Disparaître quelques heures, ensemble. | Bonnie B. <3 | Terminé |
The Time-Turner :: Tome VII : Les reliques de la Mort :: Armoire à Disparaître :: RP abandonnés :: Intérieur du château
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Disparaître quelques heures, ensemble. | Bonnie B. <3 | Terminé |
Disparaître quelques heures, ensemble.
Bonnie Becker & Carter Danes.
Bonnie Becker & Carter Danes.
- Le Royaume-Uni était enveloppé d’un épais manteau de neige, cette dernière s’abattait toujours sur Poudlard et ses environs. Peu d’élèves osaient s’aventurer à l’extérieur de l’école. Quelques-uns des premières années se rendaient dans le parc pour se lancer des boules de neiges. Deux Poufsouffle avaient même fait un bonhomme de neige tenant une baguette magique. D’autres, allaient voir si le Lac était assez gelé pour y faire de la patinoire. Mais la peur, de voir la glace se fendre sous leurs pieds, était trop grande, peu se jetèrent sur la fine couche de glace. Loin de tous ses enfantillages, certains élèves reprenaient leurs devoirs, tandis que d’autres restaient indéniablement plantés devant la cheminée de leurs salles communes respectives. Poudlard s’était mis dans un mode d’hibernation intense. Pour Carter, tout ça ne changeait rien. Il continuait sa vie comme si le froid avait été présent tous les jours depuis sa naissance. En même temps, l’Ecosse n’était pas réputée pour avoir des températures méditerranéennes.
Tandis que chacun se réfugiait devant une cheminée ou au fin fond de sa couette, Carter s’était retrouvé dans un lieu qu’il connaissait bien : La salle à disparaître. Le jeune Serpentard connaissait cet endroit depuis presque deux ans. Elle lui semblait parfaite. En même temps, elle était le paradis pour un fouineur comme lui. Dans cette pièce, il y avait presque tout. Des vieux livres, des chaudrons et des meubles cassés y étaient entreposés. En faite, tout ce que pu personne ne voulait, était ici. Lorsque l’on pénétrait dans la salle à disparaître, on avait d’abord l’impression se retrouver dans un long couloir fait par de vieux meubles cassés, remplis d’anciens matériaux scolaires et de bibelots en tout genre. Parfois, à l’intérieur des tiroirs ou des placards, on pouvait y trouver des feuilles et des parchemins. Ce qui pouvait donner un peu de lecture. Plus loin, on arrivait à une sorte de salle. Un fauteuil en biais, dû à un pied manquant, se trouvait au milieu. Dans un coin se trouvait un lit, aux draps tâchaient de sang et dont le matelas se trouvait en piteux état. On voyait bien que la pièce continuait de chaque côté, mais la fréquence des objets étaient tellement intenses qu’il était impossible d’avancer plus loin. Carter était assis en tailleur sur ce fauteuil, pensif, se mordant la lèvre inférieure.
Le jeune Danes sentait qu’il avait raté quelque chose de peu, lors du repas de Noël. Bien sûr que non, il n’aurait pas pu deviner que l’école allait se faire attaquer. Mais il avait été à deux doigts de conclure avec Bonnie Becker. Elle l’obsédait, et tout semblait si parfait à compter d’une semaine avant cette soirée. La jolie brune accepta de se rendre à la soirée avec Carter. Tout avait bien commencé d’ailleurs, ils s’étaient amusés et avaient dansés ensemble. Presque tout le monde s’accordait à dire qu’ils allaient bien ensemble. Sauf Tanya Ryan. La jeune Poufsouffle aurait dû être le point noir de leur soirée. Elle voulait absolument se remettre avec Carter et elle avait passé une longue partie de la soirée à les suivre, voir même à leur parler ou les surprendre. Malgré tout, cela aurait pu être pire. Jay, puis Skyler, auraient pu une nouvelle fois s’en prendre au Serpentard, qui n’y était pour rien. Finalement, tout se passa pour le mieux. Jusqu’à l’attaque des sbires de Clyde. Tout se passa alors très vite, trop vite. Carter avait ordonné à Bonnie et Tanya de se protéger. Le Serpentard jugea que Curtis était assez grand pour se débrouiller tout seul. A ce moment, Carter n’avait qu’une envie : Aller au soutien de Connor. Il tourna les tallons et fendit la foule à la recherche de son ami. Il était loin de se douter que Bonnie le suivait. Rapidement, le jeune Serpentard perdit de vu son ami et se retrouva face à un homme. Il le désarma. Puis … Puis … Carter ne savait pas. Dans ses souvenirs, il se retrouvait face à Bonnie avec qui, il rebroussa chemin pour surprendre Tanya et Curtis en train se rhabiller dans la salle d’armes désaffectée.
Carter soupira. Rien n’aurait dû se terminer de cette façon. Il aurait dû conclure avec Bonnie et s’éclipser plus tôt de la soirée, avec elle.
Le jeune Serpentard se leva. Il était vêtu de l’inévitable pantalon noir et d’un chemisier blanc légèrement ouvert au niveau du col. Sa cravate, aux couleurs de Serpentard, était posée sur le dossier du fauteuil et ses chaussures avaient été retirées, histoire de ne pas salir le fauteuil plus qu’il ne l’était. Marchant sur des journaux et d’indéchiffrables parchemins, Carter s’approcha d’un meuble et ouvrit la porte la plus haute. Quoi de mieux qu’une salle comme celle-ci pour cacher ses petits secrets ? Le Serpentard en sortit alors une boite de gâteau rouge. Carter alla se rasseoir de nouveau en tailleur et ouvrir la boite.
A l’intérieur de la boite, une première couche était faite de gâteaux probablement périmés. Il retira la barquette dévoilant quelques morceaux de parchemin. Le première était chiffonnée, il le prit en main et le parcourut des yeux. L’écriture y était finie et n’était pas la sienne. En effet, elle appartenait à Bonnie. Dessus, il y avait cinq noms. Les cinq garçons de l’école, qui plaisaient à Bonnie. Carter lui avait promis que si l’un d’eux s’approcher d’elle, il se frotterait à eux. Trois mois plus tard, le Serpentard s’était battu, plusieurs fois, mais pas avec eux. D’ailleurs, Carter devait avoir gagné des places dans ce classement, maintenant. D’autant plus, que le jeune Serpentard était à deux doigts de se retrouver avec elle. Bien qu’aujourd’hui, il ne savait toujours pas où ils en étaient. Cependant, depuis son trou de mémoire lors du repas de Noël. Quelque chose avait changé : Carter ne voulait pu Bonnie pour son physique ou pour lui soutirer des informations. Il la voulait tout simplement.
Carter fut rapidement tiré de ses pensées, il entendit la porte s’entrouvrir. Le Serpentard s’empressa de ranger le parchemin avec les autres et plaça la barquette de gâteau au-dessus. Personne ne pourrait alors deviner qu’il y avait en dessous. D’ailleurs, qui pouvait bien venir dans cette pièce après le diner ?
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Re: Disparaître quelques heures, ensemble. | Bonnie B. <3 | Terminé |
Depuis deux jours, Bonnie était complètement paniquée. Pas seulement parce que Poudlard avait été attaquée. Pas seulement parce qu'il y avait eu des morts, dont une fille qu'elle appréciait. Pas seulement parce qu'elle avait risqué de perdre ses amis. Non, elle était paniquée tout simplement parce que le passé avait changé. Adam était formel : cette attaque-là n'aurait pas dû avoir lieu. S'ils l'avaient subie, c'était forcément parce que les préfets du futur étaient responsables. Qu'avait-il pu bien se passer pour que Clyde en vînt à attaquer le château bien plus tôt que prévu ? Avaient-il commis un impair ? Qui était responsable ? Elle avait beau se creuser la cervelle, elle ne voyait rien de son côté qui aurait pu mener à un tel résultat. Mais ça ne voulait rien dire. Elle s'était liée à beaucoup de personnes ici, et le moindre détail pouvait avoir un effet boule de neige. Bien sûr, la Serpentard s'était empressée de consigner ça dans son journal, et d'en parler aux autres préfets. Mais aucun d'entre eux ne se trouvait potentiellement coupable du massacre. Du moins, le prétendaient-ils. Car il avait forcément dû se passer quelque chose. Contre leur gré ?
Une chose était indubitable en tout cas : le passé avait changé. Et cela aurait certainement des conséquences. Certes, c'était leur mission de départ. Pourtant, elle était bien loin d'être satisfaite. D'une part, parce qu'au lieu d'apaiser Clyde, ils avaient visiblement accéléré le processus, et que le résultat était catastrophique. Ça ne laissait présager rien de bon pour le futur. D'autre part, parce que maintenant que Bonnie était confrontée à ce genre de chose, elle ne pouvait s'empêcher d'être inquiète. Et si ses souvenirs en étaient modifiés ? Un exemple concret était sa relation avec Demetri ; Pour l'instant, elle se souvenait encore de ça, donc ça devait décemment avoir lieu dans le futur. A moins que les souvenirs ne se trouvassent pas altérés par un changement ? Il était fort possible que maintenant que le jeune homme la connaissait, leur relation serait différente plus tard. Ne fût-ce que parce qu'il connaîtrait son secret. Et si elle ne revenait jamais dans le futur ? Avait-elle jamais entendu dire qu'un retourneur de temps pouvait l'avancer ? A chaque fois qu'elle pensait à ça, une boule se formait dans sa gorge. Mais son corps réagissait de la même façon quand elle pensait au simple fait de quitter le passé. Car elle s'était à présent attachée à de quelques personnes. Elle pouvait les retrouver dans le futur, mais elles seraient plus âgées... Et si elle avait une histoire d'amour avec quelqu'un ici, voudrait-il toujours d'elle dix-huit ans après, alors qu'elle n'aurait pas vieilli et qu'il serait peut-être marié et heureux en ménage ? Tout ça était infiniment délicat.
Cette pensée la ramenait toujours vers Carter. Durant le bal de Noël, ils s'étaient considérablement rapprochés. Pourtant, elle avait d'abord hésité avant d'accepter son invitation. Malgré cette petite étincelle qui grandissait en elle à chaque fois qu'elle le revoyait, elle s'obstinait à croire que c'était Connor qui l'intéressait, et uniquement Connor. Par amour-propre. Pourtant, au fond d'elle, ce n'était pas lui qu'elle avait envie de voir. Mais rien n'y faisait, elle s'entêtait. Elle ne voulait pas que Carter pensât qu'elle avait subitement retourné sa veste. Et elle espérait que Connor l'inviterait au bal, bien qu'elle n'eût pas la moindre chance d'obtenir ce qu'elle voulait. Résultat, quand Carter l'avait lui-même invitée, elle avait failli, par réflexe, refuser immédiatement. Mais quelque chose l'en avait empêché. Une envie latente, celle d'être en sa compagnie, plutôt qu'en celle de Connor. Qu'aurait-elle échangé avec ce dernier durant le bal ? Elle devait bien se l'avouer : elle avait beaucoup plus de points communs avec Carter. Alors, elle l'avait fait patienter, et avait longuement réfléchi. Elle ne voulait pas passer une mauvaise soirée. Elle avait rangé sa fierté et accepté la proposition. C'est ainsi qu'ils s'étaient retrouvés à danser ensemble, et elle avait apprécié.
La soirée aurait pu être parfaite si quelqu'un ne s'était pas entêté à vouloir la lui gâcher. Cette Tanya Ryan l'exaspérait au plus haut point. Visiblement, elle s'était entichée de Carter et n'avait cessé de lui tourner autour toute la soirée. Bonnie avait dû se rendre à l'évidence : elle était profondément jalouse, et n'avait pas l'intention de laisser cette fille s'emparer de celui qu'elle convoitait. Elle avait bien pensé à s'éclipser avec lui, mais n'avait pas voulu précipiter les choses. Elle avait eu envie de le laisser mariner encore un peu. Il ne fallait pas que ce fût trop facile. Alors, elle s'était contentée de supporter les frasques de la Poufsouffle, autant dire que la possibilité de passer une bonne soirée s'était désormais relativement amenuisée. Mais elle n'était pas au bout de ses surprises.FLASH BACK
Bonnie venait d'apercevoir Garden en train de danser avec Mason quand la musique s'interrompit et un cri fusa. Les élèves se mirent alors à paniquer. Lâchant Carter des yeux, Bonnie reporta son regard sur la scène mais n'eut pas le temps de voir ce qui se passait exactement. Elle entendit la voix de Mason derrière elle.- Garden, Adam, faîtes évacuer les étudiants ! Bonnie, avec moi, il faut protéger les hommes du Ministère !
Elle réalisa alors ce qui se passait. Poudlard était attaqué. Pendant une fraction de seconde, elle paniqua, se remémorant les événements de 2020. Et si elle perdait là aussi quelqu'un qui lui était cher ? Elle voulut se retourner vers Carter, mais il avait disparu. Avait-il été déçu de voir qu'elle l'abandonnait pour être auprès de Mason ? Après tout, le Gryffondor et elle pouvaient paraître proche aux yeux des autres. Peut-être le Serpentard était-il parti à la recherche de ses amis. Elle chercha Adam et Garden du regard, mais ils semblaient également évaporés. Et si c'était la dernière fois qu'elle les voyait ? Même Garden comptait à ses yeux. Malheureusement, elle dut se contraindre à suivre Mason. Au moins, elle se sentait en sécurité avec lui. Et puis, elle avait une mission à accomplir. Mais, au détour d'un couloir, elle aperçut Carter... en compagnie de Tanya. Son cœur fit un bond dans sa poitrine. Il l'avait abandonnée pour être avec elle ?- Mason... Désolée, je dois aller sauver quelqu'un d'autre.
Elle avait employé le terme "sauver" comme pour se déculpabiliser auprès du Gryffondor qu'elle abandonnait lâchement à son sort. Elle avait honte d'elle, mais elle n'y pouvait rien. En cet instant, elle n'avait que faire des hommes du ministère, seuls comptaient ceux en qui elle tenait. Elle rejoignit prestement le Serpentard qui semblait quant à lui bien plus préoccupé par la situation que par la présence de la Poufsouffle.
[list]- Bonnie ! Il faut se mettre à couvert !
La jeune fille acquiesça, évidemment, mais fut bousculée par Curtis au même moment. Elle ne l'avait pas remarqué, les yeux rivés sur Carter.
[list]- Bonnie, Tanya, mettez-vous à l'abri ! Il y a une vieille salle d'armes désaffectée au deuxième étage, on se retrouve là-bas !
Carter fendit la foule mais pour Bonnie, il n'était pas question de le laisser seul. Autoritaire, elle ordonna à Tanya et Curtis de se rendre dans la salle en question, prétendant que Carter et elle les rejoindraient de suite, puis elle disparut à son tour dans la foule. Il n'était pas aisé de retrouver quelqu'un en particulier au milieu de la panique générale. Autour d'elle, tout n'était que chaos et destruction. Elle entendait des cris, voyait des éclairs, mais essayait de se concentrer sur son objectif : retrouver l'élu de ses pensées. Finalement, elle crut l'apercevoir, mais il disparut dans un couloir. Elle tenta de se lancer à sa poursuite mais fut ralentie par quelqu'un qui lui demandait de l'aide. Elle lui expliqua non sans mal qu'elle avait quelqu'un d'autre à secourir et s'éclipsa pour pénétrer dans le couloir qui l'intéressait. Elle le retrouva enfin.- Carter ?
Il sourit, ce qui la rassura. Il ne lui était rien arrivé.
[list]- Viens, allons retrouver Tanya et Curtis !
Ils s'exécutèrent, mais la jeune fille ne put s'empêcher de se demander pourquoi il s'était engagé dans ce couloir pour finalement rebrousser chemin en voyant apparaître Bonnie. Cependant, il n'était pas vraiment l'heure de se poser des questions. Quand les deux jeunes gens rejoignirent Tanya et Curtis, ils les trouvèrent dans une situation embarrassante... Comment avaient-ils pu avoir une attitude aussi légère dans de telles circonstances ? Bonnie ne put s'empêcher de lancer un regard narquois à la Poufsouffle, elle qui avait couru après Carter toute la soirée ne s'était visiblement pas morfondue en son absence...FIN DU FLASH BACK
Depuis, elle n'avait pas revu Carter. Il fallait dire qu'elle s'était plutôt isolée suite à cette catastrophe. Pourtant, elle avait eu envie de lui parler, mais n'avait pas osé. Aujourd'hui, elle en était au même point, et décida qu'il était temps de faire bouger les choses. Alors, quand elle aperçut le jeune homme en train d'entrer dans une salle, elle s'élança à sa suite. Elle reconnut tout de suite cet endroit : la salle à disparaître. Que venait-il faire ici ? Avait-il quelque chose à cacher, quelque secret qu'il tentait de faire disparaître ? Elle se posait des questions depuis le moment où elle l'avait retrouvé, ce soir-là. Ce sourire, le fait d'avoir fait demi-tour... Peut-être se trompait-elle, mais tout ça était plutôt étrange. Elle voulut se cacher et observer, mais c'était trop tard, le simple bruit de la porte avait attiré son attention. Elle s'avança pour se mettre à découvert, posant sur lui un regard coupable.- Je suis désolée, je t'ai suivi... Il fallait que je te parle. Tant pis si ça t'empêche de mener à bien ce que tu voulais faire. Mais je te rassure, je n'ai rien vu.
Elle aurait pu dire ça en plaisantant mais son ton était grave. Elle s'approcha encore, les traits serrés, puis finit par le serrer dans ses bras. Au diable l'amour-propre, elle avait rencontré trop de péripéties pour arriver à garder son sang-froid. Hester était morte. Cette fille si agaçante et pourtant si attachante n'aurait pas dû disparaître aussi tragiquement, aussi jeune. Elle semblait tellement accrochée à la vie, tellement coriace... Et pourtant, tout ça ne tenait qu'à un fil. Elle aurait pu perdre d'autres personnes dans cette débâcle. Alors, il ne fallait pas laisser passer les choses quand elles pendaient devant son nez. Bonnie leva les yeux sur le Serpentard.- Ce soir-là... J'ai eu peur de te perdre. D'abord, à cause de Tanya. J'ai pu constater à quel point j'étais jalouse. Et puis, il y a eu l'attaque... J'ai peut-être l'air sûre de moi, comme ça, mais je n'en menais pas large. Pourtant, je n'ai pas pu me résoudre à me mettre à l'abri pendant que tu filais au devant du danger. Tu sais, il y a quelques temps, j'ai perdu mes deux meilleurs amis. Je ne voulais pas que cette histoire se reproduise.
Elle était consciente de subitement précipiter les choses, mais n'en avait cure. Elle avait attendu ça depuis deux jours. Deux jours à réfléchir et à se torturer. Elle posa la paume de sa main sur la joue du jeune homme, puis la fit glisser derrière sa nuque, tendrement.- Depuis le début, j'étais complètement à côté de la plaque. Connor, c'était juste une façade. Nous deux, nous sommes pareils. On se comprend. On a la même vision des choses. Tu avais raison depuis le départ.
Elle l'étreignit plus fort et déposa ses lèvres sur celles du jeune homme. Constatant qu'il ne la repoussait pas, elle réitéra son acte, avec plus de passion.
Bonnie Becker- Garce fouineuse.
Back in town... - ♦ HIBOUX POSTÉS : 2802
♦ ARRIVÉE : 08/10/2009
Re: Disparaître quelques heures, ensemble. | Bonnie B. <3 | Terminé |
Ses affaires paisiblement glissées sous le fauteuil sur lequel il était assis, Carter porta sans aucune gêne son regard sur la porte en bois de la salle à disparaître. Non, il n’avait rien à cacher. Où plutôt : ce que personne ne devait voir n’était pas à porter. Carter était assis en tailleur sur un fauteuil miteux qui se trouvait au centre de la pièce. La porte d’entrée se mit alors à émettre un lourd grincement, puis une ombre se matérialisa dans l’encadrement de la porte. Le jeune Serpentard ne mit pas longtemps à reconnaître la jeune femme qui venait d’entrer. Même avec une certaine distance, il était facile de distinguer la silhouette élancée de Bonnie, ses longs cheveux noirs, ses petites tâches de rousseurs et ses magnifiques yeux bleutés. Carter ne réagit pas, pourtant, un flux important de pensées lui traversa l’esprit. Pourquoi était-elle venue ici ? Avait-elle quelque chose à cacher ? L’avait-elle suivi ? C’était vraiment lui l’objet de sa visite ? Deux jours après leur premier rendez-vous, qui avait plutôt mal tourné à cause de l’attaque de Poudlard, allait-il enfin concrétiser sa relation avec Bonnie ? Avait-elle enfin oublié Connor ? Une forme d’impatiente se matérialisa au plus profond de Carter qui resta planté assis sur son fauteuil, telle une statue. Ses yeux restèrent plantés sur la jolie Serpentard. S’il était sûr de la suite des évènements, Carter ne se retiendrait sûrement pas pour la dévorer du regard.
BONNIE - « Je suis désolée, je t’ai suivi … Il fallait que je te parle. Tant pis si ça t’empêche de mener à bien ce que tu voulais faire. Mais je te rassure, je n’ai rien vu. »
C’était donc lui, l’objet de sa visite. Elle l’avait suivi pour lui parler. Comme quoi, Carter devrait se remettre en question. Surtout s’il était aussi facilement suivi dans les couloirs de l’école. Pourtant, là n’était pas portée son attention. Un nœud s’était noué au plus profond de sa gorge. La dernière fois qu’il avait ressenti cette sensation, c’était lorsqu’il se mit en relation avec Jilly. Et au final, malgré un bon début de relation, ce sentiment lui rappelait de mauvais souvenir. Ceci était certainement dû à la conclusion de son aventure avec la jeune femme. Cette fois, tout ne se passerait pas de la même façon. Bonnie était différente. Il l’avait senti, et même s’il ne voulait pas l’avouer, son cœur avait chaviré lors de ses premiers contacts avec la jeune femme. Malgré tout, quelque chose dérangeait le jeune Serpentard. Il ne comprenait pas vraiment l’air grave et coupable de la jeune femme. Venait-elle lui annoncer quelque chose de grave ? Ou était-ce simplement histoire de se faire pardonner de son intrusion dans son monde ? Quoi qu’il en soit, Carter ne lui en voulait pas. Il ne pourrait pas lui en vouloir. Surtout si la suite était enthousiaste pour lui. Bonnie s’avança alors vers lui, et elle le serra dans ses bras. Après un moment d’hésitation, il se décida à poser ses mains sur le dos de la jeune femme, refermant ainsi sa propre étreinte sur elle. Au bout de quelques secondes, la jolie brune releva la tête, laissant ses yeux verts sur le visage de Carter, et reprit la parole.
BONNIE - « Ce soir-là … J’ai eu peur de te perdre. D’abord, à cause de Tanya. J’ai pu constater à quel point j’étais jalouse. Et puis, il y a eu l’attaque … J’ai peut-être l’air sûr de moi, comme ça, mais je n’en menais pas large. Pourtant, je n’ai pas pu me résoudre à me mettre à l’abri pendant que tu filais au devant du danger. Tu sais, il y a quelques temps, j’ai perdu mes deux meilleurs amis. Je ne voulais pas que cette histoire se reproduise. »
L’heure des aveux était arrivée. Bonnie semblait vouloir vider son sac et montrait une certaine prise de conscience : comme quoi, elle s’était toujours bloqué face à Carter à cause de son absence de notoriété. Finalement, ce petit défaut pouvait lui coûter cher. Même si pour le coup, le jeune Serpentard s’approchait tout doucement de son but ultime depuis le début de l’année : noter son appartenance sur Bonnie et vice versa. Il savait aussi les changements que tout cela allait entraîner. Si les intentions de la jeune Serpentard se précisaient, c’était fini ses petites histoires avec Sadie. Et il était fort probable que Tanya accélère son processus de jalousie, ou pas vu l’image qu’elle a laissé croire lorsque Bonnie et Carter l’avaient rejoint vers la fin de l’attaque de Poudlard. En revanche, peut-être que son amitié avec Paris se ressouderait de plus belle, et que Zane nourrirait quelques regrets. C’était tout l’avantage de sortir avec une fille qui avait fait rebondir plus d’un cœur lors de son arrivée avec Poudlard : Celui qui avait la poule aux œufs d’ors marquerait sa domination sur tous les autres, en l’occurrence ici, c’était Carter. Le jeune homme sentit alors la paume de la main de la jeune femme glisser sur sa joue, puis filer le long de sa nuque. Il ne put s’empêcher un sourire satisfait par l’attitude de Bonnie.
BONNIE - « Depuis le début, j’étais complètement à côté de la plaque. Connor, c’était juste une façade. Nous deux, nous sommes pareils. On se comprend. On a la même vision des choses. Tu avais raison depuis le départ. »
Bonnie renferma un peu plus son étreinte autour de Carter. Il n’allait pas la repousser, après tout, il attendait ça avec impatience depuis de longs mois. D’autant plus que la suite allait être intéressante pour lui. La jeune femme aventura une première fois ses lèvres sur les siennes, puis une seconde fois, plus convaincante. Carter resta planté là, comme une simple marionnette. Il refermait simplement ses bras autour de Bonnie. Evidemment, la belle Serpentard aurait pu lui reproche son manque de réactivité, mais dans le fond, il avait de quoi être abasourdi. Carter venait de faire le grand saut, et son cœur se remettait de trois loopings de suite. Le jeune Danes se remit tout doucement de ses états d’âmes. Il se contentait de garder ses yeux plantés dans ceux de Bonnie.
Finalement, un sourire satisfait se dessina sur les lèvres du jeune homme. Il était temps pour lui de montrer qu’il n’était pas qu’un pantin subissant les charmes de Bonnie. Certes, ce rôle lui convenait parfaitement. Mais il n’aimerait pas faire subir à Bonnie ce que Jilly lui avait fait subir. C’était certainement pourquoi Carter se leva. Une fois debout, il dominait Bonnie de quelques bons centimètres. Ses mains restèrent collées sur le dos de la jeune femme. Ses yeux étaient toujours fermement installés sur ceux de la jeune femme.
CARTER - « Je crois qu’il est clairement inutile pour moi de cacher mon enthousiasme, non ? »
Après tout, c’était vrai. Certes, cette attitude était plutôt rare chez lui. Son côté taciturne et distant prenait rapidement le dessus sur le reste. Mais dans certains moments, il savait faire la part des choses. Seuls Sadie et Connor devaient connaître ce visage. D’ailleurs, Sadie devait être la personne qui avait vu Carter le plus souvent joyeux et souriant. Ceci était certainement dû à leurs petits moments de détentes communs. Probablement la seule histoire qui pourrait semer le trouble dans le trio de tête de Serpentard. Les histoires de coucheries n’étaient que rarement de bons augures lorsqu’il s’agissait d’un travail d’équipe. Surtout dans les conditions dans lesquels Sadie et Carter s’y prêtaient, à l’ombre de tous. Pendant ce temps, Connor continuait de mener son monde d’une poigne de fer. Et si la seule façon de faire chuter cette domination sur les Serpentard était cette aventure ? Faudrait-il qu’elle soit découverte avant tout.
Mis à part ça, Carter savait pertinemment que son histoire avec Sadie allait se perdre. A cause de Bonnie. Mais dans le fond, avec la nouvelle Serpentard, c’était probablement une histoire plus stable, plus sûr, plus durable qui allait s’installer. Et ses petites aventures avec Sadie devraient rapidement cesser. Sinon, son couple avec Bonnie s’arrêterait automatiquement. Ce serait une grande preuve de négligence de sa part, ou comment perdre ce que l’on désirait depuis des mois en quelques minutes de plaisirs. Pour l’heure, le jeune Danes était loin de penser à des tromperies illusoires. Il pensait à pouvoir enfin profiter un peu au cadeau qui s’offrait à lui. Et il n’allait certainement pas s’en lasser directement. C’était certainement pourquoi une de ses mains remonta le long de son dos, jusqu’à son visage. Elle en profita pour caresser du bout de ses doigts le front de Bonnie et remettre une de ses mèches derrière son oreille. Le visage de Carter s’approcha de celui de la jeune femme. Il inclina sa tête de manière à poser son front contre le sien.
CARTER - « J’imagine que maintenant je peux faire ça sans que ce soit une récompense, non ? »
Ses lèvres se refermèrent alors une première fois autour de celle de Bonnie. Il avait encore le souvenir de l’une de leur première rencontre dans la salle commune des verts et argents. Cette soirée là, Carter avait longtemps perdu des points aux yeux de la jeune femme, avant de lui mettre quelques-unes de ses idées en place, la faire craquer, et se permettre un baiser. Sur le moment, Bonnie ne l’avait pas repoussé. Elle avait simplement dit que c’était pour se faire pardonner ? Vérité ? Ou Carter avait déjà prit une place importante dans son cœur à cette époque ? C’était une question qu’il pourrait lui poser plus tard, lorsque leur relation serait moins récente. Un sourire amusé se dessina sur ses lèvres, ses yeux fixèrent les siens, leurs corps étaient collés l’un contre l’autre.
CARTER - « Finalement, je ne pense pas avoir gâcher mon potentiel plus que ça. »
Le Serpentard avait une certaine idée en tête : retirer ce regard coupable et cet air grave qu’avait eu Bonnie à son entrée. Dans le fond, il savait ce qu’elle avait ressenti. Ce n’était pas évident de se jeter dans les bras de quelqu’un, de vider son sac, et de l’embrasser. Il y avait toujours l’inquiétude de se faire refouler, repousser. Carter avait l’envie de la rassurer. Bien sûr, il ne se priva pas pour réitérer son acte précédent et de déposer ses lèvres sur les siennes. Pour un baiser avec beaucoup plus de passion, imitant les gestes de la jeune femme au final. L’une de ses mains glissa sous le chemisier de la jeune femme. Mais ce geste ne dura pas longtemps. Carter hésita quelques instants. D’habitude il était sûr dans ce domaine. Pourtant, cette fois, il avait quelques craintes avec elle. Carter avait probablement peur de perdre tout ce qui venait de se construire. Comme leur premier tête-à-tête durant lequel Carter passa sa soirée à gagner des points et tout voir s’effondrer par la suite. Avant de se permettre certaines choses, le jeune Serpentard préférait sûrement attendre que leur relation soit plus approfondie ou que Bonnie se jette sur lui comme elle venait de le faire à l’instant. Ce dernier blocage demeurait. Après tout, Carter était le genre de garçon à parler très peu. Il n’était donc pas étonnant qu’il ne veuille pas prendre la parole, ou qu’il ne sache pas quoi dire. Mais les gestes remplaçaient toutes ses choses. Son rapprochement physique devrait remplacer tout ça. Finalement, Carter ramena ses lèvres sur son cou puis il lui murmura.
CARTER - « Moi aussi, j’ai eu peur de te perdre lors de l’attaque. C’est pour ça que je ne voulais pas que tu me suives. C’était pour te protéger … Et je crois que tu n’auras pu à t’inquiéter pour Tanya. Tu as dû remarquer que je n’ai pas dû la regarder. En même temps, depuis ton arrivée, je ne regarde que toi. Et puis, lorsque l’on a rejoint Tanya et Curtis … Enfin … Je pense qu’elle m’a oublié maintenant. »
Carter ramena son front sur le sien, un sourire amusé se percha sur le bout de ses lèvres à la pensée d’avoir vu Tanya remonter la fermeture éclair de sa robe et Curtis reboutonner sa chemise. Cette pensée était d’autant plus ironique lorsqu’il pensait qu’il avait dû mettre du temps pour la conquérir. Que Carter avait dû prendre son mal en patience et que seulement au bout de quelques mois, de lui montrer certaines joies méconnues à ses yeux. Alors que finalement, pendant que Poudlard était en train de chavirer, la fille la plus prude de l’école s’envoyait en l’air.
Finalement, son étreinte se renferma une nouvelle fois Bonnie contre lui.
BONNIE - « Je suis désolée, je t’ai suivi … Il fallait que je te parle. Tant pis si ça t’empêche de mener à bien ce que tu voulais faire. Mais je te rassure, je n’ai rien vu. »
C’était donc lui, l’objet de sa visite. Elle l’avait suivi pour lui parler. Comme quoi, Carter devrait se remettre en question. Surtout s’il était aussi facilement suivi dans les couloirs de l’école. Pourtant, là n’était pas portée son attention. Un nœud s’était noué au plus profond de sa gorge. La dernière fois qu’il avait ressenti cette sensation, c’était lorsqu’il se mit en relation avec Jilly. Et au final, malgré un bon début de relation, ce sentiment lui rappelait de mauvais souvenir. Ceci était certainement dû à la conclusion de son aventure avec la jeune femme. Cette fois, tout ne se passerait pas de la même façon. Bonnie était différente. Il l’avait senti, et même s’il ne voulait pas l’avouer, son cœur avait chaviré lors de ses premiers contacts avec la jeune femme. Malgré tout, quelque chose dérangeait le jeune Serpentard. Il ne comprenait pas vraiment l’air grave et coupable de la jeune femme. Venait-elle lui annoncer quelque chose de grave ? Ou était-ce simplement histoire de se faire pardonner de son intrusion dans son monde ? Quoi qu’il en soit, Carter ne lui en voulait pas. Il ne pourrait pas lui en vouloir. Surtout si la suite était enthousiaste pour lui. Bonnie s’avança alors vers lui, et elle le serra dans ses bras. Après un moment d’hésitation, il se décida à poser ses mains sur le dos de la jeune femme, refermant ainsi sa propre étreinte sur elle. Au bout de quelques secondes, la jolie brune releva la tête, laissant ses yeux verts sur le visage de Carter, et reprit la parole.
BONNIE - « Ce soir-là … J’ai eu peur de te perdre. D’abord, à cause de Tanya. J’ai pu constater à quel point j’étais jalouse. Et puis, il y a eu l’attaque … J’ai peut-être l’air sûr de moi, comme ça, mais je n’en menais pas large. Pourtant, je n’ai pas pu me résoudre à me mettre à l’abri pendant que tu filais au devant du danger. Tu sais, il y a quelques temps, j’ai perdu mes deux meilleurs amis. Je ne voulais pas que cette histoire se reproduise. »
L’heure des aveux était arrivée. Bonnie semblait vouloir vider son sac et montrait une certaine prise de conscience : comme quoi, elle s’était toujours bloqué face à Carter à cause de son absence de notoriété. Finalement, ce petit défaut pouvait lui coûter cher. Même si pour le coup, le jeune Serpentard s’approchait tout doucement de son but ultime depuis le début de l’année : noter son appartenance sur Bonnie et vice versa. Il savait aussi les changements que tout cela allait entraîner. Si les intentions de la jeune Serpentard se précisaient, c’était fini ses petites histoires avec Sadie. Et il était fort probable que Tanya accélère son processus de jalousie, ou pas vu l’image qu’elle a laissé croire lorsque Bonnie et Carter l’avaient rejoint vers la fin de l’attaque de Poudlard. En revanche, peut-être que son amitié avec Paris se ressouderait de plus belle, et que Zane nourrirait quelques regrets. C’était tout l’avantage de sortir avec une fille qui avait fait rebondir plus d’un cœur lors de son arrivée avec Poudlard : Celui qui avait la poule aux œufs d’ors marquerait sa domination sur tous les autres, en l’occurrence ici, c’était Carter. Le jeune homme sentit alors la paume de la main de la jeune femme glisser sur sa joue, puis filer le long de sa nuque. Il ne put s’empêcher un sourire satisfait par l’attitude de Bonnie.
BONNIE - « Depuis le début, j’étais complètement à côté de la plaque. Connor, c’était juste une façade. Nous deux, nous sommes pareils. On se comprend. On a la même vision des choses. Tu avais raison depuis le départ. »
Bonnie renferma un peu plus son étreinte autour de Carter. Il n’allait pas la repousser, après tout, il attendait ça avec impatience depuis de longs mois. D’autant plus que la suite allait être intéressante pour lui. La jeune femme aventura une première fois ses lèvres sur les siennes, puis une seconde fois, plus convaincante. Carter resta planté là, comme une simple marionnette. Il refermait simplement ses bras autour de Bonnie. Evidemment, la belle Serpentard aurait pu lui reproche son manque de réactivité, mais dans le fond, il avait de quoi être abasourdi. Carter venait de faire le grand saut, et son cœur se remettait de trois loopings de suite. Le jeune Danes se remit tout doucement de ses états d’âmes. Il se contentait de garder ses yeux plantés dans ceux de Bonnie.
Finalement, un sourire satisfait se dessina sur les lèvres du jeune homme. Il était temps pour lui de montrer qu’il n’était pas qu’un pantin subissant les charmes de Bonnie. Certes, ce rôle lui convenait parfaitement. Mais il n’aimerait pas faire subir à Bonnie ce que Jilly lui avait fait subir. C’était certainement pourquoi Carter se leva. Une fois debout, il dominait Bonnie de quelques bons centimètres. Ses mains restèrent collées sur le dos de la jeune femme. Ses yeux étaient toujours fermement installés sur ceux de la jeune femme.
CARTER - « Je crois qu’il est clairement inutile pour moi de cacher mon enthousiasme, non ? »
Après tout, c’était vrai. Certes, cette attitude était plutôt rare chez lui. Son côté taciturne et distant prenait rapidement le dessus sur le reste. Mais dans certains moments, il savait faire la part des choses. Seuls Sadie et Connor devaient connaître ce visage. D’ailleurs, Sadie devait être la personne qui avait vu Carter le plus souvent joyeux et souriant. Ceci était certainement dû à leurs petits moments de détentes communs. Probablement la seule histoire qui pourrait semer le trouble dans le trio de tête de Serpentard. Les histoires de coucheries n’étaient que rarement de bons augures lorsqu’il s’agissait d’un travail d’équipe. Surtout dans les conditions dans lesquels Sadie et Carter s’y prêtaient, à l’ombre de tous. Pendant ce temps, Connor continuait de mener son monde d’une poigne de fer. Et si la seule façon de faire chuter cette domination sur les Serpentard était cette aventure ? Faudrait-il qu’elle soit découverte avant tout.
Mis à part ça, Carter savait pertinemment que son histoire avec Sadie allait se perdre. A cause de Bonnie. Mais dans le fond, avec la nouvelle Serpentard, c’était probablement une histoire plus stable, plus sûr, plus durable qui allait s’installer. Et ses petites aventures avec Sadie devraient rapidement cesser. Sinon, son couple avec Bonnie s’arrêterait automatiquement. Ce serait une grande preuve de négligence de sa part, ou comment perdre ce que l’on désirait depuis des mois en quelques minutes de plaisirs. Pour l’heure, le jeune Danes était loin de penser à des tromperies illusoires. Il pensait à pouvoir enfin profiter un peu au cadeau qui s’offrait à lui. Et il n’allait certainement pas s’en lasser directement. C’était certainement pourquoi une de ses mains remonta le long de son dos, jusqu’à son visage. Elle en profita pour caresser du bout de ses doigts le front de Bonnie et remettre une de ses mèches derrière son oreille. Le visage de Carter s’approcha de celui de la jeune femme. Il inclina sa tête de manière à poser son front contre le sien.
CARTER - « J’imagine que maintenant je peux faire ça sans que ce soit une récompense, non ? »
Ses lèvres se refermèrent alors une première fois autour de celle de Bonnie. Il avait encore le souvenir de l’une de leur première rencontre dans la salle commune des verts et argents. Cette soirée là, Carter avait longtemps perdu des points aux yeux de la jeune femme, avant de lui mettre quelques-unes de ses idées en place, la faire craquer, et se permettre un baiser. Sur le moment, Bonnie ne l’avait pas repoussé. Elle avait simplement dit que c’était pour se faire pardonner ? Vérité ? Ou Carter avait déjà prit une place importante dans son cœur à cette époque ? C’était une question qu’il pourrait lui poser plus tard, lorsque leur relation serait moins récente. Un sourire amusé se dessina sur ses lèvres, ses yeux fixèrent les siens, leurs corps étaient collés l’un contre l’autre.
CARTER - « Finalement, je ne pense pas avoir gâcher mon potentiel plus que ça. »
Le Serpentard avait une certaine idée en tête : retirer ce regard coupable et cet air grave qu’avait eu Bonnie à son entrée. Dans le fond, il savait ce qu’elle avait ressenti. Ce n’était pas évident de se jeter dans les bras de quelqu’un, de vider son sac, et de l’embrasser. Il y avait toujours l’inquiétude de se faire refouler, repousser. Carter avait l’envie de la rassurer. Bien sûr, il ne se priva pas pour réitérer son acte précédent et de déposer ses lèvres sur les siennes. Pour un baiser avec beaucoup plus de passion, imitant les gestes de la jeune femme au final. L’une de ses mains glissa sous le chemisier de la jeune femme. Mais ce geste ne dura pas longtemps. Carter hésita quelques instants. D’habitude il était sûr dans ce domaine. Pourtant, cette fois, il avait quelques craintes avec elle. Carter avait probablement peur de perdre tout ce qui venait de se construire. Comme leur premier tête-à-tête durant lequel Carter passa sa soirée à gagner des points et tout voir s’effondrer par la suite. Avant de se permettre certaines choses, le jeune Serpentard préférait sûrement attendre que leur relation soit plus approfondie ou que Bonnie se jette sur lui comme elle venait de le faire à l’instant. Ce dernier blocage demeurait. Après tout, Carter était le genre de garçon à parler très peu. Il n’était donc pas étonnant qu’il ne veuille pas prendre la parole, ou qu’il ne sache pas quoi dire. Mais les gestes remplaçaient toutes ses choses. Son rapprochement physique devrait remplacer tout ça. Finalement, Carter ramena ses lèvres sur son cou puis il lui murmura.
CARTER - « Moi aussi, j’ai eu peur de te perdre lors de l’attaque. C’est pour ça que je ne voulais pas que tu me suives. C’était pour te protéger … Et je crois que tu n’auras pu à t’inquiéter pour Tanya. Tu as dû remarquer que je n’ai pas dû la regarder. En même temps, depuis ton arrivée, je ne regarde que toi. Et puis, lorsque l’on a rejoint Tanya et Curtis … Enfin … Je pense qu’elle m’a oublié maintenant. »
Carter ramena son front sur le sien, un sourire amusé se percha sur le bout de ses lèvres à la pensée d’avoir vu Tanya remonter la fermeture éclair de sa robe et Curtis reboutonner sa chemise. Cette pensée était d’autant plus ironique lorsqu’il pensait qu’il avait dû mettre du temps pour la conquérir. Que Carter avait dû prendre son mal en patience et que seulement au bout de quelques mois, de lui montrer certaines joies méconnues à ses yeux. Alors que finalement, pendant que Poudlard était en train de chavirer, la fille la plus prude de l’école s’envoyait en l’air.
Finalement, son étreinte se renferma une nouvelle fois Bonnie contre lui.
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Re: Disparaître quelques heures, ensemble. | Bonnie B. <3 | Terminé |
Au départ, Bonnie s'étonna du manque de réaction du jeune homme. Après tout, il la draguait depuis qu'elle était arrivée, et ça faisait déjà plus de quatre mois. Après toute cette patience dont il avait fait preuve, voilà que la déclaration de la Serpentard ne semblait lui faire ni chaud ni froid. Il avait refermé ses bras autour d'elle comme par réflexe, mais ne mettait pas beaucoup de passion à lui rendre son baiser. Alors peut-être se fourvoyait-elle totalement. Peut-être était-il passé à autre chose. Certes, il l'avait invitée à ce bal qui n'avait eu lieu que quelques jours auparavant, et ils s'étaient considérablement rapprochés. Mais l'attaque avait peut-être fait basculer les choses. Il était même possible que ce revirement de situation datât de bien plus longtemps, qu'il l'eût simplement invitée par dépit, ou par réflexe. Elle imaginait toutes les possibilités, même les plus incongrues, ne sachant que penser de cette attitude. Quand elle interrompit leur étreinte, il ne réagit pas plus. Qu'allait-il lui répondre ? Qu'il était trop tard ? Qu'il ne ressentait rien ? Elle ne supposa pas le moins du monde qu'il pouvait simplement s'agir d'hébétude face à cette soudaineté.
Puis, il sourit enfin, ce qui rassura la jeune fille. Il avait sans doute simplement été long à la détente... Il se leva alors et elle n'eut d'autre choix que de faire de même, les bras du jeune homme l'entourant toujours. Il était grand, et elle aimait cette sensation protectrice qu'il dégageait. Elle avait envie de poser sa tête sur son torse et de rester ainsi longtemps, très longtemps, pour oublier tout le reste. Mais elle n'en fit rien, attendant une réaction, les yeux du Serpentard planté dans les siens.- Je crois qu’il est clairement inutile pour moi de cacher mon enthousiasme, non ?
Son enthousiasme ? Il ne semblait pas beaucoup plus enthousiaste qu'un homme montant à l'échafaud, mais elle préféra ne pas relever ce détail. Après tout, c'était un peu le propre de Carter, d'être toujours calme, posé, taciturne, laconique, mystérieux en somme. Bien que connaissant son futur, elle avait énormément de mal à le cerner. Elle le savait loyal, et c'était à peu près tout, mais n'était-ce pas essentiel dans une relation de couple ? A moins qu'il ne fût loyal qu'envers Connor... Mais il n'était pas vraiment temps de penser à ça. Alors, elle accorda le bénéfice du doute à Carter et admit qu'il devait être enthousiaste. Il affichait un sourire chaleureux, ce qui était déjà anecdotique chez lui. Avec délectation, elle laissa la main du jeune homme l'effleurer du bas du dos jusqu'à son front. N'osant bouger, elle retenait presque sa respiration pour ne pas interrompre les gestes du Serpentard. Elle le mangeait du regard, attendant impatiemment qu'il ne se contente pas seulement de la caresser du bout des doigts. Il se pencha pour poser son front contre le sien, dans une attitude complice, et elle fit un timide sourire.- J’imagine que maintenant je peux faire ça sans que ce soit une récompense, non ?
Elle comprit tout de suite à quoi il faisait allusion. Quelques mois auparavant, ils avaient eu une discussion assez particulière dans leur salle commune, échangeant sur la proposition de Bonnie des opinions sur certaines personnes. Elle avait découvert quelques détails intéressants, mais s'était vexée en voyant qu'il ne la mettait pas en première position parmi les filles qui lui plaisaient. Elle avait agi en égoïste sachant que l'attirance du jeune homme n'était pas réciproque. Elle s'était énervée pour rien, et l'avait rapidement regretté. Alors, quand il l'avait embrassée, elle s'était laissé faire en prétextant vouloir se faire pardonner. Mais contre toute attente, elle avait pu constater que ce baiser était réellement agréable. Par la suite, il n'avait plus eu de réels contacts, pas plus que de discussion. Jusqu'à ce fameux soir du bal. Néanmoins, durant tout ce temps, elle n'avait cessé de se retenir de l'approcher, et s'était paradoxalement sentie proche de lui. Elle l'avait longuement observé, constatant à quel point il pouvait lui ressembler. Un garçon plutôt discret, mais extrêmement curieux et malin. Connor avait beau être un futur héros, il en était actuellement l'antithèse, et elle devait bien reconnaître que c'était un peu un tue-l'amour. Son attitude nonchalante et arrogante plaisait peut-être à beaucoup de filles, mais en ce qui la concernait, c'était presque rédhibitoire.
Elle s'était simplement comportée comme une fille superficielle, de la même manière dont elle s'était toujours comportée avant l'attaque de 2020. La seule période de maturité qu'elle avait connue, c'était durant sa relation avec Demetri. Sortir avec quelqu'un de plus vieux qu'elle avait vraisemblablement été une bénédiction. Mais cela n'avait pas duré aussi longtemps qu'elle l'aurait voulu. A présent, elle voulait changer, dire adieu à cette idiote sectaire qu'elle avait été. Les apparences n'étaient rien, seules comptaient les affinités. Et ces affinités, c'était avec Carter qu'elle les partageait. Et elle le comprit d'autant plus quand elle accueillit le tendre baiser du jeune homme, sans avoir le temps de répondre à sa question. De toute façon, elle n'avait pas besoin de mots pour se faire comprendre, le regard concupiscent qu'elle lui lançait suffisait amplement. Elle se serra un peu plus contre lui, savourant le baiser, presque déçue quand il l'interrompit. Il fit un sourire malicieux avant de reprendre la parole.- Finalement, je ne pense pas avoir gâché mon potentiel plus que ça.
Elle sourit à son tour, franchement cette fois, pour la première fois qu'elle était arrivée dans cette pièce. Un sourire railleur, la jeune fille sachant très bien ce qu'il sous-entendait. Elle lui avait reproché de rester dans l'ombre de Connor, de ne pas se mettre en avant en faisant valoir ses propres qualités. Or, il lui avait indiscutablement prouvé le contraire, puisque c'était vers lui qu'elle s'était tournée, et que Connor lui apparaissait à présent bien fade. Elle avait eu beaucoup de préjugés par rapport aux futurs, préjugés qui n'avaient aucun sens. Elle comprenait à présent que le plus louable des deux n'était pas celui qui se trouverait sur le devant de la scène. Les plus méritants et pourtant les moins reconnus étaient toujours ceux qui travaillaient dans l'ombre, la vie et l'Histoire étaient riches d'exemples de ce type. Bien sûr, elle ne reléguait pas pour autant Connor au rang d'homme insignifiant, il resterait toujours un héros pour elle, mais sa préférence allait très nettement à Carter à présent.
A nouveau, elle se laissa embrasser avec un plaisir non dissimulé. Blottie contre lui, elle caressa sa nuque avec tendresse, maintenant fermement son autre main sur son omoplate comme pour l'empêcher de fuir. Il y avait du vrai dans cette attitude. Maintenant qu'elle le tenait, elle n'avait aucune envie qu'il fasse machine arrière. Elle ne souciait même pas de ce que pouvait engendrer le fait d'avoir une relation avec quelqu'un du passé. Pas pour le moment en tout cas, pas alors qu'elle était si bien. Seule comptait l'envie qu'elle avait de former un couple avec le Serpentard, même si c'était inadéquat. Pourtant, quand elle sentit la main du jeune homme s'introduire sous son chemisier, elle se raidit légèrement. Elle n'avait rien d'une sainte-nitouche, mais sans qu'elle ne sût réellement pourquoi, elle ne se sentait pas de voir leur relation prendre aussi vite un autre chemin. En tout cas, pas dans la seconde, et pas dans cet endroit quelque peu morbide. Ce qu'elle ressentait pour Carter n'était pas une attirance physique, encore moins une pulsion sexuelle. C'était plutôt une espèce de complicité fusionnelle, comme si elle avait réellement découvert sa moitié. Alors oui, elle avait véritablement envie de mener cette fusion à son apogée, mais elle voulait pour ça que ce soit parfait. Avec un garçon comme Connor, elle n'aurait sans doute pas hésité. Avec Carter, c'était différent. Aussi, elle fut rassurée quand il abandonna son exploration. Peut-être avait-il senti sa réticence. Il ne fit pas de commentaire sur le sujet, enchaînant sur autre chose.- Moi aussi, j’ai eu peur de te perdre lors de l’attaque. C’est pour ça que je ne voulais pas que tu me suives. C’était pour te protéger … Et je crois que tu n’auras pu à t’inquiéter pour Tanya. Tu as dû remarquer que je n’ai pas dû la regarder. En même temps, depuis ton arrivée, je ne regarde que toi. Et puis, lorsque l’on a rejoint Tanya et Curtis … Enfin … Je pense qu’elle m’a oublié maintenant.
Cette fois, ce fut un rire qui s'échappa des lèvres de la Serpentard. En effet, en retrouvant Tanya et Curtis, ils les avaient surpris dans une attitude peu équivoque, chacun se rhabillant. Comment cette fille, qui semblait si amoureuse de Carter, avait-elle pu se laisser aller dans les bras du premier venu ? Surtout quand on connaissait la réputation de Cullen... La panique de l'attaque avait visiblement eu des effets différents selon les personnes. En tout cas, preuve était faite que Bonnie tenait bien plus à Carter que cette Poufsouffle. Le jeune homme avait raison, ils en étaient certainement débarrassés. Bonnie était également heureuse d'apprendre qu'il s'était préoccupé d'elle, et dut en effet admettre que durant toute la soirée, il n'avait pas posé un regard sur Tanya, sinon pour lui soumettre de les lâcher un peu.- Je ne m'inquiète plus pour elle. Qu'est-ce qu'elle est finalement, une sorte de groupie ? En tout cas, si elle a pu aussi facilement te laisser partir pour ensuite s'envoyer en l'air avec un garçon facile, c'est qu'elle ne tenait pas à toi plus que ça. En revanche, tu as devant toi quelqu'un qui a pris des risques pour te retrouver. Une fille qui s'est pourtant déjà montré très égoïste avec toi. Je me suis bien rattrapée ?
Elle rit, puis posa les paumes de ses mains sur les joues du jeune homme pour déposer un rapide baiser sur ses lèvres. Elle avait beau plaisanter, elle était elle-même surprise par sa propre attitude dénuée de la fierté dont elle faisait habituellement preuve. Elle avait agi avec son cœur, sur une impulsion, sans ne se soucier de rien d'autre. Un acte très rare chez cette fille d'ordinaire si prudente et calculatrice. Mais c'était justement ça qui lui avait fait prendre conscience de son sérieux penchant pour Carter. Elle n'aurait pas fait ça pour Connor, certainement pas.- Tout de même, prendre du bon temps pendant que tout le monde est en proie à la panique et que certains se font tuer... C'est vraiment déplacé. Tu imagines si on avait fait pareil ? Après tout, on aurait pu... Je te cache pas que dans la peur de mourir ou de te perdre, j'aurais certainement fait des actes inconsidérés.
Elle lui lança un regard lourd de sens, avant de réaliser qu'elle était presque en train de lui faire une proposition indécente. Or, elle n'était pas du tout dans cette optique-là. Elle se mordit la lèvre, consciente d'avoir des attitudes contradictoires. Mais elle n'avait fait que dire la vérité. Elle aurait été capable d'agir ainsi. Tanya était-elle excusable pour autant ? Non, c'était différent. Sauf si bien sûr, elle avait des sentiments pour Curtis, des sentiments bien enfouis, mais elle en doutait. Peut-être devait-elle tout de même lui accorder le bénéfice du doute. De toute façon, elle n'avait plus aucune envie de penser à cette fille. Seul comptait son tête-à-tête avec Carter, et il risquait de prendre trop tôt une tournure bien différente si elle n'y faisait pas attention. Ce dilemme qui se présentait eut pour conséquence de lui rendre l'air grave qu'elle arborait lors de son entrée dans la pièce. Elle passa le bout de ses doigts dans les cheveux du Serpentard, sans le quitter du regard, mais ses yeux étaient quelque peu éteints. Elle se rappela alors l'endroit où ils se trouvaient. C'était bien là le premier des problèmes. Mais existait-il au château un seul endroit tranquille et romantique ? Il ne faisait pas bon vivre à Poudlard pour les amoureux. En ce qui la concernait, elle ne pouvait pas encore vraiment parler d'amour, mais ça s'en rapprochait.- Cet endroit me file un peu la chair de poule, pas toi ?
Elle n'avait absolument pas peur en réalité, mais elle pouvait bien faire semblant d'être fragile, pour une fois. Elle continuait à jouer avec les cheveux de Carter, un demi-sourire sur les lèvres. Puis, elle fit glisser ses doigts sur la joue du jeune homme, sur sa nuque, le long de son dos, pour s'arrêter au creux de ses reins. Ce fut alors à son tour de passer sa main sous la chemise de son compagnon, pour sentir sous ses doigts sa peau ferme et chaude. Elle avait envie de lui retirer cette chemise superflue, mais n'en fit rien. A la place, elle rapprocha ses lèvres de l'oreille du Serpentard.- Et si nous allions dans un endroit plus agréable ? J'ai tellement de choses à te dire... Mais j'aimerais être à l'aise pour ça.
Elle était consciente de l'ambiguïté de ses paroles, mais ne fit rien pour corriger ça. Elle voulait savoir s'il était dans le même état d'esprit qu'elle. Elle avait dit la vérité, elle avait envie de parler avec lui, c'était certainement la première fois depuis Demetri qu'elle pouvait échanger avec son amant autre chose que des fluides corporels, alors qu'elle comptait bien en profiter. Elle voulait en savoir plus sur lui, apprendre à le connaître, arriver à le cerner. Ce garçon était un mystère à lui tout seul et elle avait bien l'intention de le percer, quitte à le cuisiner avec subtilité. Elle savait d'ailleurs qu'il y avait de fortes chances pour qu'il fasse de même étant donné qu'ils avaient le même caractère. Après tout, il ne savait rien d'autre de son passé que les mensonges qu'elle lui avait raconté. Elle allait devoir faire attention à tout ce qu'elle lui dirait, et en particulier aux confidences sur l'oreiller.
Bonnie Becker- Garce fouineuse.
Back in town... - ♦ HIBOUX POSTÉS : 2802
♦ ARRIVÉE : 08/10/2009
Re: Disparaître quelques heures, ensemble. | Bonnie B. <3 | Terminé |
Diable ! Il était enfin parvenu à ses fins. Le bonheur avait pu prendre la possession du moindre centimètre de chair de Carter. Se diffusant dans tout son corps, la chaleur intense du bonheur fit accélérer son cœur à une vitesse inconsidérable. La dernière fois qu’il avait dû ressentir cette sensation ce devait être lorsque Jilly Buchanan déposa ses lèvres sur les siennes pour la première fois. En repensant à ça, Carter se demandait ce qui lui passait par la tête lorsqu’il était légèrement plus jeune. Quelle idée ! Sortir avec Jilly ! Certainement la fille la plus dangereuse de l’école. Evidemment, ce fut un mauvais souvenir pour le jeune homme. Mais dans le fond, ce fut un mal pour un bien. Cela lui permit d’apprendre tout ce qu’il devait savoir sur l’anatomie féminine. Et avec un mannequin en plastique que très peu réactif et qui ne donnait rien en échange au Serpentard, Carter eut tout le loisir de se perfectionner. Une perfection, qu’il aurait tout le plaisir à appliquer sur Bonnie, lorsqu’il serait dans un lieu plus adéquat et que leur relation serait plus avancée. Pour le moment, Carter se contentait de ressentir le bonheur se diffuser dans ses veines aux moindres faits et gestes que Bonnie appliquée sur lui. Sa voix, envoutante, était aussi signe de plaisir. « Je ne m’inquiète plus pour elle. Qu’est-ce qu’elle est finalement, une sorte de groupie ? En tout cas, si elle a pu aussi facilement te laisser partir pour ensuite s’envoyer en l’air avec un garçon facile, c’est qu’elle ne tenait pas à toi plus que ça. En revanche, tu as devant toi quelqu’un qui a pris des risques pour te retrouver. Une fille qui s’est pourtant déjà montré très égoïste avec toi. Je me suis bien rattrapée ? » Carter n’était pas forcément d’accord avec sa nouvelle dulcinée. Il ne jugeait pas Tanya telle une vulgaire groupie. A ses yeux, cette fille méritait vraiment un garçon attentionné. Probablement, quelqu’un qui agirait comme elle avait vu Carter agir pour elle. Sauf que le Serpentard était mauvais pour elle. Devant l’interminable attente de découvrir les parties intimes de son corps, le jeune Danes n’hésitait pas à s’envoyer en l’air avec Sadie de temps à autre ou de faire un cuisant échec sur Karolyn. De plus, il l’avait lâchement plaqué lorsqu’il comprit que la jolie Poufsouffle commençait à devenir trop attacher à son Serpentard. A l’issue de son intervention, Bonnie rit et déposa ses mains sur les joues chaudes de Carter. Elle se hissa de quelques centimètres sur la pointe des pieds de manière à déposer ses lèvres sur celle de son amant. Elle venait tout juste de plaisanter, ça lui était rare, mais de bonne augure pour la suite de leur relation. Pour le moment, Carter était dans le même état d’esprit. « Elle n’a pas vraiment eu le choix de ma laisser partir. En réalité, je me suis dit que je trouverais mieux ailleurs. Comme si j’étais persuadé que de nouveaux élèves accompagnés d’une jolie brune arriverait par magie quelques mois plus tard. » Ses lèvres esquissèrent un sourire amusé. Puis il reprit : « En effet, j’ai la preuve que tu comptes sur moi. Je ne voulais pas que tu me suives lors de l’attaque, et tu l’as fait. Après, je ne sais pas encore si je dois pardonner ton égoïsme à mon égard. Je n’avais rien mérité pour subir ça, si ? » Son sourire s’accentua. Ce fut lui qui approcha ses lèvres à son oreille. « Mais j’ai tellement attendu ce moment, que je suis prêt à tout oublier. » Sa bouche se déposa alors sur son cou, avant de finalement terminer dans un murmure : « Suis-je trop gentil, avec toi ? » Son air taquin le changeait. Il était si rare de le voir agir comme cela. Même avec Tanya. Peut-être que Sadie était la seule jusqu’à présent à l’avoir connu comme ça.
Les bras de Carter formaient toujours une étreinte autour de la taille de Bonnie. Ses mains se rejoignaient sur le bas de son dos, tandis que ses yeux étaient toujours plantés dans ceux de la jeune femme. Il ne savait pas encore les sentiments qu’il éprouvait envers la jeune femme. S’il écoutait Sadie, Carter ne pouvait pas tomber amoureux car c’était contre sa nature. Et surtout parce que ça arrangerait bien la reine des Serpentard. Dans le fond, il avait toujours été mauvais pour être « réellement » amoureux. Il ne l’avait été qu’une fois, avec Jilly, et ça avait plutôt mal tourné. Il préférait laisser ses gestes faire à présent. Alors qu’il débattait intérieurement sur ses propres sentiments envers la belle, cette dernière reprit la parole : « Tout de même, prendre du bon temps pendant que tout le monde est en proie à la panique et que certains se font tuer … C’est vraiment déplacé. Tu imagines si on avait fait pareil ? Après tout, on aurait pu … Je te cache pas que dans la peur de mourir ou de te perdre, j’aurais certainement fait des actes inconsidérés. » Les paroles de la jeune femme se conclurent par un regard qui en disait long. Lui faisait-elle une invitation ? Elle venait tout de même d’insinuer qu’ils auraient pu coucher ensemble le soir de l’attaque. Cela semblait de bonne augure pour Carter. Bonnie commençait à s’attacher à lui. Et elle était presque prête à s’adonner à lui. « Certains trouvent ça jouissif, faut croire. Et sincèrement, je ne crois pas que nous on l’aurait fait, même si on s’était trouvé dans leur situation. » Carter le pensait, vraiment, mais il pouvait se tromper. Il ne le saurait certainement jamais. S’il disait ça, c’était sûrement parce qu’il ne se retrouverait jamais dans cette situation. Ceci dû à son côté « Héro qui s’ignore ». Finalement, Carter reprit la parole : « Je ne pense pas que Tanya se soit donner par pur volonté à Cullen. C’est plutôt lui qui l’a embobiné pour arriver à ses fins. Et je sais de quoi je parle là … Mais parlons d’autres choses. Non ? » En effet, il savait de quoi il parlait. De longs mois à attendre que Tanya accepte de se dévoiler. Comment Curtis avait pu déverrouiller le cadenas en moins d’une demi-heure ? Un mystère pour le jeune Serpentard. Mais maintenant que Bonnie était près de lui, Carter s’en fichait pas mal. Il n’y avait pu qu’elle qui comptait. Et d’autres choses accessoires. D’ailleurs, si le vert et argent proposa de changer de discussion, c’était essentiellement pour Bonnie. Parler de ses anciennes liaisons amoureuses et sexuelles n’était jamais très bon. Cela pouvait nourrir de la haine et de la jalousie par la suite. Et puis, Carter ne voulait rien savoir sur les aventures passées de la belle, pour le moment. Enfin … Si Bonnie voulait en savoir plus que les histoires de Carter, elle le dirait.
Le Serpent esquissa un sourire bienveillant et déposa rapidement ses lèvres sur le front de la jolie brune. Carter avait toujours été confiant quand à une probable liaison avec la Serpentard. Malgré les nombreux concurrents qu’il avait. Finalement, il y était parvenu. A présent, le problème était tout autre : Plaire constamment à Bonnie, la séduire perpétuellement. Sinon, il risquait de la perdre. Cela dit, c’était l’hôpital qui se moquait de la charité. En effet, Carter était lui-même susceptible de faire des erreurs qui pourraient déplaire à Bonnie. Bien sûr, il s’était promis de ne rien faire à l’encontre de la jolie brune. Mais … Sadie n’était pas prête de le lâcher. Surtout qu’elle n’appréciait pas le petit lapin. Elle risquait de vouloir s’occuper de Carter. D’autant plus que certaines rumeurs tournaient sur eux deux. Ceci était d’autant plus gênant lorsque l’une de ces boutades était vraie. Et puis, Carter avait toujours quelques problèmes. Comme les dires de Karolyn, qui affirmaient l’impuissance sexuelle du Serpentard. Bref, Carter n’était à l’abri de rien. « Cet endroit me file un peu la chair de poule, pas toi ? » La main de Bonnie filait toujours entre ses cheveux, tandis qu’un demi-sourire s’était matérialisé sur ses lèvres. Ses doigts glissèrent sur sa joue et partirent sur sa nuque avant de filer le long de son dos et de glisser sous son chemisier, au niveau de ses reins. Carter planta ses yeux sur ceux de la jeune femme. Il se mordit la lèvre inférieure se demandant ce qui le retenait. Mais finalement, il revint rapidement à la raison : Pourquoi précipitait les choses ? En tout cas, si c’était Sadie, il n’aurait pas hésité très longtemps. Les dernières paroles de la jeune femme n’eurent comme simple conséquence que de refermer un peu plus fort l’étreinte du jeune homme autour de la taille de Bonnie. « Froussarde ? » Le sourire taquin revint arborer les lèvres du beau brun. Ses deux mains glissèrent simultanément sous le chemisier de Bonnie. Evidemment, il avait senti la réticence précédente de la jeune femme lorsqu’il avait fait ce geste. Mais elle venait de le faire … Et puis, elles n’étaient pas très baladeuses. Pour le moment, elle restait en place sur le bas de son dos. Ses lèvres déposèrent un baiser sur le front de la jeune femme. Puis, Carter conclut « C’est sûr que le décor reste … Morbide. Mais personne ne vient ici. On y est tranquille. »
Bonnie avança alors son visage vers son oreille. « Et si nous allions dans un endroit plus agréable ? J’ai tellement de choses à te dire … Mais j’aimerais être à l’aise pour ça. » Passait du bon temps avec la jeune femme, pire, passer simplement du temps avec elle, était devenu quelque chose de réalisable. A la base, le principe était simple : Utiliser de ses charmes pour la séduire, s’amuser sexuellement avec elle, et lui soutirer des informations. Aujourd’hui, Carter s’intéressait à quelque chose d’autre. A Bonnie, la personne qu’elle était. Malgré tout, le sous-entendu de la jeune femme semblait gros. Et elle ? Que voulait-elle réellement ? Peut-être que son but correspondait aux premiers objectifs de Carter ? Cela semblait complètement fou. Mais le Serpentard avait appris à jouer de paranoïa. Il préféra se mordre la lèvre inférieure plutôt que de faire un geste déplacé. Puis, il prit la parole : « J’ai peut-être une idée de l’endroit où nous pourrions aller. » Son regard s’illumina. L’endroit parfait lui était venu en tête. Des coussins éparpillaient sur le sol, un lieu reculer et au plus haut de Poudlard. Le grenier de divination semblait parfait et surtout … Plus romantique que la salle à disparaitre. En plus de ça, il devrait certainement gagner des points en plus aux yeux de Bonnie, pour avoir choisit un lieu idéal pour un jeune couple. De plus, c’était déjà moins pervers que de proposer son dortoir ou un lieu du genre. Carter esquissa un sourire charmeur et opta pour déposer ses lèvres sur celle de la jeune femme. Pour un baiser langoureux, qui dura certainement plus longtemps que ceux qu’ils s’échangeaient depuis quelques minutes. Leur premier vrai baiser ? Carter afficha un sourire satisfait. « Viens. » Ses mains quittèrent la peau du dos de Bonnie, et son étreinte se retira. Il prit dans sa main celle de la Serpentard et commença à l’entrainer en direction de la sortie de la pièce. Pourtant, à mis chemin, il s’arrêta, un sourire amusé aux lèvres. « Attend. » Qui avait dit que Carter était quelqu’un de taciturne ? Qui se voilait ? Et qui n’était jamais enthousiasme ? Certaines fois, de rares fois, lors d’occasions exceptionnelles, comme en ce moment, cela arrivait. Carter déposa une de ses mains sur le cou de la belle, et la seconde sur sa hanche. Durant quelques secondes, le beau brun déposa ses lèvres à de multiples reprises sur celles de Bonnie. Entre temps, il affichait un regard amusé en observant les iris de la belle. Il avança alors son visage en direction de son oreille de manière à lui murmurer : « Je persiste. Je n’ai rien à cacher, mais il n’y a pas grand choses sur moi à savoir sur moi. C’est plutôt moi qui ai déjà choses à te dire. » Ses lèvres se posèrent une dernière fois le long de son cou, puis il souffla « Viens, mon lapin. » Il reprit sa main, et l’entraina à l’extérieur.
Les bras de Carter formaient toujours une étreinte autour de la taille de Bonnie. Ses mains se rejoignaient sur le bas de son dos, tandis que ses yeux étaient toujours plantés dans ceux de la jeune femme. Il ne savait pas encore les sentiments qu’il éprouvait envers la jeune femme. S’il écoutait Sadie, Carter ne pouvait pas tomber amoureux car c’était contre sa nature. Et surtout parce que ça arrangerait bien la reine des Serpentard. Dans le fond, il avait toujours été mauvais pour être « réellement » amoureux. Il ne l’avait été qu’une fois, avec Jilly, et ça avait plutôt mal tourné. Il préférait laisser ses gestes faire à présent. Alors qu’il débattait intérieurement sur ses propres sentiments envers la belle, cette dernière reprit la parole : « Tout de même, prendre du bon temps pendant que tout le monde est en proie à la panique et que certains se font tuer … C’est vraiment déplacé. Tu imagines si on avait fait pareil ? Après tout, on aurait pu … Je te cache pas que dans la peur de mourir ou de te perdre, j’aurais certainement fait des actes inconsidérés. » Les paroles de la jeune femme se conclurent par un regard qui en disait long. Lui faisait-elle une invitation ? Elle venait tout de même d’insinuer qu’ils auraient pu coucher ensemble le soir de l’attaque. Cela semblait de bonne augure pour Carter. Bonnie commençait à s’attacher à lui. Et elle était presque prête à s’adonner à lui. « Certains trouvent ça jouissif, faut croire. Et sincèrement, je ne crois pas que nous on l’aurait fait, même si on s’était trouvé dans leur situation. » Carter le pensait, vraiment, mais il pouvait se tromper. Il ne le saurait certainement jamais. S’il disait ça, c’était sûrement parce qu’il ne se retrouverait jamais dans cette situation. Ceci dû à son côté « Héro qui s’ignore ». Finalement, Carter reprit la parole : « Je ne pense pas que Tanya se soit donner par pur volonté à Cullen. C’est plutôt lui qui l’a embobiné pour arriver à ses fins. Et je sais de quoi je parle là … Mais parlons d’autres choses. Non ? » En effet, il savait de quoi il parlait. De longs mois à attendre que Tanya accepte de se dévoiler. Comment Curtis avait pu déverrouiller le cadenas en moins d’une demi-heure ? Un mystère pour le jeune Serpentard. Mais maintenant que Bonnie était près de lui, Carter s’en fichait pas mal. Il n’y avait pu qu’elle qui comptait. Et d’autres choses accessoires. D’ailleurs, si le vert et argent proposa de changer de discussion, c’était essentiellement pour Bonnie. Parler de ses anciennes liaisons amoureuses et sexuelles n’était jamais très bon. Cela pouvait nourrir de la haine et de la jalousie par la suite. Et puis, Carter ne voulait rien savoir sur les aventures passées de la belle, pour le moment. Enfin … Si Bonnie voulait en savoir plus que les histoires de Carter, elle le dirait.
Le Serpent esquissa un sourire bienveillant et déposa rapidement ses lèvres sur le front de la jolie brune. Carter avait toujours été confiant quand à une probable liaison avec la Serpentard. Malgré les nombreux concurrents qu’il avait. Finalement, il y était parvenu. A présent, le problème était tout autre : Plaire constamment à Bonnie, la séduire perpétuellement. Sinon, il risquait de la perdre. Cela dit, c’était l’hôpital qui se moquait de la charité. En effet, Carter était lui-même susceptible de faire des erreurs qui pourraient déplaire à Bonnie. Bien sûr, il s’était promis de ne rien faire à l’encontre de la jolie brune. Mais … Sadie n’était pas prête de le lâcher. Surtout qu’elle n’appréciait pas le petit lapin. Elle risquait de vouloir s’occuper de Carter. D’autant plus que certaines rumeurs tournaient sur eux deux. Ceci était d’autant plus gênant lorsque l’une de ces boutades était vraie. Et puis, Carter avait toujours quelques problèmes. Comme les dires de Karolyn, qui affirmaient l’impuissance sexuelle du Serpentard. Bref, Carter n’était à l’abri de rien. « Cet endroit me file un peu la chair de poule, pas toi ? » La main de Bonnie filait toujours entre ses cheveux, tandis qu’un demi-sourire s’était matérialisé sur ses lèvres. Ses doigts glissèrent sur sa joue et partirent sur sa nuque avant de filer le long de son dos et de glisser sous son chemisier, au niveau de ses reins. Carter planta ses yeux sur ceux de la jeune femme. Il se mordit la lèvre inférieure se demandant ce qui le retenait. Mais finalement, il revint rapidement à la raison : Pourquoi précipitait les choses ? En tout cas, si c’était Sadie, il n’aurait pas hésité très longtemps. Les dernières paroles de la jeune femme n’eurent comme simple conséquence que de refermer un peu plus fort l’étreinte du jeune homme autour de la taille de Bonnie. « Froussarde ? » Le sourire taquin revint arborer les lèvres du beau brun. Ses deux mains glissèrent simultanément sous le chemisier de Bonnie. Evidemment, il avait senti la réticence précédente de la jeune femme lorsqu’il avait fait ce geste. Mais elle venait de le faire … Et puis, elles n’étaient pas très baladeuses. Pour le moment, elle restait en place sur le bas de son dos. Ses lèvres déposèrent un baiser sur le front de la jeune femme. Puis, Carter conclut « C’est sûr que le décor reste … Morbide. Mais personne ne vient ici. On y est tranquille. »
Bonnie avança alors son visage vers son oreille. « Et si nous allions dans un endroit plus agréable ? J’ai tellement de choses à te dire … Mais j’aimerais être à l’aise pour ça. » Passait du bon temps avec la jeune femme, pire, passer simplement du temps avec elle, était devenu quelque chose de réalisable. A la base, le principe était simple : Utiliser de ses charmes pour la séduire, s’amuser sexuellement avec elle, et lui soutirer des informations. Aujourd’hui, Carter s’intéressait à quelque chose d’autre. A Bonnie, la personne qu’elle était. Malgré tout, le sous-entendu de la jeune femme semblait gros. Et elle ? Que voulait-elle réellement ? Peut-être que son but correspondait aux premiers objectifs de Carter ? Cela semblait complètement fou. Mais le Serpentard avait appris à jouer de paranoïa. Il préféra se mordre la lèvre inférieure plutôt que de faire un geste déplacé. Puis, il prit la parole : « J’ai peut-être une idée de l’endroit où nous pourrions aller. » Son regard s’illumina. L’endroit parfait lui était venu en tête. Des coussins éparpillaient sur le sol, un lieu reculer et au plus haut de Poudlard. Le grenier de divination semblait parfait et surtout … Plus romantique que la salle à disparaitre. En plus de ça, il devrait certainement gagner des points en plus aux yeux de Bonnie, pour avoir choisit un lieu idéal pour un jeune couple. De plus, c’était déjà moins pervers que de proposer son dortoir ou un lieu du genre. Carter esquissa un sourire charmeur et opta pour déposer ses lèvres sur celle de la jeune femme. Pour un baiser langoureux, qui dura certainement plus longtemps que ceux qu’ils s’échangeaient depuis quelques minutes. Leur premier vrai baiser ? Carter afficha un sourire satisfait. « Viens. » Ses mains quittèrent la peau du dos de Bonnie, et son étreinte se retira. Il prit dans sa main celle de la Serpentard et commença à l’entrainer en direction de la sortie de la pièce. Pourtant, à mis chemin, il s’arrêta, un sourire amusé aux lèvres. « Attend. » Qui avait dit que Carter était quelqu’un de taciturne ? Qui se voilait ? Et qui n’était jamais enthousiasme ? Certaines fois, de rares fois, lors d’occasions exceptionnelles, comme en ce moment, cela arrivait. Carter déposa une de ses mains sur le cou de la belle, et la seconde sur sa hanche. Durant quelques secondes, le beau brun déposa ses lèvres à de multiples reprises sur celles de Bonnie. Entre temps, il affichait un regard amusé en observant les iris de la belle. Il avança alors son visage en direction de son oreille de manière à lui murmurer : « Je persiste. Je n’ai rien à cacher, mais il n’y a pas grand choses sur moi à savoir sur moi. C’est plutôt moi qui ai déjà choses à te dire. » Ses lèvres se posèrent une dernière fois le long de son cou, puis il souffla « Viens, mon lapin. » Il reprit sa main, et l’entraina à l’extérieur.
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