The Time-Turner
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

« On ne choisit pas sa famille… sinon tout aurait été plus simple. » – Franz Ernst Zweig –

Aller en bas

« On ne choisit pas sa famille… sinon tout aurait été plus simple. » – Franz Ernst Zweig – Empty « On ne choisit pas sa famille… sinon tout aurait été plus simple. » – Franz Ernst Zweig –

Message par Invité Mar 17 Nov - 21:11

« On ne choisit pas sa famille… sinon tout aurait été plus simple. » – Franz Ernst Zweig – Ewouttakesnov20200902

FRANZ ERNST
ZWEIG


Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

« On ne choisit pas sa famille… sinon tout aurait été plus simple. » – Franz Ernst Zweig – Empty Re: « On ne choisit pas sa famille… sinon tout aurait été plus simple. » – Franz Ernst Zweig –

Message par Invité Jeu 19 Nov - 10:39

Franz's Story
Prologue



    Sous une fine couverture pastel mangée par les mites, un bras à la peau brune, fit son apparition. Un corps était allongé sur une paillasse piteuse. Les légers soubresaut de la couverture signifiait probablement la présence d'un enfant endormi – emporté, pour un temps, dans le doux monde des songes – La pièce où sommeillait ce petit être était sombre, morbide. La seule fenêtre présente était barrée de planches de bois. La nuit restait persistante et cachait l'environnement immédiat du garçonnet. Nous ne pouvions passer à côté d'une chose: l'odeur pestilentielle. Un individu normalement constitué aurait déguerpit. L'odeur était telle qu'elle aurait pu être familiarisée à celle d'un cloaque. Pourquoi personne ne semblait venir vers lui?Peut-être parce que personne ne connaissait l'existence du bambin. Il était désoeuvrait. Seul!

    Non. Au dessus, des grincements, le raclement d'une chaise sur du parquet. Un bruit de verre brisé. Un juron inaudible. Un suintement, et l'impact de fines gouttelettes sur le béton de la cave. Ploc! Ploc! Ploc! Ce seul bruit insignifiant réussit à réveiller le petit. Ses minuscules yeux s'ouvrirent. Ils étaient cernés. Beaucoup trop. Il cligna des yeux plusieurs fois avant de réaliser et d'émerger. Doucement, à quatre pattes, il se dirigea vers la parcelle imbibée du liquide inconnu. De sa petite main, il passa un doigt sur la flaque formée. Puis, le porta à sa bouche. Il eut un mouvement de recul. Le goût était infecte. Il fut blasé. Néanmoins la soif prit le dessus, il ne put résister à l'attrait désaltérant de cette liqueur. Ses lèvres était gercées par le manque alarmant d'eau. Pris d'une avidité rare, il commença à lécher la flaque d'alcool. Malgré l'hygiène peut recommandable du sol, il ne se laissa pas abattre et s'abreuva. Le degré d'alcool eut raison de lui. Sa tête commença à tourner, il commença à divaguer dans ses propos. Soudain, il tomba, la tête face au sol, immobile. La vie de ce jeune homme ne s'annonçait pas sous les meilleurs hospices.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

« On ne choisit pas sa famille… sinon tout aurait été plus simple. » – Franz Ernst Zweig – Empty Re: « On ne choisit pas sa famille… sinon tout aurait été plus simple. » – Franz Ernst Zweig –

Message par Invité Ven 20 Nov - 20:10

Chaputre Premier
«La raison du plus fort est toujours la meilleure... »



    Un bruit sourd, sec. Un râle de fureur. Un cri de douleur. Au milieu, d'une salle, un vieil homme crasseux, aux cheveux grisonnant, aux habits usés par le temps s'attelait à réprimander un jeune garçon. Ce dernier était recouvert d'ecchymoses, il avait les lèvres gonflées, ensanglantées, un œil au beurre noir. Il faisait peine à voir. Du haut de ses sept ans, il ne faisait pas le poids face aux soufflets puissants de l'homme. Il gémissait, pourtant le tortionnaire ne cessait pas de le réprimander. Une dernière claque, et le voilà à terre, dos au mur. Afin d'atténuer la douleur, il se mordillait les lèvres. Ses yeux s'embuèrent de larmes. Rien n'y fit. La rage de l'homme ne se calmait pas. Il faisait les cents pas, jetant de temps en temps des regards assassins vers le gosse. Ses yeux d'un noir de jais étaient emplis d'effroi. Le jeune garçon était recroquevillé sur lui même dans la position fœtale. Tremblant il redoutait une nouvelle attaque de son assaillant. Il ne pourrait pas tenir éternellement. Il était à bout de souffle. Il était au bord de la rupture. Il put souffler un coup lorsqu'il vit l'homme s'asseoir et tirer une cigarette de sa poche. Il la mit à la bouche, et, à l'aide d'une allumette l'embrasa. Il tira une fois dessus, se détendit, et jeta un regard malsain vers le petit être, puis d'une voix étonnamment calme, il cracha son venin.


      « Où as-tu mis la bouteille de whisky petit voleur? Espèce de moins que rien! Raclure! »


    La chaise racla sur le sol, difficilement, il se leva, d'un pas pesant, il avança vers le corps recroquevillé. Il s'agenouilla à ses côtés. Il se saisit d'un des poignets qu'il brisa – sans qu'il le veuille vraiment – et lui somma de lui révéler la cachette. Aucune réponse de la part du jeune garçon. La patience n'était pas son fort et il tira le maigre bras du bambin qui ne put retenir plus longtemps la douleur. Il émit un mugissement glaçant sous le regard impavide de l'homme. Voyant qu'il ne retirerait rien du garçonnet, se saisit de sa cigarette à l'extrémité incandescente et, lentement, rapprocha cette dernière du bras. Dans les yeux du bourreau brillait une lueur malsaine, diabolique. Soudain, l'extrémité atteint la peau brune du garçon. Au contact, de cette dernière la chaleur se diffusa dans tout son corps. Elle s'intensifiait et il hurla. Il avait mal, terriblement mal. Le persécuteur doucement, déplaça la cigarette en un autre point, à quelques centimètre. La douleur dont était épris le jeune garçon s'accentua horriblement. Pourquoi l'homme lui faisait subir de tels sévisses irréversibles? Pourquoi tant de haine? Qu'avait-il donc fait à Dieu pour mériter un tel châtiment. Sa bonne conscience lui aurait certainement dit de ne pas résister plus longtemps. Toutefois le jeune garçon était aussi têtu qu'un âne. Il n'était pas du genre à se laisser dicter ses actes. Il se terra dans le silence, serrant plus fort les dents afin de lutter contre la douleur lancinante. Un nouvelle fois, la cigarette entra en contact avec la peau du garçon. Pour combattre la douleur, il se mordit si profondément les lèvres qu'elle saignèrent. En plus, de la douleur, le goût du sang, âcre, n'arrangea en aucun point les choses. La cigarette se baladait, de ci, de là, sur sa peau, laissant des marques indélébiles tandis que le martyr était au bord de l'évanouissement.

    Cependant, alors que tout espoir avait disparu, il puisa au plus profond de ses entrailles l'ultime force qui lui permettrait de sortir du joug dictatorial de son tourmenteur. Il se jeta sur lui, et commença par le mordre avec sauvagerie, plantant ses dents dans la chair rosée de son agresseur. Un hurlement. Des représailles. Face à cette contrattaque inopinée, le maître de maison donna une violente estocade au garçon qui fit un vol plané et heurta violemment l'angle de la cheminée. Un filet de sang s'échappa de ses tempes. Il était quasiment inconscient. Ses yeux s'embrumèrent. Il vit dangereusement s'approcher le prédateur. Il était trop ensuqué pour réagir. Avec une poigne de fer, il se saisit par le cuir chevelu le garçon et persifla:


      « Petit merdeux!Bâtard! Crois-tu pouvoir me leurrer! Attention à toi si tu retentes l'expérience... Cafard! »


    Il le souleva par la peau du coup, le trimbala jusqu'aux escaliers, et, sans ménagement, il le jeta au bas de ceux-ci. Le bambin dégringola une à une les marches. Il n'était plus à bonne forme, et son état physique empira. Il était à bout de force. Sa vie ne tenait plus qu'à un fil!

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

« On ne choisit pas sa famille… sinon tout aurait été plus simple. » – Franz Ernst Zweig – Empty Re: « On ne choisit pas sa famille… sinon tout aurait été plus simple. » – Franz Ernst Zweig –

Message par Invité Dim 20 Déc - 11:49

Salut !
Ca fait un moment que ta fiche est en attente ! Donne-nous de tes nouvelles !

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

« On ne choisit pas sa famille… sinon tout aurait été plus simple. » – Franz Ernst Zweig – Empty Re: « On ne choisit pas sa famille… sinon tout aurait été plus simple. » – Franz Ernst Zweig –

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum