BAL ϟ We're done with masks... and secrets (ft. Kerr)
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BAL ϟ We're done with masks... and secrets (ft. Kerr)
Un bal. Un putain de bal, je dirais même. La frénésie qui règne dans la salle commune, suffisamment intense pour se propager jusqu'au dortoir où j'espérais trouver un peu de calme, commence très franchement à me taper méchamment sur le système. Le seul fait de voir tout le monde s'extasier sur la nouvelle me déplait, à vrai dire : est-ce qu'ils ont tous déjà oublié la notre catastrophique sur laquelle s'est terminé le précédent événement du même style, il y a quelques mois à peine? Pas que je sois spécialement touché par ce souvenir – en ce qui me concerne, je m'en suis plutôt bien tiré. Mais l'idée est là, en tout cas. On devrait bannir ces mots du vocabulaire Poudlardien; pour les souvenirs auxquels il fait référence, pour les possibilité d'attaque massive qu'il laisse aux plus mal intentionnés, pour... pour moi. Pour m'épargner les semaines de préparatifs et de discussions aussi inlassables qu'insipides qu'il implique. J'ai la vague idée de me réfugier dans mon lit pour marquer mon mécontentement plus que je ne le fais déjà, mais l'idée de me coucher si excessivement tôt me rebute, et je finis par m'affaler lamentablement dans le canapé des quartiers des Serpentards. Mais tout et tout le monde semble décidé à me pousser à bout ce soir : le mur de l'entrée s'écarte silencieusement pour laisser passer Sky', et ce dernier ne s'gêne pas pour m'asséner une grande claque sur l'épaule au passage.
« Laisse-moi deviner : t'as l'intention de camper là pour la soirée et de boycotter le bal? » Son ton moqueur ne m'échappe pas, mais je ne m'en préoccupe pas vraiment.
« T'as tout compris. » – je confirme sans le moindre regret.
Je m'attends à ce qu'il s'en aille sur un simple haussement d'épaules – il n'a jamais vraiment été du genre à essayer de m'empêcher d'agir comme je le veux, après tout. Mais contre toute attente, il prend un air pensif. Les sourcils haussés, il affiche un air étonné.
« Bizarre, j'pensais que c'était le genre de conneries qui pourraient te plaire. Aucune limite due aux différences de maisons, un terrain de chasse nettement plus étendu.. Tu pourrais te taper n'importe qui sans avoir à en assumer les conséquences, il suffirait juste que tu déguerpisses avant que les masques ne tombent. Et ta sexfriend de la soirée n'aurait même pas le loisir de te faire chier en s'accrochant à toi après ça. »
Sa moue de tout à l'heure à cette fois un côté clairement pervers, mais le sourire amusé que j'esquisse est tout sauf intéressé.
« J'ai déjà c'qu'il me faut », j'affirme sans mentir mais sans trop en dire pour autant.
« Ah ouais? Gaffe à c'que personne ne te la pique, dans ce cas. Elle pourrait bien t'oublier ce soir dans les bras de quelqu'un d'autre... Mais qu'est-ce que je raconte? Tu t'en fous, hein? »
Il m'adresse un clin d'oeil complice en prenant finalement la direction des dortoirs, et je reste comme figé sur place. Est-ce que je m'en fous? Il le pense sûrement – je n'ai jamais été particulièrement possessif envers mes conquêtes, et les voir passer de bras en bras m'a toujours été complètement égal. Ouais, mais là... la situation est différente. Déjà, contrairement à ce qu'il pense, il ne s'agit pas d'une fille, mais de Kerr. Et ce petit con à tendance à se faire draguer bien trop souvent à mon goût. J'hésite un instant, m'efforce de m'allonger de nouveau en tentant d'oublier la raideur soudaine de mes muscles, et... merde! Non, j'peux pas rester là alors que... c'est juste impossible. Soudain résolu, je me précipite dans ce qui me sert de piaule et fouille frénétiquement ma malle à la recherche du costard que j'ai porté à Noël dernier. Mais mettre la main dessus est une chose... compléter ma préparation en sera une autre. Il me manque le plus important : un masque. Et comme je n'en ai pas acheté...
Mon regard glisse aux alentours et s'arrête sur un loup abandonné, dont le propriétaire en est encore à son pouponner dans la salle-de-bain attenante. L'air de rien, je garde un oeil dessus tout en enfilant ma tenue, me passe une main rapide dans les cheveux pour leur donner un aspect plus soigné, et prend la direction de la porte d'un pas qui se veut nonchalant. Difficile de remarquer la baguette cachée entre ma manche et le creux de ma main, mais mon sortilège d'attraction ne manque pas sa cible, lui : il y en a un qui devra mettre de côté ses envies de profiter de la fête, ce soir...
Je ne m'attarde pas dans les couloirs, ne m'émerveille pas des tenues des quelques élèves que je croise : c'est d'un pas pressé que je remonte les escaliers jusqu'au hall. Les portes de la Grande Salle sont encore closes, et je me fais discret, appuyé contre un renfoncement de mur pour observer les allées et venues des élèves. Je ne veux pas louper son arrivée. Un léger sourire étire mes lèvres alors que je me fais la remarque selon laquelle ce n'est pas la première fois que je me livre à ce genre d'espionnage... sourire qui se transforme en une grimace dépitée lorsque mes souvenirs reprennent leur place : la dernière fois que je l'ai fait, la journée avait déjà mal débuté... mais était devenue pire encore. J'avais ingurgité une potion et trompé Kerr avec Gemma. Bordel. Je secoue vaguement la tête de droit à gauche pour me fixer sur le moment présent, peu enclin à me livrer à une quelconque introspection pour l'instant.
Les portes s'ouvrent, à ma grande indifférence, mais le flot de masques se multiplie. La plupart des visages sont tout de même reconnaissables – je me suis peut-être inquiété pour rien? – mais maintenant que je suis là, je préfère ne pas courir le risque de ne pas retrouver Kerr. Je finis par le distinguer à travers l'amas de corps frémissants d'excitation, et je ne peux m'empêcher de profiter de ma position pour le détailler avec délice. Son masque noir, sobre, souligne bien la courbe ferme de sa mâchoire, et je m'étonne de lui trouver un air diablement assuré.. et excitant. Où est passé le gosse fragile qu'il était encore au tout début de notre relation? Quoique les changements ne soient pas pour me déplaire... Je ne peux pas me permettre d'intervenir tout de suite, mais je m'efforce de mémoriser sa tenue pour ne pas le confondre avec un autre.. et m'engouffre dans la salle à sa suite. La blondasse qui le suit.. une poufsouffle je crois. Je suis à peu près certain que c'est ce pot-de-colle de Meïanna, mais je ne m'attarde pas sur elle et me contente de garder les yeux accrochés sur l'objet de ma quête. Une légère sensation de confusion m'enveloppe alors que je rentre dans la salle, mais je résiste à l'envie de regarder autour de moi. Au diable le décor! Qui ça intéresse, franchement? Je me faufile derrière Kerr, surprenant des bribes de conversation entre lui et l'autre cruche, qui, par chance finit par détourne les yeux pour regarder autour d'elle. Ni une ni deux, ma main se ferme sur le bras de Kerr et, avant même qu'elle n'ait pu se rendre compte qu'il lui fausse compagnie, je l'entraîne avec moi à l'extérieur de la Grande Salle.
De nouveau cette impression étrange de décalage : c'est comme si un voile presque opaque s'ouvrait devant moi, et je suis presque surpris de retrouver des facultés de perceptions que je n'avais même pas eu conscience de perdre. Un sort? Merde, les professeurs sont vraiment une bande de tarés à la con. Est-ce que leurs sorts couvrent tout le château? De crainte que ça ne soit le cas, je me décide à me réfugier à l'extérieur. Le Parc sera sans doute désert, pour l'occasion.
« Laisse-moi deviner : t'as l'intention de camper là pour la soirée et de boycotter le bal? » Son ton moqueur ne m'échappe pas, mais je ne m'en préoccupe pas vraiment.
« T'as tout compris. » – je confirme sans le moindre regret.
Je m'attends à ce qu'il s'en aille sur un simple haussement d'épaules – il n'a jamais vraiment été du genre à essayer de m'empêcher d'agir comme je le veux, après tout. Mais contre toute attente, il prend un air pensif. Les sourcils haussés, il affiche un air étonné.
« Bizarre, j'pensais que c'était le genre de conneries qui pourraient te plaire. Aucune limite due aux différences de maisons, un terrain de chasse nettement plus étendu.. Tu pourrais te taper n'importe qui sans avoir à en assumer les conséquences, il suffirait juste que tu déguerpisses avant que les masques ne tombent. Et ta sexfriend de la soirée n'aurait même pas le loisir de te faire chier en s'accrochant à toi après ça. »
Sa moue de tout à l'heure à cette fois un côté clairement pervers, mais le sourire amusé que j'esquisse est tout sauf intéressé.
« J'ai déjà c'qu'il me faut », j'affirme sans mentir mais sans trop en dire pour autant.
« Ah ouais? Gaffe à c'que personne ne te la pique, dans ce cas. Elle pourrait bien t'oublier ce soir dans les bras de quelqu'un d'autre... Mais qu'est-ce que je raconte? Tu t'en fous, hein? »
Il m'adresse un clin d'oeil complice en prenant finalement la direction des dortoirs, et je reste comme figé sur place. Est-ce que je m'en fous? Il le pense sûrement – je n'ai jamais été particulièrement possessif envers mes conquêtes, et les voir passer de bras en bras m'a toujours été complètement égal. Ouais, mais là... la situation est différente. Déjà, contrairement à ce qu'il pense, il ne s'agit pas d'une fille, mais de Kerr. Et ce petit con à tendance à se faire draguer bien trop souvent à mon goût. J'hésite un instant, m'efforce de m'allonger de nouveau en tentant d'oublier la raideur soudaine de mes muscles, et... merde! Non, j'peux pas rester là alors que... c'est juste impossible. Soudain résolu, je me précipite dans ce qui me sert de piaule et fouille frénétiquement ma malle à la recherche du costard que j'ai porté à Noël dernier. Mais mettre la main dessus est une chose... compléter ma préparation en sera une autre. Il me manque le plus important : un masque. Et comme je n'en ai pas acheté...
Mon regard glisse aux alentours et s'arrête sur un loup abandonné, dont le propriétaire en est encore à son pouponner dans la salle-de-bain attenante. L'air de rien, je garde un oeil dessus tout en enfilant ma tenue, me passe une main rapide dans les cheveux pour leur donner un aspect plus soigné, et prend la direction de la porte d'un pas qui se veut nonchalant. Difficile de remarquer la baguette cachée entre ma manche et le creux de ma main, mais mon sortilège d'attraction ne manque pas sa cible, lui : il y en a un qui devra mettre de côté ses envies de profiter de la fête, ce soir...
Je ne m'attarde pas dans les couloirs, ne m'émerveille pas des tenues des quelques élèves que je croise : c'est d'un pas pressé que je remonte les escaliers jusqu'au hall. Les portes de la Grande Salle sont encore closes, et je me fais discret, appuyé contre un renfoncement de mur pour observer les allées et venues des élèves. Je ne veux pas louper son arrivée. Un léger sourire étire mes lèvres alors que je me fais la remarque selon laquelle ce n'est pas la première fois que je me livre à ce genre d'espionnage... sourire qui se transforme en une grimace dépitée lorsque mes souvenirs reprennent leur place : la dernière fois que je l'ai fait, la journée avait déjà mal débuté... mais était devenue pire encore. J'avais ingurgité une potion et trompé Kerr avec Gemma. Bordel. Je secoue vaguement la tête de droit à gauche pour me fixer sur le moment présent, peu enclin à me livrer à une quelconque introspection pour l'instant.
Les portes s'ouvrent, à ma grande indifférence, mais le flot de masques se multiplie. La plupart des visages sont tout de même reconnaissables – je me suis peut-être inquiété pour rien? – mais maintenant que je suis là, je préfère ne pas courir le risque de ne pas retrouver Kerr. Je finis par le distinguer à travers l'amas de corps frémissants d'excitation, et je ne peux m'empêcher de profiter de ma position pour le détailler avec délice. Son masque noir, sobre, souligne bien la courbe ferme de sa mâchoire, et je m'étonne de lui trouver un air diablement assuré.. et excitant. Où est passé le gosse fragile qu'il était encore au tout début de notre relation? Quoique les changements ne soient pas pour me déplaire... Je ne peux pas me permettre d'intervenir tout de suite, mais je m'efforce de mémoriser sa tenue pour ne pas le confondre avec un autre.. et m'engouffre dans la salle à sa suite. La blondasse qui le suit.. une poufsouffle je crois. Je suis à peu près certain que c'est ce pot-de-colle de Meïanna, mais je ne m'attarde pas sur elle et me contente de garder les yeux accrochés sur l'objet de ma quête. Une légère sensation de confusion m'enveloppe alors que je rentre dans la salle, mais je résiste à l'envie de regarder autour de moi. Au diable le décor! Qui ça intéresse, franchement? Je me faufile derrière Kerr, surprenant des bribes de conversation entre lui et l'autre cruche, qui, par chance finit par détourne les yeux pour regarder autour d'elle. Ni une ni deux, ma main se ferme sur le bras de Kerr et, avant même qu'elle n'ait pu se rendre compte qu'il lui fausse compagnie, je l'entraîne avec moi à l'extérieur de la Grande Salle.
De nouveau cette impression étrange de décalage : c'est comme si un voile presque opaque s'ouvrait devant moi, et je suis presque surpris de retrouver des facultés de perceptions que je n'avais même pas eu conscience de perdre. Un sort? Merde, les professeurs sont vraiment une bande de tarés à la con. Est-ce que leurs sorts couvrent tout le château? De crainte que ça ne soit le cas, je me décide à me réfugier à l'extérieur. Le Parc sera sans doute désert, pour l'occasion.
Jaylen Killam- ♦ HIBOUX POSTÉS : 331
♦ ARRIVÉE : 28/10/2009
♦ ANNÉE : 6ème
Re: BAL ϟ We're done with masks... and secrets (ft. Kerr)
Un bal… le souvenir du dernier en date est encore bien vivace dans mon esprit et la crainte qu’une nouvelle attaque ne survienne durant la soirée me prend aux tripes. Quoi que, il serait stupide d’attaquer de nouveau le château un soir de fête encore une fois. Les professeurs ont du mettre tout un tas de dispositifs afin que la tragédie ne se répète pas… Oui, c’est sûrement le cas. Sauf s’ils pensent que les coupables de la première fois ne se montreront pas cette fois. Pourquoi faire deux fois la même chose ? Ils doivent se douter que cela sera plus difficile que lors du bal de Noël où personne ne s’attendait à ce qui était arrivé. Mais si les professeurs pensent la même chose, il se peut qu’ils n’aient pas pris tant de précautions que ça et que les coupables de la première fois se montrent de nouveau ce soir en disant justement qu’on ne pensait pas les revoir dans les mêmes circonstances. Tout ça me donne mal à la tête mais quoi qu’il en soit, je ne laisserais pas la moindre chance pour que la tragédie du bal de Noël se répète une fois encore. Dans mon costume impeccablement repassé, je range ma baguette prêt plus que jamais à faire face au moindre attentat. Je ne laisserais pas quelqu’un mourir sous mes yeux ce soir, ni aucune autre fois d’ailleurs ! Et si ces encapuchonnés se montraient, ils auraient à faire à moi, peu importe qu’ils me soient supérieurs en nombre, je ne reculerais pas.
Résolu à passer une bonne soirée tout en prenant garde à ce qui se passera autour de moi et de faire attention au moindre comportement louche, je quitte la salle commune d’un pas assuré. Une jeune fille de ma maison me suis aussitôt et m’aborde sur le chemin. A son fort accent, je n’ai aucun mal à reconnaître Meïanna, ce qui m’ennuie. Non pas que j’ai quelque chose contre elle, ni même qu’elle soit désagréable, mais elle est apparemment amoureuse de moi ce qui me met assez mal à l’aise et surtout : je ne voulais pas la reconnaître, ni même reconnaître qui que ce soit ! Je veux jouer le thème de la soirée à fond. Aussi lorsque nous arrivons devant les portes de la grande salle, je préfère me réjouir du décor mis en place par les professeurs – ou les Elfes de maisons plutôt – au lieu de regarder autour de moi afin de chercher à distinguer des personnes de ma connaissance ou tenter de reconnaître qui est qui. Cela ne serait plus vraiment drôle si je le faisais.
Les portes s’ouvrent enfin et j’entre en même temps qu’un flot d’élèves dans la salle. 2trangement je me sens bizarre tout d’un coup. J’ai l’impression que ma perception des choses n’est pas aussi fiable qu’à son habitude. Je regarde autour de moi, autant pour le décor que pour voir les masques qu’arborent les élèves et je me fais la réflexion que même si j’avais eu envie de les reconnaître, je n’aurai pas pu le faire. J’ai l’impression d’être entouré d’inconnus et c’est assez perturbant. Devons-nous cela aux professeurs ? Pourquoi pas ! L’idée du simple masque n’était pas réellement suffisante afin de garder l’anonymat le plus complet. Seule Meïanna me reste connue, peut-être parce que je l’ai reconnu avant même de franchir cette porte, mais je me demande si je viens à la laisser un instant, si j’arriverai à la reconnaître de nouveau par la suite. Jusqu’où va ce sortilège ?
Ma question reste en suspend. Tandis que la petite blonde s’intéresse au décor, je sens une main se fermer sur mon bras et bientôt je suis littéralement traîné vers la sortie. Mais qui peut bien agir de la sorte ? Peut-être qu’il s’agit d’une erreur ? En tout cas je me laisse faire afin d’éclaircir la situation. Si c’est une simple erreur, cela sera vite réglé, mais si c’est bien moi qu’on cherchait et bien… on verra ce qu’on me veut ! Apparemment le type qui m’oblige plus ou moins à le suivre ne veut pas rester dans le château et m’emmène dehors, dans le parc. Dois-je m’en inquiéter ? Pas vraiment. En tout cas, je n’ai pas peur, je me sens même en confiance. Le fait d’avoir quitté la salle et même le château me rend peu à peu mes facultés et je commence à presque pouvoir mettre un mon sur cet arrière de crâne qui est la seul point de vu que j’ai pour le moment de cette personne. Damon ? Oh merde ! Non, pas lui ! Pas moyen ! Mais non, ses cheveux sont plus clairs que ceux de Damon, ça ne peut pas être cet énergumène.
Arrivés dans le parc, le type me lâche le bras et se retourne. Je plisse les yeux en tentant de le reconnaître, son masque prend une bonne partie de son visage et la noirceur de la nuit n’est pas d’une grande aide, quand soudain mes yeux s’agrandissent alors qu’ils découvrent l’identité de la personne qui me fait face.
« Jay ! » Je m’exclame avec toute la surprise du monde. Pas besoin d’être un fin expert dans la Jaylen attitude pour savoir que les bals, mais surtout les bals masqués, ce n’était pas du tous son truc. Seul le fait qu’il puisse avoir une idée derrière la tête serait capable de l’avoir fait bouger pour l’occasion. Je soupire presque mi lasse, mi amusé en pensant avoir trouvé la raison de sa présence.
« T’es pas croyable. T’as été jusqu’à te mettre en costard et t’affubler d’un pasque pour venir me chercher et me traîner dans le parc dans le but de s’envoyer en l’air. J’imagine bien que c’est l’un de tes fantasmes de faire ça ici et que l’occasion est trop belle pour que tu la loupe, mais quand même… T’aurai pu attendre un peu que je puisse au moins me servir un verre. Enfin… Tu sais qu’on peut quand même nous surprendre ? N’importe qui peut sortir du château et nous voir. Je sais qu’avec les masques et la nuit, il sera difficile de nous reconnaître, mais c’est tout de même assez risqué, non ? »
Qui pourrait m’en vouloir de penser que Jaylen avait ce genre d’idée en tête ? Lorsqu’on le connaît un minimum, c’est la première chose qui vient à l’esprit.
Kerr J. Travis- L'amour n'a jamais été aussi aveugle.
- ♦ HIBOUX POSTÉS : 336
♦ ARRIVÉE : 08/12/2009
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