas intimement, mais au moins de réputation. Et s’il savait que Melinda allait être tuée par Sadie, dans le futur, pour une histoire de jalousie ? Comment allait-il réagir ? Phoenix lançait souvent des regards fraternels à la Serdaigle quand elle avait le malheur de tomber, pour la énième fois. Certes, il ne faisait rien de plus. Mais ici, elle avait un peu peur de ce qu’il risquait de faire s’il prenait cette rumeur au sérieux. Bizarrement, Melinda avait remarqué que tous ses amis « proches » voulaient la protéger du moindre danger, sans doute de part son jeune âge et sa naïveté. Surtout Montana…
Phoenix – Enfin, si tu ne veux pas, je ne te force pas.
Melinda – Ce n’est pas que je ne veux pas, mais…
Phoenix s’était calé bien profondément sur son « fauteuil » et, après avoir jeté un coup d’œil sur les parchemins rangés de Melinda, avait reposé son regard sur elle, l’encourageant à parler. Après tout, peut-être n’allait-il rien dire ou rien faire ? Allez, lance-toi Melinda.
Melinda – La rumeur est un peu similaire à la tienne, mais je joue le rôle de ton meilleur ami… Il paraît que je vais avoir une fille avec Samaël Wilson, mais qu’il ne voudra pas la reconnaître. Et d’après ce que j’ai entendu, je vais avoir une relation avec Johnny Salinger et Sadie Williams va me tuer… Peut-être par jalousie. Tu vois, rien de très glorieux.
A son tour de faire un petit sourire résigné et triste. Mais elle ajouta d’emblée, comme pour ne pas rester sur une note aussi sombre :
Melinda – Mais je vais devenir championne de patinage, chez les moldus. Enfin, c’est peut-être aussi ça qui ne va rien aider… J’avoue, les raisons de Sadie restent un peu floues.
Aussitôt, petit regret d’avoir ajouté cela. N’avait-elle pas parlé, dans son journal, de cette folle envie de patiner et du bienfait que cela lui produisait ? Il y avait quelques personnes dans la Salle Commune de Poufsouffle, à présent. Quoique, ce n’était pas si grave car tout le monde savait que la Serdaigle aimait patiner, et tout le monde se moquait. Mais Phoenix le savait, alors non, elle n’avait pas à regretter ses paroles.
Que répondre à cela ? Naturellement, Melinda en avait entendu parler. Oh, il y avait de nombreuses rumeurs parcourant les couloirs depuis cette visite inattendue, mais la Serdaigle savait se renseigner sur telle ou telle personne. Attention, je ne sous-entends pas, par là, qu’elle avait mené sa petite enquête, mais elle avait entendu, écouté et trié les informations reçues. Mais juger Phoenix sur ce qu’il allait faire dans le futur, ou sur ce qu’il risquait de faire, n’était pas dans la nature de Melinda. Ces élèves du futur étaient venus pour changer le cours des choses, et maintenant que les élèves étaient prévenus, ils allaient sans doute tout faire pour changer ce qu’ils souhaitaient changer. Ils avaient toutes les cartes en main, à eux de bien les jouer afin de « réussir » ce qu’ils voulaient, améliorer leur futur ou non. Le destin n’est pas immuable, il change selon nos choix. Et lorsque l’on en a connaissance, rien n’est impossible.
Mais Melinda n’oublia pas de soulever un petit détail, quant au « dérangement » de Phoenix s’il devait l’accompagner durant tout son séjour chez les Poufsouffle. Il lui avait répondu en espagnol. La Serdaigle comprenait parfaitement l’espagnol, de part sa famille habitant en Espagne, mais elle ne l’avait pas vraiment avoué à Phoenix. Quoique, peut-être l’avait-il deviné ? Après tout, elle n’avait jamais froncé les sourcils, ne lui avait jamais demandé de traduire ce qu’il disait lorsqu’il s’adressait à elle en espagnol. Bien que ses phrases restaient assez simples, dans l’ensemble. Mais une chose dont la jeune fille était certaine, c’était que Phoenix ne lui mentait pas s’il lui disait cela de cette manière. Alors oui, elle était rassurée.
Melinda – Justement… Maintenant qu’ils sont venus, on peut tenter de changer tout ça. Oh, je ne dis pas que je les crois à 100%, j’ai des doutes. Mais on peut, néanmoins, faire attention sans pour autant en devenir paranoïaques… Je pense.
Dois-je préciser que Melinda ne disait pas cela que pour Phoenix ? Intérieurement, elle se faisait la même remarque. Elle n’avait aucune envie de mourir par jalousie, et encore moins envie d’avoir une fille avec Samaël. Pas qu’elle le détestait, loin de là. Mais elle ne lui faisait pas confiance, pas confiance du tout. Si le Serpentard s’en doutait, actuellement ? Mhhh… A vrai dire, elle n’en savait rien. Elle ne l’avait jamais montré, n’avait jamais manifesté une quelconque marque de méfiance à l’égard de Samaël. Si lui se méfiait, tout de même ? Peut-être. Le sujet n’avait jamais été abordé et, d’ailleurs, l’aborder n’allait servir à rien. Si, peut-être à apporter des réponses quant à ce mystérieux sauvetage, le jour de leur rencontre. C’est sans doute pour cela, aussi, que Melinda n’avait jamais été méchante ou distante avec lui, il l’avait sauvée et, même si c’était étrange, elle était encore là et entière. D’un certain point de vue, elle le lui devait… Mais cette rumeur avait amplifié la méfiance de la Serdaigle.
Phoenix – Et toi, ils ont dit quelque chose sur toi ? Car j’imagine que tous les élèves ont été atteints par des accusations plus ou moins farfelues ?
Melinda – Heu… Oui, tous les élèves je suppose… Eh bien…
Phoenix l’avait, littéralement, tirée de ses pensées… En posant la question qu’elle craignait, une fois de plus. Melinda n’avait pas peur de son jugement, il lui avait dit il y avait de cela quelques secondes que ces accusations étaient farfelues. Mais il connaissait Samaël, il connaissait Sadie. Peut-être pas intimement, mais au moins de réputation. Et s’il savait que Melinda allait être tuée par Sadie, dans le futur, pour une histoire de jalousie ? Comment allait-il réagir ? Phoenix lançait souvent des regards fraternels à la Serdaigle quand elle avait le malheur de tomber, pour la énième fois. Certes, il ne faisait rien de plus. Mais ici, elle avait un peu peur de ce qu’il risquait de faire s’il prenait cette rumeur au sérieux. Bizarrement, Melinda avait remarqué que tous ses amis « proches » voulaient la protéger du moindre danger, sans doute de part son jeune âge et sa naïveté. Surtout Montana…
Phoenix – Enfin, si tu ne veux pas, je ne te force pas.
Melinda – Ce n’est pas que je ne veux pas, mais…
Phoenix s’était calé bien profondément sur son « fauteuil » et, après avoir jeté un coup d’œil sur les parchemins rangés de Melinda, avait reposé son regard sur elle, l’encourageant à parler. Après tout, peut-être n’allait-il rien dire ou rien faire ? Allez, lance-toi Melinda.
Melinda – La rumeur est un peu similaire à la tienne, mais je joue le rôle de ton meilleur ami… Il paraît que je vais avoir une fille avec Samaël Wilson, mais qu’il ne voudra pas la reconnaître. Et d’après ce que j’ai entendu, je vais avoir une relation avec Johnny Salinger et Sadie Williams va me tuer… Peut-être par jalousie. Tu vois, rien de très glorieux.
A son tour de faire un petit sourire résigné et triste. Mais elle ajouta d’emblée, comme pour ne pas rester sur une note aussi sombre :
Melinda – Mais je vais devenir championne de patinage, chez les moldus. Enfin, c’est peut-être aussi ça qui ne va rien aider… J’avoue, les raisons de Sadie restent un peu floues.
Aussitôt, petit regret d’avoir ajouté cela. N’avait-elle pas parlé, dans son journal, de cette folle envie de patiner et du bienfait que cela lui produisait ? Il y avait quelques personnes dans la Salle Commune de Poufsouffle, à présent. Quoique, ce n’était pas si grave car tout le monde savait que la Serdaigle aimait patiner, et tout le monde se moquait. Mais Phoenix le savait, alors non, elle n’avait pas à regretter ses paroles.
Invité- Invité
Re: No, I'm Not Dangerous. Not yet. - melinda -
Phoenix prit du recul face à ses paroles, prêt à aller se pendre tellement son futur le désespérait. Ainsi, Kerr aurait la vie sauve et il n’épouserait pas Karolyn ni personne d’autre. Enfin, pour l’instant, il pensait peu à toutes les personnes à qui il trancherait la tête plus tard (même si il écartait déjà Kerr très très loin de cette liste) et encore moins au mariage. Le présent seul comptait, et le futur, mais il s’arrêtait à la fin du mois. Le Hufflepuff ne voyait pas plus loin – ou ne voulait pas.Justement… Maintenant qu’ils sont venus, on peut tenter de changer tout ça. Oh, je ne dis pas que je les crois à 100%, j’ai des doutes. Mais on peut, néanmoins, faire attention sans pour autant en devenir paranoïaques… Je pense.
Tu ne penses pas que, si on essaie de tout faire pour changer notre destin, il finira indéniablement par se réaliser ? J’ai vu tellement de films sur ça quand j’étais petit : les gens sont au courant de leur futur et tout finit par se réaliser malgré tous leurs efforts. Et si c’était la même pour nous ?
Il soupira, faisant jouer fébrilement ses doigts. Il hésitait entre rire et pleurer, rire nerveusement ou pleurer de haine. Pourquoi un destin aussi cruel pour un gentil petit garçon comme lui ? Qu’avait-il fait de mauvais pour fâcher autant la personne qui avait rédigé son futur ? Il n’avait jamais eu de carie, avait pris un bain tous les soirs, avait toujours partagé son goûter avec ses camarades de classe, en résumé, il avait toujours été sage. Et son destin n’avait pu être écrit deux ans et demi – quasi trois ans - plus tôt, où il avait commencé toutes ses conneries. Tirer dans une cigarette, ce n’était pas la mort non ? Si ? Alors il avait dérapé à l’âge de quatorze ans, lors de son entrée à Hogwarts. Puis, ce n’est pas un si grand péché. Ou peut-être, boire un verre (voire plus) à une soirée ? Bon, la gravité n’était pas si extrême… D'accord, ça reculait encore à treize ans.
Enfin.
Il fallait calmer toutes ces sottises qui assaillaient ses pensées et se concentrer sur Melinda, qui semblait hésiter à répondre à sa question. Il la comprenait, son destin était une part intime de soi, mais Phoenix, pour sa part, préférait partager la sienne, comme pour alléger son impact en lui et au passage, annuler sa réalisation.
Comment tuerait-il Kerr ? A l’arme blanche ? Avec un pistolet ? Avec la magie ? Par Merlin ! Pourquoi diable se demandait-il à ça ? C’était insensé, il devrait peut-être se demander aussi quand est-ce qu’il planifierait ça et si c’était la voix qui l’aiderait ou s’il le ferait de sang froid !Ce n’est pas que je ne veux pas, mais…
Une pause. Que craignait-elle ? Qu’il se fout d’elle ? Ou qu’il la renie ? Elle n’avait pas à avoir peur.La rumeur est un peu similaire à la tienne, mais je joue le rôle de ton meilleur ami… Il paraît que je vais avoir une fille avec Samaël Wilson, mais qu’il ne voudra pas la reconnaître. Et d’après ce que j’ai entendu, je vais avoir une relation avec Johnny Salinger et Sadie Williams va me tuer… Peut-être par jalousie. Tu vois, rien de très glorieux. Mais je vais devenir championne de patinage, chez les moldus. Enfin, c’est peut-être aussi ça qui ne va rien aider… J’avoue, les raisons de Sadie restent un peu floues.
Johnny ? Je pense sincèrement qu’il vaut mieux que Samaël Wilson. Enfin, je ne connais pas Samaël personnellement, mais Johnny oui, et je peux t’assurer que c’est un bon gars, si ça peut te rassurer. Pour Sadie… Elle serait capable de tuer n’importe qui de sang froid, tu ne penses pas ? Enfin, non, ce n’est pas Lisy après tout… Tu as certainement entendues parler d’elles non ? Les reines de Slytherin qui règnent avec une poigne de fer sans gant de velours. Je ne sais pas, tu as certainement raison, ça sera peut-être par jalousie. Chose qui aveugle n’importe qui, autant les femmes que les hommes.
Il fit une pause, parce qu’il avait l’impression d’avoir trop parlé. Cependant, il n’avait pas encore fini. Phoenix semblait méditer sur ses paroles, ayant connu quelques mois plus tôt la haine de la jalousie, après l'attaque de Hogwarts. C'était passé à présent - en théorie.
Il prit la décision de ne pas continuer dans sa lancée, pour éviter d’effrayer Melinda, et de détendre l’atmosphère. Et pourtant, il aurait pu s’étendre encore longtemps sur ce sujet.Championne de patinage ? Je viendrais te soutenir à chaque compétition ! Enfin, je ne promets pas, mais j’essaierais ! Je prendrais une pancarte, du genre « Williams va se rétamer ! » et toi seule saura ce que ça veut dire. A moins qu’il y ait une Williams qui concourt avec toi. Du coup, je lancerais juste un sort discret pour que tu saches que je suis là et que je te supporte à 100% !
Il lui sourit.Au fait, tu connais quelqu’un d’autre qui est aussi passionné que toi en patinage ?
Cette question lui était venue naturellement, mais c’était certainement parce que le journal intime qu’il avait en sa possession traitait pendant des pages et des pages de patinage qu’il l’interrogeait ainsi. Enfin, qu’on ne se méprenne pas ! Ce n’était pas par curiosité qu’il avait lu le journal intime mais pour le rendre à son propriétaire. Enfin… Quoique, c’était aussi par curiosité. Mais on ne pouvait pas le blâmer, la curiosité était maître de tous… Il n’aurait pas du, non, il n’aurait pas du…
Louis Carr- ♦ HIBOUX POSTÉS : 215
♦ ARRIVÉE : 27/10/2009
♦ ANNÉE : 7th
Re: No, I'm Not Dangerous. Not yet. - melinda -
Phoenix – Tu ne penses pas que, si on essaie de tout faire pour changer notre destin, il finira indéniablement par se réaliser ? J’ai vu tellement de films sur ça quand j’étais petit : les gens sont au courant de leur futur et tout finit par se réaliser malgré tous leurs efforts. Et si c’était la même pour nous ?
Si Melinda trouvait Phoenix complètement stupide ? Pas du tout, loin de là. A vrai dire, elle avait pensé à la même chose mais… Elle ne croyait pas réellement au destin. Pour elle, cette idée comme quoi notre histoire est toute tracée est idiote, toute personne est maître de son destin et peut le changer. Selon les choix effectués, naturellement. Cependant, la Serdaigle ne niait pas avoir pensé à ce que le Poufsouffle venait de dire et elle ne niait pas non plus le fait que cette connaissance du futur était un cadeau empoisonné, si l’on ne s’en sert pas correctement. Ils avaient toutes les cartes en mains, à eux de bien les jouer. Si elle avait peur ? Bien entendu. Qui n’aurait pas peur en sachant que la mort est proche, si l’on ne réussit pas à changer quoi que ce soit dans notre vie ? Après tout, pour l’instant, elle se méfiait de Samaël et l’évitait même le plus possible. Mais qui sait, des évènements futurs l’auront peut-être poussée à faire « cela » avec lui ? Non, il devait y avoir une raison. Et si Melinda changeait son futur, jamais elle n’allait revoir cette jeune fille qui s’était adressée à elle. Mais… Raison de plus. Cette jeune fille avait prévenu « sa mère » du danger et était prête à se sacrifier pour la sauver. Avait-elle si peur de cela ? Ou était-elle convaincue que les choses allaient bien se dérouler ? Tant de questions sans réponses…
Melinda – En fait, je n’en sais rien… Je te mentirai en disant que je n’ai pas pensé la même chose, mais je refuse de croire que notre destin est immuable. C’est vrai, on décide de notre vie après tout ! Ce sont nos choix, pas ceux des autres. Si je veux vivre et ne pas me faire tuer, et si tu veux sauver la vie de ton meilleur ami, on y arrivera.
Déterminée dans ce qu’elle venait de dire ? Exactement. Melinda était convaincue de ce qu’elle avançait et elle refusait de rendre les armes avant même d’avoir commencé la bataille. S’il fallait, elle comptait bien aider Phoenix de tout son possible, peut-être que Montana n’entendrait plus cette voix maléfique de cette manière. Du moins, elle l’espérait de tout cœur. Phoenix n’était pas dangereux, du moins pas encore, et elle ne pouvait le laisser tomber pour une voix qui ne semblait pas le déranger plus que cela. Alors oui, elle comptait bien l’aider si elle pouvait servir à quelque chose. Pourquoi ? Pour toutes les fois où lui-même l’avait aidée, soutenue ou même encouragée lorsqu’elle tombait dans les couloirs, dans les escaliers. Certes, il n’avait jamais bougé le petit doigt, mais personne n’avait osé lever la main sur la Serdaigle. D’ailleurs, par simple curiosité, si cette situation s’était vraiment passée, comment aurait-il réagi ? Comment aurait réagi Montana ? Oui, la jeune fille avait de drôles de réflexions, parfois.
Phoenix – Johnny ? Je pense sincèrement qu’il vaut mieux que Samaël Wilson. Enfin, je ne connais pas Samaël personnellement, mais Johnny oui, et je peux t’assurer que c’est un bon gars, si ça peut te rassurer. Pour Sadie… Elle serait capable de tuer n’importe qui de sang froid, tu ne penses pas ? Enfin, non, ce n’est pas Lisy après tout… Tu as certainement entendues parler d’elles non ? Les reines de Slytherin qui règnent avec une poigne de fer sans gant de velours. Je ne sais pas, tu as certainement raison, ça sera peut-être par jalousie. Chose qui aveugle n’importe qui, autant les femmes que les hommes.
Melinda – Je les connais de réputation, en effet. Mais elles ne sont peut-être pas vraiment méchantes, intérieurement… Il faudrait seulement prendre le temps de leur parler, même si j’avoue que ça devient de plus en plus difficile. Et pour Johnny… Je reste méfiante.
Ce que Melinda avait en tête en disant cela ? La réaction et la mise en garde de sa fille. Et la réaction de Johnny, aussi. C’était étrange d’aborder un tel sujet avec Phoenix, de parler sans cacher ce qu’elle pensait. Mais c’était également jouer à un jeu dangereux, et il lui fallait être prudente pour ne pas se faire « griller » stupidement. Oh, elle était honnête avec lui, mais elle ne disait pas tout. C’est tout à fait normal, non ? Le Poufsouffle était protecteur envers la Serdaigle, mais elle ne pouvait pas tout lui dire, surtout vu ce qu’elle éprouvait pour lui. Dieu, qu’elle était heureuse de n’avoir jamais noté son prénom dans son journal… Que ce soit le sien ou celui de Phoenix.
Phoenix – Championne de patinage ? Je viendrais te soutenir à chaque compétition ! Enfin, je ne promets pas, mais j’essaierais ! Je prendrais une pancarte, du genre « Williams va se rétamer ! » et toi seule saura ce que ça veut dire. A moins qu’il y ait une Williams qui concourt avec toi. Du coup, je lancerais juste un sort discret pour que tu saches que je suis là et que je te supporte à 100% !
Melinda – J’espère bien ! Si tu ne viens pas me soutenir, je te râlerai dessus pour le restant de ma vie !
Sourire de son côté aussi. Rien ne sert de se le cacher : rire et plaisanter sur des sujets aussi sérieux que ceux-ci faisait du bien à Melinda. Elle avait été tellement préoccupée et inquiète pour cette histoire qu’elle avait « oublié » ce que voulait dire « sourire sincèrement ». Non, elle ne faisait pas une sale tête toute la journée, mais elle se dissimulait derrière un masque… Depuis un moment. Mais beaucoup moins depuis sa visite à Montana, cette dernière l’avait remotivée d’une manière inexplicable.
Phoenix – Au fait, tu connais quelqu’un d’autre qui est aussi passionné que toi en patinage ?
Melinda – Heu… Non, pas à ma connaissance. Tout le monde se moque de moi, donc je ne pense pas… Pourquoi ?
Aïe, pourquoi posait-il une telle question ? La personne ayant retrouvé son journal intime serait un ami de Phoenix, et lui en aurait parlé ? Mais non. Non, Melinda pensait n’importe quoi. Mais, curieusement, elle regrettait sa question.
[HJ : Voilà ! J’ai été inspirée =) Et désolée encore pour la petite attente…]
Si Melinda trouvait Phoenix complètement stupide ? Pas du tout, loin de là. A vrai dire, elle avait pensé à la même chose mais… Elle ne croyait pas réellement au destin. Pour elle, cette idée comme quoi notre histoire est toute tracée est idiote, toute personne est maître de son destin et peut le changer. Selon les choix effectués, naturellement. Cependant, la Serdaigle ne niait pas avoir pensé à ce que le Poufsouffle venait de dire et elle ne niait pas non plus le fait que cette connaissance du futur était un cadeau empoisonné, si l’on ne s’en sert pas correctement. Ils avaient toutes les cartes en mains, à eux de bien les jouer. Si elle avait peur ? Bien entendu. Qui n’aurait pas peur en sachant que la mort est proche, si l’on ne réussit pas à changer quoi que ce soit dans notre vie ? Après tout, pour l’instant, elle se méfiait de Samaël et l’évitait même le plus possible. Mais qui sait, des évènements futurs l’auront peut-être poussée à faire « cela » avec lui ? Non, il devait y avoir une raison. Et si Melinda changeait son futur, jamais elle n’allait revoir cette jeune fille qui s’était adressée à elle. Mais… Raison de plus. Cette jeune fille avait prévenu « sa mère » du danger et était prête à se sacrifier pour la sauver. Avait-elle si peur de cela ? Ou était-elle convaincue que les choses allaient bien se dérouler ? Tant de questions sans réponses…
Melinda – En fait, je n’en sais rien… Je te mentirai en disant que je n’ai pas pensé la même chose, mais je refuse de croire que notre destin est immuable. C’est vrai, on décide de notre vie après tout ! Ce sont nos choix, pas ceux des autres. Si je veux vivre et ne pas me faire tuer, et si tu veux sauver la vie de ton meilleur ami, on y arrivera.
Déterminée dans ce qu’elle venait de dire ? Exactement. Melinda était convaincue de ce qu’elle avançait et elle refusait de rendre les armes avant même d’avoir commencé la bataille. S’il fallait, elle comptait bien aider Phoenix de tout son possible, peut-être que Montana n’entendrait plus cette voix maléfique de cette manière. Du moins, elle l’espérait de tout cœur. Phoenix n’était pas dangereux, du moins pas encore, et elle ne pouvait le laisser tomber pour une voix qui ne semblait pas le déranger plus que cela. Alors oui, elle comptait bien l’aider si elle pouvait servir à quelque chose. Pourquoi ? Pour toutes les fois où lui-même l’avait aidée, soutenue ou même encouragée lorsqu’elle tombait dans les couloirs, dans les escaliers. Certes, il n’avait jamais bougé le petit doigt, mais personne n’avait osé lever la main sur la Serdaigle. D’ailleurs, par simple curiosité, si cette situation s’était vraiment passée, comment aurait-il réagi ? Comment aurait réagi Montana ? Oui, la jeune fille avait de drôles de réflexions, parfois.
Phoenix – Johnny ? Je pense sincèrement qu’il vaut mieux que Samaël Wilson. Enfin, je ne connais pas Samaël personnellement, mais Johnny oui, et je peux t’assurer que c’est un bon gars, si ça peut te rassurer. Pour Sadie… Elle serait capable de tuer n’importe qui de sang froid, tu ne penses pas ? Enfin, non, ce n’est pas Lisy après tout… Tu as certainement entendues parler d’elles non ? Les reines de Slytherin qui règnent avec une poigne de fer sans gant de velours. Je ne sais pas, tu as certainement raison, ça sera peut-être par jalousie. Chose qui aveugle n’importe qui, autant les femmes que les hommes.
Melinda – Je les connais de réputation, en effet. Mais elles ne sont peut-être pas vraiment méchantes, intérieurement… Il faudrait seulement prendre le temps de leur parler, même si j’avoue que ça devient de plus en plus difficile. Et pour Johnny… Je reste méfiante.
Ce que Melinda avait en tête en disant cela ? La réaction et la mise en garde de sa fille. Et la réaction de Johnny, aussi. C’était étrange d’aborder un tel sujet avec Phoenix, de parler sans cacher ce qu’elle pensait. Mais c’était également jouer à un jeu dangereux, et il lui fallait être prudente pour ne pas se faire « griller » stupidement. Oh, elle était honnête avec lui, mais elle ne disait pas tout. C’est tout à fait normal, non ? Le Poufsouffle était protecteur envers la Serdaigle, mais elle ne pouvait pas tout lui dire, surtout vu ce qu’elle éprouvait pour lui. Dieu, qu’elle était heureuse de n’avoir jamais noté son prénom dans son journal… Que ce soit le sien ou celui de Phoenix.
Phoenix – Championne de patinage ? Je viendrais te soutenir à chaque compétition ! Enfin, je ne promets pas, mais j’essaierais ! Je prendrais une pancarte, du genre « Williams va se rétamer ! » et toi seule saura ce que ça veut dire. A moins qu’il y ait une Williams qui concourt avec toi. Du coup, je lancerais juste un sort discret pour que tu saches que je suis là et que je te supporte à 100% !
Melinda – J’espère bien ! Si tu ne viens pas me soutenir, je te râlerai dessus pour le restant de ma vie !
Sourire de son côté aussi. Rien ne sert de se le cacher : rire et plaisanter sur des sujets aussi sérieux que ceux-ci faisait du bien à Melinda. Elle avait été tellement préoccupée et inquiète pour cette histoire qu’elle avait « oublié » ce que voulait dire « sourire sincèrement ». Non, elle ne faisait pas une sale tête toute la journée, mais elle se dissimulait derrière un masque… Depuis un moment. Mais beaucoup moins depuis sa visite à Montana, cette dernière l’avait remotivée d’une manière inexplicable.
Phoenix – Au fait, tu connais quelqu’un d’autre qui est aussi passionné que toi en patinage ?
Melinda – Heu… Non, pas à ma connaissance. Tout le monde se moque de moi, donc je ne pense pas… Pourquoi ?
Aïe, pourquoi posait-il une telle question ? La personne ayant retrouvé son journal intime serait un ami de Phoenix, et lui en aurait parlé ? Mais non. Non, Melinda pensait n’importe quoi. Mais, curieusement, elle regrettait sa question.
[HJ : Voilà ! J’ai été inspirée =) Et désolée encore pour la petite attente…]
Invité- Invité
Re: No, I'm Not Dangerous. Not yet. - melinda -
Un soupir. Phoenix ne pouvait réprimer un frisson après ce qu’il venait de dire. Il avait peur, peur de mourir, peur de disparaître, peur de ne plus être reconnu, peur des regards de travers, peur des yeux craintifs qui le fuiraient, peur de ne plus exister, peur de devenir ce tueur qui achèverait Kerr et bien d’autres personnes. A présent, il était incapable de toucher au moindre insecte, bien qu’enfant, il s’amusait parfois à tourmenter quelques gendarmes. Cependant, Phoenix n’avait jamais tué la moindre bête, et l’idée que Kerr serait sa première victime – ou une de ses victimes, car personne n’avait précisé s’il serait son premier cadavre ou s’il en achèverait aussi avant de se joindre à ceux qui étaient contre les sorciers enfants de muggles – lui paraissait trop grosse pour être réelle. Il craignait que lui adulte soit réellement capable de prononcer le sort de la mort envers quelqu’un ou quelque chose. Il ne voulait pas – et il était prêt à sacrifier beaucoup – pour ne pas devenir cette personne de sang froid qui tuerait son meilleur ami. Cet être le dégoûtait déjà, lui donnait la nausée et des maux de tête, tel qu’il devint rapidement blême.En fait, je n’en sais rien… Je te mentirai en disant que je n’ai pas pensé la même chose, mais je refuse de croire que notre destin est immuable. C’est vrai, on décide de notre vie après tout ! Ce sont nos choix, pas ceux des autres. Si je veux vivre et ne pas me faire tuer, et si tu veux sauver la vie de ton meilleur ami, on y arrivera.
Le petit discours de Melinda lui fit retrouver en un instant des couleurs et un petit sourire courageux. Il n’était pas entièrement confiant dans ce qu’elle venait de dire, cependant, il était heureux qu’il y ait quelqu’un pour le soutenir. Car oui, parmi toutes ses connaissances, qui serait réellement présent lorsqu’il serait dans les tourments ? Ces personnes se comptaient sur les doigts d’une main – ou de deux, Phoenix n’avait jamais fait le compte – et étaient bien plus chères que toutes les merveilles du monde.
Le ton convainquant de Melinda l’amusait aussi, la petite étincelle dans les yeux lui rappelait un peu lui lorsqu’il était arrivé à Hogwarts : plein de convictions, d’espoirs, d’impatience de découvrir tout ce que lui offrirait cette merveilleuse école. Néanmoins, la situation avait été beaucoup plus légère à ce moment-là, il n’était encore qu’un garçon de quatorze ans qui avait hâte d’apprendre et de s’amuser. Il n’était pas en train de discuter de futur sombre et morbide qu’on pourrait toujours éclairer d’une petite étincelle qui se métamorphoserait en flambeau – comme aux Jeux Olympiques des muggles – selon Melinda.Je les connais de réputation, en effet. Mais elles ne sont peut-être pas vraiment méchantes, intérieurement… Il faudrait seulement prendre le temps de leur parler, même si j’avoue que ça devient de plus en plus difficile. Et pour Johnny… Je reste méfiante.
Pourquoi ? Dans toutes les personnes que tu viens de me citer, c’est la personne en qui j’aurais le plus confiance. Ne me dis pas que Samaël te semble plus angélique !
Phoenix semblait légèrement dépassé par ce que Melinda lui avait répondu. Comment diable pouvait-elle douter de Johnny ? C’était celui qui était le plus clean dans toute sa liste, le seul en qui elle pouvait réellement se reposer. Peut-être était-ce parce qu’il était aussi à Hufflepuff que Phoenix le mettait en première ligne de confiance. Pourquoi irait-il faire confiance à un Slytherin venimeux ? Surtout si l’une des leurs allait la tuer. Valait mieux garder à ses côtés un gentil Hufflepuff innocent.Championne de patinage ? Je viendrais te soutenir à chaque compétition ! Enfin, je ne promets pas, mais j’essaierais ! Je prendrais une pancarte, du genre « Williams va se rétamer ! » et toi seule saura ce que ça veut dire. A moins qu’il y ait une Williams qui concourt avec toi. Du coup, je lancerais juste un sort discret pour que tu saches que je suis là et que je te supporte à 100% !
J’espère bien ! Si tu ne viens pas me soutenir, je te râlerai dessus pour le restant de ma vie !
Oh mon Dieu, j’en frissonne d’avance, plaisanta-t-il. Bon, je promets que même si je suis à l’entretien le plus important de toute ma vie, j’irais t’acclamer. Ça t’évitera de jouer la vieille bique avec moi !
Il éclata de rire, imaginant facilement Melinda, l’index levé, lui hurlant dessus et le traitant de tous les noms possibles, des insultes muggles à celles des sorciers, ce qui pousserait les passants ou les voisins à croire qu’ils étaient des arriérés mentaux. N’empêche, Phoenix prévoyait de ne pas y aller une fois, pour voir comment Melinda lui ferait regretter par la suite.Au fait, tu connais quelqu’un d’autre qui est aussi passionné que toi en patinage ?
Heu… Non, pas à ma connaissance. Tout le monde se moque de moi, donc je ne pense pas… Pourquoi ?
Simplement parce que je me disais que ça serait sympa que tu ne sois pas la seule à patiner à Hogwarts. Les duos, c’est pas mal aussi, j’en ai vu quand j’étais chez moi pendant les vacances. C’était très beau. Ça pourrait t’aider non, d’avoir un partenaire en patinage ? Je ne parle pas de moi, je n’ai pas fait beaucoup de progrès depuis le début de l’année, même si j’ai essayé. Mais ça pourrait vraiment t’être utile non ?
Phoenix avait débité ces paroles le plus naturellement possibles, mais le fait qu’elle soit la seule à patiner confirmait en majeure partie ses doutes : elle était l’auteure la plus probable pour le journal intime qu’il avait trouvé. Phoenix ne changea pas de tête cependant : il resta rêveur, semblant se remémorer quelques scènes qu’il avait vu à la télévision. En réalité, ses pensées défilaient rapidement et essayaient de résoudre l’énigme qu’il s’était lui-même posée. Si Melinda était l’auteure de toutes ces lignes à l’écriture soignée et penchée, qui était le jeune homme qu’elle décrivait ? Certes, il pouvait lui rendre le journal intime sans faire mine de l’avoir lu mais il était trop tard, il se ferait lui-même prendre au piège si il le lui donnait en mains propres. Puis, malgré sa conscience, sa curiosité le poussait à chercher qui était cette mystérieuse personne qui happait le cœur de Melinda. Il fallait qu’il compare d’abord l’écriture de la Ravenclaw et celle de l’individu ayant rédigé ce journal, pour être sûr. Cependant, il l’avait relu et relu, fasciné, et un simple coup d’œil sur la première feuille du tas que Melinda avait fait lui indiqua que les écritures étaient réellement similaires. Mais peut-être était-ce une copie empruntée par Melinda ? Non, impossible, elle était la seule à faire du patinage et l’auteure du journal pouvait écrire dans une dizaine de pages le bien que ça pouvait faire d’être sur des patins – et Melinda était la seule à sa connaissance à faire du patinage. Oui, c’était bien elle.
Son regard fut happé par un de ses camarades qui l’appelait avec un langage de signes discret (c'est-à-dire de grands gestes voyant), lui annonçant que l’entrainement de Quidditch commençait dans environ un quart d’heures. Argh, il devrait quitter Melinda bientôt, et il semblait tiraillé entre aller au terrain pour surfer dans les airs ou rester dans le Salle Commune pour discuter encore pendant des heures et essayer de trouver de qui elle parlait. Il répondit à la dérobée qu’il serait au terrain lorsque ça commencerait – et cette fois-ci réellement discrètement, même si il devinait que Melinda avait remarqué tout ce manège – ne pouvant manquer l’entrainement que pour des raisons de santé. Il se trouvait alors que son visage était rayonnant de vie. Malgré tout, il avait envie de discuter encore avec Melinda, ce qui le poussa à faire comme si ses camarades n’avaient jamais existé :L'hiver approche et tu pourras enfin patiner à ta guise sur le lac gelé. Même les sirènes viendront t'admirer, mais t'inquiète, je serais au premier rang, ajouta-t-il avec un sourire malicieux.
Navrée pour le retard. Plus d'un mois, je suis vraiment impardonnable, désolée ><
Louis Carr- ♦ HIBOUX POSTÉS : 215
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Re: No, I'm Not Dangerous. Not yet. - melinda -
Dès que Melinda eut prononcé ce qu’elle pensait du destin, elle remarqua un sourire sur le visage de Phoenix et, par ailleurs, celui-ci était moins blême qu’il y avait quelques instants à peine. Ce sujet était vraiment délicat et hantait tous les esprits dans l’école de Poudlard. Mais comment faire autrement ? Ne pas y penser, ignorer et vivre comme si rien ne s’était passé ? Non, c’est impossible. Inconsciemment, tout élève agira en sachant ce qu’il risque… Et agira différemment, même sans le savoir, même sans s’en rendre compte directement. Et ce point est inchangeable, même avec la plus grande volonté du monde. Prenons l’exemple d’une personne dite « amoureuse » par ses amis ; même si elle déteste la personne dont elle est censée être amoureuse, elle va se mettre à la regarder deux fois plus par simple curiosité, et peut-être qu’un sentiment grandira par la suite. Inconsciemment, nous sommes conditionnés à la curiosité une fois que tel élément est soulevé. Comme lorsque quelqu’un dit « Ne regardez pas ! », qui ne va réellement pas regarder ? Personne. C’est la nature humaine, c’est la curiosité.
C’est ce qu’il se passait avec Johnny. Peut-être était-il gentil, attentionné ou tout autre qualificatif agréable. Mais depuis la mise en garde de « sa fille », Melinda ne savait faire qu’une seule chose : s’en méfier. Elle remarquait ses défauts plus que ses qualités – elle ne niait pas le fait qu’il en avait. Elle l’évitait le plus possible, autant qu’elle évitait Samaël. Bon, d’accord, éviter Samaël est plus que légitime étant donné la rumeur courant dans tout Poudlard… Mais les faits sont là. Elle les évitait parce que quelqu’un l’avait mise en garde à leur encontre, lui avait dit de ne pas leur faire confiance. Oh, Samaël, elle ne comptait certainement pas lui faire confiance, et ce depuis le début. Mais une chose était à présent certaine : elle ne lui ferait jamais confiance. Avant la visite de leurs enfants, peut-être la Serdaigle aurait-elle fini par baisser sa garde, peut-être que les choses se seraient calmées ou que Samaël se serait adouci, tout comme elle. Mais rien n’est moins sûr, ce ne sont là que des « peut-être ».
Phoenix – Pourquoi ? Dans toutes les personnes que tu viens de me citer, c’est la personne en qui j’aurais le plus confiance. Ne me dis pas que Samaël te semble plus angélique !
Melinda – Non ! Non ! Bien sûr que non, je me suis toujours méfiée de Samaël ! J’ai toujours trouvé étrange le fait qu’il ait été présent juste au moment où je suis tombée dans le lac censé être gelé.
Mais cela n’expliquait rien, et Melinda le voyait dans le regard de Phoenix. Il semblait dépassé par ce qu’elle venait de lui dire, mais… Comment expliquer cela ? Elle revivait sans cesse la scène où « sa fille » lui disait qu’elle ne devait pas se mettre en couple avec Johnny, qu’il était sans doute amoureux de Sadie et non d’elle, mais qu’elle était enceinte de Samaël et non de Johnny. Tant de choses étranges qu’il lui fallait éclaircir. Mais elle ne parlait pas à Johnny, comment pouvait-elle se mettre en couple avec lui, et surtout pourquoi ? Tout cela la dépassait, elle aussi. Mais la supplication de sa fille était déchirante… Que faire ? Poussant un soupir et baissant les yeux de honte devant sa naïveté future, la Serdaigle poursuivit ;
Melinda – Elle m’a dit beaucoup aimer Johnny, mais qu’il était sûrement amoureux de Sadie et que, par conséquent, bah… Ce ne sont que des suppositions, elle-même m’a dit « je crois », et j’en suis sûre, ses mots sont gravés dans ma mémoire. Là, tu sais tout de cette histoire…
Décidément, elle ne savait pas mentir. Ici encore, elle venait de préciser « de cette histoire » et pas « tu sais tout » simplement. Elle se sentait plus proche de Phoenix qu’à leur première… Rencontre, et c’était sans doute pour cela qu’elle avait plus de mal à lui mentir. L’honnêteté était une valeur de vie primordiale chez Melinda et jamais, ô grand jamais, elle n’irait mentir à des amis aussi proches que Phoenix, ou Montana. Mais son honnêteté allait finir par lui causer du tort, un jour ou l’autre, elle risquait de lui dire quelque chose qui se trouvait dans son Journal Intime… Et à présent, la Brunette avait de gros soupçons sur le détenteur de ce dernier. Sans oublier le sujet abordé à présent ; le patinage. Melinda ne montrait pas son malaise et riait même avec Phoenix de la menace qu’elle venait de lui faire. Ce qu’elle ferait s’il ne venait pas la voir à un championnat ? Mh, c’était une excellente question. Si si, je vous assure. Pour l’instant, elle n’en avait pas la moindre idée. Mais, il venait de la traiter de vieille bique en cas de vengeance ! Ah, ça, il allait voir à qui il se frottait. Mais d’abord, lui répondre, en l’accompagnant dans son rire et en faisant mine de ne rien trafiquer :
Melinda – Je note la promesse. Attention, si tu m’as menti, je retournerai toutes les maisons, toutes les prairies, tous les bâtiments, et j’en passe, pour te retrouver et… Et… Et ne je sais pas encore ce que je ferai. Mais attention hein !
Platch ! Discrètement, Melinda avait sorti sa baguette et avait fait léviter un seau d’eau rempli au-dessus de la tête de Phoenix, en passant sa baguette par-dessous la table pour qu’il ne puisse rien voir. A présent, elle aussi était prise d’un fou-rire incontrôlable en voyant Phoenix trempé comme ici. Oh, il serait sec en cinq minutes avec le sortilège adéquat et elle le savait ; sinon elle n’aurait jamais fait une telle chose. Mine de rien… Il l’avait cherchée, il l’avait trouvée.
Mais le sujet du patinage était toujours de sortie, et Melinda commençait à avoir vraiment peur. Son estomac se nouait. Pourquoi ? Parce qu’à présent, le détenteur de son Journal Intime ne faisait plus aucun doute : il se trouvait en face d’elle, c’était Phoenix. Et lui avait peut-être deviné qu’elle était la personne dont l’écriture s’écoulait sur des pages et des pages. Pour l’instant, le doute était encore possible, il disait peut-être la vérité en s’intéressant au nombre de personnes pratiquant le patinage à Poudlard. Mais une telle question était étrange, l’hypothèse de la confirmation du « Journal de Melinda » n’était pas à écarter. Cachant tant bien que mal sa gêne, elle souriait à Phoenix comme si elle n’avait rien remarqué et l’écouta, lui répondit ;
Phoenix – Simplement parce que je me disais que ça serait sympa que tu ne sois pas la seule à patiner à Hogwarts. Les duos, c’est pas mal aussi, j’en ai vu quand j’étais chez moi pendant les vacances. C’était très beau. Ça pourrait t’aider non, d’avoir un partenaire en patinage ? Je ne parle pas de moi, je n’ai pas fait beaucoup de progrès depuis le début de l’année, même si j’ai essayé. Mais ça pourrait vraiment t’être utile non ?
Melinda – Si, en effet, ça peut beaucoup aider lorsque l’on débute. Mais je suppose que j’en ferai plus tard, si je deviens vraiment championne de patinage. Ce serait… Magique. Seulement, je ne pense pas trouver de patineur ou patineuse à Poudlard.
Confirmation. Phoenix venait de jeter un coup d’œil discret aux parchemins de Melinda, pendant qu’elle répondait. Bien entendu, elle n’avait pas regardé visiblement et avait feinté l’ignorance. A bien y réfléchir, la situation était drôle et bizarre. Tous deux savaient parfaitement qui était ; l’auteure du Journal pour l’un, le détenteur du même Journal pour l’autre. Mais personne ne le disait. Phoenix ne savait peut-être pas que Melinda savait, mais elle savait qu’il savait. Elle avait un avantage sur lui, tant qu’elle ne disait rien de plus sur la personne tant convoitée dans ce Journal. Mais… Qu’allait-elle faire si jamais il se posait de vraies questions ? S’il se comparait à cette personne ? Ou si quelque chose lui sautait aux yeux ? Par chance, Melinda avait perdu son Journal Intime bien avant sa rencontre avec Phoenix et n’avait, par conséquent, pas relaté cette histoire sur papier. La situation pourrait être pire. Elle en était, à présent, convaincue.
Mais elle fut interrompue dans ses réflexions par un ami de Phoenix, qui l’appelait pour l’entraînement de Quidditch. Il lui faisait de grands gestes et était déjà en tenue pour aller sur le terrain, pas de doute possible, l’entraînement allait commencer. Mais Phoenix n’avait pas l’air emballé par l’idée de devoir partir, il semblait même embêté de l’heure qui avançait à une vitesse grand v. Il lui répondit par des gestes discrets et Melinda fit un petit sourire d’excuse en voyant qu’elle… L’ennuyait ? Le mot n’était pas correct, mais l’idée est là. Après tout, c’était de sa faute si Phoenix était partagé. S’ils n’avaient pas commencé à parler, jamais il n’aurait encore attendu ici avec elle. Oh, il savait ce qu’il faisait. Melinda n’allait pas commencer à s’en vouloir pour cela...
Phoenix – L'hiver approche et tu pourras enfin patiner à ta guise sur le lac gelé. Même les sirènes viendront t'admirer, mais t'inquiète, je serais au premier rang.
Melinda – Bonne idée ! Et au moins, si jamais la glace se fend, je suis sûre de ne pas mourir gelée. Gros risque avec moi !
Petit sourire de sa part aussi. Elle sentait que la conversation touchait à sa fin. Mais de toutes les fois où elle avait pu parler à Phoenix, cette fois-ci était celle où elle avait reçu le plus de réponses à ses questions.
[HJ : Ce n'est rien =) C'est tombé au bon moment, j'avais mes examens et mon blocus, donc je devais étudier... Et puis, ta réponse m'a inspirée ! Petite vengeance au passage :p]
C’est ce qu’il se passait avec Johnny. Peut-être était-il gentil, attentionné ou tout autre qualificatif agréable. Mais depuis la mise en garde de « sa fille », Melinda ne savait faire qu’une seule chose : s’en méfier. Elle remarquait ses défauts plus que ses qualités – elle ne niait pas le fait qu’il en avait. Elle l’évitait le plus possible, autant qu’elle évitait Samaël. Bon, d’accord, éviter Samaël est plus que légitime étant donné la rumeur courant dans tout Poudlard… Mais les faits sont là. Elle les évitait parce que quelqu’un l’avait mise en garde à leur encontre, lui avait dit de ne pas leur faire confiance. Oh, Samaël, elle ne comptait certainement pas lui faire confiance, et ce depuis le début. Mais une chose était à présent certaine : elle ne lui ferait jamais confiance. Avant la visite de leurs enfants, peut-être la Serdaigle aurait-elle fini par baisser sa garde, peut-être que les choses se seraient calmées ou que Samaël se serait adouci, tout comme elle. Mais rien n’est moins sûr, ce ne sont là que des « peut-être ».
Phoenix – Pourquoi ? Dans toutes les personnes que tu viens de me citer, c’est la personne en qui j’aurais le plus confiance. Ne me dis pas que Samaël te semble plus angélique !
Melinda – Non ! Non ! Bien sûr que non, je me suis toujours méfiée de Samaël ! J’ai toujours trouvé étrange le fait qu’il ait été présent juste au moment où je suis tombée dans le lac censé être gelé.
Mais cela n’expliquait rien, et Melinda le voyait dans le regard de Phoenix. Il semblait dépassé par ce qu’elle venait de lui dire, mais… Comment expliquer cela ? Elle revivait sans cesse la scène où « sa fille » lui disait qu’elle ne devait pas se mettre en couple avec Johnny, qu’il était sans doute amoureux de Sadie et non d’elle, mais qu’elle était enceinte de Samaël et non de Johnny. Tant de choses étranges qu’il lui fallait éclaircir. Mais elle ne parlait pas à Johnny, comment pouvait-elle se mettre en couple avec lui, et surtout pourquoi ? Tout cela la dépassait, elle aussi. Mais la supplication de sa fille était déchirante… Que faire ? Poussant un soupir et baissant les yeux de honte devant sa naïveté future, la Serdaigle poursuivit ;
Melinda – Elle m’a dit beaucoup aimer Johnny, mais qu’il était sûrement amoureux de Sadie et que, par conséquent, bah… Ce ne sont que des suppositions, elle-même m’a dit « je crois », et j’en suis sûre, ses mots sont gravés dans ma mémoire. Là, tu sais tout de cette histoire…
Décidément, elle ne savait pas mentir. Ici encore, elle venait de préciser « de cette histoire » et pas « tu sais tout » simplement. Elle se sentait plus proche de Phoenix qu’à leur première… Rencontre, et c’était sans doute pour cela qu’elle avait plus de mal à lui mentir. L’honnêteté était une valeur de vie primordiale chez Melinda et jamais, ô grand jamais, elle n’irait mentir à des amis aussi proches que Phoenix, ou Montana. Mais son honnêteté allait finir par lui causer du tort, un jour ou l’autre, elle risquait de lui dire quelque chose qui se trouvait dans son Journal Intime… Et à présent, la Brunette avait de gros soupçons sur le détenteur de ce dernier. Sans oublier le sujet abordé à présent ; le patinage. Melinda ne montrait pas son malaise et riait même avec Phoenix de la menace qu’elle venait de lui faire. Ce qu’elle ferait s’il ne venait pas la voir à un championnat ? Mh, c’était une excellente question. Si si, je vous assure. Pour l’instant, elle n’en avait pas la moindre idée. Mais, il venait de la traiter de vieille bique en cas de vengeance ! Ah, ça, il allait voir à qui il se frottait. Mais d’abord, lui répondre, en l’accompagnant dans son rire et en faisant mine de ne rien trafiquer :
Melinda – Je note la promesse. Attention, si tu m’as menti, je retournerai toutes les maisons, toutes les prairies, tous les bâtiments, et j’en passe, pour te retrouver et… Et… Et ne je sais pas encore ce que je ferai. Mais attention hein !
Platch ! Discrètement, Melinda avait sorti sa baguette et avait fait léviter un seau d’eau rempli au-dessus de la tête de Phoenix, en passant sa baguette par-dessous la table pour qu’il ne puisse rien voir. A présent, elle aussi était prise d’un fou-rire incontrôlable en voyant Phoenix trempé comme ici. Oh, il serait sec en cinq minutes avec le sortilège adéquat et elle le savait ; sinon elle n’aurait jamais fait une telle chose. Mine de rien… Il l’avait cherchée, il l’avait trouvée.
Mais le sujet du patinage était toujours de sortie, et Melinda commençait à avoir vraiment peur. Son estomac se nouait. Pourquoi ? Parce qu’à présent, le détenteur de son Journal Intime ne faisait plus aucun doute : il se trouvait en face d’elle, c’était Phoenix. Et lui avait peut-être deviné qu’elle était la personne dont l’écriture s’écoulait sur des pages et des pages. Pour l’instant, le doute était encore possible, il disait peut-être la vérité en s’intéressant au nombre de personnes pratiquant le patinage à Poudlard. Mais une telle question était étrange, l’hypothèse de la confirmation du « Journal de Melinda » n’était pas à écarter. Cachant tant bien que mal sa gêne, elle souriait à Phoenix comme si elle n’avait rien remarqué et l’écouta, lui répondit ;
Phoenix – Simplement parce que je me disais que ça serait sympa que tu ne sois pas la seule à patiner à Hogwarts. Les duos, c’est pas mal aussi, j’en ai vu quand j’étais chez moi pendant les vacances. C’était très beau. Ça pourrait t’aider non, d’avoir un partenaire en patinage ? Je ne parle pas de moi, je n’ai pas fait beaucoup de progrès depuis le début de l’année, même si j’ai essayé. Mais ça pourrait vraiment t’être utile non ?
Melinda – Si, en effet, ça peut beaucoup aider lorsque l’on débute. Mais je suppose que j’en ferai plus tard, si je deviens vraiment championne de patinage. Ce serait… Magique. Seulement, je ne pense pas trouver de patineur ou patineuse à Poudlard.
Confirmation. Phoenix venait de jeter un coup d’œil discret aux parchemins de Melinda, pendant qu’elle répondait. Bien entendu, elle n’avait pas regardé visiblement et avait feinté l’ignorance. A bien y réfléchir, la situation était drôle et bizarre. Tous deux savaient parfaitement qui était ; l’auteure du Journal pour l’un, le détenteur du même Journal pour l’autre. Mais personne ne le disait. Phoenix ne savait peut-être pas que Melinda savait, mais elle savait qu’il savait. Elle avait un avantage sur lui, tant qu’elle ne disait rien de plus sur la personne tant convoitée dans ce Journal. Mais… Qu’allait-elle faire si jamais il se posait de vraies questions ? S’il se comparait à cette personne ? Ou si quelque chose lui sautait aux yeux ? Par chance, Melinda avait perdu son Journal Intime bien avant sa rencontre avec Phoenix et n’avait, par conséquent, pas relaté cette histoire sur papier. La situation pourrait être pire. Elle en était, à présent, convaincue.
Mais elle fut interrompue dans ses réflexions par un ami de Phoenix, qui l’appelait pour l’entraînement de Quidditch. Il lui faisait de grands gestes et était déjà en tenue pour aller sur le terrain, pas de doute possible, l’entraînement allait commencer. Mais Phoenix n’avait pas l’air emballé par l’idée de devoir partir, il semblait même embêté de l’heure qui avançait à une vitesse grand v. Il lui répondit par des gestes discrets et Melinda fit un petit sourire d’excuse en voyant qu’elle… L’ennuyait ? Le mot n’était pas correct, mais l’idée est là. Après tout, c’était de sa faute si Phoenix était partagé. S’ils n’avaient pas commencé à parler, jamais il n’aurait encore attendu ici avec elle. Oh, il savait ce qu’il faisait. Melinda n’allait pas commencer à s’en vouloir pour cela...
Phoenix – L'hiver approche et tu pourras enfin patiner à ta guise sur le lac gelé. Même les sirènes viendront t'admirer, mais t'inquiète, je serais au premier rang.
Melinda – Bonne idée ! Et au moins, si jamais la glace se fend, je suis sûre de ne pas mourir gelée. Gros risque avec moi !
Petit sourire de sa part aussi. Elle sentait que la conversation touchait à sa fin. Mais de toutes les fois où elle avait pu parler à Phoenix, cette fois-ci était celle où elle avait reçu le plus de réponses à ses questions.
[HJ : Ce n'est rien =) C'est tombé au bon moment, j'avais mes examens et mon blocus, donc je devais étudier... Et puis, ta réponse m'a inspirée ! Petite vengeance au passage :p]
Dernière édition par Melinda Matthews le Sam 5 Mar - 17:57, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: No, I'm Not Dangerous. Not yet. - melinda -
Pourquoi ? Dans toutes les personnes que tu viens de me citer, c’est la personne en qui j’aurais le plus confiance. Ne me dis pas que Samaël te semble plus angélique !
Non ! Non ! Bien sûr que non, je me suis toujours méfiée de Samaël ! J’ai toujours trouvé étrange le fait qu’il ait été présent juste au moment où je suis tombée dans le lac sensé être gelé.
Une pause. Lac gelé, c’était une histoire qui lui était familière tient…Elle m’a dit beaucoup aimer Johnny, mais qu’il était sûrement amoureux de Sadie et que, par conséquent, bah… Ce ne sont que des suppositions, elle-même m’a dit « je crois », et j’en suis sûre, ses mots sont gravés dans ma mémoire. Là, tu sais tout de cette histoire…
Phoenix soupira. Il ignorait ce que ça faisait de rencontrer ses propres enfants – s’ils étaient réels – venus du futur pour le mettre en garde sur telle ou telle personne. Comment réagirait-il ? Enfin, c’était surtout les fans des BB qui avaient averti Kerr du mal que lui ferait Phoenix dans le futur. Le ferait-il par vengeance ? Il avait plus l’impression d’être dans la peau de Samaël que dans celle de Melinda, ce qui le faisait affreusement culpabiliser. Il était le monstre dans l’histoire – pourquoi diable n’avait-ce pas été ce foutu Jaylen ? En poussant la jeune fille dans les bras de Johnny, il la poussait peut-être vers un destin tragique. Et là, il serait coupable d’un double crime.Ecoute ta fille. Je ne peux plus te dire d’agir « normalement » puisque plus jamais personne dans ce château n’agira différemment, mais suis les conseils de ta fille. Elle veut ton bien, elle veut que tu vives avec elle dans le futur, que tu sois là quand elle entrera aussi à Hogwarts, quand elle obtiendra ses diplômes, quand elle aura son premier boulot, quand elle quittera la maison familiale, quand elle se mariera, quand elle aura son premier enfant. Elle veut que tu vives pour que tu puisses la soutenir dans sa vie. Elle veut que tu vives pour que vous partagiez des moments, ensemble, comme une vraie famille. Et même si le cœur a des raisons que la raison ignore, n’oublie jamais les paroles de celle qui a prétendu être ta fille. Ne les oublie jamais et souviens-toi en, toujours.
Phoenix n’arrivait pas à croire qu’il avait réussi à sortir toutes ces paroles. Cela ne lui ressemblait pas, même si il était très attentionné envers son entourage, il n’avait jamais eu autant de conviction et de sérieux dans ses paroles. Au plus profond de lui-même, il espérait avoir quelqu’un qui lui montrerait la voie, à lui aussi. Il voulait rester innocent – à tout prix. Il y mettrait sa tête si cela était nécessaire. A présent, cette solution lui semblait beaucoup trop capilotractée mais si il ne trouvait rien aucune proposition de plus intéressante, Phoenix imaginait que ça ne serait pas le pire. Attendez… Avait-il des pensées suicidaires ? Non, ce n’était pas des pensées suicidaires, non… Si ? Leur nouveau sujet de conversation – beaucoup plus gai – chassa ses pensées noires.Je note la promesse. Attention, si tu m’as menti, je retournerai toutes les maisons, toutes les prairies, tous les bâtiments, et j’en passe, pour te retrouver et… Et… Et ne je sais pas encore ce que je ferai. Mais attention hein !
Ouhhh… J’ai…
Celle-là, il ne l’avait pas vu venir. Wow. Bien trempé comme il fallait, Phoenix ne réalisa que quelques secondes plus tard ce qui venait de lui arriver. Et surtout, il remarqua le rire satisfait et démoniaque – enfin, plus amusé, mais il le qualifia de démoniaque - de son interlocutrice. Voulait-elle réellement jouer à ça ? Il pouvait se montrer très créatif quand il le voulait…Hey, j’ai rien fait de mal ! S’exclama-t-il. J’ai juste dit que si je tenais ma promesse, je t’éviterais de te transformer en… Il baissa d’un ton : En la bibliothécaire… T’avoueras qu’elle n’est plus fraîche comme une rose… Plus du tout, même.
Il rit. Il savait que ça sécherait rapidement – lui-même avait jeté le même sort un jour à un de ses camaradesSi, en effet, ça peut beaucoup aider lorsque l’on débute. Mais je suppose que j’en ferai plus tard, si je deviens vraiment championne de patinage. Ce serait… Magique. Seulement, je ne pense pas trouver de patineur ou patineuse à Hogwarts.
Dommage. Enfin, tu te débrouilles très bien sans, tu n’es plus vraiment une débutante, si ?
Oui, l’histoire du lac gelé, dans le journal intime. C’était la sienne. C’était bon, il avait résolu l’énigme, yes he did it ! Enfin, Phoenix ne l’avait résolue qu’à moitié : qui était l’élu du cœur de Melinda ? Non, cela ne le concernait pas, il fallait qu’il trouve un moyen de le lui rendre sans qu’elle ne se doute de rien. Il imaginait déjà la situation. Elle arrivait dans son dortoir, découvrait le cahier qu’elle avait perdu, avec un mot dessus. « De la part de quelqu’un qui te veut du bien » ? « Tes secrets sont entre de bonnes mains » ? Enfin, le moment venu, il saurait quoi écrire. Mais il devinait que Melinda savait déjà qu’il possédait son journal intime – elle était à Ravenclaw après tout. Il doutait tout de même, était partagé entre ces deux points. Savait-elle ? Ou ne savait-elle pas ? Si elle savait, la comédie devait être un de ses points forts.L'hiver approche et tu pourras enfin patiner à ta guise sur le lac gelé. Même les sirènes viendront t'admirer, mais t'inquiète, je serais au premier rang.
Bonne idée ! Et au moins, si jamais la glace se fend, je suis sûre de ne pas mourir gelée. Gros risque avec moi !
Ce n’est pas normal que la glace se fende, ça ne s’était jamais produit ! Tu parlais d’une mésaventure sur un lac soi-disant gelé tout à l’heure, mais même lorsque la couche de glace est fine, elle ne se fend pas, par Merlin ! Nous sommes dans un monde magique, c’est théoriquement impossible. Je ne comprends pas. Et je comprends encore moins que ce soit Samaël qui ait été là, pof, par hasard…
Phoenix était très sceptique à propos de cette histoire. Samaël jouant les bons samaritains ? Et lui, il n’était plus amoureux de Jackie, naturellement. Il devait y avoir anguille sous roche. Mais se confronter à un nabot de Slytherin ne l’intéressait pas, même si la soif de vérité était forte. Enfin, il espérait que Melinda chercherait à savoir la véritable histoire sans trop faire de dégâts. Quoique, sa légendaire naïveté la pousserait à croire que c’était un accident.
Phoenix soupira puis jeta un coup d’œil sur l’horloge en or de la salle commune des Hufflepuff et soupira à nouveau.Shit, il est déjà cinq heures moins le quart, je vais devoir y aller. J’ai mon entrainement de Quidditch.
Il lui sourit d'un air complice et désoléavec un regard protecteur, en se levant.J’espère, en tout cas, que tu m’attendras à la fin de tes cours, comme ça, on se fera un film d’horreur à nous tous seuls.
C'est pas juste T.T Heureusement, je ne suis pas rancunière, sinon, ma vengeance aurait été terrible mwahahah *out* Je te laisse clôturer ou je clôture ? (:
Louis Carr- ♦ HIBOUX POSTÉS : 215
♦ ARRIVÉE : 27/10/2009
♦ ANNÉE : 7th
Re: No, I'm Not Dangerous. Not yet. - melinda -
Phoenix – Ecoute ta fille. Je ne peux plus te dire d’agir « normalement » puisque plus jamais personne dans ce château n’agira différemment, mais suis les conseils de ta fille. Elle veut ton bien, elle veut que tu vives avec elle dans le futur, que tu sois là quand elle entrera aussi à Hogwarts, quand elle obtiendra ses diplômes, quand elle aura son premier boulot, quand elle quittera la maison familiale, quand elle se mariera, quand elle aura son premier enfant. Elle veut que tu vives pour que tu puisses la soutenir dans sa vie. Elle veut que tu vives pour que vous partagiez des moments, ensemble, comme une vraie famille. Et même si le cœur a des raisons que la raison ignore, n’oublie jamais les paroles de celle qui a prétendu être ta fille. Ne les oublie jamais et souviens-toi en, toujours.
Etrangement, une boule s’était formée dans la gorge de Melinda. Jamais elle n’avait pensé à tout cela, jamais elle n’avait même ne serait-ce qu’imaginer ces différents évènements. Mais Phoenix n’avait pas pensé à un petit détail ; si la Serdaigle n’avait pas de relation avec… Samaël, jamais elle ne reverrait sa fille. Peut-être était-ce un comportement égoïste ? Sacrifier la vie de cette petite fille pour sauver la sienne ? Non, elle ne devait pas penser une telle chose. Après tout, peut-être que c’était le destin, peut-être que Melinda allait revoir cette fille lui ressemblant tellement, peut-être que changer le futur n’allait pas changer les points importants. D’accord, elle n’y croyait pas beaucoup. Mais que faire ? Se sacrifier pour sauver sa fille ? Mais d’un côté, si elle se sacrifiait, Phoenix avait raison ; elle n’aurait pas sa mère pour les grands évènements de sa vie. Et rien ne condamnait la vie de cette enfant si le futur était changé. Les larmes commençaient à vraiment monter aux de la jeune fille, mais elle n’allait pas craquer ici et maintenant. Pour se distraire, et détourner l’attention de Phoenix quelques secondes le temps que cela passe, Melinda fit apparaître une petite boule bleue fluorescente à l’aide de sa baguette, l’observant quelques secondes et se calmant par la même occasion.
Cette petite boule bleue était… Semblait si pure. En réalité, Melinda l’avait gonflée de ses pensées, comme sa mère le lui avait appris, elle-même l’ayant appris par son mari comme elle était moldue. Et en regardant cette luminosité disparaître, elle avait l’impression de voir son chagrin disparaître aussi. Bien entendu, il est inutile de vous préciser que ce « remède » est un médicament placébo, comme disent les moldus. Il donne l’impression de tout arranger, de tout évacuer, mais ce n’est pas le cas. Il ne s’agit là que de psychologie. Rien d’autre. Mais cela aidait beaucoup la Serdaigle dans de telles situations. Sa mauvaise passe était passée, elle n’allait plus penser à toutes ces histoires. Montana lui avait confié une mission, elle n’avait pas le droit de se laisser aller. Elle devait seulement être prudente, suivre les conseils donnés, écouter sa fille comme le disait Phoenix. Après tout, si sa fille n’avait pas été sûre d’être sauvée, elle n’aurait pas dit cela à Melinda… Si ?
Phoenix – Ouhhh… J’ai… Hey, j’ai rien fait de mal ! J’ai juste dit que si je tenais ma promesse, je t’éviterais de te transformer en… En la bibliothécaire… T’avoueras qu’elle n’est plus fraîche comme une rose… Plus du tout, même.
Melinda – Phoenix… Tu t’enfonces là. Chut ! Sinon je peux recommencer, mais avec autre chose…
Regard plein de malice et de défiance. Ressembler à la bibliothécaire ? Mon Dieu, l’horreur ! Elle ne le voulait pour rien au monde. Et puis, la bibliothécaire était méchante et aigrie. Non, Melinda n’allait pas devenir comme cela. Elle allait demander pour se faire euthanasier avant, si c’était le cas. Si si, jamais elle ne voulait devenir aigrie, méchante, vieux jeu. Depuis quelques mois, elle s’était jurée de se tenir au courant, de ne pas être rabat-joie avec ses enfants dans le futur. Oh, elle avait pensé cela bien avant la visite de sa fille. Mais pourquoi y penser maintenant ? Elle voulait changer de sujet, surtout intérieurement. Elle préférait largement la discussion sur le patinage, même si elle savait qu’elle était grillée à présent. Oui, plus aucun doute n’était possible.
Phoenix – Dommage. Enfin, tu te débrouilles très bien sans, tu n’es plus vraiment une débutante, si ?
Melinda – Non… Enfin, je me débrouille. Mais avec les cours, j’ai beaucoup moins le temps de patiner et, du coup, de « m’entraîner », si je peux dire ça comme ça.
Est-ce que Phoenix savait qu’elle savait ? Maintenant, les choses étaient claires et Melinda venait de découvrir le possesseur de son Journal Intime. La situation était quelque peu gênante, mais rien ne pouvait être visible. Ou alors, peut-être de très loin, mais jamais elle n’allait le lui dire. En y réfléchissant, la situation n’était pas seulement gênante, mais étrange. Ils savaient tous deux que l’autre savait, mais ils ne se le disaient pas. Que faire, dans un tel cas ? Ne rien dire et patienter que Phoenix fasse quelque chose ? C’est vrai, il n’allait pas garder son Journal, tout de même ! Non, il trouverait un moyen pour le lui rendre, sans qu’elle le sache s’il existait un quelconque doute en lui quant à cette question. Mais s’il était persuadé qu’elle savait tout, allait-il le lui rendre comme cela ? Il l’avait lu, il n’allait pas le faire, non. D’ailleurs, ce dernier point la dérangeait, mais les choses auraient pu être pires… Enfin, le sujet de la glace fendue était revenu.
Phoenix – Ce n’est pas normal que la glace se fende, ça ne s’était jamais produit ! Tu parlais d’une mésaventure sur un lac soi-disant gelé tout à l’heure, mais même lorsque la couche de glace est fine, elle ne se fend pas, par Merlin ! Nous sommes dans un monde magique, c’est théoriquement impossible. Je ne comprends pas. Et je comprends encore moins que ce soit Samaël qui ait été là, pof, par hasard…
Melinda – T’inquiètes pas, je me méfie de lui. Mais je crois qu’il pense que je lui fais confiance et il prépare sans doute un mauvais coup, pour plus tard. Mais je me demande ce qui l’a poussé à me tirer du lac, si c’est bel et bien lui qui a fait ça… C’est vrai, il aurait pu m’y laisser. Bah, je sais pas, peu importe. Samaël n’est pas quelqu’un de confiance, de toute manière.
Suivant le regard que porta Phoenix à l’horloge, elle remarqua l’heure fatidique. Il allait devoir partir s’entraîner. Mais d’un autre côté, Melinda devait absolument terminer ses devoirs, donc ce n’était pas plus mal. Et puis, elle avait un cours dans un quart d’heure – Potions, justement. Phoenix poussa un soupire avant de dire :
Phoenix – Shit, il est déjà cinq heures moins le quart, je vais devoir y aller. J’ai mon entrainement de Quidditch.
Il s’était levé avec un regard protecteur, un sourire désolé et complice à la fois. Il s’en voulait ? Mais il ne fallait pas ! Melinda avait cours, et de plus, ils n’auraient pas parlé des heures et des heures non plus, toute bonne chose a une fin.
Melinda – Mais c’est rien ! Et puis, j’ai un cours à 5h, donc j’aurais quand même dû partir à un moment.
Phoenix – J’espère, en tout cas, que tu m’attendras à la fin de tes cours, comme ça, on se fera un film d’horreur à nous tous seuls.
Melinda ne put retenir un sourire et un rire. Elle lui répondit, le regardant s’éloigner :
Melinda – Pas de problème, je t’attendrai. Je ne pense pas bosser ce soir, de toute manière, vu l’heure qu’il sera à la sortie de mon cours. Rendez-vous à l'entrée des cachots à 8h ? Le temps de manger, quand même. Je crois que tu seras affamé, et moi aussi.
Après cette petite soirée fixée, Phoenix sortit de la Salle Commune et Melinda commença à ranger ses affaires, inscrivant son nom et prénom sur le parchemin noirci pour son cours de Potions. Une fois sortie de la Salle à son tour, par chance il ne faisait pas encore noir, elle jeta un dernier coup d’œil à cette porte où les choses s’étaient éclaircies. Dans quel guêpier s’était donc fourrée la Serdaigle ?
[HJ : Eh voilà =) Et, mais nan, je sais que tu m’aimes *visage d’ange*]
Etrangement, une boule s’était formée dans la gorge de Melinda. Jamais elle n’avait pensé à tout cela, jamais elle n’avait même ne serait-ce qu’imaginer ces différents évènements. Mais Phoenix n’avait pas pensé à un petit détail ; si la Serdaigle n’avait pas de relation avec… Samaël, jamais elle ne reverrait sa fille. Peut-être était-ce un comportement égoïste ? Sacrifier la vie de cette petite fille pour sauver la sienne ? Non, elle ne devait pas penser une telle chose. Après tout, peut-être que c’était le destin, peut-être que Melinda allait revoir cette fille lui ressemblant tellement, peut-être que changer le futur n’allait pas changer les points importants. D’accord, elle n’y croyait pas beaucoup. Mais que faire ? Se sacrifier pour sauver sa fille ? Mais d’un côté, si elle se sacrifiait, Phoenix avait raison ; elle n’aurait pas sa mère pour les grands évènements de sa vie. Et rien ne condamnait la vie de cette enfant si le futur était changé. Les larmes commençaient à vraiment monter aux de la jeune fille, mais elle n’allait pas craquer ici et maintenant. Pour se distraire, et détourner l’attention de Phoenix quelques secondes le temps que cela passe, Melinda fit apparaître une petite boule bleue fluorescente à l’aide de sa baguette, l’observant quelques secondes et se calmant par la même occasion.
Cette petite boule bleue était… Semblait si pure. En réalité, Melinda l’avait gonflée de ses pensées, comme sa mère le lui avait appris, elle-même l’ayant appris par son mari comme elle était moldue. Et en regardant cette luminosité disparaître, elle avait l’impression de voir son chagrin disparaître aussi. Bien entendu, il est inutile de vous préciser que ce « remède » est un médicament placébo, comme disent les moldus. Il donne l’impression de tout arranger, de tout évacuer, mais ce n’est pas le cas. Il ne s’agit là que de psychologie. Rien d’autre. Mais cela aidait beaucoup la Serdaigle dans de telles situations. Sa mauvaise passe était passée, elle n’allait plus penser à toutes ces histoires. Montana lui avait confié une mission, elle n’avait pas le droit de se laisser aller. Elle devait seulement être prudente, suivre les conseils donnés, écouter sa fille comme le disait Phoenix. Après tout, si sa fille n’avait pas été sûre d’être sauvée, elle n’aurait pas dit cela à Melinda… Si ?
Phoenix – Ouhhh… J’ai… Hey, j’ai rien fait de mal ! J’ai juste dit que si je tenais ma promesse, je t’éviterais de te transformer en… En la bibliothécaire… T’avoueras qu’elle n’est plus fraîche comme une rose… Plus du tout, même.
Melinda – Phoenix… Tu t’enfonces là. Chut ! Sinon je peux recommencer, mais avec autre chose…
Regard plein de malice et de défiance. Ressembler à la bibliothécaire ? Mon Dieu, l’horreur ! Elle ne le voulait pour rien au monde. Et puis, la bibliothécaire était méchante et aigrie. Non, Melinda n’allait pas devenir comme cela. Elle allait demander pour se faire euthanasier avant, si c’était le cas. Si si, jamais elle ne voulait devenir aigrie, méchante, vieux jeu. Depuis quelques mois, elle s’était jurée de se tenir au courant, de ne pas être rabat-joie avec ses enfants dans le futur. Oh, elle avait pensé cela bien avant la visite de sa fille. Mais pourquoi y penser maintenant ? Elle voulait changer de sujet, surtout intérieurement. Elle préférait largement la discussion sur le patinage, même si elle savait qu’elle était grillée à présent. Oui, plus aucun doute n’était possible.
Phoenix – Dommage. Enfin, tu te débrouilles très bien sans, tu n’es plus vraiment une débutante, si ?
Melinda – Non… Enfin, je me débrouille. Mais avec les cours, j’ai beaucoup moins le temps de patiner et, du coup, de « m’entraîner », si je peux dire ça comme ça.
Est-ce que Phoenix savait qu’elle savait ? Maintenant, les choses étaient claires et Melinda venait de découvrir le possesseur de son Journal Intime. La situation était quelque peu gênante, mais rien ne pouvait être visible. Ou alors, peut-être de très loin, mais jamais elle n’allait le lui dire. En y réfléchissant, la situation n’était pas seulement gênante, mais étrange. Ils savaient tous deux que l’autre savait, mais ils ne se le disaient pas. Que faire, dans un tel cas ? Ne rien dire et patienter que Phoenix fasse quelque chose ? C’est vrai, il n’allait pas garder son Journal, tout de même ! Non, il trouverait un moyen pour le lui rendre, sans qu’elle le sache s’il existait un quelconque doute en lui quant à cette question. Mais s’il était persuadé qu’elle savait tout, allait-il le lui rendre comme cela ? Il l’avait lu, il n’allait pas le faire, non. D’ailleurs, ce dernier point la dérangeait, mais les choses auraient pu être pires… Enfin, le sujet de la glace fendue était revenu.
Phoenix – Ce n’est pas normal que la glace se fende, ça ne s’était jamais produit ! Tu parlais d’une mésaventure sur un lac soi-disant gelé tout à l’heure, mais même lorsque la couche de glace est fine, elle ne se fend pas, par Merlin ! Nous sommes dans un monde magique, c’est théoriquement impossible. Je ne comprends pas. Et je comprends encore moins que ce soit Samaël qui ait été là, pof, par hasard…
Melinda – T’inquiètes pas, je me méfie de lui. Mais je crois qu’il pense que je lui fais confiance et il prépare sans doute un mauvais coup, pour plus tard. Mais je me demande ce qui l’a poussé à me tirer du lac, si c’est bel et bien lui qui a fait ça… C’est vrai, il aurait pu m’y laisser. Bah, je sais pas, peu importe. Samaël n’est pas quelqu’un de confiance, de toute manière.
Suivant le regard que porta Phoenix à l’horloge, elle remarqua l’heure fatidique. Il allait devoir partir s’entraîner. Mais d’un autre côté, Melinda devait absolument terminer ses devoirs, donc ce n’était pas plus mal. Et puis, elle avait un cours dans un quart d’heure – Potions, justement. Phoenix poussa un soupire avant de dire :
Phoenix – Shit, il est déjà cinq heures moins le quart, je vais devoir y aller. J’ai mon entrainement de Quidditch.
Il s’était levé avec un regard protecteur, un sourire désolé et complice à la fois. Il s’en voulait ? Mais il ne fallait pas ! Melinda avait cours, et de plus, ils n’auraient pas parlé des heures et des heures non plus, toute bonne chose a une fin.
Melinda – Mais c’est rien ! Et puis, j’ai un cours à 5h, donc j’aurais quand même dû partir à un moment.
Phoenix – J’espère, en tout cas, que tu m’attendras à la fin de tes cours, comme ça, on se fera un film d’horreur à nous tous seuls.
Melinda ne put retenir un sourire et un rire. Elle lui répondit, le regardant s’éloigner :
Melinda – Pas de problème, je t’attendrai. Je ne pense pas bosser ce soir, de toute manière, vu l’heure qu’il sera à la sortie de mon cours. Rendez-vous à l'entrée des cachots à 8h ? Le temps de manger, quand même. Je crois que tu seras affamé, et moi aussi.
Après cette petite soirée fixée, Phoenix sortit de la Salle Commune et Melinda commença à ranger ses affaires, inscrivant son nom et prénom sur le parchemin noirci pour son cours de Potions. Une fois sortie de la Salle à son tour, par chance il ne faisait pas encore noir, elle jeta un dernier coup d’œil à cette porte où les choses s’étaient éclaircies. Dans quel guêpier s’était donc fourrée la Serdaigle ?
[HJ : Eh voilà =) Et, mais nan, je sais que tu m’aimes *visage d’ange*]
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