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Destinée ou volonté : Acte I [Dayton]

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Destinée ou volonté : Acte I [Dayton] Empty Destinée ou volonté : Acte I [Dayton]

Message par Invité Mar 6 Avr - 16:17

    Prologue

Je sillonnais le château comme à mon habitude, sereine, détachée, armée de mon insigne et de ma baguette. Je me sens importante, je suis de celle que l’on écoute, que l’on craint, que l’on laisse passer sans chercher à faire obstacle à ma volonté. Ce soir-là, il y eut une différence notoire : On me prit pour une demeurée ! En me retournant après m’être fait héler d’une façon plus que vulgaire, je me retrouvais face à un total inconnu. S’en suivit l’une de ces conversations qui semblent tellement surréaliste que vous peinez ensuite à vous souvenir de chaque mot. J’ai menti avec aplomb en affirmant ne pas me rappeler de chaque trogne peuplant Poudlard… Il est pourtant de mon devoir de connaître chaque visage ici présent, comment les punir ou menacer sans cela ? Je vous connais tous, non pas votre patronyme dont je me fous royalement, mais votre maison et votre année, cela oui… Aussi, découvrir un parfait inconnu dans les couloirs me désarçonna… Cette fichue école n’était-elle pas censée être sécurisée ? Oui ? Et bien c’est loupé, voilà que les clochards du voisinage se pensent chez eux… Sus à l’envahisseur comme dirait l’autre !

Je n’ai retenu que peu de choses… Comme pour nier l’existence de ce déchet qui affirma être mon futur enfant, j’ai oublié très vite les traits de son visage pour me concentrer sur le reste… Ce que vous prenez pour argent comptant, je m’en détourne… J’ai trouvé très vite la parade à cet accident de parcours qui n’en sera pas un : L’assassinat ! Du diable si je suis capable de mettre un visage sur ce nom que je me dois d’éradiquer, mais ce n’est pas insurmontable. Bientôt, Dayton Sommers ne sera plus.

Quelques jours supplémentaires me furent nécessaires pour localiser ma cible. J’ai espionné ce poison sur pattes pour connaître quelques unes de ses habitudes… Horreur, ce con est en couple… Faux-jeton de première qui sera amené à larguer sa Dulcinée pour une Dennell engrossée contre son gré ? Jamais, moi vivante : Jamais vous dis-je ! J’ai observé longuement leur parade de jeunes gens amoureux… Non, je n’ai pas vomis, mais il me fallut beaucoup de volonté… Moi, pour avoir pris cru sans sourciller les divagations d’un parfait inconnu, me voici devant le fait accompli : Orchestrer mon tout premier assassinat… Puisse Mère, Père et mes ancêtres, être fiers de moi…

    Scène 1 : Car sournois est le serpent,

La première semaine, je n’ai que très peu dormi, hésitant à réclamer l’aide de mes Sœurs pour le Meurtre… Toutefois, raconter ce qui m’arriva n’était pas la bonne option. Primo, elles se seraient payées ma tête, secundo, leur hilarité de me voir ’finir’ avec un déchet de rouge vêtu m’aurait hanté jusqu’à mon dernier souffle. En gros, je suis celle qui se moque, jamais l’inverse. Bon gré, mal gré, j’ai donc ouvert différents ouvrages, malheureusement, il n’en existe aucun ayant comme titre « Le meurtre parfait »  En totale improvisation, j’ai donc frappé fort et très vite, sans recul, sans trop réfléchir. Je me suis cachée derrière l’une des tentures du hall, attendant que le futur père daigne finir de dîner pour s’en aller dans son dortoir… Une fois en vue, j’ai lancé un sortilège sur l’immense lustre qui éclaire le couloir menant aux escaliers… Qu’il fut accompagné de camarades et de groupies ne me gêna pas, les dommages collatéraux sont essentiels, ils dissipent le meurtre et tendent davantage vers un malencontreux accident… Seulement voilà… Foutus sorciers qui passent leur temps le nez en l’air… On anticipa la chute du lustre, l’empêchant ainsi d’éclater leur jolie cervelle sur le ravissant parquet… Si j’ai renoncé pour autant ? Non, pas du tout, ce n’était qu’un échauffement…

    Scène 2 : Strangulation, la grande classe,

Si la brise reste fraîche, il n’en demeure pas moins que les beaux jours reviennent. Qui dit beaux jours, dit longues balades autour du lac… Ne pensez pas que Sommers et sa brune soient du genre innovateurs, non non, comme bien d’autres avant eux, ils s’isolent donc et se pensant seuls au monde, ils se bécotent, laissant leurs affaires sans surveillance : Erreur. Profitant de leurs galipettes disgracieuses dans les fourrés et passant outre le manque de pudeur évident dont ils firent preuve, j’arrivais à m’emparer de l’écharpe du grand benêt… Ensorceler un bout de laine n’a rien de bien compliqué, croyez moi… Le cou du Gryffondor s’en souviendra longtemps je l’espère. Manque de chance, les cris hystériques de sa Dinde ameutèrent d’autres couples en maraude et ce fut à plusieurs qu’ils réussirent à libérer ma cible de son écharpe transformée en un magnifique boa constrictor pour l’occasion… Mince alors, j’avais mis une bonne dose de génie dans cette incantation… Passons donc à quelques méthodes nettement moins subtiles.

    Scène 3 : La patience est une vertu,

Et je ne suis remplie que de vices. Allons-y donc pour le guet-apens. Quelques réflexions me permettent de savoir qu’un type de notre âge n’y connait rien à la fidélité, c’est inscrit dans leurs gênes, surtout en étant post-adolescent, pas trop moche et sans adultes pour surveiller le tout. En gros, je vais l’appâter, le ferrer puis le choper… Rien n’est impossible à qui à de l’imagination à revendre ! J’ai donc envoyé un hibou à monsieur rouge, un billet doux en plein petit déjeuner. Je l’ai signé Aurore Saint James… Cette fille fut l’une de mes modèles, elle représente à merveille tout ce que j’exècre : Naïve, jolie, souriante, vive et chaleureuse… Elle est la coqueluche des Poufsouffle de quatrième année, petite, fragile, rousse aux formes harmonieuses, quelques uns de mes condisciples assurent qu’elle est une atteinte aux bonnes mœurs à elle toute seule… En gros, elle n’est pas farouche et son cœur d’artichaut s’éprend volontiers de chaque idiot qui passe… Parfait, je tiens l’appât, voyons si le poisson mordra…

Dans l’ombre de l’une des armures qui longent l’étroit couloir, je scrute. Minuit approche, voyons si le tombeur que je sais que tu es se laissera tenter par un rendez-vous clandestin dans les toilettes désaffectés ? S’envoyer en l’air dans ce genre d’endroit est glauque à souhait et c’est connu, ceux qui n’ont pas la conscience tranquille aiment salir leurs ébats… Je me ratatine contre le mur lorsque les premiers coups de minuit retentissent… Mon pantin de glaise magique est à mes côtés, et lorsque j’entends des pas s’approcher discrètement, je lâche ma poupée, la commandant à distance avec ma baguette. Dans la pénombre qui règne, personne ne pourra distinguer les traits figés de ma sculpture. Pour le reste, elle ressemble à s’y méprendre à l’originale, même déhanché suggestif, même façon de rejeter sa chevelure en arrière… Oui, sans lumière, on ne peut voir qu’elle est en fait, une simple marionnette cireuse. Elle s’appuie contre la porte, croisant les bras sous sa poitrine, soulignant ainsi le ravissant décolleté dont elle est pourvue… Le billet doux disait : Sans lendemain, quelque chose de fou, de charnel et de risqué, si tu es d’accord, je t’attendrai à minuit.

Alors ? Cap ou pas cap de tomber gentiment entre mes griffes ? Moi qui ne voulais pas t'approcher de trop près, il faut pourtant en passer par là pour enfin t'assassiner.

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Destinée ou volonté : Acte I [Dayton] Empty Re: Destinée ou volonté : Acte I [Dayton]

Message par Invité Ven 9 Avr - 11:08

Epilogue

Douce innocence de l’enfance, évanouie…Les choses changeaient vite, trop vite, pour le gryffondor, qui voyait son monde basculer dans le chaos le plus total. Comment cela avait pu arriver en quelques mois seulement ? Tout cela semblait plus que surréaliste, et Dayton pensait encore pouvoir se réveiller pour ensuite se rendre compte que tout cela n’avait été qu’un très long cauchemar. Plus d’attaque de Clyde, plus de rumeurs sur des être venant du futur…Oui, Dayton avait l’impression d’être enfermé dans un mauvais film moldu… « Marty ! Prépare la Deloréan ! Marty !» Non mais je vous jure…Dayton n’avait pourtant rien a voir avec Doc, et encore moins la coiffure. Enfin bref, Dayton été légèrement paumé depuis quelques temps, espérant que tout redeviendrait vite comme avant, et faisait face..Et bien, parce qu’il n’avait pas vraiment le choix. Ces derniers temps c’était marche ou crève, le choix de Dayton été vite fait. Et puis, il n’allait tout de même pas laisser cet avorton d’Andrews semer la pagaille dans l’école et rester sans réagir. Car si Andrews pensait pouvoir dicter sa loi librement dans Poudlard, toutes les personnes ayant du sang moldue seraient en danger.

Dayton patrouillait donc régulièrement, se servant de sa baguette plus souvent qu’il ne l’aurait voulu, et évitant de ratatiner la face de Connor dès qu’il en avait l’occasion. Et pourtant, il en avait envie, de lui régler son compte a cette vermine. Car il savait bien qu’il tournait autour d’Emerson, et avec plus d’insistance ces derniers temps. N’avait-il pas confiance en elle ? Ô si…En lui ? Non ! Et même s’il restait spectateur ces derniers temps, parce que sa dulcinée n’aurait pas compris pourquoi Dayton aurait envoyer valser Connor, il ne comptait pas non plus se laisser voler sa petite amie sans réagir, mais chaque chose en son temps… En effet, il avait d’autres affaires, plus urgentes a régler. En effet, il avait faillit passer l’arme a gauche plusieurs fois ces derniers temps, un lustre, une écharpe…Cette dernière lui avait d’ailleurs mis la puce a l’oreille, pensez bien qu’une écharpe ne vous étouffe pas, pas sans l’aide de quelqu’un… Il avait tout d’abord penser à Andrews, mais n’avait aucune preuve. Il attendait donc que celui qui voulait a ce point sa mort se manifeste. Et il savait que cela ne tarderait pas.

Acte 1

Et pourtant, il ne s’attendait pas a cela. Dans la journée, il reçut une missive d’une jeune fille. Ce n’était pas la première fois qu’il en recevait, mais, cela c’était quand même calmé depuis qu’il était avec Emerson. Les filles lui tournaient toujours autour, mais avec moins d’insistance. Il tenait donc la missive d’Aurore entre les mains, n’y croyant pas vraiment ses yeux. Certes, elle été réputée pour…Prendre du bon temps avec tout et n’importe quoi, mais lui proposer ça a lui ? Avec Emerson il formait le couple le plus célèbre de l’école ! Avait-elle perdu l’esprit ? Il se devait certes de décliner, et alors qu’il était allongé sur son lit, il prit un morceau de parchemin pour décliner l’invitation. Non pas qu’il n’aime pas faire des folies de son corps, détrompez vous, mais pas comme ça, et pas avec elle, pas alors qu’il était avec Emerson et que tous deux filaient le parfait amour, ou presque ces derniers temps.
Donc, notre jeune Don Juan lui écrit une réponse. Mais a croire qu’un malheur ne vient jamais seul, durant les heures qui suivirent, il fut incapable de mettre la main sur son hibou. Et bien qu’il ne soit pas d’un naturel paranoïaque, il commençait a croire que quelqu’un s’acharnait contre lui ! Il devrait donc aller trouver Aurore…

Entracte


« Marty McFly : Hé, attendez un peu, Doc. Est-ce que j’ai bien entendu ? Vous dites que vous avez fabriqué une machine à voyager dans le temps… à partir d’une DeLorean ?
Emmett Brown : Faut voir grand dans la vie ! Quitte à voyager à travers le temps au volant d’une voiture, autant en choisir une qui ait de la gueule ! »

Acte 2


Aurore ne fut pas présente pendant le repas. Et Dayton ne put lui mettre la main dessus (dans le sens figuré du terme). Il devrait donc aller la retrouver aux toilettes désinfectées. Ô malheur…
Il quitta son dortoir vers minuit, espérant qu’Emy serait déjà couchée et que nul ne lui tomberait dessus. Et pour une fois, personne ne vint faire capoter ses plans. Il ne trouva personne dans les couloirs plongés dans l’obscurité, nul ne vint l’importuner. Et il arriva rapidement vers les toilettes. Zut, il ne pensait pas arriver aussi vite. Prenant une grande bouffée d’air frais, il s’approcha de la silhouette qui était appuyée contre le mur, mais restant a distance raisonnable. Passant une main dans sa chevelure brune, il prit tout de même la parole, autant mettre fin a tout cela tout de suite !

« Aurore…Je voulais te prévenir, mais je n’ai pas pu trouver mon hibou… Je … c’est non pour moi ! rentre dans ton dortoir maintenant… Désolé »

Et après ces quelques paroles d’excuses bidon, car non, il n’était pas si désolé que ça, après tout, elle aurait du réfléchir un peu, il fit demi tour et se prépara à partir.

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