Resonance of fate - Adam
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Resonance of fate - Adam
La poussière tombait doucement, scintillant sous les pâles rayons de lumière qui s'aventuraient dans la cabane abandonnée depuis si longtemps que tout était recouvert d'une épaisse couche blanche. Les particules dansaient gracieusement dans l'air, légères et éphémères. Je les regardais tomber avec lenteur, sans vraiment les voir. Trop plongée dans mes songes pour simplement prendre le temps de vraiment voir ce qui m'entourait. Assise sur un vieux fauteuil capitonné dont la couleur était indéfinissable, tant il était sale, les jambes passée par dessus l'un des accoudoirs, le dos callé contre l'autre, je fixais le même point depuis tellement longtemps que mes yeux piquaient. Ma baguette tournait de façon automate entre mes doigts fins ou battait une mesure inaudible selon mes envies. Cela faisait plus de dix minutes que j'étais là, plongée dans le silence le plus total, attendant. Combien de temps cela prenait-il pour traverser le château de la tour nord à la vieille cabane? Je n'avais pas calculé. Soit il mettait vraiment du temps, soit il ne viendrait pas. Ce qui serait risqué dans sa situation...Non. Meyer était intelligent, il viendrait bien tôt ou tard. En espérant que ce soit tôt. J'en avais de plus en plus assez d'attendre sagement. Je n'étais pas du genre patiente, c'était connue, alors pourquoi mettait-il tant de temps que ça? De plus en plus exaspérée, je me remémorais pour la énième fois le drame de la veille...
Je me souvenais sans mal de la banale collision entre Adam et un élève. Un simple incident, qui en temps normal, n'aurait eu aucune conséquence sur sa vie. Cependant, le hasard arrange bien les choses. Au départ, je n'y avais porté aucune attention. L'élève était tombé et alors? À Poudlard, avec ces satanés escaliers qui changent de direction pour le simple plaisir de faire enragé celui qui les gravite, des chutes, ça arrive souvent. Le gamin allait simplement se relever et engueuler Meyer. Et si c'était une scène des plus amusantes à voir, je n'en doutais pas, j'avais autre chose à faire que de regarder le Serdaigle se faire hurler dessus. Bien entendu, tout cela était avant de voir que le gamin ne se relevait pas. Il restait étendu là, les bras en croix, ses livres éparpillés au sol...sans bouger. Ce ne fut qu'en le regardant de plus près que je l'avais remarqué. Ces pupilles dilatés, la poitrine qui ne se lève plus...le gamin était mort. Je me remémorais le craquement sinistre que j'avais prit pour la chute d'un livre. S'en était visiblement rien. C'était la nuque du gamin qui s'était rompu, visiblement. J'avais sentis un étrange sentiment naître en moi. Mélange saisissant d'effroi, de jubilation et d'angoisse. Il était mort, par la faute d'Adam. Et si j'avais cru que je serais beaucoup plus diplomate, beaucoup plus humaine sur ce coup-là. Il n'en fut rien. Je le menaçai, lui crachant au visage qu'il était un assassin. Malgré tout, je l'avais couvert.
«Mais qu'as-tu fais? Ça ne passera jamais pour un accident. Que vont-ils croire? Que tu l'as tué. Que tu l'as poussé de sang froid. Part. Fiche le camp d'ici! »
L'histoire avait été simple. J'avais sagement délassé le lacet du gamin. Il n'avait suffit que de leur dire qu'il avait marché dessus, qu'il était tombé, ajouter quelques détails sinistres, le tour était joué. Leur faire gober tout ça? Encore plus simple. Je l'avais implanté dans la pauvre petite tête d'une blondinette qui passait par là. La légilimencie...ça avait du bon, non? Deux témoins...qui pourrait douter de la crédibilité de l'histoire? Cela pourrait paraître idiot. Pourquoi le défendre? C'était simple. J'avais une arme contre lui maintenant. Je pouvais le menacer de tout balancer s'il ne faisait pas ce que je lui demandais. Si simple, si facile, si cruel. J'aurais sans doute des remords et si l'histoire se savait, c'était de gros ennuies qui m'attendaient, et alors? J'avais bien tué un élève non? Et j'étais toujours ici, comme une adolescente normale. Bien entendu, j'avais de remord, je n'étais pas bien avec moi-même depuis ce temps-là, mais je vivais avec. Entre ça et Azkaban... Je soupirai pour la énième fois, de moins en moins patiente.
Depuis des semaines, je m'étais tenu profil bas. Après les quelques semaines chez les Gryffondor d'où je n'étais pas sortie indemne, j'essayais tant bien que mal de remonter la pente suite à cette tragique nuit. Cependant, la fatigue des dernières semaines avait la vie dure, les cauchemars récurant n'aidaient en rien. Maintenant, j'avais l'impression que le pire était passé, mais que je l'avais prédit, ça avait un cout. J'étais beaucoup plus dure, beaucoup plus repliée sur moi-même. Je m'étais blindée de la façon la plus efficace possible de sorte que personne ne puisse voir les plaies béantes présentes dans mon âme. Le geste que j'avais posée avec Adam n'en était que la preuve. Un double jeu, encore. Parce que si je lui ferais croire que je n'hésiterais pas à le dénoncer, en réalité, je ne le ferai sans doute pas. Malgré tout, je savais qu'il mordrait dans le piège à pleine dent. Qui était-je sinon la partenaire de Clyde, son double et sa sbire la plus fidèle?
La porte finie finalement par s'ouvrir, laissant entrer un jet de lumière crue. Agacée, je levai les yeux vers Meyer, lui lançant un regard froid et dure. Comme il devait se sentir mal, le pauvre petite aiglon! Tant mieux pour lui. Non en fait, je ne le pensais pas vraiment. Malgré ce que l'on pouvait croire, je n'était pas un monstre non plus, mais j'avais assez à faire avec mes propres problèmes et ma propre douleur que je ne commencerais pas à compatir à celle des autres. Je le laissai entrer, sans un mot, scellant simplement la porte derrière lui d'un coup de baguette, histoire que personne ne pourrait entrer. Je n'étais quand même pas sotte. Je ne voulais pas que l'histoire se sache.
«Il a trébuché, son lacet était défait. Il a juste...trébuché et sa chute à entraîner sa mort. Un simple accident, vois-tu? » Je pris une pause, lui fit signe de s'asseoir d'un mouvement de main vague. «Néanmoins... le jeu à ses règles et si tu ne les suis pas, toute cette histoire s'écroulera et tu devrais faire face à la vérité. Toi et moi savons que c'est de ta faute, n'est-ce pas? Il ne faudrait pas que ça s'ébruite...que d'ennui. » De nouveau, je me remis à faire tournoyer ma baguette entre mes doigts avec non-chalance. «Ça me ferait énormément de peine de devoir te dénoncer, tu sais...»
Je me souvenais sans mal de la banale collision entre Adam et un élève. Un simple incident, qui en temps normal, n'aurait eu aucune conséquence sur sa vie. Cependant, le hasard arrange bien les choses. Au départ, je n'y avais porté aucune attention. L'élève était tombé et alors? À Poudlard, avec ces satanés escaliers qui changent de direction pour le simple plaisir de faire enragé celui qui les gravite, des chutes, ça arrive souvent. Le gamin allait simplement se relever et engueuler Meyer. Et si c'était une scène des plus amusantes à voir, je n'en doutais pas, j'avais autre chose à faire que de regarder le Serdaigle se faire hurler dessus. Bien entendu, tout cela était avant de voir que le gamin ne se relevait pas. Il restait étendu là, les bras en croix, ses livres éparpillés au sol...sans bouger. Ce ne fut qu'en le regardant de plus près que je l'avais remarqué. Ces pupilles dilatés, la poitrine qui ne se lève plus...le gamin était mort. Je me remémorais le craquement sinistre que j'avais prit pour la chute d'un livre. S'en était visiblement rien. C'était la nuque du gamin qui s'était rompu, visiblement. J'avais sentis un étrange sentiment naître en moi. Mélange saisissant d'effroi, de jubilation et d'angoisse. Il était mort, par la faute d'Adam. Et si j'avais cru que je serais beaucoup plus diplomate, beaucoup plus humaine sur ce coup-là. Il n'en fut rien. Je le menaçai, lui crachant au visage qu'il était un assassin. Malgré tout, je l'avais couvert.
«Mais qu'as-tu fais? Ça ne passera jamais pour un accident. Que vont-ils croire? Que tu l'as tué. Que tu l'as poussé de sang froid. Part. Fiche le camp d'ici! »
L'histoire avait été simple. J'avais sagement délassé le lacet du gamin. Il n'avait suffit que de leur dire qu'il avait marché dessus, qu'il était tombé, ajouter quelques détails sinistres, le tour était joué. Leur faire gober tout ça? Encore plus simple. Je l'avais implanté dans la pauvre petite tête d'une blondinette qui passait par là. La légilimencie...ça avait du bon, non? Deux témoins...qui pourrait douter de la crédibilité de l'histoire? Cela pourrait paraître idiot. Pourquoi le défendre? C'était simple. J'avais une arme contre lui maintenant. Je pouvais le menacer de tout balancer s'il ne faisait pas ce que je lui demandais. Si simple, si facile, si cruel. J'aurais sans doute des remords et si l'histoire se savait, c'était de gros ennuies qui m'attendaient, et alors? J'avais bien tué un élève non? Et j'étais toujours ici, comme une adolescente normale. Bien entendu, j'avais de remord, je n'étais pas bien avec moi-même depuis ce temps-là, mais je vivais avec. Entre ça et Azkaban... Je soupirai pour la énième fois, de moins en moins patiente.
Depuis des semaines, je m'étais tenu profil bas. Après les quelques semaines chez les Gryffondor d'où je n'étais pas sortie indemne, j'essayais tant bien que mal de remonter la pente suite à cette tragique nuit. Cependant, la fatigue des dernières semaines avait la vie dure, les cauchemars récurant n'aidaient en rien. Maintenant, j'avais l'impression que le pire était passé, mais que je l'avais prédit, ça avait un cout. J'étais beaucoup plus dure, beaucoup plus repliée sur moi-même. Je m'étais blindée de la façon la plus efficace possible de sorte que personne ne puisse voir les plaies béantes présentes dans mon âme. Le geste que j'avais posée avec Adam n'en était que la preuve. Un double jeu, encore. Parce que si je lui ferais croire que je n'hésiterais pas à le dénoncer, en réalité, je ne le ferai sans doute pas. Malgré tout, je savais qu'il mordrait dans le piège à pleine dent. Qui était-je sinon la partenaire de Clyde, son double et sa sbire la plus fidèle?
La porte finie finalement par s'ouvrir, laissant entrer un jet de lumière crue. Agacée, je levai les yeux vers Meyer, lui lançant un regard froid et dure. Comme il devait se sentir mal, le pauvre petite aiglon! Tant mieux pour lui. Non en fait, je ne le pensais pas vraiment. Malgré ce que l'on pouvait croire, je n'était pas un monstre non plus, mais j'avais assez à faire avec mes propres problèmes et ma propre douleur que je ne commencerais pas à compatir à celle des autres. Je le laissai entrer, sans un mot, scellant simplement la porte derrière lui d'un coup de baguette, histoire que personne ne pourrait entrer. Je n'étais quand même pas sotte. Je ne voulais pas que l'histoire se sache.
«Il a trébuché, son lacet était défait. Il a juste...trébuché et sa chute à entraîner sa mort. Un simple accident, vois-tu? » Je pris une pause, lui fit signe de s'asseoir d'un mouvement de main vague. «Néanmoins... le jeu à ses règles et si tu ne les suis pas, toute cette histoire s'écroulera et tu devrais faire face à la vérité. Toi et moi savons que c'est de ta faute, n'est-ce pas? Il ne faudrait pas que ça s'ébruite...que d'ennui. » De nouveau, je me remis à faire tournoyer ma baguette entre mes doigts avec non-chalance. «Ça me ferait énormément de peine de devoir te dénoncer, tu sais...»
Quinn Harper- ✗ I Feel Wicked;
But the sun also shines on the wicked - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1774
♦ ARRIVÉE : 17/02/2010
♦ HUMEUR : Impassible
Re: Resonance of fate - Adam
L’eau qui ruissela sur mon visage eut le mérite de m’apaiser. Mais ce n’était que provisoire. Depuis la veille, je n’étais pas parvenu à me calmer plus de quelques secondes. Car, comme maintenant encore, l’évènement qui s’était produit finissait toujours par ressurgir dans mon esprit. J’arrivais à peine à réaliser ce qui avait eu lieu. Ça me semblait tellement improbable. Comment ça avait pu m’arriver, à moi? J’avais déjà eu du mal à surmonter le meurtre de la gryffondor que je n’avais pas réussi à sauver, alors je ne m’imaginais pas surmonter cette épreuve ci. Il m’était impossible de mettre des mots dessus, seulement des impressions. Et elles étaient toutes très pénibles, noires et troublantes. Je l’avais fais directement cette fois ci. J’étais personnellement responsable, je n’avais pas seulement failli à protéger quelqu’un, je l’avais de moi-même envoyé vers la mort. Et pas seulement au sens figuré. Je n’arrivais vraiment pas à réaliser. Ça s’était passé si vite. Une banale collision. Mais il ne s’en était pas relevé. J’avais regardé son corps inerte, impuissant. Je l’avais vu tombé, j’avais entendu le craquement qu’avais produis sa nuque en se brisant contre les marches de pierre. Et dès lors le temps s’était arrêté. J’avais été incapable de réagir. Et je n’avais du mon salut qu’à la présence d’esprit et à la réactivité efficace de Quinn Harper. Je devais mon sursis à une future criminelle, qui semblait avoir effectivement toutes les qualités logistiques pour le devenir. Et quelque part, si cette habituée du genre n’avait pas été là, je ne sais pas ce qu’il serait advenu de moi. Je lui devais une fière chandelle. Je ne pouvais pas ne pas le lui reconnaître. J’ignorais comment elle avait pris les choses en main, mais ça avait fonctionné. Car ce matin, la version officielle était un bête et cruel accident. Le directeur parlait déjà de remettre en cause ces escaliers magiques. Allait-on supprimer ces monuments historiques par ma faute?
Pourquoi penser à ça? Il y avait plus grave en cet instant. Un garçon était mort hier, et j’étais le seul coupable. C’était effectivement un accident, mais j’en étais responsable. Combien de temps pourrais-je échapper à mon crime?
D’autant que je n’avais été soustrais des ennuis que pour tomber dans de nouveaux, d’ordre bien plus imminent sans doute. J’avais parfaitement reçu son message. Elle cherchait à me voir, et il n’était pas difficile d’en connaître la raison. Sa mise en garde avait été assez claire, lorsqu’elle avait décidé de m’aider. Elle m’avait conseillé de partir, car je risquais à coup sûr d’être puni pour mon crime. Un crime dont elle était l’unique témoin. Et je n’étais pas assez naïf pour croire qu’elle ne profiterait pas de sa position de force. Quand? Comment? C’était les seules questions à se poser. Et il y avait fort à parier qu’elle m’avait demandé de la rejoindre dans ce but précis. Je n’étais pas en position de refuser quoique ce soit venant d’elle. Je refermai donc le robinet et quittai la salle de bain, prêt à me rendre à l’abattoir.
La cabane du garde chasse. Étrange endroit pour un étrange rendez-vous. Je m’y rendis en trainant des pieds, et la tête basse. Lorsque j’ouvris la porte de la cabane, je trouvai Harper assise nonchalamment dans un vieux fauteuil à la couleur passée. Elle me jeta instantanément un regard froid et sévère. Je n’y répondis pas, me contenant de fermer la porte derrière moi, mes sentiments cachés derrière un masque d’indifférence. Elle leva sa baguette pour sceller la porte, une sage initiative. Je ne fis qu’un pas à l’intérieur, pour m’écarter de la porte, mais je n’avais pas l’intention de m’assoir ni de m’approcher trop de Quinn. Il me fallait d’abord évaluer le danger qu’elle représentait.
«Il a trébuché, son lacet était défait. Il a juste...trébuché et sa chute à entraîner sa mort. Un simple accident, vois-tu? »
C’était ainsi qu’elle avait masqué ce qui s’était passé? C’était simple, mais efficace. Je n’avais pas été en mesure d’y réfléchir, sur le moment. Elle m’avait dis « fuis » et j’avais fuis. De la même façon que, maintenant, lorsqu’elle me fit signe de m‘assoir, j‘obéis. Une chaise en bois vieilli faisait face à une table. Je m’en saisis pour la décaler légèrement avant de m’installer. J’eus alors tout le loisir d’observer Quinn dans le blanc des yeux.
«Néanmoins... le jeu à ses règles et si tu ne les suis pas, toute cette histoire s'écroulera et tu devrais faire face à la vérité. Toi et moi savons que c'est de ta faute, n'est-ce pas? Il ne faudrait pas que ça s'ébruite...que d'ennui. »
Sa mise en garde était limpide. Je n’en fus pas étonné, je m’y attendais clairement. Je ne pouvais que la remercier intérieurement d’être aussi directe, et de ne pas tourner autour du pot. Car ce n’était pas le moment de prendre des pincettes. La situation ne le permettait pas. Mes yeux tombèrent sur la baguette que Quinn se mit à faire tourner entre ses doigts. J’observais pour l’instant un silence presque religieux, mais ça ne voulait pas dire pour autant que je réfléchissais à un quelconque plan pour me sortir de ce traquenard. A vrai dire, toute ma volonté était mobilisée pour m’empêcher de ressasser sans cesse les évènements de la veille, pour éviter le visage pâle et sans vie du garçon de me hanter.
«Ça me ferait énormément de peine de devoir te dénoncer, tu sais...»
Mon cerveau se mit en marche, et je dus faire un effort monstre pour le focaliser uniquement sur l’instant présent. Sachant que celui-ci était lié de près à l’incident, c’était réellement un calvaire. Ma voix était basse lorsqu’elle se manifesta enfin, mais il n’était pas nécessaire de parler fort pour se faire entendre dans cette cabane.
« Je n‘en doute pas. » Et ce fut d’abord tout. J’avais un mal fou à savoir quoi dire, comment m’exprimer. En réalité, les mots me semblaient superflus. Je réussis tout de même à articuler: « C‘est ma faute. »
Ma gorge me brûla à la sortie de ses quelques mots. Je n’avais aucun mal à l’admettre intérieurement, mais l’avouer de vive-voix relevait du cauchemar. J’espérais d’ailleurs que c’en était bien un. Sinon, comment me sortir de tout ceci? De ce sentiment intense de culpabilité, de cette conviction d’avoir commis un acte irréparable, et de l’impression que ça ne me quittera jamais…
« Mais il ne faut pas que ça se sache. Je sais que tu n‘étais pas obligée de m‘aider, tout comme je sais que tu n‘as pas fais ça par bonté d‘âme. » Je marquai une pause. La suite allait être difficile à lâcher, mais je le devais. Mon regard sembla enfin prendre vie, s’animer, fixant désormais Quinn avec une intensité sans pareille. « Que veux-tu que je fasse? » J’étais direct, allant à l’essentiel. Harper ne s’attendait sans doute pas à ce que je capitule aussi rapidement. Je n’avais pas encore totalement rendu les armes, je ne faisais que poser la question. Mais au fond, je savais - tout comme Quinn, qu’il n’y avait pas d’échappatoire. Elle avait agis trop finement pour me permettre d’échapper à son piège.
Pourquoi penser à ça? Il y avait plus grave en cet instant. Un garçon était mort hier, et j’étais le seul coupable. C’était effectivement un accident, mais j’en étais responsable. Combien de temps pourrais-je échapper à mon crime?
D’autant que je n’avais été soustrais des ennuis que pour tomber dans de nouveaux, d’ordre bien plus imminent sans doute. J’avais parfaitement reçu son message. Elle cherchait à me voir, et il n’était pas difficile d’en connaître la raison. Sa mise en garde avait été assez claire, lorsqu’elle avait décidé de m’aider. Elle m’avait conseillé de partir, car je risquais à coup sûr d’être puni pour mon crime. Un crime dont elle était l’unique témoin. Et je n’étais pas assez naïf pour croire qu’elle ne profiterait pas de sa position de force. Quand? Comment? C’était les seules questions à se poser. Et il y avait fort à parier qu’elle m’avait demandé de la rejoindre dans ce but précis. Je n’étais pas en position de refuser quoique ce soit venant d’elle. Je refermai donc le robinet et quittai la salle de bain, prêt à me rendre à l’abattoir.
La cabane du garde chasse. Étrange endroit pour un étrange rendez-vous. Je m’y rendis en trainant des pieds, et la tête basse. Lorsque j’ouvris la porte de la cabane, je trouvai Harper assise nonchalamment dans un vieux fauteuil à la couleur passée. Elle me jeta instantanément un regard froid et sévère. Je n’y répondis pas, me contenant de fermer la porte derrière moi, mes sentiments cachés derrière un masque d’indifférence. Elle leva sa baguette pour sceller la porte, une sage initiative. Je ne fis qu’un pas à l’intérieur, pour m’écarter de la porte, mais je n’avais pas l’intention de m’assoir ni de m’approcher trop de Quinn. Il me fallait d’abord évaluer le danger qu’elle représentait.
«Il a trébuché, son lacet était défait. Il a juste...trébuché et sa chute à entraîner sa mort. Un simple accident, vois-tu? »
C’était ainsi qu’elle avait masqué ce qui s’était passé? C’était simple, mais efficace. Je n’avais pas été en mesure d’y réfléchir, sur le moment. Elle m’avait dis « fuis » et j’avais fuis. De la même façon que, maintenant, lorsqu’elle me fit signe de m‘assoir, j‘obéis. Une chaise en bois vieilli faisait face à une table. Je m’en saisis pour la décaler légèrement avant de m’installer. J’eus alors tout le loisir d’observer Quinn dans le blanc des yeux.
«Néanmoins... le jeu à ses règles et si tu ne les suis pas, toute cette histoire s'écroulera et tu devrais faire face à la vérité. Toi et moi savons que c'est de ta faute, n'est-ce pas? Il ne faudrait pas que ça s'ébruite...que d'ennui. »
Sa mise en garde était limpide. Je n’en fus pas étonné, je m’y attendais clairement. Je ne pouvais que la remercier intérieurement d’être aussi directe, et de ne pas tourner autour du pot. Car ce n’était pas le moment de prendre des pincettes. La situation ne le permettait pas. Mes yeux tombèrent sur la baguette que Quinn se mit à faire tourner entre ses doigts. J’observais pour l’instant un silence presque religieux, mais ça ne voulait pas dire pour autant que je réfléchissais à un quelconque plan pour me sortir de ce traquenard. A vrai dire, toute ma volonté était mobilisée pour m’empêcher de ressasser sans cesse les évènements de la veille, pour éviter le visage pâle et sans vie du garçon de me hanter.
«Ça me ferait énormément de peine de devoir te dénoncer, tu sais...»
Mon cerveau se mit en marche, et je dus faire un effort monstre pour le focaliser uniquement sur l’instant présent. Sachant que celui-ci était lié de près à l’incident, c’était réellement un calvaire. Ma voix était basse lorsqu’elle se manifesta enfin, mais il n’était pas nécessaire de parler fort pour se faire entendre dans cette cabane.
« Je n‘en doute pas. » Et ce fut d’abord tout. J’avais un mal fou à savoir quoi dire, comment m’exprimer. En réalité, les mots me semblaient superflus. Je réussis tout de même à articuler: « C‘est ma faute. »
Ma gorge me brûla à la sortie de ses quelques mots. Je n’avais aucun mal à l’admettre intérieurement, mais l’avouer de vive-voix relevait du cauchemar. J’espérais d’ailleurs que c’en était bien un. Sinon, comment me sortir de tout ceci? De ce sentiment intense de culpabilité, de cette conviction d’avoir commis un acte irréparable, et de l’impression que ça ne me quittera jamais…
« Mais il ne faut pas que ça se sache. Je sais que tu n‘étais pas obligée de m‘aider, tout comme je sais que tu n‘as pas fais ça par bonté d‘âme. » Je marquai une pause. La suite allait être difficile à lâcher, mais je le devais. Mon regard sembla enfin prendre vie, s’animer, fixant désormais Quinn avec une intensité sans pareille. « Que veux-tu que je fasse? » J’étais direct, allant à l’essentiel. Harper ne s’attendait sans doute pas à ce que je capitule aussi rapidement. Je n’avais pas encore totalement rendu les armes, je ne faisais que poser la question. Mais au fond, je savais - tout comme Quinn, qu’il n’y avait pas d’échappatoire. Elle avait agis trop finement pour me permettre d’échapper à son piège.
Adam Meyer- Good boy get bad
Garden, cruel love. - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1488
♦ ARRIVÉE : 16/10/2009
Re: Resonance of fate - Adam
Adam Meyer avait une mauvaise mine. Celle qui hante les mauvais jours et qui font, en temps normal, fuir les gens comme moi. Ces gens qui, de toute évidence, ont beaucoup moins de coeur que les autres, ou du moins, qui n'ont aucune considération pour les autres, si cet autre n'était pas quelqu'un qui lui était cher. Adam ne figurait dans mes préoccupations que parce qu'il était nuisible, que parce qu'il me gênait et que j'en avais plus qu'assez de l'avoir dans mes pattes. S'il avait fait profil bas, si comme tant d'autre dans cette satanée école, il avait simplement resté à sa place, jamais je ne lui aurais adressé la parole. Mais non. Il était trop bête pour ça. Il avait fallu qui se mette à travers du chemin de Clyde et qu'il couche avec ma meilleure amie. Avait-il simplement cru que je le regarderai saccager mon petit monde sans rien faire? C'était bien mal me connaitre. Je n’allais pas le regarder sans rien faire alors que l’amitié qui nous liais Clyde, Emalee et moi, était sur la corde raide et que je risquais de les perdre tout les deux. Et si pour les garder près de moi, je devais faire chanter Adam, pourquoi pas? Je n’avais pas grand-chose à perdre d’ailleurs, sinon m’enfoncer un peu plus dans le noir. Et puis quoi encore? J’avais tué un élève, pouvait-on faire pire? J’en doutais fortement.
« Je n‘en doute pas. C‘est ma faute »
Je reportais mon attention sur lui, l’air tout à fait peinée. En réalité, je l’étais un peu. Je connaissais ses tourments. J’avais moi-même commis un meurtre et de façon beaucoup plus volontaire qu’Adam. Je savais à quel point sa nous dévorait et nous brûlait, comment le visage du pauvre martyr revenait en boucle encore et toujours à chaque minutes de la journée. Cependant, Meyer devrait vite comprendre qu’il doit aller de l’avant s’il ne voulait pas que ça le dévore plus encore. Pourtant, même si je comprenais, je ne faisais rien d’autre qu’en profité. C’était bien ce qu’on avait fait avec moi. Il m’avait dit qu’il ne dirait rien, il m’avait chanté puis il avait simplement abusé. Je n’irais pas si loin avec Adam. Enfin, je n’allais quand même pas aller jusqu’à le tabasser au point qu’il allait devoir séjourner à l’infirmerie. J’allais simplement mettre les choses au clair, lui dire ce que je voulais et s’il n’obéissait pas gentiment, il allait avoir de sérieux problèmes et je n’éprouverai aucun remord. Je lui lançai un regard froid, ou aucune trace de compassion ne transperçait, alors que ma baguette continuait à tourner entre mes doigts. Bien entendu que c’était de sa faute. Il ne devait son malheur qu’à lui-même et à personne d’autre.
« Mais il ne faut pas que ça se sache. Je sais que tu n‘étais pas obligée de m‘aider, tout comme je sais que tu n‘as pas fais ça par bonté d‘âme. »
Bien entendu que je n’avais pas fait tout cela pour l’aider, ce serait stupide de le croire et visiblement, il était moins stupide que je le croyais néanmoins, la suite de sa phrase m’en fit douter. Bonté d’âme? Un rire cynique passa la barrière de mes lèvres, et mon regard ce fit plus dure sur lui.
«Crois-tu vraiment qu’une seule personne dans ce château maudit pourrait faire quelque chose par bonté d’âme? Ce serait écœurement naïf. Tout ces gens que tu croises tout le jour ne veulent qu’une chose ; leur bien être personnel et ce aux dépens des autres, toi y compris, sinon tu ne serais pas là. »
Effectivement, si Adam aurait voulu épargné de la douleur aux gens, sans doute aurait-il dit la vérité sur le coup, il ne m’aurait pas écouté. Il n’aurait pas fuit pour sauver sa misérable peau alors que je me débrouillais pour l’enfoncé plus profondément encore. Oui, je lui avais sauvé la peau. Non ce n’était pas mieux ainsi. Il l’apprendrait tôt ou tard, mais qu’importait, parce qu’à ce moment-là, j’aurais quelque chose pour le faire taire à jamais. S’il avait parlé dès le début, on n’en serait pas là, mais voilà. C’était trop tard maintenant. Personne ne croirait plus à l’accident maintenant qu’il avait fuit, c’était comme une preuve infime de culpabilité.
« Que veux-tu que je fasse? »
Tel était la grande question. Je suis néanmoins surprise par sa capitulation rapide, je m’étais attendu à un combat acharné, pas à ça. Ce serait simple, sans trop de complexité, il devrait comprendre du premier coup. Un second sourire étire les lèvres alors que je me redresse sur le fauteuil. Milles et une petites fourmis se mettent à courir dans mes jambes où le sang recommence à circulé normalement. C’est désagréable, mais je ne bronche pas.
« C’est très simple. Simplement t’éloigner. Premièrement, ne t’approche plus de Clyde et pendant que tu y es, éloigne ta blondinette de lui. Deuxièmement, reste loin, très loin d’Emalee. Je n’aime pas trop te savoir près d’elle, surtout après ces rumeurs…Tu crois pouvoir le faire? »
« Je n‘en doute pas. C‘est ma faute »
Je reportais mon attention sur lui, l’air tout à fait peinée. En réalité, je l’étais un peu. Je connaissais ses tourments. J’avais moi-même commis un meurtre et de façon beaucoup plus volontaire qu’Adam. Je savais à quel point sa nous dévorait et nous brûlait, comment le visage du pauvre martyr revenait en boucle encore et toujours à chaque minutes de la journée. Cependant, Meyer devrait vite comprendre qu’il doit aller de l’avant s’il ne voulait pas que ça le dévore plus encore. Pourtant, même si je comprenais, je ne faisais rien d’autre qu’en profité. C’était bien ce qu’on avait fait avec moi. Il m’avait dit qu’il ne dirait rien, il m’avait chanté puis il avait simplement abusé. Je n’irais pas si loin avec Adam. Enfin, je n’allais quand même pas aller jusqu’à le tabasser au point qu’il allait devoir séjourner à l’infirmerie. J’allais simplement mettre les choses au clair, lui dire ce que je voulais et s’il n’obéissait pas gentiment, il allait avoir de sérieux problèmes et je n’éprouverai aucun remord. Je lui lançai un regard froid, ou aucune trace de compassion ne transperçait, alors que ma baguette continuait à tourner entre mes doigts. Bien entendu que c’était de sa faute. Il ne devait son malheur qu’à lui-même et à personne d’autre.
« Mais il ne faut pas que ça se sache. Je sais que tu n‘étais pas obligée de m‘aider, tout comme je sais que tu n‘as pas fais ça par bonté d‘âme. »
Bien entendu que je n’avais pas fait tout cela pour l’aider, ce serait stupide de le croire et visiblement, il était moins stupide que je le croyais néanmoins, la suite de sa phrase m’en fit douter. Bonté d’âme? Un rire cynique passa la barrière de mes lèvres, et mon regard ce fit plus dure sur lui.
«Crois-tu vraiment qu’une seule personne dans ce château maudit pourrait faire quelque chose par bonté d’âme? Ce serait écœurement naïf. Tout ces gens que tu croises tout le jour ne veulent qu’une chose ; leur bien être personnel et ce aux dépens des autres, toi y compris, sinon tu ne serais pas là. »
Effectivement, si Adam aurait voulu épargné de la douleur aux gens, sans doute aurait-il dit la vérité sur le coup, il ne m’aurait pas écouté. Il n’aurait pas fuit pour sauver sa misérable peau alors que je me débrouillais pour l’enfoncé plus profondément encore. Oui, je lui avais sauvé la peau. Non ce n’était pas mieux ainsi. Il l’apprendrait tôt ou tard, mais qu’importait, parce qu’à ce moment-là, j’aurais quelque chose pour le faire taire à jamais. S’il avait parlé dès le début, on n’en serait pas là, mais voilà. C’était trop tard maintenant. Personne ne croirait plus à l’accident maintenant qu’il avait fuit, c’était comme une preuve infime de culpabilité.
« Que veux-tu que je fasse? »
Tel était la grande question. Je suis néanmoins surprise par sa capitulation rapide, je m’étais attendu à un combat acharné, pas à ça. Ce serait simple, sans trop de complexité, il devrait comprendre du premier coup. Un second sourire étire les lèvres alors que je me redresse sur le fauteuil. Milles et une petites fourmis se mettent à courir dans mes jambes où le sang recommence à circulé normalement. C’est désagréable, mais je ne bronche pas.
« C’est très simple. Simplement t’éloigner. Premièrement, ne t’approche plus de Clyde et pendant que tu y es, éloigne ta blondinette de lui. Deuxièmement, reste loin, très loin d’Emalee. Je n’aime pas trop te savoir près d’elle, surtout après ces rumeurs…Tu crois pouvoir le faire? »
Quinn Harper- ✗ I Feel Wicked;
But the sun also shines on the wicked - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1774
♦ ARRIVÉE : 17/02/2010
♦ HUMEUR : Impassible
Re: Resonance of fate - Adam
«Crois-tu vraiment qu’une seule personne dans ce château maudit pourrait faire quelque chose par bonté d’âme? Ce serait écœurement naïf. Tout ces gens que tu croises tout les jours ne veulent qu’une chose ; leur bien être personnel et ce aux dépens des autres, toi y compris, sinon tu ne serais pas là. »
Elle devait trouver ça extrêmement jouissif, de me faire la morale dans pareille situation. Mais elle ne me connaissait pas; bien sûr je savais tout ça, j’étais même le premier à le répéter. Sa petite leçon frôlait le ridicule, car plus qu’un autre je savais qu’il n’y avait guère de réelle bonté en ce bas monde. Pourtant, je n’étais pas aussi pessimiste qu’elle, ou plutôt je ne l’étais plus. Car sur ma route, j’avais récemment croisé des gens qui me faisait dire le contraire. Je trouvais moi-même ça risible, et franchement peu crédible, mais Garden ou encore Montana me donnaient envie d’y croire. Une croyance qui pouvait très bien être détruite dans l’œuf si des gens tels que Harper s’en mêlaient.
« Que veux-tu que je fasse? »
Je lui donnais littéralement les plein pouvoirs. Et on ne peut pas dire que ça m’effrayait. Malgré les doutes et les craintes qui m’assaillaient, le fait de laisser les reines de mon avenir échoir à Quinn ne m’inquiétait pas. Pourtant, à mon époque, elle n’était pas réputée pour faire de cadeaux, et ceux qui pactisaient avec elle faisaient rarement de vieux os. Mais sans doute était-ce ma lâcheté qui parlait pour moi? Après tout, c’était tellement plus simple de la laisser régler le problème, qu’importe ce qu’il m’en coûte. Son sourire n’aurait pas dû m’inspirer confiance, et pourtant je restai stoïque et imperturbable, dans l’attente de la sentence.
« C’est très simple. Simplement t’éloigner. Premièrement, ne t’approche plus de Clyde et pendant que tu y es, éloigne ta blondinette de lui. Deuxièmement, reste loin, très loin d’Emalee. Je n’aime pas trop te savoir près d’elle, surtout après ces rumeurs…Tu crois pouvoir le faire? »
S’il était possible de figer davantage mes traits, la surprise le fit. Sans doute avais-je pris Harper de cours en lui demandant sans détour ce qu’elle attendait de moi, car je trouvais ses exigences étonnement souples. Alors, bien sûr, d’un point de vue pratique, ça limitait grandement mes chances de réussite concernant la mission, mais ça ne m’empêchait pas de participer. Je m’étais attendu à tellement plus sévère qu’un rire franc coupa le silence qui s’était installé après la déclaration de Quinn.
Et tandis que mon soulagement se manifestait, je tiquai sur la deuxième partie de ses exigences. Alors, ce fut plus fort que moi:
« Emalee? Alors tu es déjà au courant. » Je ne peux pas exactement dire ce qui me prit alors, mais je crois que le soulagement parla pour moi, et que j’avais en quelque sorte envie de faire enrager ma tortionnaire. « Un vrai rayon de soleil. Le moment que j‘ai passé avec elle fut un pur régal; j‘ai rarement connu plus gourmande qu‘elle, mais je crois l‘avoir amplement satisfaite. » Un sourire mauvais s’immisça sur mes lèvres. Je n’avais rien à perdre. Les exigences de Quinn étaient telles qu’elles rendraient ma tâche à cette époque plus que délicate, alors c’était ma façon de lui faire payer son flair. « Maintenant je sais pourquoi Clyde la garde auprès de lui. Une partenaire pareille, c‘est impossible de lui en préférer une autre. »
Cette fois-ci, c’était un clin d’œil à la frustration qui existait nécessairement dans le cœur de Quinn, quoi qu’elle en dise et quoi qu’elle en pense. Je n’étais pas doué avec les sentiments, mais je me fiais à Garden parce qu’elle, elle visait juste. Garden, à laquelle je ne pouvais m’empêcher de penser tandis que je faisais allusion au moment d’intimité partagé avec Emalee. Bien évidemment, tout ce que je prétendais était faux; car je préférais ne pas me poser de question sur la qualité du rapport que nous avions eu. J’aimais trop Garden pour penser un seul de mes mots.
Je ne m’attendais pas à ce que Quinn réagisse, c’était un simple petit plaisir que je m’accordais. Néanmoins, je pouvais parfaitement supposer qu’elle ne me laisserait pas parler ainsi de son amie impunément. Et je pris sur moi de la devancer, en me levant d’un bond de ma chaise et en la considérant de toute ma hauteur, tandis que j’ajoutai avec zèle:
« Je comprend tes exigences, même si je les trouve assez étranges. Mais je ne me permettrais pas de les juger. » Un sourire fendit mes lèvres, alors que mon visage avait désormais retrouvé ses couleurs et ma voix de la force. « Si c‘est tout ce que tu attends de moi en retour, alors je respecterais notre accord. » A parler de retour, le visage blême du garçon que j’avais tué bien malgré moi me revint devant les yeux, me forçant à les détourner un instant de Quinn. Je me fis violence pour les poser à nouveau sur elle, et faire en sorte que ma voix soit suffisamment claire lorsque je conclus de façon pourtant volontairement ténue: « Si tu parles, si ne serait-ce que l‘ombre d‘une rumeur concernant ma culpabilité me parvient, je saurais rompre à mon tour l‘accord, et me faire un plaisir de réitérer l‘expérience alléchante que j‘ai eu avec Emalee. »
Je reprenais une once de pouvoir dans ce chaos sur lequel régnait Harper. Encore une fois, sa réaction ne m’inquiétait pas, même si j’aurais sans doute du me montrer plus prudent. Après tout, l’imprévisibilité de cette cinglée ne faisant pas un pli dans mon esprit.
Elle devait trouver ça extrêmement jouissif, de me faire la morale dans pareille situation. Mais elle ne me connaissait pas; bien sûr je savais tout ça, j’étais même le premier à le répéter. Sa petite leçon frôlait le ridicule, car plus qu’un autre je savais qu’il n’y avait guère de réelle bonté en ce bas monde. Pourtant, je n’étais pas aussi pessimiste qu’elle, ou plutôt je ne l’étais plus. Car sur ma route, j’avais récemment croisé des gens qui me faisait dire le contraire. Je trouvais moi-même ça risible, et franchement peu crédible, mais Garden ou encore Montana me donnaient envie d’y croire. Une croyance qui pouvait très bien être détruite dans l’œuf si des gens tels que Harper s’en mêlaient.
« Que veux-tu que je fasse? »
Je lui donnais littéralement les plein pouvoirs. Et on ne peut pas dire que ça m’effrayait. Malgré les doutes et les craintes qui m’assaillaient, le fait de laisser les reines de mon avenir échoir à Quinn ne m’inquiétait pas. Pourtant, à mon époque, elle n’était pas réputée pour faire de cadeaux, et ceux qui pactisaient avec elle faisaient rarement de vieux os. Mais sans doute était-ce ma lâcheté qui parlait pour moi? Après tout, c’était tellement plus simple de la laisser régler le problème, qu’importe ce qu’il m’en coûte. Son sourire n’aurait pas dû m’inspirer confiance, et pourtant je restai stoïque et imperturbable, dans l’attente de la sentence.
« C’est très simple. Simplement t’éloigner. Premièrement, ne t’approche plus de Clyde et pendant que tu y es, éloigne ta blondinette de lui. Deuxièmement, reste loin, très loin d’Emalee. Je n’aime pas trop te savoir près d’elle, surtout après ces rumeurs…Tu crois pouvoir le faire? »
S’il était possible de figer davantage mes traits, la surprise le fit. Sans doute avais-je pris Harper de cours en lui demandant sans détour ce qu’elle attendait de moi, car je trouvais ses exigences étonnement souples. Alors, bien sûr, d’un point de vue pratique, ça limitait grandement mes chances de réussite concernant la mission, mais ça ne m’empêchait pas de participer. Je m’étais attendu à tellement plus sévère qu’un rire franc coupa le silence qui s’était installé après la déclaration de Quinn.
Et tandis que mon soulagement se manifestait, je tiquai sur la deuxième partie de ses exigences. Alors, ce fut plus fort que moi:
« Emalee? Alors tu es déjà au courant. » Je ne peux pas exactement dire ce qui me prit alors, mais je crois que le soulagement parla pour moi, et que j’avais en quelque sorte envie de faire enrager ma tortionnaire. « Un vrai rayon de soleil. Le moment que j‘ai passé avec elle fut un pur régal; j‘ai rarement connu plus gourmande qu‘elle, mais je crois l‘avoir amplement satisfaite. » Un sourire mauvais s’immisça sur mes lèvres. Je n’avais rien à perdre. Les exigences de Quinn étaient telles qu’elles rendraient ma tâche à cette époque plus que délicate, alors c’était ma façon de lui faire payer son flair. « Maintenant je sais pourquoi Clyde la garde auprès de lui. Une partenaire pareille, c‘est impossible de lui en préférer une autre. »
Cette fois-ci, c’était un clin d’œil à la frustration qui existait nécessairement dans le cœur de Quinn, quoi qu’elle en dise et quoi qu’elle en pense. Je n’étais pas doué avec les sentiments, mais je me fiais à Garden parce qu’elle, elle visait juste. Garden, à laquelle je ne pouvais m’empêcher de penser tandis que je faisais allusion au moment d’intimité partagé avec Emalee. Bien évidemment, tout ce que je prétendais était faux; car je préférais ne pas me poser de question sur la qualité du rapport que nous avions eu. J’aimais trop Garden pour penser un seul de mes mots.
Je ne m’attendais pas à ce que Quinn réagisse, c’était un simple petit plaisir que je m’accordais. Néanmoins, je pouvais parfaitement supposer qu’elle ne me laisserait pas parler ainsi de son amie impunément. Et je pris sur moi de la devancer, en me levant d’un bond de ma chaise et en la considérant de toute ma hauteur, tandis que j’ajoutai avec zèle:
« Je comprend tes exigences, même si je les trouve assez étranges. Mais je ne me permettrais pas de les juger. » Un sourire fendit mes lèvres, alors que mon visage avait désormais retrouvé ses couleurs et ma voix de la force. « Si c‘est tout ce que tu attends de moi en retour, alors je respecterais notre accord. » A parler de retour, le visage blême du garçon que j’avais tué bien malgré moi me revint devant les yeux, me forçant à les détourner un instant de Quinn. Je me fis violence pour les poser à nouveau sur elle, et faire en sorte que ma voix soit suffisamment claire lorsque je conclus de façon pourtant volontairement ténue: « Si tu parles, si ne serait-ce que l‘ombre d‘une rumeur concernant ma culpabilité me parvient, je saurais rompre à mon tour l‘accord, et me faire un plaisir de réitérer l‘expérience alléchante que j‘ai eu avec Emalee. »
Je reprenais une once de pouvoir dans ce chaos sur lequel régnait Harper. Encore une fois, sa réaction ne m’inquiétait pas, même si j’aurais sans doute du me montrer plus prudent. Après tout, l’imprévisibilité de cette cinglée ne faisant pas un pli dans mon esprit.
Adam Meyer- Good boy get bad
Garden, cruel love. - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1488
♦ ARRIVÉE : 16/10/2009
Re: Resonance of fate - Adam
J'attendis, dans le silence, une simple réponse de sa part. Je n'avais pas vraiment réfléchie à ce que j'allais lui demander au départ...en fait, j'avais simplement voulu que lui et sa petite bande s'éloigne de Clyde et des miens, que plus jamais il ne pose ses salles pattes sur le corps d'Emalee. Depuis longtemps déjà, je souhaitais qu'il disparaisse de mon champ de vision, qu'il cesse de nous tourner autours comme un vautour en mal de viande fraîche laissé là par un animal plus menaçant que lui. Néanmoins, je n'étais connu pour ma gentille et ma simplicité d'esprit dans cette école, loin de là. Meyer croyait-il vraiment que j'allais le laisser aller simplement comme ça, s'il me promettait de ne plus nous approcher? Si c'était le cas, il était sot, ridiculement idiot et naïf. Le soulagement apparut sur ses traits me dicta qu'il était bel et bien naïf et idiot. Dommage pour lui. Je prendrai un plaisir cruel à le détruire de part en part, de le mettre à ma botte comme un petit caniche qui ne peu compter sur personne d'autre que sa maîtresse, même pas lui-même parce qu'il est trop idiot et trop peureux pour le faire. Et cela allait commencer par anéantir tout soulagement chez lui...
« Emalee? Alors tu es déjà au courant. Un vrai rayon de soleil. Le moment que j‘ai passé avec elle fut un pur régal; j‘ai rarement connu plus gourmande qu‘elle, mais je crois l‘avoir amplement satisfaite. Maintenant je sais pourquoi Clyde la garde auprès de lui. Une partenaire pareille, c‘est impossible de lui en préférer une autre. »
[/color]
J'étais demeurée silencieuse, bien que mon sang bouille dans mes veines, que mon coeur cognait rageusement dans mes oreilles... Je me redressai dans le fauteuil, quittant ma position si décontractée que j'avais gardé depuis le début de la rencontre. Visiblement Adam ne s'attendait pas à ce que je réagisse, il se trompait royalement... Bondissant sur ses pieds, comme s'il espérait ainsi me devancer, il fit quelque pas sous mon regard inquisiteur, froid et méfiant. Ma baguette avait cessé de tournoyer nonchalamment entre mes doigts, mais elle frappait frénétiquement la paume de ma main. D'une certaine façon, malgré la rage qui faisait bouillir mon sang à ce moment présent, cela m'amusa. Meyer pensait visiblement que je ne représentais aucun danger, il se fichait le doigt dans l'oeil jusqu'au coude, il se trompait lourdement et allait le payer. J’étais toujours assise, droite et raide comme la justice, bien que c’était sans doute le seul point commun que j’avais avec elle à ce moment-là.
« Je comprend tes exigences, même si je les trouve assez étranges. Mais je ne me permettrais pas de les juger. Si c‘est tout ce que tu attends de moi en retour, alors je respecterais notre accord. » Un sourire froid étira mes lèvres alors que je me levai à mon tour. J’inclinai doucement la tête sur la droite, plantant mon regard dans celui d’Adam. Je ne dis pas un mot, alors qu’il enchaîna.« Si tu parles, si ne serait-ce que l‘ombre d‘une rumeur concernant ma culpabilité me parvient, je saurais rompre à mon tour l‘accord, et me faire un plaisir de réitérer l‘expérience alléchante que j‘ai eu avec Emalee. »
Ma baguette s’éleva au niveau de son visage, se fichant sous son menton, mes prunelles océanes se plantant dans les siennes. Il allait souffrir, il allait mordre la poussière pour avoir oser prendre la parole et parler de façon aussi idiote. Il s’était cru plus fort que moi? Il se trompait. Il pensait me blesser? Il n’avait encore rien vu.
« Tu crois que j’ai terminé? Tu es plus con que je le pensais, Meyer. » Ma baguette descendit, alors que ma main libre attrapa son visage, les ongles s’enfonçant dans sa peau. « Tu vas payer ton affront, néanmoins…je ne suis pas d’humeur à jouer… »
Le faire souffrir allait être facile. Les yeux toujours ancrés dans les siens, j’allais chercher dans sa tête les moments douloureux de la veille. La chute de l’élève, son visage blanc et pâle. Encore et encore. Je continuais à les faire tourner en boucle dans sa tête, ajoutant des détails sinistres. Le craquement des os lorsque sa nuque heurta l’une des marches, ses pupilles dilatés, le sang qui s’agglutinait à ses cheveux blonds suite au choc de sa tête contre le sol… J’ai toujours su que savoir s’infiltrer dans la tête des gens étaient un plus, quelque chose d’utile. Ne serait-ce que pour faire souffrir Adam encore et encore. Le supplice plus d’une minute avant que je relâche son visage, le laissant ainsi détourner le regard, cessant de lui faire apparaître des images morbides et terrifiantes.
« Corsons un peu le jeu, tu veux? » Je fis une petite moue, semblable à celles que font les enfants lorsqu’ils sont mécontents. « Reste loin d’Emalee, c’est dans ton intérêt. Mais oublie ça pour Clyde… Provoque-le, fais le sortir de ses gongs, fait en sorte qu’il souhaite avoir ta tête sur un piquet pour décorer sa chambre, fait en sorte qu’il te déteste plus que n’importe qui. » Attiser la fureur de Clyde n’était sans doute pas la meilleure des idées que j’ai eu, mais je voulais voir Adam souffrir. De plus, il ne saurait jamais que c’est de moi que venait l’idée, que c’était ma demande. « Il ne doit pas savoir que ça vient de moi…si jamais il l’apprend… »
De nouveau, je le torturai, faisant apparaître le drame du jour précédent avec tous ses détails. Le corps chutant, le visage pâle, la nuque qui brise, les pupilles dilatés… Le tout en y prenant un certain plaisir.
« Emalee? Alors tu es déjà au courant. Un vrai rayon de soleil. Le moment que j‘ai passé avec elle fut un pur régal; j‘ai rarement connu plus gourmande qu‘elle, mais je crois l‘avoir amplement satisfaite. Maintenant je sais pourquoi Clyde la garde auprès de lui. Une partenaire pareille, c‘est impossible de lui en préférer une autre. »
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J'étais demeurée silencieuse, bien que mon sang bouille dans mes veines, que mon coeur cognait rageusement dans mes oreilles... Je me redressai dans le fauteuil, quittant ma position si décontractée que j'avais gardé depuis le début de la rencontre. Visiblement Adam ne s'attendait pas à ce que je réagisse, il se trompait royalement... Bondissant sur ses pieds, comme s'il espérait ainsi me devancer, il fit quelque pas sous mon regard inquisiteur, froid et méfiant. Ma baguette avait cessé de tournoyer nonchalamment entre mes doigts, mais elle frappait frénétiquement la paume de ma main. D'une certaine façon, malgré la rage qui faisait bouillir mon sang à ce moment présent, cela m'amusa. Meyer pensait visiblement que je ne représentais aucun danger, il se fichait le doigt dans l'oeil jusqu'au coude, il se trompait lourdement et allait le payer. J’étais toujours assise, droite et raide comme la justice, bien que c’était sans doute le seul point commun que j’avais avec elle à ce moment-là.
« Je comprend tes exigences, même si je les trouve assez étranges. Mais je ne me permettrais pas de les juger. Si c‘est tout ce que tu attends de moi en retour, alors je respecterais notre accord. » Un sourire froid étira mes lèvres alors que je me levai à mon tour. J’inclinai doucement la tête sur la droite, plantant mon regard dans celui d’Adam. Je ne dis pas un mot, alors qu’il enchaîna.« Si tu parles, si ne serait-ce que l‘ombre d‘une rumeur concernant ma culpabilité me parvient, je saurais rompre à mon tour l‘accord, et me faire un plaisir de réitérer l‘expérience alléchante que j‘ai eu avec Emalee. »
Ma baguette s’éleva au niveau de son visage, se fichant sous son menton, mes prunelles océanes se plantant dans les siennes. Il allait souffrir, il allait mordre la poussière pour avoir oser prendre la parole et parler de façon aussi idiote. Il s’était cru plus fort que moi? Il se trompait. Il pensait me blesser? Il n’avait encore rien vu.
« Tu crois que j’ai terminé? Tu es plus con que je le pensais, Meyer. » Ma baguette descendit, alors que ma main libre attrapa son visage, les ongles s’enfonçant dans sa peau. « Tu vas payer ton affront, néanmoins…je ne suis pas d’humeur à jouer… »
Le faire souffrir allait être facile. Les yeux toujours ancrés dans les siens, j’allais chercher dans sa tête les moments douloureux de la veille. La chute de l’élève, son visage blanc et pâle. Encore et encore. Je continuais à les faire tourner en boucle dans sa tête, ajoutant des détails sinistres. Le craquement des os lorsque sa nuque heurta l’une des marches, ses pupilles dilatés, le sang qui s’agglutinait à ses cheveux blonds suite au choc de sa tête contre le sol… J’ai toujours su que savoir s’infiltrer dans la tête des gens étaient un plus, quelque chose d’utile. Ne serait-ce que pour faire souffrir Adam encore et encore. Le supplice plus d’une minute avant que je relâche son visage, le laissant ainsi détourner le regard, cessant de lui faire apparaître des images morbides et terrifiantes.
« Corsons un peu le jeu, tu veux? » Je fis une petite moue, semblable à celles que font les enfants lorsqu’ils sont mécontents. « Reste loin d’Emalee, c’est dans ton intérêt. Mais oublie ça pour Clyde… Provoque-le, fais le sortir de ses gongs, fait en sorte qu’il souhaite avoir ta tête sur un piquet pour décorer sa chambre, fait en sorte qu’il te déteste plus que n’importe qui. » Attiser la fureur de Clyde n’était sans doute pas la meilleure des idées que j’ai eu, mais je voulais voir Adam souffrir. De plus, il ne saurait jamais que c’est de moi que venait l’idée, que c’était ma demande. « Il ne doit pas savoir que ça vient de moi…si jamais il l’apprend… »
De nouveau, je le torturai, faisant apparaître le drame du jour précédent avec tous ses détails. Le corps chutant, le visage pâle, la nuque qui brise, les pupilles dilatés… Le tout en y prenant un certain plaisir.
Quinn Harper- ✗ I Feel Wicked;
But the sun also shines on the wicked - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1774
♦ ARRIVÉE : 17/02/2010
♦ HUMEUR : Impassible
Re: Resonance of fate - Adam
Sa baguette se planta sous mon menton, et ses prunelles attrapèrent mon regard intrigué. Quinn avait le don de savoir comme attirer l’attention de quelqu’un sans la moindre réserve. Mon intérêt lui était acquis, seulement je me demandais ce qu’elle allait bien pouvoir me pondre. Elle venait de me couper toute chance de réussite quant à la mission, si elle pensait que j’avais encore quoique ce soit à perdre après ça, elle se fichait le doigt dans l’œil, et jusqu’au coude.
« Tu crois que j’ai terminé? Tu es plus con que je le pensais, Meyer. »
Un sourire sans joie étira mes lèvres. Je l’avais connue plus inspirée, mais c’était uniquement le futur qui l’attendait, et il pouvait encore être modifié. Sa main agrippa mon visage, et je sentis ses ongles maltraiter ma peau, tandis que sa baguette se détachait de mon menton. Mes yeux ne lâchèrent pas les siens, alors que mes traits se tendaient.
« Tu vas payer ton affront, néanmoins…je ne suis pas d’humeur à jouer… »
J’avais beau m’être un minimum entrainé, ma défense ne fit pas le point face à la légilimancie que Quinn utilisa contre moi. Elle imposa les images de la veille à mon esprit, sans que je ne puisse faire davantage que grimacer. Et plus elle faisait tourner les images en boucle dans ma tête, plus elle s’amusait à les rendre inévitablement plus précises et douloureuses. La nuque qui se brisait dans un craquement sonore, les yeux révulsés, les teint soudain très pâle. Aucun détail ne m’était épargné.
Et lorsque la torture cessa enfin, ce ne fut que pour me laisser hébété et terrifié. J’avais du mal à rassembler mes esprits, mes yeux furetant en tous sens sans parvenir à trouver le moindre point d’ancrage.
« Corsons un peu le jeu, tu veux? »
Non? Je n’avais guère mon mot à dire dans l’affaire. Ne pensait-elle pas m’avoir suffisamment malmener avec ses images insidieuses? J’avais fais mon fier, je m’étais cru intouchable faute d’avoir quoique ce soit de plus à perdre, mais à dire vrai j’étais bien incapable d’appréhender totalement la noirceur d’Harper. Elle était vile et cruelle, c’était acquis, mais je m’étais trop reposé sur un soupçon d’humanité qu’elle était encore susceptible d’avoir. J’avais eu tort de la mésestimer.
« Reste loin d’Emalee, c’est dans ton intérêt. Mais oublie ça pour Clyde… Provoque-le, fais le sortir de ses gongs, fait en sorte qu’il souhaite avoir ta tête sur un piquet pour décorer sa chambre, fait en sorte qu’il te déteste plus que n’importe qui. »
Mes lèvres s’entrouvrirent légèrement, mais aucun son n’en sortit. Je dus me résigner à refermer la bouche avant d’avoir l’air trop ahuri et idiot. Néanmoins, je devais reconnaître que Quinn me surprenait, et me prenait littéralement de cours. Je ne la pensais pas capable d’une telle idée de génie. Me forcer à rester éloigner de Clyde était un poids pour ma mission, elle avait déjà visé juste en soit, mais m’obliger à m’en faire un ennemi intime, c’était encore plus vicieux et génial, car ça me plaçait dans une situation aussi délicate que dangereuse. Je voyais mal comment je pourrais m’en sortir concernant la mission avec ça, à moins que …
« Il ne doit pas savoir que ça vient de moi…si jamais il l’apprend… »
Les visions d’horreur me revinrent instantanément en tête; et Quinn s’amusa un certain moment à les faire tourner en boucle. La torture me sembla durer une éternité, pendant laquelle je grognais et me débattais en vain. Lorsqu’elle cessa de me tourmenter, je repris suffisamment vite mes esprits pour être convaincu d’une chose: il me fallait suivre un entrainement acharné pour maîtriser l’occlumancie. Plus jamais Harper ou quiconque ne devait être capable de me faire souffrir de cette manière. Et comme la meilleure défense était l’attaque, ne valait-il mieux pas que je sois capable de maîtriser la légilimancie, quitte à choisir?
« Il n‘en saura rien, ça va, arrête! » Sa voix oscillait entre rage et supplique. Et il tenta tant bien que mal de retrouver sa superbe et un minimum de contenance alors qu’il ajoutait: « Et je suppose que tu trouveras le moyen de t‘assurer que j‘fais bien mon boulot… » Son regard se planta avec férocité dans celui d’Harper, alors qu’il laissait entre eux une distance raisonnable et qu’il se gardait bien de tout contact physique. « Marché conclu. J‘ferais en sorte qu‘il me haïsse, ce sera facile. En échange, sache bien que je saurais m‘assurer que tu tiens parole. Tu as beau être vicieuse, j‘ai l‘impression que tu es du genre loyale. Ou plutôt j‘en suis convaincu. Mais ce que tu fais Harper, ça finira par te retomber dessus, un jour ou l‘autre. »
Ce n’était pas des menaces, ni une leçon de morale, simplement une mise en garde. Les gens comme Quinn ne pouvaient pas s’en tirer indéfiniment sans être rattrapés par ce qu’ils avaient commis. Adam n’était pas optimiste, mais il voulait croire qu’il y avait une justice.
« Tu crois que j’ai terminé? Tu es plus con que je le pensais, Meyer. »
Un sourire sans joie étira mes lèvres. Je l’avais connue plus inspirée, mais c’était uniquement le futur qui l’attendait, et il pouvait encore être modifié. Sa main agrippa mon visage, et je sentis ses ongles maltraiter ma peau, tandis que sa baguette se détachait de mon menton. Mes yeux ne lâchèrent pas les siens, alors que mes traits se tendaient.
« Tu vas payer ton affront, néanmoins…je ne suis pas d’humeur à jouer… »
J’avais beau m’être un minimum entrainé, ma défense ne fit pas le point face à la légilimancie que Quinn utilisa contre moi. Elle imposa les images de la veille à mon esprit, sans que je ne puisse faire davantage que grimacer. Et plus elle faisait tourner les images en boucle dans ma tête, plus elle s’amusait à les rendre inévitablement plus précises et douloureuses. La nuque qui se brisait dans un craquement sonore, les yeux révulsés, les teint soudain très pâle. Aucun détail ne m’était épargné.
Et lorsque la torture cessa enfin, ce ne fut que pour me laisser hébété et terrifié. J’avais du mal à rassembler mes esprits, mes yeux furetant en tous sens sans parvenir à trouver le moindre point d’ancrage.
« Corsons un peu le jeu, tu veux? »
Non? Je n’avais guère mon mot à dire dans l’affaire. Ne pensait-elle pas m’avoir suffisamment malmener avec ses images insidieuses? J’avais fais mon fier, je m’étais cru intouchable faute d’avoir quoique ce soit de plus à perdre, mais à dire vrai j’étais bien incapable d’appréhender totalement la noirceur d’Harper. Elle était vile et cruelle, c’était acquis, mais je m’étais trop reposé sur un soupçon d’humanité qu’elle était encore susceptible d’avoir. J’avais eu tort de la mésestimer.
« Reste loin d’Emalee, c’est dans ton intérêt. Mais oublie ça pour Clyde… Provoque-le, fais le sortir de ses gongs, fait en sorte qu’il souhaite avoir ta tête sur un piquet pour décorer sa chambre, fait en sorte qu’il te déteste plus que n’importe qui. »
Mes lèvres s’entrouvrirent légèrement, mais aucun son n’en sortit. Je dus me résigner à refermer la bouche avant d’avoir l’air trop ahuri et idiot. Néanmoins, je devais reconnaître que Quinn me surprenait, et me prenait littéralement de cours. Je ne la pensais pas capable d’une telle idée de génie. Me forcer à rester éloigner de Clyde était un poids pour ma mission, elle avait déjà visé juste en soit, mais m’obliger à m’en faire un ennemi intime, c’était encore plus vicieux et génial, car ça me plaçait dans une situation aussi délicate que dangereuse. Je voyais mal comment je pourrais m’en sortir concernant la mission avec ça, à moins que …
« Il ne doit pas savoir que ça vient de moi…si jamais il l’apprend… »
Les visions d’horreur me revinrent instantanément en tête; et Quinn s’amusa un certain moment à les faire tourner en boucle. La torture me sembla durer une éternité, pendant laquelle je grognais et me débattais en vain. Lorsqu’elle cessa de me tourmenter, je repris suffisamment vite mes esprits pour être convaincu d’une chose: il me fallait suivre un entrainement acharné pour maîtriser l’occlumancie. Plus jamais Harper ou quiconque ne devait être capable de me faire souffrir de cette manière. Et comme la meilleure défense était l’attaque, ne valait-il mieux pas que je sois capable de maîtriser la légilimancie, quitte à choisir?
« Il n‘en saura rien, ça va, arrête! » Sa voix oscillait entre rage et supplique. Et il tenta tant bien que mal de retrouver sa superbe et un minimum de contenance alors qu’il ajoutait: « Et je suppose que tu trouveras le moyen de t‘assurer que j‘fais bien mon boulot… » Son regard se planta avec férocité dans celui d’Harper, alors qu’il laissait entre eux une distance raisonnable et qu’il se gardait bien de tout contact physique. « Marché conclu. J‘ferais en sorte qu‘il me haïsse, ce sera facile. En échange, sache bien que je saurais m‘assurer que tu tiens parole. Tu as beau être vicieuse, j‘ai l‘impression que tu es du genre loyale. Ou plutôt j‘en suis convaincu. Mais ce que tu fais Harper, ça finira par te retomber dessus, un jour ou l‘autre. »
Ce n’était pas des menaces, ni une leçon de morale, simplement une mise en garde. Les gens comme Quinn ne pouvaient pas s’en tirer indéfiniment sans être rattrapés par ce qu’ils avaient commis. Adam n’était pas optimiste, mais il voulait croire qu’il y avait une justice.
Adam Meyer- Good boy get bad
Garden, cruel love. - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1488
♦ ARRIVÉE : 16/10/2009
Re: Resonance of fate - Adam
Je savais que ce que je faisais était mal, démoniaque, que je finirais par en avoir des remords, pourtant, j'avais l'impression que je devrais le faire. Et puis, faire ne sorte que Clyde haïsse Adam était moins pire que de tuer un élève, non? J'avais pourtant l'impression d'être un monstre. L'étais-je ? Je ne savais plus trop quoi en penser. En attisant la fureur de Clyde, je jouais avec le feu, je savais que s'il l'apprenait, j'allais le payer cher, mais il n'allait pas le savoir. J'allais y veiller personnellement, qu'importait si je devais faire taire Adam pour toujours. Oh non, je n'allais pas le tuer, je n'étais pas si méchante quand même. Pourtant je n'avais pas peur de faire ce qu'il faut. Mais il fallait quoi? Que je joue si bas? Que je manipule les miens pour arriver à des fins que je ne connaissais finalement pas? Mon regard caressa un moment le visage tendu d'Adam, captant toute la souffrance que je lui faisais subit avec ces images, j'en éprouvais quelque chose entre la culpabilité et la satisfaction. Ces différentes mimiques ne m'échapèrent pas, je les vis toutes, sans vraiment y prêter attention, comme si c'était futile. Ce n'était pas le cas, d'une certaine façon, je me sentais mal, je m'en voulais, je me détestais à ce moment précis.
Visiblement, ni moi, ni Adam ne savait jusqu'où je pouvais m'enfoncer. Je m'étais promis que plus rien ne me blesserait après ce que Teel m'avait fait, je m'étais blinder de façon que personne ne me touche, mais pour me protéger, à quel point allais-je devoir démolir ceux que je croiserais sur ma route? Pourquoi voulais-je provoquer Clyde? Pour qu'il fasse mal à Meyer pour ce qu'il avait fait à mon amie? Pour faire mal à mon aîné? Je n'en savais que trop rien en fait. Et ça me troublait. Je me laissais porter par l'instinct, sans que je sache ou cela allait nous mener, et si je commettais une bêtise irréparable? Était-il trop tard pour reculer? De nouveau, je posais les yeux sur le serdaigle face à moi. Oui, il était trop tard pour reculer. Je n'avais pas détesté Meyer avant, certes, je ne l'avais pas apprécié particulièrement, mais je n'avais aucune raison d'éprouver de la haine envers lui. Jusqu'à maintenant. Il avait couché avec ma meilleure amie, il avait détruit notre petit trio avec ses conneries...il devait payer. Sur le coup, ça me semblait logique. Plus tard, la réalité me rattraperait et je me rendrais sans doute compte que j’avais eu tord d’agir ainsi, mais il serait déjà trop tard et il n’y aura plus qu’à poursuivre le jeu dans l’espoir que les règles soient suivis à la lettre.
« Il n‘en saura rien, ça va, arrête! »
Je fis un pas en arrière, l'observant avec impassibilité, sans aucune expression sur le visage, ni plaisir, ni amusement, rien. Un vide intense avait prit possession de mes prunelles, les rendant inexpressives. Son ton avait été entre supplication et colère, j'aurais pu en éprouver du l'amusement, j'aurais pour profité de cette touche de supplication dans sa voix, je n'en fis rien, attendant la suite, avec un calme plat, comme si j'étais soudainement déconnectée de la réalité qui nous entourait. J’avais cessé mon petit manège, le laissant respirer. En venant ici, je n’avais pas eu l’intension de faire usage de ce don acquis par des heures et des heures de travail sur lui. J’avais voulu le garder secret, mais c’était raté. Il m’avait mise en colère, qu’il assume maintenant.
« Et je suppose que tu trouveras le moyen de t‘assurer que j‘fais bien mon boulot… »
J'haussai légèrement un sourcil, sans me montrer réellement plus expressive, hochant simplement la tête. Bien entendu que j'allais trouver le moyen de m'assurer que sa partie du contrat était accomplie. Je n'allais pas simplement lui faire confiance et le laisser tranquille. Je saurais chacun de ses faux pas, chacune des entorses à la règle posée entre nous. Comme il allait surement s'en assurer de son côté. J'allais garder le secret, personne ne le saurait, pas même Clyde ou Emalee, personne. J'avais bien des défauts, mais je n'étais pas une traitresse qui ne tenait pas ses promesses. J’étais loyale, il devait le savoir, non? Je n’avouerais rien même sous la torture la plus douloureuse. Et puis, que gagnerais-je à le faire?
« Marché conclu. J‘ferais en sorte qu‘il me haïsse, ce sera facile. En échange, sache bien que je saurais m‘assurer que tu tiens parole. Tu as beau être vicieuse, j‘ai l‘impression que tu es du genre loyale. Ou plutôt j‘en suis convaincu. » Un demi sourire étira mes lèvres à ces mots, sage petit Adam… « Je ne te trahirais pas. J’ai d’innombrable défauts, nomme-les tous si ça te chante, mais tu as raison, je suis loyale. Personne ne saura jamais ce que tu as fais, à moins que tu décides d’en parler toi-même. Rien ne filtrera de mon côté si tu joue dans les règles de l’art. Il n’y a rien à dire après tout, n’est-ce pas? Il a simplement trébuché, c’est de la faute de ce stupide lacet… »
Regard appuyé sur Adam, avant de faire quelques pas dans la pièce poussiéreuse. Je comptais effectivement ne pas dévoiler ce secret à qui que ce soit, je n’étais pas de ceux qui font du chantage et qui ensuite, revienne à la charge de façon plus violente encore, je n’allais pas m’acharné sur ce pauvre garçon jusqu’à ce qu’il soit entièrement en miettes. « Je veillerais également qu’il ne te fasse aucun mal, enfin, je ne peux rien promettre, mais j’éviterais du mieux que je peux les dommages collatéraux. » Je n’aimais pas que l’on abîme mes jouets, mais ça, je me gardais bien de le dire, il le prendrait surement pas très bien que je le compare à une poupée avec laquelle je peux jouer. « Mais ce que tu fais Harper, ça finira par te retomber dessus, un jour ou l‘autre. »
Mon regard s’assombrit soudainement, des images sinistres me revinrent en tête, un frisson de terreur parcourut mon épine dorsale. J’avais déjà payé, très cher, pour quelque chose que je n’avais pas fait de mon plein gré. Mais ça, il ne pouvait pas le savoir, que trois personnes, en dehors de ce salaud, le savait et Adam n’en faisait certes pas partie. Et s’il l’avait su, ça n’aurait rien changé. Sans doute croyait-il que je méritais beaucoup plus qu’un viol au milieu d’une salle de classe, que d’être tabassée jusqu’à l’hémorragie interne ou encore de vivre avec le remord du meurtre d’un élève. Je secouais brièvement la tête pour chassés ces images sombres, sans aucun succès. Je croisais mes bras sur ma poitrine dans une attitude défensive, cachant par le fait même le très léger tremblement de mes mains, alors qu’un sourire sans joie et froid comme la glace étira mes lèvres.
« Ne t’en fais pas avec ça, on s’est déjà chargé de me faire payé mes mauvaises actions, en fait, on s’est même charger de me faire regretter le jour de ma naissance. » Ton froid où perçait certaines notes de douleurs, mais mon ton se fit encore plus tranchant et froid lorsque je poursuivis avec dureté « Mais si tu veux, je peux te donner le nom du type en question, tu pourras le remercier personnellement, ou encore lui reprocher de ne pas m’avoir faire disparaître, je suis certaine que ça te plairait énormément, je me trompe? »
À peine eu-je terminé de prononcer ces paroles que je les regrettais amèrement. Merde! Qu'est-ce que je faisais là?
Visiblement, ni moi, ni Adam ne savait jusqu'où je pouvais m'enfoncer. Je m'étais promis que plus rien ne me blesserait après ce que Teel m'avait fait, je m'étais blinder de façon que personne ne me touche, mais pour me protéger, à quel point allais-je devoir démolir ceux que je croiserais sur ma route? Pourquoi voulais-je provoquer Clyde? Pour qu'il fasse mal à Meyer pour ce qu'il avait fait à mon amie? Pour faire mal à mon aîné? Je n'en savais que trop rien en fait. Et ça me troublait. Je me laissais porter par l'instinct, sans que je sache ou cela allait nous mener, et si je commettais une bêtise irréparable? Était-il trop tard pour reculer? De nouveau, je posais les yeux sur le serdaigle face à moi. Oui, il était trop tard pour reculer. Je n'avais pas détesté Meyer avant, certes, je ne l'avais pas apprécié particulièrement, mais je n'avais aucune raison d'éprouver de la haine envers lui. Jusqu'à maintenant. Il avait couché avec ma meilleure amie, il avait détruit notre petit trio avec ses conneries...il devait payer. Sur le coup, ça me semblait logique. Plus tard, la réalité me rattraperait et je me rendrais sans doute compte que j’avais eu tord d’agir ainsi, mais il serait déjà trop tard et il n’y aura plus qu’à poursuivre le jeu dans l’espoir que les règles soient suivis à la lettre.
« Il n‘en saura rien, ça va, arrête! »
Je fis un pas en arrière, l'observant avec impassibilité, sans aucune expression sur le visage, ni plaisir, ni amusement, rien. Un vide intense avait prit possession de mes prunelles, les rendant inexpressives. Son ton avait été entre supplication et colère, j'aurais pu en éprouver du l'amusement, j'aurais pour profité de cette touche de supplication dans sa voix, je n'en fis rien, attendant la suite, avec un calme plat, comme si j'étais soudainement déconnectée de la réalité qui nous entourait. J’avais cessé mon petit manège, le laissant respirer. En venant ici, je n’avais pas eu l’intension de faire usage de ce don acquis par des heures et des heures de travail sur lui. J’avais voulu le garder secret, mais c’était raté. Il m’avait mise en colère, qu’il assume maintenant.
« Et je suppose que tu trouveras le moyen de t‘assurer que j‘fais bien mon boulot… »
J'haussai légèrement un sourcil, sans me montrer réellement plus expressive, hochant simplement la tête. Bien entendu que j'allais trouver le moyen de m'assurer que sa partie du contrat était accomplie. Je n'allais pas simplement lui faire confiance et le laisser tranquille. Je saurais chacun de ses faux pas, chacune des entorses à la règle posée entre nous. Comme il allait surement s'en assurer de son côté. J'allais garder le secret, personne ne le saurait, pas même Clyde ou Emalee, personne. J'avais bien des défauts, mais je n'étais pas une traitresse qui ne tenait pas ses promesses. J’étais loyale, il devait le savoir, non? Je n’avouerais rien même sous la torture la plus douloureuse. Et puis, que gagnerais-je à le faire?
« Marché conclu. J‘ferais en sorte qu‘il me haïsse, ce sera facile. En échange, sache bien que je saurais m‘assurer que tu tiens parole. Tu as beau être vicieuse, j‘ai l‘impression que tu es du genre loyale. Ou plutôt j‘en suis convaincu. » Un demi sourire étira mes lèvres à ces mots, sage petit Adam… « Je ne te trahirais pas. J’ai d’innombrable défauts, nomme-les tous si ça te chante, mais tu as raison, je suis loyale. Personne ne saura jamais ce que tu as fais, à moins que tu décides d’en parler toi-même. Rien ne filtrera de mon côté si tu joue dans les règles de l’art. Il n’y a rien à dire après tout, n’est-ce pas? Il a simplement trébuché, c’est de la faute de ce stupide lacet… »
Regard appuyé sur Adam, avant de faire quelques pas dans la pièce poussiéreuse. Je comptais effectivement ne pas dévoiler ce secret à qui que ce soit, je n’étais pas de ceux qui font du chantage et qui ensuite, revienne à la charge de façon plus violente encore, je n’allais pas m’acharné sur ce pauvre garçon jusqu’à ce qu’il soit entièrement en miettes. « Je veillerais également qu’il ne te fasse aucun mal, enfin, je ne peux rien promettre, mais j’éviterais du mieux que je peux les dommages collatéraux. » Je n’aimais pas que l’on abîme mes jouets, mais ça, je me gardais bien de le dire, il le prendrait surement pas très bien que je le compare à une poupée avec laquelle je peux jouer. « Mais ce que tu fais Harper, ça finira par te retomber dessus, un jour ou l‘autre. »
Mon regard s’assombrit soudainement, des images sinistres me revinrent en tête, un frisson de terreur parcourut mon épine dorsale. J’avais déjà payé, très cher, pour quelque chose que je n’avais pas fait de mon plein gré. Mais ça, il ne pouvait pas le savoir, que trois personnes, en dehors de ce salaud, le savait et Adam n’en faisait certes pas partie. Et s’il l’avait su, ça n’aurait rien changé. Sans doute croyait-il que je méritais beaucoup plus qu’un viol au milieu d’une salle de classe, que d’être tabassée jusqu’à l’hémorragie interne ou encore de vivre avec le remord du meurtre d’un élève. Je secouais brièvement la tête pour chassés ces images sombres, sans aucun succès. Je croisais mes bras sur ma poitrine dans une attitude défensive, cachant par le fait même le très léger tremblement de mes mains, alors qu’un sourire sans joie et froid comme la glace étira mes lèvres.
« Ne t’en fais pas avec ça, on s’est déjà chargé de me faire payé mes mauvaises actions, en fait, on s’est même charger de me faire regretter le jour de ma naissance. » Ton froid où perçait certaines notes de douleurs, mais mon ton se fit encore plus tranchant et froid lorsque je poursuivis avec dureté « Mais si tu veux, je peux te donner le nom du type en question, tu pourras le remercier personnellement, ou encore lui reprocher de ne pas m’avoir faire disparaître, je suis certaine que ça te plairait énormément, je me trompe? »
À peine eu-je terminé de prononcer ces paroles que je les regrettais amèrement. Merde! Qu'est-ce que je faisais là?
Quinn Harper- ✗ I Feel Wicked;
But the sun also shines on the wicked - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1774
♦ ARRIVÉE : 17/02/2010
♦ HUMEUR : Impassible
Re: Resonance of fate - Adam
Quinn Harper m’était toujours apparue comme quelqu’un de mauvais. Elle n’avait pas seulement fais les mauvais choix aux mauvais moments, non, le mal était ancrée en elle. Même lorsque j’avais fais preuve d’un peu de bonne volonté en allant à sa rencontre, un jour, près du lac, je l’avais considérée comme un danger. En y repensant, maintenant, je réalisais que c’était plutôt ironique. Tout en me méfiant d’elle, j’avais essayé de la comprendre et si possible de l’éloigner de Clyde pour l’empêcher de nuire. Et finalement, c’était elle qui m’avait aidé alors que j’étais en fâcheuse posture et elle me prouvait désormais à quel point elle était nuisible et ne comptait pas renoncer.
« Je ne te trahirais pas. J’ai d’innombrable défauts, nomme-les tous si ça te chante, mais tu as raison, je suis loyale. Personne ne saura jamais ce que tu as fais, à moins que tu décides d’en parler toi-même. Rien ne filtrera de mon côté si tu joue dans les règles de l’art. Il n’y a rien à dire après tout, n’est-ce pas? Il a simplement trébuché, c’est de la faute de ce stupide lacet… »
Elle faisait paraître les choses si simples, mais au fond je savais à quoi m’attendre. Elle saurait me faire regretter le moindre faux pas. Et j’avais beau essayer de grappiller ce que je pouvais en me basant sur sa loyauté, rien ne m’assurait qu’elle ne me pousserait pas sciemment à la faute pour pouvoir ensuite me condamner. Cette fille était vicieuse, je ne pouvais pas me permettre d’en douter.
« Je veillerais également qu’il ne te fasse aucun mal, enfin, je ne peux rien promettre, mais j’éviterais du mieux que je peux les dommages collatéraux. »
Pour ça, je pouvais lui faire confiance. Il y avait une lueur dans son regard qui me parlait. Et elle me disait que rien ni personne hormis elle ne serait autorisé à me faire du mal. C’était désormais son monopole. Et l’idée seule me retournait les entrailles.
« Ne t’en fais pas avec ça, on s’est déjà chargé de me faire payer mes mauvaises actions, en fait, on s’est même chargé de me faire regretter le jour de ma naissance. »
Je n’osais pas faire le moindre geste. Sur un tel aveu, j’estimais que le moindre haussement de sourcil pourrait être très mal interprété. Alors je fis taire mes états d’âme et observai un silence quasi religieux.
« Mais si tu veux, je peux te donner le nom du type en question, tu pourras le remercier personnellement, ou encore lui reprocher de ne pas m’avoir faire disparaître, je suis certaine que ça te plairait énormément, je me trompe? »
Y’avait-il seulement une bonne réponse pour une telle question? Ne sachant pas ce qu’elle s’attendait à m’entendre dire, je finis par parier sur la concision.
« Tu brûles. »
Mes lèvres s’étirèrent mais le sourire que je lui adressai était sans joie aucune. En temps normal, j’aurais sauté sur l’occasion qu’elle m’offrait de la comprendre mieux, mais la situation ne prêtait pas à une séance de thérapie. Aussi, après un très léger éclat de rire, qui tenait davantage du spasme que du rire franc, je me décidais à lâcher:
« Tes malheurs sont navrants, mais épargnes moi les clichés. La violence engendre la violence, c‘est détestable mais c‘est comme ça. Et tu n‘es qu‘un maillon du cycle. On t‘a fais du mal? Pauvre petite, il est clair que faire le mal à ton tour est l‘idée du siècle! »
Je n’avais qu’une envie désormais, maintenant que les termes de notre marché étaient clairs. Malheureusement, la situation avait fini par placer Quinn sur le chemin entre moi et la porte. Je pouvais difficilement la contourner et m’en aller comme une fleur. L’idée était des plus désagréables, mais je devais l’admettre: Quinn tenait les reines. La conversation prendrait fin lorsqu’elle, et elle seule, l’aurait décidé. En attendant, je ne pouvais que ronger mon frein et espérer qu’elle ne me torture pas davantage. L’ennui, c’était que mes pensées et mes actes n’allaient absolument pas dans le même sens. Preuve en fut faite lorsque je m’entendis prononcer:
« Si tu veux me torturer, fais le. Mais ne partages pas tes états d‘âme avec moi, je m‘en contrefiches royalement. Ni toi, ni moi ne voulons faire amis, amis; alors gagnons du temps et de l‘énergie en mettant fin à ce bavardage inutile! »
« Je ne te trahirais pas. J’ai d’innombrable défauts, nomme-les tous si ça te chante, mais tu as raison, je suis loyale. Personne ne saura jamais ce que tu as fais, à moins que tu décides d’en parler toi-même. Rien ne filtrera de mon côté si tu joue dans les règles de l’art. Il n’y a rien à dire après tout, n’est-ce pas? Il a simplement trébuché, c’est de la faute de ce stupide lacet… »
Elle faisait paraître les choses si simples, mais au fond je savais à quoi m’attendre. Elle saurait me faire regretter le moindre faux pas. Et j’avais beau essayer de grappiller ce que je pouvais en me basant sur sa loyauté, rien ne m’assurait qu’elle ne me pousserait pas sciemment à la faute pour pouvoir ensuite me condamner. Cette fille était vicieuse, je ne pouvais pas me permettre d’en douter.
« Je veillerais également qu’il ne te fasse aucun mal, enfin, je ne peux rien promettre, mais j’éviterais du mieux que je peux les dommages collatéraux. »
Pour ça, je pouvais lui faire confiance. Il y avait une lueur dans son regard qui me parlait. Et elle me disait que rien ni personne hormis elle ne serait autorisé à me faire du mal. C’était désormais son monopole. Et l’idée seule me retournait les entrailles.
« Ne t’en fais pas avec ça, on s’est déjà chargé de me faire payer mes mauvaises actions, en fait, on s’est même chargé de me faire regretter le jour de ma naissance. »
Je n’osais pas faire le moindre geste. Sur un tel aveu, j’estimais que le moindre haussement de sourcil pourrait être très mal interprété. Alors je fis taire mes états d’âme et observai un silence quasi religieux.
« Mais si tu veux, je peux te donner le nom du type en question, tu pourras le remercier personnellement, ou encore lui reprocher de ne pas m’avoir faire disparaître, je suis certaine que ça te plairait énormément, je me trompe? »
Y’avait-il seulement une bonne réponse pour une telle question? Ne sachant pas ce qu’elle s’attendait à m’entendre dire, je finis par parier sur la concision.
« Tu brûles. »
Mes lèvres s’étirèrent mais le sourire que je lui adressai était sans joie aucune. En temps normal, j’aurais sauté sur l’occasion qu’elle m’offrait de la comprendre mieux, mais la situation ne prêtait pas à une séance de thérapie. Aussi, après un très léger éclat de rire, qui tenait davantage du spasme que du rire franc, je me décidais à lâcher:
« Tes malheurs sont navrants, mais épargnes moi les clichés. La violence engendre la violence, c‘est détestable mais c‘est comme ça. Et tu n‘es qu‘un maillon du cycle. On t‘a fais du mal? Pauvre petite, il est clair que faire le mal à ton tour est l‘idée du siècle! »
Je n’avais qu’une envie désormais, maintenant que les termes de notre marché étaient clairs. Malheureusement, la situation avait fini par placer Quinn sur le chemin entre moi et la porte. Je pouvais difficilement la contourner et m’en aller comme une fleur. L’idée était des plus désagréables, mais je devais l’admettre: Quinn tenait les reines. La conversation prendrait fin lorsqu’elle, et elle seule, l’aurait décidé. En attendant, je ne pouvais que ronger mon frein et espérer qu’elle ne me torture pas davantage. L’ennui, c’était que mes pensées et mes actes n’allaient absolument pas dans le même sens. Preuve en fut faite lorsque je m’entendis prononcer:
« Si tu veux me torturer, fais le. Mais ne partages pas tes états d‘âme avec moi, je m‘en contrefiches royalement. Ni toi, ni moi ne voulons faire amis, amis; alors gagnons du temps et de l‘énergie en mettant fin à ce bavardage inutile! »
Adam Meyer- Good boy get bad
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♦ ARRIVÉE : 16/10/2009
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