The Time-Turner
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Lucky I'm in love with my best friend -- Caleb TERMINÉ

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Lucky I'm in love with my best friend  -- Caleb  TERMINÉ Empty Lucky I'm in love with my best friend -- Caleb TERMINÉ

Message par Sinéad A. Dubthaigh Jeu 2 Déc - 6:42

Lucky I'm in love with my best friend  -- Caleb  TERMINÉ Shia-LaBeouf-shia-labeouf-10935558-100-100Lucky I'm in love with my best friend  -- Caleb  TERMINÉ Emma-Roberts-emma-roberts-16243478-100-100
Boy I hear you in my dreams
I feel your whisper across the sea
I keep you with me in my heart
You make it easier when life gets hard


Une fine bruine tombait, rendant le paysage brumeux. Mes cheveux mouillés collaient à ma peau luisante d'humidité, mes vêtements imbibés d'eau épousaient mes formes comme une deuxième peau. Je me rendis à peine compte du froid glacial qui fouettait ma peau. Certes, la chaleur revenait peu à peu, mais ce n'était pas encore assez chaud pour que l'on puisse sortir si tard le soir, vêtu aussi légèrement que je l'étais à ce moment précis, sous cette pluie fine et continue. Et pourtant, j'étais là. Assise sur un rocher que les vagues faibles poussées par la brise venait lécher Je remontai mes genoux contre ma poitrine, dans l'espoir faible de garder un semblant de chaleur. Alors pourquoi je ne rentrais pas à l'intérieur, près du feu réconfortant de ma salle commune, dans des vêtements secs? Simplement parce que j'étais bien là. Malgré le froid qui rongeait mes os, malgré le noir étouffant qui m'entourait et surtout malgré qu'ici j'étais vulnérable. Seule dans le noir absolu. Les seules lumières qui me venaient étaient celles provenant des fenêtres du château. Les lueurs dorées donnaient à l’endroit une ambiance presqu’effrayante. Levant ma baguette dont le bois verni brillait faiblement dans l’obscurité, je fis apparaître de petites lucioles dorées qui se mirent instantanément autour de moi, comme de petites fées agiles et légères.

Rassurée par ces présences rassurantes et chaleureuses, mes pensées vagabondèrent de parts et d’autres. Depuis un moment déjà, j'évitais d'être seule. Je passais mon temps libre avec Kara ou Chelsea, quand je n'étais pas avec Caleb. Ainsi, je ne pouvais être touchée par Paris. D'ailleurs, Paris... Depuis ma rencontre avec Sadie Williams à Pré-au-Lard, j'avais décidé d'aller en parler à un adulte. L'infirmière de l'école avait été toute indiquée, mais je n'avais pas osée y aller. Simplement parce que j'avais peur de ce qui arriverait par la suite. Non que je ne veuille pas que Paris me lâche, mais je doutais que je ne serais pas exactement cru. Montgomery était influant, il était apprécié, populaire, et moi, je n'étais qu'une larve de plus dans cette école. C'était ce qui m'avait fait douter. Je n'avais aucune preuve de ce que j'avançais, sinon un unique et seul témoin: Caleb. Comment pouvais-je faire le poids contre lui? J'en doutais fortement. Cette idée me faisait grincer les dents. Si seulement il y avait plus de personne qui savait ce lourd secret, tout serait plus facile. Il était pourtant claire que ceux qui le savait, ou se doutait de quelque chose, comme Montana, n'avaient aucune preuve tangible de tout cela. Restait donc plus que l'unique personne qui pouvait m'aider; Caleb.

Alors que mes pensées filèrent vers lui, mon cœur accélérât. Fermant doucement les yeux, le menton posée sur mes genoux, je me souvenais de ce soir où il avait été si furieux de savoir que Paris continuait à jouer avec moi. Il avait semblé si...torturer. Ça m'avait fait mal. Comme une brûlure atroce au niveau de la poitrine. J'avais compris, avec la présence de Sadie, qu'en vérité, ce n'était pas seulement de l'amitié que j'éprouvais envers mon meilleur ami. C'était plus que ça. Beaucoup plus. Mais quoi? C'était ce que je cherchais à savoir. J'avais pourtant toujours cette envie d'être dans ses bras, d'être si près de lui, de sentir ses bras autour de moi, comme une frontière ultime entre moi et le monde hostile qui m'entourait. Doucement, je levai une main vers une des lucioles lumineuses et tièdes qui voletaient autour de moi. Sa chaleur contre mes doigts glacés créa un petit picotement agréable, qui n’était pas sans me rappeler la peau de Caleb contre la mienne. Un sourire en coin naquit sur mes lèvres à cette pensée. Je me souviens que la dernière fois, lors de cette discussion sur ces soit disant arrivants du futur, nous avions finit par nous endormir dans la salle commune. Le matin, lorsque je m’étais éveillée, j’étais blotti dans ses bras, si bien que je n’avais pas voulu bouger. J’étais resté là un long moment à l’observer.

Comme en souvenir à ce moment, j’entendis des pas dans mon dos. Un sourire tendre étira mes lèvres alors que je reconnaissais les siens. Avoir passé la majorité de ma vie en comme aveugle avait surdéveloppé mes autres sens et malgré qu’il était dans mon dos, que la pluie rendait ses pas différents, comme plus difficile, je pouvais le reconnaître. Comme je pourrais reconnaître son odeur entre mille. Je ne me retournai pas, me contentant de souffler un simple «Je pensais justement à toi...» Ce n’était qu’un chuchotis doux, comme si j’avais peur de brisé l’enchantement de la nuit. Un frisson parcourut mon échine, alors que la brise se leva doucement. Toujours dos à lui, je le laissai approché, attendant hâtivement le moment ou sa peau toucherait la mienne, ou du moins, le moment que sa chaleur réchauffe ma peau froide et mouillée. Pourquoi avais-je si envie de l’avoir près de moi? Cette question me torturait, et pourtant la réponse était si simple. Pourquoi ne voulais-je simplement pas me l’avouer? Je me mordis légèrement la lèvre alors que je le sentais se déplacer autour de moi. « J’essaie de comprendre certaines choses, pourtant je n’y arrive pas.» Je levai finalement les yeux vers lui, m’attardant inutilement sur ses traits que je connaissais par cœur, que je pourrais dessiner les yeux fermés. Comme j’avais chéri ce regard, son sourire, chaque petit défaut que l’on pouvait voir chez lui. J’accrochai son regard quelques secondes avant de le dévier sur une petite luciole brillantes qui alla jouer près de son épaule. «Et étrangement, ces choses sont toutes reliées à toi.» Ajoutais-je alors que mes joues prenaient une teinte rose.


Dernière édition par M. Maaira Van Tassel le Mar 12 Avr - 1:05, édité 1 fois
Sinéad A. Dubthaigh
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Lucky I'm in love with my best friend  -- Caleb  TERMINÉ Empty Re: Lucky I'm in love with my best friend -- Caleb TERMINÉ

Message par Invité Jeu 9 Déc - 15:39





    Ces derniers temps, je me sens stressé. Je suis toujours aux aguets, toujours entre contrôle et débordement. Certains diront que ça ne change pas de d’habitude mais moi je sens bien que je dois faire bien plus d’efforts pour me contrôler. Si je m’écoutais, je sauterais à la gorge de Paris et je lui ferais bouffer sa langue mais non, je ne peux pas. Je ne peux pas car ce n’est pas une solution, cela ne ferait probablement que empirer les choses. Je baisse les yeux et fixe le sol, mon intention n’est pas de faire profil bas mais je préfère ne pas risquer de poser les yeux sur ce fils de troll de Serpentard. Je maudis le fait que nous ayons à partager les sous sols avec eux juste parce que pour moi, cela représente le simple fait que Paris et trop prêt de Maaira à mon goût. Des murs les séparent, non pas des escaliers et des étages entiers. Je grogne parce que je sais que même si nous étions dans les tours ça ne changerait rien à ma colère et mes craintes. Je suis coincé ! Coincé parce que c’est elle qui à les cartes en main mais qu’elle à bien trop peur pour agir. Je maudits cette situation, elle me renverse les tripes et je sens mon dernier repas malmené par mes entrailles. Je pose une main sur mon ventre et soupire d’un air blasé.

    Je n’ai pas vu Maaira pendant le repas et j’espère bien la trouvée dans la salle commune. Si je pouvais, je jouerais le garde du corps permanent mais ça non plus ce n’est pas une solution. Au bout du couloir j’arrive à notre salle commune et ne perds pas une seconde avant de la cherchée du regard. Droite, gauche…Pas une trace d’elle et mon estomac se serre un peu plus encore. Je ne peux pas lui demander de ne bouger que sous ma permission ni de me rendre des comptes sur ce qu’elle fait mais subitement je me sens comme délaissé. Je voulais voir son sourire fragile et rempli de courage m’accueillir, je voulais sa présence tout simplement. Je grogne à nouveau et me laisse tomber dans un canapé. Mais ou peut elle être ? Je mène machinalement une main à mes lèvres et entame de me ronger les ongles. Sale manie dont je ne parviens pas à me défaire. Je me fixe l’objectif d’attendre dix minutes avant de retourner tout Poudlard pour la retrouvée mais pourtant c’est au bout de trois minutes que je bondis sur mes deux pieds, incapable de tenir en place. Je file vers le dortoir et m’empare de ma baguette et de mon épais blouson de cuire. Oui parce que je me doute que Maaira doit avoir eu la superbe idée d’aller dehors. Si elle voulait un endroit calme elle aurait pu choisir la tour d’astronomie mais non, elle n’est pas du genre à se faciliter la vie.

    Il y a cette angoisse que je tente de refoulée. Celle qui me dit qu’elle est peut être avec Paris. Ce chacal à peut être trouver un moyen de la coincée quelque part et si c’est le cas je ne peut jurer d’être capable de me maîtriser. J’inspire, fronce les sourcils et sort en trombe du dortoir et de la salle commune. Je suis mon premier instinct parce que c’est comme ça que ça fonctionne avec Maaira, je ne sais pas comment ça se fait ni à quoi c’est du mais notre relation fonctionne comme ça. C’est comme le fait que nous n’ayons pas toujours besoin de parler pour nous comprendre. Je vois ça comme un fil invisible qui nous relie en permanence…Malgré mon stress, je me prends à sourire d’un air absent mais rapidement, je reviens sur terre et accélère le pas. Je traverse le hall et prends la porte qui donne vers l’extérieur. Aussitôt une pluie fine et glaciale vient me fouetter le visage. Quelle idée de sortir par ce temps ? Je plisse les yeux, je suis persuadé qu’elle est quelque part dans le coin. Je me dirige alors vers le lac et après de nombreuses minutes, je fini par apercevoir une silhouette. Ce sont les petites lucioles qui ont attiré mon attention et ensuite plus moyen de se tromper. Je lui adresse un regard désapprobateur alors qu’elle ne peut pas me voir. Mais qu’est ce qu’elle fait la ? Au moins Paris n’est pas dans le coin et ce devrait être le plus important mais comme je l’ai dit j’ai du mal à me contrôler pour le moment. J’accélère le pas et arrive à sa proximité.

    «Je pensais justement à toi...»

    Je me contente d’un petit bruit de gorge pour lui répondre. Ça veut dire que moi aussi je pensais à elle et comme Maaira possède le décodeur Caleb et bien je sais qu’elle comprendra.

    « J’essaie de comprendre certaines choses, pourtant je n’y arrive pas.»...«Et étrangement, ces choses sont toutes reliées à toi.»

    Je grogne. C’est à croire que c’est la seule chose que je sais faire pour le moment ! Je constate alors qu’elle est trempée et à peine couverte. Je pousse un profond soupir tout en ôtant rapidement ma veste de mes épaules pour la posée sur les siens.

    Caleb -Tu as l’intention d’attraper une pneumonie ? Si tu avais pris un manteau ce ne serais pas à moi de risquer de l’attrapée pour toi !

    Mes paroles sonnent plus piquantes que je ne l’aurais voulu mais au lieu de me rattraper, je hausse les épaules et viens m’installer sur le rocher à coté de Maaria. Mon sweet bleu prends une teinte plus foncée à cause de la pluie et je ne peux que me dire une fois de plus qu’il n’est pas net de traîner dehors par ce temps. Je sais que elle a probablement pu deviner la rancœur dans ma voix mais elle sait c’est que c’est plus fort que moi. Je ne peux pas laisser passer mon intérêt et mon confort avant le sien. Bien que mon visage soit sombre et fermé, je glisse ma main sur la cuisse de Maaira et passe sous la veste pour aller cherché sa main que je glisse dans la mienne. Le contact de ses doigts fins et glacé me fait frissonner. Je suis en colère contre elle, contre tout le monde, contre Paris mais j’ai tout de même besoin d’établir ce contact physique avec elle. Je m’éclairci la gorge et revient brutalement sur ce qu’elle viens de dire.

    Caleb -Si tu n’arrive pas à comprendre c’est un problème…peut être que c’est moi le problème. Moi qui te cause tout ses soucis.

    Je serre ses doigts entre les miens tout en fixant la fumée que forme ma respiration lorsqu’elle quitte mes lèvres. Je m’empresse de reprendre la parole.

    Caleb -Et tu t’es dit que le froid, tomber malade et tout ça …ça t’aiderait à réfléchir un peu mieux ? Crois moi, ce n’est pas ce qu’on recommande.

    Je ricane mais cela sonne faux car oui, il n’y a rien de drôle la dedans. Je me décide enfin à poser mon regard sur elle tout en ajoutant quelques mots…

    Caleb -Explique moi ce que tu essayes de comprendre…Si ça me concerne, peut être que j’y verrai plus claire que toi…

    Je tourne la tête et fixe une petite luciole qui se distingue de l’obscurité ambiante. Je lutte contre l’envie d’allumer une clope. Je sais que ça ne plairait pas forcément à Maaira mais c’est surtout que si je veux m’allumer une clope, j’ai besoin de mes deux mains et je n’ai aucune envie de lâcher la sienne.





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Message par Sinéad A. Dubthaigh Sam 11 Déc - 4:57

«Tu as l’intention d’attraper une pneumonie ? Si tu avais pris un manteau ce ne serais pas à moi de risquer de l’attrapée pour toi !» Ce fut la première phrase qu'il prononça, après une suite de grognements pas tout à fait claire que j'identifiais comme un " moi aussi". Je n'ajoutai rien. Sa veste se posa sur mes épaules et je lui lançai un regard désolée. Rien de l'obligeait à me donner sa veste à ce que je sache. Il n'avait pas à être malade pour moi. Je ne lui avais rien demandé, je ne m'étais pas plainte du froid ou de la pluie qui tombait finement. Ces paroles étaient dures, sa voix était tranchante, mais d'une certaine façon, je comprenais. Je comprenais qu'il soit furieux contre moi, parce qu'il s'inquiétait pour moi, parce qu'il redoutait de me retrouver seule avec Paris... Il m'en voulait, je pouvais comprendre. Enfin, je crois. Il m'en voulait parce que j'étais trop faible, il m'en voulait parce que je le faisais souffrir le martyr. «Tu peux toujours rentrer à l'intérieur. Rien ne t'oblige à rester ici...» Je terminai ma phrase le souffle cours, alors que sa main se posa sur ma cuisse. Un léger frisson me parcouru juste avant que sa main ne quitte ma cuisse pour prendre ma main.

Les paroles prononcés par les drôles d'adolescents venus du soit disant futur me revint en mémoire. Cette fille disait que nous étions ses parents adoptifs... Sadie avait dit que Caleb avait trop peur de me dire qu'il m'aimait, que Paris ne serait pas heureux de nous savoir ensemble, Tanner m'avait larguée parce qu'il disait que ce n'était pas vraiment lui, que j'aimais, ou du moins, que j'aimais le plus. Mon regard s'est perdu dans les petites lucioles blanches pendant que mes pensées vagabondaient. Ma joue se posa, sans même que je le remarque, sur l'épaule de Caleb. «Si tu n’arrive pas à comprendre c’est un problème…peut être que c’est moi le problème. Moi qui te cause tout ses soucis.» Je fronce les sourcils, me redressant vivement. Il ne pensait quand même pas que c'était lui le problème? C'était d'un ridicule... J'allais protester, lui dire que ce n'était pas le cas, mais je n'eu cependant pas le temps de prononcer un seul mot qu'il enchaîna. «Et tu t’es dit que le froid, tomber malade et tout ça …ça t’aiderait à réfléchir un peu mieux ? Crois moi, ce n’est pas ce qu’on recommande » Son rire ne me plaît pas, mais je n'ajoute rien. Préférant ne pas répondre à sa question. J'avais simplement voulut prendre l'air, rien d'autre. Ça ne semblait pas lui plaire, visiblement.

Un léger soupire passa mes lèvres, sans que je n'ose poser les yeux sur lui. Je n'aimais pas le fait qu'il puisse être furieux contre moi, pas lui. Je n'aimais pas le savoir si dur. Pour moi, Cabel restait un point d'ancrage contre lequel je pouvais m'échouer et pleurer toutes les larmes de mon corps sans qu'il s'éloigne ou s'ébranle. Ça avait changé, visiblement. Mais pourquoi? Était-ce parce qu'il ne m'aimait plus? Parce qu'il ne tenait plus à moi? Parce qu'il en avait assez de la petite chose innocente et fragile que j'étais? Et dans ce cas, comment pouvais-je remédier à la situation? M'endurcir, me rendre plus forte? Mais comment, et surtout, était-ce la bonne solution? Je passais ma main libre dans mes cheveux mouillés, un peu las de toutes ces questions sans réponses. J'avais l'impression de passer le plus claire de mon temps à chercher des réponses qui n'existaient simplement pas ou qui étaient hors de porté. Au final, ça servait à quoi de me casser la tête comme ça, si c’était pour rien? Parce qu’il fallait l’avouer, je n’avais aucunement l’impression d’avancer dans aucune direction.

«Tu es fâché contre moi.»

Je n’avais fait que chuchoter ces mots. Je n’aimais pas le savoir fâcher, surtout si j’étais la source première de sa frustration. Mes lucioles faiblirent légèrement lorsque mon cœur se serra dans ma poitrine à cette idée. Je serrai un peu plus sa main dans la mienne, comme si je voulais l’empêcher de s’éloigner de moi. Pour la première fois depuis que j’étais ici, je regrettais la chaleur de l’âtre ou rougeoyait le feu, la chaleur et les fauteuils de cuir noir de la salle commune des Blaireaux. Peut-être que si je m’y étais trouver, Caleb ne serait pas aussi en colère contre moi. Peut-être que si j’y restais cloîtré, Paris ne pourrait plus me toucher. Ce n’était pas une solution. Il faudrait bien que je sorte pour aller en cours ou tout simplement pour manger. Et puis, était-ce vraiment parce que j’étais dehors sous la pluie alors qu’il restait de la neige au sol que Caleb était en colère ou c’était pour d’autres raisons obscures?

«Explique moi ce que tu essayes de comprendre…Si ça me concerne, peut être que j’y verrai plus claire que toi…»

Je sursautai doucement, levant les yeux vers lui une fraction de seconde. Devais-je lui dire? Prononcer toutes ces questions ridicules qui me trottaient dans la tête sans arrêt depuis trop longtemps déjà? Lui dire ne serait pas matérialiser ce que je ne voulais pas réellement comprendre, au fond de moi? Je me mordis la lèvre un moment, réfléchissant à ce que j’allais dire, à ce que je devais taire. Et si je me contentais de tout dire, sans prendre le temps de me museler… Sans le regarder, fixant l’une des lucioles qui voletait près de nos mains liées, les joues rosies- non seulement par le froid mais aussi par la gêne- et le cœur battant, je pris la parole d’une voix douce et basse, comme si j’avais peur que quelqu’un m’entend.

« Cette conversation que j’ai eu avec Sadie…elle disait que Paris serait pas très heureux de nous savoir ensemble, mais nous ne sommes pas ensemble, n’est-ce pas? Alors elle m’a simplement répondu que tu avais peur. Ça paraît ridicule comme ça, mais il y a cette fille venue du futur qui nous à dit que nous serions ses parents… Et finalement Tanner qui m’a fait comprendre que ce n’était pas lui que j’aimais, enfin, que je ne l’aimais pas comme je t’aime, toi. Mais toi, je t’aime comment? »

Je laissais la phrase planer un moment dans le vide, avant de me redresser, sans lâcher de sa main, je me débrouillai pour être sur les genoux, ne faisant aucunement attention à la protestation de mes rotules martyrisées par le roc dure. Ma main libre se posa sur sa joue, la caressant doucement, mais j’évitais de le regarder dans les yeux. Regardant partout, ses pommettes, ses lèvres, se point derrière son oreille, mais jamais ses yeux qui semblaient être posés sur moi, qui me brûlaient la peau.

« Pourquoi est-ce que chaque fois que je te vois, chaque fois que tu me touches, chaque fois que je sens ton souffle sur ma peau, mon cœur s’accélère, que tout va subitement bien, que même si ce fut la pire journée de ma vie, rien ne compte sauf toi. Pourquoi est-ce que chaque fois que tu n’es pas là, je ne peux m’empêcher de penser à toi? Pourquoi est-ce que je …»

Je cessai de parler, mon regard s’était arrêter sur ses lèvres. Mon visage était si près du sien que je pouvais sentir son souffle heurter ma joue. Sans prendre le temps de réfléchir, je posai mes lèvres sur les siennes, les faisant miennes, à peine quelques secondes avant de m’éloigner de lui, le visage rouge comme une pivoine, je plongeais dans son coup afin de cacher mon visage, histoire qu’il ne puisse pas voir mon trouble suite à mon geste.
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Lucky I'm in love with my best friend  -- Caleb  TERMINÉ Empty Re: Lucky I'm in love with my best friend -- Caleb TERMINÉ

Message par Invité Ven 7 Jan - 21:39








    «Tu peux toujours rentrer à l'intérieur. Rien ne t'oblige à rester ici...»

    Je lui lance un regard noir mais aucun mot ne sort de ma bouche car je sais que si je me laisse aller à parler, je vais être désagréable. Je brûle d’envie de lui répondre que si c’est ce qu’elle veut et bien je m’empresserais de rejoindre la château et de la laisser la geler sur place mais je ne le pense pas. Il est donc plus sage de ne pas le dire. Ce n’est pas de sa faute si elle m’inspire un écœurant instinct de protection, elle ne peux pas comprendre que contrairement à ce qu’elle croit, je suis justement obligé de rester la et de lui donné ma veste. Je suis obligé de tomber malade et de payer pour les erreurs qu’elle fait parce que…je ne sais plus mais c’est plus fort que moi. C’est vital et instinctif. Je ne peux tout simplement pas lutter contre. Je me laisse aller à pousser un bref soupir. Si seulement elle pouvait comprendre sans que j’aie besoin de le lui expliquer ! Alors que je voudrais me taire et profiter de sa présence, je ne peux m’empêcher de formuler quelques reproches presque cinglants. Je suis en colère et cela ne me réussit pas mais cela ne m’empêche pas d’être en complète contradiction entre mes gestes et mes paroles. Mon pouce glisse contre la paume de la main de Maaria que je caresse presque sans y réfléchir.

    «Tu es fâché contre moi.»

    Je hausse les épaules et ne relève pas ses paroles. Elle à raison et bien que je ne veuille pas l’enfoncée, je ne veux pas non plus la contredire. Un frisson me glisse le long du dos et je secoue légèrement les épaules pour le chasser rapidement. Je ne veux pas qu’elle voie que j’ai froid car ce n’est pas son problème! Je fronce les sourcils et lui pose enfin la question qui me brûle les lèvres, je veux savoir ce qui la préoccupe. A son air étonné, je devine qu’elle ne s’attendait pas vraiment à cette question ou qu’elle l’appréhendait. Elle fuit mon regard et plutôt que de me montrer insistant, je fixe la surface lisse du lac tout en attendant qu’elle se décide à me répondre.

    « Cette conversation que j’ai eu avec Sadie…elle disait que Paris serait pas très heureux de nous savoir ensemble, mais nous ne sommes pas ensemble, n’est-ce pas? Alors elle m’a simplement répondu que tu avais peur. Ça paraît ridicule comme ça, mais il y a cette fille venue du futur qui nous à dit que nous serions ses parents… Et finalement Tanner qui m’a fait comprendre que ce n’était pas lui que j’aimais, enfin, que je ne l’aimais pas comme je t’aime, toi. Mais toi, je t’aime comment? »

    Je secoue la tête. Tente t’elle de me perdre ? Parce que je ne suis pas convaincu de comprendre grand-chose à ce qu’elle me raconte. Ma main se serre sur celle de Maaira, un peu trop fort d’ailleurs. Je ne lui fais pas mal mais je m’accroche à elle. Je ne la regarde pas mais je sens sa main effleurer ma joue et je ne peux m’empêcher de grimacer. Ce geste est remplis de douleur, la douleur de toute la complexité de ce qui nous entoure. Je me mords l’intérieur de la joue, je tente de réfléchir mais je n’y parviens pas. Dans mon esprit tout est aussi brumeux que le sombre ciel qui a recouvert Poudlard.

    « Pourquoi est-ce que chaque fois que je te vois, chaque fois que tu me touches, chaque fois que je sens ton souffle sur ma peau, mon cœur s’accélère, que tout va subitement bien, que même si ce fut la pire journée de ma vie, rien ne compte sauf toi. Pourquoi est-ce que chaque fois que tu n’es pas là, je ne peux m’empêcher de penser à toi? Pourquoi est-ce que je …»

    Toutes ces questions me donnent le vertige, mon cœur s’emballe. Pense t’elle que je suis capable d’y voir plus clair qu’elle dans tout ça ? Et bien je serrais navré de la décevoir, mais je ne pense pas avoir de réponses à ces questions car c’est à elle et à elle seule de comprendre ce qu’elle ressent pour moi et je dois en faire de même. J’en ai une idée très nette mais trop de choses me contrarie…Je tente d’y voir clair mais le visage de Maaira est si proche du mien que je suis incapable de penser à autre chose que à elle et l’envie que j’ai de l’attirée à moi mais alors que je lutte c’est elle qui vient cueillir mes lèvres. Comment pourrais je même un seul instant imaginer lutter ?!? Non, c’est totalement impensable. Je lui rends alors son baiser mais rapidement elle s’écarte et part se cacher dans mon cou. J’ai toujours trouvé cela terriblement craquant et je ne peux m’empêcher de sourire alors qu’elle ne peut me voir. J’inspire, je ne comprends pas vraiment ce qu’il vient de se passer. Était ce une déclaration ou juste une erreur ? J’avale lentement ma salive et passe ma langue sur mes lèvres qui ont encore le goût des siennes. Ma tête tourne et brusquement, je me lève et l’abandonne sur le rocher pour avancer de quelque pas. J’inspire profondément et laisse l’air frais emplir mes poumons et me rafraîchir les idées. Au bout de quelques secondes je fais volte face et tente de lui répondre enfin.

    Caleb -Ce que Sadie dit, je m’en contre fiche tout comme de ce que peux penser Paris. Et crois moi je suis loin d’avoir peur de lui…

    Ce n’est peut être pas cela qu’elle avait voulu dire mais j’ai choisi de le comprendre de cette façon. Je serre le poing et reprends la parole.

    Caleb -À savoir si nous sommes ensemble, je ne comprends pas ! Oui nous sommes ensemble, à deux, seul contre le reste du monde…

    J’esquisse un vague sourire et reprends mon sérieux.

    Caleb -À savoir si ensemble veut dire en couple…Je ne pense pas ! Nous n’en avons jamais parlé…enfin pas autrement que à cause de ce qu’a dit cette fille venue du futur mais une fois encore je m’en fiche, on ne peut laisser ces choses la influencer notre jugement…Le futur ! Qu’elle blague…Et pourquoi tu ressens tout ça c’est à toi de le savoir…Putain Maaira, tu vas me rendre fou ! Il faut régler ce problème avec Paris…Ou je ne réponds plus de mes actes. Et ce n’est pas quand je serrai à Azkaban pour avoir accroché ses couilles à la porte de son dortoir que on pourra envisager quoi que ce soit entre nous !

    Mon pied heurte violemment un rocher et cette fois, je ne peux plus lutter. J’allume une clope et tire avidement dessus. La fumée se répand dans mes poumons, le goût acre emplis ma bouche et je réalise alors que ce n’est absolument pas ce dont j’ai réellement besoin. J’envoie balader ma clope et me précipite vers Maaira. Toujours assise sur la rocher, je la surplombe de prêt de deux têtes. Ma main se glisse dans sa nuque et se mêle à ses cheveux trempés, mes yeux sont fixés droit dans les siens. Elle peut y lire l’urgence et le désespoir. Je la bascule lentement vers l’arrière tout en la soutenant fermement et me laisse aller à mon tour à venir cueillir ses lèvres dans un baiser moins chaste et contrôlé que celui qu’elle m’a offert un plus tôt. Je suis bien trop submerger par un millier d’émotions que pour être capable de me montrer modérer. Au bout de quelques secondes, je m’éloigne à regrets de ces lèvres. Si seulement tout pouvait être un peu plus simple… Je reste penché au dessus d’elle mais je suis incapable de bouger. Ma main torture le rocher qui se montre bien plus fort dans le combat. Laisser mes sentiments pour elle prendre leur place reviens à limiter considérablement l’espérance de survie de Paris Montgomery. Il va falloir faire des choix et cela rapidement. Parce que je suis incapable de faire autrement, je murmure d’un ton amer et presque pour moi-même.

    Caleb -C’est lui ou moi.








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Lucky I'm in love with my best friend  -- Caleb  TERMINÉ Empty Re: Lucky I'm in love with my best friend -- Caleb TERMINÉ

Message par Sinéad A. Dubthaigh Mer 26 Jan - 19:15

Il y a encore le goût de ses lèvres sur les miennes. Un goût ou perce les notes amers du tabac. Son parfum mélangé à l'odeur d'humidité de la pluie chatouille mes narines alors que je reste cachée dans son cou. Je me mordille doucement les lèvres, regrettant d'avoir commis le geste et de l'avoir avorté trop tôt à la fois. Peu à peu, le feu dans mes joues s'estompe, mais les battements désordonnés de mon coeur, eux, ne redeviennent pas plus calme, tout comme les papillons dans mes estomacs qui se débattent toujours violement. Je peinais à réalisé que j'avais vraiment embrassé Caleb. C'était une chose qui m'était souvent venu à l'esprit, en rêve principalement. Mais pas seulement. C'était souvent tentant, lorsqu'il me parlait ou me souriait. Je me surprenais à fixer ses lèvres en me demandant quels goûts elles pouvaient avoir. Et maintenant que je le savais, je ne voulais que les sentir encore et encore contre les miennes. Milles et une questions se bousculaient dans mon esprit, disparaissant avant que je ne puisse leur trouver une esquisse de réponse. Tout ce que je savais, c’était que j’étais si bien dans ses bras, ainsi blottie contre lui, que je souhaitais que le temps s’arrête pour toujours, que la pluie cesse de tomber, et que demain n’exista jamais.

Malheureusement, il fini par se relever et je dû me retenir avec mes paumes de mains pour ne pas m’écraser face contre terre dans la bout. J’a soudain envie d’être dans un endroit plus confortable avec lui. Dans un endroit où rien ne pourrait troubler notre moment d’intimité, qu’importe que ce n’en soit pas un. Rien. Ni même la pluie qui tombait à flot, ni même ses vêtements trempés et inconfortables qui me collaient à la peau. Levant ma baguette, je fis apparaître un dôme translucide au-dessus de nos têtes, de sort que l’air froid et la pluie ne pouvaient le transpercer, créant une atmosphère confinée. Mes lucioles voletaient encore ici et là, alors que la pluie qui s’écrasait contre les parois du dôme créaient de petites étincelles bleues qui mourraient instantanément. Néanmoins, la beauté superficielle de la chose ne parvenait pas à détourner mon attention de la silhouette que trop familière de Caleb. Ce dernier me faisait dos, je pouvais voir sans mal la tension dans ses épaules, ses muscles crispés sous ses vêtements mouillés. Pendant un moment, je me laissai aller à l’admiration des gouttelettes des pluies qui glissaient sur ses cheveux et roulaient sur la peau de son cou avant de disparaître, avalés par son vêtement.

«Ce que Sadie dit, je m’en contre fiche tout comme de ce que peux penser Paris. Et crois moi je suis loin d’avoir peur de lui…À savoir si nous sommes ensemble, je ne comprends pas ! Oui nous sommes ensemble, à deux, seul contre le reste du monde…»

Je restai silencieuse, regardant son visage avec attention avant de baiser les yeux. Ensemble contre le reste du monde. Seuls contre tous. Était-ce la seule chose qui nous liait encore? Était-ce tout ce qui résumait notre relation? Je refusais d’y croire. Ce devait être faux. Complètement erroné. De plus, je savais que si moi j’avais une peur bleue de Paris, Caleb lui, le craignait comme le mortel craint la mouche. Aucunement. C’était sans doute ce qui me faisait le plus peur dans cette histoire, en réalité. Savait-il seulement le danger que pouvait représenter Paris Montgomery?

«À savoir si ensemble veut dire en couple…Je ne pense pas ! Nous n’en avons jamais parlé…enfin pas autrement que à cause de ce qu’a dit cette fille venue du futur mais une fois encore je m’en fiche, on ne peut laisser ces choses la influencer notre jugement…Le futur ! Qu’elle blague…Et pourquoi tu ressens tout ça c’est à toi de le savoir…Putain Maaira, tu vas me rendre fou ! Il faut régler ce problème avec Paris…Ou je ne réponds plus de mes actes. Et ce n’est pas quand je serrai à Azkaban pour avoir accroché ses couilles à la porte de son dortoir que l’on pourra envisager quoi que ce soit entre nous ! »

Mon cœur se serre dans ma poitrine, mes yeux piques de façon désagréable. Je ne comprends pas pourquoi. Envisager quelque chose entre nous? En quel honneur? Pourquoi? Que voulait-il dire précisément? Je passe une main dans mes cheveux assombris par l’eau, alors qu’il allume sa cigarette. Un geste que je n’ai jamais aimé. Je n’ai jamais aimé sentir l’odeur de la nicotine sur lui. Néanmoins, je sais que ça le calme, que ça l’apaise. D’une certaine façon, peut-être que Caleb est ma nicotine à moi, en moins nocif pour la santé, bien entendu. Il se passe quelques secondes silencieuse, jusqu’à ce que je remarque le vol plané de la petite chose toxique. À peine cela noter, je me retrouver face à Caleb, sa main sur ma nuque, emmêlée à mes cheveux, ses yeux plantés dans les miens. Lorsque j’y plonge, je ressens ce désespoir mêlé d’urgence. Mon cœur rate un bond, repart à une vitesse épique, si rapide que c’est douloureux. Bientôt, ses lèvres se posent sur les miennes. Les caressants, les emprisonnant, jouant avec elles de façon moins prude que je l’avais fait moi. L’une de mes mains se pose sur sa joue, l’autre se glisse dans son dos, voulant vainement l’empêcher de se détacher de moi. Ce qu’il finit par faire. Ma nuque reste toujours au creux de sa main, la mienne est toujours sur sa joue, mes doigts froids contre sa peau brûlante.

«C’est lui ou moi. »

Je me mords les lèvres, baisse les yeux un moment. Sa voix est si basse, si sourde et il y perçait une telle douleur qu’elle me semble être un coup de poignard en plein cœur, mortel et sans pitié.

«Alors ce sera toi. Parce qu’il n’y a personne d’autre qui me prend dans ses bras comme toi, tu le fais, parce qu’il n’y a personne qui me rattrape comme je trébuche, parce qu’il n’y a personne qui tourne tout au ridicule comme toi. C’est toi Caleb, parce que…il n’y a simplement pas de mot pour l’expliquer… »

Sur ces derniers mots, je parcours les derniers centimètres qui nous sépare que je m’empare de nouveau de ses lèvres, mes bras se nouent derrière sa nuque et je me retrouve plus près de lui que jamais, pourtant je romps le baiser rapidement.

«Mais il me fait peur. Personne ne croira jamais qu’il…enfin, tu vois quoi. »
Sinéad A. Dubthaigh
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Message par Invité Mar 1 Mar - 18:41






    Mon ultimatum résonnerait presque comme un appel au secours et je n’aime pas trop ça. Je me suis refusé si longtemps de trop m’investir au près de qui que soit. Oui je suis le bon pote, celui sur lequel on peut compter mais m’a-t-on vu une seule fois entreprendre quoi que ce soit de un tant soit peu sérieux. Le sauvetage de Maaira ne ressemble pas à ce que je suis depuis que Sam est décédé. La perte de mon meilleur ami m’a complètement bousillé et je m’était promis de ne plus jamais laissé la chance à qui que soit de prendre autant de valeur à mes yeux. Je grimace et fuis le regard de Maaira. Je devrais peut être m’enfouir à toute jambes, ne plus jamais lui parlé et cesser de la fréquentée…Mais…Je ne peux pas ! J’ai beau vouloir ne plus jamais souffrir comme lorsque Sam nous a quitté, je ne peux pas pour autant fermer mon cœur. Et encore moins étouffer mon instinct de protection. Je pourrais l’abandonnée mais je ne le peux pas et Sam ne le voudrais pas non plus. Je lutte si souvent pour ne pas penser à lui et surtout je n’en parle jamais. Si peu de gens à Poudlard sont au courant de ce terrible événement. Je ne suis même pas convaincu d’en avoir un jour parlé à Maaira. Ce n’est pas le moment pour moi de me perdre dans mes pensées car si je pense avoir un choix à faire, je me trompe. Il est déjà tout fait ! Pour elle, je serais capable de n’importe quoi ! Et même de souffrir comme un chien si je venais un jour à la perdre. J’inspire profondément et plonge à nouveau mon regard dans le sien à l’instant ou elle entame de me répondre.

    «Alors ce sera toi. Parce qu’il n’y a personne d’autre qui me prend dans ses bras comme toi, tu le fais, parce qu’il n’y a personne qui me rattrape comme je trébuche, parce qu’il n’y a personne qui tourne tout au ridicule comme toi. C’est toi Caleb, parce que…il n’y a simplement pas de mot pour l’expliquer… »

    Ma main glisse dans les cheveux de Maaira. Elle vient de dire tout ce que j’ai besoin d’entendre car moi non plus je n’ai pas de mots pour expliquer ce que je ressens pour elle. Et d’ailleurs, si je tentais de les trouver, je serais bien moins doué qu’elle, maladroit très certainement. Les beaux discours ce n’est pas fait pour moi mais je ne suis pas pourtant du genre à penser que les mots n’ont pas de valeur. Je lui adresse un sourire, elle m’a choisi ! Moi ! Mon cœur s’emballe, j’aurais presque envie de hurler mais il faut que je retombe sur terre. Ce n’est pas parce qu’elle me choisi que tout va s’arranger en un claquement de doigt et je ne tolérerais pas de la partagée avec cette vermine de Montgomery. Maaira vint alors poser un nouveau baiser sur mes lèvres, je pourrais me laisser amadouer ! Il est parfois tellement plus facile de faire comme si de rien n’était et d’occulter ses problèmes. Je lui rends son baiser et grimace lorsqu’elle s’éloigne. Si je grimace, c’est parce ce que je sais quelque chose qu’elle en sait pas encore…

    «Mais il me fait peur. Personne ne croira jamais qu’il…enfin, tu vois quoi. »

    J’inspire profondément et me recule. Je la délaisse à contre cœur mais son contact m’embrume l’esprit. Ok, il est donc temps de prendre les choses en main ! Je m’éclairci la gorge et fixe Maaira droit dans les yeux.

    Caleb -Je n’en serais pas aussi convaincu que toi ! Tout le monde le déteste, on connaît tous sa réputation d’enfoiré.

    La dessus, il est impossible qu’elle puisse me contredire mais je ne compte pas m’arrêter la. J’ai un plan ! Ce qui peut faire peur mais je préfère cela à la passivité la plus totale. Je sort ma baguette et fouille les poches de mon jeans. J’en sors un paquet de chewing-gum humide. On aurait pu trouver mieux mais ce n’est pas encombrant et ce n’est définitivement pas un objet qui attire l’attention. Je pointe ma baguette vers le paquet et informule un sortilège. Je m’empare de deux chewing-gums et tends le reste du paquet à Maaira. Je m’empresse ensuite de lui expliquer le but de cette étrange manœuvre.

    Caleb -Ce baiser que nous venons d’échanger ce sera la dernier…tant que cette histoire avec Paris ne sera pas réglée une bonne fois pour toute ! Tu n’as plus la choix, il faut agir ou …

    Je laisse glisser un doigt le long de mon torse…

    Caleb -Hors de question que tu profites de mon corps d’Apollon !

    Je ricane ! Il est indispensable de détendre l’atmosphère. Indispensable de dédramatisé si je veux qu’elle finisse par accepté mon plan. Je reprends finalement mon sérieux et en viens au but.

    Caleb -Tu vas garder ce paquet de chewing-gum en permanence sur toi ! Et tu as intérêt à me le promettre ! Si tu te retrouve en danger concentre toi sur lui et je serai averti ! Maaira promets le moi !

    Je me précipite vers elle et enferme ses mains dans les miennes. Mon regard est figé dans le sien, si elle n’accepte pas, je ne vois pas ce que je pourrais faire de plus pour elle. Il faut qu’elle accepte et surtout qu’elle ne demande pas ce que je pourrais faire une fois prévenu ! Je lutte contre une envie terrible de l’embrassée mais je l’ai dit moi-même : nous devrons attendre. Je la fixe toujours, caresse ses mains dans les miennes.

    Caleb -Promets le moi ! Et fais moi confiance…





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