Crazy? Hum...Maybe {Tristan G.
The Time-Turner :: Tome VII : Les reliques de la Mort :: Armoire à Disparaître :: RP abandonnés :: Intérieur du château
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Crazy? Hum...Maybe {Tristan G.
Je devais être folle, oui c'est ça, complètement toquée! Cette école de cinglés me faisait perdre la tête, il ne pouvait y avoir d'autre solution. Bien entendu, cette solution n'était recevable que si j'oubliais que trois autres étudiants s'étaient tenus au même endroit que moi et avait vu la même scène. Sans parler de tous les autres qui en parlait çà et là. Si plusieurs semblèrent choqués d'apprendre ce que ces cinglés leur avaient apprit, il reste à savoir si tous y croyait. Pour ma part, toute rationnelle que je suis, j'avais bien du mal à rejeter l'hypothèse que ces adolescents venaient du futur, comme j'avais du mal à admettre que cela puisse être possible. Je connaissais l'existence de retourneurs de temps et leur pouvoir, mais je savais aussi qu'ils coutaient une petite fortune et des adolescents ne pouvaient pas s'en procurer un d'eux-mêmes, du moins, pas sans une petite fortune. Il restait la possibilité que quelqu'un leur ai donné pour une véritable mission, mais...quel chance y avait-il? Et pourquoi nous? Je veux dire, au nombre d'élèves dans cette école, pourquoi prendre le temps de nous aviser nous, alors que nous ne semblions pas si important dans le futur de ces gamins. J'arrêtai de faire les cents pas devant la cheminé de la salle commune des Serdaigle, captant les regards suspicieux et inquiets qui étaient posé sur moi. Je devais sans doute avoir l’air d’une folle sur le point de craqué à faire les cent pas ainsi depuis… Je dû jetai un coup d’œil à l’horloge pour comprendre que cela faisait plus d’une heure que je tournais en rond, un véritable record!
Soupirant, je me dirigeai vers la porte. J’avais besoin de sortir et qu’importe s’il faisait froid, je ne pris pas la peine de faire un détour par mon dortoir. Je répondis à peine aux salutations que certaines de mes connaissances me lancèrent en me croisant dans le couloir menant aux escaliers. J’espérai vraiment que ces derniers ne fassent pas des leurs en changeant soudainement de direction. La patience n’était généralement pas mon fort, et présentement elle était simplement inexistante. Mon cerveau continuait à tourner en rond et plus j’y pensais, plus j’essayais de me convaincre que c’était impossible. Chaque fois que mes pensées y revenaient, je ne pouvais m’empêcher de me dire que le plus facile aurait été de voir cette gamine, Shay. Si elle était vraiment notre fille, à Tristan et à moi, elle devait bien nous ressembler, non? Mais elle ne s’était pas montrer, ce qui ne m’étonnait guère. Qui pouvait me certifier qu’elle existait vraiment? Malgré mon refus d’y croire, une partie de moi ne pouvait s’empêcher d’être persuader que cette gamine existait, ou plutôt existerait, 25 ans plus tard. Je sais, je sais, je suis difficile à suivre. Perdue dans mes pensées, je n’avais pas remarqué que l’escalier avant changer de direction et lorsque je mis le pied dans le couloir, je tombai face à face avec Tristan Grint qui semblait être en compagnie de….bah de quelqu’un que je ne connaissais pas. Sans même demander son autorisation, mes doigts saisirent son poignet alors que je me tournais vers son copain avec un sourire charmeur.
«Je te l’emprunte si tu n’y vois pas d’inconvénient.»
Je n’attendis pas la réponse et entraîna le Poufsouffle avec moi jusqu’à la salle d’étude complètement vide. Tant mieux! Comme ça, nous allions avoir la paix pour discuter. Je le lâchai que lorsque nous fûmes au centre de la salle, me plantant devant lui avec un sourire quelque peu navré. Je l’avais quasiment kidnappé, tout de même, je pouvais bien m’excuser, non? Je passai une main dans mes mèches brunes avant d’ouvrir la bouche, soupesant mes paroles pour ne pas dire de sottise, non que ce fût dans mes habitudes, mais je prenais des précautions. Vaut mieux prévenir que guérir!
«Désolée de manquer autant de délicatesse, mais je crois que l’on devrait parler tout les deux. D’une part parce qu’il semblerait que nous allons avoir un enfant ensemble et petit deux parce que dans ce même futur, on va mourir tout les deux, ensembles, il semblerait. » Je m’étais remise à faire les cent pas, ce qui semblait être devenu une habitude chez moi, et levai les doigts au fur et à mesure que j’énumérais. «Ça n’te fait rien? Parce que j’avoue être sonnée»
J’imagine qu’il l’avait remarqué non? Parce que c’est lui qui était resté près moi après la nouvelle choque. La réalité étant que si je me fichais de mourir, enfin plus ou moins, jamais dans mes plans – non que mourir était dans mes plans- je n’avais d’enfant. Avec mon tempérament, j’allais surement mourir assez jeune, puisque j’étais un peu le style de personne à se mettre au milieu des tires pour empêcher les tueries, mais je ne comptais pas laisser un enfant souffrir sans mère et sans père. Elle allait devenir quoi cette gamine? Elle allait être élevée par des nones? Hors de question que l’histoire ce répète, non, non, non! Arrêtant de tourner rond, je me tournai vers Tristan, un peu déboussolée, je l’avoue.
«Tu y crois à tout ce que cette histoire?» J’attendis sa réponse, une lueur à la fois curieuse et incertaine dans les yeux. S’il me disait non, j’allais passer pour une vrai tarée, j’vous dis!
Soupirant, je me dirigeai vers la porte. J’avais besoin de sortir et qu’importe s’il faisait froid, je ne pris pas la peine de faire un détour par mon dortoir. Je répondis à peine aux salutations que certaines de mes connaissances me lancèrent en me croisant dans le couloir menant aux escaliers. J’espérai vraiment que ces derniers ne fassent pas des leurs en changeant soudainement de direction. La patience n’était généralement pas mon fort, et présentement elle était simplement inexistante. Mon cerveau continuait à tourner en rond et plus j’y pensais, plus j’essayais de me convaincre que c’était impossible. Chaque fois que mes pensées y revenaient, je ne pouvais m’empêcher de me dire que le plus facile aurait été de voir cette gamine, Shay. Si elle était vraiment notre fille, à Tristan et à moi, elle devait bien nous ressembler, non? Mais elle ne s’était pas montrer, ce qui ne m’étonnait guère. Qui pouvait me certifier qu’elle existait vraiment? Malgré mon refus d’y croire, une partie de moi ne pouvait s’empêcher d’être persuader que cette gamine existait, ou plutôt existerait, 25 ans plus tard. Je sais, je sais, je suis difficile à suivre. Perdue dans mes pensées, je n’avais pas remarqué que l’escalier avant changer de direction et lorsque je mis le pied dans le couloir, je tombai face à face avec Tristan Grint qui semblait être en compagnie de….bah de quelqu’un que je ne connaissais pas. Sans même demander son autorisation, mes doigts saisirent son poignet alors que je me tournais vers son copain avec un sourire charmeur.
«Je te l’emprunte si tu n’y vois pas d’inconvénient.»
Je n’attendis pas la réponse et entraîna le Poufsouffle avec moi jusqu’à la salle d’étude complètement vide. Tant mieux! Comme ça, nous allions avoir la paix pour discuter. Je le lâchai que lorsque nous fûmes au centre de la salle, me plantant devant lui avec un sourire quelque peu navré. Je l’avais quasiment kidnappé, tout de même, je pouvais bien m’excuser, non? Je passai une main dans mes mèches brunes avant d’ouvrir la bouche, soupesant mes paroles pour ne pas dire de sottise, non que ce fût dans mes habitudes, mais je prenais des précautions. Vaut mieux prévenir que guérir!
«Désolée de manquer autant de délicatesse, mais je crois que l’on devrait parler tout les deux. D’une part parce qu’il semblerait que nous allons avoir un enfant ensemble et petit deux parce que dans ce même futur, on va mourir tout les deux, ensembles, il semblerait. » Je m’étais remise à faire les cent pas, ce qui semblait être devenu une habitude chez moi, et levai les doigts au fur et à mesure que j’énumérais. «Ça n’te fait rien? Parce que j’avoue être sonnée»
J’imagine qu’il l’avait remarqué non? Parce que c’est lui qui était resté près moi après la nouvelle choque. La réalité étant que si je me fichais de mourir, enfin plus ou moins, jamais dans mes plans – non que mourir était dans mes plans- je n’avais d’enfant. Avec mon tempérament, j’allais surement mourir assez jeune, puisque j’étais un peu le style de personne à se mettre au milieu des tires pour empêcher les tueries, mais je ne comptais pas laisser un enfant souffrir sans mère et sans père. Elle allait devenir quoi cette gamine? Elle allait être élevée par des nones? Hors de question que l’histoire ce répète, non, non, non! Arrêtant de tourner rond, je me tournai vers Tristan, un peu déboussolée, je l’avoue.
«Tu y crois à tout ce que cette histoire?» J’attendis sa réponse, une lueur à la fois curieuse et incertaine dans les yeux. S’il me disait non, j’allais passer pour une vrai tarée, j’vous dis!
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Re: Crazy? Hum...Maybe {Tristan G.
Je me suis arrêté au milieu d’un couloir pour me poser devant une fenêtre. Mes avants bras me servent d’appuis alors que j’ai posé mon front contre la vitre froide. La vue est magnifique, le parc s’étend sous le château et la forêt interdite un peu plus loin dont le vent titille la cime des arbres. Je devrais pouvoir profiter de cette vue mais tout ce que je vois, ce sont des tâches de couleur, des courbes floues et des ombres incertaines. Je ferme les yeux et les ouvres aussitôt mais rien n’y fait, je suis trop fatigué. Probablement parce que je n’arrive pas à dormir correctement depuis plusieurs nuits, depuis cette fameuse nuit justement. Je tente d’avaler ma salive mais ma gorge est nouée. Je suis de nature fantaisiste et pas un seul instant je n’ai pensé mettre en doute ce qu’ils ont dit. Bien évidement ce n’est pas ce que j’ai montrer, sur le moment, je n’avais pas assimilé mais dès que je me suis retrouvé seul, j’ai compris. Je n’ai aucun argument valable pour ne pas les croire et c’est bien ce qui est terrible dans tout ça. J'aurais beau jouer les dure ou les indifférents, au fonde de moi, j'y crois.
Fermant les yeux à nouveaux, je me concentre sur l’obscurité qui m’entoure à présent. Est-ce cela la mort ? Rien, la fin, le néant…Je ne le saurais pas avant d’y avoir goûté et il semblerait que ce soit bien plus tôt que prévu. Cela dit j’ai toujours pensé que j’allais mourir jeune comme Roméo ou tout ses amants qui se consument par amour. Je me suis toujours imaginé avoir un destin tragique, je trouvais cela terriblement romantique mais maintenant que j’y confronter, le goût est amer. Je veux vivre…et sans contraintes. Parce que le pire dans tout cela n’est peut être même pas que je puisse mourir mais plutôt que mon destin amoureux semble écrit. Elhmina ! Moi qui ne suis pas capable de me satisfaire de la moindre relation! Toujours puceau, j’attends de trouver la personne parfaite en rejetant toujours l’espoir sur ma prochaine potentielle conquête. Je n’ai rien contre la Serdaigle mais je ne peux concevoir que mon destin soit écrit. Est elle la bonne ? Dois je perdre ma virginité avec elle ? Un profond grognement s’échappe de ma gorge alors que mes pensées sont interrompues par une voix qui résonne derrière moi.
Logan – Alors Tristan…Tu tentes de fusionner avec la fenêtre ?
Je me retourne brusquement pour apercevoir le visage amical de l’un de mes camarades de dortoir. Je lui affiche un sourire et me détache de mon poste d’observation pour venir me joindre à lui. Nous entamons tout deux notre marche lorsque je daigne finalement lui répondre.
Tristan – A défaut de trouver une jolie fille avec laquelle fusionner, je fait avec ce que je trouve.
Un léger rire cynique quitte mes lèvres alors que je baisse les yeux en arrivant vers les escaliers et …bam. Elhmina ! Un son étrange et contre lequel je n’ai pas pu lutter s’échappe de ma gorge mais je n’ai pas le temps de dire un mot, que je sens la main de la Serdaigke se refermer sur mon poignet.
«Je te l’emprunte si tu n’y vois pas d’inconvénient.»
C’est plutôt à moi qu’elle devrait demander si ça ne pose pas de problème !!! Elle n’a laissé le choix ni à moi, ni à Logan et je redoute déjà la raison de cet enlèvement. Elle veut certainement qu’on parle alors que je n’en ai aucune envie. Je suis plutôt du genre à fuir et à me dire que les problèmes se résoudront bien par eux-mêmes. A contre cœur, je me laisse donc embarquer et je la suit non sans trébuché à deux ou trois reprises. Elle me mène dans une salle complètement déserte, la porte claque derrière nous et un long frisson me parcours la nuque. Mon regard est fuyant dans un premier temps mais rapidement je me rends compte que si je ne choisi pas de m’en aller alors autant affronter celle que j’ai en face de moi. Mes yeux se pose finalement sur elle au moment ou elle choisi de reprendre la parole.
«Désolée de manquer autant de délicatesse, mais je crois que l’on devrait parler tout les deux. D’une part parce qu’il semblerait que nous allons avoir un enfant ensemble et petit deux parce que dans ce même futur, on va mourir tout les deux, ensembles, il semblerait. » …«Ça n’te fait rien? Parce que j’avoue être sonnée»
J’assimile lentement ces paroles et je dois avouer que de l’entendre énoncer ces faits à voix haute à le don de me faire paniquer. Mes doigts s’entortillent dans les manches de ma chemise et je torture à nouveau ma lèvre inférieure. Je ne suis pas prêt à affronter toutes ces questions mais retarder l’échéance ne serait pas non plus très productif. Je dois faire face, du mieux que je peux. Redressant les épaules, je reprends une certaine consistance même si elle n’est qu’apparente.
«Tu y crois à tout ce que cette histoire?»
Je m’accorde la liberté de pousser un soupire. Toute cette histoire est si compliquée, je ne pense pas que beaucoup d’entre nous puissent y voir clair. Je pourrais réfléchir pendant des heures avant de lui répondre mais je choisi plutôt de me laisser aller. Il est temps de s’exprimer !
Tristan – Je crois qu’on n’a pas d’autre choix que d’y croire !
Ces paroles raisonnent comme une fatalité. J’ai beau retourner le problème dans tout les sens, j’en reviens toujours à la même conclusion. Mes questions sont d’un autre ordre, j’ai déjà dépassé ce stade de doutes. Puisqu’elle n’a pas hésité à venir vers moi, elle mérite que je sois des plus honnête avec elle.
Tristan – Ce que je ne sais pas c’est si ce futur est graver dans la pierre. Est-ce que quoi que l’on fasse, même si on fait tout pour l’éviter…Enfin je veux dire. Si on décide de ne jamais se mettre ensemble, il n’y aura pas de bébé…pas de nous deux…Ou alors sommes nous des âmes sœurs sans même que l’on s’en rende compte ? Qu’est ce qui va lié nos destins pour que…
Je m’arrête au milieu de ma phrase pour reprendre ma respiration et je me rends compte que tout comme elle, je me suis mis à faire les cents pas. Je sert la mâchoire pour ne pas repartir dans un autre débit incontrôlables de paroles et de questions. Il faut qu’on se calme ou on arrivera à rien ! Je me laisse alors tomber sur le sol et m’installe en tailleur. Je farfouille dans l’une de mes poches et en sort une barre de chocolat. Ma mère m’en donne toujours lorsque je suis contrarié et je n’ai pas réussis à me défaire de cette habitude depuis que je suis à Poudlard. Je déchire l’emballage et en casse deux carrés que je tends à Mina tout en l’invitant d’un geste de la main à venir s’asseoir à mes cotés. Puisque nous sommes la autant ne pas faire les choses à moitié.
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Re: Crazy? Hum...Maybe {Tristan G.
J'avais l'impression que Tristan me prenait pour une créature monstrueuse à la façon dont il me regardait, mais je ne m'en formalisai pas. Après tout, lui aussi pouvait bien être sonné par tout cette histoire, où alors par cette manie que j'avais à m'imposer comme un poil sur la soupe. Je ne lui en voulais pas. Je ne savais pas où me placer dans cette histoire. Devais-je me résigner, cesser d'arrêter d'essayer de voir le coté rationnelle de cette histoire? Me résigner voudrait-il dire de me laisser aller dans les bras de Tristan, lui faire une confiance aveugle au point de l'épouser et finalement le laisse me faire un enfant avant que tout les deux ne soyons assassiner sadiquement par une bande d'extrémiste? J'observais avec attention le Poufsouffle. Je ne comprenais certes pas pourquoi il avait autant de mal à coucher avec quelqu'un, mais en somme il n'était pas mal. Il était mignon, tout à fait craquant, et il était intelligent, sans parler de cette espèce de fragilité qui donnait l'irrésistible envie de le prendre dans nos bras pour le protéger du monde extérieur. Mais il y avait un mais. Je n'arrivais pas à imaginer le tableau, je ne pouvais pas me résoudre à accepter la situation, malgré toutes les qualités de Tristan. Je l'observai torturer sa lèvre inférieur à l'aide ses dents, ses doigts entortillant sa manche. Je n'étais sans doute pas la seule à être mal à l'aise dans cette histoire. Il soupira, je passai une main dans mes cheveux pour la deuxième fois, mes doigts s'attardant sur mes tempes douloureuses.
«Je crois qu’on n’a pas d’autre choix que d’y croire !»
Je déglutie difficilement devant ses paroles. Nous n'avions vraiment pas d'autres choix? Une grimace se peignit sur mes traits devant ce semblant de vérité. Il avait sans doute raison, puisque j'y pensais depuis des jours sans pouvoir orienter mes pensées vers autre chose, et tout revenait éternellement au même. On pouvait aussi bien tout faire pour que rien de cela n'arrive, je ne savais pas trop comment cela pouvait être possible. Il y avait toujours cette petite voix qui me disait que si quelque chose me pousserait à épouser Tristan, c'était bien le fait que je devrais développer des sentiments amoureux pour lui, dans un futur plus ou moins rapproché. Et cette idée me faisait un peu peur, je l'avoue. Sans doute à l'instar de beaucoup de jeunes dans cette école, je n'étais jamais tombé amoureuse, certes, j'avais couché avec quelques personnes, mais je n'avais éprouvé que de l'attirance envers ses gens, rien de plus. Il m'était difficile d'imaginer que la personne dont je tomberais réellement amoureuse était le jeune homme qui se tenait devant moi. Mais était-ce réellement possible? Cela devait-il vraiment se passer ainsi?
«Ce que je ne sais pas c’est si ce futur est graver dans la pierre. Est-ce que quoi que l’on fasse, même si on fait tout pour l’éviter…Enfin je veux dire. Si on décide de ne jamais se mettre ensemble, il n’y aura pas de bébé…pas de nous deux…Ou alors sommes nous des âmes sœurs sans même que l’on s’en rende compte ? Qu’est ce qui va lié nos destins pour que…»
Je pinçai les lèvres, ne sachant trop quoi dire ou faire. Je me posais les mêmes questions, et puis je n'étais pas certaine de pouvoir décider cela aussi facilement. Après tout, il devait bien y avoir une raison, ou une suite de raison qui nous pousserait l'un vers l'autre et je ne connaissais toujours pas ces raisons. Comment pouvait-on décider d'un coup de tête, d'un commun accord, que jamais nous ne nous rapprocherions l'un et l'autre et qu'on ne mettra jamais cette enfant au monde? Je secouai la tête un instant, essayant de mettre de l'ordre dans mes idées pêle-mêle. Je l'observe s'asseoir au sol, je ne remarquai à peine le mouvement qu'il fit un fouillant dans sa poche, trop occuper à faire les cent pas. Lorsque je me tournai vers lui, il me fit signe de le rejoindre au sol, ce que je fis, ramenant mes genoux contre ma poitrine. Je pris le morceau de chocolat avec un soupire.
«Merci. Je ne sais pas trop quoi en penser. Ils sont venus pour changer le futur, et il y a sans doute certaines choses qui vont changer, certaines données, mais quoi exactement? Et puis, je ne crois pas que l'on doit tout changer non plus. Ces gamins ne voulaient sans doute pas voir disparaître leur copine, si?»
Je mordis dans le chocolat, fixant un point imaginaire avant de tourner la tête vers Tristan, le dévisageant un moment avant que mes lèvres ne se tordent en un drôle de sourire qui à la base, avait voulut être rassurant, mais rassurant pour qui? Lui ou moi? Tout était si compliqué.
« J'imagine que c'est à nous de décider ce qu'on en fait, de ce futur. Et le meilleure moyen de mettre ça au clair et d'en parler alors...dis-moi ce que tu en penses de ce...futur. Prenons les choses étape par étape, au lien de paniquer.»
«Je crois qu’on n’a pas d’autre choix que d’y croire !»
Je déglutie difficilement devant ses paroles. Nous n'avions vraiment pas d'autres choix? Une grimace se peignit sur mes traits devant ce semblant de vérité. Il avait sans doute raison, puisque j'y pensais depuis des jours sans pouvoir orienter mes pensées vers autre chose, et tout revenait éternellement au même. On pouvait aussi bien tout faire pour que rien de cela n'arrive, je ne savais pas trop comment cela pouvait être possible. Il y avait toujours cette petite voix qui me disait que si quelque chose me pousserait à épouser Tristan, c'était bien le fait que je devrais développer des sentiments amoureux pour lui, dans un futur plus ou moins rapproché. Et cette idée me faisait un peu peur, je l'avoue. Sans doute à l'instar de beaucoup de jeunes dans cette école, je n'étais jamais tombé amoureuse, certes, j'avais couché avec quelques personnes, mais je n'avais éprouvé que de l'attirance envers ses gens, rien de plus. Il m'était difficile d'imaginer que la personne dont je tomberais réellement amoureuse était le jeune homme qui se tenait devant moi. Mais était-ce réellement possible? Cela devait-il vraiment se passer ainsi?
«Ce que je ne sais pas c’est si ce futur est graver dans la pierre. Est-ce que quoi que l’on fasse, même si on fait tout pour l’éviter…Enfin je veux dire. Si on décide de ne jamais se mettre ensemble, il n’y aura pas de bébé…pas de nous deux…Ou alors sommes nous des âmes sœurs sans même que l’on s’en rende compte ? Qu’est ce qui va lié nos destins pour que…»
Je pinçai les lèvres, ne sachant trop quoi dire ou faire. Je me posais les mêmes questions, et puis je n'étais pas certaine de pouvoir décider cela aussi facilement. Après tout, il devait bien y avoir une raison, ou une suite de raison qui nous pousserait l'un vers l'autre et je ne connaissais toujours pas ces raisons. Comment pouvait-on décider d'un coup de tête, d'un commun accord, que jamais nous ne nous rapprocherions l'un et l'autre et qu'on ne mettra jamais cette enfant au monde? Je secouai la tête un instant, essayant de mettre de l'ordre dans mes idées pêle-mêle. Je l'observe s'asseoir au sol, je ne remarquai à peine le mouvement qu'il fit un fouillant dans sa poche, trop occuper à faire les cent pas. Lorsque je me tournai vers lui, il me fit signe de le rejoindre au sol, ce que je fis, ramenant mes genoux contre ma poitrine. Je pris le morceau de chocolat avec un soupire.
«Merci. Je ne sais pas trop quoi en penser. Ils sont venus pour changer le futur, et il y a sans doute certaines choses qui vont changer, certaines données, mais quoi exactement? Et puis, je ne crois pas que l'on doit tout changer non plus. Ces gamins ne voulaient sans doute pas voir disparaître leur copine, si?»
Je mordis dans le chocolat, fixant un point imaginaire avant de tourner la tête vers Tristan, le dévisageant un moment avant que mes lèvres ne se tordent en un drôle de sourire qui à la base, avait voulut être rassurant, mais rassurant pour qui? Lui ou moi? Tout était si compliqué.
« J'imagine que c'est à nous de décider ce qu'on en fait, de ce futur. Et le meilleure moyen de mettre ça au clair et d'en parler alors...dis-moi ce que tu en penses de ce...futur. Prenons les choses étape par étape, au lien de paniquer.»
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Re: Crazy? Hum...Maybe {Tristan G.
Inspire, expire. Avec tout ça j’en oublierais presque de respirer. La vitesse folle à laquelle carbure mon cerveau empêcherais presque le reste de mon corps de fonctionner correctement. Je croque dans mon morceau de chocolat et le laisse fondre sur ma langue. Ce goût à la fois sucré et amer me rassure et l’espace de quelques instant il me semble que je retrouve le calme. J’invite Mina à s’assoire à mes cotés et je lui tends un morceau de chocolat qu’elle accepte sans hésitation. Nous voilà un point commun ! Un vague sourire se dessine sur mes lèvres, me voila déjà occupé à cherché les aspects de nos personnalités qui pourraient s’avérer compatibles. Je m’étonne moi-même encore de voir à quel point je peu me révéler inconstant autant dans mes actes que dans mes pensées. Je soupir mais je quitte rapidement mes pensée pour accorder mon attention à Mina qui s’apprête à me répondre.
«Merci. Je ne sais pas trop quoi en penser. Ils sont venus pour changer le futur, et il y a sans doute certaines choses qui vont changer, certaines données, mais quoi exactement? Et puis, je ne crois pas que l'on doit tout changer non plus. Ces gamins ne voulaient sans doute pas voir disparaître leur copine, si?»
Elle à raison mais je ne sais pas pourquoi, cette explication ne me satisfait pas. Il y à trop de données dans l’équations. Qui nous dit que ses amis seront la pour la regrettée si nous nous décidons tous à changer notre futur? Un grognement quitte ma gorge et je m’empresse de glisser un nouveau morceau de chocolat entre mes lèvres. Je ne quitte pas Mina des yeux et lorsqu’elle me rends finalement mon regard et m’adresse un sourire des plus étrange, un long frisson glisse le long de ma colonne vertébrale.
« J'imagine que c'est à nous de décider ce qu'on en fait, de ce futur. Et le meilleure moyen de mettre ça au clair et d'en parler alors...dis-moi ce que tu en penses de ce...futur. Prenons les choses étape par étape, au lien de paniquer.»
Prendre les choses calmement ! Est-ce seulement possible ? J’inspire profondément, elle à raison. Nous n’arriverons à rien en nous éparpillant de la sorte. Je choisi donc de ne pas me précipiter même si je sais que je risque de me perdre dans mes pensées. Est-ce que j’ai réellement envie qu’elle sache ce que je pense ? Ai-je envie de lui confier mes peurs ? J’avale lentement ma salive alors que je me résous à l’inévitable évidence que je n’ai pas le choix. Je ne peux pas fuir, pas cette fois. Je lui dois bien ça mais elle risque d’être surprise. Elle le sais peut être déjà mais l’entendre de ma bouche…Je me mords à nouveau la lèvre. Si j’attends plus longtemps, je risque de ne jamais trouver la force de parler.
Tristan- J’ai du mal à savoir ce que j’en pense. Tout le monde le sait que je suis plutôt perdu et instable lorsqu’il s’agit de relations amoureuses….Je suis…puceau. Beaucoup ne comprennent pas que c’est un choix de ma part. J’attends la bonne personne mais je suis tellement exigeant que je pense que je suis passé à coté de belles opportunités…
Je pousse un profond soupir. Je m’égare mais elle doit comprendre que pour moi tout cela est lié. Comment imaginé avoir un enfant alors que je n’ai même jamais couché avec qui que ce soit ? Elhmina sera-t-elle la première ? Où vais-je me tromper lorsque je choisirai cette personne parce que ça ne durera pas. Je lui adresse un regard remplis d’un désespoir non dissimuler. J’espère qu’elle n’interprète pas mal mes paroles mais tant que j’y suis, je dois aller jusqu’au bout ! Je dois lui faire comprendre à quel point je ne parviens pas à envisager quoi que ce soit concernant mon futur.
Tristan – Je ne sais même pas si j’aime les filles ou les garçons…ou les deux. Tu sais mon père est homosexuel, c’est pour cette raison qu’il nous à planté ma mère et moi. Imagine un peu si j’étais comme lui ? Si je finissais un jour par me rendre compte que les filles ce n’est pas pour moi. Si je vous abandonnais toi et le bébé ?
Un air de terrible effroi défigure alors les traits de mon visage. Je sert le poing, pousse un profond soupir et j’ajoute quelques mots d’un ton amer.
Tristan – J’oubliais qu’on sera mort avant ça.
Je suis trop paumé. Je comprends plus rien et à cet instant la seule chose qui me passe par la tête c’est de saisir la main d’Elhmina. Je glisse délicatement mes doigts entre les siens. Nous sommes deux dans cette galère et j’espère de tout cœur qu’elle sera capable de ne pas me juger. J’en dis trop sur moi mais je veux qu’elle comprenne que le problème ce n’est pas elle. Du moins pas directement. Je devrais lui demander ce qu’elle en pense mais plus aucun son ne semble capable de quitter ma gorge.
Invité- Invité
Re: Crazy? Hum...Maybe {Tristan G.
J'observai toute ses réactions, chacune de ses mimiques, dans l'espoir vague d'y lire quelque chose de sans doute invisible ou inexistant. Pourquoi m'acharnais-je autant? Il y avait d'énorme chance que ce futur n'exista plus maintenant que ces gamins étaient retournés à leur époque. Il y avait une partie de moi, cependant, qui refusait de ne pas envisager toute les possibilités, de ne pas voir ce que ce futur, peut-être heureux pendant quelques temps, pourraient être doux. Ce côté-là semblait vouloir faire la guerre à mon côté le plus rationnel, celui que prenait toujours le dessus en temps normal. Alors pourquoi n'était-ce pas le cas présentement? Il aurait tellement été plus facile de rejeter tout cela d'un bloc, refusé d'y croire pour une raison surfaite, comme c'était le cas avec le don de Montana. Je me torturai la lèvre avec acharnement alors que mes yeux s'attardaient sur le visage de Tristan. Je me surpris à chercher une échappatoire, une raison de fuir avant que tout devient franchement trop bizarre, mais quelque chose, je ne serais dire quoi, m'obligea à rester assise près de lui.
«J’ai du mal à savoir ce que j’en pense. Tout le monde le sait que je suis plutôt perdu et instable lorsqu’il s’agit de relations amoureuses….Je suis…puceau. Beaucoup ne comprennent pas que c’est un choix de ma part. J’attends la bonne personne mais je suis tellement exigeant que je pense que je suis passé à coté de belles opportunités…»
J'écoutai, attentive. C'était donc ça? Je savais qu'il était puceau, ce n'était pas réellement un secret. Et si j'avais du mal à comprendre sa décision, je ne m'étais jamais moquer de lui pour autant. C'était son choix et il me semblait sage. De cette façon, il était certain de ne pas regretter la nuit qu'il venait de passer, de regretter sa première fois, de ne pas avoir attendu la bonne personne. Je n'avais pas compris son acharnement à essayer de trouver la bonne personne à tout prix. Pourquoi ne pas prendre son temps? Attendre qu'elle s'offre à nous tout bonnement? J'étais peut-être trop passive, néanmoins, je ne voyais pas pourquoi il n'attendait simplement d'être réellement amoureux d'une personne avant d'être avec elle réellement. Mais qui étais-je pour lui sortir de telle chose? Je ne le connaissais pas suffisamment pour comprendre sans doute et je n'étais pas dans sa tête non plus.
«Je ne sais même pas si j’aime les filles ou les garçons…ou les deux. Tu sais mon père est homosexuel, c’est pour cette raison qu’il nous à planté ma mère et moi. Imagine un peu si j’étais comme lui ? Si je finissais un jour par me rendre compte que les filles ce n’est pas pour moi. Si je vous abandonnais toi et le bébé ?»
C'était donc ça? C'était ce qui le faisait flipper? J'eu un pâle sourire, secouant légèrement la tête. J'essayais de comprendre, mais ni arrivait pas. Aurais-je pris de pareilles décisions si mes parents m'avaient déçu? Pour cela, il aurait d'abord fallu que j'aie des parents. Et si c'était réellement le cas? Si j'allais épouser Tristan, lui donner un enfant pour qu'il décide d'aller vivre avec un homme? C'était ridicule. Je voulais réellement croire que cette vie annoncée n'était pas si mal que ça, qu'importait si nous mourions. Mais je pouvais comprendre que ça l'inquiétait. J'aurais sans doute réagit de la même façon à sa place. Je m'étais posée la même question, quelques années plutôt pour en conclure que je jouais avec les filles, comme c'était le cas avec Jersey avant son départ, et que j'aimais les garçons. Ça s'arrêtait là pour moi, mais j'avais mis beaucoup de temps pour le comprendre. Je soupirai doucement, m'apprêtant à parler, mais il me précéda.
«J’oubliais qu’on sera mort avant ça.»
Il prit ma main, et nos doigts se trouvèrent bientôt entrelacés. Je baissai les yeux vers nos mains liées avant de secouer doucement la tête. Je plante mes prunelles sombres dans les siennes, gardant le silence quelques secondres pesant mes paroles.
«Tu n'es pas ton père, Tristan, tu es toi. Ce n'est pas parce qu'il vous a quitté que tu le feras toi aussi. Et puis... »
Il n'y avait rien pour appuyer mes paroles ou pour les démentir. Nous ne savions de ce futur que ce que l'on nous avait annoncé, de façon pas très délicate, il fallait l'avouer. Je me plaçai de façon à ce que je sois face à lui, remontant son menton d'une pression de la même, afin de plonger dans ses iris. Un léger sourire étira mes lèvres alors que je serrai un peu plus sa main dans la mienne.
«Tu n'es pas le seul à avoir des doutes sur cette histoire. Les miens n'ont pas la même orrigine, mais ils sont là. J'ai été abandonnée sur le palier d'une église, Tristan. Je n'ai pas envie de mourir en ne sachant pas ce qui arrivera à cet enfant, notre enfant. Je n'ai jamais voulu d'enfant, je ne veux pas qu'il se retrouve chez des religieuse ou dans un orphelinat, parce que je vais mourir. Je ne suis pas folle. Je sais qu'à trop vouloir chercher à changer le monde, je vais finir assassiné ou je ne sais quoi d'autre...Mais là...je dois avouer que c'est un choc.»
«J’ai du mal à savoir ce que j’en pense. Tout le monde le sait que je suis plutôt perdu et instable lorsqu’il s’agit de relations amoureuses….Je suis…puceau. Beaucoup ne comprennent pas que c’est un choix de ma part. J’attends la bonne personne mais je suis tellement exigeant que je pense que je suis passé à coté de belles opportunités…»
J'écoutai, attentive. C'était donc ça? Je savais qu'il était puceau, ce n'était pas réellement un secret. Et si j'avais du mal à comprendre sa décision, je ne m'étais jamais moquer de lui pour autant. C'était son choix et il me semblait sage. De cette façon, il était certain de ne pas regretter la nuit qu'il venait de passer, de regretter sa première fois, de ne pas avoir attendu la bonne personne. Je n'avais pas compris son acharnement à essayer de trouver la bonne personne à tout prix. Pourquoi ne pas prendre son temps? Attendre qu'elle s'offre à nous tout bonnement? J'étais peut-être trop passive, néanmoins, je ne voyais pas pourquoi il n'attendait simplement d'être réellement amoureux d'une personne avant d'être avec elle réellement. Mais qui étais-je pour lui sortir de telle chose? Je ne le connaissais pas suffisamment pour comprendre sans doute et je n'étais pas dans sa tête non plus.
«Je ne sais même pas si j’aime les filles ou les garçons…ou les deux. Tu sais mon père est homosexuel, c’est pour cette raison qu’il nous à planté ma mère et moi. Imagine un peu si j’étais comme lui ? Si je finissais un jour par me rendre compte que les filles ce n’est pas pour moi. Si je vous abandonnais toi et le bébé ?»
C'était donc ça? C'était ce qui le faisait flipper? J'eu un pâle sourire, secouant légèrement la tête. J'essayais de comprendre, mais ni arrivait pas. Aurais-je pris de pareilles décisions si mes parents m'avaient déçu? Pour cela, il aurait d'abord fallu que j'aie des parents. Et si c'était réellement le cas? Si j'allais épouser Tristan, lui donner un enfant pour qu'il décide d'aller vivre avec un homme? C'était ridicule. Je voulais réellement croire que cette vie annoncée n'était pas si mal que ça, qu'importait si nous mourions. Mais je pouvais comprendre que ça l'inquiétait. J'aurais sans doute réagit de la même façon à sa place. Je m'étais posée la même question, quelques années plutôt pour en conclure que je jouais avec les filles, comme c'était le cas avec Jersey avant son départ, et que j'aimais les garçons. Ça s'arrêtait là pour moi, mais j'avais mis beaucoup de temps pour le comprendre. Je soupirai doucement, m'apprêtant à parler, mais il me précéda.
«J’oubliais qu’on sera mort avant ça.»
Il prit ma main, et nos doigts se trouvèrent bientôt entrelacés. Je baissai les yeux vers nos mains liées avant de secouer doucement la tête. Je plante mes prunelles sombres dans les siennes, gardant le silence quelques secondres pesant mes paroles.
«Tu n'es pas ton père, Tristan, tu es toi. Ce n'est pas parce qu'il vous a quitté que tu le feras toi aussi. Et puis... »
Il n'y avait rien pour appuyer mes paroles ou pour les démentir. Nous ne savions de ce futur que ce que l'on nous avait annoncé, de façon pas très délicate, il fallait l'avouer. Je me plaçai de façon à ce que je sois face à lui, remontant son menton d'une pression de la même, afin de plonger dans ses iris. Un léger sourire étira mes lèvres alors que je serrai un peu plus sa main dans la mienne.
«Tu n'es pas le seul à avoir des doutes sur cette histoire. Les miens n'ont pas la même orrigine, mais ils sont là. J'ai été abandonnée sur le palier d'une église, Tristan. Je n'ai pas envie de mourir en ne sachant pas ce qui arrivera à cet enfant, notre enfant. Je n'ai jamais voulu d'enfant, je ne veux pas qu'il se retrouve chez des religieuse ou dans un orphelinat, parce que je vais mourir. Je ne suis pas folle. Je sais qu'à trop vouloir chercher à changer le monde, je vais finir assassiné ou je ne sais quoi d'autre...Mais là...je dois avouer que c'est un choc.»
- Spoiler:
- Navrée, c'est un désastre, mais je tenais vraiment à te répondre malgré le blocage présent avec Mina >_<
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Re: Crazy? Hum...Maybe {Tristan G.
Je me mords la lèvre, je ne peux m’empêcher de me demander si je ne me suis pas trop confié. De toutes les façons pour être certain qu’elle me comprenne, je n’ai pas d’autre choix possible que celui de l’honnêteté. Mes doutes sont connus à Poudlard mais je ne les exprimes que rarement à voix haute. Cela me fait du bien et du mal à la fois. Je me sens mis à nu mais je me fierais bien à mon instinct qui me crie que je n’ai rien à craindre avec Mina. Nous sommes dans le même pétrin et je pense qu’elle est prête à faire de son mieux. Je me dois d’en faire de même, elle le mérite. Le silence qu’elle laisse planer après mes paroles montre bien qu’elle réfléchit, elle ne veut pas me blesser. Du moins c’est comme ça que j’interprète la chose. Lorsque son regard se plante dans le mien, je ne me détourne pas, je ne tressaille pas et je m’en étonne moi-même. Je crois que je suis prêt à entendre ce qu’elle a à me répondre.
«Tu n'es pas ton père, Tristan, tu es toi. Ce n'est pas parce qu'il vous a quitté que tu le feras toi aussi. Et puis... »
Je ne suis pas lui. Ça je le sais ! Mais je suis convaincu que mon père n’a jamais prévu de faire ce qu’il nous a fait. Il a juste mis bien trop longtemps à se rendre compte de ce qu’il était vraiment. L’homosexualité ne se transmet pas, ce n’est pas une maladie et cela n’a aucun rapport avec la génétique mais j’ai tout de même peur. Je tente de me conforter dans l’idée que je n’ai peut être pas besoin de choisir finalement !?! Les doigts de Mina effleurent mon menton et je relève la tête, elle est en face de moi et elle m’accorde un sourire réconfortant. Son regard est rempli de bienveillance et j’aime ce que j’y vois. Je me surprends moi-même à sourire avant même d’entendre ce qu’elle peut avoir à ajouter.
«Tu n'es pas le seul à avoir des doutes sur cette histoire. Les miens n'ont pas la même origine, mais ils sont là. J'ai été abandonnée sur le palier d'une église, Tristan. Je n'ai pas envie de mourir en ne sachant pas ce qui arrivera à cet enfant, notre enfant. Je n'ai jamais voulu d'enfant, je ne veux pas qu'il se retrouve chez des religieuse ou dans un orphelinat, parce que je vais mourir. Je ne suis pas folle. Je sais qu'à trop vouloir chercher à changer le monde, je vais finir assassiné ou je ne sais quoi d'autre...Mais là...je dois avouer que c'est un choc.»
Mon sourire s’estompe alors que Mina entrouvre la porte de ses blessures. Elle aussi à un passé et je suis encore une fois le dernier des idiots de n’être capable de me concentrer que sur mes propres problèmes. Mina a été abandonnée et elle ne souhaite pas avoir d’enfant. C’est cette étrange dualité qui fait qu’elle s’inquiète autant du devenir de cet être encore flou et inexistant. Ce qui la choque plus encore que de mourir c’est de laisser cet enfant derrière elle. J’affiche un air des plus sérieux alors que je découvre une nouvelle facette de la Serdaigle. Elle est probablement plus fragile que je n’ai voulu le croire et d’une étrange façon cela me donne du courage. Peut être trouverais je la force de me battre pour deux ? Pour trois ? C’est à mon tour de laisser planer le silence mais pas un instant, je ne quitte son regard. Je parviens à me calmer, à faire la part des choses. J’inspire profondément alors que sans même m’en rendre compte mon pouce caresse la paume de la main de Mina.
Tristan – On va trop vite. Soyons rationnel. Pour qu’un enfant vienne au monde il faut que nous tombions amoureux, que nous ayons…des relations intimes. On est loin de tout ça ! On ne court aucun risque pour le moment.
Je me sens déjà étrangement lié à elle mais j’ai enfin choisi le chemin de la raison et de la réflexion. Je prends le temps de respirer, je me mords la lèvre inférieure, je cherche la meilleure des façons de m’exprimer.
Tristan – Je ne dit pas que je ne veux pas de toi dans ma vie mais peut être serait il plus simple que nous continuions chacun notre chemin. Peut être que nos vies s’entremêleront, peut être pas. Autant essayé de ne pas trop provoqué les choses dans un sens ni dans l’autre.
Ce que je propose est très dangereux. Un jour nous regretterons peut être amèrement ne pas avoir pris directement des dispositions radicales. Pour le moment, je ne me sens pas capable d’ouvrir ou de fermer la porte alors à moins que Mina ait un avis plus tranché sur la question, je ne vois pas de meilleures solutions. Je pourrais reprendre la parole mais je n’ai rien à ajouter sur le coup, j’ai trop peur de m’embrouiller et de me perdre à nouveau. Je me contente donc de l’interrogée du regard.
Invité- Invité
Re: Crazy? Hum...Maybe {Tristan G.
J'observe sa réaction à mes dires, essaie de lire en lui comme dans un livre ouvert. Je lui dévoile mes blessures les plus secrètes, ou alors ce qui s'en approche le plus. Son sourire se fâne, son visage devient sérieux. Je me demande si j'ai été trop loin, si je n'aurais pas mieux faire de tout garder pour moi. De me taire. Mais c'est trop tard. Alors j'attends le verdicte qui posera sur tout ceci. Je n'aurais jamais cru que je me livrerais ainsi à lui en l'entraînant dans cette classe déserte. Je n'étais pas vraiment confortable avec tout ces aveux et je ne cessais de me répété qu'il aurait sans doute valu mieux que je ne dise rien. Trop tard pour y penser, de toute évidence. Je baisse les yeux, dérobe mon regard au sien, avant de passer une main fébrile dans mes cheveux. Je ne sais plus quoi pensée, si je dois en rire ou non. Après tout, nou étions loin du moment où nous tomberions éperduement amoureux et où je donnerais naissance à une enfant. Mais d'une certaine façon, je redoutais ce moment. Ce n'était pas dirigé contre Tristan, mais une partie de moi espérait que ça n'arrive jamais. D'un autre côté, nous allions tous vieillir, changer, mûrir...et sans doute un jour, je voudrais enfants et foyer. Mais ce moment est loin, si loin que je ne peux même pas l'imaginer.
«On va trop vite. Soyons rationnel. Pour qu’un enfant vienne au monde il faut que nous tombions amoureux, que nous ayons…des relations intimes. On est loin de tout ça ! On ne court aucun risque pour le moment.»
J'hochai la tête. Il avait raison. Ce n'était pas demain la veille que nous serions parents, mariés et éperduement amoureux l'un de l'autre. D'ailleurs, pourquoi m'emballais-je aussi vite? En général, c'était moi, qui était rationnel, qui gardait la tête sur les épaules et faisait en sorte que personne ne s'emballe. C'est alors que je remarque son pouce, caressant le dos de ma main. Ce simple geste qui peut paraître pourtant si innocent m'intrigue. Si ça ce trouvait, ce n'était même pas conscient, simple geste automatique. Pourtant, je ressens quelque chose entre malaise et...espoir? Non. Ce n'était pas de l'espoir. C'était impossible que même sans le savoir ,sans le prévoir, j'espère voir tout cela se réaliser, nous tomber dessus comme une bonheure heureux et délectable. Ce ne l'était pas. Je voyais mal comment le fait de voir notre vie finir sous la torture, dans les pires souffrances existantes simplement parce que des barjots qui se prennent pour les maîtres du monde en ont décidé ainsi. D'ailleurs, je me demandais contre qui nous pouvions bien résister? Était-ce déjà quelqu'un que nous connaissions, que nous croisions dans les couloirs, qui partageait nos cours? Cette simple idée me fit froid dans le dos, mais je la repoussais dans un coin de mon cerveau.
«Je ne dit pas que je ne veux pas de toi dans ma vie mais peut être serait il plus simple que nous continuions chacun notre chemin. Peut être que nos vies s’entremêleront, peut être pas. Autant essayé de ne pas trop provoqué les choses dans un sens ni dans l’autre.»
De nouveau, j'hochai la tête. Il avait raison. Indéniablement. Ne rien provoquer, laisser aller le cours des choses. Ce n'était pas aussi facile que ça en fait. Puisque visiblement, je ne voyais pas comment je pouvais mettre de côté le fait que Tristan pourrait peut-être partager ma vie et mon lit plus tard, dans un coin de mon cerveau. Je soupirai doucement avant de me lever, sans lâcher sa main pour qu'il fasse de même.
«Tu as raison, alors laissons les choses suivrent leur cours...»
Je souris, me hissant sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur sa joue avant de lâcher sa main, tournant les talons pour rejoindre la porte. Je l'ouvris avant de me retourner une nouvelle fois vers Tristan, avant de disparaître pour de bon. J'avai besoin de m'isoler un peu, et j'étais certaine qu'il comprendrait.
« Et, Tristan? Ne t'en fait pas, tu trouveras l'âme soeur, laisse-toi simplement le temps»
Ce ne sera peut-être pas moi, mais je m'en fichais en quelque sorte. Tant qu'il était heureux... Je lui souris une dernière fois avant de disparaître dans le couloir.
«On va trop vite. Soyons rationnel. Pour qu’un enfant vienne au monde il faut que nous tombions amoureux, que nous ayons…des relations intimes. On est loin de tout ça ! On ne court aucun risque pour le moment.»
J'hochai la tête. Il avait raison. Ce n'était pas demain la veille que nous serions parents, mariés et éperduement amoureux l'un de l'autre. D'ailleurs, pourquoi m'emballais-je aussi vite? En général, c'était moi, qui était rationnel, qui gardait la tête sur les épaules et faisait en sorte que personne ne s'emballe. C'est alors que je remarque son pouce, caressant le dos de ma main. Ce simple geste qui peut paraître pourtant si innocent m'intrigue. Si ça ce trouvait, ce n'était même pas conscient, simple geste automatique. Pourtant, je ressens quelque chose entre malaise et...espoir? Non. Ce n'était pas de l'espoir. C'était impossible que même sans le savoir ,sans le prévoir, j'espère voir tout cela se réaliser, nous tomber dessus comme une bonheure heureux et délectable. Ce ne l'était pas. Je voyais mal comment le fait de voir notre vie finir sous la torture, dans les pires souffrances existantes simplement parce que des barjots qui se prennent pour les maîtres du monde en ont décidé ainsi. D'ailleurs, je me demandais contre qui nous pouvions bien résister? Était-ce déjà quelqu'un que nous connaissions, que nous croisions dans les couloirs, qui partageait nos cours? Cette simple idée me fit froid dans le dos, mais je la repoussais dans un coin de mon cerveau.
«Je ne dit pas que je ne veux pas de toi dans ma vie mais peut être serait il plus simple que nous continuions chacun notre chemin. Peut être que nos vies s’entremêleront, peut être pas. Autant essayé de ne pas trop provoqué les choses dans un sens ni dans l’autre.»
De nouveau, j'hochai la tête. Il avait raison. Indéniablement. Ne rien provoquer, laisser aller le cours des choses. Ce n'était pas aussi facile que ça en fait. Puisque visiblement, je ne voyais pas comment je pouvais mettre de côté le fait que Tristan pourrait peut-être partager ma vie et mon lit plus tard, dans un coin de mon cerveau. Je soupirai doucement avant de me lever, sans lâcher sa main pour qu'il fasse de même.
«Tu as raison, alors laissons les choses suivrent leur cours...»
Je souris, me hissant sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur sa joue avant de lâcher sa main, tournant les talons pour rejoindre la porte. Je l'ouvris avant de me retourner une nouvelle fois vers Tristan, avant de disparaître pour de bon. J'avai besoin de m'isoler un peu, et j'étais certaine qu'il comprendrait.
« Et, Tristan? Ne t'en fait pas, tu trouveras l'âme soeur, laisse-toi simplement le temps»
Ce ne sera peut-être pas moi, mais je m'en fichais en quelque sorte. Tant qu'il était heureux... Je lui souris une dernière fois avant de disparaître dans le couloir.
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