Quinn Harper-- Terminée
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The Time-Turner :: Tome VII : Les reliques de la Mort :: Armoire à Disparaître :: Saison 1 :: Fiches présentations/liens
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Quinn Harper-- Terminée
Harper
Quinn
Qui êtes-vous ?
.
NOM – Harper
PRENOMS – Quinn Alicia
DATE DE NAISSANCE – 15 Septembre
AGE – 16 ans
ANNEE – Troisième
ORIGINES – Sang Pur jusqu’au bout des doigts !
Eléments de sorcellerie
.
BAGUETTE – 32.2 cm, Chêne et griffe d’Hypogriffe. Parfaite pour les sortilèges et enchantement.
PATRONUS - Cygne Noir
BIEN ou MAL ? Mal, semblerait-il
QUE SERA DEVENU VOTRE PERSONNAGE 18 ANS APRES ?
Dans 18 ans, notre Quinn sera toujours aussi fidèle à Clyde. Profondement amoureuse de lui, elle n'ira jamais vers un autre homme. Quinn tombera enceinte quelques mois après la fin de ses études, le père n'étant nul autre que cet imbécile d'Aden qui lui fera de nouveau du chantage. Désespérée par la vie indésirée qui grandira en elle, la jeune femme fera le nécessaire pour perdre le bébé, mettant sa vie en périle, c'est nulle autre que Clyde qui la sauvera de justesse, ce n'ai qu'à ce moment qu'elle se décidera à lui avouer ses sentiments alors qu'elle est certaine de mourir. Ce qui pourrait bien changer avec l'arrivé des Préfets. Bref, elle ne changera jamais vraiment de l'époque de Poudlard à 2020, toujours le bras droit d'Adrews, son double féminin à la vie à la mort.
Hors-Jeu
.
PSEUDO -
AGE - Je suis vieille, d'accord?
AVATAR – Ashley Greene
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU CE FORUM ? - hum...quelque part!
PRESENCE - Tout les jours, généralement.
COMMENTAIRES ? Votre texte.
Dernière édition par Quinn Harper le Jeu 18 Fév - 1:53, édité 6 fois
Quinn Harper- ✗ I Feel Wicked;
But the sun also shines on the wicked - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1774
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Re: Quinn Harper-- Terminée
Les choses sont rarement ce qu'elles devraient être
Chapter
One
« Liv?
-Oui?
-Pourquoi les poissons ne vont pas dans le même sens que l’eau? Ce serait plus facile, non? »
Liv haussa les épaules. Elle n’en savait que trop rien. Après tout, qu’aurait-elle pu te répondre? Ton amie n’était pas bête, elle savait que si elle te répondait, tu enchaînerais avec une autre question, toujours plus complexes. Ça a toujours été quelque chose que j’apprécie chez toi, depuis ta plus tendre enfance, ces questions, ta curiosité naturelle, cette grande intelligence qui m’a toujours autant surpris. Même en vieillissant, elle restait là, encrée en toi, comme si c’était une part impossible de grandir avec toi. Les gens changent tellement en vieillissant. Les gens…pas toi. Au si, tu as changé ma princesse, mais pas comme ces êtres qui peuplent le monde. Bref, revenons à ce jour-là. Tu étais penchée au dessus de la rivière qui sillonnait derrière la maison familiale. Tes doigts trempaient dans l’eau froide et les poissons les fuyaient, comme si c’était une menace. Ils remontaient le courant, sautant parfois. Le soleil faisait pâlir tes mèches brunes, faisant ressortir la pâleur de ta peau de porcelaine. Dans ta petite robe rose, tu ressemblais à un ange, un vrai petite poupée, si fragile. Pourtant, tu n’étais pas désirée. Notre histoire, à nous, tes parents, n’ai qu’une séries d’affreuses péripéties.
Tu te souviens de cette histoire que je te racontais le soir avant de t’endormir? Celle sur moi et ton père? Non, bien sûre que non. Tu étais trop jeune, ma Quinn. Laisse-moi te la raconter. Nous fessions tout les deux partie de la noblesse de ce que l’on appel les Sang Pur. Noble… Ton père ne c’est jamais abaisser au niveau de ceux qui avait le sang pur, son meilleur ami n’était-il pas un né-moldu? Néanmoins, il ne fut pas très heureux à l’idée de ta naissance. Ton père ne voulait simplement pas d’enfant et nous avions convenu de ne pas en avoir. Mais vois-tu les choses ne sont pas toujours comme elles devraient l’être. Par un matin d’été, je lui appris que je t’attendais, toi qui grandissais dans mon ventre, qui n’était que quelques cellules informes, mais je t’aimais déjà. Ton père ne fut pas très heureux de l’apprendre.
Parfois, je me dis que si tu avais été un garçon, tout aurait été plus facile pour toi. Mon petit doigt me dit que le fait d’avoir un enfant de sexe masculin aurait été plus simple pour ton père. Il m’en aurait moins voulut, cela ne faisait aucun doute. Avec toi, je lui offrais une enfant d’un sexe insignifiant. L’erreur fatale. Je dois t’avouer ma petite Quinn, que pendant les premières années de ta vie, ce ne fut pas simple pour moi ni pour toi. Tu étais heureusement trop jeune pour en avoir des souvenirs. Ton père ne cessait de te jeter des coups d’œil désapprobateurs, pinçant les lèvres chaque fois que ses yeux se posaient sur ta minuscule personne. Je me suis souvent senti désemparée devant cette situation, ne sachant comment réagir. Heureusement, cela changea lorsque tu atteins l’âge de trois ans. Tu étais une enfant précoce, tu as appris à marcher et à parler très tôt, plutôt que la moyenne.
Bref, ou en étais-je? À oui, tes trois ans. Déjà à cet âge, tu marchais dans les pièces dans la maison, le menton haut, pleine d’aplomb. Tu étais si petite pourtant. Parfois, lorsque l’on te parlait comme à une enfant, tu nous observais, légèrement hautaine. C’est à ce moment là que ton père commença à t’apprécier vraiment. D’abord avec un léger sourire lorsqu’il te voyait ainsi, puis les marques d’affections se firent nombreuses. J’en fus heureuse. Il aurait été triste que tu sois privée de l’amour de ton père pour une idiotie. Tu sais, ma chérie, déjà à cet âge, tu posais beaucoup de questions. Pointant les choses en demandant ce que c’était, pourquoi c’était là, comment ça fonctionnait. Tu avais toujours le nez là ou tu ne devais pas l’avoir. Je ne me souviens plus du nombre de fois que je t’ai prise par le bras en te disputant parce que tu avais fouinée là ou tu ne devais pas être. Souvent dans les papiers de ton père, regardant les mots avec un air concentrer. Des mots que tu ne comprenais certes pas.
Tu te souviens comment tu as rencontré Liv? Vous aviez 5 ans toutes les deux. La petite blondinette était la fille d’un des collègues de ton père. Ils étaient venus prendre le thé une après-midi, Liv était cacher dans les jupons de sa mère, alors que toi, tu la dévisageais avec de grand yeux curieux. Vous aviez passez la journée à discuter autours de ton service à thé miniature jusqu’à ce que tu lui demande pourquoi ses cheveux étaient aussi court. Nous avions dû t’expliquer que Liv était gravement malade, atteinte d’une Leucémie sévère et que les traitements pour la guérir lui faisaient perdre ses cheveux. Tu nous avais poser tellement de question, impassible aux larmes qui noyaient le visage de la maman de Liv. Tu avais passée un long moment à observer ta nouvelle amie. Ses courtes mèches blondes, les cernes violacés sous ses yeux ternes et sans vie, sa peau d’une blancheur maladive, sa silhouette trop frêle pour être en santé, baignant dans ses vêtements trop grands pour elle. Tu avais froncés les sourcils avant de lui demander si elle allait mourir. Personne ne t’avait répondu. Cette question sembla te hanter longtemps. Cela ne t’a jamais empêché d’être son amie, bien que souvent tu posais des questions sur la maladie de celle qui était devenue t’a meilleure amie. Lorsque l’on te parla de Poudlard pour la première fois, tu n’avais pas six ans encore. Je me souviens de tes prunelles inquisitrices lorsque tu me demandas si Liv irait avec toi à cette école de renommée. Étonnement, c’est ton père qui te répondit, te prenant sur ses genoux.
« Personne ne peut le savoir, princesse.
-Pourquoi ça, père?
-Parfois, les gens que l’on aime disparaissent, leur corps n’est plus assez fort pour continuer à grandir.
-Liv va mourir, alors? Mais je ne veux pas, moi!
-Personne ne le veut, Quinn. Mais personne ne sait ce qui se passera pour Liv, elle a une chance de survivre et de combattre la maladie si tu y crois.»
Si tu y croyais... Tu n’étais pas bête, n’est-ce pas? Tu savais que ça ne fonctionnait pas ainsi, loin de là. Tu avais beau n’avoir que six ans, tu avais une vision du monde qui étonnait parfois les grands. Nous ne comprenions pas toujours comme une si petite fille pouvait comprendre des choses si complexe, même pour nous. C’est l’une des choses qui rendait ton père fier de toi et tu le savais que trop bien. Tu en profitais chaque fois que l’occasion se présentait. Ton visage avait prit une moue triste lorsque ton père te dis ces mots. Tu n’avais pas répliqué que c’était ridicule, tu semblais vouloir y croire. Ce que je comprenais. Ce n’était pas très étonnant. Tu ne méritais pas de perdre ta meilleure amie, enfin aucun enfant de ton âge n’aurait mérité d’être confronté à la mort prochaine d’une personne chère. Depuis ce jour où la vérité t’avait frappé en plein visage, tu regardais Liv avec une trace de tristesse dans les yeux. J’aurais voulu l’effacer, y être totalement insensible, mais cela m’était impossible. C’était tellement injuste.
« Soit pas triste, Quinn, ce n’est pas grave, tu sais? Les docteurs vont me guérir.
-Mais ce n’est pas juste.»
Sur son lit d’hôpital, Liv t’observait, incertaine. Toi comme elle saviez que la vie n’était pas juste, mais ton amie ne semblait pas vouloir confirmer tes dires, trouvant sans doute les mots trop acérés. Tu te souviens de cette journée? C’était une après-midi pluvieux, mais le soleil transperçait les nuages par endroit. La petite chambre d’hôpital moldue semblait aussi morne qu’une morgue, ne donnant aucune envie d’y rester longtemps. Liv était plus pâle qu’à l’habitude, des perfusions parcouraient ses bras, un électrocardiogramme faisait entendre des bips réguliers. Tu m’as souvent demandé pourquoi ton amie n’était pas à Ste-mangouste et je t’avais expliqué longuement que la tante de Liv était médecin, une moldue qui s’était proposé pour s’occuper de Liv en urgence. Tu passas tes doigts dans des boucles brunes, l’air boudeur. Ton père posa une main sur ton épaule pour te sortir de la chambre lorsque l’infirmière vint nous dire que la petite blondinette avait besoin de repos.
Tes premières années de vie furent ainsi. Quelques moments heureux en compagnie de Liv. D’autres à son côté dans une petite chambre d’hôpital. Ce fut une chose que j’ai toujours trouvé pénible, attrister de ne pas pouvoir faire durée ces moments de plaisir qui étaient tellement éphémère. La vie était difficile, mais cela passait, par moment. Faisant couler des larmes, te donnant parfois des cauchemars, et toujours, tu finissais par t’endormir dans mes bras où dans ceux de ton père, sur le sofa inconfortable. Nous passerons ces années que tu connais que trop bien. Celles où tu essayais de faire le nécessaire pour donner une vie normal à ton amie. Toutes les deux, vous caressiez le rêve d’être dans la même maison à Poudlard, bien que cela ait été improbable, et Liv le savait trop bien, mais toi, tu étais trop bornée pour le voir.
« On va aller où tu crois, Quinn?
-Surement pas à Serpentard, c’est que les méchants qui vont là!
-Non ce sont les rusés et les ambitieux, pas les méchants, Quinny!
-Et puis? Tu n’es pas assez rusée, toi! Tu iras sans doute à Poufsouffle
-Très drôle! Et puis c’est sympa Poufsouffle. »
Vous en parliez souvent, bien que ce fût dans des années. Et puis, chaque fois, ton père secouait la tête en marmonnant qu’il était évident que tu irais à Serdaigle et que si Liv en avait la chance, elle serait expédier à Gryffondor pour son courage face aux épreuves qui l’assaillaient sans relâche. Heureusement pour elle, ou malheureusement, il faut voir, elle se rendit à ses 14 ans, l’âge ou les jeunes enfants que vous étiez devait entrez à Poudlard. Ce matin-là, tu étais excité comme une puce, sous le regard étrangement rieur de ton père. Ce que je n’avais jamais comprit. Il semblait si froid avec tout le monde, tous sauf toi, sa petite fille, alors que dans les premières années de ta vie, il t’avait détesté, avait voulu ta mort soudaine. Les choses changent. Sur le quai de la Gare, tu observais les gens autour de toi, cherchant visiblement quelqu’un et j’échangeai un regard avec ton père, nous savions trop bien qui tu cherchais et nous avions retardé l’annonce de la nouvelle le plus tard possible. Tu aurais été capable de refuser de partir pour cela.
« Elle est où, Liv?
-À l’hôpital. »
Ça avait été le début de tout. Tu nous as demandé de rebrousser chemin, d’aller la voir, disant que ça ne te gênait pas de commencer ta scolarité en retard, ton père avait refusé, catégorique. Il te poussa dans le train, te promettant de t’envoyer des nouvelles par hibou dès que nous en avions. Je vois encore ton visage ravagé par la tristesse par la fenêtre du train. Les larmes noyaient ton visage, traçant des sillons humides sous tes joues pâles. Tu détournas le regard vers un point invisible dans ton compartiment vide. J’aurais aimé aller te serrer dans mes bras, mais le train démarrait déjà dans un nuage de fumé noir. C’était la première fois que tu partais si loin de moi…Et c’était déchirant.
Ce soir-là, alors que tu devais te trouver dans la Grande Salle à festoyé avec tes nouveaux amis à la table de ta maison, nous reçûmes un hibou. Liv était décédée alors que tu devais être en chemin vers l’école de Sorcellerie. Nous n’avons pas voulu gâchée ta soirée, ni tes premiers jours à l’école, alors nous avons attendu, cherchant les mots justes pour t’annoncer la triste nouvelle. Ce n’est que lorsque la mère de ta défunte amie nous écrit en nous disant que tu envoyais des lettres à sa fille et après avoir lu les deux premières que nous te l’annonçâmes… Tu ne nous en as plus jamais reparlé après l’enterrement.
Dernière édition par Quinn Harper le Mer 17 Fév - 21:47, édité 2 fois
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Re: Quinn Harper-- Terminée
La vie n'est rien d'autre qu'une suite de lettres
Chapter
Two
Chère Liv
«J'espère que tu vas bien, sincèrement. La vie sans toi est pénible. Ici, je ne connais personne, ils me sont tous inconnus et je me sens tellement en retrait. Personne ne vient vers moi et je n'ose pas aller vers eux non plus. Je t'entends déjà me demander pourquoi je n'allais pas leur parler. Je te répondrai que je n'ai pas envie d'avoir d'autres amis, je n'en ai pas besoin, je t'ai toi et cela me suffit amplement. Bon d’accord, tu n’es pas là présentement, mais tu vas venir plus tard, c’est tout! Les médecins te soigneront et tu me rejoindras, ce n’est pas si grave. Je ne crois pas que cela posera un problème. Je te jure que je ne voulais pas te quitter, j’aurais resté si on m’en avait laissée le choix, tu le sais, n’est-ce pas? J’ai pleuré la majorité du voyage en train, attirant l’attention du garçon effacé qui avait prit place dans mon compartiment. D’ailleurs, il est lui aussi en première année et il semble gentil, il m’a même tendu son mouchoir. Nous n’avons pas vraiment parlé par contre, je n’en avais pas vraiment envie et puis il ne m’a posé aucune question. En fait il n’a pas ouvert la bouche. Il a été répartie dans la même maison que moi, alors je le croiserai surement quelques fois dans les prochaines semaines. Au fait, j’ai été répartie à Serdaigle, ma curiosité et mon intelligence ont été plus fortes que le reste, il semblerait. J’en suis heureuse, je dois l’avouer, j’avais peur que de par mon sang, je sois expédier à Serpentard, encore heureuse que ce ne soit pas le cas.
Tu adorerais Poudlard! Tout ce que nos parents nous ont dit est véridique, bien que l’on n’ait jamais voulu y croire. J’étais ébahie par la beauté de l’endroit. Une élève d’année supérieur m’a parlé d’un livre parlant de l’histoire de l’école, je crois que je vais le lire pour le plaisir. Demain, c’est la première journée de cours et je suis assez excité à l’idée d’apprendre des tonnes de nouvelles choses. Je n’ai pourtant pas hâte aux heures d’attentent entre les cours, je ne sais pas vraiment ce que je vais faire seule. Les profs semblent sympas pour la plupart, mais j’attends toujours avant d’émettre un jugement définitif sur eux. On ne juge pas par l’apparence. Enfin, c’est ce que l’on a toujours essayé de me faire comprendre, mais toi qui me connais plus que tous, je me fis beaucoup plus à l’instinct qu’aux connaissances.
Je t’écrierai un peu plus tard dans la semaine, je dois vraiment aller dormir, demain sera une dure journée.
Prend soin de toi, Livy. J’essaierai d’aller te voir dès que possible, j’ai déjà envoyer une lettre à mes parents pour le leur demander.
Avec tout mon amitié,
Quinn »
Liv...
[/size]« Je ne sais pas pourquoi je t'écris cette lettre alors qu'aujourd'hui, nous t'avons mit en terre. Tu es morte, Liv, et je t'en veux! Je te hais de m'avoir laissé seule dans un monde que je ne connais pas sans toi. Pourquoi? Pourquoi? Tu voulais te venger, c'est ça? Te venger de la douleur que tu endurais et pas moi, alors tu as décidé de partir sans un adieu? C'est lâche. Je ne t’en croyais pas capable. Mon père m’a expliqué que je ne devais pas t’en vouloir, que la mort frappait toujours sans prévenir, mais je ne suis pas capable d’être froide vis-à-vis ta mort. Moi qui est froide envers tous ces gens qui m’entours, les méprisants parce qu’à leur yeux, je ne suis rien, qu’une sotte qui n’ai pas à sa place. Une sotte qui écrit une lettre à une morte! Ridicule. Pourtant, plus les secondes passent, plus je te hais. Si seulement je pouvais effacer ces quatorze années en ta compagnie, tout recommencé pour te détester dès le départ, sachant que tu vas finir dans une tombe! Oh et ne vient pas me dire que nous allons tous finir dans un lit de bois, je le sais, d’accord, je ne suis pas idiote!
Après ça, comment veux-tu, chère amie, que je m’attache aux gens alors qu’à ton image, ils vont tous mourir? Et à quoi bon….»
Quinn soupira, l'encre des mots qui suivaient était noyé sous ses larmes salés, impossible à lire.
«Je suis désolée, la dernière fois que je t'ai écris j'étais en colère. Je n'aurais pas dû, je suis vraiment désolée. Pourquoi je te demande pardon? Jamais tu ne liras ces mots, jamais. Plus jamais je n'attendrais ta voix...rien de plus rien de moins. Mais je crois que continuer à t'écrire m'oblige à me voir dans tes yeux à toi. De revoir cette Quinn incertaine de ses dires, malicieuse, curieuse, douce, gentille et si candide. La Quinn qui commence doucement à chanceler, ne se ressemblant de moins en moins. J'ai beaucoup changé dans cette école qui me regarde de haut, où l'on me prend pour une sotte. Mon intelligence ne semble pas très apprécier et ma personne entière non plus d’ailleurs. J’en suis venu à détester Poudlard. Je me suis aigri, je suis désabusée, je l’avoue. Et je ne suis pas la seule. Tu te souviens de ce garçon de la première journée? Et bien il s’appel Clyde Andrews et lui aussi est dans le même bateau que moi. Il a découvert un passage secret menant à l’extérieur. Nous avons établie un petit groupe de rebelle, rien de bien sérieux, pour le moment, mais nous espérons que ça le deviendra. Personnellement, j’y crois dur comme fer, comme je crois à tout ce qui est important à mes yeux.
Les choses changent, les gens aussi. Je l'ai dis plus haut, je ne suis plus la même que tu as connu trois ans plutôt, avant ta mort. J'ai de nouvelles valeurs, une nouvelle façon de penser et d'être. Je suis devenu confiante, pleine d'aplomb. Je n'ai plus peur du regard des autres au contraire, je les regarde de haut, me méfie d'eux. Je ne les aime pas vraiment, comme eux ne m'apprécie pas. Tu comprendras que je n'ai pas beaucoup d'amis, mais cela m'importe peu. C'est ce qui arrive lorsque l'on ne trouve pas sa place dans le monde j'imagine. Ne t'en fait pas parcontre, la Quinn que tu connais n'as pas tout à fait disparut. J'aime toujours autant apprendre, travailler, chercher les réponses. Quant à Clyde, il fait ressortir mon côté protecteur et possessif , sans que je ne sache trop pourquoi, tout ce que je sais, c'est que je ne laisserai personne l'approcher de trop près, quitte à filtrer les gens qui l'approche. Je ne supporterai pas de le perdre.
Demain, nous attaquerons Poudlard, et par la suite, plus jamais je ne t'écrirai.
On se retrouve en enfenr, Liv.
Quinn»
La jeune fille lança la lettre dans les flammes et monta dans son dortoir. Plus jamais, elle n'eu de réelle pensée pour Liv.
Dernière édition par Quinn Harper le Mer 17 Fév - 23:00, édité 3 fois
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Re: Quinn Harper-- Terminée
Amour? Haine? Admiration? Faut voir...
Chapter
Three
« Hey, Quinny, attends» m'interpella Aden en m'attrappant par le bras
Je n'eu pas autre choix que je lui faire face alors que sa prise se resserrait autours de mon bras. Je me dégageai violement, un air hautain sur le visage, particulièrement agacée. Ce mec était une plaie! Vous ne pouviez pas savoir combien je le détestais, lui et ses airs de macho imbécile! S'il pouvait crever dans les pires souffrances possibles, je ne m'en plaindrais pas au contraire!
« Ne m'appel pas Quinny! Et si tu allais te pendre qu'on en finisse, Teel? Ce serait un grand soulagement pour la planète
- Ne soit pas méchante Quinn. Je veux simplement reprendre là où nous avions arrêté la dernière fois.»
Je bouillais littéralement. Ce à quoi il faisait référence c'était la nuit de l'attaque de Poudlard organisée par Clyde. Cette petite aventure qui au départ n'aurait peut-être pas dû prendre des proportions si tragiques m'avait amusée. J'avais été emballée, même. Néanmoins, le déclencheur de cet évènement m'avait fait grincer des dents. N'était-ce pas le refus d'Emalee d'accompagner Clyde au bal qui avait tout déclenché? J'adore Emalee, mais le fait que Clyde l'ai invité, elle. Je dois avouer que je fus un peu jalouse, mais n'aller pas vous imaginez certaines choses, ce n'ai pas ce que vous croyez! Peu importe, revenons à nos moutons. Nous nous étions tous préparé, apte à obéir aux ordres de Clyde. On devait semer la terreur, torturer, mais ne pas tuer. C'était la seule interdiction, pourtant certaine personne n'obéir pas à cette règle. Parmi les blessés et les traumatismes, on comptait quelques morts. Moi-même, je n'ai pas obéit...
Je n'avais pas pu. Alors que je torturais un élève de Poufsouffle que je détestais particulièrement, d'une part, il était de sang impur, de l'autre trop populaire alors qu'il n'était qu'un pur idiot, quelqu'un entra dans la salle de classe dans laquelle je me croyais seule. J'étais tombée face à face avec Aden Teel, ce maudit Gryffondor. Et malheureusement, cet abruti me reconnu, aller savoir comment, je portais une cagoule sur la tête. Après une bref altercation ou j'essayai tant bien que mal de le faire partir, il me menaça de dévoiler mon identité au directeur. Son but? Coucher avec moi. Et il avait eu ce qu'il voulait, bien que cela me dégoûte simplement à l'idée d'y penser de nouveau. Vous voyez, c'était la solution la plus logique que j'aurais pu prendre, bien qu'elle soit la plus répugnante de toutes. Il m'avait forcé à tuer un élève, fait chanter pour coucher avec moi...que pouvait-il me faire de pire?
La mort de l'élève...j'en avais fait quelque cauchemar. Jamais je n'aurais voulu sa mort, jamais. Mon but premier était de le traumatiser, de le faire souffrir quelques minutes, pas de lui retirer la vie. Bien que jamais je n’avoue que j'éprouve de la culpabilité pour mon geste, il serait inhumain de ma part de faire comme si rien n'était. Plusieurs fois, j'ai passé à deux doigts de me confier à Emalee ou à Clyde, sans jamais vraiment le faire, ayant trop peur de leur regard.
Revenons au moment présent, alors que Aden avait reprit mon bras entre ses gros doigts de sale gosse. Ce n'était pas l'envie de lui cracher au visage qui manquait mais dans un couloir si bondé, cela aurait été très peu subtile. Il avait fait un pas en avant, enlaçant ma taille de son bras libre, celui qui ne tenait pas mon poignet. Un frisson de pur dégoût traversa mon corps. Le seul mot qui me venait à l'esprit pour qualifier la situation était : Yirk!
« Tu n'as pas oublier notre accord, n'est-ce pas, Quinn?
- Cet accord ne veut en aucun cas dire que je suis ta propritété privée, Teel!
- Tu en est certaine?
- Clyde m'attend, alors lâche-moi, si tu tiens un ne ce serait-ce que minimalement à tes bijoux de famille.!
- Penses-y, chérie, le directeur serait très heureux de savoir!»
Il me lâcha néanmoins, non sans poser ses lèvres répugnantes au creu de mon cou. Je tournai les talons, rageuse. Et je n'étais pas plus calme lorsque je passai la porte de la salle commune des Serdaigle. Depuis le soir de l'attaque, je me sentais perpétuellement sale, comme si les nombreuses douches, les shampooings, le temps ne pouvaient me purifier du mal que j'avais fait. Cependant, était-ce le mal que j'avais semé autour de moi qui me donnait l'impression d'être sale ou cet accord débile avec Aden? Son chantage déplacée qui me donnait l'impression d'être une victime de viol? Je secouai la tête, avant de grimper les escaliers menant à mon dortoir. De nouveau, des doigts enserrèrent mon poignet, plus doucement cette fois. Je baissai les yeux vers le visage de Clyde.
« Quinny, ça va? Tu es en retard. Qu'importe je...
- Désolée, Clyde, je suis épuisée, une autre fois, d'accord?»
Sans attendre une réponse je grimpai les escaliers menant à mon dortoir, fermai la porte derrière moi avant de m'isolé derrière les rideaux de mon lit, les têtes entre les mains. J'étais perdue, complètement et entièrement perdue. D'un côté il y avait ces nouveaux étranges qui arrivaient de personne ne sait où, donc la poufsouffle ne cessait de tourner autours de mon Clyde. Je ne lui faisais pas confiance, pas du tout et je ne la laissais pas approcher, à ça non! Je me méfiais d'elle, bien que cette Garden et ses copains m'intriguaient. D'un autre côté, il y avait Emalee et Clyde. Deux personnes que j'adorais, mais que ce passait-il entre eux? Le fait que Clyde avait voulu aller au bal avec elle voulait-il dire qu'il l'aimait Ou alors avait-il agit en simple fait de protecteur puisqu'il avait tendance à surprotéger Ema? Dans le premier cas, ça me remettait en question. Il me semblait évident qu'il ne me verrait jamais autrement que comme une bonne amie, pourtant...argh! C'était rageant tout ça!
Et puis, il y avait ce pacte ridicule passer avec Aden qui me rongeait les sangs. Finirait-il un jour? Dans le pire des cas, il sortirait de Poudlard d'ici un ou deux ans et j'aurais la paix. D'ailleurs, devais-je en parler à Clyde? Et non, il n'était pas au courant et je doutais que cela ne le touche. Qu'est-ce que ça pourrait lui faire? Et au final, il y avait cette rumeur sur cette fille qui ne parle pas, dont je ne sais pas le nom. Il semblerait qu'on l'aurait trouver dans la même salle de classe que le cadavre du Poufsouffle que j'avais tuer. Avait-elle tout vu? Était-elle une menace? Surement pas, elle ne parlait pas.
Je soupirai, secouai la tête, avant de me laisser tomber de tout mon long dans mon lit. Il y avait trop de questions, trop d'interrogations. Bien que le soleil n'était pas totalement coucher, je ne souhaitais qu'une chose, sombrer dans un sommeil sans rêve.
Quinn Harper- ✗ I Feel Wicked;
But the sun also shines on the wicked - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1774
♦ ARRIVÉE : 17/02/2010
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Re: Quinn Harper-- Terminée
- Welcome, méchante jolie Serdaigle potesse de Clyde XD Bienv'nue chez les bleus !
Montana D. Jones- ▬and I DON'T GIVE A DAMN ;
'bout my bad reputation - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1162
♦ ARRIVÉE : 10/01/2010
♦ ANNÉE : 6th grade
♦ HUMEUR : exhausted.
Re: Quinn Harper-- Terminée
Merci 'Tana!
Quinn Harper- ✗ I Feel Wicked;
But the sun also shines on the wicked - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1774
♦ ARRIVÉE : 17/02/2010
♦ HUMEUR : Impassible
Re: Quinn Harper-- Terminée
Re-re-re-bienvenue
J'ai adoré ! Pauvre Quinny J'en viendrais presque à avoir de la sympathie pour elle.
Je valide forcément !
Tu connais la maison
J'ai adoré ! Pauvre Quinny J'en viendrais presque à avoir de la sympathie pour elle.
Je valide forcément !
Tu connais la maison
Demetri Raynolds- « Ne touchez pas à Zane. »
- ♦ HIBOUX POSTÉS : 1972
♦ ARRIVÉE : 11/10/2009
Re: Quinn Harper-- Terminée
Presque? Mais elle est toute piteuse ma Quinny!
Merci, Dem ^^
Merci, Dem ^^
Invité- Invité
Re: Quinn Harper-- Terminée
Oui, presque ! Parce que je suis un sale con (a)
Demetri Raynolds- « Ne touchez pas à Zane. »
- ♦ HIBOUX POSTÉS : 1972
♦ ARRIVÉE : 11/10/2009
Re: Quinn Harper-- Terminée
Je t'aime quans même!
Quinn Harper- ✗ I Feel Wicked;
But the sun also shines on the wicked - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1774
♦ ARRIVÉE : 17/02/2010
♦ HUMEUR : Impassible
Re: Quinn Harper-- Terminée
(non c'est pas du flood ! xD)
Demetri Raynolds- « Ne touchez pas à Zane. »
- ♦ HIBOUX POSTÉS : 1972
♦ ARRIVÉE : 11/10/2009
Re: Quinn Harper-- Terminée
Ahah, finalement tu l'as quand même fait !
Bonnie Becker- Garce fouineuse.
Back in town... - ♦ HIBOUX POSTÉS : 2802
♦ ARRIVÉE : 08/10/2009
Re: Quinn Harper-- Terminée
Et oui, j'ai pas pu résister à une bouille aussi Adorable
Quinn Harper- ✗ I Feel Wicked;
But the sun also shines on the wicked - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1774
♦ ARRIVÉE : 17/02/2010
♦ HUMEUR : Impassible
Re: Quinn Harper-- Terminée
C'est vrai qu'elle est choute <3
Shaelyn Stern- « SEX rules the World ! »
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