Black Clouds Ft Mackenzie.
The Time-Turner :: Tome VII : Les reliques de la Mort :: Armoire à Disparaître :: RP abandonnés :: Intérieur du château
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Black Clouds Ft Mackenzie.
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It's the black clouds over your head
It's the monsters under your bed
As tragic as this might seem
We can't escape the bad things
You know what that means
Je suis bien décidé à percer le mystère et puisque personne ne semble capable de me donner les réponses que j’attends et bien je vais me débrouiller par moi-même. Ne dit on pas d’ailleurs que c’est la meilleur des solutions ? Je remonte les manches de ma chemise blanche jusqu'à hauteur de mes coudes et je me hisse sur un tabouret. Du bout du doigt, je parcoure les livres du rayon. Cela doit bien faire deux heures que je suis dans cette bibliothèque, j’ai même oublié d’aller manger à l’heure du repas. Une chance que les cuisines se trouvent à coté de la salle commune des Poufsouffles ! Mon regard s’arrête sur un bouquin à l’épaisse reliure rouge. Je le retire du rayon et le feuillette rapidement. Dès que j’ai aperçu les mots futur et prophétie, je redescends de mon tabouret et je m'en vais poser l’ouvrage sur une pile que je me plais à faire grandir depuis que je suis arrivé. Mon obstination trouve sa source dans la peur, la peur de mourir. Je veux savoir si le futur est inéluctable. Je veux savoir si oui ou non Elhmina et moi finirons ensemble. Je maudits ces élèves qui sont venu nous prédire toutes ces horreurs. Comment dois je envisager la vie maintenant que je sais que je vais mourir jeune et laisser un enfant sans parents?
Mon ventre gargouille bruyamment et je suis pris d’un vertige. J’envisage de remonter sur le tabouret mais je n’ai pas envie de finir à l’infirmerie. Ma main agrippe le bord de la table, je ferme les yeux. Depuis ce fameux jour, je ne sais plus quoi penser. Je suis complètement paumé et bien que je rassemble tous mes efforts pour ne pas le montrer, il est tout de même évident que je ne suis pas au top de ma forme. Ça n’a pas échappé à Tanya ni à Montana par exemple ! Un grognement s’échappe de ma gorge et je me résigne à rouvrir les yeux. Je ne suis pas le seul à être dans cet état, la tension est palpable dans les moindres recoins de Poudlard. Un frisson glisse le long de ma colonne vertébrale et dans une tentative de chasser ce sentiment désagréable, je secoue vivement les épaules.
J’ai besoin de changer d’air au plus vite et de toute façon la bibliothèque va bientôt fermer. Je fourre un bouquin dans mon sac mais je me rends rapidement compte que je me suis laissé emporter par la masse de livres récoltés. Il faut avouer que j’ai ratisser large afin d’être certain de trouver des informations sur les voyages dans le temps, le futur et tout ce qui y touche de prêt ou de loin. Tant pis ! Je suis bien décidé à ne pas en laisser un seul derrière moi. J’ai trouvé un arrangement avec la bibliothécaire et je n’ai pas l’intention de nettoyer son bureau pendant un mois sans profiter de ma non limite d'emprunt de livres. Je glisse le plus gros volume sous mon bras gauche et j’entreprends ensuite d’empiler tout les autres sur mon bras droit. Le résultat est que j’y vois à peine devant moi ! Une fois encore, tant pis !
J’avance lentement, un pied devant l’autre et je quitte les lieux. Les escaliers vont être une tâche bien compliquée. Je manque d’ailleurs de tombé un nombre incalculable de fois avant d’atteindre enfin les sous sols. Un soupire de soulagement quitte mes lèvres alors que je constate que le plus difficile est derrière moi. Le couloir est désert, plus aucun obstacle en vue. J’accélère le pas, il me semble que j’approche de la salle commune des Serpentards. J’aurais préféré partager l’étage des Gryffondor par exemples, mais non ! Nous rampons dans les mêmes sous sols que les serpents ! J’accélère encore un peu lorsque finalement, je heurte de plein fouet ce qui ressemble à un être humain. Je n’ai pas le temps de voir quoi que ce soit que j’atterris violemment sur le sol. Tous les livres s’éparpillent autour de moi. Certains sont ouverts, d’autres pas…Je prie pour que ce ne soit pas Nathanaël. Je n’ai aucune envie de supporter encore une fois ses répliques et attitudes des plus déplorables.
Je me risque tout de même à lever finalement les yeux et mon regard se pose sur une magnifique chevelure blonde que je ne tarde pas à identifiée. Mackensie ! Sa beauté est absolument fascinante, je ne peux déplorer que son mauvais caractère. Elle à cette tendance à m’envoyer balader chaque fois que je lui adresse la parole. Malheureusement pour elle, je suis plutôt tenace et je ne perds donc pas une seconde avant d’ouvrir la bouche.
Tristan – Je suis désolé… Je t’ai pas vue.
Je ferme alors violemment un livre qui c’était ouvert sur un chapitre au titre quelque peu embrassant : Peut on prédire qui sera notre premier amant. Oh le fait que je suis puceau est de notoriété publique à Poudlard. Mais je n'ai pas envie qu'elle saisisse cela comme une opportunité de me le rappeler. Il est certainement déjà trop tard, je décide d’enchaîner le plus rapidement possible et sans même réfléchir, je sort la première chose qui me passe par la tête.
Tristan – J’ai faim. Tu as déjà mangé ?
Mon regard se dirige vers le tableau qui mène aux cuisines avant de se reposer sur Mackensie. Je fais n’importe quoi ! Elle va certainement me hurler dessus ou m’envoyer à la merde. Je me mords la lèvre inférieure en attendant que le ciel me tombe sur la tête. Je ne sais pas trop à quoi m'attendre mais du peu que je la connais je sais qu'il est plus sage que je n'aie pas trop d'attentes.
Dernière édition par Tristan C. Grint le Lun 3 Mai - 18:58, édité 2 fois
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Re: Black Clouds Ft Mackenzie.
La journée venait enfin de se terminer, une journée ni plus ni moins banale. J’avais la réelle impression d’être entrée dans une vie monotone, juste une routine ennuyante. Il ne se passait jamais rien à Poudlard, surtout ces temps-ci. Alors j’avais vaqué à mon statut d’élève intelligente mais révolté ou provocatrice comme pourrait me qualifier certains de mes professeurs. Mais je n’avais vraiment que faire de leur avis personnel sur ma personne. Qui étaient-ils tous, pour porter un jugement sur moi ? Quoi qu’on puisse penser de moi, ça ne m’attend plus, et cela fait déjà bien longtemps que j’ai dépassé ce stade. J’avais besoin de prendre l’air, de me retrouver seule. Marrant, oui ça peut l’être quand on sait que je ne suis très peu entourée, mais c’est ainsi, j’aime la solitude, j’aime ma tranquillité. Après tout on ne peut compter que sur soi même alors à quoi bon s’encombrer de personne qui se retourneront contre vous un jour ? Non je ne suis pas pessimiste, bien sur tout le monde n’est pas comme ça mais quand on y réfléchit bien, qui peut se voir attribuer le privilège de véritable ami ? Mes vieux fantômes me suivaient et je n’avais envie d’imposer cela à personne. Dévalant les escaliers qui menaient aux dortoirs des filles je jetais un rapide coup d’œil à ma salle commune, non il n’y avait vraiment personne d’intéressant, seulement des deuxièmes années qui braillaient, chose qui m’énerverait certainement bien vite. Je n’avais pas envi de cela, pas ce soir. J’avais besoin de répit, je voulais juste un peu de calme. Je poussais le portait afin d’arriver dans les cachots du château. Cela faisait légèrement glauque mais j’ai adoré tout de suite, parfois l’endroit donne froid dans le dos et j’ai de très nombreux souvenirs de mes années précédentes. Je m’arrêtais un instant, le couloir était désert, et j’ignorais où je voulais aller exactement. La plupart des élèves devaient avoir rejoins leur maison, cela signifiait que je serais à peu près tranquille. Alors que j’optais pour sortir un peu dans le par cet avant même que je n’ai pu voir quoique ce soit on me percuta de pleins fouet, et sans douceur.
J’attendais d’avoir les idées un peu plus claires avant de déverser mon venin, insultant au passage ce pauvre misérable qui n’avait pas été capable de mettre un pied devant l’autre sans regarder devant lui. Lorsque je levais les yeux, je reconnus sans mal Tristan, un élève de poufsouffle qui pour une raison qui m’était inconnue avait tendance à ne jamais me lâcher la grappe. Il n’a pas l’air méchant, mais nous semblons vivre dans un monde bien différent. Plus je le repoussais et plus il s’accrochait, comme s’il voulait voir combien de temps il faudrait pour qu’il puisse tirer quelque chose de bon en moi. Mais malheureusement pour lui je n’avais ni gentillesse, ni amitié, ni rien du tout à lui offrir. Je ne désespérais pas qu’il s’en rende compte par lui même un jour, de toute façon il se fatiguera certainement plus rapidement que moi, je n’avais aucun doute la dessus. Qui pouvait bien être assez fou pour se montrer tout le temps aimable avec quelqu’un qui vous envoie, sans état d’âme, sur les roses constamment ? Alors qu’il ramassait ses livres je ne pus pas manquer d’observer l’objet de ses recherches, recherches personnelles qui semblaient visiblement le gêner. Un sourire mauvais je l’observais d’un regard tranchant.
Tristan – Je suis désolé… Je t’ai pas vue.
Me dit-il avant de refermer - rapidement mais pas assez pour que cela m’échappe, un livre au chapitre plutôt parlant.
Mackenzie : « Visiblement tes occupations et tes envies personnelles font de toi un réel danger. La prochaine fois regarde devant toi ou reste dans ta chambre ça me fera une occasion en moins de te croiser. »
Lançais-je un peu acide, l’épaule encore douloureuse de la rencontre. Comme si le couloir n’était pas assez grand ! Et pourquoi Diable devait-il toujours croiser mon chemin ? A croire que le destin s’acharnait contre lui.
Tristan – J’ai faim. Tu as déjà mangé ?
Tenta-t-il rapidement comme s’il avait peur que je commente. Bien sur il aurait fallu être en hibernation pour ne pas savoir ce que l’on disait à son sujet dans les couloirs de l’école. Même si j’avais beaucoup de défauts, écouter les potins ne faisaient pas parti de mes habitudes, et encore moins d’en prendre parti. Tout le monde passe par là, on dit des choses, vraies ou fausses, les racontars ne sont absolument pas une passion pour moi. Et puis qu’avais-je à faire de la vie des autres ?
Mackenzie : « T’affoles pas Grint, ce n’est pas la peine de changer de sujet je me fiche de ce que tu peux bien faire de ton cul ou non. Ta vie ne m’intéresse pas. »
Répondis-je simplement, et c’était bien vrai.
Mackenzie : « Mais ce n’est pas pour ça que je vais venir de tenir compagnie pour une petite bouffe et te raconter ma journée non plus. »
J’attendais d’avoir les idées un peu plus claires avant de déverser mon venin, insultant au passage ce pauvre misérable qui n’avait pas été capable de mettre un pied devant l’autre sans regarder devant lui. Lorsque je levais les yeux, je reconnus sans mal Tristan, un élève de poufsouffle qui pour une raison qui m’était inconnue avait tendance à ne jamais me lâcher la grappe. Il n’a pas l’air méchant, mais nous semblons vivre dans un monde bien différent. Plus je le repoussais et plus il s’accrochait, comme s’il voulait voir combien de temps il faudrait pour qu’il puisse tirer quelque chose de bon en moi. Mais malheureusement pour lui je n’avais ni gentillesse, ni amitié, ni rien du tout à lui offrir. Je ne désespérais pas qu’il s’en rende compte par lui même un jour, de toute façon il se fatiguera certainement plus rapidement que moi, je n’avais aucun doute la dessus. Qui pouvait bien être assez fou pour se montrer tout le temps aimable avec quelqu’un qui vous envoie, sans état d’âme, sur les roses constamment ? Alors qu’il ramassait ses livres je ne pus pas manquer d’observer l’objet de ses recherches, recherches personnelles qui semblaient visiblement le gêner. Un sourire mauvais je l’observais d’un regard tranchant.
Tristan – Je suis désolé… Je t’ai pas vue.
Me dit-il avant de refermer - rapidement mais pas assez pour que cela m’échappe, un livre au chapitre plutôt parlant.
Mackenzie : « Visiblement tes occupations et tes envies personnelles font de toi un réel danger. La prochaine fois regarde devant toi ou reste dans ta chambre ça me fera une occasion en moins de te croiser. »
Lançais-je un peu acide, l’épaule encore douloureuse de la rencontre. Comme si le couloir n’était pas assez grand ! Et pourquoi Diable devait-il toujours croiser mon chemin ? A croire que le destin s’acharnait contre lui.
Tristan – J’ai faim. Tu as déjà mangé ?
Tenta-t-il rapidement comme s’il avait peur que je commente. Bien sur il aurait fallu être en hibernation pour ne pas savoir ce que l’on disait à son sujet dans les couloirs de l’école. Même si j’avais beaucoup de défauts, écouter les potins ne faisaient pas parti de mes habitudes, et encore moins d’en prendre parti. Tout le monde passe par là, on dit des choses, vraies ou fausses, les racontars ne sont absolument pas une passion pour moi. Et puis qu’avais-je à faire de la vie des autres ?
Mackenzie : « T’affoles pas Grint, ce n’est pas la peine de changer de sujet je me fiche de ce que tu peux bien faire de ton cul ou non. Ta vie ne m’intéresse pas. »
Répondis-je simplement, et c’était bien vrai.
Mackenzie : « Mais ce n’est pas pour ça que je vais venir de tenir compagnie pour une petite bouffe et te raconter ma journée non plus. »
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Re: Black Clouds Ft Mackenzie.
L’entendre m’envoyer balader ne me suffit pas. Il faut que je sois suffisamment stupide que pour l’invitée à déjeuner. Peut être aurait elle du me frapper pour que je prenne la sage décision de poursuivre mon chemin sans lui adressé la parole ? Oh mais ce n’est comme si je n’était pas prévenu. Son attitude envers moi n’est pas une chose nouvelle. Je ne l’aie jamais vu me témoigner la moindre sympathie et moi je suis suffisamment débile que pour persister. Je refuse de juger un livre à sa couverture et cela même si je dois finir par m’en mordre les doigts. Le regard que m’adresse Mackenzie n’annonce rien de bon. Il est cependant trop tard pour que je retire mon invitation et je me résigne donc à la laissée déversé ses méchancetés. C’est sans compter sur ce bouquin qui comme par hasard s’est ouvert à cette page an particulier. Je manque cruellement de chance aujourd’hui, j’aurais mieux fait de ne jamais quitter mon lit.
Mackenzie : « T’affoles pas Grint, ce n’est pas la peine de changer de sujet je me fiche de ce que tu peux bien faire de ton cul ou non. Ta vie ne m’intéresse pas. »
Sans blague ! Je ne suis pas le moins du monde surpris d’entendre ses paroles sortant de sa bouche mais après tout si elle n’en à rien à faire et bien si j’ai envie de m’affoler c’est mon problème également. Je me laisse aller à lui jeter un bref regard noir. Je ne sais pas ce que je veux. Qu’elle en parle, qu’elle l’ignore. Rien n’est bon, comme toujours ! Je suis condamné à être un éternel insatisfait. Mon mauvais regard se transforme en expression amusée à l’instant ou je l’entends entamer de répondre à mon invitation.
Mackenzie : « Mais ce n’est pas pour ça que je vais venir de tenir compagnie pour une petite bouffe et te raconter ma journée non plus. »
J’éclate d’un rire qui résonne et ricoche contre les murs du couloir. Je ne me moque pas d’elle mais de l’étrange réalité qui vient de me frapper. Je tente de me calmer, j’inspire profondément et laisse mon regard se balader sur les traits de son visage que je détaille d’un air curieux. Je ne me précipite pas, je l’observe. Je suis conscient que cela doit l’énervée, peut être l’intriguée aussi. J’en arrive à détailler sa silhouette mais sans aucune impudeur. Je ne m’attarde pas sur ses formes, j’observe la globalité de l’image qu’elle renvois. Au bout de quelques interminables secondes je hausse les épaule et me décide enfin à lui répondre.
Tristan – Tu es très étrange comme fille. Quand on te regarde tu es belle, superbe même. Ton sourire se fait rare et même s’il semble remplis de douleur lorsque l’on à la chance de l’apercevoir il est des plus charmants. Ta chevelure semble soyeuse et ta peau appelle au toucher…
Je fais exprès de marquer un silence des plus calculé avant de reprendre la parole.
Tristan – Alors pourquoi tu gâches tout cela en étant aussi désagréable lorsque tu ouvres la bouche ?
Ma question est sincère et elle appelle à une réponse. Je ne comprends pas son besoin de m’agresser gratuitement alors qu’elle ne me connaît même pas. Je fonctionne à l’opposé même de cette façon de penser et de concevoir les rapports sociaux. Ce n’est pas parce que la vie et parfois une chienne que l’on doit le faire payer au reste du monde. Je ne comprends pas ce qui fait que Mackenzie agit de la sorte mais je suis bien décidé à trouver un moyen de briser sa carapace. Son cas m’intéresse et je suis convaincu, peut être à tort, qu’elle n’est pas que froideur et méchanceté. Je passe une main dans mes cheveux alors que mon regard se fixe droit dans celui de la jolie Serpentard. Je penche la tête et ajoute quelques mots.
Tristan – Cela ne colle pas. Je ne dis pas que les gens beau ne peuvent pas être méchant mais quelque chose ne…colle pas. Oui c’est ça…
Je plisse les yeux comme si j’étais persuadé que en me concentrant je serais capable de voir une autre version d’elle que celle qu’elle daigne me montrer. Je suis probablement trop idéaliste et certainement trop naïf. Je cherche toujours à trouver chez les autres ce que j’aimerait y voir.
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