Owls are EEEEEEEVIL. •• Quinn
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Owls are EEEEEEEVIL. •• Quinn
Owls are EEEEEEEVIL.
or
How to kill a bloody bird
or
How to kill a bloody bird
featuring Quinn Harper & Nell Archer.
Soundtrack : 30STM — This Is War
Soundtrack : 30STM — This Is War
Une belle après-midi à Poudlard. Le soleil haut dans le ciel, la température parfaite, deux trois nuages mais rien de bien méchant. Tout prédestinait cette après-midi à être une après-midi de joie, de bonheur, de paix et d'amour. Sauf que ce ne fut pas le cas. On croirait presque que, dans le Monde Magique, tous les éléments peuvent être réunis pour vous donner des conditions optimales pour passer une bonne journée et que, quel que soit le sorcier ou la sorcière concernée, ça va toujours foirer. Je m'explique : moi, Nell Archer, brillante (ahem) Gryffondor de cinquième année, j'avais décidé d'aller étudier un peu dehors. Je n'étais pas extrêmement travailleuse mais en vue de mes BUSEs à la fin de l'année, j'avais décidé que j'essaierai de comprendre quelque chose à ce que pouvait raconter le prof d'Histoire de la Magie. Zoran était resté avec moi pendant un moment, le temps que je lui pose des questions rapidement éludées. Et puis il avait dû partir parce qu'il avait cours. De quoi ? Je n'y avais pas vraiment prêté attention. J'essayais donc de me concentrer de nouveau pour comprendre quelque chose à la trente-quatrième révolte Gobeline (1794-1802), en vain. Pourtant, il m'avait expliqué, hein. Allez savoir par quoi j'avais pu être déconcentrée. Me mettant donc à laisser errer mes pensées pendant un temps, j'observais le ciel où se baladaient trois pauvres nuages tout à fait innocents. L'air frais soufflait doucement, tout allait bien dans le meilleur des mondes. Enfin, pour le moment. Attaquée par une fourmi qui avait décidé d'escalader mes cours, je la dégageais gentiment d'une simple pichenette et je me forçai à relire. Machinalement, je m'étais mise à enrouler une mèche autour de mon index, pensive et extrêmement concentrée sur le cours, ne me souvenant pas de qui était Blärik le Gueux et quel rôle il jouait. Pourtant j'étais sûre que je l'avais lu dix parchemins plus tôt. Passons. Il fallut bien un jour me décider à rentrer, j'avais pas que ça à faire et il fallait que je chope Zane pour m'informer sur son moral. Oui, je l'avais vu aux cours précédents, mais on savait jamais ça pouvait chuter facile s'il croisait son maudit frère.
Me relevant avec grâce et délicatesse, je fourrai mes cours, roulés en tube, dans ma sacoche dont je passais la sangle à mon épaule. J'allais donc d'un pas rapide et leste en direction du château, décidée à aller poser mes affaires dans mon dortoir -ou plutôt les lancer sur mon lit- et à retourner profiter un peu de cette sensation de liberté qui me prenait. Sauf que, si tout va bien pendant quelques minutes, quelque chose vous rappelle que votre vie n'a rien à voir avec les jolies histoires qu'on vous racontait quand vous étiez gamins. C'est ainsi qu'une forme passant trop près du sol vint me voler autour, sans doute parce qu'elle avait senti je ne sais quelle odeur datant du cours de Potions ce matin. Et prenant peur -j'étais sur les nerfs constamment en ce moment- je dégainais ma baguette, croyant à une quelconque attaque, et je lançais un sonore « EXPELLIARMUS ! »
Problème : la bête fut expédiée non pas au loin mais contre un tronc d'arbre. Un craquement reconnaissable entre mille plus tard, le hibou gisait au sol, mort. Hébétée j'observais l'oiseau inerte, soudainement bloquée sur cette image. C'était moi qui venais de faire ça ? Je venais de tuer un hibou ? Comment avais-je pu faire un truc pareil ? La stupeur passée, je restais interdite devant le désastre. Je doutais que ce hibou puisse être un hibou de Poudlard. Il avait l'air beaucoup trop en forme pour ça. Enfin, là il était mort, donc il n'était pas très en forme. Mais bref. See my point ? M'approchant de l'animal, je jetai un coup d'œil alentour : des gens me regardaient sans comprendre pourquoi j'avais hurlé, ils ne faisaient pas attention à la forme au pied de l'arbre massif. Tant mieux, hein. Être cataloguée comme la folle qui tuait des hiboux n'était pas mon but principal après déjà quatre longues années passées ici. M'accroupissant près de l'animal gisant, je constatai qu'il avait une lettre accrochée à la patte. Ça m'informerait sans doute sur le propriétaire de cette bête. « M. & Mme Harper »
Ça me disait quelque chose. Vraiment. Mais je ne savais pas quoi. Enfin, ça me disait quelque chose, mais ça n'était pas du tout pour la bonne raison et ça ne concernait aucune personne de Poudlard. Il y avait un Harper à Poudlard ? Ou une ? J'avisais une fille de l'année d'en dessous avec qui j'avais discuté plusieurs fois, comme ça, par hasard. L'information qu'elle me donna me sauva la vie… Ou allait causer ma perte. Quinn Harper, elle s'appelait. Une fille. Ressortant un parchemin de ma sacoche ainsi qu'une plume magique, j'en déchirai un bout (du parchemin,hein) et griffonnai quelques brefs mots :
Mais de toute façon, tout le monde le savait que les oiseaux c'était le mal incarné. Non ?
Me relevant avec grâce et délicatesse, je fourrai mes cours, roulés en tube, dans ma sacoche dont je passais la sangle à mon épaule. J'allais donc d'un pas rapide et leste en direction du château, décidée à aller poser mes affaires dans mon dortoir -ou plutôt les lancer sur mon lit- et à retourner profiter un peu de cette sensation de liberté qui me prenait. Sauf que, si tout va bien pendant quelques minutes, quelque chose vous rappelle que votre vie n'a rien à voir avec les jolies histoires qu'on vous racontait quand vous étiez gamins. C'est ainsi qu'une forme passant trop près du sol vint me voler autour, sans doute parce qu'elle avait senti je ne sais quelle odeur datant du cours de Potions ce matin. Et prenant peur -j'étais sur les nerfs constamment en ce moment- je dégainais ma baguette, croyant à une quelconque attaque, et je lançais un sonore « EXPELLIARMUS ! »
Problème : la bête fut expédiée non pas au loin mais contre un tronc d'arbre. Un craquement reconnaissable entre mille plus tard, le hibou gisait au sol, mort. Hébétée j'observais l'oiseau inerte, soudainement bloquée sur cette image. C'était moi qui venais de faire ça ? Je venais de tuer un hibou ? Comment avais-je pu faire un truc pareil ? La stupeur passée, je restais interdite devant le désastre. Je doutais que ce hibou puisse être un hibou de Poudlard. Il avait l'air beaucoup trop en forme pour ça. Enfin, là il était mort, donc il n'était pas très en forme. Mais bref. See my point ? M'approchant de l'animal, je jetai un coup d'œil alentour : des gens me regardaient sans comprendre pourquoi j'avais hurlé, ils ne faisaient pas attention à la forme au pied de l'arbre massif. Tant mieux, hein. Être cataloguée comme la folle qui tuait des hiboux n'était pas mon but principal après déjà quatre longues années passées ici. M'accroupissant près de l'animal gisant, je constatai qu'il avait une lettre accrochée à la patte. Ça m'informerait sans doute sur le propriétaire de cette bête. « M. & Mme Harper »
Ça me disait quelque chose. Vraiment. Mais je ne savais pas quoi. Enfin, ça me disait quelque chose, mais ça n'était pas du tout pour la bonne raison et ça ne concernait aucune personne de Poudlard. Il y avait un Harper à Poudlard ? Ou une ? J'avisais une fille de l'année d'en dessous avec qui j'avais discuté plusieurs fois, comme ça, par hasard. L'information qu'elle me donna me sauva la vie… Ou allait causer ma perte. Quinn Harper, elle s'appelait. Une fille. Ressortant un parchemin de ma sacoche ainsi qu'une plume magique, j'en déchirai un bout (du parchemin,hein) et griffonnai quelques brefs mots :
« À l'attention de Quinn Harper,
navrée de vous l'annoncer, mais il se pourrait que j'aie accidentellement abîmé votre hibou.
si vous êtes disponible sur le champ, il serait peut-être de bon ton que vous veniez constater
les dégâts. Je vous présente encore mes plus sincères excuses et je vous attendrai sous le
seul arbre fleuri du parc.
Vérifiant que mon message n'était pas trop abrupt, j'envoyais le parchemin plié en cocotte à la recherche de sa destinataire -les sorts étaient vraiment le meilleur ami de l'homme des fois- et j'attendis, appréhendant toujours plus le moment où Harper arriverait… J'espérais vraiment qu'elle ne tenait pas à son hibou. Ou qu'elle en avait un de rechange. Ou que le hibou était peut-être pas totalement mort, hein… ? On verrait bien.navrée de vous l'annoncer, mais il se pourrait que j'aie accidentellement abîmé votre hibou.
si vous êtes disponible sur le champ, il serait peut-être de bon ton que vous veniez constater
les dégâts. Je vous présente encore mes plus sincères excuses et je vous attendrai sous le
seul arbre fleuri du parc.
- Nell Archer »
Mais de toute façon, tout le monde le savait que les oiseaux c'était le mal incarné. Non ?
Invité- Invité
Re: Owls are EEEEEEEVIL. •• Quinn
« Lyle? Tu m'écoutes oui? Visiblement non! Décidément....» Un grognement mécontent passa mes lèvres. À quoi bon être façon à lui s'il ne m'écoutait pas? J'observai ses traits quelques secondes avant de soupirer et de prendre mon sac. Il était visiblement inutile de rester planté là à parler toute seule. Lui lançant un signe de main vague, je pris la direction de la porte, sans même me retourner. Il était mon amie, d'accord, mais je n'allais quand même pas rester planté devant lui à discuter dans le vide. Je me rendis à la bibliothèque, dans l'espoir d'y retrouver Clyde. Ce ne fut malheureusement pas le cas et malgré moi, une petite moue se peignit sur mon visage. Dommage. Ce fût une déception veine, j'en conçois, puisque j'allais inévitablement le voir ce soir. Il était effrayant de constater à quel point j'avais besoin de lui, c'était comme une drogue. Comment, dans ce futur annoncer, pouvais-je être si loin, dans ces murs d'école, alors que lui était au ministère à des kilomètres de moi? C'était l'une des choses qui me faisait hésiter sur ce futur presque doux. Enfin, il serait d'une douceur remarquable s'il n'y avait pas eu Garden dans le décor, je l'aimais réellement pas celle-là? Ne pouvait-elle pas se contenter de son Adam? Tout cela était trop complexe, j'avais réellement du mal à suivre.
Je m’installai à une table, ouvrant mon livre de potion, prenant un parchemin dans le futile espoir de terminer ce fichu devoir. J’étais une élève brillante, intelligente et appliquée, mais depuis quelques temps, j’étais un peu distraite et dissipée. Et c’était comme si personne ne le remarqua. En fait, personne ne m’avait jamais remarqué dans cette fichue école. On me prenait souvent pour une jolie petite peste gâtée jusqu’aux os sans cervelle et sotte. J’aurais sans doute pu être populaire, comme ces petites pestes pitoyables et incroyablement stupides. Mais voilà. À mon entrer ici, j’étais trop aigre, trop brisée pour avoir une réputation de petite fille amusante et drôle, loin de là. Et ce n’était pas plus mal. J’avais rencontré Clyde, mon double masculin, et j’étais si bien avec lui que je ne songeais pas à changer quoi que ce soit à cette situation. J’aimais Clyde. Profondément, indéniablement. Mais il ne me voyait pas, pas comme ça. Notre relation étrange et ambigüe ne me permettait pas ces gestes que je ne demandais qu’à poser avec lui. Au bien sûr, je pourrais faire un essaie, mais je ne sais pas si je serais capable de supporter son rejet. Je soupirai lorsqu’un bout de parchemin plié en cocotte atterrie sur mon bureau. Le prenant entre mes doigts, je le dépliai pour lire.
QUOI?!?!?!! Mon hibou était "abîmé" ? Comment ça abîmé? Il était en parfait état hier soir lorsque j'avais envoyé la lettre à mes parents. Et puis comment l'avait-elle abîmé justement? Et c'était qui cette Nell Archer? Ça me disait que très vaguement quelque chose. Je rangeai mes choses dans mon sac avant de me diriger vers le parc. Une fois à l'extérieur, je cherchai l'arbre fleuri mentionné. Près de lui se tenait une silhouette vaguement familière. Je me plantai devant elle, bras croisée, l'air froid. Je ne tenais pas particulièrement à mon hibou, ce n'était pas comme si j'avais des émotions pour la bête, mais j'étais assez irrité, je l'avoue. Il me faudrait en acheter un autre et je n’étais pas fan de l’idée nunuche de faire les boutiques. Et puis, il faisait son boulot ce hibou, non? « C’est toi qui à abîmé mon hibou? » Tournant légèrement la tête, je remarquai la petite silhouette avachie au sol. Ses plumes étaient dans un état lamentable, du sang perlait au coin de son bec, sa crâne semblait fracasser et déformé alors que sa tête avait un drôle d’angle. J’eu une exclamation méprisante avant de me tourner vers Nell. « Visiblement oui. Alors, tu peux m’expliquer s’il te plaît….Nell, comment et pourquoi tu as fais je-ne-sais-quoi avec mon hibou?» Mon ton était froid, méprisant. Je ne lui en voulais pas vraiment, mais bon. Je m’approchai de l’oiseau mort, détachant la lettre qui était attaché à sa patte inerte avant de reposer un regard froid sur la Gryffondor.
Je m’installai à une table, ouvrant mon livre de potion, prenant un parchemin dans le futile espoir de terminer ce fichu devoir. J’étais une élève brillante, intelligente et appliquée, mais depuis quelques temps, j’étais un peu distraite et dissipée. Et c’était comme si personne ne le remarqua. En fait, personne ne m’avait jamais remarqué dans cette fichue école. On me prenait souvent pour une jolie petite peste gâtée jusqu’aux os sans cervelle et sotte. J’aurais sans doute pu être populaire, comme ces petites pestes pitoyables et incroyablement stupides. Mais voilà. À mon entrer ici, j’étais trop aigre, trop brisée pour avoir une réputation de petite fille amusante et drôle, loin de là. Et ce n’était pas plus mal. J’avais rencontré Clyde, mon double masculin, et j’étais si bien avec lui que je ne songeais pas à changer quoi que ce soit à cette situation. J’aimais Clyde. Profondément, indéniablement. Mais il ne me voyait pas, pas comme ça. Notre relation étrange et ambigüe ne me permettait pas ces gestes que je ne demandais qu’à poser avec lui. Au bien sûr, je pourrais faire un essaie, mais je ne sais pas si je serais capable de supporter son rejet. Je soupirai lorsqu’un bout de parchemin plié en cocotte atterrie sur mon bureau. Le prenant entre mes doigts, je le dépliai pour lire.
« À l'attention de Quinn Harper,
navrée de vous l'annoncer, mais il se pourrait que j'aie accidentellement abîmé votre hibou.
si vous êtes disponible sur le champ, il serait peut-être de bon ton que vous veniez constater
les dégâts. Je vous présente encore mes plus sincères excuses et je vous attendrai sous le
seul arbre fleuri du parc.
navrée de vous l'annoncer, mais il se pourrait que j'aie accidentellement abîmé votre hibou.
si vous êtes disponible sur le champ, il serait peut-être de bon ton que vous veniez constater
les dégâts. Je vous présente encore mes plus sincères excuses et je vous attendrai sous le
seul arbre fleuri du parc.
- Nell Archer »
QUOI?!?!?!! Mon hibou était "abîmé" ? Comment ça abîmé? Il était en parfait état hier soir lorsque j'avais envoyé la lettre à mes parents. Et puis comment l'avait-elle abîmé justement? Et c'était qui cette Nell Archer? Ça me disait que très vaguement quelque chose. Je rangeai mes choses dans mon sac avant de me diriger vers le parc. Une fois à l'extérieur, je cherchai l'arbre fleuri mentionné. Près de lui se tenait une silhouette vaguement familière. Je me plantai devant elle, bras croisée, l'air froid. Je ne tenais pas particulièrement à mon hibou, ce n'était pas comme si j'avais des émotions pour la bête, mais j'étais assez irrité, je l'avoue. Il me faudrait en acheter un autre et je n’étais pas fan de l’idée nunuche de faire les boutiques. Et puis, il faisait son boulot ce hibou, non? « C’est toi qui à abîmé mon hibou? » Tournant légèrement la tête, je remarquai la petite silhouette avachie au sol. Ses plumes étaient dans un état lamentable, du sang perlait au coin de son bec, sa crâne semblait fracasser et déformé alors que sa tête avait un drôle d’angle. J’eu une exclamation méprisante avant de me tourner vers Nell. « Visiblement oui. Alors, tu peux m’expliquer s’il te plaît….Nell, comment et pourquoi tu as fais je-ne-sais-quoi avec mon hibou?» Mon ton était froid, méprisant. Je ne lui en voulais pas vraiment, mais bon. Je m’approchai de l’oiseau mort, détachant la lettre qui était attaché à sa patte inerte avant de reposer un regard froid sur la Gryffondor.
Quinn Harper- ✗ I Feel Wicked;
But the sun also shines on the wicked - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1774
♦ ARRIVÉE : 17/02/2010
♦ HUMEUR : Impassible
Re: Owls are EEEEEEEVIL. •• Quinn
J'aurais dû savoir qu'une journée qui s'annonçait si bien ne pouvait que mal se passer, à un moment. C'était presque une malédiction sur ce coup-là. Un coup du sort. Comme s'il se rappelait à moi, moqueur, souriant, cynique. Si je n'avais pas été aussi à fleur de peau ces derniers temps, j'aurais sans doute mieux su gérer cet effroi qui m'avait pris lorsque l'oiseau s'était mis à me tourner autour. Je ne raffolais pas des petites bêtes, en fait. Pourtant, quand j'étais petite, du temps où je vivais toute seule dans la maison de Kerry, il y avait des souris qui passaient, de temps en temps, des fourmis, des araignées. Je n'en étais pas effrayée. Mais j'étais enfant, à ce moment-là, mes cauchemars ne me hantaient pas encore, je n'avais peur de rien, j'étais libre comme l'air. Maintenant, j'avais peur de beaucoup de choses, et souvent des choses dont je n'avais pas eu peur avant que mes cauchemars ne s'intensifient. Donc je devenais plus sujette à des sursauts. Le hibou avait pris pour la journée. Si Zoran avait été là, je n'aurais sans doute pas réagi ainsi, mais il ne pouvait pas tout le temps être là. J'avais rangé ma baguette dans ma manche et j'observais le cadavre de l'animal lorsqu'une ombre vint se découper sur l'herbe. Relevant la tête, je faisais ainsi face à Quinn Harper, soit la propriétaire du hibou que j'avais malencontreusement tué. Ouh, elle n'avait pas l'air marrante. Enfin, en même temps, à moins qu'elle ait détesté son hibou, elle ne m'aurait jamais adressé un sourire enjoué dans ces circonstances-là… Aussi, c'était tout à fait normal qu'elle ne m'adresse aucun sourire, mais qu'elle affiche plutôt un air glacial. Ses bras étaient croisés, position de défense. Elle n'avait pas l'air hostile à mon égard, juste courroucée.
N'ayant pas vraiment d'autre réponse à lui donner, je hochai la tête en silence. J'essayais pourtant de ne pas paraître dépitée, ou chagrinée. Ça n'était qu'un oiseau, par Merlin ! Il n'avait qu'à regarder où il allait aussi ! Mon regard suivit le sien alors qu'elle se tournait vers le corps couvert de plumes de son animal messager. Son exclamation méprisante ne me disait rien qui vaille mais je ne fis pas un geste, contentant de triturer le bout de ma baguette avec mon pouce gauche. Elle se remit à me fixer et je soutenais son regard du mieux que je pouvais -c'est à dire en ne pouvant pas tenir plus de sept secondes avant de le détourner.
Comment dire… ? Par Circé et les autres, cette fille avait vraiment quelque chose qui m'horripilait et je ne m'étonnais vraiment pas de ne pas lui avoir parlé plus tôt. Alors qu'elle s'approchait de l'oiseau pour en détacher la lettre, je commençais à expliquer de façon saccadée et absolument pas fluide les faits :
Mon explication venait de baisser d'un ton sous le regard froid de la Serdaigle. Merlin, comment pouvais-je être aussi impressionnée que ça ? Ça n'était qu'une gamine, elle était plus jeune que moi et elle était pas aussi dangereuse que ça… Si ? Pourquoi son regard froid me glaçait d'effroi à chaque fois qu'elle le plantait dans mes prunelles ? Est-ce que ça me rappelait autre chose ? Est-ce que c'était juste que je me sentais coupable et que je craignais sa condamnation ? Était-ce autre chose encore ? Passant une main derrière ma nuque, un signe que certains comprendraient comme trahissant mon anxiété du moment, je détournais de nouveau le regard, m'humectais les lèvres et me remettais à parler en faisant des signes de main assez souvent :
Il était vraiment difficile d'être plus explicite que ça. Alors qu'elle se redressait de sa position accroupie, j'ajoutais avec précipitation, comme si j'avais peur qu'elle ne me lance un sort, comme ça, parce que ça la démangeait :
Cette constatation ne pouvait pas me mettre plus mal à l'aise. Non, vraiment, elle avait l'air d'être calme de tempérament. D'autres qu'elle me seraient sans doute tombés dessus, mais elle n'avait pas l'air de vouloir me tuer sur le champ. Je voyais le mal partout aussi. Mh. À moins qu'elle ne fomente quelque vengeance bien sentie pour plus tard ? Non, quand même pas, les gens aussi méchants que ça, c'est mal. Mais qui me disait que cette fille était "gentille" ?
- « C’est toi qui à abîmé mon hibou? »
N'ayant pas vraiment d'autre réponse à lui donner, je hochai la tête en silence. J'essayais pourtant de ne pas paraître dépitée, ou chagrinée. Ça n'était qu'un oiseau, par Merlin ! Il n'avait qu'à regarder où il allait aussi ! Mon regard suivit le sien alors qu'elle se tournait vers le corps couvert de plumes de son animal messager. Son exclamation méprisante ne me disait rien qui vaille mais je ne fis pas un geste, contentant de triturer le bout de ma baguette avec mon pouce gauche. Elle se remit à me fixer et je soutenais son regard du mieux que je pouvais -c'est à dire en ne pouvant pas tenir plus de sept secondes avant de le détourner.
- « Visiblement oui. Alors, tu peux m’expliquer s’il te plaît….Nell, comment et pourquoi tu as fais je-ne-sais-quoi avec mon hibou ? »
Comment dire… ? Par Circé et les autres, cette fille avait vraiment quelque chose qui m'horripilait et je ne m'étonnais vraiment pas de ne pas lui avoir parlé plus tôt. Alors qu'elle s'approchait de l'oiseau pour en détacher la lettre, je commençais à expliquer de façon saccadée et absolument pas fluide les faits :
- « Ahem, di—disons qu'en fait il m'a plus ou moins at— attaquée, oui. Et que… Euh… J'ai pas vraiment réfléchi sur le coup et que je lui ai lancé un expelliarm… »
Mon explication venait de baisser d'un ton sous le regard froid de la Serdaigle. Merlin, comment pouvais-je être aussi impressionnée que ça ? Ça n'était qu'une gamine, elle était plus jeune que moi et elle était pas aussi dangereuse que ça… Si ? Pourquoi son regard froid me glaçait d'effroi à chaque fois qu'elle le plantait dans mes prunelles ? Est-ce que ça me rappelait autre chose ? Est-ce que c'était juste que je me sentais coupable et que je craignais sa condamnation ? Était-ce autre chose encore ? Passant une main derrière ma nuque, un signe que certains comprendraient comme trahissant mon anxiété du moment, je détournais de nouveau le regard, m'humectais les lèvres et me remettais à parler en faisant des signes de main assez souvent :
- « Mon but était pas de le tuer, hein ! C'est juste que… Grands mouvements de bras. Bah le sort est parti, quoi. Et paf. »
Il était vraiment difficile d'être plus explicite que ça. Alors qu'elle se redressait de sa position accroupie, j'ajoutais avec précipitation, comme si j'avais peur qu'elle ne me lance un sort, comme ça, parce que ça la démangeait :
- « Mais si tu considères qu'il t'était indispensable, je suis prête à t'en racheter un, hein ! Moi, avoir peur ? Si peu. Enfin j'veux dire, c'est comme quand on casse quelque chose… Enfin, là, y a pas de reparo qui pourrait marcher, j'crois. »
Cette constatation ne pouvait pas me mettre plus mal à l'aise. Non, vraiment, elle avait l'air d'être calme de tempérament. D'autres qu'elle me seraient sans doute tombés dessus, mais elle n'avait pas l'air de vouloir me tuer sur le champ. Je voyais le mal partout aussi. Mh. À moins qu'elle ne fomente quelque vengeance bien sentie pour plus tard ? Non, quand même pas, les gens aussi méchants que ça, c'est mal. Mais qui me disait que cette fille était "gentille" ?
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Re: Owls are EEEEEEEVIL. •• Quinn
Elle hocha la tête et j’arquai un sourcil. Je ne savais pas si je devais être agacée ou non. En fait, je n’avais jamais vraiment tenue à mon hibou. Ce n’étais qu’une bestiole de plus et il ne signifiait pas grand-chose à mes yeux. Il n’avait aucune réellement valeur sentimentale contrairement à grands nombres des objets qui parsemaient ma chambre dans le manoir familiale. D’ailleurs, ce hibou n’avait même pas nom. Je l’avais uniquement nommé banalement « hibou ». Ouais, je sais, j’étais d’une originalité navrante. Je détaillai le visage de Nell avec une attention presque perfide avant de sourire durement. Elle ne semblait pas dépitée ou chagrinée d’avoir assassiné une pauvre petite bête. Je jetai un coup d’œil à la lettre que je tenais entre mes mains. Je reconnue avec facilité l’écriture inclinée et brouillon de mon paternel avant de reposer mon regard sur le cadavre de hibou. J’allais sans doute devoir prendre l’un des oiseaux de l’école pour leur répondre. Avec un soupire quelque peu irrité, je me tournai vers la Gryffondor, avec une certaine impatience. «Ahem, di—disons qu'en fait il m'a plus ou moins at— attaquée, oui. Et que… Euh… J'ai pas vraiment réfléchi sur le coup et que je lui ai lancé un expelliarm…» Il l’avait attaquer? Comment un hibou pouvait l’avoir attaquer? Je pinçai les lèvres, perdant le peu de patience qu’il me restait. Je m’appliquai pourtant à garder un certain sang froid lorsque j’ouvris la bouche. «Il t’a attaquée? Tu rigoles?» Sceptique, je posai les yeux sur le cadavre de l’oiseau. Comme une bestiole comme celle-là aurait-elle bien pu l’attaquer? À la limite, il aurait pu passer trop près d’elle, point final.
Je ne savais pas trop comment agir face à tout ceci. Il aurait été exagérer de me mettre en colère, et puis, j’avais plus de sang froid que cela. De plus, je n’avais pas envie de la laisser se faufiler comme ça sans rechigner. « «Mon but était pas de le tuer, hein ! C'est juste que…Bah le sort est parti, quoi. Et paf.» » J’arque un sourcil pour la énième fois. Elle était un peu trop expressive à mon goût. Je l’avais vu de nombreuse fois avec ce garçon de Serpentard, un certain Zoran, et elle m’avait toujours semblé moins agité. Mais maintenant qu’elle ajoutait les bras de la sorte, je ne pouvais que la trouver trop exubérante pour moi. Je me redressai doucement, faisant un pas vers elle, l’air revêche. Je passai une main dans les cheveux avec une certaine pointe d’agacement. Mais si tu considères qu'il t'était indispensable, je suis prête à t'en racheter un, hein ! Enfin j'veux dire, c'est comme quand on casse quelque chose… Enfin, là, y a pas de reparo qui pourrait marcher, j'crois. Elle se moque de moi là? Je sais pertinemment qu’il n’y a pas de reparo possible, je n’étais pas bête! À moins que ce fut une tentative ridicule d’humour? Dans ce cas là, je ne réagis pas, me contentant de l’observer avec une irritation marquée.
«Arrête de gigoter comme une girouette, tu veux? Tu m’agaces. » Je sais, je pourrais faire un effort pour être gentille, mais ce n’était pas vraiment dans mes habitudes. Enfin, non que je ne l’étais jamais. Néanmoins, je n’avais pas envie de faire ami-ami avec tout le monde que je croisais dans les couloirs de l’école. Et encore moins avec les gens qui assassine mon hibou comme ça en passant. Je poussai un léger soupire. Je regrettai déjà ce que j’allais faire dans les prochaines secondes. «Et puis, ce n’est qu’un hibou, je ne vais tout de même pas te pousser dans le lac pour ça….quoique… » Un sourire en coin qui n’augurait rien de bon. Elle n’allait tout de même pas croire que je vais la laisser filer sans rien dire? Elle venait d’assassiner mon oiseau quand même. Je me penchais vers elle, sans me départir de mon sourire, une lueur froide brillant dans mes yeux bleus. « Tu as de la chance toi…vraiment…Je me sens d’humeur généreuse aujourd’hui» Je me redresse, l’air toujours aussi détachée. Cette fille m’amuse. C’est malsain, je sais. C’est dernier temps, il était rare que les gens m’amusaient autant, si ce n’était pas Bonnie.
Je ne savais pas trop comment agir face à tout ceci. Il aurait été exagérer de me mettre en colère, et puis, j’avais plus de sang froid que cela. De plus, je n’avais pas envie de la laisser se faufiler comme ça sans rechigner. « «Mon but était pas de le tuer, hein ! C'est juste que…Bah le sort est parti, quoi. Et paf.» » J’arque un sourcil pour la énième fois. Elle était un peu trop expressive à mon goût. Je l’avais vu de nombreuse fois avec ce garçon de Serpentard, un certain Zoran, et elle m’avait toujours semblé moins agité. Mais maintenant qu’elle ajoutait les bras de la sorte, je ne pouvais que la trouver trop exubérante pour moi. Je me redressai doucement, faisant un pas vers elle, l’air revêche. Je passai une main dans les cheveux avec une certaine pointe d’agacement. Mais si tu considères qu'il t'était indispensable, je suis prête à t'en racheter un, hein ! Enfin j'veux dire, c'est comme quand on casse quelque chose… Enfin, là, y a pas de reparo qui pourrait marcher, j'crois. Elle se moque de moi là? Je sais pertinemment qu’il n’y a pas de reparo possible, je n’étais pas bête! À moins que ce fut une tentative ridicule d’humour? Dans ce cas là, je ne réagis pas, me contentant de l’observer avec une irritation marquée.
«Arrête de gigoter comme une girouette, tu veux? Tu m’agaces. » Je sais, je pourrais faire un effort pour être gentille, mais ce n’était pas vraiment dans mes habitudes. Enfin, non que je ne l’étais jamais. Néanmoins, je n’avais pas envie de faire ami-ami avec tout le monde que je croisais dans les couloirs de l’école. Et encore moins avec les gens qui assassine mon hibou comme ça en passant. Je poussai un léger soupire. Je regrettai déjà ce que j’allais faire dans les prochaines secondes. «Et puis, ce n’est qu’un hibou, je ne vais tout de même pas te pousser dans le lac pour ça….quoique… » Un sourire en coin qui n’augurait rien de bon. Elle n’allait tout de même pas croire que je vais la laisser filer sans rien dire? Elle venait d’assassiner mon oiseau quand même. Je me penchais vers elle, sans me départir de mon sourire, une lueur froide brillant dans mes yeux bleus. « Tu as de la chance toi…vraiment…Je me sens d’humeur généreuse aujourd’hui» Je me redresse, l’air toujours aussi détachée. Cette fille m’amuse. C’est malsain, je sais. C’est dernier temps, il était rare que les gens m’amusaient autant, si ce n’était pas Bonnie.
Quinn Harper- ✗ I Feel Wicked;
But the sun also shines on the wicked - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1774
♦ ARRIVÉE : 17/02/2010
♦ HUMEUR : Impassible
Re: Owls are EEEEEEEVIL. •• Quinn
Elle fut bien sûr sceptique en m'entendant clamer la légitime défense. Apparemment, l'attaque du hibou était très peu probable. Le cas de légitime défense ne marchait pas, elle ne me croyait pas. Et pourtant je n'avais pas rêvé ! Cet hibou m'avait vraiment… Ou bien avait-il simplement volé trop près par inadvertance ? Merlin, les faits qui pourtant étaient récents s'embrumaient au fil du temps, comme si je perdais toute notion de la réalité. Je m'agitais, mes mouvements m'échappaient de plus en plus, la panique courant dans mes veines. Pourquoi avais-je si peur de sa réaction ? Après tout, ça n'était qu'un maudit oiseau. Un simple… Un simple hibou ! Je le lui repayerai si elle y tenait ! Elle m'observait avec un air sceptique, perplexe peut-être, un peu irrité. L'exaspérais-je déjà ? La réponse ne fut pas longue à venir, elle me coupait, clairement agacée.
Mh. Vraiment ? Docile, je fourrais mes mains dans mes poches, me plongeant dans un mutisme éphémère, comme un enfant à qui on aurait ordonné avec autorité de se taire. J'avais toujours eu du mal avec l'autorité. Enfin, je veux dire, du mal dans le sens où je ne m'élevais que très rarement contre les ordres qu'on pouvait me donner. Je n'étais pas du genre à protester. J'étais craintive, en fait. J'avais peur d'une possible punition. D'où cela pouvait donc bien me venir ? Je n'en avais aucune idée. Kerry n'avait jamais été du genre autoritaire à m'imposer une discipline de fer. Jane avait été assez coulante, me laissant faire plus ou moins ce que je voulais. Les professeurs de mes jeunes années n'avaient pas fait de zèle. Alors où et quand avais-je commencé à développer cette soumission aux ordres et aux commandements ? Peut-être chez les Archer, à voir Mère faire ce que lui disait Père, sans rechigner. Elle, elle était soumise. Peut-être l'avais-je prise comme modèle, inconsciemment. Il faut dire que je l'avais beaucoup aimée… Mais n'y repensons plus. Le fait est que je m'étais tue et immobilisée à partir du moment où Quinn Harper me l'avait ordonné. Elle était assez dure dans son attitude, mais je comprenais. Je doutais qu'on saute dans les bras de celle qui avait tué son hibou. Cependant la suite me surprit plus que ce que je n'avais imaginé.
Un sourire nerveux accueillit ces bonnes paroles. Soit, elle allait se montrer clémente, c'est ça ?
Wow. Si ça n'était la lueur froide dans ses yeux, je croirais qu'elle me pardonne réellement. Mais est-ce un véritable pardon, ou simplement une certaine flemme qui la fait retarder une possible vengeance ? Non, Nell, tu deviens trop paranoïaque. Calme-toi. Un mince sourire étire de nouveau mes lèvres tandis que je cherche des mots qui pourraient… Non, en fait, je ne sais pas quoi dire. Mon regard tombe machinalement sur le hibou et les mains toujours dans les poches, je hasarde un :
Que pourrais-je faire ? Je reconnais, à haute voix, l'air pas franchement à l'aise :
Est-ce que tourner le couteau dans la plaie est une bonne solution, ou bien suis-je en train de faire la plus grosse idiotie de toute la journée ? Circé, que j'aimerais que Zoran soit là pour m'assurer que je ne suis pas en train d'accumuler les bourdes. Et pourtant, il n'est pas là, et je reprends d'une voix faible -chose étonnante, après tout, entre Quinn et moi, je suis l'aînée… Enfin je crois.
Non, ne croyez pas que je cherche des ennuis. Juste que je me vois mal partir comme ça. Peut-être aurais-je mieux fait de quitter les lieux, hein. Peut-être que maintenant, tout ce que je vais dire va empirer les choses, si ce n'est pas déjà fait…
- « Arrête de gigoter comme une girouette, tu veux? Tu m’agaces. »
Mh. Vraiment ? Docile, je fourrais mes mains dans mes poches, me plongeant dans un mutisme éphémère, comme un enfant à qui on aurait ordonné avec autorité de se taire. J'avais toujours eu du mal avec l'autorité. Enfin, je veux dire, du mal dans le sens où je ne m'élevais que très rarement contre les ordres qu'on pouvait me donner. Je n'étais pas du genre à protester. J'étais craintive, en fait. J'avais peur d'une possible punition. D'où cela pouvait donc bien me venir ? Je n'en avais aucune idée. Kerry n'avait jamais été du genre autoritaire à m'imposer une discipline de fer. Jane avait été assez coulante, me laissant faire plus ou moins ce que je voulais. Les professeurs de mes jeunes années n'avaient pas fait de zèle. Alors où et quand avais-je commencé à développer cette soumission aux ordres et aux commandements ? Peut-être chez les Archer, à voir Mère faire ce que lui disait Père, sans rechigner. Elle, elle était soumise. Peut-être l'avais-je prise comme modèle, inconsciemment. Il faut dire que je l'avais beaucoup aimée… Mais n'y repensons plus. Le fait est que je m'étais tue et immobilisée à partir du moment où Quinn Harper me l'avait ordonné. Elle était assez dure dans son attitude, mais je comprenais. Je doutais qu'on saute dans les bras de celle qui avait tué son hibou. Cependant la suite me surprit plus que ce que je n'avais imaginé.
- « Et puis, ce n’est qu’un hibou, je ne vais tout de même pas te pousser dans le lac pour ça….quoique… »
Un sourire nerveux accueillit ces bonnes paroles. Soit, elle allait se montrer clémente, c'est ça ?
- « Tu as de la chance toi…vraiment…Je me sens d’humeur généreuse aujourd’hui. »
Wow. Si ça n'était la lueur froide dans ses yeux, je croirais qu'elle me pardonne réellement. Mais est-ce un véritable pardon, ou simplement une certaine flemme qui la fait retarder une possible vengeance ? Non, Nell, tu deviens trop paranoïaque. Calme-toi. Un mince sourire étire de nouveau mes lèvres tandis que je cherche des mots qui pourraient… Non, en fait, je ne sais pas quoi dire. Mon regard tombe machinalement sur le hibou et les mains toujours dans les poches, je hasarde un :
- « Est-ce que tu veux que… Euh. »
Que pourrais-je faire ? Je reconnais, à haute voix, l'air pas franchement à l'aise :
- « Hm. Je… Je dois t'avouer que… Euh… Je sais pas vraiment quoi te dire… À part que je suis vraiment désolée, hein… »
Est-ce que tourner le couteau dans la plaie est une bonne solution, ou bien suis-je en train de faire la plus grosse idiotie de toute la journée ? Circé, que j'aimerais que Zoran soit là pour m'assurer que je ne suis pas en train d'accumuler les bourdes. Et pourtant, il n'est pas là, et je reprends d'une voix faible -chose étonnante, après tout, entre Quinn et moi, je suis l'aînée… Enfin je crois.
- « Il… Il avait un nom ? »
Non, ne croyez pas que je cherche des ennuis. Juste que je me vois mal partir comme ça. Peut-être aurais-je mieux fait de quitter les lieux, hein. Peut-être que maintenant, tout ce que je vais dire va empirer les choses, si ce n'est pas déjà fait…
Invité- Invité
Re: Owls are EEEEEEEVIL. •• Quinn
Que croyait-elle? Que j'allais simplement lui dire que ce n'était pas grave. Qu'elle pouvait assassiner mon oiseau sans aucun reproche? Un merci, tout au plus? Et bien, elle se mettait le doigt dans l'œil. Ce n'était qu'un oiseau, oui. Je n'y tenais pas, effectivement. Mais ce n'était pas une raison pour la laisser s'en tirer, comme si elle venait tout simplement de marcher sur le crapaud d'un pauvre Poufsouffle manipulable et faible. Ce n'était pas dans mes habitudes. Et puis, qui c'était, cette petite sotte sans cervelle? Elle me paraissait tellement faible. Elle avait cessé de parler, enfonçant ses mains dans ses poches, lorsque je lui avais ordonné d'arrêter de gesticuler comme une toupie. Docile petite chose. Si Nell était plus vieille que moi, c'était moi, qui avais le dessus sur elle. J'eu un sourire sadique, de ceux qui ne valait rien de bon. Mes doigts pianotaient sur mon bras, avec impatience. Que pouvais-je bien attendre d'elle? Pourquoi étais-je seulement encore ici? Avec exaspération, je mis la lettre de mes parents dans ma poche. «Est-ce que tu veux que… Euh.» Que quoi? Je l'observe avec agacement, fit un mouvement de main pour l'incité à poursuivre sa phrase. Je n'aimais pas quand les gens laissaient leur phrase en suspend. C'était insupportable à mes yeux. Pourquoi n'allaient-ils pas droit au but?
Je soupirai. Agacée. Je n'étais réellement colérique, mais je n'aimais pas laisser les gens s'en tirer en croyant que je leur pardonnais tout. Ce n'était pas le cas, et ce n'était pas moi. J'étais un Tiran dans mon genre, et j'aimais que les autres le sachent. Comme ça, il me fichait la paix. «Hm. Je… Je dois t'avouer que… Euh… Je ne sais pas vraiment quoi te dire… À part que je suis vraiment désolée, hein…» J'haussai un sourcil, pinçant les lèvres. Elle n'avait pas l'air franchement à l'aise, et ça me plaisait. Elle était désolée, vraiment? Je levai les yeux au ciel, exaspérée. Je m'en fichais de ses excuses. Qu'est-ce que ça pouvait bien me faire, hein? Elle n'était pas la première à m'agacée autant. Quoi qu'elle était bien la première à tuer mon hibou. «Il… Il avait un nom ?» Étonnement, j’éclatai de rire. Ce n’était pas une vrai question, si? Dans tout les cas, c’était ridicule. On s’en fichait du nom de l’animal mort. Je n’allais pas le mettre en terre avec une jolie petite cérémonie et un buffet froid par la suite. Je secouai la tête, riant visiblement du ridicule de la situation. Je sortis ma baguette de ma poche, la pointant sur la masse de plume. « Incendio» Subitement, l’oiseau prit feu, se consumant de lui-même. Je détournai les yeux des flammes qui consumaient le corps emplumé. «J’ai autre chose à faire que d’essayer de donner un nom à un hibou. » Mon ton était froid, sans aucune teinte d’émotion. Je reposai les yeux sur la boule de feu jusqu'à ce qu’il n’en reste que des cendres fumantes. «Dis-moi, tu as l’habitude de tuer de pauvres petites bêtes, Nell? Parce que, si je me fiche de ce hibou comme de ma première poupée, mes parents eux… »
Je soupirai. Agacée. Je n'étais réellement colérique, mais je n'aimais pas laisser les gens s'en tirer en croyant que je leur pardonnais tout. Ce n'était pas le cas, et ce n'était pas moi. J'étais un Tiran dans mon genre, et j'aimais que les autres le sachent. Comme ça, il me fichait la paix. «Hm. Je… Je dois t'avouer que… Euh… Je ne sais pas vraiment quoi te dire… À part que je suis vraiment désolée, hein…» J'haussai un sourcil, pinçant les lèvres. Elle n'avait pas l'air franchement à l'aise, et ça me plaisait. Elle était désolée, vraiment? Je levai les yeux au ciel, exaspérée. Je m'en fichais de ses excuses. Qu'est-ce que ça pouvait bien me faire, hein? Elle n'était pas la première à m'agacée autant. Quoi qu'elle était bien la première à tuer mon hibou. «Il… Il avait un nom ?» Étonnement, j’éclatai de rire. Ce n’était pas une vrai question, si? Dans tout les cas, c’était ridicule. On s’en fichait du nom de l’animal mort. Je n’allais pas le mettre en terre avec une jolie petite cérémonie et un buffet froid par la suite. Je secouai la tête, riant visiblement du ridicule de la situation. Je sortis ma baguette de ma poche, la pointant sur la masse de plume. « Incendio» Subitement, l’oiseau prit feu, se consumant de lui-même. Je détournai les yeux des flammes qui consumaient le corps emplumé. «J’ai autre chose à faire que d’essayer de donner un nom à un hibou. » Mon ton était froid, sans aucune teinte d’émotion. Je reposai les yeux sur la boule de feu jusqu'à ce qu’il n’en reste que des cendres fumantes. «Dis-moi, tu as l’habitude de tuer de pauvres petites bêtes, Nell? Parce que, si je me fiche de ce hibou comme de ma première poupée, mes parents eux… »
Quinn Harper- ✗ I Feel Wicked;
But the sun also shines on the wicked - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1774
♦ ARRIVÉE : 17/02/2010
♦ HUMEUR : Impassible
Re: Owls are EEEEEEEVIL. •• Quinn
Oh boy, cette fille était folle. J'avais simplement demandé si son hibou avait un nom -comme quasi tous les hibous-animaux de compagnie de mes camarades de Poudlard- et la voilà qui éclatait de rire. Psychopathe. Voilà ce qu'elle était. Ou bien le rire cachait la douleur causée par la perte de son fidèle courrier ? Mouais, j'étais peu convaincue moi-même. Et la voilà qui riait en secouant la tête de gauche à droite. Elle devait me trouver débile. En même temps, elle n'avait pas totalement tort. Quand même, avec le recul, je me rendais compte que c'était n'importe quoi. J'avais quand même envoyé un hibou contre le tronc d'un arbre et il était mort. Merlin. Cependant, son rire se calma lorsqu'elle sortit sa baguette. Et ma première pensée à la vue de ce bout de bois magique fut la suivante : ça y est, elle va me tuer pour de bon. Mais, heureusement, il n'en fut rien. Elle pointa sa baguette contre la dépouille de l'oiseau mort, et hop :
Croyez-moi ou non, le hibou grillé sent aussi mauvais que les poils d'un cochon brûlés. Une odeur infecte, très peu agréable, parvint alors à mes narines tandis que le hibou se consumait franchement bien. Y a pas à dire, un sortilège pareil marchait très bien. Elle reprit d'une voix froide, sans aucune émotion :
Hrm. Le message était clair, fort heureusement : contrairement à toi, je fais des choses intelligentes. Bizarrement, qu'une troisième année me dise ça qui avait deux ans de plus qu'elle ne me gênait pas trop. Il faut dire que j'étais fort piteuse avec cette situation-là, ne sachant pas trop sur quel pied danser avec cette fille. Je suivais son regard sans mot dire, trop intimidée par la froideur avec laquelle cette gamine s'était adressée à moi. J'étais trop impressionnable, je crois. Surtout quand je ne me trouvais pas très intelligente, ni même très forte psychologiquement. Passons. Observant donc ce qui fut jadis un hibou devenir un simple tas de cendres entouré d'herbe, je relevais brusquement la tête lorsqu'elle s'adressa une dernière fois à moi, plus froide que jamais, et plus menaçante que quelques minutes auparavant :
Je secouais la tête de gauche à droite à sa question. Non, franchement, je passais mes après-midi à faire autre chose que tuer des hiboux qui ne m'appartenaient pas. C'était vrai que tuer des hiboux pouvait égayer sa journée -ou pas- mais je préférais m'en abstenir pour toute ma vie. Je ne trouvais pas mes mots. Pour deux raisons : deux éléments de sa seconde phrase qui m'avaient prostré dans un silence de tombe. Un, elle ne se souciait pas de sa première poupée. Or, je ne parvenais pas à comprendre cela. Certes, chacun avait son histoire, la mienne était sans doute différente de celle de Quinn Harper. Mais comment pouvait-on ne pas se soucier de sa première poupée ? Moi j'avais encore ma première et unique poupée : celle de tissu que Kerry m'avait offerte quand je n'étais encore qu'une enfant. Et puis deux, c'était la menace de l'action des parents. Je m'efforçais de ne pas le montrer, mais ne plus avoir de parents me pesait parfois. Notamment lorsqu'il s'agissait d'avoir un soutien parental qui aurait pu me protéger contre les parents de Quinn. Oh, ça n'était pas tant qu'ils me faisaient peur. Juste que j'éprouvais ce vide qu'ils avaient laissé en mourant. Bien sûr, Zoran m'aurait protégée, sans doute mieux que nos parents. Mais ça n'était pas la même chose. Je ne le considérais pas comme un père, pour moi, et encore moins comme une mère. C'était mon frère, mon amant, je lui étais dévouée, soumise, fidèle… Mais je ne le considérais pas comme un parent. Silencieuse un instant, je réfléchis bientôt à haute voix :
Paniquée ? Non, non. pas encore du moins. J'étais juste en train de réfléchir à voix haute, et bien sûr, je ne me rendais pas compte que j'en étais ridicule. En même temps, j'étais ridicule depuis le début de cet incident. Qu'espérais-je ainsi en plaidant aussi maladroitement ma cause ? Son absolution ? Elle se fichait de son hibou, m'avait-elle dit. Qu'attendais-je de plus ? pourquoi ne quittais-je pas les lieux aussitôt ? J'avais mon feu vert pour partir et pourtant je ne bougeais pas.
Non, non. Je n'offrirais pas mes services pour compenser la perte de cet oiseau. Et je n'allais pas me faire esclave de cette fille sous prétexte que j'avais accidentellement tué son foutu piaf. Non, non, non. J'attendais donc un dernier "oui" pour plier bagage et tout faire pour ne plus la croiser du tout. Oui, vous pouvez le dire, j'avais peur, en partie, de ce qu'elle pourrait faire.
- « Incendio. »
Croyez-moi ou non, le hibou grillé sent aussi mauvais que les poils d'un cochon brûlés. Une odeur infecte, très peu agréable, parvint alors à mes narines tandis que le hibou se consumait franchement bien. Y a pas à dire, un sortilège pareil marchait très bien. Elle reprit d'une voix froide, sans aucune émotion :
- « J’ai autre chose à faire que d’essayer de donner un nom à un hibou. »
Hrm. Le message était clair, fort heureusement : contrairement à toi, je fais des choses intelligentes. Bizarrement, qu'une troisième année me dise ça qui avait deux ans de plus qu'elle ne me gênait pas trop. Il faut dire que j'étais fort piteuse avec cette situation-là, ne sachant pas trop sur quel pied danser avec cette fille. Je suivais son regard sans mot dire, trop intimidée par la froideur avec laquelle cette gamine s'était adressée à moi. J'étais trop impressionnable, je crois. Surtout quand je ne me trouvais pas très intelligente, ni même très forte psychologiquement. Passons. Observant donc ce qui fut jadis un hibou devenir un simple tas de cendres entouré d'herbe, je relevais brusquement la tête lorsqu'elle s'adressa une dernière fois à moi, plus froide que jamais, et plus menaçante que quelques minutes auparavant :
- « Dis-moi, tu as l’habitude de tuer de pauvres petites bêtes, Nell? Parce que, si je me fiche de ce hibou comme de ma première poupée, mes parents eux… »
Je secouais la tête de gauche à droite à sa question. Non, franchement, je passais mes après-midi à faire autre chose que tuer des hiboux qui ne m'appartenaient pas. C'était vrai que tuer des hiboux pouvait égayer sa journée -ou pas- mais je préférais m'en abstenir pour toute ma vie. Je ne trouvais pas mes mots. Pour deux raisons : deux éléments de sa seconde phrase qui m'avaient prostré dans un silence de tombe. Un, elle ne se souciait pas de sa première poupée. Or, je ne parvenais pas à comprendre cela. Certes, chacun avait son histoire, la mienne était sans doute différente de celle de Quinn Harper. Mais comment pouvait-on ne pas se soucier de sa première poupée ? Moi j'avais encore ma première et unique poupée : celle de tissu que Kerry m'avait offerte quand je n'étais encore qu'une enfant. Et puis deux, c'était la menace de l'action des parents. Je m'efforçais de ne pas le montrer, mais ne plus avoir de parents me pesait parfois. Notamment lorsqu'il s'agissait d'avoir un soutien parental qui aurait pu me protéger contre les parents de Quinn. Oh, ça n'était pas tant qu'ils me faisaient peur. Juste que j'éprouvais ce vide qu'ils avaient laissé en mourant. Bien sûr, Zoran m'aurait protégée, sans doute mieux que nos parents. Mais ça n'était pas la même chose. Je ne le considérais pas comme un père, pour moi, et encore moins comme une mère. C'était mon frère, mon amant, je lui étais dévouée, soumise, fidèle… Mais je ne le considérais pas comme un parent. Silencieuse un instant, je réfléchis bientôt à haute voix :
- « Qu'est-ce qu'il faudrait que je fasse pour… Mais non, tu plaisantes, tes parents ne s'en prendraient pas à moi, voyons. Un hibou… C'est un hibou. Ce n'est pas comme si c'était toi que j'avais envoyée contre cet arbre. Surtout que je doutais d'en être capable. Je veux dire… C'était un accident, tu le sais, hein ? »
Paniquée ? Non, non. pas encore du moins. J'étais juste en train de réfléchir à voix haute, et bien sûr, je ne me rendais pas compte que j'en étais ridicule. En même temps, j'étais ridicule depuis le début de cet incident. Qu'espérais-je ainsi en plaidant aussi maladroitement ma cause ? Son absolution ? Elle se fichait de son hibou, m'avait-elle dit. Qu'attendais-je de plus ? pourquoi ne quittais-je pas les lieux aussitôt ? J'avais mon feu vert pour partir et pourtant je ne bougeais pas.
- « Bien, hrm, puisque nous sommes d'accord que ce n'est que la mort d'un simple hibou dont tu n'avais que faire, je vais te laisser, hein. À moins que… Enfin, on est d'accord, hein ? »
Non, non. Je n'offrirais pas mes services pour compenser la perte de cet oiseau. Et je n'allais pas me faire esclave de cette fille sous prétexte que j'avais accidentellement tué son foutu piaf. Non, non, non. J'attendais donc un dernier "oui" pour plier bagage et tout faire pour ne plus la croiser du tout. Oui, vous pouvez le dire, j'avais peur, en partie, de ce qu'elle pourrait faire.
pardon pour le retaaard
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