The mystery of black Nails -- Sadie
The Time-Turner :: Tome VII : Les reliques de la Mort :: Armoire à Disparaître :: RP abandonnés :: Intérieur du château
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The mystery of black Nails -- Sadie
Le vieux bonhomme essayait, désespérément, de nous faire comprendre une matière débile. Il y avait longtemps que je ne l'écoutais plus. Mes yeux s'étaient posés sur mes ongles vernis de noir. Pourquoi du noir? Pourquoi pas du rouge ou du jaune? Mais pourquoi je les aurais peints en jaune ou en rouge? Le jaune, c'était la couleur des blaireaux, et je n'étais pas un blaireau. Le rouge, c'était la couleur des Griffons... je n'en étais pas un. Alors le noir, c'était bien. Mais pourquoi est-ce que je m'étais peint les ongles? À quoi cela pouvait-il bien servir? Les ongles, les mains, les pieds, les visages...c'est tout aussi inutile que le bleu du ciel. On devrait tous ressembler à des elfes de maison, comme ça, on ne serait pas beau, on serait tous pareil, tous comme un elfe de maison. Pourquoi est-ce que nos yeux étaient bleus, verts, bruns, noirs? Pourquoi ne pas simplement être jaune, comme des balles de tennis? Pourquoi les balles de Tennis étaient-elles jaunes? Pour qu'on les voit peut-être... Cette multitude de questions allaient et venaient sans jamais aucune réponse. Tant pis. J'en avais l'habitude. Les questions, ça ne venaient pas toujours avec des réponses.
Avec une moue de petite fille gâtée qui n'avait pas eu son cookie, je ne cessais de regarder mes ongles qui trônaient au bout de mes doigts fins. Est-ce que c'était Sadie qui avait décidé de peindre mes ongles? Aimait-elle le noir? Où alors c'était l'idée de Shaelyn... c'était peut-être elle qui aimait le noir... C'était comme si je faisais une fixation malsain. Et puis quoi encore? Le malsain, ça me connaissait. Je savais que l'on me prendrait pour une folle à regarder mes doigts ainsi. J'avais prit connaissance du communiquer, si on pouvait appeler ça comme ça, qui avait fait son apparition dans la salle commune. Folle moi? Qui pouvait bien dire ça? Quelqu'un qui lisait dans le cerveau des gens? Quel bouffon! Meurs petit bouffon! Étouffe-toi avec tes parchemins, salle clown! Égorge-toi avec ta plume! Meurs, meurs, meurs! Disparaît aller hop! Un sourire narquois naquit sur mes lèvres, une lueur sadique apparut au fond de mes yeux. Les ongles noirs, les mots sur le babillard, les...
«Mlle Renfield? Le cours est terminé, vous comptez dormir ici?»
Hein? J'observais le vieux hibou avec un air étonnée avant de ranger mes choses, les parchemins vides de toute écriture et la plume propre de toute encre, avant de prendre la direction de la salle commune des verts et argent. Vert...vert comme l'eau du lac, vert comme les émeraudes vertes, vert comme le visage d'un malade, vert, vert, vert! Pourquoi vert? Pourquoi les serpentard ne portaient pas l’orange? Des serpents orange, ça existe. Et pourquoi pas du brun? Brun et argent, ce n'était pas assez noble? Et du violet? Moi j'aimais bien le violet... Salazar n'aimait peut-être par le violet... Je pris la peine d'y pensé jusqu'à ce que je sois dans la salle commune. Vide. Tout était vide. Tant pis. Je me faufilai dans le dortoir de Sadie. Elle n'y était pas...dommage. Je n'eu pas l'air attristé par contre. Je me contentai de prendre un bout de parchemin et de griffoné quelque chose de rapide que je laisserais sur son lit avant de partir.
Le mot déposé sur les draps, je fis un détour par mon dortoir avant de me rendre au lieu du rendez-vous fixez. J'ignorai les regards posés sur moi. Regardez-moi si ça vous chante, petits navets! J'étais trop occuper à compter mes pas pour m'en rendre vraiment compte. Je n'étais certes pas de celles qui passent leur temps à rêvasser à des choses inutiles, comme aux garçons. J'étais une fille, celle qui se fiche des autres, qui ne s'occupe de personne sauf d'elle et de ses petits besoins personnels. Égoïste? Laissez-moi rire... Ah, ah ah. Bon assez rit. Je savais ce que je voulais, je savais ce que je désirais, me restait plus qu'à l'obtenir. Le plan n'était pas compliquer. Avalée Sadie. Parce que je ne voulais pas qu'elle m'avale. Je la voulais mienne, jusqu'au bout des ongles....Les ongles...encore une fois, mon regard fut attirer par ces petits choses noirs... et si on les arrachaient? Pourquoi les arracher en fait? Je voulais simplement savoir pourquoi ils étaient noirs...
Je fis presqu'un face à face avec la porte qui me restait à franchir. Je regardai un moment la porte de bois usée avec une sourire. J'avais vu Coralie l'ouvrir, cette satanée porte, plusieurs fois. Je l'avais suivit en cachette et j'avais apprit à pénétré cette pièce qui était réservé à ces bouffons de Préfets, une autre sorte de Clown ceux-là, qui se prenait trop au sérieux. C'est avant que je n'ouvris la porte que j'entendis des pas derrière moi, me retournant, je découvris le jolie minois de Sadie.
« Je t'attendais...»
Avec une moue de petite fille gâtée qui n'avait pas eu son cookie, je ne cessais de regarder mes ongles qui trônaient au bout de mes doigts fins. Est-ce que c'était Sadie qui avait décidé de peindre mes ongles? Aimait-elle le noir? Où alors c'était l'idée de Shaelyn... c'était peut-être elle qui aimait le noir... C'était comme si je faisais une fixation malsain. Et puis quoi encore? Le malsain, ça me connaissait. Je savais que l'on me prendrait pour une folle à regarder mes doigts ainsi. J'avais prit connaissance du communiquer, si on pouvait appeler ça comme ça, qui avait fait son apparition dans la salle commune. Folle moi? Qui pouvait bien dire ça? Quelqu'un qui lisait dans le cerveau des gens? Quel bouffon! Meurs petit bouffon! Étouffe-toi avec tes parchemins, salle clown! Égorge-toi avec ta plume! Meurs, meurs, meurs! Disparaît aller hop! Un sourire narquois naquit sur mes lèvres, une lueur sadique apparut au fond de mes yeux. Les ongles noirs, les mots sur le babillard, les...
«Mlle Renfield? Le cours est terminé, vous comptez dormir ici?»
Hein? J'observais le vieux hibou avec un air étonnée avant de ranger mes choses, les parchemins vides de toute écriture et la plume propre de toute encre, avant de prendre la direction de la salle commune des verts et argent. Vert...vert comme l'eau du lac, vert comme les émeraudes vertes, vert comme le visage d'un malade, vert, vert, vert! Pourquoi vert? Pourquoi les serpentard ne portaient pas l’orange? Des serpents orange, ça existe. Et pourquoi pas du brun? Brun et argent, ce n'était pas assez noble? Et du violet? Moi j'aimais bien le violet... Salazar n'aimait peut-être par le violet... Je pris la peine d'y pensé jusqu'à ce que je sois dans la salle commune. Vide. Tout était vide. Tant pis. Je me faufilai dans le dortoir de Sadie. Elle n'y était pas...dommage. Je n'eu pas l'air attristé par contre. Je me contentai de prendre un bout de parchemin et de griffoné quelque chose de rapide que je laisserais sur son lit avant de partir.
Rejoins-moi devant la salle de bain des préfets, je t'y attends.
A.
Le mot déposé sur les draps, je fis un détour par mon dortoir avant de me rendre au lieu du rendez-vous fixez. J'ignorai les regards posés sur moi. Regardez-moi si ça vous chante, petits navets! J'étais trop occuper à compter mes pas pour m'en rendre vraiment compte. Je n'étais certes pas de celles qui passent leur temps à rêvasser à des choses inutiles, comme aux garçons. J'étais une fille, celle qui se fiche des autres, qui ne s'occupe de personne sauf d'elle et de ses petits besoins personnels. Égoïste? Laissez-moi rire... Ah, ah ah. Bon assez rit. Je savais ce que je voulais, je savais ce que je désirais, me restait plus qu'à l'obtenir. Le plan n'était pas compliquer. Avalée Sadie. Parce que je ne voulais pas qu'elle m'avale. Je la voulais mienne, jusqu'au bout des ongles....Les ongles...encore une fois, mon regard fut attirer par ces petits choses noirs... et si on les arrachaient? Pourquoi les arracher en fait? Je voulais simplement savoir pourquoi ils étaient noirs...
Je fis presqu'un face à face avec la porte qui me restait à franchir. Je regardai un moment la porte de bois usée avec une sourire. J'avais vu Coralie l'ouvrir, cette satanée porte, plusieurs fois. Je l'avais suivit en cachette et j'avais apprit à pénétré cette pièce qui était réservé à ces bouffons de Préfets, une autre sorte de Clown ceux-là, qui se prenait trop au sérieux. C'est avant que je n'ouvris la porte que j'entendis des pas derrière moi, me retournant, je découvris le jolie minois de Sadie.
« Je t'attendais...»
Invité- Invité
Re: The mystery of black Nails -- Sadie
Sadie soupira profondément d'un air las, laissant machinalement sa plume de phénix tracer d'élégantes arabesques sur son parchemin. Le cours d'histoire de la magie s'éternisait, la voix de l'enseignant traînait en longueur et le temps défilait avec une lenteur désespérante. Salazar, connaître les dates de la dernière révolution gobeline ou la quête d'Ulfric le Crasseux ne lui serait sûrement pas utile une fois à la présidence du Magenmagot : elle réviserait en temps et en heure ses ASPICS d'histoire et obtiendrait un Optimal en potions pour s'assurer le succès. Pour l'heure, elle n'attendait que la fin de cette heure inutile pour débarrasser les lieux vers d'autres horizons un peu plus intéressants. Heureusement, elle n'était pas comme Alice à se poser sans cesse quantité de questions sans but ou sans réponses : il y avait un moment maintenant qu'elle avait décidé de cesser de perpétuellement s'interroger sur les raisons pour lesquelles Carter et Connor l'abandonnaient. Elle n'avait simplement pas besoin d'eux, tout comme aucune femme n'avait besoin d'un homme dans sa vie pour s'en sortir. Une fille vaut mieux que vingt garçons, n'est-ce pas ? Et Sadie s'était entourée de suffisamment de femmes pour se suffire amplement à elle-même.
Décidant qu'il était temps pour elle d'abréger ce cirque, Sadie se leva avec grâce et raideur, réunit ses affaires en quelques instants et quitta la salle de classe sans autre forme de procès. De toute façon, c'était à peine si le professeur le remarquerait au milieu de son débit monotone et ininterrompu. Et si elle encourait une quelconque sentence, une demande polie à Coralie suffirait sans aucun doute à l'en débarrasser : elle ne s'était pas adjointe les bons soins de la préfète pour rien, tout de même. Et d'ailleurs, qui donc fréquentait un préfet autrement que pour lui soutirer des avantages ? Ils étaient les ennemis naturels de la plupart des élèves de l'école, de sales petits fayots vendus aux profs qui n'avaient rien de mieux à faire de leurs nuits que de parcourir les couloirs à la recherche de ceux ayant enfreint le règlement du pensionnat britannique. Pauvres gens … oui, réellement, Sadie n'aurait pas aimé être préfète : si c'était autant qu'elle perdait en prestige et en occasions de se faire bien voir, elle ne regrettait pas le moins du monde en définitive d'avoir offert sur un plateau la place à Coralie, l'héritière Dennell ayant de toute façon un caractère bien plus proche du rôle – solitaire, peu avenante et n'ayant d'estime pour pratiquement personne – qu'elle-même.
Comme tout le monde, Sadie avait entendu les rumeurs circulant sur les panneaux d'affichage des différentes maisons : le fameux individu dissimulé derrière Gossip magic avait frappé … dans l'indifférence profonde de la Reine des Serpentards. Cet être ridicule qui n'avait que ce genre de méthodes déplorables pour se faire remarquer, croyait-il réellement que quelques potins à son sujet l'égratigneraient en aucune façon ? Les ragots et racontars de ses pairs, la reine s'en nourrissait comme de l'aliment principal qui venait consolider son prestige : il y avait lurette qu'elle avait appris à les orienter et à se prémunir contre elles par le biais de leur principal relais dans le château : ses propres courtisanes. Les verts et argent n'avaient d'ailleurs été que très peu touchés par les fameuses rumeurs : bien sûr, quelques égotistes de la trempe de Sam ou Montgomery l'aîné grogneraient dans leur barbe de rage et d'impuissance tout incapables qu'ils étaient de laisser ces quelques mots sans conséquence couler sur eux, mais la jolie souveraine des reptiles savait bien ce qu'il en était pour les autres : nul ne pourrait noter la moindre modification dans leur comportement, et c'était tant mieux – Sadie n'aurait pas aimé voir sa maison associée à de telles sornettes.
Elle avait plutôt ri en revanche à l'entente des nouvelles qui avaient filtrées chez les autres : quelques-uns devaient enrager dans Poudlard cette semaine … l'initiative avait au moins le mérite d'avoir du piquant et d'animer quelque peu l'école, que Sadie trouvait excessivement calme depuis la réintégration des bleus et or dans leur précieuse Tour désormais réparée. « Hey Williams, toujours pas partie à Sainte-Mangouste visiter ta folle de Renfield ? » La voix résonna aux oreilles de la belle brune tel un brouhaha désagréable et persistant. Le vert et argent qui venait de lancer ce brillant trait d'esprit la dévisageait avec un sourire mauvais et goguenard, persuadé d'avoir envoûté l'assistance et fier de sa boutade. Sadie haussa un sourcil, puis tira sa baguette avec un calme inhabituel avant de la pointer avec nonchalance directement sur le visage de l'importun. « Diffindo » fut le seul mot qui franchit ses lèvres tandis qu'une profonde coupure égratignait la joue du garçon, qui se mit à saigner abondamment. La reine des Serpentards poursuivit son chemin avec un haussement d'épaules indifférent, pour s'arrêter finalement quelques mètres plus tard à peine juste devant une fenêtre. Le décor du Lac cerclé de montagnes noires s'y dessinait d'ailleurs et la souveraine des reptiles avait envisagé d'y effecter une courte promenade – mais c'était sans compter le mot que venait tout juste de lui transmettre un petit hibou de couleur fauve, et qui contenait d'ailleurs une promesse bien plus intéressante.
Sadie n'aimait pas être sommée à l'improviste, mais elle tolérait cependant quelques exceptions surtout s'il s'agissait de lui réserver une surprise – elles se faisaient si rares. Et la présence d'Alice malgré le récent fâcheux événement qui venait de survenir lui apportait toujours un grand apaisement en dépit les discours passablement décousus de la ravissante blonde. La salle de bain des préfets … le cadre avait été soigneusement choisi, la douce vipère ne pouvait en douter : soit, cela lui permettrait à tout le moins de se délasser, et Salazar savait qu'elle en avait grand besoin.
« Je t'attendais … »
Délicieuse voix enchanteresse, aussi trompeuse que perfide. Poison ensorcelant qui emprisonnait avec lenteur les sens de celui qui l'écoutait – mais la personne qui lui faisait face, la main sur la poignée de la porte de la salle d'eau n'était-elle pas encore plus fascinante ?
« Tu m'en vois flattée, mais j'ose espérer que tu ne m'as pas faite venir pour rien. J'ai eu une très mauvaise journée aujourd'hui. » grogna Sadie d'un ton boudeur.
Décidant qu'il était temps pour elle d'abréger ce cirque, Sadie se leva avec grâce et raideur, réunit ses affaires en quelques instants et quitta la salle de classe sans autre forme de procès. De toute façon, c'était à peine si le professeur le remarquerait au milieu de son débit monotone et ininterrompu. Et si elle encourait une quelconque sentence, une demande polie à Coralie suffirait sans aucun doute à l'en débarrasser : elle ne s'était pas adjointe les bons soins de la préfète pour rien, tout de même. Et d'ailleurs, qui donc fréquentait un préfet autrement que pour lui soutirer des avantages ? Ils étaient les ennemis naturels de la plupart des élèves de l'école, de sales petits fayots vendus aux profs qui n'avaient rien de mieux à faire de leurs nuits que de parcourir les couloirs à la recherche de ceux ayant enfreint le règlement du pensionnat britannique. Pauvres gens … oui, réellement, Sadie n'aurait pas aimé être préfète : si c'était autant qu'elle perdait en prestige et en occasions de se faire bien voir, elle ne regrettait pas le moins du monde en définitive d'avoir offert sur un plateau la place à Coralie, l'héritière Dennell ayant de toute façon un caractère bien plus proche du rôle – solitaire, peu avenante et n'ayant d'estime pour pratiquement personne – qu'elle-même.
Comme tout le monde, Sadie avait entendu les rumeurs circulant sur les panneaux d'affichage des différentes maisons : le fameux individu dissimulé derrière Gossip magic avait frappé … dans l'indifférence profonde de la Reine des Serpentards. Cet être ridicule qui n'avait que ce genre de méthodes déplorables pour se faire remarquer, croyait-il réellement que quelques potins à son sujet l'égratigneraient en aucune façon ? Les ragots et racontars de ses pairs, la reine s'en nourrissait comme de l'aliment principal qui venait consolider son prestige : il y avait lurette qu'elle avait appris à les orienter et à se prémunir contre elles par le biais de leur principal relais dans le château : ses propres courtisanes. Les verts et argent n'avaient d'ailleurs été que très peu touchés par les fameuses rumeurs : bien sûr, quelques égotistes de la trempe de Sam ou Montgomery l'aîné grogneraient dans leur barbe de rage et d'impuissance tout incapables qu'ils étaient de laisser ces quelques mots sans conséquence couler sur eux, mais la jolie souveraine des reptiles savait bien ce qu'il en était pour les autres : nul ne pourrait noter la moindre modification dans leur comportement, et c'était tant mieux – Sadie n'aurait pas aimé voir sa maison associée à de telles sornettes.
Elle avait plutôt ri en revanche à l'entente des nouvelles qui avaient filtrées chez les autres : quelques-uns devaient enrager dans Poudlard cette semaine … l'initiative avait au moins le mérite d'avoir du piquant et d'animer quelque peu l'école, que Sadie trouvait excessivement calme depuis la réintégration des bleus et or dans leur précieuse Tour désormais réparée. « Hey Williams, toujours pas partie à Sainte-Mangouste visiter ta folle de Renfield ? » La voix résonna aux oreilles de la belle brune tel un brouhaha désagréable et persistant. Le vert et argent qui venait de lancer ce brillant trait d'esprit la dévisageait avec un sourire mauvais et goguenard, persuadé d'avoir envoûté l'assistance et fier de sa boutade. Sadie haussa un sourcil, puis tira sa baguette avec un calme inhabituel avant de la pointer avec nonchalance directement sur le visage de l'importun. « Diffindo » fut le seul mot qui franchit ses lèvres tandis qu'une profonde coupure égratignait la joue du garçon, qui se mit à saigner abondamment. La reine des Serpentards poursuivit son chemin avec un haussement d'épaules indifférent, pour s'arrêter finalement quelques mètres plus tard à peine juste devant une fenêtre. Le décor du Lac cerclé de montagnes noires s'y dessinait d'ailleurs et la souveraine des reptiles avait envisagé d'y effecter une courte promenade – mais c'était sans compter le mot que venait tout juste de lui transmettre un petit hibou de couleur fauve, et qui contenait d'ailleurs une promesse bien plus intéressante.
Rejoins-moi devant la salle de bain des préfets, je t'y attends.
A.
Sadie n'aimait pas être sommée à l'improviste, mais elle tolérait cependant quelques exceptions surtout s'il s'agissait de lui réserver une surprise – elles se faisaient si rares. Et la présence d'Alice malgré le récent fâcheux événement qui venait de survenir lui apportait toujours un grand apaisement en dépit les discours passablement décousus de la ravissante blonde. La salle de bain des préfets … le cadre avait été soigneusement choisi, la douce vipère ne pouvait en douter : soit, cela lui permettrait à tout le moins de se délasser, et Salazar savait qu'elle en avait grand besoin.
« Je t'attendais … »
Délicieuse voix enchanteresse, aussi trompeuse que perfide. Poison ensorcelant qui emprisonnait avec lenteur les sens de celui qui l'écoutait – mais la personne qui lui faisait face, la main sur la poignée de la porte de la salle d'eau n'était-elle pas encore plus fascinante ?
« Tu m'en vois flattée, mais j'ose espérer que tu ne m'as pas faite venir pour rien. J'ai eu une très mauvaise journée aujourd'hui. » grogna Sadie d'un ton boudeur.
Invité- Invité
Re: The mystery of black Nails -- Sadie
Doucement, mes prunelles caressèrent le visage d'ange de Sadie Williams. Elle était jolie. Jolie comme une poupée de porcelaine au regard dure comme l'acier, à la peau pâle comme l'ivoire et à la douceur de la soie. Je dû me faire violence pour ne pas tendre la main et caresser sa joue. Faire violence... Ça voulait dire quoi? Je n'allais pas me griffer ou me couper les mains pour ne pas la toucher, si? Ce pourrait être drôle en fait... Le sang, les cris... Non et non. Ce ne serait pas drôle. Pas si c'est mon sang et mes cris. Lentement, mon regard suivit la courbe de sa joue, puis celle gracieuse de son cou pour se perdre dans celles, beaucoup plus sulfureuse, du reste de son corps. Je ne m’y attardai pourtant pas. Sans savoir pourquoi, la Reine de vert m’attirait. Je la voulais, la désirait… comme je désirais savoir pourquoi mes ongles étaient noirs. C’était une obsession. D’ailleurs, mes yeux se posèrent sur ces petites bêtes noirs au bout de mes doigts et les fixai un moment. Jusqu'à ce que la voix de Sadie s'élève.
« Tu m'en vois flattée, mais j'ose espérer que tu ne m'as pas faite venir pour rien. J'ai eu une très mauvaise journée aujourd'hui. »
Relevant la tête, je fis quelques pas vers Sadie, d'une démarche féline et gracieuse. Ma main voleta, mes doigts frôlant sa joue avec délicatesse alors que je me hissai sur la pointe des pieds pour chuchoter à son oreille.
«C'est quoi rien? On ne fait jamais rien pour rien... Rien sauf mourir...Mourir ça ne sert à rien. Parce que quand on est mort, on n'est plus utile. Donc tu n'es pas venu pour rien, puisque tu n'es pas morte...»
Je sais ce que vous vous demandez, ce que vous vous dites dans vos pauvres petites têtes de navet. "Hein?" oui, oui, comme tout le monde chaque fois que j'ouvre la bouche. On avait du mal à me suivre, je le savais particulièrement, moi-même, je me perdais souvent dans mes propos et alors? Je fis un pas en arrière, observant mon amie avec un sourire en coin avant de lui faire dos pour regarder la porte de bois usée. Une petite moue se dessina sur mes lèvres. Tapotant la poignée avec ma baguette, un petit sourire se dessina lorsque j'entendis le verrou. Je poussai la porte et entra dans la pièce sans même un regard pour Sadie. J'attendais seulement pour qu'elle entre à son tour, sans même une phrase, sans même un mot, sans même un coup d'oeil. Je ne remarquai pas l'immensité de la "baignoire" qui ressemblait plus à une piscine qu'à autre chose, ni les multiples robinets d'argent, car à nouveau, j'étais obsédée par mes ongles que je commençais à gratter comme si je désirais retirer le vernis.
«Pourquoi du noir? C'est toi qui a choisi la couleur? Pourquoi mes ongles sont-ils noirs comme ça, Sadie? Tu sais nager?»
Bah oui, parce que moi, je ne savais pas. Je n'avais jamais appris, ça n'avait pas d'importance en fait. Parce que je n'étais pas un poisson, donc je n'avais pas besoin de savoir nager pour survivre, non? Et puis, je n'avais pas envie de devenir un poisson. Les poissons sont laids, ils sentent mauvais...ils sentent le poisson. Et je n’ai pas envie de sentir le poisson, parce que...ça sent mauvais. Levant ma baguette, j'ouvris les robinets d'un simple mouvement désinvoltes. La...piscine se remplie d'eau parfumée et chaude. Je revins vers Sadie, posant mes mains sur ses épaules, les laissant courir en une douce caresse jusqu'à ses mains que je pris dans les miennes avant de l'entraîner vers l'eau.
«Tu risque d'être mouillée...»
Sur ses mots, je la fis basculée, toute habillée, dans l'eau chaude. J'attendis qu'elle émerge à la surface avant de m'accroupir prudemment sur le bord de la "piscine", mes doigts frôlant l'eau. C'était mouillé, chaud, réconfortant, mais je ne plongeai pas, restant soigneusement à ma place, en équilibre sur le bout de mes pieds.
«Je ne sais pas nager, je ne suis pas un poisson. Les poissons, je ne les aime pas vraiment. C'est gluants, c'est laids.... je suis contente de ne pas être un poisson. Et puis...les poissons n'ont pas d'ongle...ils ne peuvent pas les peindre... Elle est bonne l'eau? Elle chasse tes idées noires, ma reine? »
« Tu m'en vois flattée, mais j'ose espérer que tu ne m'as pas faite venir pour rien. J'ai eu une très mauvaise journée aujourd'hui. »
Relevant la tête, je fis quelques pas vers Sadie, d'une démarche féline et gracieuse. Ma main voleta, mes doigts frôlant sa joue avec délicatesse alors que je me hissai sur la pointe des pieds pour chuchoter à son oreille.
«C'est quoi rien? On ne fait jamais rien pour rien... Rien sauf mourir...Mourir ça ne sert à rien. Parce que quand on est mort, on n'est plus utile. Donc tu n'es pas venu pour rien, puisque tu n'es pas morte...»
Je sais ce que vous vous demandez, ce que vous vous dites dans vos pauvres petites têtes de navet. "Hein?" oui, oui, comme tout le monde chaque fois que j'ouvre la bouche. On avait du mal à me suivre, je le savais particulièrement, moi-même, je me perdais souvent dans mes propos et alors? Je fis un pas en arrière, observant mon amie avec un sourire en coin avant de lui faire dos pour regarder la porte de bois usée. Une petite moue se dessina sur mes lèvres. Tapotant la poignée avec ma baguette, un petit sourire se dessina lorsque j'entendis le verrou. Je poussai la porte et entra dans la pièce sans même un regard pour Sadie. J'attendais seulement pour qu'elle entre à son tour, sans même une phrase, sans même un mot, sans même un coup d'oeil. Je ne remarquai pas l'immensité de la "baignoire" qui ressemblait plus à une piscine qu'à autre chose, ni les multiples robinets d'argent, car à nouveau, j'étais obsédée par mes ongles que je commençais à gratter comme si je désirais retirer le vernis.
«Pourquoi du noir? C'est toi qui a choisi la couleur? Pourquoi mes ongles sont-ils noirs comme ça, Sadie? Tu sais nager?»
Bah oui, parce que moi, je ne savais pas. Je n'avais jamais appris, ça n'avait pas d'importance en fait. Parce que je n'étais pas un poisson, donc je n'avais pas besoin de savoir nager pour survivre, non? Et puis, je n'avais pas envie de devenir un poisson. Les poissons sont laids, ils sentent mauvais...ils sentent le poisson. Et je n’ai pas envie de sentir le poisson, parce que...ça sent mauvais. Levant ma baguette, j'ouvris les robinets d'un simple mouvement désinvoltes. La...piscine se remplie d'eau parfumée et chaude. Je revins vers Sadie, posant mes mains sur ses épaules, les laissant courir en une douce caresse jusqu'à ses mains que je pris dans les miennes avant de l'entraîner vers l'eau.
«Tu risque d'être mouillée...»
Sur ses mots, je la fis basculée, toute habillée, dans l'eau chaude. J'attendis qu'elle émerge à la surface avant de m'accroupir prudemment sur le bord de la "piscine", mes doigts frôlant l'eau. C'était mouillé, chaud, réconfortant, mais je ne plongeai pas, restant soigneusement à ma place, en équilibre sur le bout de mes pieds.
«Je ne sais pas nager, je ne suis pas un poisson. Les poissons, je ne les aime pas vraiment. C'est gluants, c'est laids.... je suis contente de ne pas être un poisson. Et puis...les poissons n'ont pas d'ongle...ils ne peuvent pas les peindre... Elle est bonne l'eau? Elle chasse tes idées noires, ma reine? »
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Re: The mystery of black Nails -- Sadie
Oui, elle espérait vraiment ne pas s'être déplacée pour rien à la demande d'Alice car elle était sans exagérer d'une humeur d'hippogriffe. Fort heureusement pour tout le monde dans les environs, sa curiosité s'avéra comme de coutume la plus forte et Sadie s'avança d'un pas ou deux, intriguée. Son amie lui réservait une surprise, c'était tout ce qu'elle savait de la suite mais elle espérait surtout qu'il ne s'agissait d'un quelconque piège - allez savoir avec l'esprit quelque peu vacillant de la belle Renfield. Les yeux pétillants de cette dernière détaillaient d'ailleurs avec avidité les traits harmonieux de la Reine des Serpentards avant de descendre sur ses courbes appétissantes, la déshabillant presque du regard. À sa propre stupéfaction, Sadie se sentit rougir sous le regard vorace et impudique de celle qui lui faisait face - elle était pourtant depuis longtemps accoutumée aux expressions affamées des hommes dévoilant ses formes au fur et à mesure qu'ils effeuillaient son corps, mais le désir d'une femme lui était encore totalement étranger. Ce qui avec Alice était tout nouveau : elle avait cet effet-là sur elle, suscitant en son cœur un étrange mélange d'envie, de répulsion et de fascination - l'attrait des terres inconnues sur l'aventurière libertine qu'elle était. Expérimenter le sexe avec une femme ne lui était encore jamais venu à l'esprit, mais à en croire certaines de ses condisciples ce n'était pas désagréable - bien entendu ses parents manqueraient s'étouffer s'ils en avaient vent, mais il y avait longtemps déjà que Sadie avait abandonné l'idée de leur plaire un jour. Et Alice Lilith Renfield était loin d'être désagréable à regarder ... Alice, synonyme d'innocence et de naïveté dans un monde extraordinaire et incompréhensible et Lilith, reine des succubes et du plaisir, première femme et compagne d'Adam avant la triste et soumise Ève ; beau paradoxe, qui reflétait bien selon Sadie l'âme damnée de Renfield. La belle brune n'allait pourtant pas jusqu'à supposer que sa potentielle attirance soit réciproque, se bornant à croire qu'Alice ne désirait que son bien et non son corps. Comme elle se fourvoyait ! Mais elle avait surtout besoin de ses épaules pour la soutenir, de ses bras pour la protéger et ne pouvait résolument l'envisager comme un ... objet sexuel. Sa vie était déjà suffisamment compliquée ainsi de surcroît.
« Tu m'en vois flattée, mais j'ose espérer que tu ne m'as pas faite venir pour rien. J'ai eu une très mauvaise journée aujourd'hui. »
Voilà qui exprimait très clairement ses attentes quant à la suite des opérations. La septième année s'approcha d'elle, de cette allure féline, doucereuse et dangereusement menaçante qui aurait presque incitée Sadie à reculer si elle n'avait possédé une fierté planant à des sommets au-dessus de tout ça. Elle était joueuse, insaisissable et ensorcelante, jamais captive ; on ne l'attraperait pas si facilement comme une jolie couleuvre offerte dans l'herbe. Un frisson parcourut cependant la nuque de la verte et argent lorsque sa condisciple vint murmurer de sa voix hypnotique à son oreille :
« C'est quoi rien ? On ne fait jamais rien pour rien ... Rien sauf mourir ... Mourir ça ne sert à rien. Parce que quand on est mort, on n'est plus utile. Donc tu n'es pas venue pour rien, puisque tu n'es pas morte ... »
Dans quelle contrée lointaine inconnue du monde des humains allait-elle chercher semblable raisonnement si décalé, détourné mais cependant juste ? Elle aurait pu rendre Sadie folle si celle-ci n'avait pas été faite depuis longtemps aux chemins tortueux et peuplés d'ornières qu'empruntait souvent Alice pour répondre aux autres. Ignorant cette réponse pour le moins obscure, la belle préféra se concentrer avec un sourire malicieux sur les gestes accomplis par la blonde qui se retournait à présent vers la porte derrière laquelle se cachaient tant de merveilles insoupçonnées. Somme toute, la porte de l'inconnu ... Le sourire de son amie présageait d'ailleurs nombre de ces choses inattendues, et Sadie commença à bouillir d'impatience tandis qu'elle observait la jeune femme tapoter de sa baguette la serrure de la porte usée. Précédant de quelques pas sa prétendante comme toute souveraine faisant son entrée dans son nouveau palais, la Reine détailla avec intérêt l'immense baignoire cernée de robinets d'argent qui lui faisait face, avisant dans un coin un petit tas de serviettes bien chaudes laissées là à la disposition des élèves.
« Pourquoi du noir ? C'est toi qui a choisi la couleur ? Pourquoi mes ongles sont-ils noirs comme ça, Sadie ? Tu sais nager ? »
Des questions décousues et à brûle-pourpoint comme toujours, sans lien les unes avec les autres. La sixième année éprouvait parfois quelques difficultés à les remettre ensemble et à leur donner du sens. « Parce que le noir, c'est la fin de toute chose. Tout commence et tout finit avec lui. » répliqua distraitement la nymphe des reptiles. Si elle savait nager ? Peut-être. Et si elle n'avait pas su ? Eh bien, elle se serait noyée. Le doux glougloutement de l'eau s'écoulant dans la piscine tira cependant Sadie de ses pensées brumeuses, pour remarquer qu'Alice venait en effet d'enclencher les robinets. Apparemment, elles partaient pour un bain ou en l'occurrence une baignade de quelques heures - tant mieux, cela délaisserait la Reine ... ou la mettrait au contraire dans une situation bien inconfortable, mais qu'importait ? Elle connaîtrait enfin alors ses limites et tout d'abord s'il en existait. Les mains d'Alice sur ses épaules frêles et le long de ses bras blancs la firent frissonner avant qu'elle ne la suive machinalement et sans même y penser, vipère amoureuse suivant sans prendre garde son charmeur de serpents. L'eau ronronnait près d'elles dans un bruit régulier, rythme discret mais envoûtant. Sadie sentit une douce léthargie s'emparer d'elle.
« Tu risques d'être mouillée ... » Hein ? Mais comment cela, mouillée ?! « Que ... »
La sensation de chute et de l'eau entrant soudainement en contact avec son corps qui ne pesait rien noya la fin de sa phrase tandis que l'argent et verte battait instinctivement des bras et des jambes pour remonter. Aspirant une grande goulée d'air, Sadie se hissa finalement avec vivacité sur la berge, ses cheveux bruns trempés ruisselant dans sa gorge et son uniforme imbibé d'eau collant à sa fine silhouette comme une seconde peau. Elle ne voulait même pas imaginer de quelle partie exacte de son anatomie un tel accoutrement donnait une idée relativement précise ni si Alice aimait ce qu'elle voyait.
« Je ne sais pas nager, je ne suis pas un poisson. Les poissons, je ne les aime pas vraiment. C'est gluant, c'est laid ... je suis contente de ne pas être un poisson. Et puis ... les poissons n'ont pas d'ongles ... ils ne peuvent pas les peindre ... Elle est bonne l'eau ? Elle chasse tes idées noires, ma reine ? » Tu parles. Là tout de suite, c'était tout autre chose qui allait être chassé. « Ah, tu ne sais pas ? Eh bien, il est temps d'apprendre. »
Et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, Sadie glissa son bras entre elle et Alice et se saisit de celui de sa vis-à-vis, avant de l'entraîner droit dans l'eau à ses côtés. Il n'y avait aucune raison après tout qu'elle soit la seule à se mouiller un peu, et ceci n'était amusant que si elles étaient deux à barboter. Soutenant la plus âgée contre elle, Sadie l'empêcha ainsi de couler à pic ; de toute façon, elles avaient pied à cet endroit.
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Re: The mystery of black Nails -- Sadie
J'étais obnubilée. Obnubilée par la peau si pâle de Sadie, par ses cheveux si doux. J'étais avalée par ses yeux si grands et d'une couleur si clair, avalée par son regard empreint de curiosité sur moi. Obnubilée et avalée. Tout ce que je déteste le plus au monde. Détestais-je Sadie, alors? Cette question est complexe, difficile. Les réponses sont multiples et tout aussi complexes. Non. Non, je ne la détestais pas. Parce que je l'aimais. Facile. Cliché. On ne déteste pas ce qu'on aime. Enfin...chez les gens normaux. J'aimais Sadie. Oui. J'aimais la douceur de sa peau, la froideur de ses yeux, le son harmonieux de sa voix, les formes exquises de son corps, son tempérament de feu, si dure mais si brisée. Aimer Sadie, c'est facile. Il suffit de le vouloir. De croire qu'on l'aime pour l'aimer. Tout le monde l'aime, tout le monde est à ses pieds, mais ils ne l'aiment pas pour vrai. Ils ne veulent que reconnaissance et mérite, alors, ils font comme s’ils l’aimaient. Mais ce n’est pas vrai. Cruel mensonge aux yeux ardents de cette reine des cœurs brisés par tant de beauté et de sadisme. Souffrez, bande de Clowns! Agenouillez-vous comme de simples mortels demandant grâce à leur Déesse bafouée. Agenouillez-vous comme de simples pécheurs devant la colère imminente du Dieu éternel. Continuez ainsi, mais jamais vous n’aurez autre chose que regard froid et sourire narquois. Pas tant que je serais là, puisque cette reine des cœurs brisés, cette Déesse bafouée, était mienne. Le seul hic…c’est qu’elle ne le savait pas encore.
Obnubilée. Qui entre elle et moi l’était le plus? La souveraine des vipères ou cette pauvre et innocente couleuvre que j’étais? Elle, sans doute, plus que moi. Je le vis à sa façon de me regarder lorsque j’approchai d’elle d’un pas lent, je le sentis à sa façon de frissonner en entendant ma voix à son oreille, mon souffle sur sa peau. Ces maigres victoires me montraient qu’au finale, j’étais peut-être plus forte qu’elle. Sadie était captivante, insaisissable, mais ce n’était qu’apparence. Je détestais me sentir sous l’emprise d’une quelconque personne, je détestais sentir mon être se figer devant elle comme un chevreuil devant les phares d’une voiture – bien entendu, les sorciers n’ont jamais expérimenté cela…dommage. C’est plutôt amusant en fait- ou au mieux, comme un moldu devant la magie, démentant ainsi tout les phénomènes qu’il croyait dû à sa sainte religion. Je détestais mes pensées qui se tournaient vers elle chaque fois que je la sentais près de moi. J’aurais voulu la détruire, la brisée, simplement pour lui montrer qu’elle ne valait rien de plus que ce qu’elle était. Chair et sang. Comme n’importe qui ici –fantômes exclus- et qu’elle ne valait pas mieux que ces petites garces qui rampaient à ses pieds en demandant l’absolution.
Avaler ou être avalée. C’était moi contre elle, encore, toujours. Elle et ses prétendantes qui n’avaient rien de royale ou de noble. Petites filles à peine pubères qui se croient femmes alors qu’elles ne sont rien. D’un ridicule si navrant qu’elles ne méritaient même pas l’attention poli de leur reine bien aimé. Mais je me savais plus forte, plus dure encore que ce qu’elles croyaient être. La douce compagnie de Sadie à mes côtés à ce moment même ne le prouvait-il pas? Ce n’était pas vers Lisy qu’elle s’était précipité à la fin du cours ennuyeux, ce n’était pas Coralie qu’elle avait rejoint ici. Non. C’était moi. Parce que je l’intriguais, parce qu’une certaine façon, c’était toujours vers moi qu’elle courrait se réfugier. Son visage d’ange coloré de rouge suite à mon regard sur son corps si appétissant n’était qu’une preuve. Une preuve du fait que je l’avalais, autant qu’elle m’obnubilait. Juste équilibre des choses, quand on y pense. Parce qu’elle pourrait le démentir, je savais qu’elle n’était indifférente, je savais que je l’intriguais, que je l’envoutais comme un chant de sirène prend au piège de pauvres et vulnérables marins. Je l’hypnotisais comme Kaa hypnotise le jeune Mowgli dans ce conte pour enfant. J’étais ce python dangereux et fourbe dans les herbes hautes et elle n’était rien d’autre que ce petit enfant innocent et inconscient du danger qui le guetait.
« Parce que le noir, c'est la fin de toute chose. Tout commence et tout finit avec lui. »
Je la regarde comme si elle venait de dire la pire des sottises existantes sur cette planète maudite. Une petite moue naquit sur mon visage d’ange si trompeur alors que je secoue la tête, en signe de négation. Qu’est-ce qu’elle racontait là?
«Le noir est un mélange de couleurs, le blanc, un absence de couleur. Ne serait-il pas plus juste d’affirmer que tout commence et fini avec le blanc? Puisque quand on meurt, on ne voit pas les couleurs, on à les yeux fermés.»
Sadie me suivit, comme une amoureuse transis. Ça me fit rire. Rire doux et harmonieux, sonnant comme de petits clochettes d’argents dans la salle immense. Rire qui perpétua lorsque mon amie tomba dans l’eau sans même avoir prit le temps de réaliser. De petites gouttes m’éclaboussèrent, faisant naître de petites marques plus sombres sur mes vêtements. Je la vis réapparaître à la surface, trempée. Je m’accroupis et la regarda avant une petite moue. Je n’eu cependant pas l’occasion de faire le rapport des dégâts occasionner, puisque sa main me saisi. « Ah, tu ne sais pas ? Eh bien, il est temps d'apprendre. » Je n’eu pas le temps d’imaginer ce qui allait ce passer que je fus entraîner dans l’eau. Le contacte mouillé contre ma peau chaude me surprit et je me débattis un moment avant de remarquer que Sadie me tenait contre elle. Je l’observais un moment surprise, avant de me rendre compte que je pouvais toucher le fond du bout des pieds. Intéressant. Un sourire malicieux étira mes lèvres alors que je levais une main pour repousser une mèche des cheveux assombris de ma reine de sa joue, en une douce caresse.
«Tu ne paie rien pour attendre…Sale petite vipère.» chuchotais-je à son oreille, posant délicatement mes mains sur ses épaules, chatouillant allégrement la peau que je pouvais voir. «Tu es jolie quand tu es mouillée. C’est agréable l’eau, je n’aurais pas cru. Mais par ta faute, j’aurais pu me noyer. C’aurait pu être plaisant, non? Mourir noyée. Comme ça, je t’aurais hanté pendant des décennies…alléchant comme idée, tu trouves pas? »
Obnubilée. Qui entre elle et moi l’était le plus? La souveraine des vipères ou cette pauvre et innocente couleuvre que j’étais? Elle, sans doute, plus que moi. Je le vis à sa façon de me regarder lorsque j’approchai d’elle d’un pas lent, je le sentis à sa façon de frissonner en entendant ma voix à son oreille, mon souffle sur sa peau. Ces maigres victoires me montraient qu’au finale, j’étais peut-être plus forte qu’elle. Sadie était captivante, insaisissable, mais ce n’était qu’apparence. Je détestais me sentir sous l’emprise d’une quelconque personne, je détestais sentir mon être se figer devant elle comme un chevreuil devant les phares d’une voiture – bien entendu, les sorciers n’ont jamais expérimenté cela…dommage. C’est plutôt amusant en fait- ou au mieux, comme un moldu devant la magie, démentant ainsi tout les phénomènes qu’il croyait dû à sa sainte religion. Je détestais mes pensées qui se tournaient vers elle chaque fois que je la sentais près de moi. J’aurais voulu la détruire, la brisée, simplement pour lui montrer qu’elle ne valait rien de plus que ce qu’elle était. Chair et sang. Comme n’importe qui ici –fantômes exclus- et qu’elle ne valait pas mieux que ces petites garces qui rampaient à ses pieds en demandant l’absolution.
Avaler ou être avalée. C’était moi contre elle, encore, toujours. Elle et ses prétendantes qui n’avaient rien de royale ou de noble. Petites filles à peine pubères qui se croient femmes alors qu’elles ne sont rien. D’un ridicule si navrant qu’elles ne méritaient même pas l’attention poli de leur reine bien aimé. Mais je me savais plus forte, plus dure encore que ce qu’elles croyaient être. La douce compagnie de Sadie à mes côtés à ce moment même ne le prouvait-il pas? Ce n’était pas vers Lisy qu’elle s’était précipité à la fin du cours ennuyeux, ce n’était pas Coralie qu’elle avait rejoint ici. Non. C’était moi. Parce que je l’intriguais, parce qu’une certaine façon, c’était toujours vers moi qu’elle courrait se réfugier. Son visage d’ange coloré de rouge suite à mon regard sur son corps si appétissant n’était qu’une preuve. Une preuve du fait que je l’avalais, autant qu’elle m’obnubilait. Juste équilibre des choses, quand on y pense. Parce qu’elle pourrait le démentir, je savais qu’elle n’était indifférente, je savais que je l’intriguais, que je l’envoutais comme un chant de sirène prend au piège de pauvres et vulnérables marins. Je l’hypnotisais comme Kaa hypnotise le jeune Mowgli dans ce conte pour enfant. J’étais ce python dangereux et fourbe dans les herbes hautes et elle n’était rien d’autre que ce petit enfant innocent et inconscient du danger qui le guetait.
« Parce que le noir, c'est la fin de toute chose. Tout commence et tout finit avec lui. »
Je la regarde comme si elle venait de dire la pire des sottises existantes sur cette planète maudite. Une petite moue naquit sur mon visage d’ange si trompeur alors que je secoue la tête, en signe de négation. Qu’est-ce qu’elle racontait là?
«Le noir est un mélange de couleurs, le blanc, un absence de couleur. Ne serait-il pas plus juste d’affirmer que tout commence et fini avec le blanc? Puisque quand on meurt, on ne voit pas les couleurs, on à les yeux fermés.»
Sadie me suivit, comme une amoureuse transis. Ça me fit rire. Rire doux et harmonieux, sonnant comme de petits clochettes d’argents dans la salle immense. Rire qui perpétua lorsque mon amie tomba dans l’eau sans même avoir prit le temps de réaliser. De petites gouttes m’éclaboussèrent, faisant naître de petites marques plus sombres sur mes vêtements. Je la vis réapparaître à la surface, trempée. Je m’accroupis et la regarda avant une petite moue. Je n’eu cependant pas l’occasion de faire le rapport des dégâts occasionner, puisque sa main me saisi. « Ah, tu ne sais pas ? Eh bien, il est temps d'apprendre. » Je n’eu pas le temps d’imaginer ce qui allait ce passer que je fus entraîner dans l’eau. Le contacte mouillé contre ma peau chaude me surprit et je me débattis un moment avant de remarquer que Sadie me tenait contre elle. Je l’observais un moment surprise, avant de me rendre compte que je pouvais toucher le fond du bout des pieds. Intéressant. Un sourire malicieux étira mes lèvres alors que je levais une main pour repousser une mèche des cheveux assombris de ma reine de sa joue, en une douce caresse.
«Tu ne paie rien pour attendre…Sale petite vipère.» chuchotais-je à son oreille, posant délicatement mes mains sur ses épaules, chatouillant allégrement la peau que je pouvais voir. «Tu es jolie quand tu es mouillée. C’est agréable l’eau, je n’aurais pas cru. Mais par ta faute, j’aurais pu me noyer. C’aurait pu être plaisant, non? Mourir noyée. Comme ça, je t’aurais hanté pendant des décennies…alléchant comme idée, tu trouves pas? »
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Re: The mystery of black Nails -- Sadie
J'étais accoutumée à l'admiration des autres, non à la ressentir moi-même, mais Alice exerçait sur moi une sorte de fascination qui m'était jusqu'alors inconnue. Voir quelqu'un d'autre que Carter ou Connor et surtout une femme susciter mon intérêt ne s'avérait cependant pas déplaisant, je devais l'admettre. J'aimais ses caresses, ses attentions charmantes envers moi et me laissais en conséquence progressivement séduire par ses talents d'ensorceleuse. Qu'elle ne s'imagine pas toutefois gagner ainsi mes bonnes grâces : les minauderies de mes courtisanes m'avaient rodée à ce genre de tentatives et le sourire d'Alice aussi plaisant soit-il ne me trompait pas. Elle savait paraître un ange aux yeux des personnes bien placées de cette école, mais l'on ne pouvait s'y méprendre : elle n'était mon amie que parce qu'elle dissimulait un vrai démon. Je connaissais ses sentiments plutôt ambigus envers les êtres humains, mais n'imaginais pas malgré tout qu'elle puisse me détester autant qu'elle m'aimait. Son amour me surprenait et me changeait agréablement du respect mêlé de crainte voire de la franche terreur que je sentais chez mes condisciples de quelque année ou maison qu'ils soient : peu nombreux étaient ceux qui savaient me résister ou même m'imposer leurs lois. Mais je savais reconnaître mes faiblesses autant que mes échecs, et j'apprenais très vite. Je pouvais fort bien pourtant laisser quelques écailles dans ce coup-ci, et c'était précisément ce qui rendait le jeu aussi excitant que dangereux. Alice demeurait malgré tout différente, en ce que je croyais à sa sincérité alors que je ne l'aurais probablement pas dû - mais elle était ma faiblesse, ma seule véritable amie encore fidèle, ce qui à mes yeux et étant données les circonstances que l'on savait avec Carter et Connor représentait un véritable trésor, un bastion imprenable. Je savais qu'elle me suivrait au bout de la folie si je le lui demandais, tuerais pour et avec moi avec plaisir si je lui assurais l'impunité. Combien de mes courtisanes auraient consenti à en faire autant ? Même Layla, la trompeuse et fantasque Layla n'aurait risqué autant pour sa Reine - Salazar savait pourtant qu'elle disputait à Alice le rôle de favorite. Leur allégeance, leurs serments et leurs belles promesses ... des fables destinées à endormir ma vigilance et s'assurer mes bonnes grâces, comme si quelques courbettes suffiraient à me faire ployer. Je n'avais que mépris pour cette horde de flagorneurs et de pisse-vinaigres tentant maladroitement d'éclaircir leur sang impur et redorer leur nom à mon contact, mais j'avais également désespérément besoin d'eux, mes sujets sans lesquels une Reine n'existait guère. Toute ma chance consistait en le fait qu'ils se pensaient chacun suffisamment importants pour prétendre à mes faveurs.
Mais tout ce que je concédais à Alice, j'étais tout autant en mesure de l'accorder à une autre. Elle capturait pour l'heure mon intérêt, mais quelle autre plus douée qu'elle ne saurait un jour le lui ravir ? Certes, je n'avais guère plus d'un an et demie à régner encore sur les murs et les âmes de l'école avant de me hisser vers un tout autre firmament, mais que cela semblait long ! Qu'il pouvait s'en passer des choses ! J'étais instable, changeante comme le mouvement d'une flamme consumant sans état d'âme tout ce qui se livrait à elle pour ne laisser que cendres sur son passage et prompte à délaisser l'objet d'une longue passion pour détourner indolemment mon intention sur un autre plus à la mode. J'avais constamment besoin d'être amusée, distraite car le monde m'ennuyait - à cet égard j'étais un véritable enfer à moi seule, puisque satisfaire mes exigences de princesse gâtée requérait parfois des trésors d'imagination. C'était malheureusement pour mon entourage un mal nécessaire pour qui souhaitait me garder, tant j'étais volage et inconstante. Je ne voyais en cela rien de répréhensible, mais il s'avérait ainsi souvent difficile de me suivre dans mes évolutions puisque l'amant du jour pouvait d'une heure à l'autre devenir l'ennemi du lendemain, l'amie, la cible à abattre. Seuls de trop rares éléments demeuraient figés, pièces intangibles du jeu de la Reine. Quant aux autres ... du menu fretin. Si Alice se figurait que je n'avais pas conscience de l'infantilisme et la bêtise de mes suivantes, elle se trompait lourdement ; c'était d'ailleurs ce qui me tuait à petit feu à Hogwarts, non le fait qu'Alice put faire erreur mais bel et bien l'absence d'environnement intellectuellement stimulant parmi les membres de ma Cour. Je vivais entourée d'idiots, et m'en sentais de ce fait dégradée.
Le regard effaré d'Alice sur moi m'indiffère, elle peut bien penser ce qu'elle veut, je reste sûre de ce que j'affirme.
« Le noir est un mélange de couleurs, le blanc, un absence de couleur. Ne serait-il pas plus juste d’affirmer que tout commence et fini avec le blanc? Puisque quand on meurt, on ne voit pas les couleurs, on a les yeux fermés. » Je soupirais légèrement sans prendre grande note de ces dernières réflexions. « Ce que tu dis n'a aucun sens. Ne sois pas si étroite d'esprit, il n'y a pas que les hommes dans l'espace. Avant l'apparition de toute forme de vie, il y avait le néant de l'espace. Quand notre planète mourra, tout s'achèvera dans les ténèbres. Et quand on ferme les yeux, il fait noir. »
N'était-ce pas l'évidence même ? Cela l'était pour moi, en tous cas. « Tu ne perds rien pour attendre … Sale petite vipère. » J'observais Alice avec un fin sourire provocateur, empli de malice et de défi. Verrait-elle combien son insulte m'amusait et ne faisait que me flatter davantage ? J'en doutais. « Tu es jolie quand tu es mouillée. Devais-je comprendre que je ne l'étais pas étant sèche ? J'arquais un sourcil vaguement contrarié sans cesser de sourire. C’est agréable l’eau, je n’aurais pas cru. Mais par ta faute, j’aurais pu me noyer. C’aurait pu être plaisant, non ? Mourir noyée. Comme ça, je t’aurais hantée pendant des décennies … alléchant comme idée, tu trouves pas ? »
Je soufflais légèrement sous la pression délicate de ses mains réchauffant agréablement mon épiderme, avant de rapprocher mon visage du sien.
« Oh, j'ai été une très vilaine fille, aucun doute là-dessus. Tu vas me punir ? Mon propre petit fantôme personnel ... je t'obsède donc tant que ça ? »
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Re: The mystery of black Nails -- Sadie
Noir, blanc, noir, blanc….les couleurs tournoyaient devant mes yeux sans aucune raison apparente, comme si elles ne cherchaient qu’à me donner un peu plus la nausée. Vilaines couleurs!! Vilaines! Cette guerre entre les couleurs se poursuivait de plus belle, effaçant le joli visage de Sadie. Et si quand on mourrait, tout était noir. N’était-ce pas dépriment? Qui voudrait mourir si tout était noir. Pas d’espoir et pas de couleur. Avait-on besoin d’espoir quand nos cœurs cessaient de battre? Avait-on besoin de couleur quand on était en état de décomposition avancer six pieds sous terre? Ça ne servait à rien les couleurs. Alors pourquoi se serait utile une fois morte? Pourquoi voir du blanc alors que dans une tombe, il faisait noir. Quand j’ouvrais mes yeux dans le noir, c’était juste noir. Est-ce que c’était pareil la mort? Juste du noir, pas de bruit? Comment quand on s’enfermait dans un placard à balais au milieu de la nuit sans lumière? Non que ça m’arrivait souvent hein…quoi qu’en fait, les placards à balais au milieu de la nuit pouvait être fort intéressant, mais ça c’était une autre histoire.
« Ce que tu dis n'a aucun sens. Ne sois pas si étroite d'esprit, il n'y a pas que les hommes dans l'espace. Avant l'apparition de toute forme de vie, il y avait le néant de l'espace. Quand notre planète mourra, tout s'achèvera dans les ténèbres. Et quand on ferme les yeux, il fait noir. »
J’arquai doucement un sourcil, alors que mon sang semblait bouillir dans mes veines. Je leur jetai un coup d’œil pour m’assuré que les canaux bleutés sous ma peau de porcelaine n’était soudainement devenu d’une couleur plus vive, rouge comme les flammes ou pire, noir comme le charbon, ou comme mes rôties carbonisées de ce matin. Rien à signaler. Tout était normal. Enfin aussi normal qu’on pouvait l’être. Donc, je ne brûlais pas. Mais je n’étais pas non plus étroite d’esprit – non mais m’écoutait-elle quand je parlais?- j’aurais bien pu lui rétorqué que c’était le contraire, que c’était elle qui ne comprenait rien à rien, mais je préfère me taire. Ça ne sert à rien, puisque Sadie n’est rien. Rien d’autre qu’une pauvre petite créature avec un comportement inacceptable dans une école pleine à craquer de créature comme elle. Des créatures dont je n’avais rien à faire tant qu’elles n’avaient pas les formes délicates de cette démone qui ce tenait devant moi. Formes, qu’encore une fois, je pris plaisir à caresser du regard avant de la lancer à l’eau. Alors que je la regardais immerger, une phrase lue quelque part me revient en mémoire. Un type avait dit que le meilleur moyen de n’avoir besoin de personne était de rayer tout le monde de sa vie. Pouvais-je vraiment rayer Sadie de ma vie? La mettre à la porte de ma forteresse parce qu’elle risquait d’ébranler ses mûrs frêles avec son instabilité, parce qu’elle enflammerait tout si facilement. Pouvais-je mettre Sadie à la porte?
« Oh, j'ai été une très vilaine fille, aucun doute là-dessus. Tu vas me punir ? Mon propre petit fantôme personnel ... je t'obsède donc tant que ça ? »
Doux retour à la réalité. La punir? Je pourrais faire bien pire que cela. Je pourrais la faire hurler toute la nuit, non de douleur mais de plaisir. Je pourrais l’attaché à mon lit et m’amuser avec elle encore et encore, jusqu’à ce qu’elle me demande grâce. Mais ce soir, je ne ferai rien de tout cela. Pourtant, malgré mes dires, ma main descendit doucement sur la peau de mon amie, le long de ses bras, avant de les quitter pour rejoindre ses hanches. Sadie m’obsédait-elle à ce point? Je ne préférais ne pas répondre à cette question, ou du moins y répondre à ma façon, évasive et si vague que ça ne répondait pas vraiment à la question en réalité. L’attirant à moi, de sorte que son corps soit contre le mien, diffusant une douce chaleur contre ma peau refroidie par l’eau pourtant chaude, l’un de mes mains remonta jusqu’à sa joue.
« Te punir…intéressant…»
Un sourire angélique étira mes lèvres, alors qu’elles frôlaient celles de Sadie avec douceur. Elle jouait avec le feu, en avait-elle seulement conscience? J’en doutais fortement. Ou alors, elle était vraiment inconsciente et ne croyait pas que je pouvais représentait un réel danger pour elle…elle se trompait. Elle se mettait le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Je pourrais tout aussi bien la noyer si l’envie m’en prenait. Je n’étais plus prévisible qu’elle. Et pire encore, je n’éprouvais rien pour la vie en générale. Néanmoins, au lieu de la maintenir sous l’eau, je pris possession de ses lèvres douces et sucrées. Lorsque je me détachai d’elle pour prendre la parole, mon ton était dur, froid et sifflant, comme une menace à mi-mots à peine prononcé.
«Tu ne m’obsède pas, petite chose insignifiante… pas plus que ces pauvres âmes qui marchent sans but dans les couloirs de cette école, sans couleur, sans saveur. Ce ne sont que des visages. Les visages…c’est inutile, futile. Les visages, c’est rien d’autre que du vent qui veut être joli dans le miroir…» Ma main se faufila au creux de ses reins alors que mes lèvres s’approchaient de son oreille pour susurrée doucement «Et toi, princesse... es-tu seulement un visage?»
« Ce que tu dis n'a aucun sens. Ne sois pas si étroite d'esprit, il n'y a pas que les hommes dans l'espace. Avant l'apparition de toute forme de vie, il y avait le néant de l'espace. Quand notre planète mourra, tout s'achèvera dans les ténèbres. Et quand on ferme les yeux, il fait noir. »
J’arquai doucement un sourcil, alors que mon sang semblait bouillir dans mes veines. Je leur jetai un coup d’œil pour m’assuré que les canaux bleutés sous ma peau de porcelaine n’était soudainement devenu d’une couleur plus vive, rouge comme les flammes ou pire, noir comme le charbon, ou comme mes rôties carbonisées de ce matin. Rien à signaler. Tout était normal. Enfin aussi normal qu’on pouvait l’être. Donc, je ne brûlais pas. Mais je n’étais pas non plus étroite d’esprit – non mais m’écoutait-elle quand je parlais?- j’aurais bien pu lui rétorqué que c’était le contraire, que c’était elle qui ne comprenait rien à rien, mais je préfère me taire. Ça ne sert à rien, puisque Sadie n’est rien. Rien d’autre qu’une pauvre petite créature avec un comportement inacceptable dans une école pleine à craquer de créature comme elle. Des créatures dont je n’avais rien à faire tant qu’elles n’avaient pas les formes délicates de cette démone qui ce tenait devant moi. Formes, qu’encore une fois, je pris plaisir à caresser du regard avant de la lancer à l’eau. Alors que je la regardais immerger, une phrase lue quelque part me revient en mémoire. Un type avait dit que le meilleur moyen de n’avoir besoin de personne était de rayer tout le monde de sa vie. Pouvais-je vraiment rayer Sadie de ma vie? La mettre à la porte de ma forteresse parce qu’elle risquait d’ébranler ses mûrs frêles avec son instabilité, parce qu’elle enflammerait tout si facilement. Pouvais-je mettre Sadie à la porte?
« Oh, j'ai été une très vilaine fille, aucun doute là-dessus. Tu vas me punir ? Mon propre petit fantôme personnel ... je t'obsède donc tant que ça ? »
Doux retour à la réalité. La punir? Je pourrais faire bien pire que cela. Je pourrais la faire hurler toute la nuit, non de douleur mais de plaisir. Je pourrais l’attaché à mon lit et m’amuser avec elle encore et encore, jusqu’à ce qu’elle me demande grâce. Mais ce soir, je ne ferai rien de tout cela. Pourtant, malgré mes dires, ma main descendit doucement sur la peau de mon amie, le long de ses bras, avant de les quitter pour rejoindre ses hanches. Sadie m’obsédait-elle à ce point? Je ne préférais ne pas répondre à cette question, ou du moins y répondre à ma façon, évasive et si vague que ça ne répondait pas vraiment à la question en réalité. L’attirant à moi, de sorte que son corps soit contre le mien, diffusant une douce chaleur contre ma peau refroidie par l’eau pourtant chaude, l’un de mes mains remonta jusqu’à sa joue.
« Te punir…intéressant…»
Un sourire angélique étira mes lèvres, alors qu’elles frôlaient celles de Sadie avec douceur. Elle jouait avec le feu, en avait-elle seulement conscience? J’en doutais fortement. Ou alors, elle était vraiment inconsciente et ne croyait pas que je pouvais représentait un réel danger pour elle…elle se trompait. Elle se mettait le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Je pourrais tout aussi bien la noyer si l’envie m’en prenait. Je n’étais plus prévisible qu’elle. Et pire encore, je n’éprouvais rien pour la vie en générale. Néanmoins, au lieu de la maintenir sous l’eau, je pris possession de ses lèvres douces et sucrées. Lorsque je me détachai d’elle pour prendre la parole, mon ton était dur, froid et sifflant, comme une menace à mi-mots à peine prononcé.
«Tu ne m’obsède pas, petite chose insignifiante… pas plus que ces pauvres âmes qui marchent sans but dans les couloirs de cette école, sans couleur, sans saveur. Ce ne sont que des visages. Les visages…c’est inutile, futile. Les visages, c’est rien d’autre que du vent qui veut être joli dans le miroir…» Ma main se faufila au creux de ses reins alors que mes lèvres s’approchaient de son oreille pour susurrée doucement «Et toi, princesse... es-tu seulement un visage?»
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Re: The mystery of black Nails -- Sadie
The mystery of black nails
Je provoquais Alice avec une insolence et une arrogance toutes personnelles, à peine consciente de l'effet sulfureux que je suscitais en son esprit trouble et tortueux. J'aimais l'éclat concupiscent de ses yeux bleus emplis d'un désir mal défini sur moi, ses mèches d'or caressant la peau satinée de mon épaule, sa langue rose humectant ses lèvres comme celle bifide d'un perfide reptile. Le chaos peuplant son âme damnée appelait à la douceur et la délicatesse, qualités dont je ne faisais preuve que pour elle – contrairement à la croyance populaire, je savais me montrer traîtreusement et excessivement agréable plutôt qu'hautaine, froide et dédaigneuse : encore fallait-il que j'estime mon interlocuteur digne de pareilles attentions. Je n'étais pas une poupée aux jolies formes avec laquelle on s'amusait un temps et prenait son bon plaisir avant de la délaisser : j'entretenais ma réputation et conservais pour mon bonheur de très hautes exigences, certes parfois incompréhensibles mais qui avaient du sens pour moi. J'avais l'étoffe et l'orgueil d'une reine, par Salazar ! Et je ne m'étais pas auto-affublée de ce titre, on me l'avait octroyé dès ma seconde année à Hogwarts : la Reine des Slytherin … Un jour j'inspirerais des artistes, j'en avais l'intime conviction : on me peindrait siégeant sur mon trône de serpents entrelacés régnant sans partage sur la basse et misérable population estudiantine de ce petit château. Plus tard, je dominerais encore plus haut dans les sphères du pouvoir et de l'influence, disposant à l'envi d'une horde de laquais exauçant mes désirs et adorant la souveraine que j'étais appelée à être. Présidente-sorcière du Magenmagot représentait assurément un poste à ma mesure, mais je ne m'étais depuis toujours que peu intéressée au droit magique … le prune n'était d'ailleurs pas ma couleur. Ministre de la Magie alors ? Exercer les plus hautes fonctions de la société sorcière britannique ne m'aurait pas paru une si mauvaise idée, s'il ne s'était agi de devoir me préoccuper du bien-être et des conditions de vie de toute une population auquel je ne vouais que mon plus profond mépris, une marée d'êtres médiocres et sans idées. Tel était tout le problème avec les choix de carrière que j'envisageais : aucun ne me satisfaisait réellement – tous me paraissaient étroits et trop petits, ne comblant aucunement ma faim de pouvoir absolu, mon ambition démesurée et finalement mon amour-propre surdéveloppé.
C'était tout le drame de mon existence : j'étais trop vaste pour ce monde ridicule emblème de la médiocrité. À l'étonnement général et l'horreur de mes géniteurs, j'avais plusieurs fois envisagé de m'expatrier dans le monde muggle afin d'y employer l'immense héritage familial à me bâtir un empire financier, mais la perspective de renoncer à la magie dans mon quotidien m'était infiniment trop douloureuse pour m'y résoudre. J'aurais su pourtant m'y construire un avenir : avec mes richesses colossales, j'aurais financé les activités clandestines d'entreprises crapuleuses, m'employant avec ardeur et méthodiquement à détruire chaque jour davantage cette planète et ces gens ternes qui m'avaient rejetée – puissent-ils payer de leur vie pour leur grossière erreur. Je commencerai par employer un tueur à gages en vue de planifier l'assassinat de mes parents et de mon frère, héritier légitime des trésors familiaux pour en demeurer unique légataire, sachant pertinemment qu'ils ne me cèderaient pas même une seule pièce de leurs multiples services à thé en argent massif.
« Familles, je vous hais », dit-on. Et Alice, à quel type de famille avait-elle été confrontée ? Haïssait-elle ses propres parents tout comme je souhaitais ardemment voir périr les miens ? J'étais consciente d'être un cliché vivant, le profil même de la jeune adulte malmenée à la maison désirant assister à la mort des siens par manque d'amour. Mais ils ne m'avaient pas seulement dédaignée au profit de mon frère aîné : les Williams étaient dépassés, vestiges et témoins d'une époque révolue se complaisant dans la gloire passée des ancêtres. L'avenir des pure blood se jouait avec des personnes telles que Clyde, Connor ou moi-même : ceux qui allaient véritablement faire changer les choses en Grande-Bretagne et peut-être partout dans le monde. Mage noir, c'était peut-être ma véritable vocation : les plus marginaux des sorciers ne s'étaient accomplis qu'en dehors des normes de la société, je ne parviendrais probablement à trouver satisfaction que dans les arts sombres dans lesquels Samaël et moi-même avions commencé à nous perfectionner.
Mais il me fallait d'abord solutionner l'épineux problème de mon conflit d'égos et d'intellects avec Alice, détruire cette fascination dangereuse et cet appétit qu'elle provoquait en moi. Je ne cherchais pas à me cacher la vérité, j'avais besoin d'elle autant qu'elle m'inspirait le dégoût comme une substance doucereuse au goût tout d'abord suave puis excessivement amer. Sa main détaillant la ligne de mon bras jusqu'à effleurer puis s'ancrer à mes hanches fit naître une agréable sensation de chaleur inconnue dans tout mon être avant que des fourmillements intenses ne parcourent chaque zone de mon épiderme qu'elle avait touchée de ses doigts habiles. Indéniablement, cette femme me faisait de l'effet.
« Oh, j'ai été une très vilaine fille, aucun doute là-dessus. Tu vas me punir ? Mon propre petit fantôme personnel ... je t'obsède donc tant que ça ? »
Je la narguais avec effronterie, précisément parce que je savais que jouer avec Alice n'était pas une si bonne idée que ça. Je pouvais bien le regretter … ou, vulgairement, m'en féliciter et prendre mon pied intégral. M'avancer sur ce qu'elle était ou non capable de faire était hasardeux, mais restait le meilleur moyen de la pousser à démontrer toute l'ampleur de son audace et à dépasser ses limites naturelles. Et s'il existait quelqu'un de ma connaissance pour qui la notion « d'inhibition » était toute relative, c'était sans aucun doute mon Alice. Elle me le prouva d'ailleurs aussitôt en collant son corps aux formes diablement tentatrices et sa plastique de rêve contre le mien mi-hésitant mi-en demande urgente de son contact. J'entrouvris les lèvres avec incertitude, avide de ce toucher encore inconnu et de cette silhouette à explorer contre la mienne. Je me vantais pourtant d'avoir tout fait, tout vécu, mais Alice me laissait pantelante.
« Te punir … intéressant … »
Évidemment, puisque je lui suggérais à mots couverts rien de moins que la possibilité de m'offrir à ses bons soins et charmantes attentions … autant qu'à ses délectables sévices. Ses lèvres épouvantablement tentantes gagnèrent les miennes sans toutefois les caresser qu'à peine, me mettant au supplice. Merlin, qu'elle franchisse la barrière si elle était si fière et intrépide ! Comme si elle avait intercepté mon appel exaspéré – appel que j'étais démesurément trop orgueilleuse pour énoncer à haute voix et traduire ainsi le désir qui me taraudait de la voir se lancer à ma conquête – sa bouche gagna négligemment la mienne et y imprima un baiser sucré. Machinalement, je promenais ma langue sur mes lèvres pour imprimer le goût des siennes et l'observait d'un œil neutre, dans l'expectative quant à la suite. Elle avait à cet instant captivé toute mon attention, encore lui fallait-il la conserver.
« Tu ne m’obsèdes pas, petite chose insignifiante … pas plus que ces pauvres âmes qui marchent sans but dans les couloirs de cette école, sans couleur, sans saveur. Ce ne sont que des visages. Les visages …c’est inutile, futile. Les visages, c’est rien d’autre que du vent qui veut être joli dans le miroir … Et toi, princesse, as-tu seulement un visage ? » J'écartais lentement mon faciès du sien et plongeais droit dans ses iris bleutées, ne montrant aucune crainte. « Tu le sais mieux que personne, puisqu'il ne quitte pas tes pensées. » soufflais-je, de nouveau piquante et insolente. « Et tu fais une piètre menteuse. » concluais-je en une ultime provocation. Mes mains gagnèrent soudainement sa chevelure blonde elle aussi ruisselante et pressèrent fermement son visage en vue de la maintenir immobile, tandis que mes lèvres s'emparaient des siennes avec ardeur et les mordillaient, jouant de la surprise que me voir prendre l'initiative suscitait probablement en elle. « Si j'étais si insipide que tu le prétends, te serais-tu donnée la peine de m'entraîner ici pour me goûter ? » lançais-je malicieusement après avoir repris mon souffle, une lueur d'amusement dansant dans mes pupilles océanes. Me goûter … le terme était soigneusement choisi. J'avais envie de découvrir la saveur d'une femme, apprendre les courbes de son corps autant que me laisser savourer et constater si oui ou non j'étais capable, en plus de mes nombreux talents, de faire naître un désir féminin. Mais je pouvais tout aussi bien terminer en quatre-heures …
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