Let You Down Feat Kerr
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Let You Down Feat Kerr
par Curtis J. Cullen Sam 13 Fév - 17:13
Trust me...There’s no need to fear
Everyone’s here waiting for you to finally be one of us
Come down...You may be full of fear
But you’ll be safe here
When you finally trust me...Finally believe in me
Depuis quelques semaines Curtis semblait avoir perdu tout intérêt pour ses cours. Lui qui se révélait habituellement être un plutôt bon élève était maintenant absent et distrait. Son esprit ne parvenait plus à se focaliser sur quoi que ce soit plus de quelques minutes. Sam ne cessait d’occupé ses pensées, les autres aussi…Depuis quand était il devenu si philanthrope ? Curtis ne se reconnaissait plus, était il en train de se noyer ? La vie était bien plus simple lorsqu’il arpentait discrètement les couloirs de Poudlard mais il avait cherché cette « popularité ». Et maintenant qu’il l’avait, il se devait de faire avec même si cela compliquait considérablement son quotidien de petit voleur fouineur. L’affaire Paris, l’affaire Tanya, il y à aussi le cas Montana, sans parler de Demetri…Sam…Un grognement quitta la gorge du Serpentard qui referma violemment son livre de potion. Un séjour chez son oncle Jasper commençait à être des plus nécessaire pour son équilibre psychologique. Être recadré par son oncle, lui ferait le plus grand bien. Curtis ressentait ce besoin urgent de liberté, de soulagement et de pouvoir qu’il retrouvait à chaque instant passé avec celui qu’il se plaisait à considérer comme son père. Dès la fin des cours, il s’empressa donc de se rendre à la volière. Montant quatre à quatre les marches du château, il ne reprit sa respiration que une fois arrivé aux milieux des volatiles. Il ne prit pas le risque d’inspirer profondément, il connaissait bien la pestilence qui caractérisait les lieux. Cullen s'empressa d’ouvrir son sac duquel il sortit un morceau de parchemin, sa plume et de l’encre…Prenant appuis sur un mur, il commença à rédiger sa lettre.
Jasper,
Je meurs d’ennuis ici. Les jours se ressemblent et la vie au manoir me manque !
Trouve un moyen de me faire venir un week end, je sais que tu peux le faire !
C’est une question de vie ou de mort et je sais que tu ne veux pas la mort de ton neveu préféré sur la conscience.
Ecris moi et invite des filles pour mon retour ! Je suis déchaîné.
Ton neveu adoré…Curtis.
Et il enroula le papier avant de l’attacher à la patte de son hibou. Un magnifique oiseau au plumage blanc, offert par Jasper bien évidement. Un sourire aux lèvres, il regarda l’animal s’envoler, portant son message vers son sauveur. Curtis était convaincu que son oncle trouverait un moyen, il avait suffisamment de relations pour y parvenir. Légèrement soulager mais tout de même préoccupé, il quitta les lieux en toute hâte. Une chance qu’il soit dans la partie supérieur du château, il aurait moins de chance de croiser Sam que dans les sous sols. Il prit donc son temps, décidant d’arpenter minutieusement chaque couloir et chaque recoin. Sa démarche était lente, il n’avait pas de but autre que celui de traîner ! Au bout de plusieurs minutes de marche, une salle attira son attention. Passant sa main dans ses cheveux, il réalisa qu’il n’avait jamais remarqué cette porte au paravent. Cela n’avait rien d’étrange dans l’absolu mais pour un fouineur né comme Curtis, c’était plutôt rare que de trouver encore des recoins accessibles non explorés. Bien sure Poudlard ne lui avait pas révélé tous ses secrets mais tout ce qui était un minimum apparent, il ne l’avait pas loupé. Penchant la tête sur le coté, il s’approcha de la poignée et posant sa main dessus, il constata que la porte n’était pas verrouillée.
Dans un grincement, il pénétra dans la pièce et fut étonné de la voir vide. Les toiles d’araignée, la poussière et l’odeur de renfermé indiquaient que personne ne semblait l’utilisée depuis un certain temps. Il venait de trouver l’endroit parfait pour se planquer ! Se ruant sur une fenêtre, il l’ouvrit et inspira l’air frais à plein poumon. Parfait! Curtis jeta son sac dans un coin de la pièce et se laissa glisser le long d’un mur. Son sourire satisfait s’effaça lentement alors qu’il se laissait rattraper par ses fantômes. Irrévocablement, il en revenait toujours au même point ! Du bout du doigt il écrivit trois lettres dans la poussière SAM et il se contenta de fixer ce mot, ce prénom. Comme si d’une étrange façon cela aurait pu avoir le pouvoir de lui ramener Wilson.
Dernière édition par Curtis J. Cullen le Dim 7 Mar - 22:13, édité 1 fois
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Re: Let You Down Feat Kerr
par Kerr J. Travis Mar 23 Fév - 22:15
- Spoiler:
- Je suis désolée, je me suis étalée et c'est pas vraiment intéressant à lire ><
Tout le monde semblait plus ou moins se remettre de l’attaque ayant ébranlé le château lors du bal de noël. Il y avait ceux qui avait juste eu une petite frayeur, ceux ayant été blessé ou ayant des amis dans ce cas et qui s’étaient remis aussi vite que les blessures avaient disparu. Puis il avait ceux ayant perdu des amis. Eux, ils essayaient de surmonter leur chagrin, de reprendre le court de leur vie. Ils avaient des personnes avec qui partager leur peine et qui les aidaient à remonter la pente. Kerr, lui, était seul. Non pas qu’il est perdu un proche lors de cette terrible soirée, mais voir l’une de ses camarades, restée pour l’aider et protéger les autres, perdre la vie sous ses yeux l’avait profondément marqué. Cette image le hantait, aussi bien dans son sommeil qu’en journée. Kerr n’arrivait pas à se défaire de ce souvenir qui le rongeait. Il ne cessait de penser qu’il aurait pu faire quelque chose. Quoi ? Il n’en savait rien mais il était persuadé qu’il était en parti responsable de sa mort. Peut-être qu’en parler lui aurait fait du bien, mais il ne savait pas à qui il aurait pu se confier. Parler de ça ne ferait que faire ressurgir les mauvais souvenirs difficilement enfouis et il ne voulait pas causer plus de tords à son entourage. Alors il gardait tout ça pour lui, préférant garder le silence que de rouvrir des plaies à peine cicatrisées. Mais cela le rongeait littéralement et sa mine défaite témoignait pour lui de son mal être. On l’avait quelque peu interrogé là-dessus mais il n’avait rien dit, prétextant être fatigué, mais la fatigue ne rend pas si mal. Même en ayant retrouvé Jaylen, ça n’allait pas mieux. Enfin si, il avait la peine de l’avoir perdu en moins et il était heureux de l’avoir à nouveau mais… mais il avait peur de le perdre à tout instant. Ses états d’âme l’ennuyant sûrement et le fait qu’il ne le laisse pas le toucher depuis qu’ils s’étaient remis ensemble devait le rendre dingue. Kerr avait pourtant essayé, avec force. Il aimait Jaylen, il avait toujours envie de lui mais à chaque fois, les mêmes questions et les mêmes doutes l’assaillaient, rendant ses membres tremblants et nouant son ventre, jusqu’à finalement l’empêcher de dépasser une certaine limite. Bizarrement Jaylen semblait le prendre mieux qu’il n’aurait pu l’imaginer, mais il savait qu’il allait exploser un moment ou un autre et le lui reprocher avant de peut-être le quitter.
Peut-être aurait-il du se confier à lui vis-à-vis de ses craintes mais Kerr savait pertinemment quelle genre de réaction aurait Jaylen. Il se moquerait de lui avant de lui dire qu’il était stupide et qu’il s’en foutait de tout ça. Le problème c’était que Kerr ne voulait pas entendre ça, et il ne voulait pas non plus en parler à Jaylen, certain de le saouler – comme il le disait si bien. Le Serpentard n’était pas réputé pour son oreille attentive et il ne faisait pas exception avec son petit ami. D’ailleurs c’était également pour ça que Kerr ne lui avait pas confié ses tourments concernant la nuit de l’attaque. Jaylen étant ressorti de cette histoire sans une égratignure, quelle soit physique ou morale, il aurait pu chercher à lui parler d’autant plus vu leur intimité, mais le Poufsouffle craignait de l’agacer plus qu’autre chose et il avait promis de tout faire pour que ça marche entre eux cette fois-ci – bien qu’il soit nullement le coupable de leur premier échec, enfin si, un peu. Déjà qu’il ne laissait plus son Jaylen poser la main sur lui avec trop d’instance – difficile de tenir ses engagements en agissant de la sorte – si en plus il se mettait à l’assommer de ses problèmes, il craignait que ce ne soit la goutte d’eau.
Plongé dans son amas de pensées tourmentées, Kerr ne fit pas attention au chemin que lui faisaient emprunter ses pas, aussi se retrouva-t-il au quatrième étage. Il n’y avait jamais rien eu de bien intéressant à ce niveau et le Poufsouffle trouva cela bien pratique pour le coup. Il n’avait pas envie d’être entouré d’une foule, ni même d’être envahi par le brouhaha ambiant. Ici, il avait la quasi certitude qu’on ne l’ennuierait pas. Il pensa alors se poser quelque part, mais s’asseoir dans un couloir, même désert… c’était assez pathétique en soi, aussi pensa-t-il s’isoler dans une pièce, comme ça même si quelqu’un venait à passer par là, il serait toujours tranquille. Il ouvrit la première porte se présentant devant lui, se disant que peu importait la pièce, il y trouverait refuge. Il ne fit guère attention à ce qui pouvait se trouver dans pièce, ni même qui pouvait déjà l’occuper, tellement certain que personne ne s’aventurait par ici et regardant plus ses pieds qu’autre chose en entrant et refermant la porte derrière lui. Pourtant lorsqu’il se tourna pour juger de la pièce qu’il avait trouvé comme refuge, la surprise marqua ses traits lorsqu’il s’aperçu que quelqu’un avait déjà choisi d’y élire domicile.
S’il ne s’était pas attendu à ce que quelqu’un soit déjà présent, il fut d’autant plus surpris de trouver Curtis Cullen en ce lieu. Un tel personnage, si populaire et semblant parfaitement bien sa peau n’avait, selon Kerr, aucun besoin de s’isoler de la sorte, bien au contraire. Ce genre de personne recherchait constamment la présence des autres et aimait être entourée, voilà pourquoi le Poufsouffle s’interrogea quelques secondes sur les raisons de la présence de Curtis en ce lieu. Cependant, il laissa ses questions tomber bien vite, cela ne le regardait en rien et si Curtis avait envie ou même le besoin de s’isoler, il devait avoir ses raisons et elles ne le regardaient en rien. Aussi aurait-il du bredouiller quelques excuses pour l’avoir dérangé alors qu’il pensait avoir trouvé la paix, et s’en retourner pour chercher une autre pièce dans laquelle, il serait seul lui-même. Pourtant, Kerr hésita un instant. Ce n’était pas n’importe quel élève qu’il avait face à lui, c’était Curtis. Or le Serpentard partageait le même dortoir que Jaylen, peut-être qu’en s’y prenant bien, il pourrait apprendre deux, trois choses, notamment sur un sujet le préoccupant. Car depuis qu’ils s’étaient remis ensemble, Jaylen n’avait pas essayé de pousser Kerr à se faire violence pour pouvoir profiter de lui et de son corps. Il ne disait rien, pas même une simple réflexion et il le trouvait même… distant. Peut-être l’était-il avec tout le monde en ce moment ou alors, comme il le craignait, qu’avec lui. Curtis pourrait sûrement lui apporter la réponse mais il devait tout de même jouer finement pour ne pas éveiller un quelconque soupçon chez lui. Après tout il pourrait très bien se demander pourquoi Kerr s’inquiétait d’une telle chose.
Il s’avança vers le Serpentard, essayant de paraître naturel mais ses mains se tordant l’une à l’autre trahissaient son hésitation. Il ne fut d’ailleurs pas plus assuré lorsque sa voix s’éleva.
« Ca ne dérange pas que… je te tienne compagnie ? »
Sans attendre de réponse, il s’assit à ses côtés, se disant qu’une fois installé, l’autre ne pourrait plus le lui refuser – stupide comme raisonnement, il ne s’en rendit compte qu’après.
« Dis… tu trouve Jaylen bizarre ces temps-ci ? »
Qu’est-ce qu’il avait dit déjà ? Ah oui, qu’il devait être subtil… et bien, il en était bien loin ! Il se serait bien tapé la tête contre les murs ! Et puis qu’est-ce qui lui disait tout compte fait que Curtis saurait lui répondre ? Jaylen ne lui avait jamais parlé de lui, ils s’adressaient peut-être même pas la parole. Oui mais Kerr avait entendu quelques rumeurs courir sur Curtis. Des rumeurs lui prêtant des liaisons aussi masculines que féminines. Or si c’était vrai, il était certainement passé entre les bras de son Jaylen. Comment en aurait-il pu en être autrement ? Connaissant Jaylen et le fait qu’ils partagent le même dortoir depuis tant d’années. La jalousie commença à s’infiltrer lentement en lui. Peut-être était-il en train de parler avec l’un des nombreux amants de son petit ami et ce constat le rongeait. Mais peut-être qu’il se trompait. Après tout, les rumeurs ne sont que rarement le reflet de la réalité, il y avait certaines le concernant qui circulaient. Il le savait mais ne disait rien, car les siennes, elles étaient vraies.
Peut-être aurait-il du se confier à lui vis-à-vis de ses craintes mais Kerr savait pertinemment quelle genre de réaction aurait Jaylen. Il se moquerait de lui avant de lui dire qu’il était stupide et qu’il s’en foutait de tout ça. Le problème c’était que Kerr ne voulait pas entendre ça, et il ne voulait pas non plus en parler à Jaylen, certain de le saouler – comme il le disait si bien. Le Serpentard n’était pas réputé pour son oreille attentive et il ne faisait pas exception avec son petit ami. D’ailleurs c’était également pour ça que Kerr ne lui avait pas confié ses tourments concernant la nuit de l’attaque. Jaylen étant ressorti de cette histoire sans une égratignure, quelle soit physique ou morale, il aurait pu chercher à lui parler d’autant plus vu leur intimité, mais le Poufsouffle craignait de l’agacer plus qu’autre chose et il avait promis de tout faire pour que ça marche entre eux cette fois-ci – bien qu’il soit nullement le coupable de leur premier échec, enfin si, un peu. Déjà qu’il ne laissait plus son Jaylen poser la main sur lui avec trop d’instance – difficile de tenir ses engagements en agissant de la sorte – si en plus il se mettait à l’assommer de ses problèmes, il craignait que ce ne soit la goutte d’eau.
Plongé dans son amas de pensées tourmentées, Kerr ne fit pas attention au chemin que lui faisaient emprunter ses pas, aussi se retrouva-t-il au quatrième étage. Il n’y avait jamais rien eu de bien intéressant à ce niveau et le Poufsouffle trouva cela bien pratique pour le coup. Il n’avait pas envie d’être entouré d’une foule, ni même d’être envahi par le brouhaha ambiant. Ici, il avait la quasi certitude qu’on ne l’ennuierait pas. Il pensa alors se poser quelque part, mais s’asseoir dans un couloir, même désert… c’était assez pathétique en soi, aussi pensa-t-il s’isoler dans une pièce, comme ça même si quelqu’un venait à passer par là, il serait toujours tranquille. Il ouvrit la première porte se présentant devant lui, se disant que peu importait la pièce, il y trouverait refuge. Il ne fit guère attention à ce qui pouvait se trouver dans pièce, ni même qui pouvait déjà l’occuper, tellement certain que personne ne s’aventurait par ici et regardant plus ses pieds qu’autre chose en entrant et refermant la porte derrière lui. Pourtant lorsqu’il se tourna pour juger de la pièce qu’il avait trouvé comme refuge, la surprise marqua ses traits lorsqu’il s’aperçu que quelqu’un avait déjà choisi d’y élire domicile.
S’il ne s’était pas attendu à ce que quelqu’un soit déjà présent, il fut d’autant plus surpris de trouver Curtis Cullen en ce lieu. Un tel personnage, si populaire et semblant parfaitement bien sa peau n’avait, selon Kerr, aucun besoin de s’isoler de la sorte, bien au contraire. Ce genre de personne recherchait constamment la présence des autres et aimait être entourée, voilà pourquoi le Poufsouffle s’interrogea quelques secondes sur les raisons de la présence de Curtis en ce lieu. Cependant, il laissa ses questions tomber bien vite, cela ne le regardait en rien et si Curtis avait envie ou même le besoin de s’isoler, il devait avoir ses raisons et elles ne le regardaient en rien. Aussi aurait-il du bredouiller quelques excuses pour l’avoir dérangé alors qu’il pensait avoir trouvé la paix, et s’en retourner pour chercher une autre pièce dans laquelle, il serait seul lui-même. Pourtant, Kerr hésita un instant. Ce n’était pas n’importe quel élève qu’il avait face à lui, c’était Curtis. Or le Serpentard partageait le même dortoir que Jaylen, peut-être qu’en s’y prenant bien, il pourrait apprendre deux, trois choses, notamment sur un sujet le préoccupant. Car depuis qu’ils s’étaient remis ensemble, Jaylen n’avait pas essayé de pousser Kerr à se faire violence pour pouvoir profiter de lui et de son corps. Il ne disait rien, pas même une simple réflexion et il le trouvait même… distant. Peut-être l’était-il avec tout le monde en ce moment ou alors, comme il le craignait, qu’avec lui. Curtis pourrait sûrement lui apporter la réponse mais il devait tout de même jouer finement pour ne pas éveiller un quelconque soupçon chez lui. Après tout il pourrait très bien se demander pourquoi Kerr s’inquiétait d’une telle chose.
Il s’avança vers le Serpentard, essayant de paraître naturel mais ses mains se tordant l’une à l’autre trahissaient son hésitation. Il ne fut d’ailleurs pas plus assuré lorsque sa voix s’éleva.
« Ca ne dérange pas que… je te tienne compagnie ? »
Sans attendre de réponse, il s’assit à ses côtés, se disant qu’une fois installé, l’autre ne pourrait plus le lui refuser – stupide comme raisonnement, il ne s’en rendit compte qu’après.
« Dis… tu trouve Jaylen bizarre ces temps-ci ? »
Qu’est-ce qu’il avait dit déjà ? Ah oui, qu’il devait être subtil… et bien, il en était bien loin ! Il se serait bien tapé la tête contre les murs ! Et puis qu’est-ce qui lui disait tout compte fait que Curtis saurait lui répondre ? Jaylen ne lui avait jamais parlé de lui, ils s’adressaient peut-être même pas la parole. Oui mais Kerr avait entendu quelques rumeurs courir sur Curtis. Des rumeurs lui prêtant des liaisons aussi masculines que féminines. Or si c’était vrai, il était certainement passé entre les bras de son Jaylen. Comment en aurait-il pu en être autrement ? Connaissant Jaylen et le fait qu’ils partagent le même dortoir depuis tant d’années. La jalousie commença à s’infiltrer lentement en lui. Peut-être était-il en train de parler avec l’un des nombreux amants de son petit ami et ce constat le rongeait. Mais peut-être qu’il se trompait. Après tout, les rumeurs ne sont que rarement le reflet de la réalité, il y avait certaines le concernant qui circulaient. Il le savait mais ne disait rien, car les siennes, elles étaient vraies.
Kerr J. Travis- L'amour n'a jamais été aussi aveugle.
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Re: Let You Down Feat Kerr
par Curtis J. Cullen Dim 7 Mar - 22:01
Mon regard est fixé sur le sol ou j’ai inscris le nom de Sam dans la poussière. Je le fixe si intensément qu’il me semble que les lettres sont lentement occupées à se fixée sur ma rétine. Comme lorsque l'on tente de fixer le soleil en plein été. A ma façon, je tente de fusionner avec lui. Je me concentre tellement qu’il doit pouvoir sentir que je pense à lui ! Sa peau doit le brûler, sa nuque frissonner …Ce n’est pas possible qu’il ne soit pas conscient de à quel point il m’obsède ! Prend il plaisir à me torturer de la sorte ? Je suis tellement focaliser sur ton son être que je ne remarque pas que quelqu’un m’observe. A cet instant, je n’ai pas conscience qu’il existe sur cette terre d’autres êtres vivant que Samaël et moi…Je me trompe !
« Ca ne dérange pas que… je te tienne compagnie ? »
Relevant brusquement les yeux, je reconnais Kerr en moins d’une seconde. Son visage angélique m’a toujours fasciné, sans parler de ses boucles blondes. Je n’ai pas le temps de lui répondre qu’il s’installe déjà. Dans tout les cas, je n’avais pas l’intention de lui refuser ma compagnie. Je cherche souvent à être seul pour le moment mais au fond de moi je suis sans cesse en demande d’attentions. Je n’aime pas la solitude, elle n’est pas faite pour moi ! Dans un premier temps, ma seule préoccupation est de masquer toute preuves de la raison de ma présence en ce lieu reculé. Du bout du pied, je tente donc discrètement d’effacer le nom de Sam dans la poussière. Mon regard est fixé sur Kerr qui s’installe à mes cotés. J’espère qu’il na rien remarqué ! Je décide de ne pas entamer la discussion, si il a choisi de s’arrêter la, c’est qu’il doit avoir une bonne raison. Je ne suis donc aucunement surpris de le voir rapidement reprendre la parole.
« Dis… tu trouve Jaylen bizarre ces temps-ci ? »
Jaylen ? Mais avec quoi il vient ? Je n’ai pas le temps de me poser la question que une chose des plus étranges attire mon attention. Une sorte de bruit de fond, une voix …Mais putain je rêve ! Ça parle de moi ! Suis-je en train d’ halluciner ? Rumeurs, jalousie, Jaylen, amant…Mes sourcils se froncent alors qu’un long frisson remonte le long de ma nuque. Il n’est pas possible que je puisse entendre ce qu’il se passe dans la tête de Kerr ?!? C’est mon esprit qui me joue des tours…rien de plus. Le manque de sommeil, trop de sexe et de débauche…Je n’ai plus un seul neurone de valable. Je suis bon pour les ordures, ou c’est Sam qui aurait fini par me rendre dingue. J’avale lentement ma salive, je fais de mon mieux pour ne pas montrer mon malaise et mon incompréhension. Le mieux pour l’instant est de refoulé cette hallucination auditive sans quoi je prendrais le risque de passer pour un fou et je n’ai aucune envie d’ajouter cette rumeur à mon palmarès. Je n’ai pas le temps de me concentrer, je vais donc lui fournir une réponse des plus instinctive…
Curtis – Tout le monde est bizarre ces derniers temps…
Je sais que ce n’est pas la réponse qu’il attend mais je suis convaincu d’énoncer une vérité. Le château n’est plus le même depuis les attentats et cela sans compter tout ce qui se trame en silence. Chacun est encré dans son petit scénario tortueux…ou c’est moi qui vois le mal partout ? Secouant lentement la tête en signe de négation, je mène une main à ma nuque. Kerr mérite, plus qu’une réponse aussi évasive. En réalité je ne connais pas bien Jay. Certes nous partageons le même dortoir et la même ambiguïté sexuelle mais nos chemins ne ce son jamais réellement croisés. Je sais qu’il sait que j’aime aussi les garçons et je pense que c’est par instinct que j’ai choisi de ne jamais m’approcher trop de lui. Il est beau garçon mais il n’est pas réellement le genre qui m’attire. Kerr me plait plus par exemple ! Penchant la tête sur le coté, je plonge mon regard dans le sien et lui délivre enfin une réponse correct.
Curtis – Je partage le même dortoir que lui mais je ne le connais pas plus que ça. Il est peut être un peu plus discret que d’habitude mais je ne l’affirmerais pas avec certitude.
C’est la réponse la plus sincère que je peux lui fournir mais il à attisé ma curiosité. Puisqu’il me pose cette question sans détour, je m’estime en droit d’en faire de même. Croisant les jambes sous moi, mon dos quitte le mur et je pivote face à Kerr. L’espace d’une seconde, je fouille son regard, étudie sa position avant de me décider à reprendre la parole.
Curtis – Toi tu le trouves bizarre apparemment ! Qu’est ce qui a changé en lui ?
Le ton de ma voix n’est pas inquisiteur et seule de la bienveillance s’en dégage. Je sais que venant de moi la sincérité semble être pour beaucoup, une question de point de vue mais pour le moment je suis fatigué des faux semblants. J’ai besoin de sincérité, besoin d’en offrir en retour. C’est pour cela que la présence de Montana me fait autant de bien en ce moment. Je ne sais pourquoi mais je sens chez Kerr cette même possibilité. Je n’ai pas envie de lui mentir, pas envie de me jouer de lui.
Curtis J. Cullen- - Cleptomaniac -
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Re: Let You Down Feat Kerr
par Kerr J. Travis Mar 9 Mar - 23:49
Je ne sais pas trop à quoi je m’attends en lui posant cette question. Si Jaylen est distant avec moi c’est pour raison. Je pense que j’essaie de me prouver qu’il est ainsi avec tout le monde pour ne pas me sentir fautif, pour ne pas avoir encore peur de le perdre. Parce que ça va finir par arriver si je ne trouve pas une solution ou que je ne change pas de comportement. Il va en avoir marre, c’est déjà un miracle qu’il n’ait rien dit jusque là. Lui qui est pourtant si prompt à gueuler en temps normal. Mais tandis que je me questionne là-dessus, une chose étrange se produit et je j’entends – du moins je crois entendre – quelque chose qui ne devrait pas être. Un prénom, celui de Sam d’une voix familière mais qui reste trop lointaine pour que j’arrive à l’identifier. Je coule un regard vers Curtis afin de voir si lui aussi à entendu cette chose étrange ou si je suis le seul, et à en croire par la tête qu’il fait et le frisson dont il est parcouru, lui aussi à entendu. Peut-être est-ce simplement l’un des fantômes du château qui nous fait une mauvaise farce. En tout cas, tout ceci ne semble pas perturber plus longtemps Curtis qui me répond sans détour.
Curtis – Tout le monde est bizarre ces derniers temps…
Il a raison, moi-même je le suis. Il ne faut pas être devin pour le voir d’ailleurs. Mais à nouveau quelque chose attire mon attention, plus nettement cette fois. J’entends presque clairement quelque chose comme le fait que Jaylen n’est pas son type. son type ? Est-ce que c’est Curtis que j’entends parler ? Mais il n’a même pas ouvert la bouche ! Non, je dois halluciner ! Je tente de m’en persuader lorsque j’entends cette fois que je suis successible de lui plaire. C’est bien trop pour moi et le rouge me monte aux joues. Je me fais forcément des films ! Enfin, comment cela pourrait-il être possible ?! On n’entend pas les pensées des gens comme ça, sans raison ! Je deviens peut-être cinglé ?
Curtis – Je partage le même dortoir que lui mais je ne le connais pas plus que ça. Il est peut être un peu plus discret que d’habitude mais je ne l’affirmerais pas avec certitude.
Je sais qu’il est sincère, qu’il ne me ment pas. Comment ? Parce que j’entends ses foutues pensées pardi ! Et je sais déjà qu’il va me poser une question losqu’il se tourne vers moi. Le tout est de savoir quand, car il laisse planer le silence pendant quelques secondes qui me paraissent une éternité.
Curtis – Toi tu le trouves bizarre apparemment ! Qu’est ce qui a changé en lui ?
« Non, je… »
Je veux me défendre mais je me tais finalement. Curtis semble plus bienveillant qu’autre chose, comme si cela l’intéressait réellement, et pas pour en faire quelques racontars. Et même si ce que j’entends n’est que le fruit de mon imagination, la sincérité que je distingue dans ce qu’il semble être ses pensées me pousse à vouloir me confier. Sans compter que je ne peux le faire avec personne, alors… Mais j’ai beau vouloir lui faire confiance et lui parler de ce qui me tracasse, je sais que s’il venait à l’apprendre, Jaylen me tuerait. Il ne tient pas à ce qu’on soit au courant pour nous deux. Moi non plus d’ailleurs, enfin il m’a convaincu lorsqu’on s’est mis ensemble que ça ne serait pas bon pour le groupe. Si on voulait devenir célèbres, on devait attirer les foules et un couples, gay de surcroît dans un groupe de rock adolescent, c’est pas accrocheur selon lui. Je n’ai jamais pensé de façon différente, en même temps je n’ai jamais cherché à m’affirmer non plus. Mais là, j’aimerais juste expliquer ce qui cloche. Je pourrais avec Karolyn peut-être… Non elle ne comprendrait pas, c’est une fille et c’est un problème de garçon là. Enfin, je ne peux pas non plus réellement lui expliquer – pour les raisons invoquer mais aussi parce que c’est assez embarrassant surtout avec quelqu’un que l’on connaît à peine – mais me taire ou mentir ne me parait pas juste non plus, alors j’opte pour quelque chose se rapprochant du milieu.
Je me tourne à mon tour vers lui, la bouche de travers comme si je cherchais la meilleure façon de m’exprimer et c’est un peu le cas. De la façon dont nous sommes assis, face à face, au sol, on pourrait croire à deux amis se confiant leurs secrets et c’est assez amusant en y pensant, mais j’ai autre chose à penser justement.
« En fait, tu sais que Jaylen et moi on joue dans le groupe et tout. Mais on est un peu plus proches en dehors sans vraiment que les autres le sache… On aime bien… jouer au Quidditch ensemble ! Mais on s’est engueulé un moment et on a plus joué pendant un moment. Le truc c’est qu’on réconcilié depuis mais je n’arrive plus à voler avec lui. J’en ai envie pourtant, j’aime ça, j’ai toujours aimé ça ! Mais j’y arrive pas. Je fais une sorte de blocage je crois. »
J’ai la sale impression de le prendre pour un con, ce n’est pourtant pas mon intention, loin de là ! Mais je tente de lui expliquer mon problème de façon détourné bien que je pense au fond, qu’il comprendra de quoi je parle en réalité. Mais dans ce cas, ça ne sera pas de ma faute s’il devine grâce à sa perspicacité ! La belle excuse…
« en fait, je me dis qu’il a du jouer avec pas mal de monde pendant qu’on était brouillés et même avant quand ça aller entre nous, et j’ai peur qu’il s’ennuie avec moi parce que je risque de ne pas être aussi bon qu’eux tu vois ? Je me casse la tête je sais. Mais dès qu’on commence à… jouer, je tremble et j’ai un nœud à l’estomac. »
Si vraiment il gobe mon histoire de Quidditch – ce dont je doute tout de même – il va vraiment me prendre pour un illuminé ou un débile profond de m’en faire pour ça.
« Le truc c’est que notre relation est principalement basée sur ça. Jaylen adore le Quidditch, j’veux dire s’il pouvait, il y passerait sa vie. Alors là que j’arrive plus à jouer avec lui j’ai l’impression qu’il est devenu distant. Je ne peux pas lui en vouloir, mais j’avais espoir qu’il le soit plus ou moins avec tout le monde et que ça me prouve que c’est autre chose qui l’ennuie. Mais apparemment c’est qu’avec moi et bien à cause… du Quidditch. »
Je me tais un instant et réfléchi. Quand je l’explique, même en transportant le Quidditch à la place du sexe, je trouve ça tellement stupide ! Je me dis que je suis bête que ce n’est rien et que la prochaine que je le verrais, je dépasserais tout ça et facilement ! Que je ne serais pas incapable de le toucher ou de le laisser me toucher plus qu’avec de simples caresses. Mais ça ne se passe jamais comme ça et c’est toujours pareil.
Je lève un regard quelque peu attristé vers Curtis, ne me rendant compte qu’à cet instant que j’avais baissé la tête.
« Tu dois me trouver étrange, ou stupide… Le truc c’est que je ne sais pas quoi faire pour débloquer tout ça et qu’on soit ami » – c’est à amants que je pense à cet instant – de nouveau. »
Curtis – Tout le monde est bizarre ces derniers temps…
Il a raison, moi-même je le suis. Il ne faut pas être devin pour le voir d’ailleurs. Mais à nouveau quelque chose attire mon attention, plus nettement cette fois. J’entends presque clairement quelque chose comme le fait que Jaylen n’est pas son type. son type ? Est-ce que c’est Curtis que j’entends parler ? Mais il n’a même pas ouvert la bouche ! Non, je dois halluciner ! Je tente de m’en persuader lorsque j’entends cette fois que je suis successible de lui plaire. C’est bien trop pour moi et le rouge me monte aux joues. Je me fais forcément des films ! Enfin, comment cela pourrait-il être possible ?! On n’entend pas les pensées des gens comme ça, sans raison ! Je deviens peut-être cinglé ?
Curtis – Je partage le même dortoir que lui mais je ne le connais pas plus que ça. Il est peut être un peu plus discret que d’habitude mais je ne l’affirmerais pas avec certitude.
Je sais qu’il est sincère, qu’il ne me ment pas. Comment ? Parce que j’entends ses foutues pensées pardi ! Et je sais déjà qu’il va me poser une question losqu’il se tourne vers moi. Le tout est de savoir quand, car il laisse planer le silence pendant quelques secondes qui me paraissent une éternité.
Curtis – Toi tu le trouves bizarre apparemment ! Qu’est ce qui a changé en lui ?
« Non, je… »
Je veux me défendre mais je me tais finalement. Curtis semble plus bienveillant qu’autre chose, comme si cela l’intéressait réellement, et pas pour en faire quelques racontars. Et même si ce que j’entends n’est que le fruit de mon imagination, la sincérité que je distingue dans ce qu’il semble être ses pensées me pousse à vouloir me confier. Sans compter que je ne peux le faire avec personne, alors… Mais j’ai beau vouloir lui faire confiance et lui parler de ce qui me tracasse, je sais que s’il venait à l’apprendre, Jaylen me tuerait. Il ne tient pas à ce qu’on soit au courant pour nous deux. Moi non plus d’ailleurs, enfin il m’a convaincu lorsqu’on s’est mis ensemble que ça ne serait pas bon pour le groupe. Si on voulait devenir célèbres, on devait attirer les foules et un couples, gay de surcroît dans un groupe de rock adolescent, c’est pas accrocheur selon lui. Je n’ai jamais pensé de façon différente, en même temps je n’ai jamais cherché à m’affirmer non plus. Mais là, j’aimerais juste expliquer ce qui cloche. Je pourrais avec Karolyn peut-être… Non elle ne comprendrait pas, c’est une fille et c’est un problème de garçon là. Enfin, je ne peux pas non plus réellement lui expliquer – pour les raisons invoquer mais aussi parce que c’est assez embarrassant surtout avec quelqu’un que l’on connaît à peine – mais me taire ou mentir ne me parait pas juste non plus, alors j’opte pour quelque chose se rapprochant du milieu.
Je me tourne à mon tour vers lui, la bouche de travers comme si je cherchais la meilleure façon de m’exprimer et c’est un peu le cas. De la façon dont nous sommes assis, face à face, au sol, on pourrait croire à deux amis se confiant leurs secrets et c’est assez amusant en y pensant, mais j’ai autre chose à penser justement.
« En fait, tu sais que Jaylen et moi on joue dans le groupe et tout. Mais on est un peu plus proches en dehors sans vraiment que les autres le sache… On aime bien… jouer au Quidditch ensemble ! Mais on s’est engueulé un moment et on a plus joué pendant un moment. Le truc c’est qu’on réconcilié depuis mais je n’arrive plus à voler avec lui. J’en ai envie pourtant, j’aime ça, j’ai toujours aimé ça ! Mais j’y arrive pas. Je fais une sorte de blocage je crois. »
J’ai la sale impression de le prendre pour un con, ce n’est pourtant pas mon intention, loin de là ! Mais je tente de lui expliquer mon problème de façon détourné bien que je pense au fond, qu’il comprendra de quoi je parle en réalité. Mais dans ce cas, ça ne sera pas de ma faute s’il devine grâce à sa perspicacité ! La belle excuse…
« en fait, je me dis qu’il a du jouer avec pas mal de monde pendant qu’on était brouillés et même avant quand ça aller entre nous, et j’ai peur qu’il s’ennuie avec moi parce que je risque de ne pas être aussi bon qu’eux tu vois ? Je me casse la tête je sais. Mais dès qu’on commence à… jouer, je tremble et j’ai un nœud à l’estomac. »
Si vraiment il gobe mon histoire de Quidditch – ce dont je doute tout de même – il va vraiment me prendre pour un illuminé ou un débile profond de m’en faire pour ça.
« Le truc c’est que notre relation est principalement basée sur ça. Jaylen adore le Quidditch, j’veux dire s’il pouvait, il y passerait sa vie. Alors là que j’arrive plus à jouer avec lui j’ai l’impression qu’il est devenu distant. Je ne peux pas lui en vouloir, mais j’avais espoir qu’il le soit plus ou moins avec tout le monde et que ça me prouve que c’est autre chose qui l’ennuie. Mais apparemment c’est qu’avec moi et bien à cause… du Quidditch. »
Je me tais un instant et réfléchi. Quand je l’explique, même en transportant le Quidditch à la place du sexe, je trouve ça tellement stupide ! Je me dis que je suis bête que ce n’est rien et que la prochaine que je le verrais, je dépasserais tout ça et facilement ! Que je ne serais pas incapable de le toucher ou de le laisser me toucher plus qu’avec de simples caresses. Mais ça ne se passe jamais comme ça et c’est toujours pareil.
Je lève un regard quelque peu attristé vers Curtis, ne me rendant compte qu’à cet instant que j’avais baissé la tête.
« Tu dois me trouver étrange, ou stupide… Le truc c’est que je ne sais pas quoi faire pour débloquer tout ça et qu’on soit ami » – c’est à amants que je pense à cet instant – de nouveau. »
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Re: Let You Down Feat Kerr
par Curtis J. Cullen Sam 20 Mar - 20:51
Il y à trop de choses à gérer!!! Qu’est ce qui m’arrive ? Entre mes pensées, mes paroles et ces putains de trucs qui me viennent en tête ! J’entends des voix ! Sam m’a rendu fou ! Il ne me reste plus qu’à me jeter du haut d’une tour et crever au plus vite. Je secoue imperceptiblement la tête et mène distraitement une main à mes tempes. Je les masses du bout des doigts mais rien n’y fait j’entends Kerr se demander lui aussi s’il ne deviens pas fou. Une part de moi est rassurée de savoir que nous sommes deux à halluciner mais je suis aussitôt pris de panique en imaginant que ce sont mes pensée que lui entend. Je serais trop bête de croire que seul ses pensées à lui se trouvent dévoilées. Est-ce du à ce lieu ? Il court tellement de rumeurs sur tous les endroits saugrenus que l’on peut trouver à Poudlard. La voix de Kerr me sort finalement de ma torpeur.
« Non, je… »
Il s’arrête en plein milieu de sa phrase mais je ne parviens pas à me focaliser sur l’attente de la suite de sa réponse…c’est comme si il me répondait déjà. Il faut que je quitte ce lieu au plus vite, j’ai trop de secrets que pour prendre le risque de les dévoilés involontairement. Ma main glisse de mes tempes à ma nuque, je suis perdu. C’est à cet instant que je l’entends…je l’entends pensé qu’il croit à ma sincérité. Je ne peux m’empêcher de lui jeter un regard incrédule, j’ai bien trop l’habitude que l’on ne me croie pas mais lui c’est différent. En deux secondes de temps, il vient de monter vertigineusement dans mon estime. Le problème, c’est cet endroit et le fait que je ne peux m’empêcher de penser que je n’ai que deux possibilités. M’enfuir ou tenter de tourner à mon avantage cette situation. Ma raison me dicte de partir mais tout mes sens me forcent à rester ferment ancré dans ma position.
Pourtant, rapidement, une autre évidence ma parvient en pleine face. Kerr aussi à des secrets. Nous sommes tous deux en position de faiblesse. Ne serait ce pas finalement un unique moyen de se livrer totalement et sans détours? Une occasion pour moi de voir ce que l’on peut réellement penser de moi. Ai-je suffisamment confiance en Kerr pour cela ? Me mordant violemment la lèvre, je pèse le pour et le contre. Quand à Travis lui, il fonce et entame de me délivrer une réponse. Cela suffit à me décider de ne pas bouger, pour le moment.
« En fait, tu sais que Jaylen et moi on joue dans le groupe et tout. Mais on est un peu plus proches en dehors sans vraiment que les autres le sache… On aime bien… jouer au Quidditch ensemble ! Mais on s’est engueulé un moment et on a plus joué pendant un moment. Le truc c’est qu’on réconcilié depuis mais je n’arrive plus à voler avec lui. J’en ai envie pourtant, j’aime ça, j’ai toujours aimé ça ! Mais j’y arrive pas. Je fais une sorte de blocage je crois. »
Je hoche lentement la tête mais je ne suis pas dupe. Je sens la métaphore à plein nez et cela aurait probablement été la même chose si je n'avais pu entendre ses pensées confirmées la supercherie. Cela dit je ne lui en veux pas un seul instant. Je pense qu’il a choisi le parfait moyen de m’expliquer son problème, je n’ai aucunement l’impression qu’il me prend pour un con.
« en fait, je me dis qu’il a du jouer avec pas mal de monde pendant qu’on était brouillés et même avant quand ça aller entre nous, et j’ai peur qu’il s’ennuie avec moi parce que je risque de ne pas être aussi bon qu’eux tu vois ? Je me casse la tête je sais. Mais dès qu’on commence à… jouer, je tremble et j’ai un nœud à l’estomac. »
Son problème est réel et je n’en juge aucunement le fond. Qu’il couche avec Jaylen ne me choque pas une seule seconde ce qui m’étonne plutôt c’est l’insécurité qui se cache dans sa voix. La bête en moi serait tentée de lui proposer d’entrée de jeu de lui exposer deux trois techniques pour rendre n’importe quel mec complètement dingue. Mais je sais que le problème n’est pas la. Le sexe ça ne s’apprend pas, c’est avant tout une question de feeling. Et je sens en Kerr une sensibilité qui indique à mon instinct que s’il le veut, il est probablement capable d’être un amant des plus attentionné. Ce dont il a besoin c’est de reprendre confiance en lui et je suis très doué pour offrir aux gens ce qu’ils attendent de moi. Je reste silencieux, je ne veux pas prendre le risque de l’interrompre.
« Le truc c’est que notre relation est principalement basée sur ça. Jaylen adore le Quidditch, j’veux dire s’il pouvait, il y passerait sa vie. Alors là que j’arrive plus à jouer avec lui j’ai l’impression qu’il est devenu distant. Je ne peux pas lui en vouloir, mais j’avais espoir qu’il le soit plus ou moins avec tout le monde et que ça me prouve que c’est autre chose qui l’ennuie. Mais apparemment c’est qu’avec moi et bien à cause… du Quidditch. »
Me concentrer sur lui m’évite de risquer d’exposer certains de mes propres problèmes. Je trouve refuge dans l’idée de me consacrer entièrement à lui. Il vient d’énoncer un point commun entre Jay et moi et je peux m’empêcher d’afficher un furtif sourire. C’est une malédiction et cela me renvoie en pleine face les paroles de Sam lors de notre dernière entrevue. Lui aussi s’était plein d’être loger à la même enseigne que tout les autres…Si il savait !
« Tu dois me trouver étrange, ou stupide… Le truc c’est que je ne sais pas quoi faire pour débloquer tout ça et qu’on soit ami … de nouveau. »
Comme je l’ai dit, je ne suis pas dupe mais je n’ai aucunement l’intention de le brusquer. Mon regard est plongé droit dans le sien, il a réussit à m’ôter mon envie de partir. Kerr ne m’a pas demandé mon aide mais je me sens aussitôt comme pris d’une mission. C’est dans mon caractère, je ne peux lutter contre. Penchant légèrement la tête, j’entame de lui répondre.
Curtis – Tout cela m’a l’air bien compliqué mais j’ai moi-même déjà eu des problèmes liés au « Quidditich ». Je ne te trouve ni étrange, ni stupide…J’aurais plutôt tendance à compatir. Que deviendrait on sans ce noble sport !
Je lutte contre une envie irrépressible de lui adresser un clin d’œil mais dans les circonstances présentes, il est plus prudent de rester sur la voix de la métaphore. Le terrain est glissant mais je compte faire de mon lieux pour lui apporter mon aide ou au moins mon soutien.
Curtis – Si tu ne parviens plus à jouer avec lui c’est qu’il y a un problème de confiance. Probablement un manque de confiance en toi mais surtout un manque de confiance envers votre travail d’équipe. Vous n’avez pas toujours eu les mêmes attentes lors de vos parties de Quidditch. Il faut que vous trouviez un moyen de…trouver un équilibre.
Je décide de laisser quelques secondes au silence pour parfaire mes paroles. Je ne veux pas qu’il pense que je juge qui que ce soit, je ne fais qu’exprimer mon opinion et d’ailleurs j’ai encore quelques petites choses à ajoutées.
Curtis – L’important serait d’abord que tu trouves un moyen d’avoir confiance en tes propres capacités de joueur. Que tu parviennes à retrouver ce sentiment de liberté. Peut être en jouant avec d'autres tout comme il à pu le faire ou ….
Je sens que je vais bientôt quitter le chemin de la métaphore si je continue dans cette voie. Me raclant la gorge, je passe une main dans mes cheveux. Je serais ravi de me proposer de l’aider mais je ne veux pas ruiner ce moment. Je ne veux pas qu’il interprète mal mon intérêt et s’il parvient réellement à entendre lui aussi mes pensées et bien qu’il se fasse sa propre opinion !
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Re: Let You Down Feat Kerr
par Kerr J. Travis Sam 27 Mar - 23:43
Je savais qu’il ne serait pas dupe mais ce que j’ignorais par contre, c’est que mes pensées viendraient confirmer ses soupçons. Il s’agit de ça alors ? J’entends ses pensées et il entend les miennes ? Ca ne devrait pas réellement m’étonner, nous sommes à Poudlard, dans un monde magique, ce genre de chose et possible pourtant rare. Qu’est-ce qui fait que nous puissions nous entendre sans même nous exprimer ? Un sortilège lancé à notre insu ? ou bien tout simplement cette pièce qui serait habitée d’un enchantement ? Certainement la seconde option. Il se murmure des choses étranges que l’on trouve parfois farfelus sur des pièces dans Poudlard sur lesquelles on tombe toujours pas hasard. Ce serait donc le cas. En attendant je suis bien content d’être tombé sur Curtis dans cette pièce. Avec n’importe qui d’autres, cela aurait pu être catastrophique. On aurait découvert mon homosexualité et ma liaison avec Jaylen et on en aurait bien fait des choux gras. Quelle horreur ! Je n’aurais pourtant pas plus aimé être avec l’un de mes amis. Raven ou Skyler auraient aussi appris mes penchants et qui sait ce qu’ils en auraient pensé ou dis ? Je crains toujours qu’ils ne le découvrent et ne me tournent le dos une fois m’avoir viré du groupe. Il y avait ceux sachant déjà, mes meilleurs amis : Phoenix et Karolyn. Mais là encore je n’aurais pas aimé être avec eux ici. J’aurais été bien trop gêné qu’il découvre mon problème. C’est assez embarrassant, avuons-le ! Plus j’y réfléchis, plus je me dis que oui, il n’y avait qu’avec Curtis que je pouvais me retrouver ici et sans crainte. Je sais qu’il me comprend, qu’il ne me juge pas et même s’il a compris que mon discours n’était que métaphore, il n’essaie pas de me reprendre pour me dire que je n’ai pas besoin de dissimuler des choses. Il me laisse m’exprimer, m’expliquer comme j’en ai envie et je sens, j’entends son désir de vouloir me venir en m’aide et je crois que c’est ça qui me fait le plus de bien.
Curtis – Tout cela m’a l’air bien compliqué mais j’ai moi-même déjà eu des problèmes liés au « Quidditich ». Je ne te trouve ni étrange, ni stupide…J’aurais plutôt tendance à compatir. Que deviendrait on sans ce noble sport !
Un léger sourire passe sur mon visage. C’est rassurant de savoir qu’on n’est pas le seul à se sentir inutile parfois et d’apprendre que d’autres, même ceux semblant les plus confiants, ont déjà eu des moments de doutes. J’aurai pourtant imaginé Curtis avec une confiance à rude épreuve, le genre de type comme… Jaylen. Que rien ne puisse arrêter ou ‘démotiver’. Mais il n’est pas comme mon Serpentard, ô ça non et il me le prouve, ou du moins ses pensées le font pour lui, en faisant attention à ce qu’il dit ou fait.
Curtis – Si tu ne parviens plus à jouer avec lui c’est qu’il y a un problème de confiance. Probablement un manque de confiance en toi mais surtout un manque de confiance envers votre travail d’équipe. Vous n’avez pas toujours eu les mêmes attentes lors de vos parties de Quidditch. Il faut que vous trouviez un moyen de…trouver un équilibre.
Un équilibre… le problème c’est que Jaylen a une certaine façon de concevoir notre relation et notre étreinte, et cela ne me déplait pas non plus. J’aime ça, je ne pense donc pas qu’on puisse parler d’un problème d’équilibre, ou peut-être que si mais dans un autre sens. Peut-être que si j’avais autant d’expérience que lui, je me sentirais moins… gauche. Parce que c’est ça. J’ai l’impression d’être maladroit, pas assez bien pour lui ce qui expliquerait ses nombreux écarts même si lui les explique de part son insatiabilité. Je veux bien le croire en fait, mais après avoir couché Damon je n’ai pu que me rendre compte des lacune que moi, je devais posséder et je ne peux pas m’empêcher de me comparer à tous ses amants maintenant, d’où ce foutu blocage.
Curtis – L’important serait d’abord que tu trouves un moyen d’avoir confiance en tes propres capacités de joueur. Que tu parviennes à retrouver ce sentiment de liberté. Peut être en jouant avec d'autres tout comme il à pu le faire ou …
Ma bouche s’ouvre mais aucun son n’en sort pour autant. Est-ce qu’il me propose de… ? de coucher avec d’autres ? L’idée n’est peut-être pas mauvaise après tout. Si j’arrive avec les autres, peut-être que cela me montrera que je suis stupide et me débloquera simplement, ou bien cela me fera plus d’expérience et je me sentais moins minable comparé aux autres. Dans tous les cas c’est tout bon ! Mais dans cette proposition lui offrait-il de l’aider… personnellement ? Après avoir dévisagé un bon moment Curtis, je me penche doucement vers lui, m’approchant dangereusement de ses lèvres, mais finalement je me stoppe avant d’arriver à mon but.
« J’espère que je ne trompe pas. »
Cette phrase est à double sens. J’espère ne pas avoir mal compris les intentions de Curtis et le faire prendre peur ou le vexer. J’espère également ne pas commettre une erreur en trompant Jaylen. Mais peut-on réellement parler de tromperie sachant que nous n’avons pas ‘consommé’ depuis que nous nous sommes remis ensemble ? Sans compter qu’il ne se gêne pas lui, et qu’il n’a pas semblé vraiment ennuyé que je puisse avoir couché avec Damon. Tout ce qui le dérangeait en réalité, c’est le fait que j’ai parlé de lui comme s’il s’agissait d’un être exceptionnel, du prince charmant en gros. Il a était soulagé en apprenant que ça n’était pas le cas, donc il n’y avait que ça qui l’embêter et pas que j’ai pu coucher ailleurs. Sans compter que c’était pour nous, pour trouver une solution pour notre problème – bien que j’entends d’ici Jaylen me dire qu’il s’agit de mon problème et non du notre. Plus j’y pense et moins je vois de raison de ne pas le faire. Aussi je me penche un peu plus et pose finalement mes lèvres sur celle de Curtis. Elles sont douces, accueillantes et terriblement tentantes. Mais bien que Curtis se soit montré rassurant depuis le début, j’ai peur de mal faire les choses, qu’il soit plus réceptif parce que je lui ai justement fait comprendre que j’avais un problème et que mon seul baiser ne suffisse à le refroidir ou simplement qu’il me dise qu’effectivement, il y a du travail ! Alors je m’applique, je l’embrasse comme j’aurai embrassé Jaylen parce qu’il n’y a rien de meilleur qu’un baiser empli de sentiment. C’est niais dirait Jay et pas mal faux aussi. C’est vrai, quand j’ai embrassé Damon, quand j’ai couché avec, j’avais beau ne pas avoir de sentiment pour lui, ne ressentir qu’un désir animal pour son corps, ça a été l’apothéose. Mais suis-je moi capable de faire ressentir une telle chose à mon partenaire ? C’est moins sûr.
Je m’arrache à ses lèvres et j’évite quelque peu son regard dans un premier temps, anxieux de ce qu’il peut avoir à me dire, mais finalement j’ose lever les yeux vers lui, quelque peu intimidé tout de même. Curtis a une certaine réputation. Des amant(e)s il en a eu, et des tas. Si je crains que Jaylen me compare à ses conquêtes, Curtis peut en faire tout autant. Je me dis alors que l’idée n’est peut-être pas bonne. Curtis doit s’en être rendu compte aussi et n’a certainement pas envie de se faire un coup ‘moyen’. Je peux le comprendre et surtout, je ne lui en voudrais pas.
« Si tu trouve que c’est une mauvaise idée finalement… on n’est pas obligé de continuer. C’est pas grave tu sais. »
Je tente un petit sourire sincère. Je ne voudrais surtout pas qu’il s’en veuille.
Kerr J. Travis- L'amour n'a jamais été aussi aveugle.
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Re: Let You Down Feat Kerr
par Curtis J. Cullen Lun 5 Avr - 14:11
L’un de mes sourcils se relève légèrement lorsque je comprends le doute qui effleure l’esprit de Kerr. Il n’est pas certains que je me suis proposé de l’aidé personnellement, c’est bien mal me connaître. Un léger sourire remplis d’amusement et de mystère se dessine sur mes lèvres. Pour le grand bonheur de certains, je n’ai aucun amour propre, aucune réelle estime de moi même et encore moins pour mon corps. Je ne sais pas dire non, je n’en vois pas l’intérêt. J’ai bien trop de plaisir à offrir aux autres ce qu’ils attendent de moi. L’une des pensées de Kerr me reviens à l’esprit…Les comparaisons qu’il a faite entre Jaylen et moi. L’évocation de l’insatiabilité de Jay…Effectivement, notre quête peut trouver des similitudes mais autant dans les attentes que dans la façon de manœuvrer nous ne nous ressemblons en rien. Stop ! Je me mords la lèvre avant de me perdre plus dans mes pensées, ce ne serait pas raisonnable. Kerr me dévisage et je choisi de m’accrocher à son regard dans une tentative de faire le vide en moi. Lentement, il s’approche. Je ne bouge pas d’un millimètre, je le laisse venir à moi. Je pense qu’il est bon pour son évolution que le premier pas vienne de lui et non de moi.
« J’espère que je ne trompe pas. »
Les doutes de Kerr trouvent échos dans mon esprit. Cela doit être fatiguant de se poser autant de questions. Pour moi, le sexe a toujours été lié à l’instinct, je ne me pose justement pas assez de questions. Je laisse faire l’alchimie des corps sans me soucier du reste. Lorsque ses lèvres rejoignent enfin les miennes, je me laisse amadouer pas son baiser. Nos langues se caressent, nos souffles se mélangent…il n’a pas de soucis à se faire sur ce point, j’en veux déjà plus. Ma main se pose sur son genou, pour moi il peut continuer. Il n’y a pas besoin de discuter plus longtemps mais lorsqu’il s’éloigne, je comprends à quel point il manque de confiance en lui, dans ce domaine du moins. Je lui conseillerait bien de se concentrer sur mes pensées pour voir l’effet qu’il me fait mais ce serait trop dangereux. Mon regard se pose sur ses lèvres, je ne parvient pas à m’en détourné.
« Si tu trouve que c’est une mauvaise idée finalement… on n’est pas obligé de continuer. C’est pas grave tu sais. »
Un sourire se dessine sur mes lèvres. Sa façon de douter à quelque chose de terriblement attendrissant contrairement à Samaël qui se mettrait aussitôt sur la défensive. Je me mords la lèvre et m’empresse de lui répondre avant que mes pensées ne devancent mes propos.
Curtis – Effectivement nous ne sommes pas obligé !
Je choisi mes mots et la façon des les placer avec soin. Je veux qu’il comprenne, qu’il se sente le plus à l’aise possible. Ma main quitte son genou et je me lève pour aller fermer la porte et y apposer un sortilège. Nous n’avons tout deux aucun intérêt à être retrouver dans une telle situation compromettante. Jouer avec le danger n’apportera rien à notre entrevue d’aujourd’hui. Je fais demi tour et revient vers lui. Je m’accroupis et glisse mes doigts dans le col de sa chemise pour l’attirer à moi.
Curtis – Mais il se trouve que personnellement, j’ai très envie de jouer au Quidditch avec toi…
Un léger rire s’échappe de ma gorge avant que mes lèvres ne viennent cueillir celles de Kerr avec avidité. Je ne sais pas trop à quel point je dois me montrer entreprenant pour le mettre à l’aise mais je choisi de ne pas me poser de questions. Ses doutes à lui sont largement suffisants ! Ma main glisse dans sa nuque alors de mon poids, je tente de le faire basculer. Le sol est dur, il m’écorche les genoux. Le souvenir de Sam me frappe en pleine face alors que l’écho de nos ébats sur le sol de cette salle de la bibliothèque me torture les entrailles. Ce n’est pas le moment et au moins j’ai tiré profit de cet événement pour améliorer mes talents de magicien et palier à ce genre de problème. Ressortant ma baguette de ma poche, je ne quitte les lèvres de Kerr que pour prononcer un sortilège. L’éclaire frappe le sol qui sur deux mètres sur deux se voit devenir mou comme un matelas. J’ai été stupide de ne pas avoir penser à chercher ce genre de sortilège bien plutôt dans ma carrière de séducteur.
La meilleure chose à faire, autant pour Kerr que pour moi est de se concentrer sur l’instant présent. Laisser de cotés ses amants qui nous torturent et profiter de cet instant d’égarement. Je le pousse légèrement contre le sol mou et laisse mon corps s’allonger contre le sien alors que l’une de mes mains glisse sous sa chemise pour effleurer sa peau. L’érection qu’il peut sentir au travers du tissus de mon pantalon devrait selon moi suffire à le rassurer un minimum. Oui j’ai envie de lui ! Et je ne vois pas comment il aurait pu en être autrement. Ma main libre vient se glisser dans ses cheveux et je me décide enfin à quitter ses lèvres pour murmurer quelques mots.
Curtis – Montre moi ce que tu sais faire…
Je ne lui mets aucunement la pression et cela se sent dans le son de ma voix. Je montre seulement mon impatiente de mesurer l’ampleur de ses talents. Je suis certains qu’il se sous estime. Mes lèvres viennent explorer sa nuque et le haut de son torse avec une douceur sauvage.
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Re: Let You Down Feat Kerr
par Kerr J. Travis Dim 11 Avr - 0:52
Les doutes sont présents et embrouillent totalement mon esprit. Ce n’était qu’un baiser, un simple baiser et pourtant la peur de m’y être mal pris est plus forte que tout. Pourtant avec Jaylen, je n’allais pas jusqu’à me focaliser là-dessus. Mais il s’agit de Curtis, de Cullen connu entre autre pour ses parties de jambes en l’air avec une bonne partie du château et pour avoir un oncle organisant même des orgies, dit-on. Alors même si Jaylen est un coureur, Cullen est pas mal dans son genre aussi ! Sans compter que je sais que Jaylen va voir ailleurs mais il revient vers moi, c’est donc qu’il aime tout de même quelque chose dans nos étreintes. Là, je dois faire mes preuves, c’est pire qu’un examen. Je me demande si ce n’est pas pire que d’être avec Jaylen car tout me semble analysé et j’ai peur que Curtis ne me recale juste sur un baiser. Etrange n’est-ce pas ? Je suis tellement focalisé là-dessus que je ne l’entends même pas pensé qu’il apprécie le dit baiser et même qu’il est partant pour la suite. La seule chose qui me vient finalement, c’est une fois que j’ai exprimé mes doutes et qu’il se met à penser à un autre. M’en offusquer ? Pourquoi donc ? Moi-même je n’ai de cesse de penser à Jaylen. Sans compter que le souvenir de Samaël – qui, si il est bien celui que je crois, m’étonne tant que j’aurai pensé hétéro pur et dur – lui semble tellement douloureux que cela me peine pour lui. Je ne sais que trop bien ce que l’amour peut faire endurer au cœur et Curtis semble assez accro à Samaël pour en souffrir.
Curtis – Effectivement nous ne sommes pas obligé !
J’ai peur de comprendre. En a-t-il effectivement assez vu et n’en désir pas plus ? Est-ce là la vérité qui m’éclate en pleine figure comme je le craignais ? Tout semble indiquer que oui, surtout lorsque Curtis se lève et se dirige vers la porte. J’y ai pensé… assez fort. J’avais peur d’être trop maladroit, pas assez bien, mais le fait qu’il me le confirme noue mon estomac d’une façon tellement désagréable que j’ai l’impression que cette sensation ne me quittera jamais. Cependant ce n’est pas un départ qu’il effectue. Alors que je me trouve particulièrement mal et que j’ai baissé la tête dans ce sens, ne pas entendre la porte s’ouvrir ni se refermer sur son passage m’oblige à lever les yeux et je le vois ainsi ranger sa baguette qu’il semble de venir utiliser et revenir vers moi.
Il se baisse à ma hauteur et lorsqu’il m’attire à lui avec ses doigts dans le col de ma chemise, je me sens quelque peu intimidé. Ce n’est pas comme si j’avais pour habitude d’être aussi proche de n’importe qui en temps normal, ce genre de proximité était réservé à Jaylen – et une fois à Damon mais passons le souvenir de cet amant qui m’a fait prendre conscience de mes lacunes.
Curtis – Mais il se trouve que personnellement, j’ai très envie de jouer au Quidditch avec toi…
Là, je crois que je rougis tellement je me sens stupide. Cette métaphore était tellement sotte et il avait fallut que ce soit de mon esprit perturbé qu’elle sorte. Sans compter que le fait que Curtis m’avoue ainsi désirer aller plus loin avec moi m’intimide d’autant plus. Il sait que je n’ai pas confiance en moi mais je crains tout de même de ne pas être à la hauteur de ses espérances. Cependant, cela ne semble le préoccuper le moins du monde de son côté puisqu’un rire jovial lui échappe et qu’il vient, sans plus attendre, prendre mes lèvres en otages.
J’aime la façon dont Curtis s’y prend pour m’embrasser. C’est doux, charmeur, presque respectueux. Jaylen ne prend jamais le temps de m’embrasser ainsi – et le voudrait-il seulement ? – quant à Damon… et bien, disons que le temps nous a aussi manqué. Ce n’était que bestial, quelque chose de primaire, répondant à nos instincts. Nous nous sommes laissés contrôlés par notre désir sans prendre conscience de quoi que se soit d’autre, dans le cas contraire je ne pense pas que j’aurai couché avec lui de toute manière. Sauf que là, avec Curtis, la chose est réfléchie, méditée. Il n’y a pas de précipitation du à une crainte de voir la fougue de l’autre le déserter. Nous savons où nous allons et je crois comprendre qu’il souhaite faire ça bien pour ne pas me brusquer ou même me mettre mal à l’aise. Il me semble que c’est la première fois qu’on agit avec tant de prévenance à mon égare à ce niveau là. Pas besoin de lire dans les pensées de Damon pour savoir que seul son plaisir comptait, ni dans celles de Jaylen qui ne doivent pas s’éloigner tant que ça de celle du Poufsouffle.
Je devrais pouvoir me laisser aller facilement contre lui, mais il y a ce sentiment qui m’oppresse, celui de ne pas être avec la bonne personne. C’est Jaylen que j’aurai voulu voir à la place de Curtis, mais cela semble de plus en plus compromis, plus le temps passe et plus il s’éloigne et ce genre de baiser, ou même un baiser tout court ne fer&ait que le frustrer davantage, il n’est pas du genre à ce contenter de si peu. Je trouve d’ailleurs étrange qu’il ne soit pas venu me gueuler dessus depuis le temps, ça lui ressemble plus que de rester éloigné et d’attendre. J’aurai peut-être préféré dans un sens, qu’il vienne pour me dire que je suis qu’un con, que je le fais chier et même pour me brusquer un peu, me faire peur avec des possibles ruptures si je ne me débloque pas rapidement. Mais au lieu de ça il me laisse seul, désespérément seul et je ne peux qu’imaginer le nombre de bras dans lesquels il se perd tandis que je suis incapable de lui donner ce qu’il veut, parce que avant, j’avais au moins la certitude que lorsqu’il était avec moi, il n’était pas avec d’autres – logique – mais je pensais aussi qu’une fois que l’on couchait ensemble, il n’allait pas voir ailleurs la minute d’après. Il est peut-être insatiable, mais pas à ce point – du moins je l’espère – sauf que là, rien ne l’empêche de sauter tout ce qui bouge tandis que je le prive de mon côté.
Mais penser à tout ça ne me servira à rien pour l’instant, je ne fais que me torturer au lieu de me concentrer sur Curtis. Il s’est montré assez gentil pour me proposer son aide, le moins que je puisse faire c’est vraiment m’impliquer, lui le fait après tout, pensant même à notre confort en utilisant un sortilège changeant le sol en une matière plus molle. Je ne connaissais pas ce sortilège ! Je tâcherais de m’en souvenir au cas où. Sait-on jamais.
Son corps contre le mien et ses doigts venus se glisser sous ma chemise pour effleurer ma peau me font frémir, mais je ne sais pas comment aborder son érection. Dois-je l’apprécier ou l’appréhender ? Car je crains de refroidir ses ardeurs en me montrant gauche. Je me déteste de me pourrir la vie en doutant à ce point. Je ne peux pourtant pas nier le désirer également, et même si l’envie d’affirmer le contraire me prenait, je serais trahi par une partie de mon anatomie révélant ce qu’il en est vraiment. J’ai envie de lui, bien sûre que c’est le cas, il ne pourrait en être autrement. Il est doux, prévenant, sensuel et possède une de ses beautés à laquelle on peut difficilement échapper.
Mes mains se posent sur ses hanches tandis que l’une des siennes s’égare dans mes cheveux. Je ferme les yeux mais les rouvre bien vite lorsque sa voix s’élève de nouveau.
Curtis – Montre moi ce que tu sais faire…
Il n’est en rien autoritaire mais je me crispe tout de même face à sa demande. En même temps je croyais quoi ? Que j’allais jouer un rôle complètement passif ? En réalité, oui. Je me sens quelque peu mal à l’aise qu’il m’ait demandé ça comme ça, je me sens presque obligé et d’autant plus stresser. J’ai tellement peur de son jugement. Je sais qu’il ne veut que m’aider mais j’ai à faire à un type qui a eu autant –si ce n’est plus – de conquêtes que Jaylen donc autant de point de comparaison. Mais en attendant, lui n’est pas avec moi et il ne va pas voir ailleurs alors qu’il m’a. La relation n’est pas la même et c’est ce constat qui me fait moins appréhender la suite. Après tout, Curtis est là pour m’aider, pour voir si je peux aller plus loin réellement avec un autre ou si c’est juste avec Jaylen que je bloque, et si j’y arrive, pour me dire à la limite ce qu’il ne va pas. C’est intimidant mais c’est pour mon bien, pour celui de mon couple, car si j’arrive à passer le cap avec le Serpentard, nul doute que je pourrais de nouveau le faire avec Jaylen.
Un souffle chaud quitte mes lèvres sous l’ardeur de ses baisers déposés dans mon cou, tandis que mes mains se décident à aller à la rencontre de sa chemise pour en défaire ses boutons. Ce n’est pas évident dans cette position et surtout sans pouvoir voir ce que je fais réellement puisque la tête de Curtis dans mon cou m’empêche de voir, mais je parviens tout de même à m’en sortir sans cafouillage, c’est déjà ça. Dès qu’elle est ouverte, je glisse mes mains sur le torse que me dévoile la chemise et remontre jusqu’à ses épaules avant qu’elles ne descendent de chaque côté pour le débarrasser du morceau de tissu qui se veut gênant à présent. Mais si je veux lui montrer ce que ‘je sais faire’ je dois échanger nos places pour plus de liberté de mouvement, je ne suis pas vraiment favorisé de cette manière. Je me redresse et il semble que je n’ai pas besoin de faire comprendre à Curtis quoi que se soit pour qu’il accompagne chacun de mes gestes. Normal, s’il entend ce que je pense tout comme je suppose l’entendre lui, alors il ne peut qu’anticiper chacun de mes mouvements.
Ayant enfin mon amant au sol et moi le surplombant légèrement, c’est à mon tour de laisser mes lèvres s’égarer dans son cou, puis sur son torse. Ma langue se fait taquine et trace un chemin sinueux sur sa peau tandis que je constate que Curtis est plutôt bien fait. Un corps sculpté me fait face et j’imagine que Cullen doit faire attention à lui et s’entretenir alors que je pense à Jaylen qui lui est plus… sec. C’est sûrement du probablement aux merdes qu’il consomme. J’essaie de chasser l’image de Jaylen de ma tête alors que c’est un tout autre corps que celui de mon Serpentard dont mes mains caresses les flancs en descendant à un endroit bien précis. Lorsque c’est chose faite, je fais sauter le bouton de son pantalon et alors que ma langue s’amusait avec son nombril, je remonte à sa bouche et l’embrasse. Ma langue s’engouffre dans sa bouche et caresse tendrement sa consœur, et lorsque je m’arrache à sa bouche et plante mon regard dans le sien, j’hésite. C’est à ce moment là que ça a coincé avec Jaylen, pourtant je me sens étrangement prêt à aller plus loin avec Curtis. C’est bizarre… N’était-ce pas finalement qu’une question de temps ? Suis-je ‘guéri’ ? Dans ce cas autant courir retrouver celui pour qui mon cœur n’a de cesse de battre plutôt que de continuer ainsi. Mais et si je me trompais ? Si c’était justement Curtis qui me permettait de ressentir une telle chose ? Je me retrouverais bien stupide d’avoir laissé passé ma chance. Autant aller jusqu’au bout pour ne pouvoir rien regretter ! D’autant plus que même sans cela, je ne pense être capable de m’en aller comme ça. J’ai… envie de lui. Tant, que je me sens terriblement à l’étroit dans mes vêtements et je n’ai qu’un désir, celui de continuer et de me perdre entre ses bras. Mais malgré tout il y a toujours ce mal être, cette impression de ne pas être à la hauteur qui me pousse à ouvrir la bouche pour autre chose que pour traduire un quelconque plaisir.
« Surtout, si ça te va pas, tu me le dis. »
Mon regard est presque suppliant, m’inquiétant qu’il puisse chercher à voiler la vérité ou à amoindrir ce qu’il pense pour ne pas me froisser, et je m’en veux de lui avoir demandé ça. Je n’ai que plus l’impression de me mettre la pression et de le pousser à chercher la petite bête, à me juger et aussi durement que possible. Cependant c’est ce que je souhaite d’un sens car je veux être plus qu’à la hauteur, je veux être parfait pour Jaylen, pour que peut-être les autres lui paraissent fades ou simplement pour être certain que quoi qu’il arrive, peu importe dans quels draps il passe, avec combien il couche, il reviendra toujours vers moi. C’est tout ce que je souhaite au fond, qu’il ne m’abandonne pas, qu’il m’aime même si ce n’est qu’un peu et comme il le dirait : à sa façon.
Un sourire timide étire légèrement mes lèvres tandis que je descends pour aller tirer sur le pantalon et le dessus de Curtis, me révélant ainsi sa virilité dans toute sa splendeur. C’est d’autant plus intimidant que je ne suis jamais parti dans ce genre de caresse avec quiconque si ce n’est Jaylen. Avec Damon tout est allé trop vite et à la fin, j’ai pris peur. En même temps son étrangeté n’est pas réellement rassurante, il me met assez mal à l’aise. Mais je chasse cette pensée car ce n’est pas face à au Poufsouffle mais à Curtis que j’ai à faire, ou plutôt à ce qui fait de lui un homme. Si c’est d’abord ma main qui vient se faire caressante en emprisonnant fermement mais délicatement le membre tendu dans sa paume, mes lèvres vont très vite la rejoindre, glissant dessus, l’effleurant parfois, jusqu’à se poser en son sommet. Ma bouche s’entrouvre alors avant de se refermer sur lui, tandis que ma langue vient s’en mêler. Bien que timide dans un premier temps, elle se montre plus à son aise et moi aussi par la suite. Pourtant j’ignore si ce que je fais est correct ou non, je ne peux que supposer que oui. En tout cas ça l’est suffisamment pour plaire à Jaylen – sinon j’en aurai entendu parlé depuis le début – mais est-ce seulement pareil pour Curtis ? Je n’ai que ses potentiels jugements en tête et une chose est sûre : s’il ne tient pas à être désagréable ou à me froisser, j’aurai tout de même la vérité grâce à ses pensées mais est-ce réellement quelque chose de bien ? Car ai-je vraiment envie d’entendre ce qu’il pense de moi sur le coup, sans même prendre le temps du recule ou même celui de peser ses mots ? Ça c’est moins sur finalement.
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Re: Let You Down Feat Kerr
par Curtis J. Cullen Mer 28 Avr - 19:01
Il est évident que nous sommes tout deux hantés par le souvenir des bras d’un autre. Nos lèvres aspirent à en embrasser d’autres, nos corps frissonnent de la perspective de rencontrer leurs peaux. Sam… Jaylen…Ce simple principe devrait nous éloigner l’un de l’autre, ce sentiment de ne pas être avec la bonne personne devrait couper tout désir entre nous mais pour moi le résultat est justement totalement opposé. Je suis rassuré de savoir que je peux l’aider et en retour, je sais qu’il m’aide aussi. Nous n’avons pas les mêmes problèmes, pas les mêmes attentes mais nous avons tout deux besoin d’avoir quelqu’un qui puisse nous aider…sans nous juger. Sa participation est tout simplement de m’offrir un moment d’insouciance, j’ai besoin de me changer les idées, besoin d’une peau contre la mienne. Ce que je perçois des pensées de Kerr n’a rien pour me déplaire car entre ses doutes et ses réticences, je sais qu’il ne se force pas. Je sais que il a compris le respect que j’ai pour lui. Si seulement Tanya et moi avions pu atterrir ici ce soir la, elle aurait compris que… Oh non ! Finalement, le risque aurait trop grand avec elle. Mon regard se perd dans celui de Kerr, je ne vois personne d’autres que lui pour partager ce moment, ici.
Curtis – Montre moi ce que tu sais faire…
Je le sens se crispé. J’aurais peut être mieux fait de me taire. Je me concentre sur ses pensées et je comprends qu’il imaginait que j’allais prendre les choses en mains. Un sourire apparaît furtivement sur mes lèvres, ce serait trop facile. Le but est de lui faire prendre confiance en lui, pas de dresser une liste précise de ses potentielles lacunes. Je connais ma réputation et sur de nombreux points, elle est loin d’être infondée. Oh, je ne suis pas dupe, pas un seul instant et je dois en accepter les aspect positifs tout comme les aspect négatifs. Dans ce cas présent, cela peut servir. Si Kerr parvient à prendre les choses en main avec moi, il ne devrait plus avoir « peur » de grand monde, ce qui l’aidera probablement dans ses relations avec Jaylen. Le court de mes pensées est subitement interrompu par le contact des mains de Kerr contre ma peau. Ma chemise glisse à coté de nous et lorsqu’il entreprend de passer au-dessus de moi, je me laisse faire docilement. Je ne vais pas forcément le guider mais je n’ai pas non plus l’intention de l’entraver de quelque façon que ce soit. J’entreprends la même manipulation que mon camarade avait exécutée quelques instants plus tôt et je lui ôte sa chemise qui s’en va rapidement rejoindre la mienne.
Ses lèvres quittent les miennes alors que l’écho de ses pensées se fait subitement plus vif dans ma tête. Il est difficile de se concentrer sur plusieurs choses à la fois dans ce genre de situation mais maintenant que le contact est rompu, je l’entends à nouveau. Les doutes qui l’assaillent, c’est pas étonnant qu’il ne se laisse pas aller si son cerveau le travail autant ! J’inspire profondément tout en fixant ses lèvres et en humidifiant les miennes d’un coup de langue discret et sensuel à la fois. Je dois lui montrer que j’ai envie de lui, le rassurer et c’est ma façon de le faire.
« Surtout, si ça te va pas, tu me le dis. »
J’accorde un sourire des plus rassurant au Poufsouffle. Il veut être jugé et en à peur en même temps, je peux le comprendre mais je ne veux pas qu’il s’inquiète autant sinon je ne pourrai pas réellement voir de quoi il est capable. Bon sang Kerr, détends toi ! Tu ne risques rien ! J’ai insisté sur cette pensée et j’espère qu’elle lui est parvenue parce que j’estime qu’elle à plus de valeur sous cette forme. Je laisse glisser le bout de mon index contre sa mâchoire et afin d’être certain que le message lui parvienne, je me décide à l’exprimer à voix haute.
Curtis – Ne t’inquiète pas…Je ne suis pas très difficile à satisfaire !
Je lui adresse un clin d’œil alors que mon visage s’approche du sien et que mes lèvres prennent le chemin de son oreille ou je murmure quelques paroles supplémentaires.
Curtis – Tu n’as rien à perdre…Tout à gagner.
Me laissant aller vers l’arrière, je l’aide lorsque qu’il m’ôte mon pantalon et mes sous vêtements. Je crois voir ou il veut en venir et lorsque ses mains entrent en contact avec mon sexe, je ne peut réprimé un grognement de plaisir. Mon souffle s’accélère lorsque ses lèvres et sa langue viennent s’ajouter aux caresses. Basculant la tête vers l’arrière, je cambre le bas du dos. Je m’offre à lui sans retenue car j’avoue ressentir un certain plaisir à ne pas me sentir maître de la situation. Pour une fois, je ne sais pas ce qui va arriver, je ne mène pas la danse. Mon sexe gonfle sous ses caresses, il ne s’y prend pas mal du tout et j’avouerais même que je trouve cela très prometteur. Aucun de ses gestes ne semble mécanique contrairement à tant d’autres que j’ai pu côtoyer. C’est spontané, pas calculé…Mes mains viennent effleurer ses épaules et ses cheveux blonds que je me plait à laisser glisser entre mes doigts. Je ne pense pas à Sam, je n’en ai pas envie. Tout n’est que Kerr en cet instant. Je n’ai aucune envie de parler mais je veux le rassurer. Mes paroles sortent dans un souffle rauque…
Curtis – Tu t’en sors…très bien.
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Re: Let You Down Feat Kerr
par Kerr J. Travis Jeu 6 Mai - 17:17
J’entends son souffle devenir plus rapide, son corps se cambrer pour mieux s’offrir et je l’entends… j’entends dans ses pensées qu’il y prend plaisir, que je lui donne du plaisir et qu’il me trouve même plus ‘agréable’ que certain de part ce qui semble être ma spontanéité. Tout ceci à de quoi me rajouter, je me sens gauche, étrangement fier de moi aussi d’être ainsi comparé positivement à certains de ses amants et lorsque sa voix s’élève pour me confirmer tout ce que je j’ai pu découvrir grâce à ses pensées. C’est une aide précieuse qui pousse mes gestes et caresses à devenir plis insistants et assurés. Savoir qu’il y prend plaisir balaye mes craintes et hésitations à ce niveau au moins. Je sais également qu’il ne pense qu’à moi à cet instant et cela gonfle ma fierté et me rempli d’une certaine joie. Je ne suis pas dupe. Samaël occupe une place important dans son cœur, au même titre que Jaylen dan le mien. Pourtant, alors qu’il n’avait eu de cesse de penser à lui, tout comme moi, il ne songe plus qu’à moi à présent. Plus rien ne semble pouvoir compter que moi et cela me ravi tellement. J’ai toujours eu peur que Jaylen pense à d’autres alors qu’il était en ma compagnie et savoir que j’arrivais même à évincer celui faisant battre le cœur du Serpentard était plutôt flatteur et me rassurait dans un sens. Pas que je pense que s’il en était ainsi pour lui, il en serait de même pour Jaylen, mais cela restait agréable de savoir que je pouvais être le tout de quelqu’un même l’espace d’un court instant, même juste pour ça.
Je délaisse finalement sa virilité, me redressant en arborant un léger et délicat sourire à la fois timide et content. Je sais que j’ai fait le bon choix en acceptant son aide et surtout que je n’aurai pas pu tomber sur meilleur confident que Curtis. C’est étrange tout de même. J’aurai eu tendance à le voir comme un être suffisant, tellement populaire et ayant connu tant de chose qu’il en serait à la limite blasé. Mais c’est être tout à fait charmant, serviable et agréable que je découvre et je ne regrette en rien d’avoir franchis cette porte, encore moins de m’être confié à lui, ni même de me laisser aller avec lui. L’entendre me rassure tellement, je sais qu’il ne peut pas feindre ça. Bien entendu il pourrait faire attention à ses pensées pour un quelconque manipulent mais il ne pourrait pas le faire constamment, certaines sont bien trop spontanées pour cela. Il semblerait que dans ce lieu, même le plus parfait des dissimulateur ne puisse qu’être révélé au grand jour, et c’est avec une agréable surprise que j’y ai découvert Curtis. J&avoue que j’aimerais y emmener Jaylen pour savoir ce qu’il a réellement dans la tête. Pourtant je ne doute pas qu’il soit honnête la plus part du temps. Pourquoi mentirait-il vu la façon dont il a d’être blessant. Il dit ce qu’il pense à chaque instant, quitte à faire mal, il s’en fout après tout. Et puis je ne sais pas si j’arriverais à comprendre grand-chose de ses pensées dans son esprit complètement déglingué par les drogues… Mais il y a une chose que je veux savoir, une chose qu’il peut me cacher et qu’il m’a peut-être dévoilé la dernière fois, seulement j’ignore si c’était la vérité où une de ces façon de me retenir à l’image de ses : ‘nous deux c’est différents’, ‘les autres n,e comptent pas’ ou autre. Est-ce que ce ‘je t’aime’ avoué à demi mot avant de me quitter était bien réel ou une autre manipulation de sa part ? J’aurai pu lui demander en face mais vu la façon dont il m’évite, ce n’est pas évident.
Je secoue quelque peu la tête, songeant que ce n’est vraiment pas le moment de penser à Jaylen et encore moi à nos problèmes. Curtis est là, tout à moi, plus que prêt à m’aider et je me perds dans des pensées qui auront largement le temps de me torturer plus tard, aussi je décide de me concentrer et de ne plus penser qu’à lui, Jaylen sera relayé dans un coin de ma tête pour le moment. Après tout, combien de fois m’a-t-il évincé de son esprit au profit d’un(e) autre ? Je tente de le chasser définitivement et remonte aux lèvres du Serpentard que j’apprends par cœur de ma bouche avec douceur et application. Je veux me souvenir de leur texture, de leur goût et de tout ce qui fait qu’elles sont si parfaites et sans les quitter, j’ouvre rapidement ma chemise. J’ai une terrible envie de sentir sa peau contre la mienne, les sentir se frôler et se rencontrer. Il faut dire aussi que je n’ai pas eu de relation sexuelle depuis près de trois mois et dans ce sens, tous me sembles plus intense. Aussi lorsque nos épidermes se touchent enfin, j’en gémi contre les lèvres de Curtis que je n’ai toujours pas abandonné. C’est pourtant ce que je fini par faire, après avoir profité de sa peau contre la mienne un court instant seulement, je me redresse juste suffisamment pour me défaire de mon pantalon et de mon sous-vêtement me demandant ce qu’ils foutent encore là, d’autant plus que je crève de chaud, là tout de suite, et que ce n’est qu’une raison de plus de vouloir me débarrasser de ces choses encombrantes.
Je retourne m’allonger sur mon compagnon et nos sexes se rencontrent enfin sans aucune barrière pour les gêner. D’instinct je joue de mes hanches pour que nos virilités entre un peu plus en contact. J’en gémis à plusieurs reprises dans son cou dans lequel j’essaie justement d’étouffer mes plaintes, quelques gouttes de sueurs se mettant à perler sur mon front. C’est tellement… tout ! Plus rien ne compte si ce n’est ce désir me consumant inévitablement et je m’embrase pour lui, pour Curtis. Pourtant je ne suis pas apte à prendre plus encore les choses en mains. Je n’ai jamais rien fait d’autre qu’« écarter les cuisses » comme dirait une certaine personne dont j’ai décidé de ne plus penser, et je n’ai pas forcément que les choses changent à ce niveau.
Mon souffle se fait toujours plus court dans le creux du cou de Curtis et mes érection ne peut tout comme mes pensées ne peuvent que lui prouver à quel je le désir à cet instant et pourtant c’est plus fort que moi, je ne peux pas m’empêcher de murmurer d’un voix tremblante près de son oreille,
« J’ai tellement envie de toi. »
Je n’ai pas l’habitude qu’on puisse entendre ce que je pense aussi le dire à haute voix m’a paru naturel, et je tente de réprimer les rougeurs sur mes joues suite à cet aveu tandis que je vais trouver sa bouche pour un nouveau baiser.
Kerr J. Travis- L'amour n'a jamais été aussi aveugle.
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Re: Let You Down Feat Kerr
par Curtis J. Cullen Dim 23 Mai - 16:43
Je pense que j’ai en partie réussi à rassurer mon camarade et cela par la simple vérité. Je ne cherche pas à transformer ou dissimulé mes pensées car en cette instant nous nous devons d’être honnête l’un envers l’autre. C’est ce que Kerr veut, c’est ce que je veux. J’entends qu’il apprécie de savoir que je ne pense qu’a lui en cet instant, j’ai toujours eu cette capacité de faire abstraction de tout le reste lorsque je me concentre sur quelque chose. J’ai cette capacité, qui en écœure certains, de vivre chaque instant pour ce qu’il est. C’est comme pour cette histoire de futur. Je ne le vit pas bien mais tout ce qui m’importe c’est d’avoir Sam et cela quel qu’en soit le prix. Mes pensées ne dérivent pas plus longtemps vers lui alors qu’un soupir rauque et rempli de désir s’échappe de ma gorge. A cet instant, je regretterait presque que nous soyons en ce lieu, j’aimerais ne pas être perturbé par ce qu’il pense. J’oscille entre de bref moments d’attention et une envie inéluctable de me laisser totalement aller.
Je sens les lèvres de Kerr s’éloignée de ma virilité pour m’accorder un sourire des plus charmant. Bien que je sois consumé par le désire, je lui rends son sourire en y mettant une bonne dose d’empathie et d’encouragements mais le voila qui dérive sur Jaylen. Si je n’étais pas au courant de ses doutes, je pourrais presque me vexer mais je comprends qu’il ai du mal à se focaliser uniquement sur moi. Je ne me montre aucunement pressent ou impatient, mes doigts se contentent de glisser dans le dos et la nuque du Poufsouffle. Finalement, il semble se décider à reléguer son Serpentard au second plan et c’est avec un grand plaisir que je le vois venir cueillir mes lèvres. Je m’applique à lui rendre son baiser avec autant de passion et de sensualité que je puisse délivrer. Il ôte sa chemise et c’est à cet instant que je l’entends pensé qu’il n’a pas eu de relations sexuelles depuis trois mois. Je me retiens de sourire. Oh ce n’est pas que j’ai envie de me moquer de lui, bien au contraire. Je sais que je suis moi-même incapable de tenir aussi longtemps sans contacts physique. Ce n’est même pas réellement le sexe à l’état brut que je cherche mais plutôt la communion de deux âmes, de deux corps. Chacun sa drogue après tout !
Le torse de Kerr vint enfin rejoindre le mien et je frissonne au contact de cette peau douce et chaude. Il gémit et ne tarde pas à retirer le reste de ses vêtements. Je détaille son corps mais sans me montrer impudique, je ne veux pas l’embarrasser. C’est seulement que je prends plaisir à découvrir ce corps parfaitement dessiné et je ne peu m’empêcher de regarder ce que je trouve…Beau. Je suis comme l’insecte attiré par la lumière. Son sexe entre en contact avec le mien et je ne réprime pas un gémissement de pure satisfaction.
« J’ai tellement envie de toi. »
Je brûle d’envie d’aller plus loin mais je suis moi même un peu perdu. J’ai peur de mal faire les choses, de ne pas avoir compris ce qu’il veut et l’entendre penser qu’il ne se sent pas capable de mener lui-même les choses plus loin par lui même, ne me rassure en rien. Si le but est de lui donner confiance en lui et en ses capacités et bien il vaudrait mieux que ce soit lui qui dirige les opérations. Qu’est ce que Jay aime ? Pour le savoir, il eut été bon que j’aie couché avec lui également mais cette pensée même risque de ne pas faire plaisir à Kerr. Est-ce que Jay aime l’amour passif ou est il plutôt du genre purement et simplement dominant ? Je poserais bien ces questions à Kerr mais cela risquerait de casser l’atmosphère. Le plus sage serait de lui répondre avant de me perdre dans mes réflexions.
Curtis- Moi aussi…J’ai envie de toi.Très envie!
Je mordille délicatement sa lèvre inférieure avant de glisser ma langue entre ses lèvres. Le temps de ce baiser me donnera peut être l’occasion de faire preuve de plus de discernement…mais non, seul le désir semble s’accroître dans le but d’altérer ma capacité de penser. Je sens l’urgence monter en moi, je dois mettre les choses au clair. Ma voix est brisée par l’excitation, c’est pourquoi je choisi de parler sur le ton du murmure.
Curtis – Si nous sommes la pour t’aider, il faut que tu mène le match Kerr.
Le son de ma voix disparaît dans un soupire langoureux alors que en contradiction avec mes paroles je glisse ma main entre nous et m’empare de son sexe que je taquine du bout des doigts avant de l’entourer de ma main et d’entamer un mouvement de vas et viens. Je veux lui contaminer mon sentiment d’urgence, c’est ma façon de l’encourager. Je veux que ce soit lui qui lance l’acte, lui qui dirige les opérations Qu’il s’offre à moi ou que je m’offre à lui, c’est lui qui va décider, pour moi tout est bon. Je reprends donc la parole sur ce même ton chuchotant.
Curtis – Rien de ce que tu peux faire ne peut me choquer. Ne perds pas de vue le but premier de cet échange et prends les choses en main…prends confiance en toi.
Mes lèvres se perdent dans sa nuque alors que je m’active toujours sur sa virilité. Je presse mon corps contre le sien, je veux qu’il sente que cela ne me refroidit en rien mais que au delà du plaisir j’ai toujours bel et bien l’intention de tenter de l’aider.
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Re: Let You Down Feat Kerr
par Kerr J. Travis Mer 26 Mai - 14:46
Lui avouer avoir envie de lui à amené quelques rougeurs sur mes joues mais je me sens rassurer de l’entendre tout aussi envieux de mon corps, voir même carrément « brûler de désir ». Est-ce que Jaylen à déjà songé de cette façon à moi ? Stop ! Pas de Jaylen ! Que du Curtis et rien que du Curtis ! Curtis est sa compassion, sa gentillesse, son altruisme et surtout… Curtis et ses doutes ? Voilà que j’ai contaminé le Serpentard de mes doutes et qu’il craint à son tour de mal s’y prendre. Enfin pas de mal s’y prendre dans ce sens I a suffisamment d’expérience pour ne pas douter de ses capacités Mais il doute sur la marche à suivre pour mon bien être, pour me faire plaisir. N’est-ce pas charmant ? Ce qui l’est un peu moins c’est lorsqu’il se demande ce que %Jaylen lui, aimerait et qu’il aurait été plus facile pour lui de le savoir s’il avait couché avec. J’essaie d’ignorer ses pensées assez rapides sur lesquelles Curtis prend aussi soin de ne pas s’attarder non plus. Il se doute de ce que cela peut bien me faire et ne veut pas me blesser. C’est dingue, on dirait le total opposé de Jay avec la même addiction pour le sexe seulement. En tout cas, je suis bien content d’être tombé sur certainement le seul type de Poudlard ne s’étant fait Jaylen !
Curtis- Moi aussi…J’ai envie de toi.Très envie!
« Je sais… » lui murmurais-je à l’oreille.
Ses pensées sont assez claires pour ça et ses actes aussi ! Ses dents emprisonnant délicatement ma lèvre inférieure, puis sa langue qui se fait un passage dans ma bouche et c’est un baiser tellement sensuel et savoureux qu’il suffirait à lui-même à me donner envie de lui si ce n’était pas déjà amplement le cas.
Curtis – Si nous sommes là pour t’aider, il faut que tu mène le match Kerr.
Je me mords l’intérieur de la joue. Effectivement il a raison quelque part, sauf que j’ai déjà fait plus que je n’aurai cru. Je pense être débarrassé de mon blocage enfin de cette partie de moi qui m’empêcher d’aller plus loin dans mes caresses que de simples baisers, et lorsqu’il parle de « mener de match » j’ai tendance à croire qu’il veut que je sois le dominant. Or je n’ai jamais joué ce rôle et n’ayant même jamais couché avec un fille, je suis toujours puceau à ce niveau là et je n’ai pas envie que cela change. Si un jour je veux franchir ce cap, je veux que se soit avec Jaylen et personne d’autre. Là je ne pense pas le tromper dans le sens où je fais ça pour notre couple, pour me débarrasser de mon blocage – et parce que j’en crève d’envie maintenant aussi – et même si je sais que jamais, ô grand jamais, il ne me laissera faire ça avec lui, je m’en fiche, j’aime nos rapports comme ils sont. Mais si je le faisais avec un autre, j’aurais l’impression de le trahir de la pire des façons.
Cependant ma capacité de penser est presque réduite à néant lorsque la main de Curtis se glisse entre nous deux et qu’elle s’empare de ma virilité pour venir la caresser avec dextérité. Et tandis que je gémis de plaisir, je discerne dans ses pensées ce qu’il a voulu dire. Lorsqu’il dit que je dois prendre les choses en mains, c’est que c’est à moi de décider, de dire ce que je veux et pas d’attendre bien sagement que mon amant use de moi comme bon lui semble même si je ne m’en plains pas.
Curtis – Rien de ce que tu peux faire ne peut me choquer. Ne perds pas de vue le but premier de cet échange et prends les choses en main…prends confiance en toi.
Ses lèvres contre ma nuque me brûlent. Sa main sur ma virilité m’étourdie. Son corps contre le mien m’appelle irrésistiblement et c’est d’un coup de rein – et d’une petit force brutale que je ne me connaissais pas – que j’inverse nos positions, l’obligeant à me surplomber de son corps magnifique. Mes jambes remontent à ses hanches et les emprisonnent de part et d’autres, mon regard pourtant si bleu est brûlant d’un désir qui me consume les entrailles et mes bras enlacent sa nuque comme pour le maintenir prisonnier.
« Prends moi Curtis. Fais moi l’amour comme tu ne l’as fait à personne. Montre-moi combien tu me désire et oblige moi à me lâcher entre tes bras. »
Mes lèvres vont à la rencontre des siennes avec une certaine brusqueries qui fait s’entrechoquer nos dents, mais je n’y prends pas garde, j’ai un sentiment d’empressement, d’envie, d’urgence, et quand je le quitte sa bouche c’est pour lui susurrer,
« Fais-moi me sentir vivant. »
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Re: Let You Down Feat Kerr
par Curtis J. Cullen Sam 19 Juin - 20:35
Malgré le désir brûlant qui m’envahit, je tente de garder pied. Je ne dois pas totalement me laisser aller, je dois garder un certain contrôle de moi-même. J’inspire et choisi de m’accrocher aux pensées de Kerr. C’est la seule chose que j’ai trouvée pour ne pas envoyer balader toutes considérations pour passer au plat de résistance sans autre forme de procès. Il semble penser que je l’ai déjà aider en quelque sorte, je ne saisi pas tout. Sans en montrer le moindre signe extérieur, je me concentre un peu plus. Il n’a jamais eu le rôle du dominant, une flamme s’illumine dans mon regard. Je meurs subitement d’envie d’être le premier. Mon cœur s’emballe, c’est pareil à chaque fois. Il suffit que l’on me parle d’une terre inconnue à conquérir pour que aussitôt j’entame le voyage sans vivres, ni eau. C’est plus fort que moi, je ne parviens pas résister à l’appel de la découverte. J’avale lentement ma salive alors que je l’entends penser qu’il veut que Jaylen soit le premier. Il a raison et je ne peu décemment pas lui enlever cela alors que j’ai moi-même proposer de l’aider. Mon estomac se serre alors que je sais que je ne l’aurai jamais de cette façon, ce sera exclusivement réservé à Jay.
Je secoue lentement la tête. J’essaye de me concentrer sur le but initial de notre échange, je dois m’en contenter. Je n’aurais jamais pu imaginer cela possible et ça m’aide à me résigner plus facilement. Mon regard glisse sur le corps de Kerr. Je sais qu’il n’est pas du genre à coucher avec n’importe qui et je dois me satisfaire de savoir que je suis l’un des élus. Ce ne sera pas si difficile finalement et sans plus attendre je me délecte de disposer du corps du Pousfouffle et je ne manque pas l’occasion de le lui montrer…Lorsque Kerr nous fait basculer, je me laisse faire. Je n’ai plus aucune difficulté à me contenter de ce qu’il m’offre. Je lui adresse un regard remplis de tendresse alors que ses jambes entourent ma taille.
« Prends moi Curtis. Fais moi l’amour comme tu ne l’as fait à personne. Montre-moi combien tu me désire et oblige moi à me lâcher entre tes bras. »
L’urgence rend son baiser maladroit et je trouve cela des plus charmants. Toute forme d’initiative est certainement bonne à considérée.
« Fais-moi me sentir vivant. »
Finalement, je comprends qu’il me demande ce que l’on me demande justement si souvent. Il semblerait qu’il y ait une sorte de concours implicite pour être la personne avec laquelle je mettrai le plus de cœur à l’ouvrage. Je semble inspirer cela chez les autres et je ne suis pas certains de savoir si cela tiens de la bénédiction ou de la malédiction. Si c’est que Kerr veut et bien je lui donnerai le sentiment d’être le seul…Je lui donnerai l’impression que Sam n’a jamais existé même si lui et moi savons pertinemment que c’est faux. Il ne faut pas que je m’attarde sur de telles pensées et j’espère presque que les baisers que je pose dans le cou de Kerr suffiront à le distraire. De toute façon je n’ai plus envie d’attendre, au diable les états d’âmes.
Curtis – Tout ce que tu voudras…
Mes lèvres viennent à la recherche des siennes alors que mon sexe se frotte contre le sien. Le mouvement est lent mais décidé. Je n’ai plus de doutes. Je bascule légèrement son bassin vers l’arrière et du bout de mon gland je vais titiller l’orifice qui n’appelle qu’à être soulagé. Je prends mon temps, le désir doit monter pour lui comme pour moi et finalement je le pénètre tout en poussant un profond soupir de soulagement. Mes lèves sont soudées aux siennes, comme si je n’avais plus besoin de respirer. Mes bras l’enserrent avec une violente douceur, je veux lui donner l’impression d’être mon seul point de repère sur cette terre. Nos souffles se mélangent et lentement j’entame un mouvement de vas et viens. Ma respiration s’accélère au même rythme que mes coups de reins. Ma main glisse dans ses boucles blondes, je semble avoir l’intention de fusionner totalement avec lui.
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Re: Let You Down Feat Kerr
par Kerr J. Travis Ven 16 Juil - 21:29
Mon baiser rendu quelque maladroit par l’urgence et l’envie aurait pu agacer, amuser, exaspérer mais Curtis, lui, trouve ça… charmant. Est-ce cela ou tout le reste de ses attentions à mon égards –voir même le tout – qui me fait le désirer tant et plus encore et qui me permet de prendre de plus en plus confiance ne moi. Les terribles doutes du début de cette rencontre, ceux qui m’assaillaient encore et toujours depuis plusieurs jours ont l’air de s’évaporer au fur et à mesure que les lèvres de Curtis m’embrassent, que ses mains me caressent et que ses paroles et plus encore ses pensées, s’évertuent à me faire comprendre qu’ils n’ont pas lieu d’être. Curtis m’offre une aide précieuse que je ne suis pas sûre de pouvoir lui renvoyer un jour. Ce qu’il fait pour moi et tellement important que lui renvoyer l’ascenseur d’une manière égale semble plutôt difficile, voir impossible. Mais voilà que j’intercepte une nouvelle de ses pensées et que je me rends compte qu’il se fourvoie dans ce que moi-même j’ai pu laisser entendre dans mon esprit. Il pense que je souhaite qu’il oublie Sam, qu’il fasse même semblant qu’il n’ait jamais rien existé entre eux afin de me faire croire que je suis le seul à compter, or je n’oserai jamais demander une telle chose ! Moi-même je ne peux renier Jaylen, mes sentiments à son égard son bien trop présents pour cela et je pense qu’il en est de même pour Curtis concernant Samaël. Ce que je voulais lui faire comprendre en lui demandant de me faire l’amour comme à personne d’autre, c’était de lui-même se lâcher – bien que je ne pense pas qu’il soit du genre à se retenir à ce sujet – je veux simplement avoir l’impression de compter quelques instants entre bras, juste en espérant qu’il ne pensera à personne d’autres, ne me compara pas à l’un d’eux, tout comme j’ai peur que ce que ce soit ce que fait Jaylen lorsque nous sommes intimes. Je ne lui demande pas d’oublier Sam, juste de ne pas y penser et de ne se focaliser uniquement sur moi le temps de notre étreinte. Est-ce mal de vouloir se sentir désiré et non n’être qu’un coup de plus entre deux cours ?
Pourtant, bien qu’il semble qu’il y ait eu un léger malentendu sur mon souhait, Curtis ne se renfrogne pas, il accepte tout simplement avec une douceur dans la voix qui ne peux que me faire fondre davantage.
Curtis – Tout ce que tu voudras…
J’en tremble tant ces quelques mots amènent une promesse d’extase, celle que le moindre de mes désirs sera assouvi et le plus beau dans tout ça, c’est que je n’aurai même pas besoin de le formuler à voix haute, il lui suffira d’entendre ce que je pense, ce que je veux à tel instant pour qu’il y prenne part ou non, selon son désir à lui aussi. Je ne veux pas non plus que cela ne soit que dans un sens. Je veux lui donner autant qu’il va me permettre de recevoir et la tâche me parait bien difficile mais je ferais tout pour que Curtis passe un bon moment, qu’il se souvienne de nos peaux se frôlant, de nos lèvres soudées, de nos langues explorant les parties les plus intimes de nos corps respectifs.
Comme s’il m’avait entendu – ce qui est fort possible – sa bouche vient dérober mes lèvres tandis que son sexe se frotte avec sensualité contre le mien. Je gémis, plaintif et désireux davantage tout en savourant cette caresse qui aurait suffit à elle toute seule à me faire venir. Enfin je sens mon bassin se soulever et bien vite, le bout de la virilité de mon amant venir s’amuser, me titiller, comme pour me faire languir davantage – comme si ce n’était déjà pas suffisamment le cas ! Il prend son temps me cela en deviendrait presque douloureux. J’enfonce mes doigts dans son dos sur lequel mes ongles courts ne le griffent que partiellement et ne laisseront certainement aucunes traces de leurs passages, même pas quelques secondes. Je veux qu’il comprenne ce sentiment d’urgence qu’il y a en moi. Je le veux, je veux le sentir en moi, me posséder, me faire sien et me faire oublier jusqu’à mon nom. Si quelqu’un en est bien capable, c’est bien lui, surtout que vu l’état dans lequel je me trouve déjà, il ne faudra pas grand-chose pour me propulser vers le nirvana. Et finalement, enfin, il se fond en moi. Nos lèvres sont soudées par un baiser mais à cet instant, le souffle me manque. Je ne respire plus, avant qu’un râle de plaisir s’échappe du plus profond de ma gorge. Je penche la tête en arrière à mesure que ses coups de reins se font plus rapides et plus précis. Je sens mon corps brûlant, j’ai chaud, trop chaud, mais c’est tellement bon. Je voudrais soutenir son regard mais c’est tellement intense, tellement agréable de retrouver ce genre de sensation – et n’oublions pas à qui j’ai à faire – que je n’arrive pas à garder les yeux ouverts. Ils sont clos tant la vue me parait dérisoire et que tous mes autres sens sont en éveils.
J’ai bien du mal à retenir mes gémissements et d’ailleurs, au bout d’un moment, je n’y fais plus attention. De toute façon qui viendrait se promener dans une telle partie du château ? et en plus Curtis avec fermé à double tours la porte, il n’y avait donc aucun risque qu’on nous surprennent. Et si on reconnaissait ma voix ? Ce dont je doute fort, on penserait simplement que j’étais avec une fille et Skyler me féliciterait certainement pour mes exploits. J’essaye de l’embrasser comme pour étancher ma soif. Mes lèvres sont sèches à force de respirer par la bouche et la salive ne semble plus vouloir venir jusqu’à ma bouche, asséchant complètement ma gorge. J’ai soif… et j’ai surtout soif de lui. J’en veux plus, encore, qu’il me fasse me sentir vivant, qu’il me réapprenne le plaisir – ce qu’il a déjà pas mal fait – et je me retiens pour ne pas venir trop vite alors que je sens son sexe toucher cet endroit si sensible à chaque va et vient. C’est une torture, mais une de celles dont on ne pourrait jamais se passer. Mes gémissement se transforme en petit cri de plaisir menaçant la venue de mon propre plaisir ultime mais je ne tente de me retenir autant que possible, je n’ai pas envie que Curtis me trouve si peu ‘endurant’ ou même qu’il soit déçu ou je ne sais pas quoi d’autre et il y a aussi le fait que je ne veux pas qu’il s’arrête. Je veux le sentir se mouvoir en moi encore et plus, jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus et s’écroule de fatigue sur mon corps lui-même épuisé par ses assauts merveilleux et enivrants.
Kerr J. Travis- L'amour n'a jamais été aussi aveugle.
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