Quinn sans couronne
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The Time-Turner :: Tome VII : Les reliques de la Mort :: Armoire à Disparaître :: RP abandonnés :: Intérieur du château
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Quinn sans couronne
Bla bla bla.
Je regardai ses lèvres bouger, sans réellement entendre les paroles. Comment ce faisait-il qu’un tel crétin soit devenu professeur à Poudlard, et pourquoi le directeur engage un tel imbécile. Juste sa voix grave, le ton monotone, et les âneries qu’il débitait sans arrêt. Si seulement autre chose pourrait arriver dans les cours, d’un peu plus palpitant. Comme cet idiot prenant en feu spontanément, quelque chose qui serait vraiment amusant à voir. Qu’est-ce que j’en avais à foutre de la provenance de l’herbe Asbsinthia? J’avais l’impression de perdre mon temps, et de gaspiller de précieux moment.
Je tournai la tête pour observer la classe. À l’arrière, deux pouffsouffles qui s’échangeait des mots à voix basse. Sans doute ce sentait-il des «rebelles» pour parler durant les cours. Sûrement que ça leur suffisait et que le soir même, il s’en vanterait pathétiquement dans leur dortoir. J’imaginais déjà la scène : l’un des jaunes qui demandais des infos sur le cours, l’un d’entre eux répondant fièrement n’en avoir aucune idée puisqu’il ne portait pas attention. Parce qu’il PARLAIT durant le cours. Wow. Vraiment formidable.
Dans le fond, toujours, une rouge qui se regardait dans un miroir. Peu importe ce qu’elle pourrait faire, elle serait toujours d’une laideur à faire peur, et je me demandais réellement pourquoi elle passait tant de temps à s’en préoccuper. Toujours devant son miroir, espérant sans doute qu’un jour, comme par magie, elle hériterait de trait gracieux. Et le regard d’envie qu’elle jetait aux autres filles, celles qui en valent vraiment la peine. Pas comme elle. Pathétique. J’étais entouré, tous les jours de personnes qui n’étaient pas la moitié de ce que j’étais. À quelques exceptions près.
Comme Elle. En voilà une qui méritait toute l’attention du monde. Une beauté froide, au cœur de pierre. Dévouée, fiable, forte. Prête à tout. La façon qu’elle avait de captivée l’attention de tout ceux qui l’entourent, et de se foutre d’eux royalement. Elle rejetait toutes preuves d’amours, choisissent ses amitiés avec soin. À beaucoup d’égard, nous étions si semblable.
Mon regard s’attarda sur Elle, Quinn, qui regardait ailleurs, détournant le regard du professeur. Elle semblait dans ses pensées, perdues en elle. Il y avait maintenant 3 mois que les évènements de décembre étaient passés, et jamais elle n’avait été elle-même à nouveaux. M’évitant dans les corridors, à la fin des cours, et même dans la cafétéria. J’observai les courbes de son corps, la façon qu’elle avait de regarder au loin, ses yeux bleus perdues dans l’horizon. Je me demandais à quoi elle pouvait bien penser. J’imagine qu’une partie d’elle ne cessait de repenser à cette nuit. J’imaginais sans mal la honte et la haine qu’elle avait à mon égard.
Je l’observai attentivement, regardant ses mains jouant avec sa plume, et la façon dont la jupe couvrait son corps. Adorable. Captivant. Envoûtant. Sans doute se rendit-elle compte de ce regard un peu trop attentif, qui ne cessait de la parcourir, et nos yeux se croisèrent pendant une fraction de seconde. Suffisamment pour que je puisse y lire le dégoût, la colère. Un regard auquel je répondis par un sourire, et un baiser, mes yeux dans les siens… avant qu’elle ne détourne à nouveau le regard, regardant le professeur.
Belle proie, belle lionne. Il était temps que nous nous retrouvions à nouveau. Que je joue de nouveau avec elle.
Je regardai le professeur, qui semblait avoir répété mon nom plusieurs fois avant de capter mon attention. Je le regardai avec désinvolture, ne préférant pas répondre, et levant mon sourcil dans un « qu’est-ce que tu me veux toi? » silencieux.
Le ton était froid et coupant, mais autour, personne ne rit bien longtemps. Je reportai mon regard sur elle, qui comme les autres, avait le regard sur moi, avec beaucoup d’attention.
Un sourire malveillant, et s’en était finit de l’incident. J’eus le droit à quelques sourire de personne qui semblait avoir apprécié, des regard de supports, et le cours se continua comme il avait commencer : péniblement.
À la fin, je me glissai rapidement au dehors, regardant les élèves sortir les uns après les autres. Jusqu’à ce qu’elle passe la porte. Et alors, je ne lui laissai aucune chance de m’échapper, la poussant vers l’un des corridors, l’attrapant vers la taille et faisant à ses amis un regard charmant.
Je l'amenai dans un couloir sombre, loin des regard, le sourire aux lèvres.
Rien qui ne pourrait la rassurer.
Je regardai ses lèvres bouger, sans réellement entendre les paroles. Comment ce faisait-il qu’un tel crétin soit devenu professeur à Poudlard, et pourquoi le directeur engage un tel imbécile. Juste sa voix grave, le ton monotone, et les âneries qu’il débitait sans arrêt. Si seulement autre chose pourrait arriver dans les cours, d’un peu plus palpitant. Comme cet idiot prenant en feu spontanément, quelque chose qui serait vraiment amusant à voir. Qu’est-ce que j’en avais à foutre de la provenance de l’herbe Asbsinthia? J’avais l’impression de perdre mon temps, et de gaspiller de précieux moment.
Je tournai la tête pour observer la classe. À l’arrière, deux pouffsouffles qui s’échangeait des mots à voix basse. Sans doute ce sentait-il des «rebelles» pour parler durant les cours. Sûrement que ça leur suffisait et que le soir même, il s’en vanterait pathétiquement dans leur dortoir. J’imaginais déjà la scène : l’un des jaunes qui demandais des infos sur le cours, l’un d’entre eux répondant fièrement n’en avoir aucune idée puisqu’il ne portait pas attention. Parce qu’il PARLAIT durant le cours. Wow. Vraiment formidable.
Dans le fond, toujours, une rouge qui se regardait dans un miroir. Peu importe ce qu’elle pourrait faire, elle serait toujours d’une laideur à faire peur, et je me demandais réellement pourquoi elle passait tant de temps à s’en préoccuper. Toujours devant son miroir, espérant sans doute qu’un jour, comme par magie, elle hériterait de trait gracieux. Et le regard d’envie qu’elle jetait aux autres filles, celles qui en valent vraiment la peine. Pas comme elle. Pathétique. J’étais entouré, tous les jours de personnes qui n’étaient pas la moitié de ce que j’étais. À quelques exceptions près.
Comme Elle. En voilà une qui méritait toute l’attention du monde. Une beauté froide, au cœur de pierre. Dévouée, fiable, forte. Prête à tout. La façon qu’elle avait de captivée l’attention de tout ceux qui l’entourent, et de se foutre d’eux royalement. Elle rejetait toutes preuves d’amours, choisissent ses amitiés avec soin. À beaucoup d’égard, nous étions si semblable.
Mon regard s’attarda sur Elle, Quinn, qui regardait ailleurs, détournant le regard du professeur. Elle semblait dans ses pensées, perdues en elle. Il y avait maintenant 3 mois que les évènements de décembre étaient passés, et jamais elle n’avait été elle-même à nouveaux. M’évitant dans les corridors, à la fin des cours, et même dans la cafétéria. J’observai les courbes de son corps, la façon qu’elle avait de regarder au loin, ses yeux bleus perdues dans l’horizon. Je me demandais à quoi elle pouvait bien penser. J’imagine qu’une partie d’elle ne cessait de repenser à cette nuit. J’imaginais sans mal la honte et la haine qu’elle avait à mon égard.
Je l’observai attentivement, regardant ses mains jouant avec sa plume, et la façon dont la jupe couvrait son corps. Adorable. Captivant. Envoûtant. Sans doute se rendit-elle compte de ce regard un peu trop attentif, qui ne cessait de la parcourir, et nos yeux se croisèrent pendant une fraction de seconde. Suffisamment pour que je puisse y lire le dégoût, la colère. Un regard auquel je répondis par un sourire, et un baiser, mes yeux dans les siens… avant qu’elle ne détourne à nouveau le regard, regardant le professeur.
Belle proie, belle lionne. Il était temps que nous nous retrouvions à nouveau. Que je joue de nouveau avec elle.
- « Monsieur Teel. MONSIEUR TEEL. »
Je regardai le professeur, qui semblait avoir répété mon nom plusieurs fois avant de capter mon attention. Je le regardai avec désinvolture, ne préférant pas répondre, et levant mon sourcil dans un « qu’est-ce que tu me veux toi? » silencieux.
- « Si vous portiez autant d’attention au cours qu’aux jeunes filles de la classe, vous seriez sans doute le meilleur élève de ma classe».
Le ton était froid et coupant, mais autour, personne ne rit bien longtemps. Je reportai mon regard sur elle, qui comme les autres, avait le regard sur moi, avec beaucoup d’attention.
- « Si votre cours était aussi captivant qu’elles professeur. Ce n’est pas le cas, et loin de là. »
Un sourire malveillant, et s’en était finit de l’incident. J’eus le droit à quelques sourire de personne qui semblait avoir apprécié, des regard de supports, et le cours se continua comme il avait commencer : péniblement.
À la fin, je me glissai rapidement au dehors, regardant les élèves sortir les uns après les autres. Jusqu’à ce qu’elle passe la porte. Et alors, je ne lui laissai aucune chance de m’échapper, la poussant vers l’un des corridors, l’attrapant vers la taille et faisant à ses amis un regard charmant.
- « Si j’étais toi, je ne me débattrais pas autant… tu n’as pas envie que tout le monde sache ton petit secret non? »
Je l'amenai dans un couloir sombre, loin des regard, le sourire aux lèvres.
- « J'ai à te parler»
Rien qui ne pourrait la rassurer.
Invité- Invité
Re: Quinn sans couronne
Tic. Tac. Tic. Tac. Tic... Je soupirai doucement, inconsciente de ce qui m'entourait. La voix monocorde du professeur était devenue un bruit de fond, semblable à un bourdonnement déplaisant. Ses paroles m'importaient peu, comme la matière qu'il enseignait. Mes pensées étaient entièrement tournées vers autre chose. Sans m'en rendre compte, mes doigts se mirent à jouer sur ma plume. Je songeai à cette petite rencontre avec Adam Meyer, quelques jours plutôt, dans le parc. Pourquoi m'avait-il déballé tout cela? Pourquoi avait-il prit le temps de tout me dire cela? Une partie de moi ne cessait de croire qu'il ne s'était que servie de moi pour que sa blondinette ne termine pas dans les bras de Clyde. Sans doute ce fichait-il éperdument de ce que j'allais devenir. Peut-être voulait-il réellement m'éloigner de Clyde, mais pourquoi? Il n'y avait visiblement aucune raison de le faire. S'il avait soulevé des points importants, il n'en restait pas moins que j'aimais Clyde, sans doute plus que Meyer ne pouvait le croire. Il était donc particulièrement difficile pour moi de concevoir ma vie sans lui. Qu’importait si Adam croyait que je ne partageais pas les opinons de mon ami entièrement, mais je ne le trahirais pas pour si peu. Bon sang, j’avais tué pour lui! C’était surement la pire erreur de ma vie. Non. La pire erreur avait été de coucher avec Teel pour les protégés. En parlant du loup, je sentis son regard insisté sur ma personne. Je tournai la tête vers lui, plantant mes yeux dans les siens une fraction de seconde. Si je lui lançai un regard meurtrier, il contenta de m’offrir un sourire ainsi qu’un baiser. Je bouillais littéralement de rage. Je détournai le regard, sentant encore le sien sur ma personne. La voix du professeur, appelant mon ennemi me fit de nouveau tourné la tête vers lui. Je me désintéressai rapidement de la joute verbale entre l’enseignant et le Gryffondor. Je replongeai dans mes pensées, attendant la fin du cours.
Lorsque la fin du cours sonna enfin, à mon plus grand soulagement, je ramassai mon sac avant de sortir. Il était planifié que je retourne dans ma salle commune, rejoindre Clyde ou encore aller faire mes devoirs à la bibliothèque. Mais il en fût autrement. Dès que je sortis de la salle de classe, toujours plongé dans mes pensées, que je sentis un bras entouré ma taille, me guidant loin de la direction que je devais prendre. Je reconnu immédiatement Teel et la sensation désagréable qu’il me procurait. Je fis de mon mieux pour le dégager de lui, me débattant. Je fini par lui écraser brutalement les orteils, y mettant tout mon poids. Ses doigts se resserrent un peu plus sur moi, me faisant légèrement mal. « Si j’étais toi, je ne me débattrais pas autant… tu n’as pas envie que tout le monde sache ton petit secret non? » Je lui lançai un coup d’œil assassin. J’avais envie de lui cracher au visage, mais je savais que ce ne serait que jouer avec le feu. Il me conduisit dans un couloir peu passant, et je le suivais, docile. Ça menace m’avait glacée le sang et je savais qu’il n’hésiterait pas à le faire. Teel était un monstre, un vrai monstre. Qu’importait ce que pouvait croire les gens, il était pire que moi ou que Clyde. Il m’avait fait chanter, incité à tuer, puis à coucher avec lui en échange de son silence. Et après on me qualifiait de cruelle? Laissez-moi rire. Je le laissai me plaquer au mur, me barrant ainsi le chemin. Il n’y avait de toute évidence aucune façon de tourné les talons pour m’éloigner de lui. Pour une fois, j’étais la proie et lui le prédateur. Je n’aimais pas endosser ce rôle. En général, c’était moi qui menaçait les gens, qui jouais les prédateurs, dangereuse et sans pitié.
J’essayai de le repousser, sans grand succès. Il était lourd et costaux, comment pouvais-je simplement espérer avoir une chance? Il restait toujours la solution de lui mettre un coup de genou dans les parties les plus sensibles de son anatomie, mais je n’osai pas. Je devais avouer qu’il me faisait un peu peur. Oui, oui, vous avez bien entendu, j’avais peur. « J'ai à te parler» Ce n’était pas très rassurant, ça. Je levai les yeux vers lui. Roohh! Et puis zut! Mon genou entre durement en contacte avec sa virilité. Je me glissai entre le mur et lui, lorsqu’il se plia en deux sous la douleur, afin de m’éloigner. «Fiche-moi la paix, Teel. J’ai pas envie de discuter avec toi.» Je tournai les talons, faisant le chemin qu’il m’avait contraint de faire à l’envers. Je n’eu pourtant pas le loisir de m’échapper pour de bon, ses doigts se refermèrent sur moi, m’obligeant à faire volt face. Un grognement m’échappa. Qu’est-ce qu’il pouvait m’agacé celui-là! Je me débattis de nouveau pour qu’il me lâche, sans vraiment y arriver. «Je croyais que tu avais eu ce que tu voulais. Tu t’es bien amusé la dernière fois, non? Alors lâches-moi!»
Quinn Harper- ✗ I Feel Wicked;
But the sun also shines on the wicked - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1774
♦ ARRIVÉE : 17/02/2010
♦ HUMEUR : Impassible
Re: Quinn sans couronne
Elle me faisait rire, à croire qu’elle pourrait me combattre avec ses petits poings, et sa faible stature. Non mais, elle n’avait pas la moitié de mon poids et j’avais au moins une tête de plus qu’elle. Imposant à tout point de vue, ne me départissant pas de mon sourire mystérieux, à la limite de la malveillance. Elle se débattait, mais je la retenait avec tellement peu d’effort que s’en était risible. Sans doute pour la forme, me montrer que je n’avais pas gagné totalement, et que jamais être avec moi ne serait de son propre gré. Je la regardai se débattre, repensant à cette fois où elle fut mienne, alors qu’elle avait fini par se laisser faire. Même si elle m’aurait résisté, de par ma stature je savais que j’aurais pu la dominer. N’empêche… lui laisser la culpabilité de s’être laisser manipuler était d’autant plus attrayante. Sans opposer la moindre résistance, honteuse de s’offrir. Délectable. Peut-être repensait-elle à cette soirée, se convainquant elle-même que ce n’était que la seule solution. Peut-être même voyait-elle, avec du recul, les autres alternatives qu’elle avait alors ignorer. Dans toute cette histoire, elle était celle qui était à blâmer. Elle était la meurtrière de ce jeune garçon – comme si sa vie m’importunait-, celle qui s’était offerte en échange de mon silence, espérant ainsi me faire taire à jamais. Quelle sotte, vraiment!
Son regard était posé sur moi, dans la plus pur des colères. Sa présence si près de moi semblait la dégoûtée, sans doute s’était-elle promise de ne plus jamais se retrouver en ma présence, seule. Et voilà que sa promesse s’envolait, qu’elle était de nouveau ma faible victime, et voilà que je redevenais son bourreau, le temps de quelques minutes seulement. Nos corps étaient si proche, une proximité que j’exagérais, collant mon bassin contre le sien, retenant ses poignets avec une force toute masculine, diminuant sa liberté de mouvement de beaucoup, ne lui laissant que peu d’alternative. Ma tête près de la sienne, j’attendais qu’elle me réponde. Je m’attendais à bêtise, insulte. Je n’osais l’imaginer me supplier, quoi que j’aurais sans doute apprécié. Si son regard était furieusement provocateur, je sentais la peur la gagner peu à peu, alors que l’excitation grandissait en moi, sans que je ne puisse la retenir. Je m’attendais à tout… sauf à ce qui suivit.
* SALE GARCE de… *
Le coup fut vite, rapide, précis. Je pliai sous la douleur, c’est qu’elle avait mit beaucoup de force dans son genou cette chienne. Les larmes me venant aux yeux rapidement, embrouillant ma vision, alors que d’un mouvement de bras j’essayais de la rattraper. Je fis quelques grands gestes, essayant à l’aveuglette de l’attraper coûte que coûte. J’avais décidé de m’amuser un peu, et elle n’allait certainement pas me gâcher mon moment. «Fiche-moi la paix, Teel. J’ai pas envie de discuter avec toi.». Rageusement, mon bras s’étira dans sa direction, ma main se refermant sur son bras avec violence. Sourire vainqueur, remerciant des années de pratique de Quidditch qui m’avait valut de bons réflexes. Même si elle se débattait toujours, la force brute l’empêchait de bouger à nouveau, mais cette fois, je n’allais pas faire la même erreur. Mon bras vint sur sa gorge alors que son dos heurtait le mur de pierre sans fracas. Mon bassin et mon torse étaient contre les siens, appuyant avec plus de force, et rendant sa respiration beaucoup plus difficile. Si la douleur me quittait peu à peu, et que mon esprit se désembrouillait, et si pendant un instant j’avais perdu mon sourire pour le remplacer par une expression furieuse, un sourire sadique s’afficha sur mes lèvres lorsque je repris la parole, la voix menaçante alors que dans mon souffle se sentait l’effort constant que j’appliquais pour la maintenir plaquée contre le mur. «Et qui a dit que c’était à toi de décider ma belle?». Un regard carnassier posé sur ma victime, me satisfaisant de la supériorité que j’avais sur elle à tout point de vue, je la laissai un moment sans parler dans un silence pesant, sans la rassurer sur quoi que ce soi.
Son regard à elle? Saisissant de colère. Je sentais sa haine par chaque pore de sa peau, à chaque phrase qu’elle me lançait avec une passion dévastatrice. «Je croyais que tu avais eu ce que tu voulais. Tu t’es bien amusé la dernière fois, non? Alors lâches-moi!». Ce n’est pas pour autant que je desserrai ma prise, restant inflexible alors qu’elle me lançait sa question en pleine face. Bien sur que je m’étais amusé, quel question, même si elle, décidément n’avait pas apprécier. «Comme si tu n’avais pas aussi savouré ce moment Quinny». Elle avait détestée. Ce n’était sans doute pas par mes performances au lit, excellente à ce qu’on dit. Vérité confirmée par plusieurs de mes aventures d’une nuit, et par beaucoup de mes ex-copines. Son désir refoulé, je l’avais lu dans ses yeux durant cette nuit de souffrance pour elle. Sans doute, que ceci renforçait sa honte, alors que même son corps l’avait trahie… après que son cœur ait fait de même. Sans doute se réservait-elle à un autre… Clyde sans aucun doute. Et puis, je lui remettais sur le nez, sans aucune gêne, avec un sadisme qui m’était cher.
Je la contemplai, cette froide beauté que j’avais tant eu de plaisir à déflorer. De ma main libre, je caressai ses cheveux, avec une douceur qui contrastait avec la violence avec laquelle je la retenais contre le mur. Mienne. Si fragile, si petite comparé au mastodonte que j’étais. Si faible. Sous mon contrôle absolu, si ce n’était de son esprit qui luttait chaque seconde pour sa liberté. «Comme je te l’ai dit, j’ai à te parler. Tu as voulus rendre cela difficile, alors tu paieras le prix de ta stupidité. Notre contrat vient donc à échéance. Croyais-tu réellement que tu allais t’en sortir et que je ne dirais rien? Tu es vraiment plus stupide que je ne l’aurais cru Quinn Harper.». Et alors que je parlais, ma main libre lâcha ses cheveux pour descendre sur son bassin, lentement alors qu’elle était impuissante. Un nouveau sourire alors que je lui annonçais froidement la fin de la trêve, alors que je la menaçais de nouveau. Et le comble était sans doute de lui laisser croire qu’avoir agit autrement, les choses auraient pu être différente. Pour qu’encore une fois, la culpabilité la ronge et qu’elle se croit la seule responsable de son malheur.
La vérité, c’est que j’avais toujours su qu’une nuit n’était qu’une mise en bouche, et que j’en aurais voulut plus. Insatiable du contrôle que je pouvais exercer sur la froide sorcière. Adorant le pouvoir que j’avais sur elle, et sur son corps. Mais encore plus : je voulais la briser, irrémédiablement. Écrasée celle qui ne m’avait jamais désirer et qui avait toujours lever le nez sur ceux qui l’entourait. Elle payait maintenant le prix de son orgueil et de sa fierté démesurée. Elle n’aurait jamais du attirer mon regard.
Invité- Invité
Re: Quinn sans couronne
Sa main s'abattis sur moi avec violence. Il me plaqua au mur avec dureté, ma tête heurtant la pierre avec douleur. Sa main emprisonna mes poignets, les retenant avec force. Il s'approcha de moi, de sorte que son torse écrase ma poitrine de sorte que ma respiration devienne difficile. Sa main libre trouva le chemin de ma gorge, rendant ma respiration encore un peu plus difficile. J'aurais voulut me débattre, griffer sa main, faire mon possible pour l'éloigner de ma gorge, mais mes mains étaient prisonnières de la sienne. Son bassin se colla au mien, et j'en frissonnai de dégoût. Ne pouvait-il pas me ficher la paix? Je lui lançai un regard assassin, meurtrier. J'aurais simplement souhaité attraper ma baguette, mais c'était impossible. Je la sentais, douloureuse, s'enfoncer dans ma peau, sous le poids de mon bourreau. Je n'avais visiblement aucun moyen de me défendre contre lui. J'essayai de me débattre, sans grand succès. C'était futile, je le savais. Je n'avais aucune chance de m'échapper. «Et qui a dit que c’était à toi de décider ma belle?» Quel imbécile! Il ne me méritait même pas de vivre. Clyde avait raison, c'est lui que j'aurais dû tuer. J'avais été trop sotte pour ne pas le comprendre à ce moment fatidique. Je l'avais laissé se jouer de moi, et maintenant je devais en payer le prix. Il était le chat, et moi la souris. Je me détestais tellement à ce moment précis.
J'aurais voulu lui dire quelqu'un chose, une insulte, ou je ne sais quoi. Mais ma respiration était difficile, et le simple fait de respirer m'était douloureux, son poids écrasant mes poumons, sa main compressant ma trachée. Son regard carnassier était des plus détestables. Il semblait se croire supérieur en tout point. Oui, d'accord. J'étais plaquer contre un mur, il m'empêchait de bouger, et je semblais visiblement à sa merci. «Comme si tu n’avais pas aussi savouré ce moment Quinny» Un énième regard assassin de ma part. Pour qui se prenait-il? Seuls mes plus proches amis me surnommaient ainsi, et il n'en faisait certes pas partie. Qu'il ne rêve pas! C'était un salaud, qui s'amusait avec moi comme un chat avec une pelotte de laine. «Petit un, le simple fait que tu me touche me donne envie de vomir, ne rêve pas! Petit deux, ce moment est les pires minutes que j'ai passé dans toute ma vie. J'ai eu envie de mourir pendant que toi, tu t'amusais avec moi, prenant ton pied. Tu es le pire des salauds que cette terre ai porté. Et petit trois, la prochaine fois que tu m'appel "Quinny" je te castre sur le champ, avec plaisir. ». Mon ton hargneux reflétait très bien mon état actuel. Furieuse. J'avais l'impression que mon sang bouillait dans mes veines. Par Merlin, ne pouvait-il pas torturer quelqu'un d'autre que moi? N'y avait-il pas assez de gamines prête à ce pavané devant lui dans cette école pour le satisfaire? Visiblement, non.
Pour moi, tout ceci aurait dû se passer autrement. Jamais, je n'aurais imaginé que ma première relation sexuelle serait dans une salle de classe désaffectée, devant les yeux d'un cadavre. Et surtout, jamais je n'aurais imaginé que ce serait avec lui. J'aimerais tellement effacer ce moment, revenir en arrière et gérer les choses autrement. Je savais que c'était impossible néanmoins. Je préférais ne pas me souvenir de la façon dont j'aurais imaginé tout cela. C'était trop douloureux de comparer mon imaginaire à la réalité. Sa main quitta finalement ma gorge pour venir caresser mes cheveux avec une douceur qui me fit frissonner. J'essayais de respirer le moins profondément possible, essayant de minimiser les contactes avec lui. Je n'aimais pas sentir ma poitrine heurté son torse à chaque respiration. Tout comme je détestais sentir son bassin contre le mien, ou son souffle sur ma peau. «Comme je te l’ai dit, j’ai à te parler. Tu as voulus rendre cela difficile, alors tu paieras le prix de ta stupidité. Notre contrat vient donc à échéance. Croyais-tu réellement que tu allais t’en sortir et que je ne dirais rien? Tu es vraiment plus stupide que je ne l’aurais cru Quinn Harper.». J'éclatai de rire. Un rire froid et glacial. Ce type était-il plus imbécile que je l'aurais imaginé? Croyait-il que j'allais le laisser me prendre encore une fois sans que je n'émette la moindre objection.Et puis, il ne va pas prendre son pied ici, dans un couloir? Je ne doutais pas qu'il en serait capable. Ce type était une vrai plaie, ça personne ne pouvait dire le contraire. Je ne comprenais pas comment tant de fille pouvait être à ses pieds. «Cesse de faire l'imbécile. À non, c'est vrai, c'est impossible pour toi. C'est dans ta nature! Il avait raison, c'est toi que j'aurais dû tuer ce soir-là.» Je lui offris un sourire sadique. De ceux qui ne sont que très peu encourageant. J'étais toujours immobilisé, coincé entre ce tas de muscles et le mur de pierres rugueuses. Ce n'était pas pour cela que j'allais me montrer docile, comme une gentille petite fille. Ce n'était pas dans mes habitudes, et je n'allais pas le laisser me briser encore une fois. Qu'il aille en enfer. «Tu compte faire quoi? Abuser de moi, ici, au milieu d'un couloir ou n'importe qui peu passer? Tu es plus con que je ne le croyais. Quoi que ça, ce n'est pas un scoop. Va te faire voir, Teel. » Je sens sa main descendre doucement sans que je ne puisse bouger le moindre muscles. Merlin que je l'haissais. Je soutiens son regard avec fierté et haine, attendant la suite avec dégoût. Il allait souffrir...
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Re: Quinn sans couronne
- Nos corps l’un contre l’autre, se touchant dans une immobilité macabre, nos souffles se mélangeant dans une danse lente. Sa respiration, entrecoupée alors qu’elle me contemplait avec une horreur profonde. Et mon regard, s’attardant dans le sien, la pénétrant sans douceur tandis que la violence la retenait contre moi. Je sentais, à travers elle, la froideur et la dureté de la pierre, et je la maintenais en place, sans lui laisser la moindre chance de souffler normalement. Ses mots résonnaient dans le corridor, n’égratignant que le parapluie de mon indifférence. Cliché sans doute, mais non moins vrai.
Ses menaces, ses insultes, ne me touchaient guère et je le regardais toujours avec ce sourire qu’elle rêvait de me faire ravaler. Ce qui n’arriverait pas d’ici mille ans, et surtout pas aujourd’hui, alors qu’elle se retrouvait faible sous mon poids, n’ayant comme seule arme que sa langue de vipère. Ses insultes? Je m’en foutais autant, les trouvant risible, et j’aurais éclaté de rire pour si peu! Tout ce qu’elle pourrait faire ou dire n’était rien comparer à ce que je pouvais lui faire si je le désirais… que j’allais faire en fait, ceci n’étant qu’une question de temps avant que je n’accomplisse avec elle tout ce que j’avais en tête.
- « Par Merlin QUINNY, Quinny, Quinny… que vais-je faire de toi, hein? Tu es tellement troll parfois ma chérie. Bien sur que c’est moi que t’aurais du tuer, c’est l’évidence même! Mais tu ne l’a pas fait, heureusement pour moi! Enfin, écoute : si j’avais à prendre mon pied avec toi, ça serait dans cette salle vide que tu vois là bas, où personne ne viendrait nous déranger. Je t’y amènerais de force, après t’avoir confisqué ta précieuse baguette. »
Je la regardai de haut en bas, posant mon regard avec envie sur toute les parties de son corps, les détaillants sans pudeur et m’attardant sur ses seins. Je replongeai mon regard dans le sien alors que mon sourire s’élargissait. Ma main, toujours, vagabondait dans ses cheveux soyeux, comme pour me rappeler des moments plus heureux… comme cette fameuse nuit. Mon autre bras était sous sa gorge, laissant sa respiration devenir quasi absente tandis que je renforçais ma prise de plus en plus. De tout mon corps, je la maintenais immobile, tandis qu’elle pourrait sentir très bien toutes les parties de mon anatomie alors que je détaillais avec finesse et patience les idées que j’avais en tête quant à la suite des évènements.
- « Et alors, Quinn, tu aurais un choix à faire. Celui de t’offrir une fois de plus pour calmer le jeu, calmé la bête que je suis. Ou bien tu pourrais résister, subir les coups et les insultes. Tu aurais peur, mal, et ce n’est pas ce que tu veux non? Et puis… abimé un si beau visage… c’est quasiment du gaspillage!»
Ma main passa sur sa peau, déclenchant un frisson chez ma prisonnière et ma victime. Elle pourrait tant apprécier si elle n’était pas si borner à me résister et à rester Quinny l’insaisissable déesse de Clyde. Ses yeux… incroyablement froid, alors qu’un frisson me parcourait. Tant d’émotion la parcourant en entier, tant de mélange de sentiment négatif que je savais, je sentais, que jamais elle ne se laisserait faire et jamais elle ne gouterait au plaisir de son plein gré. Elle me détestait du plus profond de son âme, et je trouvais toute la situation simplement jouissive. Amusante, j’adorais ce jeu, la voir si désemparé. Elle essayait de se débattre, essayant –en vain- de se déprendre de ma poigne de fer, alors que mon bras sous sa gorge ne faisait que l’étouffer un peu plus. Ma main descendit bien vite, dessinant la courbe de son corps avec avidité. J’atteignis le bassin , m’attardant un peu plus sur cette partie de son corps. Elle put voir l’espace d’un instant le sourire de prédateur qui s’emparait de moi.
- « La fin restera semblable, que tu le veuilles ou non. La question est de savoir dans quel état tu seras lorsque tu seras mienne a nouveau Quinny. Parce qu’il n’y a pas de doute, je n’aurais aucun remord à te vendre toi et ta bande. Vous ne m’êtes absolument rien, surtout si je n’ai aucun bénéfice à y retirer. Serais-tu assez égoïste pour les laisser tomber Quinn? Même moi, je ne descendrais pas aussi bas. »
Ma main caressait ses fesses délicatement, quand soudain, libérant sa gorge mettant fin à sa souffrance immédiate, je l’attirai vers moi, les mains plaquer dans le dos ne lui laissant aucun choix quand aux gestes à poser. D’une main habile j’avais saisit sa baguette, alors que d’un même mouvement, pour ne pas qu’elle s’en aperçoit, je l’avais embrassé avec passion. Comme pour l’empêcher de me caster momentanément à nouveau, je la repoussai avec violence sur le mur, la faisant s’écrouler devant moi sous le choc violent.
- « Tu aurais tellement du me tuer idiote. »
Sourire de victoire alors que la souffrance de la pierre contre sa peau fragile devait se faire rapidement ressentir.
Invité- Invité
Re: Quinn sans couronne
J'avais un mal fou à respirer. Ma poitrine se levait et s'abaissait avec un minimum de manœuvre pour bouger. La lourdeur du corps d'Aden me faisait un peu suffoquer. Me tortillant dans tout les sens, n'arrivant pas à m'éloigner de lui, je pus néanmoins libérer mes mains que je plaçai sur son torse, essayant, de toutes mes forces, de le repousser. Ce fut sans grand succès. Il était lourd, trop lourd. Je n'avais plus qu'à prier pour que quelqu'un passe par ici. Et encore. À quoi bon, me soufflait la petite voix dans ma tête. Il pourrait simplement dire que nous parlions gentiment et n'importe quel idiot dans cette école le croirait. Teel était un sadique, un monstre qui manipulait d'une main de maître les gens autour de lui. Il n'avait qu'à sourire de façon angélique pour que les filles tombent à ses pieds, une simple plaisanterie fade pour que les garçons le félicitent. Je n’en revenais simplement pas. Comment un type dans son genre, un monstre qui avait engendré un meurtre, pouvait-il simplement être apprécié? Je ne comprenais vraiment pas. Et je n'étais pas certaine de vouloir comprendre non plus.
Je poussai un peu plus sur ses épaules, mes mains paraissaient tellement minuscules, insignifiantes sur ses épaules larges. « Par Merlin QUINNY, Quinny, Quinny… que vais-je faire de toi, hein? Tu es tellement troll parfois ma chérie. Bien sur que c’est moi que t’aurais du tuer, c’est l’évidence même! Mais tu ne l’a pas fait, heureusement pour moi! Enfin, écoute : si j’avais à prendre mon pied avec toi, ça serait dans cette salle vide que tu vois là bas, où personne ne viendrait nous déranger. Je t’y amènerais de force, après t’avoir confisqué ta précieuse baguette.»Énième regard meurtrier. Son bras se posa sur ma gorge, m'étouffant un peu plus. Ma respiration se fit sifflante, douloureuse. De sorte que je ne pouvais pas dire le moindre mot. Ses yeux se baladèrent sur mon corps, s'attardant sur mes seins avec une lueur perverse dans les yeux. Merlin que j'aurais aimé lui balancer un doloris en pleine tête. J'aurais pu fouiller dans sa tête, chercher quelque chose pour le blesser d'une quelconque façon. Mais son bras sur ma gorge, la colère qui m'envahissait, sa main jouant dans mes cheveux, son corps contre le mien, tout cela m'empêchait de me concentrer assez pour le faire. Simplement pour cela, je m'en voulais. Je pouvais sentir chacune des parties de son corps se presser contre le mien. De ses pectoraux écrasant mes seins à son sexe contre mon bas ventre qui me donnait la nausée.
En réalité, tout chez lui me donnait la nausée, même son regard posé sur moi ou encore le timbre de sa voix. Je lâchai ses épaules, essayant de le faire lâcher prise sur ma gorge, alors que la tête commençait à tournée. S'il continuait ainsi, je savais que je ne resterai pas éveillé bien longtemps, et Merlin sait ce qu'il me fera lorsque j'aurai perdue conscience. « Et alors, Quinn, tu aurais un choix à faire. Celui de t’offrir une fois de plus pour calmer le jeu, calmé la bête que je suis. Ou bien tu pourrais résister, subir les coups et les insultes. Tu aurais peur, mal, et ce n’est pas ce que tu veux non? Et puis… abimé un si beau visage… c’est quasiment du gaspillage» Un rire glacé réussit à passer la frontière de mes lèvres. Il rêvait! Vraiment! Pensait-il vraiment que j'allais me donner à lui simplement parce qu'il me menaçait de me faire mal? Ce n'était pas une lèvre tuméfier ou quelques ecchymoses qui allaient me convaincre de coucher avec lui de nouveau. Je n'étais pas l'une de ses petites filles fragiles qu'il pouvait avoir dans son lit chaque soir, qui se donnait à lui avec un simple sourire. Je frissonnai de dégoût lorsque sa main caressa les courbes de mon corps. Sa main s'attarda sur mes hanches et je n'entrevis que je sourire morbide qu'il abordait. Essayant veinement d'échapper à sa prise, je me plaquai un peu plus sur le mur. Mauvaise idée en soit. Je me retrouvai encore un peu plus compressée. Bon sang, c'était ça son plan? Faire en sorte que je meurs asphyxié et ensuite se taper un cadavre? Merveilleux, comme ça, je ne sentirais rien et pourrais le hanter jusqu'à la fin de sa misérable vie. Mouais je sais. C'est beau rêver. « La fin restera semblable, que tu le veuilles ou non. La question est de savoir dans quel état tu seras lorsque tu seras mienne à nouveau Quinny. Parce qu’il n’y a pas de doute, je n’aurais aucun remord à te vendre toi et ta bande. Vous ne m’êtes absolument rien, surtout si je n’ai aucun bénéfice à y retirer. Serais-tu assez égoïste pour les laisser tomber Quinn? Même moi, je ne descendrais pas aussi bas. » J'eu à peine le temps d'analysé ses paroles que sa main glissa sur mes fesses alors qu'un deuxième frisson de dégoût m'envahit. Il lâcha enfin ma gorge, me retirant ainsi des bords de l'inconscience, alors que l'oxygène emplis mes poumons.
À croire que ce ne fut pas dans un élan de bonté, car il m'attira à lui, ses mains, implacables, se posant à des points stratégiques dans mon dos. Ses lèvres se posèrent sur les miennes. Si, plaquer ainsi contre lui, je ne pouvais pas lui donner un second coup de genou là où ça fait mal, je trouvais une seconde solution. Mes dents trouvèrent sa lèvre après quelques centièmes de seconde. Je la mordis violement, jusqu'à ce qu'un goût de sang envahit ma bouche, non sans délectation. Je devais avouer que j'étais quelques peu sadique. Je ne sentais plus le mur derrière moi, mais je sentis très bien ma baguette quitter ma poche. Dès que ce fut fait, il me repoussa avec force et violence. Mon corps alla percuté le mur de pierre. Je sentis la peau de mes bras de déchirer alors que ma tête frappait le mur avec dureté. Avec un léger gémissement, j'allais m'écraser au sol. Sans doute au plus grand étonnement de ce salaud de Teel, je ris. Un rire froid, dépouvu d'humour. Je basculai, de sorte à me retrouver assise sur le sol, le dos au mur, la tête tournante et douloureuse, les bras ensanglantés. Mais tout ça, je m'en fichais royalement. «Bravo, Teel, vraiment. Tu es le pire con que cette terre ai porté. tu auras beau me torturer autant que tu voudras, me tabasser jusqu'à ce que je ne sois plus reconnaissable, on s'en fiche, c'est ça? Tu pourrais tout aussi bien faire ce que tu as a faire là, maintenant, sans toute cette mise en scène. Mais qu'importe. Je ne suis pas ces gamines que tu attirent dans ton lit avec des sourires niais et qui font tes quatre volontés.» Je plantai mon regard dans le sien, une lueur mauvaise y dansant. Je le haissais, du plus profond de mon âme. Je pris une légère pose de quelques secondes avant de poursuivre, d'un tout toujours aussi cinglant. «Je ne plierai pas à tes caprices, je ne te laisserai pas m'avoir aussi facilement, simplement en te disant "oui, prends-moi et ensuite fiche-moi à paix". Tu veux me faire mal? Alors, vas-y. Mais sache que tu ne pourras te vanter d'avoir eu Quinn Harper dans ton lit au près de tes copains.»
Je poussai un peu plus sur ses épaules, mes mains paraissaient tellement minuscules, insignifiantes sur ses épaules larges. « Par Merlin QUINNY, Quinny, Quinny… que vais-je faire de toi, hein? Tu es tellement troll parfois ma chérie. Bien sur que c’est moi que t’aurais du tuer, c’est l’évidence même! Mais tu ne l’a pas fait, heureusement pour moi! Enfin, écoute : si j’avais à prendre mon pied avec toi, ça serait dans cette salle vide que tu vois là bas, où personne ne viendrait nous déranger. Je t’y amènerais de force, après t’avoir confisqué ta précieuse baguette.»Énième regard meurtrier. Son bras se posa sur ma gorge, m'étouffant un peu plus. Ma respiration se fit sifflante, douloureuse. De sorte que je ne pouvais pas dire le moindre mot. Ses yeux se baladèrent sur mon corps, s'attardant sur mes seins avec une lueur perverse dans les yeux. Merlin que j'aurais aimé lui balancer un doloris en pleine tête. J'aurais pu fouiller dans sa tête, chercher quelque chose pour le blesser d'une quelconque façon. Mais son bras sur ma gorge, la colère qui m'envahissait, sa main jouant dans mes cheveux, son corps contre le mien, tout cela m'empêchait de me concentrer assez pour le faire. Simplement pour cela, je m'en voulais. Je pouvais sentir chacune des parties de son corps se presser contre le mien. De ses pectoraux écrasant mes seins à son sexe contre mon bas ventre qui me donnait la nausée.
En réalité, tout chez lui me donnait la nausée, même son regard posé sur moi ou encore le timbre de sa voix. Je lâchai ses épaules, essayant de le faire lâcher prise sur ma gorge, alors que la tête commençait à tournée. S'il continuait ainsi, je savais que je ne resterai pas éveillé bien longtemps, et Merlin sait ce qu'il me fera lorsque j'aurai perdue conscience. « Et alors, Quinn, tu aurais un choix à faire. Celui de t’offrir une fois de plus pour calmer le jeu, calmé la bête que je suis. Ou bien tu pourrais résister, subir les coups et les insultes. Tu aurais peur, mal, et ce n’est pas ce que tu veux non? Et puis… abimé un si beau visage… c’est quasiment du gaspillage» Un rire glacé réussit à passer la frontière de mes lèvres. Il rêvait! Vraiment! Pensait-il vraiment que j'allais me donner à lui simplement parce qu'il me menaçait de me faire mal? Ce n'était pas une lèvre tuméfier ou quelques ecchymoses qui allaient me convaincre de coucher avec lui de nouveau. Je n'étais pas l'une de ses petites filles fragiles qu'il pouvait avoir dans son lit chaque soir, qui se donnait à lui avec un simple sourire. Je frissonnai de dégoût lorsque sa main caressa les courbes de mon corps. Sa main s'attarda sur mes hanches et je n'entrevis que je sourire morbide qu'il abordait. Essayant veinement d'échapper à sa prise, je me plaquai un peu plus sur le mur. Mauvaise idée en soit. Je me retrouvai encore un peu plus compressée. Bon sang, c'était ça son plan? Faire en sorte que je meurs asphyxié et ensuite se taper un cadavre? Merveilleux, comme ça, je ne sentirais rien et pourrais le hanter jusqu'à la fin de sa misérable vie. Mouais je sais. C'est beau rêver. « La fin restera semblable, que tu le veuilles ou non. La question est de savoir dans quel état tu seras lorsque tu seras mienne à nouveau Quinny. Parce qu’il n’y a pas de doute, je n’aurais aucun remord à te vendre toi et ta bande. Vous ne m’êtes absolument rien, surtout si je n’ai aucun bénéfice à y retirer. Serais-tu assez égoïste pour les laisser tomber Quinn? Même moi, je ne descendrais pas aussi bas. » J'eu à peine le temps d'analysé ses paroles que sa main glissa sur mes fesses alors qu'un deuxième frisson de dégoût m'envahit. Il lâcha enfin ma gorge, me retirant ainsi des bords de l'inconscience, alors que l'oxygène emplis mes poumons.
À croire que ce ne fut pas dans un élan de bonté, car il m'attira à lui, ses mains, implacables, se posant à des points stratégiques dans mon dos. Ses lèvres se posèrent sur les miennes. Si, plaquer ainsi contre lui, je ne pouvais pas lui donner un second coup de genou là où ça fait mal, je trouvais une seconde solution. Mes dents trouvèrent sa lèvre après quelques centièmes de seconde. Je la mordis violement, jusqu'à ce qu'un goût de sang envahit ma bouche, non sans délectation. Je devais avouer que j'étais quelques peu sadique. Je ne sentais plus le mur derrière moi, mais je sentis très bien ma baguette quitter ma poche. Dès que ce fut fait, il me repoussa avec force et violence. Mon corps alla percuté le mur de pierre. Je sentis la peau de mes bras de déchirer alors que ma tête frappait le mur avec dureté. Avec un léger gémissement, j'allais m'écraser au sol. Sans doute au plus grand étonnement de ce salaud de Teel, je ris. Un rire froid, dépouvu d'humour. Je basculai, de sorte à me retrouver assise sur le sol, le dos au mur, la tête tournante et douloureuse, les bras ensanglantés. Mais tout ça, je m'en fichais royalement. «Bravo, Teel, vraiment. Tu es le pire con que cette terre ai porté. tu auras beau me torturer autant que tu voudras, me tabasser jusqu'à ce que je ne sois plus reconnaissable, on s'en fiche, c'est ça? Tu pourrais tout aussi bien faire ce que tu as a faire là, maintenant, sans toute cette mise en scène. Mais qu'importe. Je ne suis pas ces gamines que tu attirent dans ton lit avec des sourires niais et qui font tes quatre volontés.» Je plantai mon regard dans le sien, une lueur mauvaise y dansant. Je le haissais, du plus profond de mon âme. Je pris une légère pose de quelques secondes avant de poursuivre, d'un tout toujours aussi cinglant. «Je ne plierai pas à tes caprices, je ne te laisserai pas m'avoir aussi facilement, simplement en te disant "oui, prends-moi et ensuite fiche-moi à paix". Tu veux me faire mal? Alors, vas-y. Mais sache que tu ne pourras te vanter d'avoir eu Quinn Harper dans ton lit au près de tes copains.»
Quinn Harper- ✗ I Feel Wicked;
But the sun also shines on the wicked - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1774
♦ ARRIVÉE : 17/02/2010
♦ HUMEUR : Impassible
Re: Quinn sans couronne
Dans ma bouche, le gout salé du sang, le mien, se mélangeant à ma salive. La salope m’avait mordu la langue dans un enième affront qui ne me laissait guère d’autre choix que de lui apprendre qui était le maitre, et qui serait finalement la victime. Un sourire carnassier sur les lèvres, je la regardais résister en vain, la froide petite princesse bleuté. Ses vociférations ne faisaient qu’alimenter les pensés sadiques que j’avais en tête, et si son esprit se sentait aussi libre que le vent, je lui apprendrais qui avait appris à contrôler la tempête. Lui montrerait que même la plus libre des femmes n’étais rien de plus qu’un corps facilement attribuable.
Je m’avançai d’un pas, crachant le sang à ses pieds, passant ma langue sur les lèvres avec délectation en la regardant avec profondeur. Un autre pas, me rapprochant de son corps inertes, alors qu’elle réaliserait sans doute que ses protestation n’était pas le moindre de mes soucis. Je saisis ma baguette, la pointant sur sa gorge.
Le mot fut lancé, froid. Sentence prononcé par le juge et bourreau alors qu’elle était maintenant à ma portée. Je jetai un coup d’œil autour pour m’assurer que personne ne nous suivrais, et que personne n’avait assisté à la scène. Si pour elle j’étais ce monstre de cauchemar, pour les autres j’étais ce griffondor sans peur et sans reproche, trop blanc et trop honnête pour être l’auteur de tel atrocité. Alors qu’elle n’était que cette cinglé et méchante Quinn, froide et au regard calculateur. Elle-même savait que toute dénonciation ne pourrait jamais avoir lieu, et que le silence serait son début… et sa fin. Je devais m’assurer de garder cette réputation, qui était à la fois mon salue et sa condamnation. Mon bouclier, alors que j’étais celui qui tenait la lame.
Un autre pas, alors que doucement nos corps se rapprochaient et qu’elle se débattait en vain. Qu’étais-ce qu’un petit hématome comparé à ce que j’allais lui faire vivre? Qu’étais-ce qu’un dessus d’œil coupé sous l’impact d’un poing désespéré comparer au bonheur qui m’attendais? Peut-être regrettait-elle à cet instant d’être aussi belle, et si désespérément froide. Peut-être aurait-elle espéré pendant un instant être une de ces dindes qui se pavanaient devant moi, et alors c’est avec joie qu’elle se serait offert à un homme, tout en sachant que je l’abandonnerais aussitôt en avoir profité. Car au contraire de celle qui n’avait qu’elle a blâmé, et qui passait au travers en se disant que tout ceci n’était qu’une aventure, elle-même se retrouvait prisonnière d’un sentiment d’impuissance dévastateur. Parce que ce n’était pas le chemin qu’elle avait choisi.
Je la hissai sur mon dos avec tant de facilité que j’en ris un instant. Légère, je l’amenai vers la salle de ses tourments, la même que durant cette nuit fatidique. J’avais choisit cette endroit tout spécialement pour elle, attendant le moment parfait pour l’apostropher, lui montrant que peu importe sa façon de se comporter, la finale était la même : Celle que j’avais choisi. La salle était la même que cette dernière fois, vide depuis des mois, suite à la découverte du cadavre. Sur les bureaux étaient placé des draps, comme pour cacher aux mondes qu’un jour il y eut autant d’horreur dans cette pièce. Dans le coin, l’étagère aux portes maintenant ouverte dans laquelle quelqu’un aurait pu facilement se glisser et assisté, voyeur, à ce qui s’y déroulerait. Serait-il du genre à profiter du spectacle avec délectation, jaloux de ne pas pouvoir aussi y participer, ou ce spectateur terrifié, complètement horrifié par les actes barbares auxquelles nous allions nous livrer? L’idée simple qu’un spectateur impromptue puisse nous contempler éveillait en moi l’excitation la plus primale.
Le corps de Quinn fut balancé avec violence contre les tables, alors qu’elle s’affaissait par terre dans un silence totale. Si ses lèvres s’écartèrent de douleur, ses cris furent profondément silencieux. Aucun cri ne pourrait être entendu, alors que le sortilège était toujours actif. Alors qu’elle tentait vainement de se redresser, la douleur devenant envahissante, je me dirigeai vers la porte, pointant ma baguette vers la porte que je sellai d’un simple sortilège. Un autre avantage était cette porte de chêne immensément épaisse, et ces murs de pierre qui garderait le silence sur tout ce qui s’y déroulerait par la suite.
Puis, avec un sourire tout aussi carnassier que les précédents, je libérai la reine de l’enchantement du silence, lui permettant de m’insulter autant qu’elle voudrait si elle le désirait. Je dévorerais ses cris avec autant d’ardeur que je profiterais de son corps.
Un sourire sarcastique étira mes traits alors que je m’approchai d’elle. Mon pied partit, s’enfonçant dans son abdomen sans retenue. Si voir un si beau corps couvert de bleu n’était pas pour combler l’excitation, l’acte en lui-même me donnait cette sensation de pouvoir qui me poussait à réitéré cette acte une fois de plus.
Je pris son corps, voulant tout de même la garder consciente, et je le relevai, l’emmenant vers le mur où je la plaquai une fois de plus contre la pierre froide.
Ce feu s’était emparé de moi alors que ma baguette se pointa sur elle, alors que sur mes lèvres, le mot «imperio» se forma, alors que son corps tout entier soumis au sortilège luttait pour ses libérer de mon emprise. Si en ce moment, elle pouvait voir ce que j’avais en tête, elle espérait de tout cœur être ailleurs, puisque je réservais le pire des châtiments à la froide beauté.
Ce n’était pas la première fois que j’utilisais ce sortilège, et je le savais puissant. Sans doute résisterait elle un moment au effet pervers, mais après tant de fatigue, elle finirait pas céder. Elle finirait par me supplier de la prendre, et alors je cèderais, j’exaucerais ses désirs alors qu’elle se détesterait pour le simple fait d’être en vie.
Et comme pour détruire un peu plus de cette volonté, mon poing heurta sa tempe, promettant une migraine affreuse et d’énorme ecchymose.
Je m’avançai d’un pas, crachant le sang à ses pieds, passant ma langue sur les lèvres avec délectation en la regardant avec profondeur. Un autre pas, me rapprochant de son corps inertes, alors qu’elle réaliserait sans doute que ses protestation n’était pas le moindre de mes soucis. Je saisis ma baguette, la pointant sur sa gorge.
- «Sourdinam. »
Le mot fut lancé, froid. Sentence prononcé par le juge et bourreau alors qu’elle était maintenant à ma portée. Je jetai un coup d’œil autour pour m’assurer que personne ne nous suivrais, et que personne n’avait assisté à la scène. Si pour elle j’étais ce monstre de cauchemar, pour les autres j’étais ce griffondor sans peur et sans reproche, trop blanc et trop honnête pour être l’auteur de tel atrocité. Alors qu’elle n’était que cette cinglé et méchante Quinn, froide et au regard calculateur. Elle-même savait que toute dénonciation ne pourrait jamais avoir lieu, et que le silence serait son début… et sa fin. Je devais m’assurer de garder cette réputation, qui était à la fois mon salue et sa condamnation. Mon bouclier, alors que j’étais celui qui tenait la lame.
Un autre pas, alors que doucement nos corps se rapprochaient et qu’elle se débattait en vain. Qu’étais-ce qu’un petit hématome comparé à ce que j’allais lui faire vivre? Qu’étais-ce qu’un dessus d’œil coupé sous l’impact d’un poing désespéré comparer au bonheur qui m’attendais? Peut-être regrettait-elle à cet instant d’être aussi belle, et si désespérément froide. Peut-être aurait-elle espéré pendant un instant être une de ces dindes qui se pavanaient devant moi, et alors c’est avec joie qu’elle se serait offert à un homme, tout en sachant que je l’abandonnerais aussitôt en avoir profité. Car au contraire de celle qui n’avait qu’elle a blâmé, et qui passait au travers en se disant que tout ceci n’était qu’une aventure, elle-même se retrouvait prisonnière d’un sentiment d’impuissance dévastateur. Parce que ce n’était pas le chemin qu’elle avait choisi.
Je la hissai sur mon dos avec tant de facilité que j’en ris un instant. Légère, je l’amenai vers la salle de ses tourments, la même que durant cette nuit fatidique. J’avais choisit cette endroit tout spécialement pour elle, attendant le moment parfait pour l’apostropher, lui montrant que peu importe sa façon de se comporter, la finale était la même : Celle que j’avais choisi. La salle était la même que cette dernière fois, vide depuis des mois, suite à la découverte du cadavre. Sur les bureaux étaient placé des draps, comme pour cacher aux mondes qu’un jour il y eut autant d’horreur dans cette pièce. Dans le coin, l’étagère aux portes maintenant ouverte dans laquelle quelqu’un aurait pu facilement se glisser et assisté, voyeur, à ce qui s’y déroulerait. Serait-il du genre à profiter du spectacle avec délectation, jaloux de ne pas pouvoir aussi y participer, ou ce spectateur terrifié, complètement horrifié par les actes barbares auxquelles nous allions nous livrer? L’idée simple qu’un spectateur impromptue puisse nous contempler éveillait en moi l’excitation la plus primale.
Le corps de Quinn fut balancé avec violence contre les tables, alors qu’elle s’affaissait par terre dans un silence totale. Si ses lèvres s’écartèrent de douleur, ses cris furent profondément silencieux. Aucun cri ne pourrait être entendu, alors que le sortilège était toujours actif. Alors qu’elle tentait vainement de se redresser, la douleur devenant envahissante, je me dirigeai vers la porte, pointant ma baguette vers la porte que je sellai d’un simple sortilège. Un autre avantage était cette porte de chêne immensément épaisse, et ces murs de pierre qui garderait le silence sur tout ce qui s’y déroulerait par la suite.
Puis, avec un sourire tout aussi carnassier que les précédents, je libérai la reine de l’enchantement du silence, lui permettant de m’insulter autant qu’elle voudrait si elle le désirait. Je dévorerais ses cris avec autant d’ardeur que je profiterais de son corps.
- « Tout aurait été tellement plus facile si tu t’étais donnée à moi Quinny. Mais personne n’est assez bien pour toi, jamais, excepté ce taré de Clyde. Et maintenant, où te mène ta stupidité petite princesse? Dans cette pièce, complètement seule, toi qui aime tant ta solitude, te voilà maintenant combler».
Un sourire sarcastique étira mes traits alors que je m’approchai d’elle. Mon pied partit, s’enfonçant dans son abdomen sans retenue. Si voir un si beau corps couvert de bleu n’était pas pour combler l’excitation, l’acte en lui-même me donnait cette sensation de pouvoir qui me poussait à réitéré cette acte une fois de plus.
Je pris son corps, voulant tout de même la garder consciente, et je le relevai, l’emmenant vers le mur où je la plaquai une fois de plus contre la pierre froide.
- «Ton silence n’est pas ce que je veux. J’ai envie que tu me supplies Quinny. Et tu le feras»
Ce feu s’était emparé de moi alors que ma baguette se pointa sur elle, alors que sur mes lèvres, le mot «imperio» se forma, alors que son corps tout entier soumis au sortilège luttait pour ses libérer de mon emprise. Si en ce moment, elle pouvait voir ce que j’avais en tête, elle espérait de tout cœur être ailleurs, puisque je réservais le pire des châtiments à la froide beauté.
- « Supplie moi de te prendre sur cette table. Supplie moi de te faire l’amour, de te baiser jusqu'à ce que d’épuisement tu t’évanouisses. Supplie moi de refaire cette scène des milliers de fois. Promet moi d’être mienne jusqu’à ce que je te rejette, et qu’encore tu te jette à mes pieds.»
Ce n’était pas la première fois que j’utilisais ce sortilège, et je le savais puissant. Sans doute résisterait elle un moment au effet pervers, mais après tant de fatigue, elle finirait pas céder. Elle finirait par me supplier de la prendre, et alors je cèderais, j’exaucerais ses désirs alors qu’elle se détesterait pour le simple fait d’être en vie.
Et comme pour détruire un peu plus de cette volonté, mon poing heurta sa tempe, promettant une migraine affreuse et d’énorme ecchymose.
Invité- Invité
Re: Quinn sans couronne
« Sourdinam» Maintenant muette, je me contentai de lui lancer un regard assassin et méprisant. Il était si faible d'esprit qu'il devait me réduire au silence pour me martyriser? Minable. Que croyait-il? Que simplement parce que je ne pouvais plus protester que j'allais me laisser faire? L'imbécile. Je me contentai de me débattre comme une petite diablesse alors qu'il s'approcha de moi. Malheureusement, malgré mes coups, il n'eu aucune difficulté à me hisser sur son dos. Ce fut comme si je n'étais qu'une plume, légère. Il m'emmena dans cette salle de classe que j'avais apprit à détester, celle qui revenait si souvent dans mes cauchemars. Cette pièce que j'avais rapidement associée à la tragédie de cette nuit-là. Le corps figé de ce poufsouffle, ses yeux vides rivés sur nous, comme s'il regardait, sans le voir, le spectacle qui se jouait devant lui. Ne pouvant l'apprécier, comme il ne pouvait plus protester. D'un mouvement, mon corps alla percuter les bureaux drapés de blanc dans un bruit de fracas. J'entrouvris les lèvres, gémissant silencieusement de douleur. Seul le bruit de table se fracassant sous mon poids ne serait pas assez pour alerter la populace de Poudlard. C'était fréquent. Les fantômes étaient joueurs, les esprits frappeurs....frappants. Je tentais de me relever, m'appuyant sur mes mains. Une douleur intense se fit sentir dans mon épaule, rendant le geste presqu'insupportable.
Maintenant assise sur le sol de pied, je l'observais alors qu'il allait sceller la porte de chêne massive. Pendant son temps, j'essayais désespérément de trouver un moyen de lui faire ravaler ses mots, ses gestes... La solution me parut évidente. Il ne fallait plus que trouver le bon moment. Maintenant, je fus libérer sur sortilège, toujours par terre. Je restai silencieuse cependant, attendant qu'il s'approche un peu plus de moi, qu’il plonge son regard dans le mien.« Tout aurait été tellement plus facile si tu t’étais donnée à moi Quinny. Mais personne n’est assez bien pour toi, jamais, excepté ce taré de Clyde. Et maintenant, où te mène ta stupidité petite princesse? Dans cette pièce, complètement seule, toi qui aime tant ta solitude, te voilà maintenant combler». Je ne dis toujours rien. Silencieuse, patiente. Je n'aimais pas que l'on insulte Clyde, mais je savais que ce n'était pas le moment de le faire savoir. Je restai silencieuse, froide, presque sourde à ses paroles. C'était préférable de ne pas attiser ses envies de meurtre ou de sadisme. Son pied partis, s'enfonçant dans mon abdomen avec violence. Je gémis, mais ne cria pas. Pas avant que son pied n'entra en contacte pour la deuxième fois avec mon abdomen.
J’avais l’impression d’être une ecchymose géante. Je n’eu pourtant pas le loisir de me complaindre dans la douleur. Les mains dures d’Aden m’obligèrent à me relever. Le mur de pierre heurta de nouveau mon corps, à moins que ce ne fût le contraire. «Ton silence n’est pas ce que je veux. J’ai envie que tu me supplies Quinny. Et tu le feras» Il rêvait! Jamais je ne le supplierais. Mais je n’avais pas prévu ce qui allait suivre. Le sortilège prononcé ne me laissa pas trop le choix, cependant. Je ne l’aurais pas cru aller aussi loin. Un sortilège interdit. Rien de plus rien de moins. Je le sentis infiltrer sa volonté dans ma tête, effilocher ma volonté. Mais je tenu bon un moment. « Supplie-moi de te prendre sur cette table. Supplie moi de te faire l’amour, de te baiser jusqu'à ce que d’épuisement tu t’évanouisses. Supplie-moi de refaire cette scène des milliers de fois. Promet moi d’être mienne jusqu’à ce que je te rejette, et qu’encore tu te jette à mes pieds.» Je me mordis les lèvres. Je n’allais pas le supplier, jamais! Je combattis du mieux que je pus le sortilège impardonnable. Je réussis jusqu’à ce qu’il m’assomma à demi, m’assénant un coup de poing sur la tempe. La douleur s’élança dans mon crâne, faisant naître quelques larmes dans mes prunelles bleues.
Malgré moi, mes lèvres s’entrouvrent. Je me débats contre moi-même pour me battre contre sa volonté qui écrase la mienne. Je sais que je ne pourrais pas mettre mon plan en action. J’étais contrainte à sa volonté, je ne pouvais pas me concentrer à m’enfoncer dans sa tête. « Je te supplie de le faire…» Malgré mes paroles, tout mon être disait le contraire. Je m’étais blottie un peu plus contre le mur, raide comme une barre de fer, le défiant du regard de m’approcher d’un seul et unique pas. Je sais qu’il allait le faire. Qu’il allait poser ses lèvres sur les miennes, que ses mains allaient caresser chaque parcelle de ma peau, avant de me prendre, de me faire sienne sans mon accord. Et ensuite, il allait me laisser là. Amochée, brisée, anéantis. Il allait prendre son pied, s’amuser, s’éclater, puis me laisserait sombrer dans le néant, sans aucune bouée. Le plan parfait du pire type de la planète. Je sentais déjà ses mains sur moi, me braquant contre. « Je te jure que tu vas le payer, Teel. Tu vas regretter amèrement ce que tu fais…» Oui, il allait regretter. Au moment où il allait revoir les pires moments de sa pitoyable existence se rejoués sous ses yeux, sans pouvoir y faire quoi que ce soit. Je n’attendais qu’une chose, qu’il baisse sa garde qu’un seul et unique instant, que quelques secondes…
Maintenant assise sur le sol de pied, je l'observais alors qu'il allait sceller la porte de chêne massive. Pendant son temps, j'essayais désespérément de trouver un moyen de lui faire ravaler ses mots, ses gestes... La solution me parut évidente. Il ne fallait plus que trouver le bon moment. Maintenant, je fus libérer sur sortilège, toujours par terre. Je restai silencieuse cependant, attendant qu'il s'approche un peu plus de moi, qu’il plonge son regard dans le mien.« Tout aurait été tellement plus facile si tu t’étais donnée à moi Quinny. Mais personne n’est assez bien pour toi, jamais, excepté ce taré de Clyde. Et maintenant, où te mène ta stupidité petite princesse? Dans cette pièce, complètement seule, toi qui aime tant ta solitude, te voilà maintenant combler». Je ne dis toujours rien. Silencieuse, patiente. Je n'aimais pas que l'on insulte Clyde, mais je savais que ce n'était pas le moment de le faire savoir. Je restai silencieuse, froide, presque sourde à ses paroles. C'était préférable de ne pas attiser ses envies de meurtre ou de sadisme. Son pied partis, s'enfonçant dans mon abdomen avec violence. Je gémis, mais ne cria pas. Pas avant que son pied n'entra en contacte pour la deuxième fois avec mon abdomen.
J’avais l’impression d’être une ecchymose géante. Je n’eu pourtant pas le loisir de me complaindre dans la douleur. Les mains dures d’Aden m’obligèrent à me relever. Le mur de pierre heurta de nouveau mon corps, à moins que ce ne fût le contraire. «Ton silence n’est pas ce que je veux. J’ai envie que tu me supplies Quinny. Et tu le feras» Il rêvait! Jamais je ne le supplierais. Mais je n’avais pas prévu ce qui allait suivre. Le sortilège prononcé ne me laissa pas trop le choix, cependant. Je ne l’aurais pas cru aller aussi loin. Un sortilège interdit. Rien de plus rien de moins. Je le sentis infiltrer sa volonté dans ma tête, effilocher ma volonté. Mais je tenu bon un moment. « Supplie-moi de te prendre sur cette table. Supplie moi de te faire l’amour, de te baiser jusqu'à ce que d’épuisement tu t’évanouisses. Supplie-moi de refaire cette scène des milliers de fois. Promet moi d’être mienne jusqu’à ce que je te rejette, et qu’encore tu te jette à mes pieds.» Je me mordis les lèvres. Je n’allais pas le supplier, jamais! Je combattis du mieux que je pus le sortilège impardonnable. Je réussis jusqu’à ce qu’il m’assomma à demi, m’assénant un coup de poing sur la tempe. La douleur s’élança dans mon crâne, faisant naître quelques larmes dans mes prunelles bleues.
Malgré moi, mes lèvres s’entrouvrent. Je me débats contre moi-même pour me battre contre sa volonté qui écrase la mienne. Je sais que je ne pourrais pas mettre mon plan en action. J’étais contrainte à sa volonté, je ne pouvais pas me concentrer à m’enfoncer dans sa tête. « Je te supplie de le faire…» Malgré mes paroles, tout mon être disait le contraire. Je m’étais blottie un peu plus contre le mur, raide comme une barre de fer, le défiant du regard de m’approcher d’un seul et unique pas. Je sais qu’il allait le faire. Qu’il allait poser ses lèvres sur les miennes, que ses mains allaient caresser chaque parcelle de ma peau, avant de me prendre, de me faire sienne sans mon accord. Et ensuite, il allait me laisser là. Amochée, brisée, anéantis. Il allait prendre son pied, s’amuser, s’éclater, puis me laisserait sombrer dans le néant, sans aucune bouée. Le plan parfait du pire type de la planète. Je sentais déjà ses mains sur moi, me braquant contre. « Je te jure que tu vas le payer, Teel. Tu vas regretter amèrement ce que tu fais…» Oui, il allait regretter. Au moment où il allait revoir les pires moments de sa pitoyable existence se rejoués sous ses yeux, sans pouvoir y faire quoi que ce soit. Je n’attendais qu’une chose, qu’il baisse sa garde qu’un seul et unique instant, que quelques secondes…
Quinn Harper- ✗ I Feel Wicked;
But the sun also shines on the wicked - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1774
♦ ARRIVÉE : 17/02/2010
♦ HUMEUR : Impassible
Re: Quinn sans couronne
ATTENTION: NC-18
Elle était contre le mur, tel un animal effrayé. Malgré ses paroles forcées par le sortilège puissant, tout en elle me criait qu’elle ne désirait point de moi, de ma puissance. Malgré tout, les paroles chuchotées telle un secret eu le don de provoquer en moi ce désir brûlant, me poussant à franchir les dernières barrières qui me séparait de l’acte barbare. Et si la supplication n’avait pas suffit à me pousser au vice, son regard de défi me projetait sur elle avec plus de succès. Le corps raide, indompté de la lionne me faisait plus d’effet qu’un corps ondulant et invitant. Elle poussa son dernier venin, dans une vaine tentative de me raisonner peut-être. Savait-elle qu’elle n’avait aucune chance contre moi.
Doucement, d’un mouvement fluide , amplifiant de 1000 fois le supplice de l’attente, je me dirigeai vers l’armoire, me hissant sur la pointe des pieds afin d’y placer nos baguettes. Il n’y aurait aucune magie cette nuit, aucun meurtre non plus. Non… seulement la domination totale d’un être par un autre.
« Jamais tu n’aurais dû tuer ce jeune garçon innocent. Tu devrais avoir honte Quinn Harper»
Le regard braqué sur elle, j’avançais doucement. L’éventualité d’une bagarre, elle pour sa survit et sa propre préservation, moi dans le rôle du prédateur, ne m’échappait point, et une partie de moi aurait aimé qu’elle est lieu. Je lui laisserais sans doute l’avantage pendant un instant, ramassant les coups les uns après les autres dans le seul but d’écraser cette espoir avec plus de fermeté. Un autre pas vers elle. Mes yeux ne quittant plus les siens et avec ce sourire sans joie, provocateur et carnassier.
Je la contemplai froidement, m’assurant que pour une éternité, ce moment se grave dans son esprit. Jusqu’à sa mort, elle se souviendrait d’Aden Teel et de cette classe sombre où elle était impuissante. Elle se rappellerait de ce corps grand et musculeux, de mon charme indéniable que déformaient mes actes. Peut-être n’aurait-elle plus en tête que l’image d’un monstre s’avançant froidement vers elle sans la moindre hésitation, sans aucun sentiment bienveillant dans une détermination de marbre. Peut-être se questionnerait-elle sur sa propre immobilité, plaqué sur le mur et n’ayant plus comme défense que ses mots tranchants et ses poings futiles.
C’était la fin de Quinn Harper telle que le monde entier la connaissait. Elle ne serait plus qu’une enveloppe charnelle à l’allure froide, brisée de l’intérieur par une volonté supérieure. Un autre pas vers elle.
J’étais celui qui allait la jeter du précipice. Lui montrer que dans la vie, aucun acte ne reste impuni. J’étais tout près d’elle.
« Tu n’aurais jamais du m’écouter Quinny. Jamais tu n’aurais du me faire confiance. Tu as été sotte de croire que tous tes problèmes se régleraient en m’écoutant. Tout est de ta faute. Tout ce qui t’arrive. »
Mon soufflé se répercutait dans ses cheveux, caressait sa peau dans une douce chaleur. Ma main s’aventura sur sa taille, alors que chaque caresse devait la faire souffrir. Comme lors de la scène du corridor, mon corps se pressa sur elle, cette fois avec une envie palpable. Je restai immobile, profitant de son corps contre le mien, partageant avec elle mon désir de son être.
« Jusqu’à ta mort, souviens toi de celui qui te prendra dans cette classe sombre. Tu auras mon regard pour toujours graver dans ta mémoire. Mon sourire… ma force… ton impuissance. »
Un sourire que je gardais alors qu’elle perdait finalement son calme, donnant le coup de départ à tout notre petit jeu. Comme auparavant, elle se débattait, parsemant mon corps entier de coups et de claques, atteignant toutes les parties de mon corps qui était à sa courte portée. Pendant un moment, je me cambrai sous les coups, poussant une complainte douce de douleur, la laissant se sauver, courir jusqu’à l’armoire où elle m’avait vu déposer les baguettes, trop haute pour être atteinte par sa petite personne, mais elle avait les ailes que procuraient l’énergie du désespoir.
Je me relevai rapidement, la rattrapant alors qu’elle sautait désespérément pour atteindre les morceaux de bois qui lui apporterait sa délivrance et la vengeance qu’elle recherchait avidement.
La gifle partie rapidement, et elle tomba à la renverses, s’écrasant péniblement et lamentablement sur le sol, alors que s’envolait tous ses rêves d’un avenir meilleur. Dans mes yeux, la promesse d’une journée de torture et de souffrance inimaginable alors que je l’avais rejointe sur le sol, l’écrasant de tous mon poids. Déjà, ma cravate n’était plus à mon coup et j’avais commencé à détacher ma chemise.
D’un coup rapide, je déchirai sa propre chemise….
Je regardai le corps immobile de Quinn Harper qui gisait sur le sol. De légers spasmes la parcouraient toujours, mais je n’avais plus l’énergie de la satisfaire. D’un pas léger, le méfait accompli, je me dirigeai vers ma chemise que je boutonnai lentement. Je ramassai mes pantalons que j’enfilai avec autant de soin, passant ma cravate rouge pour tout remettre en ordre.
« Personne ne te croiras Harper.»
Je m’éloignai d’elle, passant la porte que je venais de déverrouiller après avoir repris ma baguette et jetai la sienne sur le sol souillé. Je la regardai une dernière fois, contemplant pour un dernier instant le corps nu de ma victime.
_____
Traduction maison de la chanson pour les non-initiés :
- Spoiler:
- CHANSON:
Elle était contre le mur, tel un animal effrayé. Malgré ses paroles forcées par le sortilège puissant, tout en elle me criait qu’elle ne désirait point de moi, de ma puissance. Malgré tout, les paroles chuchotées telle un secret eu le don de provoquer en moi ce désir brûlant, me poussant à franchir les dernières barrières qui me séparait de l’acte barbare. Et si la supplication n’avait pas suffit à me pousser au vice, son regard de défi me projetait sur elle avec plus de succès. Le corps raide, indompté de la lionne me faisait plus d’effet qu’un corps ondulant et invitant. Elle poussa son dernier venin, dans une vaine tentative de me raisonner peut-être. Savait-elle qu’elle n’avait aucune chance contre moi.
Doucement, d’un mouvement fluide , amplifiant de 1000 fois le supplice de l’attente, je me dirigeai vers l’armoire, me hissant sur la pointe des pieds afin d’y placer nos baguettes. Il n’y aurait aucune magie cette nuit, aucun meurtre non plus. Non… seulement la domination totale d’un être par un autre.
I won't apologise for the mess that you're in
I'm gonna hide my eyes from your crimson sin
No sacrifice can make atonement again
The blood is on your hands ; you should be ashamed
I'm gonna hide my eyes from your crimson sin
No sacrifice can make atonement again
The blood is on your hands ; you should be ashamed
« Jamais tu n’aurais dû tuer ce jeune garçon innocent. Tu devrais avoir honte Quinn Harper»
Le regard braqué sur elle, j’avançais doucement. L’éventualité d’une bagarre, elle pour sa survit et sa propre préservation, moi dans le rôle du prédateur, ne m’échappait point, et une partie de moi aurait aimé qu’elle est lieu. Je lui laisserais sans doute l’avantage pendant un instant, ramassant les coups les uns après les autres dans le seul but d’écraser cette espoir avec plus de fermeté. Un autre pas vers elle. Mes yeux ne quittant plus les siens et avec ce sourire sans joie, provocateur et carnassier.
You won't forget My Name
You won't forget My Name
You won't forget My Name
Je la contemplai froidement, m’assurant que pour une éternité, ce moment se grave dans son esprit. Jusqu’à sa mort, elle se souviendrait d’Aden Teel et de cette classe sombre où elle était impuissante. Elle se rappellerait de ce corps grand et musculeux, de mon charme indéniable que déformaient mes actes. Peut-être n’aurait-elle plus en tête que l’image d’un monstre s’avançant froidement vers elle sans la moindre hésitation, sans aucun sentiment bienveillant dans une détermination de marbre. Peut-être se questionnerait-elle sur sa propre immobilité, plaqué sur le mur et n’ayant plus comme défense que ses mots tranchants et ses poings futiles.
So now I say goodbye and this is to you, I pledge ;
C’était la fin de Quinn Harper telle que le monde entier la connaissait. Elle ne serait plus qu’une enveloppe charnelle à l’allure froide, brisée de l’intérieur par une volonté supérieure. Un autre pas vers elle.
Take your final step and plummet over the edge
J’étais celui qui allait la jeter du précipice. Lui montrer que dans la vie, aucun acte ne reste impuni. J’étais tout près d’elle.
You listened to the snake ! I won't take any blame
« Tu n’aurais jamais du m’écouter Quinny. Jamais tu n’aurais du me faire confiance. Tu as été sotte de croire que tous tes problèmes se régleraient en m’écoutant. Tout est de ta faute. Tout ce qui t’arrive. »
Now here's my breath in your face,
I leave you up in flames
I leave you up in flames
Mon soufflé se répercutait dans ses cheveux, caressait sa peau dans une douce chaleur. Ma main s’aventura sur sa taille, alors que chaque caresse devait la faire souffrir. Comme lors de la scène du corridor, mon corps se pressa sur elle, cette fois avec une envie palpable. Je restai immobile, profitant de son corps contre le mien, partageant avec elle mon désir de son être.
You won't forget My Name
You won't forget My Name
You won't forget My Name
« Jusqu’à ta mort, souviens toi de celui qui te prendra dans cette classe sombre. Tu auras mon regard pour toujours graver dans ta mémoire. Mon sourire… ma force… ton impuissance. »
Un sourire que je gardais alors qu’elle perdait finalement son calme, donnant le coup de départ à tout notre petit jeu. Comme auparavant, elle se débattait, parsemant mon corps entier de coups et de claques, atteignant toutes les parties de mon corps qui était à sa courte portée. Pendant un moment, je me cambrai sous les coups, poussant une complainte douce de douleur, la laissant se sauver, courir jusqu’à l’armoire où elle m’avait vu déposer les baguettes, trop haute pour être atteinte par sa petite personne, mais elle avait les ailes que procuraient l’énergie du désespoir.
Je me relevai rapidement, la rattrapant alors qu’elle sautait désespérément pour atteindre les morceaux de bois qui lui apporterait sa délivrance et la vengeance qu’elle recherchait avidement.
Stay right where you are ;
Don't be so foolish to try any courageous moves
You won't be saving lives
Don't be so foolish to try any courageous moves
You won't be saving lives
La gifle partie rapidement, et elle tomba à la renverses, s’écrasant péniblement et lamentablement sur le sol, alors que s’envolait tous ses rêves d’un avenir meilleur. Dans mes yeux, la promesse d’une journée de torture et de souffrance inimaginable alors que je l’avais rejointe sur le sol, l’écrasant de tous mon poids. Déjà, ma cravate n’était plus à mon coup et j’avais commencé à détacher ma chemise.
D’un coup rapide, je déchirai sa propre chemise….
***
I didn't do all I've done for you to put me in the shame
Now in your final hour my legacy remains
Now in your final hour my legacy remains
Je regardai le corps immobile de Quinn Harper qui gisait sur le sol. De légers spasmes la parcouraient toujours, mais je n’avais plus l’énergie de la satisfaire. D’un pas léger, le méfait accompli, je me dirigeai vers ma chemise que je boutonnai lentement. Je ramassai mes pantalons que j’enfilai avec autant de soin, passant ma cravate rouge pour tout remettre en ordre.
« Personne ne te croiras Harper.»
Je m’éloignai d’elle, passant la porte que je venais de déverrouiller après avoir repris ma baguette et jetai la sienne sur le sol souillé. Je la regardai une dernière fois, contemplant pour un dernier instant le corps nu de ma victime.
You won't forget My Name
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Traduction maison de la chanson pour les non-initiés :
- Spoiler:
Chanson de Charlie Winston : My name
Je ne m’excuserai jamais pour la merdre dans laquelle tu es
Je me cacherai les yeux de tes crimes sanglants
Aucun sacrifice n’arrivera à t’absoudre
Le sang est sur tes mains, tu devrais avoir honte
Tu n’oublieras jamais mon nom
Tu n’oublieras jamais mon nom
Je te dis maintenant au revoir, après une dernière supplications
Fait un dernier pas du haut du précipices
Tu as écouté le serpent, je ne prendrai aucun blâme
Voilà maintenant mon souffle dans ton visage,
Je te laisserai en flamme
Tu n’oublieras jamais mon nom
Tu n’oublieras jamais mon nom
Behold ! The angel's singing sweet
For righteousness ; a cry !
He sings for you so tenderly ;
"Apple of my eye !" ( Pas dans le texte)
Reste immobile où tu es;
Ne sois pas stupide, ne fait aucun geste courageux
Tu ne sauveras pas de vie
Je n’ai pas tout fait ce que j’ai fait pour que tu jettes la honte sur moi
Dans tes dernières heures, mon héritage perdure
Tu n’oublieras jamais mon nom
Tu n’oublieras jamais mon nom
Behold ! The angel's singing sweet
For righteousness ; a cry !
I sing for you so tenderly ;
"Apple of my eye !" ( pas dans le texte)
Invité- Invité
Re: Quinn sans couronne
Je n’avais plus pensé à Quinn Harper depuis ce qui me semblait des décennies. En réalité notre dernière véritable confrontation ne datait que de quelques semaines, mais j’avais soigneusement tenu mon esprit écarté de tout ce qui de près ou de loin la concernait. N’étant plus bien certaine de la politique à appliquer à son encontre, je préférais encore tenter une approche différente, sur sa meilleure amie Emalee par exemple. Mais plus mes relations avec certains membres du gang de Clyde faisaient leurs chemins, plus j’avais l’impression de me heurter à un épais mur de pierre infranchissable. Clyde Andrews avait beau manquer de charisme aux yeux de certains, il n’en était pas moins un impressionnant leader et avait endoctriné ses troupes au nom de l’amitié avec une effroyable efficacité. Fort heureusement, je savais désormais ne plus être seule dans cette bataille contre le Mal à venir : Adam, Mason, Bonnie et Garden œuvraient pour la même cause, et bien que j’eus moi-même mes propres tâches à accomplir, pouvoir compter sur le soutien d’une poignée de personnes possédant la connaissance constituait un réconfort inestimable. Grâce à leurs informations j’avais résolu bien des mystères inexpliqués pesant sur ma conscience, éclairci bien des zones d’ombre dans mon analyse, et complété mes pressentiments. Je savais ainsi qu’en 2020 dans le monde des quatre préfets, Emalee et Quinn n’avaient pas quitté les rangs de Clyde, mais je ne désespérais pas non plus de leur faire changer d’avis. Il y avait une incontestable part d’humanité chez ces deux filles, peut-être plus grande que celle de nombre de mes proches en vérité. Elles ne méritaient pas le destin qu’on leur promettait, j’en avais l’intime conviction.
Et pourtant, je renâclais toujours vivement à approcher l’une ou l’autre. Ma rencontre avec la poursuiveuse des Serdaigle ne s’était pas beaucoup mieux déroulée qu’avec la farouche Harper, et mon ressentiment à leur égard pour leur aveuglement persistait à empoisonner les relations que je souhaitais entretenir avec elles. Si j’avais su ce sur quoi je tomberai quelques pas plus tard … Mes pensées tournées vers Quinn Harper semblèrent, inconsciemment, me guider vers elle plus sûrement qu’un phare. Cette fille était importante pour nous, pour notre cause, j’en avais la certitude : accomplissez l’exploit héroïque, surhumain, que dis-je titanesque ! de détourner de Clyde son plus fidèle lieutenant, sa précieuse moitié, son alter ego … et dès lors il n’y aurait plus de Clyde. Emalee s’interrogerait, connaîtrait les affres du doute suite à cette désolidarisation de son amie. Les autres – les moins sanguinaires, ceux qui n’avaient pas le mal en eux – ne tarderaient guère à suivre cette nouvelle voie. Mais c’était tellement plus compliqué que cela : les quatre préfets avaient beau chacun à tour de rôle exercer tour à tour pression et influence sur plusieurs membres du groupe, il en fallait bien davantage pour éloigner pareil gourou de ses fidèles adeptes.
Pourtant il y avait un espoir, un mince espoir, qui méritait que l’on combatte pour lui. Je n’avais aucune idée du carnage sur lequel je m’apprêtais à tomber. Délaissant mon refuge dans les greniers de divination en quête du chemin vers les cuisines pour quelques provisions du soir – éviter la Grande Salle au maximum et spécialement à l’heure de pointe qu’était la fin des cours me paraissait, là encore, un choix judicieux – je déambulais silencieusement dans les étages sans me faire remarquer, posant un regard distrait sur les murs défilant devant moi, plongée dans mes pensées. Un faible gémissement provenant d’une salle adjacente attira toutefois mon attention : intriguée, je me figeais, à l’écoute de ce son qui m’avait interpellée. Nouveau bruit. Prudente, j’examinais la situation avec circonspection : cela valait-il le coup d’exercer ma légendaire curiosité ? Je pouvais tout aussi bien découvrir quelque chose d’intéressant … que tomber sur un couple en plein ébat, ce qui à cet instant était bien la dernière chose dont j’avais envie. Mais si c’était important ? Quelque chose de crucial, une information vitale ? Décidée cette fois à en avoir le cœur net, je m’approchais silencieusement de la porte entrebâillée et jetais discrètement un coup d’œil à l’intérieur, prête à reculer aussitôt à la vue d’un couple en pleine action.
Ce que je vis me glaça le sang. Aden Teel ? Parfaitement ignorante des people, vip et autres « personnalités » composant la population estudiantine de Poudlard, je n’avais même aucune idée de qui il pouvait bien s’agir et donc, de ce qu’il était capable de faire. J’avais pourtant sous les yeux le produit du déchaînement d’un monstre. Cet homme devait être le Diable, le mal incarné pour avoir produit le saccage que j’avais sous les yeux. Repoussant brutalement la porte dans un claquement, je ne pus retenir un « Oh, bon Merlin … » effaré, et me précipitais vers … Quinn Harper. Son corps immobile n’était plus qu’une immense plaie, les spasmes infimes parcourant tout son corps constituant l’unique signe de vie habitant sa carcasse défaite. Ses vêtements déchirés comme sous l’action d’une bête sauvage jonchaient le sol en tous sens ; je plaquais ma main sur mes lèvres, retenant de justesse une bile amère à la vue du sang coulant au creux de ses cuisses, refusant presque d’accepter ce que cela signifiait. Quelqu’un – un monstre infâme sans le moindre doute – venait de violer Quinn sans état d’âme, et il avait fallu que je sois la première à trouver son corps ravagé. Collant mon oreille contre sa poitrine, je perçus un pouls faible mais réel et soupirais de soulagement, avant de l’examiner plus sérieusement. De nombreux bleus et plaies parsemaient son corps, des marques de strangulation bien visibles autour de sa gorge pâle. La présence renouvelée d’un filet de sang près de sa tête m’indiqua qu’elle avait sans doute également subi un fameux choc crânien. Quelques coupures rougissaient sa peau livide ; elle avait besoin d’assistance médicale, aide que mes quelques connaissances en médecine magique n’étaient pas en mesure de lui apporter sérieusement.
Tirant ma baguette de la poche de ma robe, je prononçais néanmoins quelques sortilèges de base et d’autres un peu plus complexes, à la fois pour guérir ses plaies les plus superficielles et celles plus profondes. Au vu de la gravité de ses blessures, mieux valait les soigner avant de la réveiller. Dirigeant ma baguette en bois d’eucalyptus vers le sang poisseux se figeant lentement entre ses jambes, j’entonnais « Vulnera Samento » », répétant ainsi la formule afin de cicatriser le plus complètement possible les muqueuses abîmées et d’atténuer la douleur. « Enervatum. » Elle remua faiblement, entrouvrit les yeux dans un gémissement puis les referma aussitôt. J’ignorais même si elle m’avait reconnue, moi, celle à qui elle prétendait vouer une haine ardente – mais ce n’était rien, j’en étais sûre, comparé à ce qu’elle éprouvait pour son tortionnaire. En comparaison, je n’étais qu’une innocente et peut-être un peu agaçante petite mouche. Qui avait osé lui faire ça ?! Elle me le dirait, foi de Montana Dakota Jones, et je le ferais payer pour son crime. J’oubliais à cet instant qu’elle avait probablement tué quelqu’un, que j’avais longtemps voulu sa perte, appelé de mes vœux sa destruction puis désirais à présent la faire changer de camp, j’oubliais qu’elle était Quinn Harper et qu’elle me détestait. Je ne voyais plus en elle que Quinn, une fille qui pouvait encore être sauvée et qu’un infâme immondice venait de massacrer sauvagement. Elle était fière et indomptable, celui qui avait commis cet acte l’avait indubitablement forcée, et pas seulement physiquement ; ah, il aimait faire usage de la force et de l’Impero ? Fort bien, il sentirait sa douleur, et moi je la goûterai avec délectation : ce n’était que partie remise, une promesse que je me faisais.
Un sortilège de désillusion plus tard pour éviter qu’un observateur indésirable ne la vit et pose des questions et un Levicorpus plus tard, j’acheminais son corps vers l’infirmerie tout en faisant tourner machinalement ma baguette, réfléchissant déjà à l’identité du salopard qui lui avait infligé ça et à la meilleure manière de le faire souffrir à son tour. Allais-je accomplir seule cette vengeance, ou choisir un allié ? Un pacte avec le diable en la personne de Clyde, risquer de réveiller le monstre sommeillant en Emalee, endurer un blâme d’Adam pour faire justice seule ? Les solutions étaient multiples et toutes à risque, mais une seule chose était certaine : Quinn serait vengée. « Montana ? Que fais-tu là ? » La voix de l’infirmière, curieuse et intriguée. « Elle s’est cognée contre un mur » lançais-je machinalement, levant le sortilège d’Illusion tout en désignant du pouce la silhouette flottante de Quinn derrière moi. « Oh Merlin !! Allonges-là sur ce lit, là … » Suivant mécaniquement les instructions de l’infirmière, je veillais toutefois à ce qu’elle ne remarque rien des blessures intimes de ma camarade, jusqu’à ce qu’une fois Quinn soignée, étendue paisiblement sur son lit … « Es-tu bien sûre qu’elle a heurtée un mur ? Elle avait de multiples contusions et … » « Oubliettes » coupais-je tranquillement, rangeant machinalement dans ma poche ma baguette pointée sur elle.
Et pourtant, je renâclais toujours vivement à approcher l’une ou l’autre. Ma rencontre avec la poursuiveuse des Serdaigle ne s’était pas beaucoup mieux déroulée qu’avec la farouche Harper, et mon ressentiment à leur égard pour leur aveuglement persistait à empoisonner les relations que je souhaitais entretenir avec elles. Si j’avais su ce sur quoi je tomberai quelques pas plus tard … Mes pensées tournées vers Quinn Harper semblèrent, inconsciemment, me guider vers elle plus sûrement qu’un phare. Cette fille était importante pour nous, pour notre cause, j’en avais la certitude : accomplissez l’exploit héroïque, surhumain, que dis-je titanesque ! de détourner de Clyde son plus fidèle lieutenant, sa précieuse moitié, son alter ego … et dès lors il n’y aurait plus de Clyde. Emalee s’interrogerait, connaîtrait les affres du doute suite à cette désolidarisation de son amie. Les autres – les moins sanguinaires, ceux qui n’avaient pas le mal en eux – ne tarderaient guère à suivre cette nouvelle voie. Mais c’était tellement plus compliqué que cela : les quatre préfets avaient beau chacun à tour de rôle exercer tour à tour pression et influence sur plusieurs membres du groupe, il en fallait bien davantage pour éloigner pareil gourou de ses fidèles adeptes.
Pourtant il y avait un espoir, un mince espoir, qui méritait que l’on combatte pour lui. Je n’avais aucune idée du carnage sur lequel je m’apprêtais à tomber. Délaissant mon refuge dans les greniers de divination en quête du chemin vers les cuisines pour quelques provisions du soir – éviter la Grande Salle au maximum et spécialement à l’heure de pointe qu’était la fin des cours me paraissait, là encore, un choix judicieux – je déambulais silencieusement dans les étages sans me faire remarquer, posant un regard distrait sur les murs défilant devant moi, plongée dans mes pensées. Un faible gémissement provenant d’une salle adjacente attira toutefois mon attention : intriguée, je me figeais, à l’écoute de ce son qui m’avait interpellée. Nouveau bruit. Prudente, j’examinais la situation avec circonspection : cela valait-il le coup d’exercer ma légendaire curiosité ? Je pouvais tout aussi bien découvrir quelque chose d’intéressant … que tomber sur un couple en plein ébat, ce qui à cet instant était bien la dernière chose dont j’avais envie. Mais si c’était important ? Quelque chose de crucial, une information vitale ? Décidée cette fois à en avoir le cœur net, je m’approchais silencieusement de la porte entrebâillée et jetais discrètement un coup d’œil à l’intérieur, prête à reculer aussitôt à la vue d’un couple en pleine action.
Ce que je vis me glaça le sang. Aden Teel ? Parfaitement ignorante des people, vip et autres « personnalités » composant la population estudiantine de Poudlard, je n’avais même aucune idée de qui il pouvait bien s’agir et donc, de ce qu’il était capable de faire. J’avais pourtant sous les yeux le produit du déchaînement d’un monstre. Cet homme devait être le Diable, le mal incarné pour avoir produit le saccage que j’avais sous les yeux. Repoussant brutalement la porte dans un claquement, je ne pus retenir un « Oh, bon Merlin … » effaré, et me précipitais vers … Quinn Harper. Son corps immobile n’était plus qu’une immense plaie, les spasmes infimes parcourant tout son corps constituant l’unique signe de vie habitant sa carcasse défaite. Ses vêtements déchirés comme sous l’action d’une bête sauvage jonchaient le sol en tous sens ; je plaquais ma main sur mes lèvres, retenant de justesse une bile amère à la vue du sang coulant au creux de ses cuisses, refusant presque d’accepter ce que cela signifiait. Quelqu’un – un monstre infâme sans le moindre doute – venait de violer Quinn sans état d’âme, et il avait fallu que je sois la première à trouver son corps ravagé. Collant mon oreille contre sa poitrine, je perçus un pouls faible mais réel et soupirais de soulagement, avant de l’examiner plus sérieusement. De nombreux bleus et plaies parsemaient son corps, des marques de strangulation bien visibles autour de sa gorge pâle. La présence renouvelée d’un filet de sang près de sa tête m’indiqua qu’elle avait sans doute également subi un fameux choc crânien. Quelques coupures rougissaient sa peau livide ; elle avait besoin d’assistance médicale, aide que mes quelques connaissances en médecine magique n’étaient pas en mesure de lui apporter sérieusement.
Tirant ma baguette de la poche de ma robe, je prononçais néanmoins quelques sortilèges de base et d’autres un peu plus complexes, à la fois pour guérir ses plaies les plus superficielles et celles plus profondes. Au vu de la gravité de ses blessures, mieux valait les soigner avant de la réveiller. Dirigeant ma baguette en bois d’eucalyptus vers le sang poisseux se figeant lentement entre ses jambes, j’entonnais « Vulnera Samento » », répétant ainsi la formule afin de cicatriser le plus complètement possible les muqueuses abîmées et d’atténuer la douleur. « Enervatum. » Elle remua faiblement, entrouvrit les yeux dans un gémissement puis les referma aussitôt. J’ignorais même si elle m’avait reconnue, moi, celle à qui elle prétendait vouer une haine ardente – mais ce n’était rien, j’en étais sûre, comparé à ce qu’elle éprouvait pour son tortionnaire. En comparaison, je n’étais qu’une innocente et peut-être un peu agaçante petite mouche. Qui avait osé lui faire ça ?! Elle me le dirait, foi de Montana Dakota Jones, et je le ferais payer pour son crime. J’oubliais à cet instant qu’elle avait probablement tué quelqu’un, que j’avais longtemps voulu sa perte, appelé de mes vœux sa destruction puis désirais à présent la faire changer de camp, j’oubliais qu’elle était Quinn Harper et qu’elle me détestait. Je ne voyais plus en elle que Quinn, une fille qui pouvait encore être sauvée et qu’un infâme immondice venait de massacrer sauvagement. Elle était fière et indomptable, celui qui avait commis cet acte l’avait indubitablement forcée, et pas seulement physiquement ; ah, il aimait faire usage de la force et de l’Impero ? Fort bien, il sentirait sa douleur, et moi je la goûterai avec délectation : ce n’était que partie remise, une promesse que je me faisais.
Un sortilège de désillusion plus tard pour éviter qu’un observateur indésirable ne la vit et pose des questions et un Levicorpus plus tard, j’acheminais son corps vers l’infirmerie tout en faisant tourner machinalement ma baguette, réfléchissant déjà à l’identité du salopard qui lui avait infligé ça et à la meilleure manière de le faire souffrir à son tour. Allais-je accomplir seule cette vengeance, ou choisir un allié ? Un pacte avec le diable en la personne de Clyde, risquer de réveiller le monstre sommeillant en Emalee, endurer un blâme d’Adam pour faire justice seule ? Les solutions étaient multiples et toutes à risque, mais une seule chose était certaine : Quinn serait vengée. « Montana ? Que fais-tu là ? » La voix de l’infirmière, curieuse et intriguée. « Elle s’est cognée contre un mur » lançais-je machinalement, levant le sortilège d’Illusion tout en désignant du pouce la silhouette flottante de Quinn derrière moi. « Oh Merlin !! Allonges-là sur ce lit, là … » Suivant mécaniquement les instructions de l’infirmière, je veillais toutefois à ce qu’elle ne remarque rien des blessures intimes de ma camarade, jusqu’à ce qu’une fois Quinn soignée, étendue paisiblement sur son lit … « Es-tu bien sûre qu’elle a heurtée un mur ? Elle avait de multiples contusions et … » « Oubliettes » coupais-je tranquillement, rangeant machinalement dans ma poche ma baguette pointée sur elle.
Montana D. Jones- ▬and I DON'T GIVE A DAMN ;
'bout my bad reputation - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1162
♦ ARRIVÉE : 10/01/2010
♦ ANNÉE : 6th grade
♦ HUMEUR : exhausted.
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