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Now Or Never feat Zoran

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Message par Sawyer L. Waldorf Sam 15 Mai - 16:09




Zoran & Sawyer
Where’s the truth for us to use
Cause all we seem to do is lose
Who we are and how we’ve tried
Are we all the same inside
It’s now or never to decide





    Je passe une main délicate dans mes cheveux ondulés avant de me lever et de quitter la table des Gryffondor en affichant un air des plus exaspérer. Pendant tout le repas, j’ai eu à les supportées et j’ai ma dose. Je dois constater que leurs jacassements ont finis par me saouler. J’ai tenté à maintes reprises d’orienter la conversation vers moi mais en vain. Pas moyen de faire parler celles qui me servent d’amies d’autres choses que de ces rumeurs qui courent sur une bonne partie des élèves de Poudlard. Les visiteurs du futur ont bien foutu leur merde, personne ne peut dire le contraire. Mon principal problème c’est qu’ils n’ont rien dit sur moi, pas un mot sur l’énorme star que je serai incontestablement dans le futur dont ils viennent. Peut être que cela leur paraît tellement évident qu’ils n’ont pas pris la peine de le relever, c’est étrange, et pourtant pas une seconde, je ne peux entrevoir la possibilité de concevoir que je n’y arriverai pas. J’en suis verte de rage, c’est comme si j’étais transparente. Perdant rapidement patience, je ne leur ai pas caché mon exaspération et c’est sans me retourné que je m’éloigne d’une démarche assurée. Elles ne m’en voudrons pas, elle me connaissent et puis même si c’était le cas j’en ai à peut près rien à foutre.

    Je ne daigne accorder mon regard à personne dans la grande salle et c'est la tête haute que je disparais dans les couloirs. Il faut absolument que je trouve un moyen de faire parler de moi. En temps normal j’arrive à maintenir un certain quota dans l’attention générale mais depuis les derniers événements, j’ai été reléguée au dernier rang. Je suis décidée, coûte que coûte à faire tourner le vent en ma faveur et j’y prendrai encore plus de plaisir si je peux mentir et tricher au passage. J’envisage toutes les possibilités ; une aventure sulfureuse, un accident, une trahison…Tout est bon, tant qu’on parle de moi. J’inspire profondément et me laisse dériver au fil du château. Je n’ai pas envie de rejoindre ma salle commune. Je n’ai pas encore assez paradé aujourd’hui ! Chaque fois que je croise quelqu’un, je lui adresse un sourire minaudant. On pourrait presque me donné le bon dieu sans confession tellement je maîtrise cet air faussement angélique. Dès qu’ils ont passé mon chemin, je reprends cet air machiavélique et calculateur qui m’avantage un peu moins au teint.

    En posant mon regard sur une fenêtre, je constate que le soleil est sur le point de se coucher. Tant mieux, car j’ai toujours été un oiseau de nuit ! Tout en élaborant mes plans, je continue de déambuler sans but précis. Je ne sais même pas exactement à quel étage je suis car de nombreux endroits se ressemblent à Poudlard. Les lieux sont silencieux et c’est probablement pour cette raison que mon ouïe parvint à percevoir ce murmure. A un mètre de moi, une porte entrouverte. Une salle de classe désaffectée, si mon souvenir est bon. Je n’entends plus rien, j’ai du rêver. Je hausse les épaules et m’apprête à reprendre ma route lorsque je perçois à nouveau un murmure dont je ne saisi pas le sens. Il n’en faut pas plus pour réveiller la curiosité de Sawyer Waldorf ! Je fais preuve depuis toujours d’une curiosité maladive et incurable. A pas de loup, je m’approche de la porte. Du matériel usager encombre les lieux et je me faufile dans l’obscurité afin de me glisser derrière un bureau renversé. Je suis des plus discrète, j’ai épié des conversations un nombre incalculable de fois.

    Ma respiration est lente et j’attends quelques secondes que mes yeux s’habituent à l’obscurité avant de me risquer à jeter un œil. Je veux savoir qui se trouve dans cette pièce, ça me sert les entrailles tellement je veux assouvir ma curiosité. Je n’attends plus et me penche légèrement en prenant soin de ne laisser passer qu’un œil. J'aperçois une chevelure blonde, je détaille son visage et assez rapidement, je reconnais Lydie. L’autre silhouette me tourne le dos mais je constate qu’il s’agit d’un garçon. Ils sont certainement venus la pour se chauffer un peu et rien de plus. Je suis presque déçue mais tant que je ne saurai pas qui il est, je ne pourrai pas partir. Je plisse les yeux et détaille chaque partie de son anatomie qu’il me laisse entrevoir. C’est finalement sa nuque qui le trahit, oui, car je l’observe souvent…Zoran. Ce type me fascine depuis le premier regard que j’ai posé sur lui mais il n’est pas facile d’attirer son attention. Et si il était ma solution ? Je réprime un gloussement jubilatoire, je suis incapable de détourner mon regard de sa silhouette.

    Il me faut quelques instants afin de cerner la situation. Lydie a perdu la mémoire et je dois avouer que je ne vois pas trop ce qu’elle fait avec Zoran. Petit à petit, je comprends que ce n’est peut être pas ce que j’ai imaginer au départ. Je me mords la lèvre, je sens l’excitation montée en moi. Ça pue le danger à plein nez et ça me fait frissonner de tout mon être. Je serais presque tentée de glisser ma main entre mes cuisses, si je ne craignais pas d’être démasquée. C’est décidé, il ne quittera pas les lieux sans que je lui aie parlé. Il croit peut être avoir tisser sa toile autour de Lydie mais je suis moi-même occupée à tissé la mienne et je n’ai aucunement l’intention de le laisser en échappé. Tout ce qu’il faut c’est qu’elle parte, ou si ils partent à deux et bien je le suivrai. J’inspire imperceptiblement en priant pour qu’il ne puisse pas sentir l’ardeur avec laquelle je le regarde car je sais qu'il existe certains regards que l’ont peut sentir sur notre peau.


Sawyer L. Waldorf
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