The Time-Turner
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Ames-soeurs |Bonnie|

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Message par Demetri Raynolds Mer 28 Avr - 16:05





Tout, absolument tout lui échappait. Lui qui se disait maître de toute situation le concernant, voilà qu’il ne semblait plus maîtriser plus rien. Il aurait du se douter qu’en laissant entrer le Gryffondor dans sa vie, cette dernière ne pourrait être semblable à celle qu’il avait jusque là connu. Aller trouver un amant potentiel, laisser tomber dès qu’un obstacle se présentait et passer au suivant. Car Demetri avait toujours été un fainéant sans nom et il n’aimait guère perdre son temps également. Il n’y avait qu’avec les potions que sa détermination et sa patience n’avaient pas de bornes, et Zane… Combien d’épreuve, d’embûche, avait-il du surmonter pour le simple plaisir de l’avoir dans ses bras ? Ou pour le rassurer tout simplement. Certes, sa détermination n’était pas habituelle dans ses débuts, il n’avait agit de la sorte que pour finalement avoir Paris, ce qui le faisait grimacer de dégoût à présent – comme quoi – mais peu à peu le Gryffondor avait réussi ce que quiconque n’avait tenté : se faire une place près de lui, dans sa vie, au point que Demetri recherche sa présence, en ait besoin, lui qui aimait se dire qu’il était indépendant, qu’il n’avait que d’attache sa famille – ou Samaël mais c’était comme sa famille pour lui – que l’amour, ou tout autre sentiment dans le même genre que les idiots cherchaient toute leur vie lui était égal et sans importance, voilà qu’il se pliait en quatre pour un autre. Il réconfortait lorsqu’il doutait, le pardonnait de ses erreurs, s’excusait des siennes, lui avait dit qu’il l’aimait et surtout, il avait accepté la fidélité lorsqu’il lui avait demandé – chose dont il n’avait même pas eu besoin de lui faire jurer jusqu’à ce qu’il ne le délaisse, la faute lui en revenait donc mais ça, il se gardait de le lui dire connaissant sa façon de toujours tout mal interpréter – et pourquoi ?

Dire qu’il lui avait fait une scène digne d’un drame pour pisseuses qui adore les histoires romantico-déprimantes à cause d’Alize – bien qu’il lui ait confié qu’elle n’aie jamais compté et qu’en plus, cela n’avait pas eu le mérite d’apaiser sa soif de lui – et il le retrouvait quasiment au beau milieu d’un couloir – il exagérait bien entendu – en pleine séance de bouche à bouche, et il n’avait même pas prit le temps de voir où ses mains pouvaient bien avoir disparues. Il ne s’était même pas manifesté. Il aurait pu, et il aurait pu aussi piquer une colère et lui foutre son poing dans le nez – peut-être aurait-il plus ressemblé à Paris après ça – il en aurait eu le droit après tout. Pas qu’il veuille clamer une quelconque propriété sur Zane – ou un peu – mais c’était lui qui lui avait fait scène sur scène, y compris pour une aventure qu’il avait eu avec Curtis bien avant qu’ils ne se mettent ensemble et voilà la façon dont il agissait. Ne se foutait-il pas de lui tout simplement, et ce depuis le début ? Jouer les incertains, les perdus en manque d’affection, se jouer de lui tout simplement pour aller s’envoyer en l’air la minute d’après avec une grue ? Non. La colère pouvait lui faire penser n’importe quoi, mais elle ne pouvait pas le pousser à imaginer un tel schéma plus d’une seconde. Il connaissait Zane au fond et il savait qu’il n’était pas comme ça. Ce qui lui semblait le plus probable c’était que Zane ait prit peur.

Les révélations de cette fille, criant devant tout Poudlard leur liaison l’avait certainement terrifié. Zane avait peur du regard des autres, Demetri l’avait toujours su, aussi ne lui aurait-il pas été fou que le Gryffondor se montre en train d’explorer la bouche d’une fille de façon peu discrète dans le simple but de faire taire les rumeurs. Peut-être aussi voulait-il mettre fin à leur ‘couple’ pour retourner vers ce qu’il avait toujours appelé la ‘normalité’. Mais que se soit l’un ou l’autre, le Serpentard n’était pas disposé à aller trouver son amant pour avoir des explications. S’il doutait ou quoi que se soit d’autre, tant pis pour lui. Demetri était fatigué de se battre bien qu’une douleur avait pris place au creux de son estomac depuis cette découverte, il ne comptait pas confronter Zane à ses propres fautes. Pour l’heure il y avait une toute autre personne qui occupée ses pensées.

Depuis que l’autre idiote était apparue dans leurs vies pour leur balancer au visage leurs avenirs, Demetri n’avait cessé d’y songer. Car il y croyait bien évidemment ! Certes, au début il avait pensé qu’il ne s’agissait que d’un plan de plus de Paris, visant cette fois à embarrasser son frère en public mais il s’était vite rendu à l’évidence : Comment cet abruti aurait pu faire entrer une étrangère dans le château et lui fournir en plus un uniforme ? Sachant qu’elle était à un âge où chaque sorcier doit être en apprentissage, donc elle n’aurait pas pu quitter son école pour venir dans celle-ci même l’espace d’une journée. Sans comptait qu’elle savait également pour Samaël et Curtis et Demetri aurait mis sa main à coupé qu’il était le seul à détenir ce secret. Il était évident que Sam ne l’aurait dit à personne d’autre et Curtis savait se faire discret. Tout se tenait qui plus est ! Alors, oui, il y croyait et de ce faite, ce qu’elle lui avait révélé de plus sur son futur lui avait permis de résoudre une énigme qu’il avait mis bien vite de côté en pensant sa créatrice soit folle, soit animée d’intentions peu louables, mais il devait avouer maintenant qu’il avait très certainement fait fausse route. Voilà pourquoi il traînait dehors en cet instant, cherchant cette personne qui s’avérait n’être nulle part à l’intérieur du château.

Il eu raison de tenter sa chance au dehors car bien vite, il repéra la Serpentard. Il ne perdit pas de temps pour se faufiler près d’elle, l’agripper par le bras et la traîner dans un lieu où les oreilles indiscrètes auraient peu de chances de se trouver. Les Serres de Botaniques. Elles étaient interdites d’accès en dehors des cours et pourtant, ils ne les fermaient que très rarement à clé. A croire que cette école plaçait un peu trop de confiance en ses élèves. Se moquant de ce que pouvait penser Bonnie ou même de sa surprise face à son comportement, Demetri referma derrière lui la porte tout en jetant un dernier coup d’œil afin d’être certain que personne ne traînait dans les parages, puis il se tourna vers elle.

« Alors Becker, il semblerait que nous ayons pas mal de choses à nous dire. »

Il s’approcha d’elle à pas lents, fixant ses yeux sans jamais les lâcher.

« Apparemment nous sommes destinés à voir nos avenirs se lier. Je t’avoue que je n’aurai pas compris si cette fille et ses copains n’avaient pas débarqué, mais ça a été une illumination suite à ça. Le faite que tu me connaisse et moi non, que tu me parles de choses dont je n’ai pas le souvenir de t’avoir confié… J’aurai mit le temps et sans elle, je n’aurais peut-être jamais compris. »

Enfin tout proche d’elle, il leva la main et la posa sur sa joue délicate avant de la caresser d’un geste tendre avec le pouce. Il était bien plus agréable avec elle que la dernière fois. En même temps, les circonstances étaient différentes, il ne pensait avoir à faire à une folle où une Serpentard dans toute sa splendeur et mêlée aux plans de Paris qui plus est. Il savait qui elle était, enfin il supposait le savoir, et si elle avait par deux fois réussi à s’imposer auprès de lui, s’était qu’il y avait une raison.

« Alors dis-moi Bonnie. Un léger sourire s’installa sur les lèvres du Serpentard. C’était la première fois qu’il l’appelait par son prénom, du moins pour lui. De quelle année viens-tu ? Je serais aussi curieux de savoir comment nous nous sommes rencontrés la première fois, puisqu’il semble que le futur que nous ont annoncé les autres soit différent du tien. »

Il se posait des questions sur les raisons l’ayant poussé à revenir dans le passé avec les trois autres – puisqu’ils étaient forcément impliqués – et pourquoi donc n’y retournaient-ils pas ? Ils devaient être coincés ici, ou bien, leurs futurs ayant changés pour des raisons qu’il ignoraient, ils ne pouvaient plus y retourner. Mais pour l’heure c’était son histoire à lui qui l’intéressait. Demetri restait Demetri.

« J’aimerais bien que tu me raconte la vie que tu m’as connu. Tu le peux n’est-ce pas ? Puisqu’il semblerait que vous ayez déjà changé ce futur que tu connaissais, on ne risque pas grand-chose. »

Peut-être que si… la déception était un risque. Pourtant il pouvait se consoler en se disant que ce futur ne verrait jamais le jour, mais Demetri était plus complexe que ça, il n’acceptait pas la médiocrité et le futur que Bonnie lui connaissait devait être aussi excellent qu’il l’avait imaginé.
Demetri Raynolds
Demetri Raynolds
« Ne touchez pas à Zane. »

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♦ ARRIVÉE : 11/10/2009

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Message par Bonnie Becker Sam 1 Mai - 16:42

Ces derniers temps, rien n'allait. D'abord, sa confrontation avec Demetri qui s'était soldée par un échec cuisant. Non seulement il l'avait prise pour une folle et une manipulatrice, mais en plus elle avait dépassé une frontière qu'elle n'aurait pas dû dépasser. Même s'il ne l'avait visiblement pas crue, elle en avait beaucoup trop dit, jouant avec le feu en sachant très bien qu'elle aurait dû refouler ses sentiments et se concentrer sur sa mission. Ensuite, les rumeurs qui couraient sur Carter, en particulier celle de sa liaison avec Sadie. Pour une fois qu'il semblait à Bonnie qu'elle avait trouvé quelqu'un de confiance, une épaule sur laquelle se reposer, voilà qu'on lui prêtait des infidélités, qui plus était avec une fille qu'elle détestait. Puis il y avait eu cette bombe, ces arrivants du futur, tout comme elle et ses acolytes. Elle avait alors appris que le futur avait changé et qu'ils faisaient partie de la même génération que ceux de 2002, ce qui signifiait qu'il y avait de fortes chances pour qu'ils fussent coincés dans cette époque. Par surcroît, en 2027, date de laquelle prétendaient venir ces élèves, Clyde Andrews étaient ministre de la magie, autrement dit, leur mission avait échoué, et lamentablement. Seule consolation, maintenant qu'ils étaient au courant, le futur pouvait encore changer. Mais ça n'augurait tout de même rien de bon. En outre, elle allait sérieusement devoir se préoccuper de la malédiction qu'elle partageait avec Adam, puisqu'il semblait que 25 ans plus, tard, elle serait toujours là, et que leurs enfants en auraient même hérité.

En conséquence, elle se sentait encore plus perdue qu'auparavant. Elle ne s'était pas du tout rapprochée des autres préfets - le fossé s'était même encore plus creusé entre Garden et elle depuis qu'elle fréquentait Quinn. Pandore était trop occupée à vivre sa vie de débauche pour comprendre les états d'âme de son amie, et Carter était à présent aux abonnés absents, parti pour quelques temps. Comment pouvait-elle se sentir plus seule qu'aujourd'hui ? Elle n'avait personne à qui se confier alors qu'elle était dans la détresse la plus totale. Elle n'avait qu'une envie à présent, retrouver son futur. Du moins, le futur qu'elle avait connu avant l'attaque de Poudlard, avant la mort d'Ike et de Jenna. A bien y réfléchir, les meilleurs moments de sa vie resteraient les mois passés avec Demetri. Et elle l'avait d'autant plus compris en se voyant à ses côtés dans le miroir du Riséd. C'était cette période-là qu'elle avait envie de retrouver. Mais elle savait à présent que c'était impossible. Certes, le futur leur promettait un mariage, mais si elle continuait de fréquenter Carter, ça signifiait bien qu'elle n'était pas heureuse en noces. Pourtant, elle avait tout de même été soulagée d'apprendre qu'elle avait un futur en commun avec Demetri. Il semblait bien que quelles que soient les circonstances, leurs routes se croiseraient toujours. Des âmes-sœurs, en quelque sorte.

Mais il y avait un autre obstacle entre eux que le fait qu'il ne sût pour le moment rien d'elle. Ce garçon dont, dans le futur, il lui avait dit avoir été amoureux, et qui s'était suicidé. Elle savait à présent qu'il s'agissait de Zane. Elle avait déjà eu des soupçons à ce sujet, mais elle en avait maintenant la confirmation. Et dire qu'au départ, ce garçon lui plaisait... Que ce serait-il passé s'il n'y avait pas eu Carter, ni Raquel, et si finalement elle avait tenté de le séduire ? Tout aurait peut-être été différent. Que faire alors ? Elle ne voulait pas que Zane se suicide, même s'il représentait un obstacle pour elle. Alors elle avait comploté avec son frère pour le pousser dans les bras d'une autre fille, à l'aide d'un philtre d'amour. C'était malfaisant, certes, mais la fin justifiait les moyens. De toute façon, au vu de son futur à elle, mieux valait pour Zane qu'il se sépare de Demetri. A l'heure actuelle, elle ne savait pas si ce plan avait marché, mais l'espérait.

Ces temps-ci, Bonnie restait très solitaire, et passait son temps enfermée dans sa chambre, ou bien à faire des balades seules pour prendre l'air. Bien sûr, ça n'aidait pas vraiment à son intégration, bien au contraire. Elle se demandait ce que tout le monde pensait d'elle. Les autres préfets étaient certainement mieux intégrés qu'elle, plus entourée. Maintenant qu'elle y pensait, elle se rendait compte que les personnes avec qui elle passait le plus de temps faisaient partie de la bande de Clyde, et cette constatation se révélait assez effrayante. Allait-elle repasser de l'autre côté ? Elle n'en avait pas la moindre envie, mais se sentait assez vulnérable pour le faire sans vraiment s'en rendre compte. Si seulement Mason pouvait lui tendre la main, peut-être rouvrirait-elle un peu les yeux. Mais il n'en serait rien. Triste constat.

Elle ne pensait pas du tout tomber sur Demetri en revenant d'une marche près du lac. A croire que le destin souhaitait s'en mêler un peu. Avant qu'elle ne comprît ce qui se passait, elle fut attrapée par le bras et entraînée à l'intérieur d'une serre. Le cœur battant, elle regarda le jeune homme fermer la porte derrière eux, avec un mélange d'excitation, de curiosité et d'appréhension. Elle ne savait pas du tout ce qu'il voulait d'elle, mais mourait d'envie de l'apprendre.

    - Alors Becker, il semblerait que nous ayons pas mal de choses à nous dire.

Immédiatement, l'anxiété prit le dessus. Il s'adressait à elle de la même façon que la dernière fois, comme à une étrangère, et son ton ne présageait rien de bon. La première idée qui lui vint fut qu'il avait appris sa machination avec Paris. Il l'avait déjà accusée, à tort, de comploter avec lui, si à présent il avait confirmation, il allait certainement le lui faire payer, et la pilule serait d'autant plus difficile à avaler qu'elle ne pouvait faire une croix sur les sentiments qu'elle nourrissait pour lui. Mais il enchaîna rapidement, ne laissant pas le temps aux larmes de la jeune fille de lui monter aux yeux par crainte de perdre un être cher. C'était trop tard pourtant, elle venait de réaliser qu'elle avait fait une grosse bêtise. Pourvu que Paris tienne sa langue... Cela dit, elle pourrait toujours démentir.

    - Apparemment nous sommes destinés à voir nos avenirs se lier. Je t’avoue que je n’aurai pas compris si cette fille et ses copains n’avaient pas débarqué, mais ça a été une illumination suite à ça. Le faite que tu me connaisse et moi non, que tu me parles de choses dont je n’ai pas le souvenir de t’avoir confié… J’aurai mit le temps et sans elle, je n’aurais peut-être jamais compris.

Elle aurait sans doute de s'en réjouir, pourtant elle hésitait. S'il avait réellement découvert son secret, était-ce une bonne chose ? Elle n'avait pas réalisé qu'il était alors tout près d'elle, et son cœur battit plus vite. Un frisson la traversa quand elle sentit la main du Serpentard caresser sa joue. Dans ce comportement, il ressemblait au Demetri plus âgé, celui qu'elle avait connu, celui qu'elle avait aimé. Cette attitude la troublait et lui faisait quelque peu perdre le sens des réalités.

    - Alors dis-moi Bonnie. De quelle année viens-tu ? Je serais aussi curieux de savoir comment nous nous sommes rencontrés la première fois, puisqu’il semble que le futur que nous ont annoncé les autres soit différent du tien.

Panique. Avait-elle été aussi transparente dans ses propos ? Comment savait-il que les deux futurs étaient différents ? Était-il au courant qu'elle serait restée coincée dans cette époque ? Elle ne savait pas ce qu'il avait appris pendant la venue de ces arrivants du futur. Visiblement, il savait pour leur mariage, mais encore ? A présent que quelqu'un connaissait leur secret, comment allaient réagir Mason, Adam et Garden ? Aveuglée par ses sentiments, elle avait agi en égoïste. Si elle n'était pas allée voir Demetri, si elle n'avait pas prétendu à une liaison passée entre eux, il n'aurait sans doute jamais fait le rapprochement. Malgré tout, une part d'elle-même ne pouvait s'empêcher d'être soulagée. Maintenant qu'il savait, elle avait peut-être enfin quelqu'un d'autre à qui se confier ! Mais il ne fallait pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Rien ne disait qu'il était prêt à se rapprocher d'elle. Il était sans doute curieux, tout simplement. N'importe qui l'eût été à sa place. Et le fait qu'il l'ait appelée par son prénom ne la rassurait pas non plus. Il pouvait très bien se montrer plus agréable pour en savoir plus.

    - J’aimerais bien que tu me raconte la vie que tu m’as connu. Tu le peux n’est-ce pas ? Puisqu’il semblerait que vous ayez déjà changé ce futur que tu connaissais, on ne risque pas grand-chose.

N'importe qui les croisant à ce moment-là aurait pensé à un couple d'amoureux, ou plutôt, à un séducteur face à sa proie soumise, tant elle le mangeait des yeux. Tentant de se reconnecter à la réalité, elle recula d'un pas, cherchant à échapper à son emprise, et sourit d'une façon qui se voulait détachée. Finalement, elle eut un rire nerveux.

    - Tu as compris, alors... Je savais que tu serais assez intelligent pour ça. Je viens de 2020. Dans mon futur, tu es un homme riche et célèbre pour ses travaux en potions. Nous nous sommes connus parce que tu fréquentais les mêmes soirées mondaines que mon père. Je ne pensais pas pouvoir m'intéresser à quelqu'un qui aurait plus du double de mon âge, mais tu étais tellement charismatique, tellement séduisant... Tu m'as envoûtée. Pourtant, tu étais quelqu'un de plutôt solitaire, au fond. Mais tu ne me voyais pas comme les autres me voyaient. Enfin, ça, je te l'ai déjà dit...

Elle omit volontairement de parler de Zane. Elle préférait qu'il croie que sa vie était tout à fait heureuse sans lui. Et surtout, elle n'avait certainement pas envie qu'il sache pour le suicide du Gryffondor. Il chercherait certainement à empêcher ça et se rapprocherait à nouveau de lui, ce qui était absolument hors de question. Elle comptait surveiller Zane de près, mais ne voulait pas qu'ils se remettent ensemble. Elle était heureuse aussi qu'il ne lui demandât pas pourquoi elle était là, et qu'il ne parlât pas des autres. Elle préférait autant qu'il ne sût que le strict minimum.

    - Tu sais, j'ai passé la meilleure période de ma vie avec toi, et si je suis venue dans ton dortoir la dernière fois, c'est parce que je venais de comprendre que le futur avait déjà changé et que ces souvenirs risquaient de disparaître. Je ne pouvais pas supporter l'idée d'être une étrangère pour toi. Alors, c'est vrai que j'ai été rassurée par cette histoire de mariage. J'ai l'impression qu'en effet, nous devons avoir un futur en commun. Peut-être est-ce le destin.

Cette fois, ce fut Carter qu'elle ne cita pas. Elle ne savait pas jusqu'à quel point Demetri connaissait son nouveau futur. Elle se rapprocha à nouveau du jeune homme et lui passa la main dans les cheveux.

    - Ça doit certainement te paraître étrange d'imaginer un avenir avec quelqu'un dont tu ne sais presque rien. Mais il ne tient qu'à toi d'apprendre à me découvrir... Et tu sauras si tu en as envie ou non. En tout cas, pour moi, tu feras toujours partie de ma vie... Je ne pourrai jamais oublier tout ce que nous avons partagé. Tu m'as appris énormément de choses, que ce soit intellectuellement ou à un niveau plus... intime.

Elle approcha ses lèvres de son oreille pour lui murmurer :

    - Tu as été le premier à me faire atteindre l'orgasme.

Tout à son jeu de séduction, elle en oubliait tout le reste, son cerveau à nouveau déconnecté. Carter n'existait plus, Zane n'existait plus, les autres préfets n'existaient plus, ni même leur mission. La seule mission qu'elle se voyait confiée à présent, c'était de ramener Demetri à la réalité, à sa réalité. Sentant qu'elle devenait tout de même trop peu subtile, elle recula à nouveau et lui adressa un sourire ingénu.

    - Cela dit, tu avais 36 ans, et nous étions amoureux. Les circonstances sont bien différentes maintenant. Pour autant, nous pourrions nous pencher sur la question... Celle de faire connaissance, je veux dire.

Son sourire devint malicieux. Comme l'ambiance avait changé entre ce jour-là et celui où elle s'était rendue dans son dortoir dans l'espoir de lui faire entendre raison ! Elle s'y était tellement mal prise cependant... A présent, elle ne voulait pas d'un nouvel échec.
Bonnie Becker
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Message par Demetri Raynolds Jeu 13 Mai - 21:56




Son sourire et son rire furent loin de duper Demetri. Elle transpirait la nervosité par tous les pores, à croire qu’il ait pu découvrir son petit secret ne la mette dans une situation bien trop délicate. C’était pourtant elle qui était venue le trouver avec ses informations et surtout ses énigmes sur leurs histoire et qui avait cherché à lui mettre la puce à l’oreille. C’était elle qui avait tenté de tout lui faire comprendre. A moins qu’elle n’ait finalement compris que tout cela était une erreur. Il était évident pour Demetri que s’il avait été à sa place, jamais il n’aurait fait la bêtise de trahir son secret, ni même de laisser échapper quelques remarques, même infime, qui auraient pu le trahir ! Ah oui, vraiment ? Et s’il avait s’agit de Zane qu’il n’avait pas revu depuis son assassinat ? Demetri secoua la tête pour en chasser le Gryffondor. Bon sang, il avait le don de le s’immiscer partout celui là, alors même qu’il était furieux après lui !

- Tu as compris, alors... Je savais que tu serais assez intelligent pour ça. Je viens de 2020. Dans mon futur, tu es un homme riche et célèbre pour ses travaux en potions. Nous nous sommes connus parce que tu fréquentais les mêmes soirées mondaines que mon père. Je ne pensais pas pouvoir m'intéresser à quelqu'un qui aurait plus du double de mon âge, mais tu étais tellement charismatique, tellement séduisant... Tu m'as envoûtée. Pourtant, tu étais quelqu'un de plutôt solitaire, au fond. Mais tu ne me voyais pas comme les autres me voyaient. Enfin, ça, je te l'ai déjà dit...

Un sourire confiant et satisfait pointa le bout de son nez tandis qu’il relever le menton. Bien entendu qu’il était intelligent ! Mais l’entendre de la bouche des autres était toujours une petite victoire et surtout une grande joie pour son ego toujours affamé de compliments. Il essaya néanmoins de ne pas trop se focaliser là-dessus pour écouter le reste. Il aurait été bien dommage – et bête – de louper les révélations de Bonnie juste pour fanfaronner dans sa tête sur son intelligence qu’il savait posséder.
Apprendre qu’il serait un homme riche et célèbre dans à peine dix-huit années gonfla à nouveau son ego mais surtout, il était heureux. Heureux de savoir que s’était grâce à ses travaux en Potions. Il avait toujours adorait ce domaine, il y vouait un temps considérable, pourtant ces derniers temps, depuis qu’il était avec Zane pour être exact, il ne travaillait presque plus et en y repensant… cela aurait pu lui jouer des tours. Il fallait croire qu’il se ressaisirait à temps et travaillerait à nouveau d’arrache pied pour arriver à ce qu’elle lui annoncer.
Le sujet des soirées mondaines le fit quelque peu grimacer. Demetri n’était pas vraiment social… afin il n’était pas non plus asocial mais il n’aimait pas la foule, trop de gens autour de lui à qui il fallait parler en plus, jouer les hypocrites car ce monde l’exigeait tandis qu’il préférait crachait ce qu’il pensait réellement. Mais ça, il devait s’y faire. En tout cas il était ravi de constater qu’à 36 ans, des minettes de 18 se pâmeraient devant lui.C’était flatteur et surtout prometteur !

- Tu sais, j'ai passé la meilleure période de ma vie avec toi, et si je suis venue dans ton dortoir la dernière fois, c'est parce que je venais de comprendre que le futur avait déjà changé et que ces souvenirs risquaient de disparaître. Je ne pouvais pas supporter l'idée d'être une étrangère pour toi. Alors, c'est vrai que j'ai été rassurée par cette histoire de mariage. J'ai l'impression qu'en effet, nous devons avoir un futur en commun. Peut-être est-ce le destin.

Légère douche froide. Elle avait raison. Il avait presque oublié que ce futur qu’elle lui racontait ne verrait jamais le jour car il avait été modifié. Quelle poisse ! Rêve de gloire et de reconnaissance s’envolaient devant son regard impuissant. Mais il y eu autre chose qui le frappa à cet instant. Pas une seule fois elle ne lui avait parlé de Zane ou du fait qu’il puisse avoir eu une autre personne dans sa vie. Sans compter qu’il savait lui même qu’en ce moment, le peu d’implication qu’il mettait dans ses travaux à cause du Gryffondor ne lui permettrait pas un avenir aussi brillant. Alors dans ce futur, est-ce que…

« Dis-moi… Tu sais pour Zane Montgomery et moi n’est-ce pas ? Toute l’école le savait, il aurait été étonnant qu’elle, non. Et puis c’était suite à sa mort à lui que Demetri et elle devait se marier. Dans le futur d’où tu viens, qu’est-ce qu’il devient lui ? »

Demetri avait un peu de mal à imaginer qu’il ait pu reprendre ses activités avec Zane dans sa vie. Il était un peu trop accro à ce type pour et puis… s’il avait une liaison avec Bonnie, c’est que Zane n’était plus dans sa vie, n’est-ce pas ? Est-ce que finalement, sans l’intervention de l’autre, jamais personne n’aurait su pour eux et qu’il aurait désirait se cacher pour toujours ? Aurait-il accepté que ses parents le mari en voyant leur fils incapable de se trouver lui-même une épouse ? Aurait-il continué à jouer son petit rôle en laissant Demetri s’effacer de sa vie ?

« Non, finalement même si tu sais quoi que ce soit, ne dis rien. » Demanda-t-il au final.

La réponse le terrifiait. Pourtant il n’avait rien de logique dans sa chronologie puisque l’homosexualité de Zane avait été révélée pour une fille venant d’un futur dans lequel ils s’affichaient déjà. Donc ça ne pouvait être ça. Mais pourquoi n’étaient-ils pas ensemble dans le futur de Bonnie alors qu’ils l’étaient dans celui annoncé par l’autre ?
La main de Bonnie dans ses cheveux eu étrangement le don de l’apaiser et de le ramener à la réalité de l’instant présent. Il se laissa faire, quémandant presque en penchant la tête qu’elle continu à lui prodiguer cette douce et chaste caresse.

- Ça doit certainement te paraître étrange d'imaginer un avenir avec quelqu'un dont tu ne sais presque rien. Mais il ne tient qu'à toi d'apprendre à me découvrir... Et tu sauras si tu en as envie ou non. En tout cas, pour moi, tu feras toujours partie de ma vie... Je ne pourrai jamais oublier tout ce que nous avons partagé. Tu m'as appris énormément de choses, que ce soit intellectuellement ou à un niveau plus... intime.

Ses lèvres frôlèrent son oreille et son souffle s’heurta contre son lobe.

- Tu as été le premier à me faire atteindre l'orgasme.

Un sourire vicieux étira ses lèvres et lorsqu’elle se recula.
« J’ai toujours su que j’avais un don pour apprendre mon savoir aux autres. »

- Cela dit, tu avais 36 ans, et nous étions amoureux. Les circonstances sont bien différentes maintenant. Pour autant, nous pourrions nous pencher sur la question... Celle de faire connaissance, je veux dire.

Le sourire qu’elle arborait à présent ne laissait aucun doute à ses pensées et Demetri était loin de ne pas les partager. Il se rapprocha d’elle une lueur dans les yeux que si elle connaissait autant qu’elle le prétendait, elle reconnaîtrait, et posa ses mains sur ses hanches. Il n’eu aucun mal à soulever du sol sa frêle silhouette et à asseoir la jeune fille sur le rebord d’une tes tables où les plantes en pots étaient disposées. Il se faufila entre ses jambes et défit un à un les premiers boutons du chemisier de sa camarade lentement.

« Mais toi, tu me connais déjà suffisamment, non ? Et j’imagine que le Demetri de 36 ans et comme je le suis, peu friand de parlotte et qu’il préférait le physiques aux mots. »

Il s’approcha un peu plus et laissa ses mains remonter jusqu’au cou de la belle tandis que ses lèvres descendaient sur son buste à peine dévoilé, effleurant sa peau jusqu’au creux de ses seins où son dessous faisait toujours rempare. Il releva le visage, une expression fière et sur de lui y trônant.

« Je suis persuadé qu’avant que nous échangions nos histoires, nous avons tout d’abord laissé nos corps se découvrir. Ne nie pas Bonnie. C’est déjà assez exceptionnel en soit que je puisse être tombé amoureux, bien que je ne doute pas que tu dois être un être exceptionnel pour réussir à m’envoûter dans chaque futur. Où alors, si j’ai effectivement choisi de te ‘connaître’ davantage avant d’apprendre ta peau, c’est que j’ai bien changé. »
Demetri Raynolds
Demetri Raynolds
« Ne touchez pas à Zane. »

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Message par Bonnie Becker Sam 15 Mai - 18:59

En une seconde, Bonnie comprit que le Serpentard n'avait pas l'intention de se faire prier. Elle ne s'attendait pas à une réaction aussi rapide. Il faut croire qu'il était beaucoup plus fougueux en étant jeune, mais ce n'était pas pour déplaire à la brunette. Elle se laissa soulever et installer sur une table sans broncher. Elle attendait ça depuis tellement longtemps... Elle n'émit donc aucune objection quand il commença à déboutonner son chemisier. Elle se savait pourtant infidèle et injuste envers Carter. Mais l'absence de ce dernier lui causait du tort, Bonnie ne pensait plus qu'à Demetri ces derniers jours. Elle rêvait de pouvoir s'abandonner dans ses bras comme "au bon vieux temps". Voilà pourquoi elle avait organisé un plan avec Paris pour éloigner le jeune homme de Zane Montgomery. Elle n'en était pas très fière, parce qu'elle appréciait le Gryffondor, mais la fin justifie les moyens, et elle n'aurait pu supporter que Demetri sorte de sa vie, ou plutôt, qu'il n'y entre jamais. C'était la seule personne qu'elle avait véritablement aimée, alors tant pis pour les autres, c'était trop important pour elle.

    - Mais toi, tu me connais déjà suffisamment, non ? Et j’imagine que le Demetri de 36 ans est comme je le suis, peu friand de parlotte et qu’il préférait le physique aux mots.

Certes, elle connaissait le Demetri de 36 ans sur le bout des doigts, mais pas celui de 19 ans. Il n'était visiblement pas aussi sage que son double plus âgé, ce qui n'avait rien d'étonnant et qui n'était pas pour déplaire à la jeune fille, quoiqu'elle eût tout de même préféré qu'il montrât un peu plus d'intérêt à sa personnalité qu'à ses courbes. Elle craignait qu'il se contente de s'amuser un peu avec elle et de l'oublier ensuite. Mais elle lui avait fait des avances, elle devait en assumer les risques. D'ailleurs, ses considérations s'évanouirent bien vite quand elle sentit les lèvres du jeune homme sur sa gorge. Elle frémit sous ce contact, et n'avait plus qu'une envie, se laisser aller. Elle se moquait pas mal de ce qui pouvait se passer ensuite. Enfin, il était à elle, même pour quelques minutes. Elle ne pouvait pas se permettre de gâcher ce moment, et voulait bien lui donner ce qu'il désirait tant qu'elle pouvait s'abandonner dans ses bras. Elle referma les siens sur lui comme pour l'empêcher de s'échapper, bien qu'elle se doutât qu'il n'en avait pas l'intention, pour le moment en tout cas. Mais elle voulait être bien sûre qu'elle ne rêvait pas, qu'il était bien là et qu'il avait envie d'elle. Elle fut frustrée quand il s'interrompit soudain, à un moment des plus intéressants. Que pouvait-il bien avoir encore à dire ?

    - Je suis persuadé qu’avant que nous échangions nos histoires, nous avons tout d’abord laissé nos corps se découvrir. Ne nie pas Bonnie. C’est déjà assez exceptionnel en soit que je puisse être tombé amoureux, bien que je ne doute pas que tu dois être un être exceptionnel pour réussir à m’envoûter dans chaque futur. Où alors, si j’ai effectivement choisi de te ‘connaître’ davantage avant d’apprendre ta peau, c’est que j’ai bien changé.

Il était tellement arrogant, tellement sûr de lui... A la limite du machisme. S'il avait été n'importe qui d'autre, elle s'en serait certainement offusquée et l'aurait repoussé. Mais elle n'en avait pas envie. Cela dit, il lui semblait nécessaire de mettre les choses au clair. Un tel discours laissait supposer qu'il se fichait pas mal de leur liaison dans le futur du moment qu'il pouvait coucher avec elle maintenant. Bonnie ne voulait pas que les choses se passent ainsi. Elle désirait vraiment qu'il lui accorde de l'importance, qu'il comprenne qu'il en avait pour elle, que leur lien était unique et qu'il n'était pas à prendre à la légère. Elle avait peur qu'il se serve de cette faiblesse qu'elle avait pour profiter d'elle.

    - Tu as raison. Au départ, je ne me faisais pas d'illusions. Qu'est-ce qu'un homme de 36 ans, qui a tout pour lui, pourrait bien trouver d'intéressant chez une gamine de 17 ans sinon la jeunesse de son corps ? Je me suis laissé faire parce que j'étais sous le charme, mais je pensais que ça serait sans lendemain. Mais en fait, tu es du genre confidences sur l'oreiller. Je ne pensais pas que tu trouverais enrichissant le fait de parler avec moi, j'étais jeune et j'avais peu d'expérience de la vie. En plus, j'étais une véritable peste superficielle. Tu as su déceler en moi les qualités que j'avais profondément enfouies. Je ne crois pas que quelqu'un me connaisse mieux que ton toi du futur. A présent, j'aimerais que tu réapprennes à me connaître, et je veux découvrir le jeune Demetri. Alors, commençons par là où nous devrions commencer.

Elle sourit, puis le serra un peu plus contre elle et lui caressa tendrement la nuque. Elle plongea dans son cou pour y déposer des baisers doux au départ, puis de plus en plus sensuels. Enfin, après lui avoir adressé un regard des plus brûlants, elle joignit ses lèvres aux siennes pour l'embrasser avec passion. Cet échange l'électrisa totalement, et lui procura une drôle de sensation. Elle avait véritablement l'impression d'embrasser le Demetri qu'elle connaissait, alors qu'il était différent physiquement. A présent, elle se fichait pas mal de son âge, elle l'avait retrouvé, tout simplement. Tandis qu'elle prolongeait le baiser, elle attrapa la cravate du jeune homme pour la défaire, puis s'attaqua à sa chemise, détachant les boutons un à un. Elle l'en débarrassa, et fut heureuse de sentir sa peau nue contre elle. Elle la caressa avec délice et volupté, profitant de cet instant avec tous ses sens. Elle interrompit le baiser pour la goûter de ses lèvres. Merlin, qu'elle aimait ce corps... Tout à sa redécouverte, elle glissa quelques mots au creux de l'oreille de son ex et futur amant.

    - Comment ai-je pu réussir à me priver de ça pendant tout ce temps ? Tu m'envoûtes complètement. Je ne cessais de penser à toi.

Elle passa sa langue sur le lobe de son oreille puis couvrit à nouveau son cou de baisers. Ses mains glissèrent le long de son torse puis repassèrent dans son dos et descendirent jusqu'à ses fesses, qu'elle malaxa à travers son pantalon. Elle avait envie de le débarrasser du dit pantalon, mais elle ne voulait pas précipiter les choses. Elle tenait à faire durer cet instant, à ce que ses retrouvailles ne soient pas accélérées et bâclées. Il y avait des chances pour qu'elle ne revive jamais ça, alors elle n'était pas pressée que ça se termine. Elle se contenta donc de passer doucement sa main sur l'entrejambe du jeune homme, par-dessus son pantalon, histoire de l'éveiller sans le brusquer. Elle voulait prendre son temps. Elle prit le visage du Serpentard entre ses mains et déposa un nouveau baiser sur ses lèvres, les mordillant légèrement. Elle posa ensuite ses mains sur la table, de part et d'autre de son propre corps, interrompant tout contact entre eux deux, et fit un sourire énigmatique.

    - Je me demandais si le Demetri de 19 ans pouvait me donner autant de plaisir que celui de 36... Après tout, tu dois avoir beaucoup moins d'expérience...

En effet, à 19 ans, on est sans doute moins altruiste qu'à 36 pour ces choses-là. Bonnie se rappelait à quel point Demetri savait donner de sa personne pour lui faire plaisir, que c'était sans doute ce qui faisait de lui un si bon amant. Elle craignait qu'il soit plus expéditif à 19 ans. Elle lui lançait un défi, en quelque sorte, et savait qu'il le relèverait. Elle avança la main vers son visage, l'effleurant doucement de ses doigts, sans se départir de son sourire, et se passa la langue sur les lèvres.

    - Joue avec moi, Dem... J'attends ça depuis tellement longtemps...
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Message par Demetri Raynolds Sam 22 Mai - 12:04




Si Demetri était certain d’une chose, c’était de ne pas avoir changé à ce point. Du moins, le pensait-il. Que pouvait-il en dire en réalité ? Dix-huit années ont de quoi changé un homme. Quelques semaines dans les bras de Zane l’avaient bien fait changer en quelques points. Mais en attendant, il était fier. Fier d’avoir eu à 36 ans une jolie midinette de 17. Fier de plaire et de charmer les plus belles jeunes filles, qui, d’après ses propres dires, venaient d’elles même à lui. Quel beau futur aurait-il eu là si seulement il n’avait pas changé. Certainement à cause de l’arrivée de Bonnie et de ses trois autres amis. Maintenant il était voué à un avenir plus sombre où sont aimé serait assassiné – si aimé il y avait toujours – mais bizarrement, bien que tout pousse à croire qu’il s’agissait de la faute de Bonnie et de ses amis, Demetri n’en éprouvait pas la moindre rancœur. Peut-être pour les trois autres à le limite – même s’il ne les connaissait pas – mais pas pour elle.
- Tu as raison. Au départ, je ne me faisais pas d'illusions. Qu'est-ce qu'un homme de 36 ans, qui a tout pour lui, pourrait bien trouver d'intéressant chez une gamine de 17 ans sinon la jeunesse de son corps ? Je me suis laissé faire parce que j'étais sous le charme, mais je pensais que ça serait sans lendemain. Mais en fait, tu es du genre confidences sur l'oreiller. Je ne pensais pas que tu trouverais enrichissant le fait de parler avec moi, j'étais jeune et j'avais peu d'expérience de la vie. En plus, j'étais une véritable peste superficielle. Tu as su déceler en moi les qualités que j'avais profondément enfouies. Je ne crois pas que quelqu'un me connaisse mieux que ton toi du futur. A présent, j'aimerais que tu réapprennes à me connaître, et je veux découvrir le jeune Demetri. Alors, commençons par là où nous devrions commencer.

Finalement, elle lui plaisait bien la petite ! Elle n’était pas une geignarde contrairement à ce qu’il avait pensé la première fois qu’ils s’étaient retrouvés seul à seul et en plus, elle se montrait des plus coopérative ! Les baisers dans son cou lui rappelèrent la volupté des femmes qu’il n’avait pas goûté depuis bien longtemps – Alize ne comptant pas, elle n’est rien d’autre qu’un truc qu’on s’envoie quand on a le temps – jusqu’à ce que ses lèvres pleines ne viennent se joindrent aux siennes. Elles étaient douces et surtout délicatement sucré comme un fruit. Son baiser de plus en plus passionné enflamma Demetri dont les mains descendirent sur ses hanches qu’il serra et qu’il rapprocha de lui, se consumant à son tour dans cet échange qu’il avait pour la première fois avec elle mais qu’il avait l’impression de revivre à travers elle. Emporté dans ce tourbillon de sensation, il la laissa défaire sa cravate et s’attaquer à sa chemise. Demetri aimait lorsque ses amant(e)s étaient entreprenants. Il restait un fainéant dans l’âme même si dans ce domaine, il l’était bien plus.

Ses caresses dans sur sa peau nue, dans son dos. Certains disaient que homme ou femme, il n’y pas de différence, si. Les mains d’une femmes restent plus douces et plus ‘charmeuses’, elles ont été créées pour ça. Et lorsque ses lèvres quittèrent sa bouche pour se poser sur sa peau, il frémi, appréciateur de sentir leurs douceur sur le reste de son corps.

- Comment ai-je pu réussir à me priver de ça pendant tout ce temps ? Tu m'envoûtes complètement. Je ne cessais de penser à toi.

Un sourire ravi et prétentieux ne pu s’empêcher de s’imprimer aux lèvres de Demetri. Il aimait être le centre d’attention de ses amants mais en même temps, il n’aimait pas qu’ils se mettent à causer inutilement dans ce genre de moment, mais c’était différent là, parce qu’il sentait qu’elle était différente.

Une langue taquine sur le lobe de son oreille, de nouveaux baisers dans son cou, des mains caressantes s’aventurant sur ses fesses et passant même effleurer sa plus grande fierté lui arrachant un grognement de mécontentement. Elle le faisait languir ! Mais c’était sûrement ce que Demetri aimait aussi le plus, mais seulement lorsqu’il s’avait qu’il avait de bonnes raisons d’attendre et que la suite ne serait que plus prometteuse. Attendre pour un plan foireux, non merci. Mais si c’était bien avec lui qu’elle avait tout appris, elle devait alors être la meilleur des maîtresses de ce monde, une façonnée pour lui et ses plaisirs. Demetri rêvait d’y goûter, de la découvrir, amis la laissa aller au bout de son entreprise et après un rapide baiser aux allures de morsures érotiques, ses mains, sa bouches et tout son corps se détachèrent de lui pour s’éloigner de quelques malheureux centimètres mais qui lui semblait être un gouffre.

- Je me demandais si le Demetri de 19 ans pouvait me donner autant de plaisir que celui de 36... Après tout, tu dois avoir beaucoup moins d'expérience...

Une petite moue fit son apparition trahissant sa réflexion de l’instant.
« Hum… il y a quelques temps encore, je t’aurais sûrement déçu apparemment, mais j’étais assez égoïste mais j’ai appris à autant donné que j’aime recevoir. »

Il ne l’avait pas appris tout seul, c’était Zane qui le lui avait fait comprendre lors de leur première fois. Demetri s’était toujours contenté de prendre son pieds et si ses amants le prenaient au passage, tant mieux – ça lui semblait être le cas en tout cas – mais avec Zane, alors qu’il s’agissait d’une première fois, qu’il devait se montrait patient et délicat, prévenant et penser à l’autre, il s’était planté, et c’était là qu’il avait compris et depuis lors il prenait soin de traiter son amant aussi bien qu’il souhaitait l’être.

« Mais si tu me trouve quelques lacunes… tu pourras toujours m’enseigner les quelques trucs que je t’es appris. »

Un sourire étira ses lèvres tandis que les doigts de Bonnie effleuraient son visage et qu’il l’aguichait en passant sensuellement sa langue sur ses lèvres.

- Joue avec moi, Dem... J'attends ça depuis tellement longtemps...

Il n’en fallut pas plus au Serpentard. Il fit valser quelque plates derrière elle – laissant un beau bazar mais de la place pour eux. Il s’empara des cuisses de la jeune fille et la fit basculer en arrière avant de se pencher sur elle, le souffle déjà plus lourd d’impatience quant à ce que serait la suite. Mais en voyant cette image de cette délicieuse créature offerte face à lui, cette fille qui disait tant le connaître, avoir été amoureuse de lui et réciproquement, savoir qu’ils étaient liés de bien des façons, Demetri en perdis sa fougue. Les questions se bousculaient, tant qu’il lui semblait que son crâne finirait par exploser s’il ne les laissait pas sortir et surtout… surtout il savait que ça ne serait pas en couchant avec Bonnie que le trou béant qu’avait creusé Zane se reboucherait.

Il se redressa en soupirant et il aurait du partir dans l’instant afin de se retrouver seul comme à chaque fois qu’il était en proie à des démons intérieurs mais au lieu de ça, il attrapa la main de Bonnie et l’aida à se rasseoir sur le bord de la table, là où elle était précédemment et la rejoignit à ses côtés.

« J’peux pas faire ça. Pas comme ça. Tu sais que j’ai un mec. Comme toute l’école t’es au courant que je sors avec Zane Montgomery. Il m’a fait tout un cinéma sur la fidélité de toute cette merde et j’ai accepté parce que… enfin tu vois pourquoi. Et y’a deux jours, je le trouve dans un couloir en train d’explorer le fond de la gorge d’une pétasse et la main dans son pantalon. J’ai pété un câble. Seul t’imagine bien, je fais pas ça en public. Je devrais l’envoyer chier une bonne fois pour toute et passer à autre chose mais je ne m’y résous pas. C’est pathétique. Je suis pathétique depuis que je suis avec lui et mielleux, et sentimentale… tout ce qui m’a toujours fait rire. »

Il passa ses paumes de mains sur ses yeux et les frotta comme s’il éprouvait une profonde fatigue à cet instant.

« Je ne sais même pas pourquoi je te dis tout ça. C’est pas mon genre de me dévoiler comme ça. Peut-être parce que tu m’as dit tout à l’heure que j’avais tendance à me confier à toi sur l’oreiller, ou bien peut-être as-tu un don Bonnie Becker. »

L’ombre d’un sourire passa sur son visage mais redevient aussitôt sérieux lorsqu’il rouvrit la bouche.

« Dis-moi, dans ton futur, il est devenu quoi Zane ? »

Peut-être que rien n’avait changé pour lui, qu’il était mort empoisonné. Ou bien qu’ils étaient ensemble mais que Demetri le trompait avec Bonnie ? Peut-être n’avait-il jamais osé assumer son homosexualité au grand jour et si l’autre n’était pas intervenue, personne ne l’aurait jamais su. Ou alors, peut-être que leur chemin s’était tout simplement éloignés l’un de l’autre.
Demetri Raynolds
Demetri Raynolds
« Ne touchez pas à Zane. »

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Message par Bonnie Becker Lun 24 Mai - 14:54

Pour Bonnie, le poisson était ferré, et quand enfin il se décida à faire de la place sur cette table et à renverser la jeune fille en arrière, elle pensa passer à l'acte tant attendu. Cette espèce de brutalité et ce manque de romantisme ne la gênaient pas, bien au contraire. Elle était d'autant plus excitée d'être considérée comme un besoin urgent, car elle savait que ce n'était pas le manque de sexe qui motivait le Serpentard, mais bel et bien l'envie d'elle. Elle voulait qu'il la possède comme on reçoit un trophée convoité. Mais le jeune homme s'arrêta soudain dans sa course. Bonnie était perplexe, et frustrée. Pourquoi la faisait-il autant attendre alors qu'elle brûlait de désir pour lui ? Elle fronça les sourcils et gémit de déception quand il se releva. Son soupir était la preuve qu'il ne cherchait pas à la faire languir mais qu'il était plutôt décidé à stopper les choses. Elle se redressa mollement quand il lui attrapa. Elle ne pouvait cacher son amertume. Tout était si bien parti, pourquoi fallait-il qu'il fît brusquement machine arrière ? Il s'assit à côté d'elle, mais elle ne le regarda pas. La mine renfrognée, elle luttait pour ne pas le couvrir de reproches.

    - J’peux pas faire ça. Pas comme ça. Tu sais que j’ai un mec. Comme toute l’école t’es au courant que je sors avec Zane Montgomery. Il m’a fait tout un cinéma sur la fidélité de toute cette merde et j’ai accepté parce que… enfin tu vois pourquoi. Et y’a deux jours, je le trouve dans un couloir en train d’explorer le fond de la gorge d’une pétasse et la main dans son pantalon. J’ai pété un câble. Seul t’imagine bien, je fais pas ça en public. Je devrais l’envoyer chier une bonne fois pour toute et passer à autre chose mais je ne m’y résous pas. C’est pathétique. Je suis pathétique depuis que je suis avec lui et mielleux, et sentimentale… tout ce qui m’a toujours fait rire.

Blablabla. Ce discours écœurait Bonnie. Certes, avec elle il s'était toujours montré attentionné, et il la comprenait, mais ces mots ne semblaient pas sortir de la bouche du Demetri qu'elle connaissait. Elle ne comprenait pas. Dans son futur à elle, Zane s'était suicidé parce que le Serpentard ne s'était pas montré digne de son amour, alors pourquoi était-il différent maintenant ? Était-ce à cause de l'intrusion de ces arrivants de 2027 ? Elle ne souhaitait pas la mort de Zane, loin de là, mais elle voulait qu'ils se séparent. Elle ne voulait pas d'un Demetri mièvre, et surtout, elle tenait à faire partie de son futur de façon essentielle. Son plan avait pourtant visiblement marché, puisque Dem avait pensé à la rupture en surprenant son copain avec une fille. Malheureusement, il y était bien trop attaché. Cette perspective arracha une grimace à la Serpentard. Oui, elle le trouvait pathétique. Pourtant, elle agissait de la même façon avec lui, mais ne se sentait pas aussi gentillette.

    - Je ne sais même pas pourquoi je te dis tout ça. C’est pas mon genre de me dévoiler comme ça. Peut-être parce que tu m’as dit tout à l’heure que j’avais tendance à me confier à toi sur l’oreiller, ou bien peut-être as-tu un don Bonnie Becker.

Sur l'oreiller, certes, mais après l'acte ! Comment pourrait-on se faire des confidences sous l'appel du désir ? Un don... Pas suffisant visiblement, puisqu'il arrivait aussi facilement à tout arrêter dans le feu de l'action. Non, elle n'avait pas de don, si elle en avait eu un, il ne penserait plus du tout à son Gryffondor à l'heure qu'il était. Bonnie ne répondit toujours rien, continuant de ruminer ses idées noires et sa rancœur. Elle n'arrivait pas à digérer ce coup. Mais s'il lui restait encore une chance de conquérir le Serpentard, elle ne devait pas la gâcher en se montrant désagréable. Elle tenta de répondre avec un sourire amusé, mais elle afficha un regard triste qui le contredisait.

    - Dis-moi, dans ton futur, il est devenu quoi Zane ?

Voilà qu'il remettait ça sur le tapis. Elle avala sa salive avec difficulté, cherchant comment se tirer de ce mauvais pas et le faire changer de conversation. Ou plutôt, le faire taire complètement. Elle ne pouvait décemment pas lui avouer la vérité. S'il apprenait que Zane s'était suicidé, il ferait son possible pour éviter ça en lui prouvant son amour, et vu son état d'esprit à l'heure actuelle, il y parviendrait sans doute aisément. C'était hors de question pour la jeune fille, qui ne désirait que leur rupture, franche et sincère, et qu'ils tournent la page tous les deux. Pas de suicide, et un chagrin qui ne durerait pas. Puisqu'elle avait déjà fait preuve de perfidie en montant un plan avec Paris pour briser leur couple, elle pouvait très bien continuer dans sa lancée. Au point où elle en était, un peu plus ou un peu moins ne changerait rien s'il découvrait le pot-aux-roses - et elle avait bien l'intention de faire en sorte que ça n'arrive jamais.

    - J'ai du mal à comprendre pourquoi tu attaches tant d'importance à cette amourette de jeunesse. Tu veux savoir ce qu'il est advenu de Zane ? Tout ce que je sais, c'est ce que tu m'as raconté sous la forme d'une anecdote. Votre histoire n'a pas dépassé Poudlard. Quand tu as terminé ta scolarité, vos chemins se sont séparés, tu es passé à autre chose, et lui aussi. Tu vois, tu en fais sans doute un peu trop.

Même si tout ce qu'elle racontait était faux, elle gardait cette idée en tête. Il accordait bien trop d'importance à cette histoire. Ne pouvait-il pas simplement profiter de sa jeunesse comme tous les élèves ? D'accord, elle était mal placée pour penser ça étant donné qu'elle avait connu une relation plutôt sérieuse à 17 ans, mais c'était différent, elle n'était pas vraiment du genre à s'amuser avec le sexe opposé. Demetri en revanche pouvait en profiter autant qu'il le désirait, et il s'enfermait dans une histoire qui ne le mènerait nulle part. C'était désespérant. Elle voulait le reconquérir, lui faire oublier Zane, mais comment ? Elle soupira.

    - Tu as raison, tu es bien trop sentimental. Je ne te reconnais pas. C'est vrai, tu étais le petit ami parfait, attentionné, à l'écoute, mais jamais tu n'as fait d'excès de romantisme avec moi, et tant mieux, parce que ça m'aurait fait fuir. J'aime les relations plus passionnées et charnelles, avec de l'imprévu.

Elle leva les yeux sur lui pour la première fois depuis qu'il les avait stoppés dans leur élan, le gratifia d'un sourire malicieux, et passa ses mains dans les cheveux du jeune homme.

    - Toi et moi, c'était torride. Ce que tu as fait tout à l'heure, j'en avais pris l'habitude. Faire l'amour n'importe où, même dans des situations inconfortables, c'était excitant, ça mettait du piment dans notre relation. Quand tu m'as allongée sur cette table, j'étais plus excitée que jamais parce que je te retrouvais enfin. Et tu as anéanti tous mes espoirs en l'espace d'une seconde. J'ai rarement été aussi frustrée que maintenant, c'est inhumain de couper court ainsi à un élan de désir.

Elle détourna le regard et fit une moue boudeuse, agitant ses jambes avec nervosité.

    - Je n'abandonnerai pas, Dem.

Elle planta à nouveau son regard dans le sien. Une lueur d'envie et de détermination y brillait. Elle se pencha vers lui, posa sa main sur sa nuque, qu'elle caressa doucement, et déposa sensuellement ses lèvres sur sa joue, puis continua à lui donner des baisers en descendant doucement jusqu'à son menton, son cou, passa sa langue sur le lobe de son oreille et murmura quelques mots.

    - J'ai toujours autant envie de toi, et je sais que tu en as envie, alors ne pense plus qu'à ça.

Elle le couvrit à nouveau de doux baisers et s'empara enfin de ses lèvres pour y goûter à nouveau, langoureusement. Tandis qu'elle prolongeait le baiser avec ferveur, la main qui ne caressait pas la nuque du jeune homme s'attarda sur son torse, puis glissa le long de son ventre pour enfin arriver à la barrière que formait son pantalon. Cette fois, plus question de faire durer les choses, autant aller à l'essentiel pour l'empêcher de faire demi-tour. Elle entreprit de déboutonner sa braguette puis insinua sa main à l'intérieur pour s'emparer de l'objet de son désir, qu'elle caressa avec doigté pour lui rendre sa vigueur. Elle relâcha le baiser, serra le jeune homme contre elle mais continua sa caresse dans le but d'accroître encore son désir. Elle voulait le rendre fou. Elle voulait qu'il aille au bout. Elle interrompit donc brutalement son mouvement et vint à nouveau murmurer dans son oreille.

    - Maintenant, on va pouvoir reprendre là où on s'était arrêtés. Sinon, je trouverai bien un moyen de te violer.
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Message par Demetri Raynolds Mer 26 Mai - 14:48





Trop de questions, si peu de réponses. Demetri avait conscience quelque part qu’il cherchait les problèmes. QU’il cherchait les ennuis là où il n’y en avait pas. Lorsqu’il avait vu Zane avec cette fille, pourquoi ne pas avoir été – comme n’importe qui – les interrompre et demander des explications à son petit-ami qui défendait tellement la fidélité qu’il lui avait fait promettre de l’être de son côté ? Parce que ce n’était pas son genre de faire des esclandres ! Et même s’il avait réussi à conserver son calme, étaler sa vie privée en public n’était guère dans ses habitudes non plus ! Alors pourquoi ne pas avoir attendu le moment opportun pour trouver Zane alors qu’il serait seul et demander des explications à son geste paraissant tout de même irréaliste ? Parce que pour le cerveau de Demetri il y avait forcément une raison, et une qui ne lui plairait pas ! Soit il le trompait sciemment en se disant que finalement il n’était peut-être gay, mais bi et qu’il pouvait toujours bien voir ce que ça donnerait. Soit il voulait essayer de prouver à tous qu’il n’était pas en couple avec lui, qu’il n’était pas gay, que ce n’était que des racontars et qu’il était le plus hétéro du monde ! Son image était tout pour Zane. Il était persuadé que les membres de son équipe ne le regarderaient plus de la même façon, voir qu’ils ne le respecteraient plus en apprenant son homosexualité. Sauf que de bi et des gay, c’était pas ce qui manquait à Poudlard ! Sauf que lui faire rentrer ça dans le crâne n’était pas une mince affaire. Alors oui, Demetri avait tiré ses propres conclusions qu’il trouvait logiques et cohérentes et il ne voulait surtout aller trouver Zane pour en avoir la douloureuse confirmation. Il l’avait déjà fait souffrir, il avait réussi là où tous avaient échoué et c’était déjà trop. Mais il n’avait pu s’empêcher de demander à Bonnie l’avenir qui était réservé à Zane dans celui qu’elle avait connu et la réponse ne fit que confirmer ses doutes finalement.

- J'ai du mal à comprendre pourquoi tu attaches tant d'importance à cette amourette de jeunesse. Tu veux savoir ce qu'il est advenu de Zane ? Tout ce que je sais, c'est ce que tu m'as raconté sous la forme d'une anecdote. Votre histoire n'a pas dépassé Poudlard. Quand tu as terminé ta scolarité, vos chemins se sont séparés, tu es passé à autre chose, et lui aussi. Tu vois, tu en fais sans doute un peu trop.

Alors ce n’était que ça ? Une amourette d’étudiants s’achevant à la fin de leurs scolarités ? En même temps, il s’était attendu à quoi d’autre ? Il était clair qu’avec cette histoire avec cette fille, Zane n’était pas prêt à assumer son homosexualité et qu’en quittant Poudlard, il prendrait sûrement pour femme la fille choisie par ses parents pour garder la face. Il releva la tête en entendant Bonnie soupiré, inconscient jusqu’à lors de l’avoir baissé et à ce point tel un chien abattu.

- Tu as raison, tu es bien trop sentimental. Je ne te reconnais pas. C'est vrai, tu étais le petit ami parfait, attentionné, à l'écoute, mais jamais tu n'as fait d'excès de romantisme avec moi, et tant mieux, parce que ça m'aurait fait fuir. J'aime les relations plus passionnées et charnelles, avec de l'imprévu.

Attentionné et à l’écoute, c’était Zane qui lui avait appris à l’être. Passionné et charnel, il l’avait toujours était. Mais s’il devenait trop romantique et sentimentale tandis que Bonnie ne l’avait pas connu ainsi, peut-être était-il temps de tirer un trait sur Zane et leur histoire ? Car c’était lui qui le poussait dans ces sentiments et ce comportement. Jamais Demetri n’avait autant ressenti et ne s’était autant débattu avec ses propres sentiments, et encore moins ceux des autres jusque là. Et au vu de ce qu’il avait vu et de ce que lui annoncé Bonnie en prime, il valait peut-être mieux arrêter le carnage. Surtout que dans l’avenir annoncé par l’autre fille, Zane serait certainement assassiné pour avoir été avec lui. Alors même s’ils surmontaient ça – mais il ne voyait pas comment – Zane risquait de mourir de son amour. Autant tout arrêter, maintenant, avant qu’il ne soit trop tard, surtout qu’il avait Bonnie ! Pas qu’elle soit un lot de consolation ou autre – même si que dans ce cas là, quel beau lot ! – mais ils semblaient destinés l’un à l’autre quoi qu’il arrive, alors pourquoi ne pas faciliter les choses ? Elle était là, belle, paraissant assez intéressante pour qu’il l’ait par deux fois prise suffisamment en considération de un, pour tomber amoureux d’elle, et de deux, pour l’épouser. Alors pourquoi chercher à tout compliquer ?

- Toi et moi, c'était torride. Ce que tu as fait tout à l'heure, j'en avais pris l'habitude. Faire l'amour n'importe où, même dans des situations inconfortables, c'était excitant, ça mettait du piment dans notre relation. Quand tu m'as allongée sur cette table, j'étais plus excitée que jamais parce que je te retrouvais enfin. Et tu as anéanti tous mes espoirs en l'espace d'une seconde. J'ai rarement été aussi frustrée que maintenant, c'est inhumain de couper court ainsi à un élan de désir.

Un sourire passa sur les lèvres de Demetri qui ne pouvait qu’imaginer le nombre de fois où ils s’étaient laissés aller ici ou là, à n’importe quel moment. C’était tellement plus… lui. Avec Zane il devait faire attention parce qu’il était pudique, parce qu’il ne voulait s’exposer, parce qu’il ne voulait qu’on sache, parce qu’il avait honte.

Le petit air qu’afficha Bonnie en balançant ses jambes, une moue boudeuse aux lèvres et le regard dans le vide, lui déclanchant un nouveau sourire, plus subtil. Il la trouva adorable et en même temps revêche. Il commencer à voir ce qui avait pu l’amener à s’intéresser à elle et même à vouloir passer plus de temps à ses côtés.

- Je n'abandonnerai pas, Dem.

Cette détermination lui plaisait, car elle était prête à se battre pour lui. Il pu lire sa détermination dans son regard lorsqu’elle le planta dans le sien, et il n’esquissa aucun geste tandis qu’elle passait sa main sur sa nuque et que ses lèvres allèrent à la rencontre de sa peau, couvrant son visage jusqu’à ce que sa bouche n’arrive à son oreille.

- J'ai toujours autant envie de toi, et je sais que tu en as envie, alors ne pense plus qu'à ça.

Oui, il n’y avait plus rien d’autre à penser, il avait réglé ses problèmes. Il pensait avoir fait le bon choix en la personne de Bonnie et si ce n’était pas que pour se préserver lui et son cœur, c’était également pour protéger Zane d’un avenir probablement funeste à ses côtés. Pourquoi se battre si c’est pour souffrir ? Pourquoi souffrir si c’est pour le perdre ? Il se laissa faire docilement et son souffle se fit nettement plus, lourd à mesure que la main de la Serpentard s’approchait de son pantalon, défaisait sa ceinture et enfin qu’elle passa sous le vêtement pour s’emparer d’un main experte de sa virilité. Une pointe de fierté naquit en lui en se disant que ce doigter avec lequel elle s’y prenait, c’était de lui qu’elle l’avait appris et quelque part, ça l’excita d’autant plus. Mais alors qu’un gémissement lui échappé, il se termina en un de frustration puisqu’elle osa arrêter sa délicieuse caresse.
- Maintenant, on va pouvoir reprendre là où on s'était arrêtés. Sinon, je trouverai bien un moyen de te violer.

Une lueur perverse traversa l’œil de Demetri mais il se contenta de répondre,

« Je serais curieux de voir comment tu compterais t’y prendre ! Mais pour l’heure, je n’ai pas le temps de jouer, juste celui de te prendre ici et maintenant. »

Partant embrasser le cou qu’il avait quelque peu découvert auparavant, il défait quelques uns des autres boutons, pas tous, juste suffisamment pour pouvoir écarter les pans du chemisier et dévoiler son soutient gorge. Ce dernier ne soutint pas longtemps son rôle puisque Demetri le souleva pour dévoiler la poitrine ronde et ferme de la jeune fille. Pas besoin de le dégrafer, une perte de temps ! Il était dans l’urgence actuellement, celui de la posséder au plus vite. Ses lèvres descendirent, de son cou, elles dépassèrent le soutient-gorge et trouvèrent un de ses seins qu’elles prirent plaisir à découvrir. Ne perdant jamais ce contact entre eux, il se leva pour pouvoir revenir fasse à elle et finalement il s’attaqua à son autre sein, tandis que l’une de ses mains passaient entre les jambes de la jeune fille et dépassait la barrière de son dessous pour venir jouer de ses doigts avec son intimité. Sans cesser son petit manège, ba bouche remonta jusqu’à son oreille et d’une voix luxurieuse, il y murmura,

« Alors Bonnie, suis-je aussi doué que dans tes souvenirs ou suis-je loin de ce que tu as connu ? »

Ses caresses qu’il prodiguait entre ses jambes se firent plus intenses et sa langue traça une long chemin de son oreille au creux de son cou qu’il mordilla avant d’ajouter,

« Fais tout de même attention à ce que tu vas répondre, tu sais à quel point mon ego est délicat… »
Demetri Raynolds
Demetri Raynolds
« Ne touchez pas à Zane. »

♦ HIBOUX POSTÉS : 1972
♦ ARRIVÉE : 11/10/2009

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