Rencontre fortuite { Ft Adam
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Rencontre fortuite { Ft Adam
Tout était si banal dans cette école, les uniformes, les couloirs sans fins, les foules d'élèves qui racontaient des ragots et même le ciel gris, lourd de nuage que l'on retrouvait si souvent dès que l'on sortait de l'établissement. Tout était si monotone, la majorité du temps. Bien entendu, j'avais eu vent de ces visiteurs venus du futur, mais ne les ayant pas vus, je n'avais que les paroles d'Emalee et celles de Clyde. Et si j'avais une confiance sans borne pour mes deux plus proches amis, je ne pouvais simplement pas me représenter tout cela. J’étais plutôt sceptique à l’idée que des gamins puissent voyager dans le temps, après tout, quel serait l’intérêt de revenir une vingtaine d’année plutôt pour changer leur présent. C’était ridicule de prendre le risque de disparaître d’une façon si sotte, non? Néanmoins, les choses dites pas ces gamins étaient des plus intéressantes. Clyde ministre de la magie…Je ne savais pas si c’était réalisable. Du moins, pas avec une élection. Mon ami manquait sans doute de charisme pour être élu par la population sorcière. J’aimais Clyde, peut-être un peu trop même, mais je n’étais pas assez aveugle pour ne pas voir ses défauts. Je resserrai les pans de ma cape autour de mes épaules alors qu’une bourrasque de vent s’éleva. Mes pas m’avaient guidés jusqu’à un rocher où je pris place, bras croisé et les yeux dans le vague.
Plus je passais du temps dans cette école d’imbécile, plus j’avais l’impression que je devenais comme eux. Une idiote parmi les idiots. Tournant les yeux vers les tours de l’école, je me demandai combien d’adolescent méritaient vraiment de vivre entre ses murs. Ce genre de pensée est peut-être injuste, voir complètement mesquin, mais je m’en fichais complètement. Je n’ai jamais dis que je n’étais pas mesquine. Et encore moins que j’étais juste. D’ailleurs, pourquoi me justifiais-je? C’était vraiment ridicule, toute cette histoire! Bref, je me croyais seule, surtout à cette heure. Le soleil se levait à peine, mais j’avais besoin d’air. Cependant, des bruits de pas se firent entendre et je me tournai vers la personne qui s’approchait de moi. Adam Meyer dans toute sa splendeur messieurs, dames! Sa présence ne me gêna pas plus qu’elle ne me plut. J’en fus en quelque sorte indifférente, bien que légèrement agacée qu’il gêne mon moment de solitude. Je le détaillai de la tête au pied, avec une certaine curiosité. Ce type était l’un des nouveaux, comme ces quatre autres élèves, tous répartis dans des maisons différentes. Ces jeunes gens m’ont toujours intrigué, ne serait-ce parce qu’ils sont arrivés tout les quatre ensembles. Et, à l’instar de cette Poufsouffle de malheur qu’était Garden Fear, Adam semblait vouloir se rapprocher de Clyde. Si je vous disais que ça ne plaisait pas vraiment, vous serez surpris? Sans doute certains diront que je suis trop possessive envers lui, mais je n’y peux rien. C’est plus fort que moi. Et si ça ne vous plaît pas, vous n’avez qu’à l’ignorer, ça s’arrête là. Qu’importe, j’observai Adam qui semblait s’approcher de moi et je soupirai.
«Qu’est-ce que tu veux, Meyer?» N’avait-il pas quelqu’un d’autre à ennuyer? D’accord, j’admets que j’aurais pu faire un petit effort pour paraître sympa…mais ce n’était pas vraiment moi. Je manquais de tact, j’en conçois, mais qu’y pouvais-je? Je n’étais pas vraiment reconnue pour mon sourire enjoué et invitant, Je descendis de mon rocher pour m’approcher de lui, résignée. Après tout, si je devais supporter sa présence aussi bien faire un effort. Je m’arrêtai à quelque mètre de lui, la tête inclinée. Il était peut-être temps d’obtenir des réponses à mes questions, non? Après tout, il était là. Devant moi. Que risquais-je à lui poser des questions? Dans le pire des cas, il ne me répondrait pas. Un sourire intrigué naquit sur mes lèvres, alors que je croisai les bras sur ma poitrine. «Dis-moi, toi et tes copains, vous venez d’où?» J’attendis la réponse avec une certaine impatience, j’avais des tonnes d’autres questions, mais il était sans doute inutile de le bombarder de question pour le voir se refermer comme une huître.
Plus je passais du temps dans cette école d’imbécile, plus j’avais l’impression que je devenais comme eux. Une idiote parmi les idiots. Tournant les yeux vers les tours de l’école, je me demandai combien d’adolescent méritaient vraiment de vivre entre ses murs. Ce genre de pensée est peut-être injuste, voir complètement mesquin, mais je m’en fichais complètement. Je n’ai jamais dis que je n’étais pas mesquine. Et encore moins que j’étais juste. D’ailleurs, pourquoi me justifiais-je? C’était vraiment ridicule, toute cette histoire! Bref, je me croyais seule, surtout à cette heure. Le soleil se levait à peine, mais j’avais besoin d’air. Cependant, des bruits de pas se firent entendre et je me tournai vers la personne qui s’approchait de moi. Adam Meyer dans toute sa splendeur messieurs, dames! Sa présence ne me gêna pas plus qu’elle ne me plut. J’en fus en quelque sorte indifférente, bien que légèrement agacée qu’il gêne mon moment de solitude. Je le détaillai de la tête au pied, avec une certaine curiosité. Ce type était l’un des nouveaux, comme ces quatre autres élèves, tous répartis dans des maisons différentes. Ces jeunes gens m’ont toujours intrigué, ne serait-ce parce qu’ils sont arrivés tout les quatre ensembles. Et, à l’instar de cette Poufsouffle de malheur qu’était Garden Fear, Adam semblait vouloir se rapprocher de Clyde. Si je vous disais que ça ne plaisait pas vraiment, vous serez surpris? Sans doute certains diront que je suis trop possessive envers lui, mais je n’y peux rien. C’est plus fort que moi. Et si ça ne vous plaît pas, vous n’avez qu’à l’ignorer, ça s’arrête là. Qu’importe, j’observai Adam qui semblait s’approcher de moi et je soupirai.
«Qu’est-ce que tu veux, Meyer?» N’avait-il pas quelqu’un d’autre à ennuyer? D’accord, j’admets que j’aurais pu faire un petit effort pour paraître sympa…mais ce n’était pas vraiment moi. Je manquais de tact, j’en conçois, mais qu’y pouvais-je? Je n’étais pas vraiment reconnue pour mon sourire enjoué et invitant, Je descendis de mon rocher pour m’approcher de lui, résignée. Après tout, si je devais supporter sa présence aussi bien faire un effort. Je m’arrêtai à quelque mètre de lui, la tête inclinée. Il était peut-être temps d’obtenir des réponses à mes questions, non? Après tout, il était là. Devant moi. Que risquais-je à lui poser des questions? Dans le pire des cas, il ne me répondrait pas. Un sourire intrigué naquit sur mes lèvres, alors que je croisai les bras sur ma poitrine. «Dis-moi, toi et tes copains, vous venez d’où?» J’attendis la réponse avec une certaine impatience, j’avais des tonnes d’autres questions, mais il était sans doute inutile de le bombarder de question pour le voir se refermer comme une huître.
Quinn Harper- ✗ I Feel Wicked;
But the sun also shines on the wicked - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1774
♦ ARRIVÉE : 17/02/2010
♦ HUMEUR : Impassible
Re: Rencontre fortuite { Ft Adam
Tourner en rond n’était certainement pas une solution. Pourtant c’était tout ce qu’avait trouvé Adam afin de gérer les pensées qui affluaient, toujours plus nombreuses, dans son esprit. Trop de choses s’étaient passées en trop peu de temps. Les préfets du futur ne contrôlaient plus rien, il ne contrôlait plus rien. Pourtant sa mission était on ne peut plus simple au départ. S’intégrer grossièrement au passé, se rapprocher de Clyde afin d’infiltrer son groupe, obtenir des informations susceptibles d’aider à changer le présent de 2020, et repartir. Mais une telle retraite était désormais compromise. Ils avaient bien trop changé la donne, s’ils repartaient tous les quatre pour 2020 ils ne retrouveraient rien de ce qu’ils avaient connu. Et que dire de 2027? Leur action en 2002 semblait avoir affecté bien plus profondément l’avenir qu’ils ne l’auraient imaginé. Et pour le plus grand désespoir d’Adam, ce n’était pas en bien qu’ils avaient changé le monde. C’était encore plus dur à accepter qu’il semblait être le coupable tout indiqué de ce mauvais changement. Mais comment aurait-il pu imaginer que de l‘état de sa relation avec Garden dépendrait le sort du monde des sorciers? Il avait d’ailleurs du mal à le croire. Depuis quand était-il devenu suffisamment important pour Garden pour être de taille à l’empêcher de vaciller du côté d’Andrews? Devait-il accepter cela sans rechigner et se précipiter immédiatement aux côtés de la poufsouffle pour lui assurer son soutien et sa loyauté indéfectible? Ou bien au contraire laisser les choses suivre leur cours en croisant les doigts pour que les simples mises en garde de leur descendants suffisent à faire basculer les choses en leur faveur?
Prêt à suffoquer, Adam quitta son dortoir alors que la porte s’ouvrait sur l’un de ses camarades. Ce dernier pensa certainement qu’il venait de le faire fuir, mais ça n’avait rien à voir avec lui. Seulement, Adam n’avait pas de temps à perdre en paroles inutiles. Il fonça vers la salle commune qu’il ne fit que traverser, ne prenant pas un instant en compte les regards étonnés qui se tournèrent vers lui. Il avait mieux à faire, il devait aller s’aérer l’esprit afin de clarifier toute cette affaire. S’il ne le faisait pas, il sentait qu’il allait devenir fou. Tout ces remous, c’était sans doute trop pour lui. Pourtant, jamais le directeur ne se serait adressé à lui s’il ne l’avait pas estimé capable de surmonter toutes les épreuves qu’il rencontrerait sur sa route. Au nom de cette confiance que le vieil homme avait placé en lui, Adam se devait de retrouver son calme et de remplir à nouveau sa mission de tête pensante du groupe. Des décisions devraient bientôt être prises et le serdaigle devait être au sommet de sa forme s’il souhaitait agir avec tout le discernement dont il était capable. Il n’était pas question de se laisser guider par ses sentiments et encore moins de se laisser dépasser par les pensées divergentes qui l’assaillaient.
L’air frais sur son visage lui fit le plus grand bien. Il se permit de respirer à plein poumon et de se laisser un instant bercer par le vent. Qui savait s’il aurait encore l’occasion de profiter du grand air à l’avenir? Ses pas le guidèrent lentement à travers le Parc. Les élèves n’étaient pas nombreux dehors, déjà tous trop occupés à faire enfler les rumeurs qui couraient sur les dires des inconnus qui s’étaient promenés dans tout Poudlard. Le fait que le Parc puisse être déserté en raison de l’heure matinale n’effleura pas un instant Adam. Il ne fréquentait pas suffisamment les autres élèves pour connaître quoique ce soit de leurs habitudes et d’ailleurs, il s’en fichait pas mal.
Une silhouette se découpa très vite devant lui. Il était presque à sa hauteur lorsqu’il devina enfin son identité. Cette information lui tira d’ailleurs un léger sourire. Il avait compté sur une relative solitude afin de réfléchir à la tournure que pourrait prendre la suite des évènements, mais il avait la possibilité de passer dès maintenant à l’étape suivante. Ce n’était pas le genre d’Adam de brûler les étapes, mais le temps pourrait bien lui être compté désormais, aussi devait-il agir dès qu’il en avait l’occasion. C’était précisément le cas. Quinn Harper, la sbire la plus fidèle de Clyde, lui offrait l’occasion idéale de faire avancer les choses en sa faveur.
« Qu’est-ce que tu veux, Meyer? »
Adam ne s’attendait pas à ce que la jeune fille l’accueille à bras ouverts, mais il ne pensait pas pour autant avoir mérité un accueil aussi froid. Cela lui permettait au moins de constater qu’elle savait très bien à qui elle avait affaire. Clyde s’était donc renseigné à son sujet et surement aussi concernant les trois autres « nouveaux ». Il avait donc sans doute incité ses sbires à se tenir sur leur garde en leur présence. Un sourire fin se peignit au coin de ses lèvres.
« Dis-moi, toi et tes copains, vous venez d’où? »
Elle ne prenait même pas la peine de cacher sa curiosité, mais qu’espérait-elle? Si elle pensait un instant avoir la chance de lui tirer la moindre information, elle se trompait lourdement. Si quelqu’un était capable de garder un secret jusque dans la tombe, c’était bien Adam. Après tout, ne cachait-il pas son amour pour Garden contre vents et marées? Quinn s’adressait à un maître dans l’art de la dissimulation et elle allait vite comprendre son malheur.
« Je vois que tu me connais déjà, Harper; tant mieux, nous n’aurons pas à nous encombrer des formalités d’usage. »
La jeune fille était tranquillement installée sur un rocher suffisamment large pour accueillir deux personnes. Mais voyant la façon dont elle accaparait toute la place, Adam comprit qu’il était peine perdue de chercher à s’assoir à ses côtés. Alors il se contenta de se poster près d’elle, le regard perdu dans le vague. Qu’importe où ses yeux se posaient, son attention était totalement tournée vers la serdaigle.
« Mes copains? Tu dois parler de ceux qui sont arrivés en même temps que moi. Tu n’es pas la première à extrapoler que nous sommes amis parce que nous sommes arrivés en même temps, mais pourquoi ne pas comprendre que c’est justement parce que nous sommes arrivés en même temps que nous nous sommes rapprochés? » Un soupire entrecoupa légèrement ses paroles. « Les serdaigles ne sont vraiment plus ce qu’ils étaient. »
Adam leva les yeux aux ciel, exaspéré. Que Quinn puisse surprendre son expression ne le troubla pas plus que ça. Elle pouvait l’aider dans sa mission et il comptait bien tout faire pour cela, mais ce n’était pas une raison pour ne plus être lui-même ou pour ne pas la trouver particulièrement stupide. A vrai dire, ce qu’il trouvait stupide chez elle, c’était sa loyauté et son amour aveugles pour Clyde. Elle n’avait pas d’autre intérêt que de suivre Andrews à la trace, ce qui la rendait plutôt agaçante. Mais Adam allait lui offrir la chance de se démarquer et d’aider, à son insu, les gentils de l’histoire.
« Je suppose que tu es au courant de ce qui a été dit sur le futur. Je ne sais pas s’il faut le croire ou non, mais ça parait plutôt farfelu. Garden qui deviendrait la compagne de Clyde... »
Prêt à suffoquer, Adam quitta son dortoir alors que la porte s’ouvrait sur l’un de ses camarades. Ce dernier pensa certainement qu’il venait de le faire fuir, mais ça n’avait rien à voir avec lui. Seulement, Adam n’avait pas de temps à perdre en paroles inutiles. Il fonça vers la salle commune qu’il ne fit que traverser, ne prenant pas un instant en compte les regards étonnés qui se tournèrent vers lui. Il avait mieux à faire, il devait aller s’aérer l’esprit afin de clarifier toute cette affaire. S’il ne le faisait pas, il sentait qu’il allait devenir fou. Tout ces remous, c’était sans doute trop pour lui. Pourtant, jamais le directeur ne se serait adressé à lui s’il ne l’avait pas estimé capable de surmonter toutes les épreuves qu’il rencontrerait sur sa route. Au nom de cette confiance que le vieil homme avait placé en lui, Adam se devait de retrouver son calme et de remplir à nouveau sa mission de tête pensante du groupe. Des décisions devraient bientôt être prises et le serdaigle devait être au sommet de sa forme s’il souhaitait agir avec tout le discernement dont il était capable. Il n’était pas question de se laisser guider par ses sentiments et encore moins de se laisser dépasser par les pensées divergentes qui l’assaillaient.
L’air frais sur son visage lui fit le plus grand bien. Il se permit de respirer à plein poumon et de se laisser un instant bercer par le vent. Qui savait s’il aurait encore l’occasion de profiter du grand air à l’avenir? Ses pas le guidèrent lentement à travers le Parc. Les élèves n’étaient pas nombreux dehors, déjà tous trop occupés à faire enfler les rumeurs qui couraient sur les dires des inconnus qui s’étaient promenés dans tout Poudlard. Le fait que le Parc puisse être déserté en raison de l’heure matinale n’effleura pas un instant Adam. Il ne fréquentait pas suffisamment les autres élèves pour connaître quoique ce soit de leurs habitudes et d’ailleurs, il s’en fichait pas mal.
Une silhouette se découpa très vite devant lui. Il était presque à sa hauteur lorsqu’il devina enfin son identité. Cette information lui tira d’ailleurs un léger sourire. Il avait compté sur une relative solitude afin de réfléchir à la tournure que pourrait prendre la suite des évènements, mais il avait la possibilité de passer dès maintenant à l’étape suivante. Ce n’était pas le genre d’Adam de brûler les étapes, mais le temps pourrait bien lui être compté désormais, aussi devait-il agir dès qu’il en avait l’occasion. C’était précisément le cas. Quinn Harper, la sbire la plus fidèle de Clyde, lui offrait l’occasion idéale de faire avancer les choses en sa faveur.
« Qu’est-ce que tu veux, Meyer? »
Adam ne s’attendait pas à ce que la jeune fille l’accueille à bras ouverts, mais il ne pensait pas pour autant avoir mérité un accueil aussi froid. Cela lui permettait au moins de constater qu’elle savait très bien à qui elle avait affaire. Clyde s’était donc renseigné à son sujet et surement aussi concernant les trois autres « nouveaux ». Il avait donc sans doute incité ses sbires à se tenir sur leur garde en leur présence. Un sourire fin se peignit au coin de ses lèvres.
« Dis-moi, toi et tes copains, vous venez d’où? »
Elle ne prenait même pas la peine de cacher sa curiosité, mais qu’espérait-elle? Si elle pensait un instant avoir la chance de lui tirer la moindre information, elle se trompait lourdement. Si quelqu’un était capable de garder un secret jusque dans la tombe, c’était bien Adam. Après tout, ne cachait-il pas son amour pour Garden contre vents et marées? Quinn s’adressait à un maître dans l’art de la dissimulation et elle allait vite comprendre son malheur.
« Je vois que tu me connais déjà, Harper; tant mieux, nous n’aurons pas à nous encombrer des formalités d’usage. »
La jeune fille était tranquillement installée sur un rocher suffisamment large pour accueillir deux personnes. Mais voyant la façon dont elle accaparait toute la place, Adam comprit qu’il était peine perdue de chercher à s’assoir à ses côtés. Alors il se contenta de se poster près d’elle, le regard perdu dans le vague. Qu’importe où ses yeux se posaient, son attention était totalement tournée vers la serdaigle.
« Mes copains? Tu dois parler de ceux qui sont arrivés en même temps que moi. Tu n’es pas la première à extrapoler que nous sommes amis parce que nous sommes arrivés en même temps, mais pourquoi ne pas comprendre que c’est justement parce que nous sommes arrivés en même temps que nous nous sommes rapprochés? » Un soupire entrecoupa légèrement ses paroles. « Les serdaigles ne sont vraiment plus ce qu’ils étaient. »
Adam leva les yeux aux ciel, exaspéré. Que Quinn puisse surprendre son expression ne le troubla pas plus que ça. Elle pouvait l’aider dans sa mission et il comptait bien tout faire pour cela, mais ce n’était pas une raison pour ne plus être lui-même ou pour ne pas la trouver particulièrement stupide. A vrai dire, ce qu’il trouvait stupide chez elle, c’était sa loyauté et son amour aveugles pour Clyde. Elle n’avait pas d’autre intérêt que de suivre Andrews à la trace, ce qui la rendait plutôt agaçante. Mais Adam allait lui offrir la chance de se démarquer et d’aider, à son insu, les gentils de l’histoire.
« Je suppose que tu es au courant de ce qui a été dit sur le futur. Je ne sais pas s’il faut le croire ou non, mais ça parait plutôt farfelu. Garden qui deviendrait la compagne de Clyde... »
Adam Meyer- Good boy get bad
Garden, cruel love. - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1488
♦ ARRIVÉE : 16/10/2009
Re: Rencontre fortuite { Ft Adam
Vous vous attendiez à quoi? Une bise et un sourire chaleureux peut-être? Il ne faut pas rêver quand même. Je n'ai rien de ces jeunes filles sans cervelles qui peuplent cette école de magie à deux balles, qui accueillaient les gens avec des sourires niais et des battements de paupières stupides en espérant avoir l'un d'eux dans leur lit. Il ne fallait pas mettre tout le monde dans le même panier, mais je ne pouvais m'y empêcher, je les voyais tous de la même façon. Et puis Adam n'était qu'un type parmi tant d'autres. Un simple élève en qui je n'avais aucune confiance comme la majorité des êtres vivant entre ces murs. «Je vois que tu me connais déjà, Harper; tant mieux, nous n’aurons pas à nous encombrer des formalités d’usage. » Un petit sourire très peu avenant étira mes lèvres, alors que je me positionnai de sorte de ne lui laisser aucune chance de s'asseoir près de moi. Je n'aime pas que les gens s’approchent de moi, surtout les gens que je ne connais à peine ou pas du tout. Je m'amusai à le détailler de la tête aux pieds avec une certaine lueur froide dans mes yeux, comme je le faisais si souvent, autant avec mes proches qu'avec les inconnus, c'était devenu une manie au fil des ans.
«Mes copains? Tu dois parler de ceux qui sont arrivés en même temps que moi. Tu n’es pas la première à extrapoler que nous sommes amis parce que nous sommes arrivés en même temps, mais pourquoi ne pas comprendre que c’est justement parce que nous sommes arrivés en même temps que nous nous sommes rapprochés? Les serdaigles ne sont vraiment plus ce qu’ils étaient. » Je n'eu qu'un léger rire difficile à interpréter. Je me fichais éperdument qu'il soit copain avec les trois autres ou non. Pas que cela ne me regardait pas, je me fichais d'être indiscrète, mais la réalité était que ce n'était pas ce que je voulais savoir. Sa réaction comme ses paroles m'indiquèrent que je n'en serais pas plus, néanmoins. J'observai toujours le moindre sursaut d'un muscle quelconque, comme pour chercher un point faible, ce qui n'était ni vrai, ni faux. Je captai son soupire, ses iris se levant vers le ciel, l'air exaspérer, sans émettre un seul commentaire. Sa remarque sur les Serdaigle ne me fit aucunement réagir, comme s'il venait de dire que l'herbe était verte.
Je repoussai une mèche de cheveux que le vent avait poussés contre les cils, toujours aussi impassible qu'une statue. Je n'étais pas reconnu comme étant un livre ouvert, dont les émotions étaient facilement lisibles et identifiable. Rare était ceux qui savait captés ce que je ressentais, aussi bien dire que cela s'arrêtait à mes plus intimes amis, soit Clyde et Emalee. « Je suppose que tu es au courant de ce qui a été dit sur le futur. Je ne sais pas s’il faut le croire ou non, mais ça parait plutôt farfelu. Garden qui deviendrait la compagne de Clyde... » Je ne réagie qu'à peine, enfin physiquement. Mentalement...c'était une autre histoire. Je savais que cette blondasse de Fear allait finir avec Clyde dans ce supposé futur, et c'était ridicule. Pourtant, malgré l'invraisemblance de tout cela, je sentais cette pointe de jalousie naître en moi, se répartissant comme un venin. Comment est-ce qu'une fille nunuche et si fade que Garden Fear pourrait-elle finir dans les bras de quelqu'un comme Clyde? D'ailleurs, qu'est-ce qu'une fille comme elle pouvait bien trouver à un type aussi aigrie et froide que mon ami? Je finis pas hausser les épaules, totalement maître de moi. «Que ta copine fini près de Clyde ou non, ça ne change que très peu de chose pour moi» Ce n'était qu'un demi mensonge.
Il était clair que je le supporterais très mal le fait que mon plus proche ami fini sa vie avec cette idiote de Garden, mais cela ne changerait en aucune manière ma façon de traité la jaune et noir. Et d'ailleurs, je ne la laisserai pas cette gamine insupportable s'approcher de Clyde. Puisque j'étais l'ultime barrière entre eux, elle devrait d'abord déjouer mes plans pour l'approcher, ce qui serait difficile, puisque j'étais toujours avec lui, sans exception, il était particulièrement rare que je ne laisse quelques instants à moins que cela ne fut obligatoire. Et puis, j'avais une alliée contre Garden, ce qui jouait en ma faveur. Bonnie devait détester la Poufsouffle autant que moi, et c'était l'une des rares choses qui nous liaient, en dehors de ce plaisir que l'on prenait à ce trouvé des noises. Observant Adam avec attention, un sourire froid étira mes lèvres, brisant ainsi ce masque d'impassibilité. « Quoi que voir Fear en reine des ténèbres doit être assez amusant à voir. Évidement, elle ne serait sans doute pas très convaincante...»
«Mes copains? Tu dois parler de ceux qui sont arrivés en même temps que moi. Tu n’es pas la première à extrapoler que nous sommes amis parce que nous sommes arrivés en même temps, mais pourquoi ne pas comprendre que c’est justement parce que nous sommes arrivés en même temps que nous nous sommes rapprochés? Les serdaigles ne sont vraiment plus ce qu’ils étaient. » Je n'eu qu'un léger rire difficile à interpréter. Je me fichais éperdument qu'il soit copain avec les trois autres ou non. Pas que cela ne me regardait pas, je me fichais d'être indiscrète, mais la réalité était que ce n'était pas ce que je voulais savoir. Sa réaction comme ses paroles m'indiquèrent que je n'en serais pas plus, néanmoins. J'observai toujours le moindre sursaut d'un muscle quelconque, comme pour chercher un point faible, ce qui n'était ni vrai, ni faux. Je captai son soupire, ses iris se levant vers le ciel, l'air exaspérer, sans émettre un seul commentaire. Sa remarque sur les Serdaigle ne me fit aucunement réagir, comme s'il venait de dire que l'herbe était verte.
Je repoussai une mèche de cheveux que le vent avait poussés contre les cils, toujours aussi impassible qu'une statue. Je n'étais pas reconnu comme étant un livre ouvert, dont les émotions étaient facilement lisibles et identifiable. Rare était ceux qui savait captés ce que je ressentais, aussi bien dire que cela s'arrêtait à mes plus intimes amis, soit Clyde et Emalee. « Je suppose que tu es au courant de ce qui a été dit sur le futur. Je ne sais pas s’il faut le croire ou non, mais ça parait plutôt farfelu. Garden qui deviendrait la compagne de Clyde... » Je ne réagie qu'à peine, enfin physiquement. Mentalement...c'était une autre histoire. Je savais que cette blondasse de Fear allait finir avec Clyde dans ce supposé futur, et c'était ridicule. Pourtant, malgré l'invraisemblance de tout cela, je sentais cette pointe de jalousie naître en moi, se répartissant comme un venin. Comment est-ce qu'une fille nunuche et si fade que Garden Fear pourrait-elle finir dans les bras de quelqu'un comme Clyde? D'ailleurs, qu'est-ce qu'une fille comme elle pouvait bien trouver à un type aussi aigrie et froide que mon ami? Je finis pas hausser les épaules, totalement maître de moi. «Que ta copine fini près de Clyde ou non, ça ne change que très peu de chose pour moi» Ce n'était qu'un demi mensonge.
Il était clair que je le supporterais très mal le fait que mon plus proche ami fini sa vie avec cette idiote de Garden, mais cela ne changerait en aucune manière ma façon de traité la jaune et noir. Et d'ailleurs, je ne la laisserai pas cette gamine insupportable s'approcher de Clyde. Puisque j'étais l'ultime barrière entre eux, elle devrait d'abord déjouer mes plans pour l'approcher, ce qui serait difficile, puisque j'étais toujours avec lui, sans exception, il était particulièrement rare que je ne laisse quelques instants à moins que cela ne fut obligatoire. Et puis, j'avais une alliée contre Garden, ce qui jouait en ma faveur. Bonnie devait détester la Poufsouffle autant que moi, et c'était l'une des rares choses qui nous liaient, en dehors de ce plaisir que l'on prenait à ce trouvé des noises. Observant Adam avec attention, un sourire froid étira mes lèvres, brisant ainsi ce masque d'impassibilité. « Quoi que voir Fear en reine des ténèbres doit être assez amusant à voir. Évidement, elle ne serait sans doute pas très convaincante...»
Quinn Harper- ✗ I Feel Wicked;
But the sun also shines on the wicked - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1774
♦ ARRIVÉE : 17/02/2010
♦ HUMEUR : Impassible
Re: Rencontre fortuite { Ft Adam
Il aurait été fou de s’attendre à une réaction sans équivoque de la part de Quinn, et Adam était loin d’être fou. Il était même sans doute l’être le plus rationnel qui occupait le château à cette époque. Alors plutôt que d’espérer déchiffrer sur les traits de la jeune fille le moindre indice de ce qu’elle ressentait, Adam préféra laisser son regard se perdre dans le lointain. Il arborait souvent cet air énigmatique ces derniers temps, mais il ne s’agissait pas d’une attitude calculée, au contraire. Laisser comprendre à ceux qui le regardaient que ses pensées prenaient littéralement le dessus ne plaisait pas à Adam. Et à chaque fois qu’il se surprenait perdu dans ses pensées, il se reprenait aussitôt en jurant qu’on ne l’y prendrait plus. Cette fois ci ne dérogea d’ailleurs pas à la règle. Après s’être agacé de la situation, Adam tourna les yeux vers sa voisine et, faute de mieux, il tenta bêtement de comprendre l’impact qu’avaient eu ses paroles sur elle. Malheureusement, Quinn Harper ne semblait avoir qu’une gamme très réduite d’expressions faciales, lesquelles ne constituaient que de maigres indices pour l’esprit pourtant affuté d’Adam.
«Que ta copine finisse près de Clyde ou non, ça ne change que très peu de chose pour moi»
Elle ignorait à quel point elle avait raison. Si ce n’était pas Garden qui devenait la compagne de Clyde, ce serait Chelsea. Dans tous les cas de figure, Quinn semblait condamnée à n’être jamais plus qu’un fidèle sous-fifre. Clyde lui ferait confiance dans le futur, il la placerait à des postes de responsabilité à tous les coups, mais jamais il n’éprouverait le moindre sentiment pour elle. Si Adam avait été plus du genre de Garden, il aurait sans doute eu un léger pincement au cœur à cette idée, mais en l’occurrence il ne pouvait que s’indigner de la situation. S’il y avait le moindre espoir pour que Quinn arrive un jour à séduire Clyde, cela éviterait au moins à Adam de jeter une pauvre innocente dans ses filets pour préserver Garden. Les choses étant ce qu’elles étaient, Adam aurait dû laisser tomber l’idée de faire de Quinn la compagne de Clyde, d’autant qu’un tel couple ne pouvait rien donner de bon; mais il était foncièrement trop intègre pour imaginer quiconque d’autre aux bras d’Andrews.
« Quoi que voir Fear en reine des ténèbres doit être assez amusant à voir. Évidement, elle ne serait sans doute pas très convaincante...»
Force était de constater que Quinn et Adam n’avait pas du tout le même humour. Garden en « reine des ténèbres », ce ne pouvait être qu’une immense farce à son goût. Il avait d’ailleurs du mal à comprendre comment cela pourrait arriver. Était-ce réellement sa faute? Si c’était le cas, il prendrait les mesures nécessaires pour ne pas se rendre coupable d’une telle ignominie.
« Contrairement à toi. » Adam fixait désormais la jeune fille de son regard implacable. Il voulait lui laisser penser que leurs avis convergeaient et même qu’il était tout à fait disposé à lui venir en aide. Après tout, ne voulaient-ils pas exactement la même chose? Adam devinait que Quinn exécrait l’idée de voir Garden devenir la compagne de Clyde. Pour tenir cette affirmation, il se basait essentiellement sur le futur, son ancien présent. Il ne connaissait pas Quinn aussi bien qu’il l’aurait souhaité, mais il comprenait l’essentiel de sa pensée. C’est sur cela qu’il comptait s’appuyer pour l’amadouer. Son plan initial ne prévoyait pas de fomenter avec l’ennemi, mais plutôt de faire en sorte que Quinn joue pour lui. Sans doute trop sûr de lui-même, il n’envisageait pas un instant que la situation puisse se retourner contre lui. « Donnes le change autant que tu veux, mais n'espère pas me berner. »
Adam se rapprocha davantage du rocher où son homologue serdaigle était assise. Il ne le quitta pas des yeux tandis que son esprit calculait déjà toutes les approches possibles. Il devait s’attirer une bonne fois pour toutes l’attention de la jeune fille, et cela ne constituait en rien une mince affaire. Il avait conscience d’être en présence de l’une des plus glaciales élèves de Poudlard, mais il n’en relevait pas moins le défit. Quinn n’était pas si différente de lui, c’était sans doute pour cela qu’il la comprenait si bien. Il savait par exemple que le contact physique n’était pas vraiment le meilleur moyen pour l’approcher, tout comme il détestait cela lui-même. Scrutant davantage les pupilles de la jeune fille, il trouva enfin l’occasion et le moyen idéal d’éveiller son intérêt.
« Garden compte pour moi, autant que Clyde compte pour toi j’en suis certain. Nous n’avons ni l’un ni l’autre envie de voir ces stupides prédictions se réaliser. Je ne suis pas du genre à travailler en équipe, je me débrouille mieux seul en général; mais il se trouve que… aussi pénible que cela soit, j’ai besoin de toi. »
Il venait d’envoyer directement la balle dans le camp de son adversaire. Il savait très bien que Quinn risquait de lui rire ouvertement au nez, mais il prenait ce risque. Le jeu en valait la chandelle. Et, avec un peu de chance, Harper n’y verrait que du feu. Elle penserait qu’il n’avait pas d’autre but que d’empêcher Clyde de lui voler celle qu’il aimait et comprendrait sans doute trop tard qu’il espérait faire d’une pierre deux coups en se rapprochant d’elle pour mieux intégrer son clan.
«Que ta copine finisse près de Clyde ou non, ça ne change que très peu de chose pour moi»
Elle ignorait à quel point elle avait raison. Si ce n’était pas Garden qui devenait la compagne de Clyde, ce serait Chelsea. Dans tous les cas de figure, Quinn semblait condamnée à n’être jamais plus qu’un fidèle sous-fifre. Clyde lui ferait confiance dans le futur, il la placerait à des postes de responsabilité à tous les coups, mais jamais il n’éprouverait le moindre sentiment pour elle. Si Adam avait été plus du genre de Garden, il aurait sans doute eu un léger pincement au cœur à cette idée, mais en l’occurrence il ne pouvait que s’indigner de la situation. S’il y avait le moindre espoir pour que Quinn arrive un jour à séduire Clyde, cela éviterait au moins à Adam de jeter une pauvre innocente dans ses filets pour préserver Garden. Les choses étant ce qu’elles étaient, Adam aurait dû laisser tomber l’idée de faire de Quinn la compagne de Clyde, d’autant qu’un tel couple ne pouvait rien donner de bon; mais il était foncièrement trop intègre pour imaginer quiconque d’autre aux bras d’Andrews.
« Quoi que voir Fear en reine des ténèbres doit être assez amusant à voir. Évidement, elle ne serait sans doute pas très convaincante...»
Force était de constater que Quinn et Adam n’avait pas du tout le même humour. Garden en « reine des ténèbres », ce ne pouvait être qu’une immense farce à son goût. Il avait d’ailleurs du mal à comprendre comment cela pourrait arriver. Était-ce réellement sa faute? Si c’était le cas, il prendrait les mesures nécessaires pour ne pas se rendre coupable d’une telle ignominie.
« Contrairement à toi. » Adam fixait désormais la jeune fille de son regard implacable. Il voulait lui laisser penser que leurs avis convergeaient et même qu’il était tout à fait disposé à lui venir en aide. Après tout, ne voulaient-ils pas exactement la même chose? Adam devinait que Quinn exécrait l’idée de voir Garden devenir la compagne de Clyde. Pour tenir cette affirmation, il se basait essentiellement sur le futur, son ancien présent. Il ne connaissait pas Quinn aussi bien qu’il l’aurait souhaité, mais il comprenait l’essentiel de sa pensée. C’est sur cela qu’il comptait s’appuyer pour l’amadouer. Son plan initial ne prévoyait pas de fomenter avec l’ennemi, mais plutôt de faire en sorte que Quinn joue pour lui. Sans doute trop sûr de lui-même, il n’envisageait pas un instant que la situation puisse se retourner contre lui. « Donnes le change autant que tu veux, mais n'espère pas me berner. »
Adam se rapprocha davantage du rocher où son homologue serdaigle était assise. Il ne le quitta pas des yeux tandis que son esprit calculait déjà toutes les approches possibles. Il devait s’attirer une bonne fois pour toutes l’attention de la jeune fille, et cela ne constituait en rien une mince affaire. Il avait conscience d’être en présence de l’une des plus glaciales élèves de Poudlard, mais il n’en relevait pas moins le défit. Quinn n’était pas si différente de lui, c’était sans doute pour cela qu’il la comprenait si bien. Il savait par exemple que le contact physique n’était pas vraiment le meilleur moyen pour l’approcher, tout comme il détestait cela lui-même. Scrutant davantage les pupilles de la jeune fille, il trouva enfin l’occasion et le moyen idéal d’éveiller son intérêt.
« Garden compte pour moi, autant que Clyde compte pour toi j’en suis certain. Nous n’avons ni l’un ni l’autre envie de voir ces stupides prédictions se réaliser. Je ne suis pas du genre à travailler en équipe, je me débrouille mieux seul en général; mais il se trouve que… aussi pénible que cela soit, j’ai besoin de toi. »
Il venait d’envoyer directement la balle dans le camp de son adversaire. Il savait très bien que Quinn risquait de lui rire ouvertement au nez, mais il prenait ce risque. Le jeu en valait la chandelle. Et, avec un peu de chance, Harper n’y verrait que du feu. Elle penserait qu’il n’avait pas d’autre but que d’empêcher Clyde de lui voler celle qu’il aimait et comprendrait sans doute trop tard qu’il espérait faire d’une pierre deux coups en se rapprochant d’elle pour mieux intégrer son clan.
Adam Meyer- Good boy get bad
Garden, cruel love. - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1488
♦ ARRIVÉE : 16/10/2009
Re: Rencontre fortuite { Ft Adam
Je l'observais avec attention, comme un prédateur juchant sa proie afin de trouver une faille pour foncer, tête baisser, et planter ses crocs acérés dans la chairs tendres de l'animal. Détrompez-vous cependant, je ne cherchais pas vraiment une faille en réalité, je ne faisais que l'observer avec un intérêt froid, mais présent. À mon image, il semblait lui aussi avoir des mimiques très restreintes, mais je ne m'en formalisais pas. Je passais mon temps avec des gens inexpressifs. Pendant qu'il contemplait je-ne-sais-quoi, je me redressai, cessant de faire appuie sur mes mains qui commençait à s'engourdir sous mon poids. Je remarquai à peine que le Serdaigle pouvait désormais prendre place près moi et qu'importe? Il ne posa les yeux sur moi que lorsque je pris la parole, avec une indifférence feinte. Jamais je n'aurais avoué, qu'au fond, la seule idée que cette cruche de Garden se retrouve un jour dans les bras de Clyde me blessait. Adam posa son regard d'un bleu inimaginable sur moi, et j'eu la vague impression que ces prunelles perçantes souhaitent découvrir mes plus profonds secrets, mais je ne flanchai pas, soutenant son regard, malgré la sensation déplaisante.
«Contrairement à toi.» J'haussai un sourcil, perplexe. Ce n'était pas faux, il fallait l'avouer. Ce que je n'allais surtout pas faire. Clyde et moi, nous étions pareil, en fait presque. N'aurait-il donc pas été normal que nous soyons ensembles dans un avenir pas si lointain que ça? C'était ce que je pensais, mais j'admets que je fus idéaliste que les choses ne se passaient jamais comme je le souhaitais, alors pourquoi ceci aurait été différent? Peut-être que dans ce futur, je m'étais résigné à voir la blonde près de mon ami. Résignée. Ce devait être le mot juste, puisque je ne m'imaginais pas accepter une telle situation, c'était improbable, à moins d'avoir subit un lavement de cerveau. Je m'apprêtais à répliquer, mais n'en eu pas l'occasion, puisqu'il enchaîna. «Donnes le change autant que tu veux, mais n'espère pas me berner.» Je me penchai doucement vers l'avant comme pour me rapprocher de lui, sans pour autant que cela donne cette effet. Plantant mon regard dans le sien, un léger sourire en coin étira mes lèvres. Un sourire qui aurait pu sembler doux, mais il n'en était rien. Je ne dis rien cependant, il n'y avait rien à dire d'ailleurs. Je le laissai approcher sans broncher, maintenant totalement immobile. Je fis preuve de patience, je savais qu'il n'en avait pas finit avec moi, et je ne pouvais dire si c'était malheureux ou non.
«Garden compte pour moi, autant que Clyde compte pour toi j’en suis certain. Nous n’avons ni l’un ni l’autre envie de voir ces stupides prédictions se réaliser. Je ne suis pas du genre à travailler en équipe, je me débrouille mieux seul en général; mais il se trouve que… aussi pénible que cela soit, j’ai besoin de toi.»
Je ne le quittai pas des yeux une seule seconde alors que ses paroles déferlaient sur moi. Ainsi donc, il tenait à Garden, rien de bien étonnant, sinon il ne serait pas là, j'en étais certaine. Lorsqu'il eu terminé, un rire glacial passa la frontière de mes lèvres alors que je me levai, me plantant devant lui. Je levai le visage pour continuer à le fixer dans les yeux, croisant mes bras sur ma poitrine avant de secouer doucement la tête de gauche à droite. « N'essaie pas de me dupée. Tout ce que tu veux en fait, c'est ta Garden. C'est pas un peu égoïste?» Je souris. Je n'étais pas en bonne position pour parler, je l'avoue, mais je n'avais pu m'en empêcher. J'observai les traits d'Adam avec une attention particulière, sans me départir de mon sourire. Cette Fear devait avoir un manque de goût atroce pour le rejeter celui-là. Il fallait avouer qu'il était carrément mignon, son Adam. « Mais tu as raison.» Sur quoi? Je ne le spécifiai pas, mais s’il était minimalement intelligent, il comprendrait qu’il avait raison sur le fait que je ne voulais pas voir ces prédictions se réaliser, loin de là. « Tu vas devoir te montrer convaincant pour que je joue avec toi, toute fois. »
Je ne comptais pas me laisser entraîner là-dedans sans de bons arguments néanmoins. Enfin, des arguments logiques. Parce que si on ce basait sur ce qu’il venait de dire, c’était tout sauf raisonnable. Pourquoi me mêlerais-je des choses qui ne me regardent pas simplement à cause de mes envies ou de mes sentiments? J’avais beau être considéré comme une peste ou je-ne-sais-trop-quoi-d’autre, mais je n’avais pas l’intention de briser le cœur de Clyde ,dans la mesure où il l’aimait vraiment, cette blondinette insupportable. Bien que ça ne voulait pas dire que je lui laisserais le champ libre, mais dans un cas pareille. Restait à voir ce que mon homonyme trouverait pour me convaincre.
«Contrairement à toi.» J'haussai un sourcil, perplexe. Ce n'était pas faux, il fallait l'avouer. Ce que je n'allais surtout pas faire. Clyde et moi, nous étions pareil, en fait presque. N'aurait-il donc pas été normal que nous soyons ensembles dans un avenir pas si lointain que ça? C'était ce que je pensais, mais j'admets que je fus idéaliste que les choses ne se passaient jamais comme je le souhaitais, alors pourquoi ceci aurait été différent? Peut-être que dans ce futur, je m'étais résigné à voir la blonde près de mon ami. Résignée. Ce devait être le mot juste, puisque je ne m'imaginais pas accepter une telle situation, c'était improbable, à moins d'avoir subit un lavement de cerveau. Je m'apprêtais à répliquer, mais n'en eu pas l'occasion, puisqu'il enchaîna. «Donnes le change autant que tu veux, mais n'espère pas me berner.» Je me penchai doucement vers l'avant comme pour me rapprocher de lui, sans pour autant que cela donne cette effet. Plantant mon regard dans le sien, un léger sourire en coin étira mes lèvres. Un sourire qui aurait pu sembler doux, mais il n'en était rien. Je ne dis rien cependant, il n'y avait rien à dire d'ailleurs. Je le laissai approcher sans broncher, maintenant totalement immobile. Je fis preuve de patience, je savais qu'il n'en avait pas finit avec moi, et je ne pouvais dire si c'était malheureux ou non.
«Garden compte pour moi, autant que Clyde compte pour toi j’en suis certain. Nous n’avons ni l’un ni l’autre envie de voir ces stupides prédictions se réaliser. Je ne suis pas du genre à travailler en équipe, je me débrouille mieux seul en général; mais il se trouve que… aussi pénible que cela soit, j’ai besoin de toi.»
Je ne le quittai pas des yeux une seule seconde alors que ses paroles déferlaient sur moi. Ainsi donc, il tenait à Garden, rien de bien étonnant, sinon il ne serait pas là, j'en étais certaine. Lorsqu'il eu terminé, un rire glacial passa la frontière de mes lèvres alors que je me levai, me plantant devant lui. Je levai le visage pour continuer à le fixer dans les yeux, croisant mes bras sur ma poitrine avant de secouer doucement la tête de gauche à droite. « N'essaie pas de me dupée. Tout ce que tu veux en fait, c'est ta Garden. C'est pas un peu égoïste?» Je souris. Je n'étais pas en bonne position pour parler, je l'avoue, mais je n'avais pu m'en empêcher. J'observai les traits d'Adam avec une attention particulière, sans me départir de mon sourire. Cette Fear devait avoir un manque de goût atroce pour le rejeter celui-là. Il fallait avouer qu'il était carrément mignon, son Adam. « Mais tu as raison.» Sur quoi? Je ne le spécifiai pas, mais s’il était minimalement intelligent, il comprendrait qu’il avait raison sur le fait que je ne voulais pas voir ces prédictions se réaliser, loin de là. « Tu vas devoir te montrer convaincant pour que je joue avec toi, toute fois. »
Je ne comptais pas me laisser entraîner là-dedans sans de bons arguments néanmoins. Enfin, des arguments logiques. Parce que si on ce basait sur ce qu’il venait de dire, c’était tout sauf raisonnable. Pourquoi me mêlerais-je des choses qui ne me regardent pas simplement à cause de mes envies ou de mes sentiments? J’avais beau être considéré comme une peste ou je-ne-sais-trop-quoi-d’autre, mais je n’avais pas l’intention de briser le cœur de Clyde ,dans la mesure où il l’aimait vraiment, cette blondinette insupportable. Bien que ça ne voulait pas dire que je lui laisserais le champ libre, mais dans un cas pareille. Restait à voir ce que mon homonyme trouverait pour me convaincre.
Quinn Harper- ✗ I Feel Wicked;
But the sun also shines on the wicked - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1774
♦ ARRIVÉE : 17/02/2010
♦ HUMEUR : Impassible
Re: Rencontre fortuite { Ft Adam
Le rire glacial qu’émit la serdaigle ne rassura pas Adam, et il aurait été présomptueux de dire qu’il s’y était attendu, même si cela ne l’étonna pas vraiment. Il faudrait davantage que des confessions pour amadouer Quinn, elle n’était pas stupide. Mais justement, Adam comptait bien profiter de son intelligence pour l’amener à voir d’un œil sage l’ensemble de ses arguments. Car il n’était pas venu les mains vides, il était trop raisonné pour penser que son audace suffirait. Aussi meurtrière qu’elle soit amenée à devenir, Quinn était quelqu’un de rationnel, Adam n’en doutait pas une seconde. D’ailleurs il vit dans sa façon de se lever et de se tenir droite et digne un signe de son intérêt pour sa proposition. Elle avait beau lui avoir rit au nez, elle ne s’en était pas pour autant allée, au contraire, elle restait devant lui, et avait même ressenti le besoin de s’élever sur un pied d’égalité. Il avait donc réussi à éveiller son intérêt et, à cette idée, il ne put empêcher un sourire fin de venir tendre ses lèvres.
« N'essaie pas de me duper. Tout ce que tu veux en fait, c'est ta Garden. C'est pas un peu égoïste? »
Comment la contredire? Adam n’avait jamais prétendu ne pas être légèrement égoïste sur les bords. On ne restait pas un solitaire pendant des années sans que cela ne laisse quelques séquelles. Le sourire entendu d’Adam fit écho à celui de la jeune fille. C’était assez étrange d’échanger un sourire avec une personne destinée à devenir aussi dangereuse. Adam était partagé entre son pessimisme exacerbé qui lui criait de prendre ses jambes à son cou et de ne pas frayer avec une telle personne et sa propension naturelle à chercher à arranger les choses. Adam n’avait rien d’un élève charitable, il n’avait pas été élevé de manière à faire sans arrêt des concessions pour favoriser les autres plutôt que lui-même, et pourtant il se sentait parfois l’âme d’un bienfaiteur. Il n’arrivait pas à s’expliquer cette manie qu’il avait, depuis qu’il avait fait un saut dans le temps, à vouloir sans arrêt venir en aide aux élèves qu’il savait pourtant condamné. La charité, c’était le domaine de Garden ou même celui de Mason, mais certainement pas le sien. Pourtant il ne comptait déjà plus toutes les fois où il s’était écarté de sa mission pour prêter assistance à une future victime de Clyde ou tout simplement de la « destinée ». Quinn le ferait-elle aussi s’éloigner du chemin que lui traçait sa mission ou se montrerait-il suffisamment hermétique pour rester sourd à ses appels à l’aide?
« Mais tu as raison. Tu vas devoir te montrer convaincant pour que je joue avec toi, toutefois. »
A peine lui concédait-elle qu’il avait raison qu’elle posait immédiatement de nouvelles barrières. Il faisait un pas, puis reculait de trois. Mais cela ne le pousserait pas à baisser les bras. Il lui en fallait davantage pour se résigner. D’autant qu’il n’avait pas le choix. Aussi sombre que puisse se révéler le futur, Adam ne s’en remettrait jamais à la fatalité. Il était logique, aussi il reconnaissait l’existence de l’échec, mais il excluait tout échec de cette mission. Il n’avait pas d’autre choix que de la mener à bien, la démission était intolérable. Les autres n’étaient pas prêts à renoncer, il ne serait ni le premier ni le dernier à baisser les bras. Jamais il n’accepterait d’abandonner, ce n’était tout simplement pas dans sa nature. Le Directeur lui avait fait confiance en lui remettant à lui, spécifiquement, le retourneur de temps. Il refusait de trahir cette confiance qui avait été placée en lui.
Le regard déterminé, Adam posa les yeux sur sa camarade de maison. Il la regardait sans réellement la voir, il ne voyait plus que sa mission, motivé par une ardeur nouvelle.
« Ce n’est pas un jeu Harper. Nous parlons de l’avenir là, de notre avenir. Ce n’est pas une chose à prendre à la légère. La magie existe, nous ne pouvons pas douter un instant de la véracité des prédictions faites. Si nous n’agissons pas maintenant, ça va se réaliser. Tu ne vois donc pas l’effet néfaste que Garden aura sur Clyde, et vice-versa? Ils feront de piètres dirigeants. Mais imagine l’avenir si c’était toi qui était au bras d’Andrews? La cohérence même de ce schéma là est évidente! Tu rendras Clyde fort, digne de diriger un monde que vous pourrez façonner à votre image... » Il fit une pause, laissant trainer sa dernière phrase dans l’esprit de la serdaigle. C’était une idée séduisante à ses yeux, cela ne faisait aucun doute, mais Adam savait que ce n’était pas encore suffisant. Cette fois, il regarda vraiment Quinn, fixant son regard azur dans le sien. « Tu comptes réellement laisser Clyde devenir faible sans rien faire? C’est maintenant qu’il faut réagir, tant que Garden n’est pas encore parvenue à ses fins. »
Sensiblement, il se rapprocha de Quinn. Jamais il ne s’était trouvé à une distance aussi réduite d’elle et il se surprit à en frissonner. Dans son esprit, Quinn représentait tout à la fois la cruauté, l’insensibilité et le danger. Et pourtant, il y avait quelque chose de grisant à se retrouver aussi proche d’un personnage qu’il avait étudié pendant longtemps. Il savait ce qu’elle allait devenir, ce dont elle était capable, et pourtant il la connaissait si mal actuellement. Il y avait un fossé entre eux, que sa curiosité intellectuelle était désireuse de combler.
« Je ne dis pas ça par égoïsme. Je veux dire, pas uniquement par égoïsme. Tu mérites tellement mieux qu’un rôle d’éternelle seconde. »
Tandis qu’il parlait, son index s’était posé sous le menton de la jeune fille, l’incitant à lever davantage la tête vers lui. Il contemplait son visage d’un œil neuf. Malgré la froideur de ses traits, elle restait très belle. Il l’avait toujours vu comme une personne à éviter et s’était donc gardé de constater sa beauté. Comment avait-il pu être aveugle à ce point? Cela relevait presque du blasphème. A force de n’en avoir constamment que pour Garden, il se fermait à un tas d’évidences, ce qui aurait pu se révéler fatal s’il n’avait pas enfin ouvert les yeux.
« Andrews ne te mérite peut-être pas, s’il est incapable de voir ton potentiel. Tu ferais mieux de le laisser se débrouiller seul … Tu n’as pas besoin de lui. »
« N'essaie pas de me duper. Tout ce que tu veux en fait, c'est ta Garden. C'est pas un peu égoïste? »
Comment la contredire? Adam n’avait jamais prétendu ne pas être légèrement égoïste sur les bords. On ne restait pas un solitaire pendant des années sans que cela ne laisse quelques séquelles. Le sourire entendu d’Adam fit écho à celui de la jeune fille. C’était assez étrange d’échanger un sourire avec une personne destinée à devenir aussi dangereuse. Adam était partagé entre son pessimisme exacerbé qui lui criait de prendre ses jambes à son cou et de ne pas frayer avec une telle personne et sa propension naturelle à chercher à arranger les choses. Adam n’avait rien d’un élève charitable, il n’avait pas été élevé de manière à faire sans arrêt des concessions pour favoriser les autres plutôt que lui-même, et pourtant il se sentait parfois l’âme d’un bienfaiteur. Il n’arrivait pas à s’expliquer cette manie qu’il avait, depuis qu’il avait fait un saut dans le temps, à vouloir sans arrêt venir en aide aux élèves qu’il savait pourtant condamné. La charité, c’était le domaine de Garden ou même celui de Mason, mais certainement pas le sien. Pourtant il ne comptait déjà plus toutes les fois où il s’était écarté de sa mission pour prêter assistance à une future victime de Clyde ou tout simplement de la « destinée ». Quinn le ferait-elle aussi s’éloigner du chemin que lui traçait sa mission ou se montrerait-il suffisamment hermétique pour rester sourd à ses appels à l’aide?
« Mais tu as raison. Tu vas devoir te montrer convaincant pour que je joue avec toi, toutefois. »
A peine lui concédait-elle qu’il avait raison qu’elle posait immédiatement de nouvelles barrières. Il faisait un pas, puis reculait de trois. Mais cela ne le pousserait pas à baisser les bras. Il lui en fallait davantage pour se résigner. D’autant qu’il n’avait pas le choix. Aussi sombre que puisse se révéler le futur, Adam ne s’en remettrait jamais à la fatalité. Il était logique, aussi il reconnaissait l’existence de l’échec, mais il excluait tout échec de cette mission. Il n’avait pas d’autre choix que de la mener à bien, la démission était intolérable. Les autres n’étaient pas prêts à renoncer, il ne serait ni le premier ni le dernier à baisser les bras. Jamais il n’accepterait d’abandonner, ce n’était tout simplement pas dans sa nature. Le Directeur lui avait fait confiance en lui remettant à lui, spécifiquement, le retourneur de temps. Il refusait de trahir cette confiance qui avait été placée en lui.
Le regard déterminé, Adam posa les yeux sur sa camarade de maison. Il la regardait sans réellement la voir, il ne voyait plus que sa mission, motivé par une ardeur nouvelle.
« Ce n’est pas un jeu Harper. Nous parlons de l’avenir là, de notre avenir. Ce n’est pas une chose à prendre à la légère. La magie existe, nous ne pouvons pas douter un instant de la véracité des prédictions faites. Si nous n’agissons pas maintenant, ça va se réaliser. Tu ne vois donc pas l’effet néfaste que Garden aura sur Clyde, et vice-versa? Ils feront de piètres dirigeants. Mais imagine l’avenir si c’était toi qui était au bras d’Andrews? La cohérence même de ce schéma là est évidente! Tu rendras Clyde fort, digne de diriger un monde que vous pourrez façonner à votre image... » Il fit une pause, laissant trainer sa dernière phrase dans l’esprit de la serdaigle. C’était une idée séduisante à ses yeux, cela ne faisait aucun doute, mais Adam savait que ce n’était pas encore suffisant. Cette fois, il regarda vraiment Quinn, fixant son regard azur dans le sien. « Tu comptes réellement laisser Clyde devenir faible sans rien faire? C’est maintenant qu’il faut réagir, tant que Garden n’est pas encore parvenue à ses fins. »
Sensiblement, il se rapprocha de Quinn. Jamais il ne s’était trouvé à une distance aussi réduite d’elle et il se surprit à en frissonner. Dans son esprit, Quinn représentait tout à la fois la cruauté, l’insensibilité et le danger. Et pourtant, il y avait quelque chose de grisant à se retrouver aussi proche d’un personnage qu’il avait étudié pendant longtemps. Il savait ce qu’elle allait devenir, ce dont elle était capable, et pourtant il la connaissait si mal actuellement. Il y avait un fossé entre eux, que sa curiosité intellectuelle était désireuse de combler.
« Je ne dis pas ça par égoïsme. Je veux dire, pas uniquement par égoïsme. Tu mérites tellement mieux qu’un rôle d’éternelle seconde. »
Tandis qu’il parlait, son index s’était posé sous le menton de la jeune fille, l’incitant à lever davantage la tête vers lui. Il contemplait son visage d’un œil neuf. Malgré la froideur de ses traits, elle restait très belle. Il l’avait toujours vu comme une personne à éviter et s’était donc gardé de constater sa beauté. Comment avait-il pu être aveugle à ce point? Cela relevait presque du blasphème. A force de n’en avoir constamment que pour Garden, il se fermait à un tas d’évidences, ce qui aurait pu se révéler fatal s’il n’avait pas enfin ouvert les yeux.
« Andrews ne te mérite peut-être pas, s’il est incapable de voir ton potentiel. Tu ferais mieux de le laisser se débrouiller seul … Tu n’as pas besoin de lui. »
Adam Meyer- Good boy get bad
Garden, cruel love. - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1488
♦ ARRIVÉE : 16/10/2009
Re: Rencontre fortuite { Ft Adam
Je l'observai toujours, avec une attention particulière. J'avais du mal à croire que j'avais des points communs avec ce garçon. Adam m'avait toujours semblé très loin de mon monde. Je l'avais observé dans la salle commune ou encore à la table des bleus, mais jamais je n'aurais cru que nous partagions certaines choses. Il était évident que le Serdaigle ne voulait pas voir sa Garden dans les bras de Clyde. N'avait-il pas dit qu'il tenait à elle autant que je tenais à Clyde? Je me mordis l'intérieur de la joue quelques secondes. Pourquoi s'intéressait-il soudainement à moi? C'était la question qui venait pointer le bout de son nez subitement. Adam n'avait jamais semblé s'intéresser à moi, comme si je n'existais pas. Bien entendu, je l'avais vu tourner autour de Clyde, comme intéresser par ce dernier, mais nous ne nous étions jamais adressé la parole, et ça ne m'avait pas gêné jusque là, alors pourquoi maintenant? Je repoussai cette question dans mon esprit. Elle était particulièrement inutile en ce moment. Les yeux d’Adam se posèrent sur moi. Son regard était déterminé, bien qu’il ne semble pas me voir. J’arquai un sourcil, un peu intriguée, je l’avoue.
«Ce n’est pas un jeu Harper. Nous parlons de l’avenir là, de notre avenir. Ce n’est pas une chose à prendre à la légère. La magie existe, nous ne pouvons pas douter un instant de la véracité des prédictions faites. Si nous n’agissons pas maintenant, ça va se réaliser. Tu ne vois donc pas l’effet néfaste que Garden aura sur Clyde, et vice-versa? Ils feront de piètres dirigeants. Mais imagine l’avenir si c’était toi qui était au bras d’Andrews? La cohérence même de ce schéma là est évidente! Tu rendras Clyde fort, digne de diriger un monde que vous pourrez façonner à votre image...» J’eu un léger sourire en coin. Ce n’était pas un jeu, hein? J’inclinai doucement la tête. Il semblait prendre cette histoire d’avenir très au sérieux. Je n’étais pas certaine de vouloir tout prendre ça au sérieux, moi aussi. Mais j’écoutais avec une attention particulière. Il était évident que je ne voulais pas voir cette petite blondinette de Fear au bras de Clyde. Adam avait raison. Il fallait réellement faire ne sorte que l’un et l’autre ne se rapproche pas davantage. La dernière phrase de Meyer traîna en longueur dans mon esprit. Cette idée était alléchante, séduisante au-delà du possible. Mais sans doute pas pour les raisons qu’il croyait. Mes envies de gradeur et de pouvoir étaient beaucoup moins prononcées que celles de mon ami. Je me serais contenté d’une petite vie bien rangé dans une maisonnette en campagne, tant qu’il fut là. Je n’allais pas lui avouer par contre.
«Tu comptes réellement laisser Clyde devenir faible sans rien faire? C’est maintenant qu’il faut réagir, tant que Garden n’est pas encore parvenue à ses fins» Je restai silencieuse un moment, ne sachant pas trop quoi répondre. Que pouvais-je dire, sinon assentir ce qu’il venait de dire? Je n’avais pas envie de laisser tout ça se réaliser, après tout, qu’est-ce que ça donnerait de bon? Rien. De toute évidence. Il s’approcha de moi, m’obligeant ainsi à relever la tête pour continuer de le fixer. J’étais si concentrer sur son regard que je ne le vis pas frissonner. « Et tu suggère quoi, hum? Qu’on leur efface la mémoire ou quelque chose de semblable?» J’arquai un sourcil, avec un scepticisme marqué. Je me voyais réellement mal comment nous pouvions nous y prendre. Clyde ne m’écouterait sans doute pas, quand bien même aurais-je eu des arguments en béton. Par moment, il n’en faisait qu’à sa tête sans même me prêter la moindre attention. J’avais un peu peur que ce soit le cas avec Blondie. J’espérais vraiment qu’il ne la jugeait pas digne d’intérêt, car dans un cas comme celui-là, rien ni personne n’y pourrait rien.
«Je ne dis pas ça par égoïsme. Je veux dire, pas uniquement par égoïsme. Tu mérites tellement mieux qu’un rôle d’éternelle seconde.» Son doigt se posa sous mon menton, m’obligeant, d’une légère pression, à lever le visage un peu plus vers lui. Ce fut à mon tour, à ce contacte, de frissonner. En général, j’évitai les contacts physiques avec les gens, mais, étrangement, je ne fis aucun mouvement pour me dégager, je ne lui opposai aucune résistance. Croyait-il vraiment ce qu’il disait? Me perdant dans ses yeux, j’entrouvris les lèvres pour parler, mais il me coupa net. «Andrews ne te mérite peut-être pas, s’il est incapable de voir ton potentiel. Tu ferais mieux de le laisser se débrouiller seul … Tu n’as pas besoin de lui.» Je me mordis la lèvre inférieure, dans une mimique incertaine. J’ignorais s’il était sincère ou s’il essayait simplement de m’amadouer. Je n’étais pas du genre naïve et en générale, je me méfiais des gens. Et pourtant, j’avais envie de croire aux paroles d’Adam. «Comment peux-tu en être certain que je n’ai pas besoin de lui ou qu’il ne me mérite pas? Et puis d’ailleurs, je préfère être l’éternelle deuxième que me faire assassiner par une personne que je considère comme un ami. » Enfin, je ne considérais pas Clyde comme un simple ami, mais je préférais ne pas m’avancer sur ce sujet. J’eu un sourire mutin, alors qu’il détaillait mes traits sans que je ne m’en formalise. « Peut-être crois-tu que toi, tu me mériterais? » Je levai la main, caressant sa joue du bout des doigts d’un air malicieux avant de reculer d’un pas, échappant ainsi à sa prise sur mon menton. «Sérieusement Meyer, qu’importe si c’est ta Garden qui est au bras de Clyde, je serai toujours au dessus d’elle. Elle ne sera que la directrice de sa maison, et d’après les rumeurs, je serai sa supérieure. Qu’importe qu’elle couche avec Clyde » Ma voix avait prit une note particulièrement froide, qui se voulait détaché. Ce n’était pourtant pas le cas. Le fait que Fear partage la couche de Clyde m’irritait et me faisait mal. Adam n’avait pas besoin de le savoir par contre.
«Ce n’est pas un jeu Harper. Nous parlons de l’avenir là, de notre avenir. Ce n’est pas une chose à prendre à la légère. La magie existe, nous ne pouvons pas douter un instant de la véracité des prédictions faites. Si nous n’agissons pas maintenant, ça va se réaliser. Tu ne vois donc pas l’effet néfaste que Garden aura sur Clyde, et vice-versa? Ils feront de piètres dirigeants. Mais imagine l’avenir si c’était toi qui était au bras d’Andrews? La cohérence même de ce schéma là est évidente! Tu rendras Clyde fort, digne de diriger un monde que vous pourrez façonner à votre image...» J’eu un léger sourire en coin. Ce n’était pas un jeu, hein? J’inclinai doucement la tête. Il semblait prendre cette histoire d’avenir très au sérieux. Je n’étais pas certaine de vouloir tout prendre ça au sérieux, moi aussi. Mais j’écoutais avec une attention particulière. Il était évident que je ne voulais pas voir cette petite blondinette de Fear au bras de Clyde. Adam avait raison. Il fallait réellement faire ne sorte que l’un et l’autre ne se rapproche pas davantage. La dernière phrase de Meyer traîna en longueur dans mon esprit. Cette idée était alléchante, séduisante au-delà du possible. Mais sans doute pas pour les raisons qu’il croyait. Mes envies de gradeur et de pouvoir étaient beaucoup moins prononcées que celles de mon ami. Je me serais contenté d’une petite vie bien rangé dans une maisonnette en campagne, tant qu’il fut là. Je n’allais pas lui avouer par contre.
«Tu comptes réellement laisser Clyde devenir faible sans rien faire? C’est maintenant qu’il faut réagir, tant que Garden n’est pas encore parvenue à ses fins» Je restai silencieuse un moment, ne sachant pas trop quoi répondre. Que pouvais-je dire, sinon assentir ce qu’il venait de dire? Je n’avais pas envie de laisser tout ça se réaliser, après tout, qu’est-ce que ça donnerait de bon? Rien. De toute évidence. Il s’approcha de moi, m’obligeant ainsi à relever la tête pour continuer de le fixer. J’étais si concentrer sur son regard que je ne le vis pas frissonner. « Et tu suggère quoi, hum? Qu’on leur efface la mémoire ou quelque chose de semblable?» J’arquai un sourcil, avec un scepticisme marqué. Je me voyais réellement mal comment nous pouvions nous y prendre. Clyde ne m’écouterait sans doute pas, quand bien même aurais-je eu des arguments en béton. Par moment, il n’en faisait qu’à sa tête sans même me prêter la moindre attention. J’avais un peu peur que ce soit le cas avec Blondie. J’espérais vraiment qu’il ne la jugeait pas digne d’intérêt, car dans un cas comme celui-là, rien ni personne n’y pourrait rien.
«Je ne dis pas ça par égoïsme. Je veux dire, pas uniquement par égoïsme. Tu mérites tellement mieux qu’un rôle d’éternelle seconde.» Son doigt se posa sous mon menton, m’obligeant, d’une légère pression, à lever le visage un peu plus vers lui. Ce fut à mon tour, à ce contacte, de frissonner. En général, j’évitai les contacts physiques avec les gens, mais, étrangement, je ne fis aucun mouvement pour me dégager, je ne lui opposai aucune résistance. Croyait-il vraiment ce qu’il disait? Me perdant dans ses yeux, j’entrouvris les lèvres pour parler, mais il me coupa net. «Andrews ne te mérite peut-être pas, s’il est incapable de voir ton potentiel. Tu ferais mieux de le laisser se débrouiller seul … Tu n’as pas besoin de lui.» Je me mordis la lèvre inférieure, dans une mimique incertaine. J’ignorais s’il était sincère ou s’il essayait simplement de m’amadouer. Je n’étais pas du genre naïve et en générale, je me méfiais des gens. Et pourtant, j’avais envie de croire aux paroles d’Adam. «Comment peux-tu en être certain que je n’ai pas besoin de lui ou qu’il ne me mérite pas? Et puis d’ailleurs, je préfère être l’éternelle deuxième que me faire assassiner par une personne que je considère comme un ami. » Enfin, je ne considérais pas Clyde comme un simple ami, mais je préférais ne pas m’avancer sur ce sujet. J’eu un sourire mutin, alors qu’il détaillait mes traits sans que je ne m’en formalise. « Peut-être crois-tu que toi, tu me mériterais? » Je levai la main, caressant sa joue du bout des doigts d’un air malicieux avant de reculer d’un pas, échappant ainsi à sa prise sur mon menton. «Sérieusement Meyer, qu’importe si c’est ta Garden qui est au bras de Clyde, je serai toujours au dessus d’elle. Elle ne sera que la directrice de sa maison, et d’après les rumeurs, je serai sa supérieure. Qu’importe qu’elle couche avec Clyde » Ma voix avait prit une note particulièrement froide, qui se voulait détaché. Ce n’était pourtant pas le cas. Le fait que Fear partage la couche de Clyde m’irritait et me faisait mal. Adam n’avait pas besoin de le savoir par contre.
Quinn Harper- ✗ I Feel Wicked;
But the sun also shines on the wicked - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1774
♦ ARRIVÉE : 17/02/2010
♦ HUMEUR : Impassible
Re: Rencontre fortuite { Ft Adam
« Et tu suggère quoi, hum? Qu’on leur efface la mémoire ou quelque chose de semblable? »
L’idée d’Adam ne la rebutait pas tant que ça. Même si elle jouait la sceptique, il voyait clairement son intérêt. Elle se braquait légèrement, mais il s’agissait là d’un bon début. A vrai dire, venant de Quinn, n’importe quelle phrase aurait été un bon début. Adam ne pouvait dire si elle le prenait au sérieux ou non, mais au moins elle s’intéressait suffisamment à son initiative pour en discuter avec lui. Il n’en fallait pas plus pour rasséréner le serdaigle, qui se sentit pousser des ailes. Il s’était désormais rapproché de sa camarade et tenta tant bien que mal de briser la glace entre eux. Effleurer le menton de la jeune fille pouvait se révéler risquer, et Adam n’était pas de ce genre d’habitude. Il ne se montrait pas vraiment familier avec les gens qui l’entourait et, surtout, il ne prenait toujours que des risques calculés. Mais comment calculer celui-ci? L’impulsion lui était venue, comme ça, et il n’avait pas pris la peine de la réfréner. Quinn le prendrait sans doute mal, mais Adam avait la force de son côté, c’était certain et rassurant. Le temps qu’il parla aurait été suffisant à la jeune fille pour se dégager de ce contact, mais elle n’en fit rien. De nouveau, Adam en tira une force inattendue.
« Comment peux-tu en être certain que je n’ai pas besoin de lui ou qu’il ne me mérite pas? Et puis d’ailleurs, je préfère être l’éternelle deuxième que me faire assassiner par une personne que je considère comme un ami. »
Ses remarques étaient sensées, et pourtant elles offusquèrent Adam. Quinn n’était pas seulement butée, elle semblait bien solidement arrimée sur ses positions. Il était venu la voir, espérant qu’elle trouverait le jeu séduisant. Que risquait-elle? Pas une mort brutale; Clyde était stupide, mais pas à ce point. La tuer parce qu’elle aurait tenté de le séduire ou du moins d’évincer Garden défierait toute logique.
« Peut-être crois-tu que toi, tu me mériterais? »
Occupé à ses réflexions de pure logique, Adam fut surpris par la question. Il resta un moment interdit, ne sachant pas quelle position adopter. Il n’avait jamais réfléchi à la question. Quinn était destinée à faire des choses cruelles, il ne pouvait pas tolérer ça. Alors, bien sûr, elle était belle et sa façon d’être avec les gens n’était pas sans rappeler la sienne, cela pouvait peser dans la balance, mais était-ce une raison suffisante pour affirmer une telle chose? A moins qu’il ne réussisse justement à la détourner du mal … La question restait entière et Adam s’intéresserait à lui trouver une réponse en temps utile. Mais pour l’instant, il préférait se focaliser sur sa mission. Le contact sur sa joue de la main de Quinn ne l’aida cependant pas à se concentrer. Lorsqu’elle eut fait un pas en arrière, il sourit malicieusement et laissa échapper un rire amusé.
« Et pourquoi pas? Tu serais peut-être surprise. » Il entrait dans son jeu sans l’ombre d’une peur. Mais Quinn remit bien vite la discussion sur le droit chemin et le sujet qui intéressait réellement Adam. « Sérieusement Meyer, qu’importe si c’est ta Garden qui est au bras de Clyde, je serai toujours au dessus d’elle. Elle ne sera que la directrice de sa maison, et d’après les rumeurs, je serai sa supérieure. Qu’importe qu’elle couche avec Clyde. » Cette déclaration n’enchantait pas Adam. Pour la première fois, l’image de Garden dans le lit de Clyde s’imposa à lui. Et c’était tout sauf agréable. Remuant légèrement la tête, il s’évertua à chasser cette horreur de son esprit. Plantant son regard dans celui de sa camarade, il répondit du tac-o-tac. « C’est vrai. J’avais oublié que Quinn Harper était une lâche qui se complaisait dans les situations rassurantes sans jamais chercher à obtenir davantage. »
Avec dédain, il se détourna d’elle, puis fit quelques pas dans la direction d’où il était venu. Sa raison lui criait de s’en aller, cette discussion ne menant à rien. Et il l’aurait volontiers écouté si son cœur n’avait pas soudain pris le dessus. Il était question de Garden. Il avait beau faire tous les efforts possibles et imaginables, il n’arrivait pas à chasser son visage de son esprit, il continuait à penser à elle désespérément. Il n’avait pas l’audace de croire qu’elle serait un jour sa compagne, mais il ne la laisserait certainement pas au bras d’un homme tel que Clyde. D’ailleurs, il se demandait comment son lui du futur avait pu laisser faire une chose pareille? Qu’est-ce que Garden avait bien pu lui faire pour qu’il décide de l’abandonner à son sort? Qu’est-ce que lui-même lui avait fait pour qu’elle le fuit au point d’aller se réfugier dans les bras du leader du camp opposé? Même Bonnie ne ferait pas cette erreur!
Faisant volte-face, Adam se rapprocha à grands pas de Quinn. Arrivé devant elle, il la saisit par les épaules et la secoua vigoureusement. Il n’était pas question que les doutes et les craintes de cette mijaurée ternissent le futur qu’il voulait imaginer!
« Mais réveille-toi un peu, Harper! » Il avait conscience d’être un peu brutal, mais comme la manière douce ne semblait pas fonctionner avec elle, c’était tout ce qu’il avait trouvé pour lui faire entendre raison. « Si tu réagis constamment de cette façon, l’avenir se fera sans toi et tu ne seras jamais que spectatrice de la vie! C’est donc ce que tu veux?! » Son incompréhension était totale. Certes, il savait ce que deviendrait le futur, puisque c’était son ancien présent, et c’était à ce titre que lui-même avait entreprit d’avoir un rôle actif dans la vie des autres et encore plus dans sa propre vie, alors que Quinn n’avait aucune idée de ce qui l’attendait. Mais il comptait la faire réagir autant que possible, il se servirait de tous les moyens à sa disposition pour faire s’effondrer ses barrières. Il était temps qu’elle cesse de vivre à travers Clyde. Ce serait un bien pour elle, mais aussi pour tous les sorciers. Finalement, Clyde ne serait pas arrivé si loin sans elle, alors mieux valait ne pas les rapprocher davantage. Adam n’était pas pour autant prêt à sacrifier Garden, il veillerait sur elle, mais son sauvetage ne se ferait pas au détriment de celui de tout un monde.
Il ne lâcha les épaules de Quinn que pour saisir fermement son visage. Il plongea à nouveau ses yeux dans les prunelles de la jeune fille, et laissa ainsi le silence se prolonger. Puis, sans crier gare, il prit une voix plus douce pour se lancer corps et âme dans la bataille.
« Je ne te reproche rien. On peut tous faire des erreurs et chacun devrait avoir une seconde chance. Je t’en offre une. Eloigne toi de Clyde autant que tu le peux, il risque d’avoir une influence désastreuse sur ton futur. Peut-être que c’est-ce que tu veux, mais je commence à en douter. Si tu partageais réellement toutes les opinions de Clyde, tu ne laisserais pas une autre devenir sa compagne; pas par amour, mais par conviction. Alors la seule chose qui te rattache à Clyde et à sa bande, ce n’est que ton affection pour lui, n’est-ce pas? Tu n’es pas comme eux, en vérité… »
Sensiblement, et sans même s’en rendre compte, il avait rapproché son visage de celui de la jeune fille. Il la contemplait réellement pour la première fois. Ce n’était pas un monstre qu’il avait face à lui. Seulement une fille qui ferait les mauvais choix et se retrouverait obligée de les assumer pleinement. Mais il voulait croire qu’il était possible de la sauver, elle aussi. Le futur n’était pas inéluctable. Peut-être se trompait-il totalement à son sujet, mais il se persuadait d’avoir raison et n’était pas prêt à en démordre.
L’idée d’Adam ne la rebutait pas tant que ça. Même si elle jouait la sceptique, il voyait clairement son intérêt. Elle se braquait légèrement, mais il s’agissait là d’un bon début. A vrai dire, venant de Quinn, n’importe quelle phrase aurait été un bon début. Adam ne pouvait dire si elle le prenait au sérieux ou non, mais au moins elle s’intéressait suffisamment à son initiative pour en discuter avec lui. Il n’en fallait pas plus pour rasséréner le serdaigle, qui se sentit pousser des ailes. Il s’était désormais rapproché de sa camarade et tenta tant bien que mal de briser la glace entre eux. Effleurer le menton de la jeune fille pouvait se révéler risquer, et Adam n’était pas de ce genre d’habitude. Il ne se montrait pas vraiment familier avec les gens qui l’entourait et, surtout, il ne prenait toujours que des risques calculés. Mais comment calculer celui-ci? L’impulsion lui était venue, comme ça, et il n’avait pas pris la peine de la réfréner. Quinn le prendrait sans doute mal, mais Adam avait la force de son côté, c’était certain et rassurant. Le temps qu’il parla aurait été suffisant à la jeune fille pour se dégager de ce contact, mais elle n’en fit rien. De nouveau, Adam en tira une force inattendue.
« Comment peux-tu en être certain que je n’ai pas besoin de lui ou qu’il ne me mérite pas? Et puis d’ailleurs, je préfère être l’éternelle deuxième que me faire assassiner par une personne que je considère comme un ami. »
Ses remarques étaient sensées, et pourtant elles offusquèrent Adam. Quinn n’était pas seulement butée, elle semblait bien solidement arrimée sur ses positions. Il était venu la voir, espérant qu’elle trouverait le jeu séduisant. Que risquait-elle? Pas une mort brutale; Clyde était stupide, mais pas à ce point. La tuer parce qu’elle aurait tenté de le séduire ou du moins d’évincer Garden défierait toute logique.
« Peut-être crois-tu que toi, tu me mériterais? »
Occupé à ses réflexions de pure logique, Adam fut surpris par la question. Il resta un moment interdit, ne sachant pas quelle position adopter. Il n’avait jamais réfléchi à la question. Quinn était destinée à faire des choses cruelles, il ne pouvait pas tolérer ça. Alors, bien sûr, elle était belle et sa façon d’être avec les gens n’était pas sans rappeler la sienne, cela pouvait peser dans la balance, mais était-ce une raison suffisante pour affirmer une telle chose? A moins qu’il ne réussisse justement à la détourner du mal … La question restait entière et Adam s’intéresserait à lui trouver une réponse en temps utile. Mais pour l’instant, il préférait se focaliser sur sa mission. Le contact sur sa joue de la main de Quinn ne l’aida cependant pas à se concentrer. Lorsqu’elle eut fait un pas en arrière, il sourit malicieusement et laissa échapper un rire amusé.
« Et pourquoi pas? Tu serais peut-être surprise. » Il entrait dans son jeu sans l’ombre d’une peur. Mais Quinn remit bien vite la discussion sur le droit chemin et le sujet qui intéressait réellement Adam. « Sérieusement Meyer, qu’importe si c’est ta Garden qui est au bras de Clyde, je serai toujours au dessus d’elle. Elle ne sera que la directrice de sa maison, et d’après les rumeurs, je serai sa supérieure. Qu’importe qu’elle couche avec Clyde. » Cette déclaration n’enchantait pas Adam. Pour la première fois, l’image de Garden dans le lit de Clyde s’imposa à lui. Et c’était tout sauf agréable. Remuant légèrement la tête, il s’évertua à chasser cette horreur de son esprit. Plantant son regard dans celui de sa camarade, il répondit du tac-o-tac. « C’est vrai. J’avais oublié que Quinn Harper était une lâche qui se complaisait dans les situations rassurantes sans jamais chercher à obtenir davantage. »
Avec dédain, il se détourna d’elle, puis fit quelques pas dans la direction d’où il était venu. Sa raison lui criait de s’en aller, cette discussion ne menant à rien. Et il l’aurait volontiers écouté si son cœur n’avait pas soudain pris le dessus. Il était question de Garden. Il avait beau faire tous les efforts possibles et imaginables, il n’arrivait pas à chasser son visage de son esprit, il continuait à penser à elle désespérément. Il n’avait pas l’audace de croire qu’elle serait un jour sa compagne, mais il ne la laisserait certainement pas au bras d’un homme tel que Clyde. D’ailleurs, il se demandait comment son lui du futur avait pu laisser faire une chose pareille? Qu’est-ce que Garden avait bien pu lui faire pour qu’il décide de l’abandonner à son sort? Qu’est-ce que lui-même lui avait fait pour qu’elle le fuit au point d’aller se réfugier dans les bras du leader du camp opposé? Même Bonnie ne ferait pas cette erreur!
Faisant volte-face, Adam se rapprocha à grands pas de Quinn. Arrivé devant elle, il la saisit par les épaules et la secoua vigoureusement. Il n’était pas question que les doutes et les craintes de cette mijaurée ternissent le futur qu’il voulait imaginer!
« Mais réveille-toi un peu, Harper! » Il avait conscience d’être un peu brutal, mais comme la manière douce ne semblait pas fonctionner avec elle, c’était tout ce qu’il avait trouvé pour lui faire entendre raison. « Si tu réagis constamment de cette façon, l’avenir se fera sans toi et tu ne seras jamais que spectatrice de la vie! C’est donc ce que tu veux?! » Son incompréhension était totale. Certes, il savait ce que deviendrait le futur, puisque c’était son ancien présent, et c’était à ce titre que lui-même avait entreprit d’avoir un rôle actif dans la vie des autres et encore plus dans sa propre vie, alors que Quinn n’avait aucune idée de ce qui l’attendait. Mais il comptait la faire réagir autant que possible, il se servirait de tous les moyens à sa disposition pour faire s’effondrer ses barrières. Il était temps qu’elle cesse de vivre à travers Clyde. Ce serait un bien pour elle, mais aussi pour tous les sorciers. Finalement, Clyde ne serait pas arrivé si loin sans elle, alors mieux valait ne pas les rapprocher davantage. Adam n’était pas pour autant prêt à sacrifier Garden, il veillerait sur elle, mais son sauvetage ne se ferait pas au détriment de celui de tout un monde.
Il ne lâcha les épaules de Quinn que pour saisir fermement son visage. Il plongea à nouveau ses yeux dans les prunelles de la jeune fille, et laissa ainsi le silence se prolonger. Puis, sans crier gare, il prit une voix plus douce pour se lancer corps et âme dans la bataille.
« Je ne te reproche rien. On peut tous faire des erreurs et chacun devrait avoir une seconde chance. Je t’en offre une. Eloigne toi de Clyde autant que tu le peux, il risque d’avoir une influence désastreuse sur ton futur. Peut-être que c’est-ce que tu veux, mais je commence à en douter. Si tu partageais réellement toutes les opinions de Clyde, tu ne laisserais pas une autre devenir sa compagne; pas par amour, mais par conviction. Alors la seule chose qui te rattache à Clyde et à sa bande, ce n’est que ton affection pour lui, n’est-ce pas? Tu n’es pas comme eux, en vérité… »
Sensiblement, et sans même s’en rendre compte, il avait rapproché son visage de celui de la jeune fille. Il la contemplait réellement pour la première fois. Ce n’était pas un monstre qu’il avait face à lui. Seulement une fille qui ferait les mauvais choix et se retrouverait obligée de les assumer pleinement. Mais il voulait croire qu’il était possible de la sauver, elle aussi. Le futur n’était pas inéluctable. Peut-être se trompait-il totalement à son sujet, mais il se persuadait d’avoir raison et n’était pas prêt à en démordre.
Adam Meyer- Good boy get bad
Garden, cruel love. - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1488
♦ ARRIVÉE : 16/10/2009
Re: Rencontre fortuite { Ft Adam
J'avais agis avec logique. Après tout, comment pourrait-il savoir à quel point Clyde était important pour moi? Il ne pouvait pas simplement me dire que je n'avais pas besoin de lui, que je pouvais bien me débrouiller toute seule. Et pourtant, Adam semblait mal le prendre. Pourquoi? Allez savoir. Il pourrait me faire une crise digne d'un enfant de deux ans, je n'aurais pas changé de position face à mon ami. Après tout, je savais, profondément que j'avais besoin de Clyde, qu'il était essentiel à ma survie dans cette école. Sans lui, j'aurais peut-être déjà abandonné, j'aurais quitté Poudlard, avec un avenir minable devant moi. C'était les gens comme cette Garden que tant de personne semblait apprécier et qui était trop pétillante et fade qui m'avait rendu si aigre, si dure. C'était au profil des gamines dans son genre que l'on m'avait complètement oublié. Et pourtant, moi aussi, j'avais du potentiel. J'étais une sorcière douée, une élève brillante, une adolescente charmante...enfin, quand on me connaît. Bref, je ne comprenais pas pourquoi Adam était aussi offusqué. Et je ne posai pas la question, me contentant d'afficher une moue amusée. Néanmoins j'attendis avec une patience presque malsaine la réponse de Meyer à ma question. Je m'attendis à tout, sauf à ça. «Et pourquoi pas? Tu serais peut-être surprise» J'arquai un sourcil, vaguement amusée. J'aimerais bien voir ça, moi! Ou peut-être pas, finalement...
La réalité était que jamais je n'avais imaginé mon futur d'une autre façon que près de Clyde. Tout semblait relié à lui d'une façon ou d'une autre. Je n'étais pas comme certains membres du groupes qui partageaient réellement les idéaux de mon ami, ou qui rêvaient d'un monde de sang-pur. Mais Clyde était Clyde, et ça, personne n'y pouvait rien. J'avais pourtant tenté désespérément de me débattre contre ce que je ressentais pour lui, c'était en vain. Et les belles paroles d'Adam n'y changeraient rien. « C’est vrai. J’avais oublié que Quinn Harper était une lâche qui se complaisait dans les situations rassurantes sans jamais chercher à obtenir davantage. » Une lueur froide passa dans mes yeux. Pour qui se prenait-il? Il ne me connaissait pas, et pourtant, il me jugeait comme si nous étions des amis de longue date. « Crois ce que tu veux, Meyer, j'ai autre chose à faire que de me formaliser de tes petites remarques qui se veulent blessantes. » Je l'observai tourner les talons, souriante froidement. Je me détournai à mon tour, prévoyant retourner m'asseoir sur mon rocher, mais je n'eu pas le temps. Des mains puissantes prirent mes épaules, les pressants avec force. Je me sentis pivoter, puis secouer violement. Je me raidis afin d'éviter que mes membres s’agitent, désarticulés. Mes mains se posèrent sur les siennes, faisant un effort pour le faire lâcher prise. Mes ongles s'enfonçant dans sa peau. « Mais réveille-toi un peu, Harper! » Je lui lançai un regard assassin. Je n'étais pas un vulgaire pantin, un peu de délicatesse aurait été apprécié. J'ouvris la bouche, m'apprêtant à lui ordonner de me lâcher, mais je n'eu pas le temps de dire quoi que ce soit, qu'il poursuivit sur la lancer. « Si tu réagis constamment de cette façon, l’avenir se fera sans toi et tu ne seras jamais que spectatrice de la vie! C’est donc ce que tu veux?! »
J'eu un rire amer. Il était idiot ou quoi? C'était la façon la plus sûre de rester vivant, enfin, si c'est ce que ce soit disant futur était vrai, ce dont je doutais. Je savais, que dans notre petit cercle, il y avait des gens qui n'était pas là pour les bonnes raisons, et je me fichais autant d'eux, qu'eux de moi. Sans doute n'étais-je pas non plus près de lui pour les bonnes raisons non plus, en fait... Je repris conscience avec la réalité lorsque les mains chaudes de Meyer quittèrent mes épaules pour prendre mon visage avec fermeté. Je me noyais un instant dans ses yeux bleus, alors que le silence prit place entre nous. « Je ne te reproche rien. On peut tous faire des erreurs et chacun devrait avoir une seconde chance. Je t’en offre une. Eloigne toi de Clyde autant que tu le peux, il risque d’avoir une influence désastreuse sur ton futur. Peut-être que c’est-ce que tu veux, mais je commence à en douter. Si tu partageais réellement toutes les opinions de Clyde, tu ne laisserais pas une autre devenir sa compagne; pas par amour, mais par conviction. Alors la seule chose qui te rattache à Clyde et à sa bande, ce n’est que ton affection pour lui, n’est-ce pas? Tu n’es pas comme eux, en vérité… » Sa voix, étrangement douce, me frappa plus que ses paroles. Je restai silencieuse quelques instants, mes prunelles toujours dans les siennes.
Des erreurs? Voulait-il dire qu'être aussi près de Clyde était une erreur? J'analysais ce que venait de dire mon interlocuteur. Je ne remarquais que plusieurs secondes plus tard que la distance qui séparait mon visage de celui d'Adam s'était réduit. Je pouvais sentir son souffle buté contre ma joue, chatouiller ma peau. « Comment réagirais-tu, Adam, si je te disais que tu dois t'éloigner de Garden, qu'elle t'entraînera à ta perte? Tu m'écouterais? Tu le ferais? Peut-être que tu as raison, peut-être que je reste avec Clyde et les autres que parce que je... j'éprouve une quelconque affection pour lui, mais je ne crois pas être prête à faire un tel sacrifice. Je ne crois pas être assez....solide, forte ou je ne sais quoi, pour faire une croix sur lui.» Je pinçai les lèvres, embarrassée. Je ne comprenais pas pourquoi je lui disais tout cela. Croyais-je qu'il pouvait comprendre, d'une certaine façon, je n'étais pas vraiment certaine de ce fait. J'avais hésité à en parler à Emalee pendant des mois, et voila que je parlais de cela à un quasi inconnu. Je soupirai légèrement, fermant les yeux quelques secondes, essayant de reprendre mon aplomb. Lorsque je replongeai dans les yeux d'Adam, je n'étais pas très certaine d'avoir réussit à reprendre un visage impassible. « Pourquoi est-ce que je te raconte tout ça?» C'était réellement la question qui revenait sans cesse, et pourtant, je n'y trouvais aucune réponse.
La réalité était que jamais je n'avais imaginé mon futur d'une autre façon que près de Clyde. Tout semblait relié à lui d'une façon ou d'une autre. Je n'étais pas comme certains membres du groupes qui partageaient réellement les idéaux de mon ami, ou qui rêvaient d'un monde de sang-pur. Mais Clyde était Clyde, et ça, personne n'y pouvait rien. J'avais pourtant tenté désespérément de me débattre contre ce que je ressentais pour lui, c'était en vain. Et les belles paroles d'Adam n'y changeraient rien. « C’est vrai. J’avais oublié que Quinn Harper était une lâche qui se complaisait dans les situations rassurantes sans jamais chercher à obtenir davantage. » Une lueur froide passa dans mes yeux. Pour qui se prenait-il? Il ne me connaissait pas, et pourtant, il me jugeait comme si nous étions des amis de longue date. « Crois ce que tu veux, Meyer, j'ai autre chose à faire que de me formaliser de tes petites remarques qui se veulent blessantes. » Je l'observai tourner les talons, souriante froidement. Je me détournai à mon tour, prévoyant retourner m'asseoir sur mon rocher, mais je n'eu pas le temps. Des mains puissantes prirent mes épaules, les pressants avec force. Je me sentis pivoter, puis secouer violement. Je me raidis afin d'éviter que mes membres s’agitent, désarticulés. Mes mains se posèrent sur les siennes, faisant un effort pour le faire lâcher prise. Mes ongles s'enfonçant dans sa peau. « Mais réveille-toi un peu, Harper! » Je lui lançai un regard assassin. Je n'étais pas un vulgaire pantin, un peu de délicatesse aurait été apprécié. J'ouvris la bouche, m'apprêtant à lui ordonner de me lâcher, mais je n'eu pas le temps de dire quoi que ce soit, qu'il poursuivit sur la lancer. « Si tu réagis constamment de cette façon, l’avenir se fera sans toi et tu ne seras jamais que spectatrice de la vie! C’est donc ce que tu veux?! »
J'eu un rire amer. Il était idiot ou quoi? C'était la façon la plus sûre de rester vivant, enfin, si c'est ce que ce soit disant futur était vrai, ce dont je doutais. Je savais, que dans notre petit cercle, il y avait des gens qui n'était pas là pour les bonnes raisons, et je me fichais autant d'eux, qu'eux de moi. Sans doute n'étais-je pas non plus près de lui pour les bonnes raisons non plus, en fait... Je repris conscience avec la réalité lorsque les mains chaudes de Meyer quittèrent mes épaules pour prendre mon visage avec fermeté. Je me noyais un instant dans ses yeux bleus, alors que le silence prit place entre nous. « Je ne te reproche rien. On peut tous faire des erreurs et chacun devrait avoir une seconde chance. Je t’en offre une. Eloigne toi de Clyde autant que tu le peux, il risque d’avoir une influence désastreuse sur ton futur. Peut-être que c’est-ce que tu veux, mais je commence à en douter. Si tu partageais réellement toutes les opinions de Clyde, tu ne laisserais pas une autre devenir sa compagne; pas par amour, mais par conviction. Alors la seule chose qui te rattache à Clyde et à sa bande, ce n’est que ton affection pour lui, n’est-ce pas? Tu n’es pas comme eux, en vérité… » Sa voix, étrangement douce, me frappa plus que ses paroles. Je restai silencieuse quelques instants, mes prunelles toujours dans les siennes.
Des erreurs? Voulait-il dire qu'être aussi près de Clyde était une erreur? J'analysais ce que venait de dire mon interlocuteur. Je ne remarquais que plusieurs secondes plus tard que la distance qui séparait mon visage de celui d'Adam s'était réduit. Je pouvais sentir son souffle buté contre ma joue, chatouiller ma peau. « Comment réagirais-tu, Adam, si je te disais que tu dois t'éloigner de Garden, qu'elle t'entraînera à ta perte? Tu m'écouterais? Tu le ferais? Peut-être que tu as raison, peut-être que je reste avec Clyde et les autres que parce que je... j'éprouve une quelconque affection pour lui, mais je ne crois pas être prête à faire un tel sacrifice. Je ne crois pas être assez....solide, forte ou je ne sais quoi, pour faire une croix sur lui.» Je pinçai les lèvres, embarrassée. Je ne comprenais pas pourquoi je lui disais tout cela. Croyais-je qu'il pouvait comprendre, d'une certaine façon, je n'étais pas vraiment certaine de ce fait. J'avais hésité à en parler à Emalee pendant des mois, et voila que je parlais de cela à un quasi inconnu. Je soupirai légèrement, fermant les yeux quelques secondes, essayant de reprendre mon aplomb. Lorsque je replongeai dans les yeux d'Adam, je n'étais pas très certaine d'avoir réussit à reprendre un visage impassible. « Pourquoi est-ce que je te raconte tout ça?» C'était réellement la question qui revenait sans cesse, et pourtant, je n'y trouvais aucune réponse.
Quinn Harper- ✗ I Feel Wicked;
But the sun also shines on the wicked - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1774
♦ ARRIVÉE : 17/02/2010
♦ HUMEUR : Impassible
Re: Rencontre fortuite { Ft Adam
Le monde ne peut pas être que tout blanc ou tout noir, ce serait trop facile. Quinn semblait flotter entre les deux, penchant parfois plus d’un côté que de l’autre. Mais Adam n’était pas prêt à croire qu’elle était foncièrement mauvaise. Peut-être était-elle trop perdue pour le comprendre, mais Clyde ne représentait pas le seul encrage auquel elle pouvait s’accrocher. Autant qu’il pouvait en juger, Quinn ne se faisait pas des amis si facilement, Clyde était sans doute une exception désastreuse. Adam n’était pas si différent d’elle et pourtant il n’était pas destiné à sombrer vers le mal. Sans doute s’agissait-il simplement d’une question d’autonomie?
« Comment réagirais-tu, Adam, si je te disais que tu dois t'éloigner de Garden, qu'elle t'entraînera à ta perte? Tu m'écouterais? Tu le ferais? Peut-être que tu as raison, peut-être que je reste avec Clyde et les autres que parce que je... j'éprouve une quelconque affection pour lui, mais je ne crois pas être prête à faire un tel sacrifice. Je ne crois pas être assez....solide, forte ou je ne sais quoi, pour faire une croix sur lui.»
Pendant un instant, Adam se sentit flotter. Quinn avait visé juste. C’était dur à admettre mais il n’avait pas entièrement raison. Il se permettait de la juger, de lui ordonner de changer radicalement de vie en s’éloignant de la seule personne qui avait un tant soit peu d’importance à ses yeux. Quinn avait fait la juste comparaison pour lui faire prendre conscience de son égoïsme et de son arrogance. Il voulait imposer à quelqu’un d’autre une décision que lui-même était incapable de prendre. Il relâcha enfin son emprise sur la jeune fille, mais ne la quitta pas pour autant des yeux. Il n’était pas facile d’accepter la critique, Adam n’y avait pas été formé. Son arrogance c’était tout ce qu’il avait eu pour lutter contre la solitude pendant toutes ces années. Et il comprenait désormais à quel point Quinn et lui se ressemblait à ce sujet. Elle, c’était Clyde qu’elle avait pris comme rempart à la solitude, en plus de son tempérament glacial. Physiquement stoïque, Adam plongea dans les yeux de sa vis-à-vis un regard affecté.
« Je comprends, je comprends très bien ce que tu ressens. Tu penses ne pas être assez forte, pour l’instant. Mais cela ne changera jamais si tu restes dans le giron de Clyde… » Il fit une pause, rassemblant ses idées pour les transcrire dans une phrase construite. « Je sais que c’est beaucoup demandé. J’exige de toi un sacrifice que je ne suis pas sûr de pouvoir faire moi-même. D’ailleurs tu dois te demander pourquoi. Saches juste que c’est pour toi, et uniquement pour toi, que je fais cela. » Bien sûr, ce n’était pas totalement vrai, mais l’important était que Quinn y croit. Une idée lui vint subitement à l’esprit, mais il se refusa à la formuler. C’aurait été fou de faire un tel sacrifice pour quelqu’un qui ne respecterait certainement pas le marché. Et dire que pendant quelques secondes, il avait été prêt à proposer de faire lui-même le sacrifice de Garden si Quinn en faisait autant vis-à-vis de Clyde. Fort heureusement, ses pensées ne s’étaient pas mues au stade de paroles.
« Pourquoi est-ce que je te raconte tout ça?»
Adam ne s’était même pas posé la question. Qu’une telle conversation puisse s’instaurer entre eux lui avait semblé naturel. Ce n’était pas normal, il en prenait désormais conscience, et c’était encore moins bon signe. Mais il ne pouvait pas cracher sur une telle opportunité de mieux connaître Harper et, pourquoi pas, de la faire changer de camp. Adam se fendit d’un sourire railleur qui lui allait définitivement très bien. Avec une nonchalance qu’il ne se connaissait pas, il passa une main dans ses cheveux puis avisa la serdaigle.
« Il faut croire que nous avons plus de points communs que je ne l’aurais douté, et que le courant passe assez bien entre nous. »
Ce n’était tellement pas son genre de parler ainsi qu’il s’en étonnait lui-même. D’autant qu’il ne parlait pas à n’importe qui, mais à Quinn Harper, qui n’était pas la plus blanche des colombes dans le présent qui était le sien auparavant. Reprenant une certaine rigidité à cette constatation, il ajouta gravement:
« Je dois t’avouer que je m’étonnes aussi … » Il baissa les yeux un instant, rassemblant ses esprits. Lorsqu’il plongea à nouveau son regard azuré dans celui de Quinn, ce fut avec une intensité qui le surprit lui-même. « Je n’aurais pas pensé avoir une telle conversation avec une inconnue rencontrée au hasard dans le Parc. » Il mentait légèrement, après tout, c’était lui et seulement lui qui avait provoqué cette rencontre, mais il disait la vérité en ce qui concernait la conversation. Il en avait laissé échapper bien plus qu’il ne l’aurait voulu et il s’acharnait davantage qu’il ne s’en croyait capable. Le sort de Quinn lui importait réellement. Et cette affirmation le chamboula intérieurement. Il se sentait nauséeux tout à coup. Inconsciemment, il prit appui sur Quinn en posant une main sur son épaule. Ce contact le consolida et lui permit de retrouver une certaine contenance. Ce faisant, il regarda la jeune fille, l’air décidé. « Je n’aurais pas de répit jusqu’à ce que tu comprennes où est ton bien. Mais je ne vais pas non plus te harceler. J’aimerais te faire entendre raison de façon logique et avec douceur. » Une main toujours sur l’épaule de Quinn, il posa l’autre sur sa joue, l’incitant à ne pas lâcher son regard. « J’ai l’espoir que nous pourrons parler plus calmement et faire connaissance. » Ce n’était pas son genre d’ordinaire et il ne faisait pas plus cela pour la mission que pour lui-même. Quinn Harper était tout un mystère pour lui, qui venait du futur. Il voulait en savoir plus sur elle, et ce n’était pas uniquement scientifique, mais humain.
« Comment réagirais-tu, Adam, si je te disais que tu dois t'éloigner de Garden, qu'elle t'entraînera à ta perte? Tu m'écouterais? Tu le ferais? Peut-être que tu as raison, peut-être que je reste avec Clyde et les autres que parce que je... j'éprouve une quelconque affection pour lui, mais je ne crois pas être prête à faire un tel sacrifice. Je ne crois pas être assez....solide, forte ou je ne sais quoi, pour faire une croix sur lui.»
Pendant un instant, Adam se sentit flotter. Quinn avait visé juste. C’était dur à admettre mais il n’avait pas entièrement raison. Il se permettait de la juger, de lui ordonner de changer radicalement de vie en s’éloignant de la seule personne qui avait un tant soit peu d’importance à ses yeux. Quinn avait fait la juste comparaison pour lui faire prendre conscience de son égoïsme et de son arrogance. Il voulait imposer à quelqu’un d’autre une décision que lui-même était incapable de prendre. Il relâcha enfin son emprise sur la jeune fille, mais ne la quitta pas pour autant des yeux. Il n’était pas facile d’accepter la critique, Adam n’y avait pas été formé. Son arrogance c’était tout ce qu’il avait eu pour lutter contre la solitude pendant toutes ces années. Et il comprenait désormais à quel point Quinn et lui se ressemblait à ce sujet. Elle, c’était Clyde qu’elle avait pris comme rempart à la solitude, en plus de son tempérament glacial. Physiquement stoïque, Adam plongea dans les yeux de sa vis-à-vis un regard affecté.
« Je comprends, je comprends très bien ce que tu ressens. Tu penses ne pas être assez forte, pour l’instant. Mais cela ne changera jamais si tu restes dans le giron de Clyde… » Il fit une pause, rassemblant ses idées pour les transcrire dans une phrase construite. « Je sais que c’est beaucoup demandé. J’exige de toi un sacrifice que je ne suis pas sûr de pouvoir faire moi-même. D’ailleurs tu dois te demander pourquoi. Saches juste que c’est pour toi, et uniquement pour toi, que je fais cela. » Bien sûr, ce n’était pas totalement vrai, mais l’important était que Quinn y croit. Une idée lui vint subitement à l’esprit, mais il se refusa à la formuler. C’aurait été fou de faire un tel sacrifice pour quelqu’un qui ne respecterait certainement pas le marché. Et dire que pendant quelques secondes, il avait été prêt à proposer de faire lui-même le sacrifice de Garden si Quinn en faisait autant vis-à-vis de Clyde. Fort heureusement, ses pensées ne s’étaient pas mues au stade de paroles.
« Pourquoi est-ce que je te raconte tout ça?»
Adam ne s’était même pas posé la question. Qu’une telle conversation puisse s’instaurer entre eux lui avait semblé naturel. Ce n’était pas normal, il en prenait désormais conscience, et c’était encore moins bon signe. Mais il ne pouvait pas cracher sur une telle opportunité de mieux connaître Harper et, pourquoi pas, de la faire changer de camp. Adam se fendit d’un sourire railleur qui lui allait définitivement très bien. Avec une nonchalance qu’il ne se connaissait pas, il passa une main dans ses cheveux puis avisa la serdaigle.
« Il faut croire que nous avons plus de points communs que je ne l’aurais douté, et que le courant passe assez bien entre nous. »
Ce n’était tellement pas son genre de parler ainsi qu’il s’en étonnait lui-même. D’autant qu’il ne parlait pas à n’importe qui, mais à Quinn Harper, qui n’était pas la plus blanche des colombes dans le présent qui était le sien auparavant. Reprenant une certaine rigidité à cette constatation, il ajouta gravement:
« Je dois t’avouer que je m’étonnes aussi … » Il baissa les yeux un instant, rassemblant ses esprits. Lorsqu’il plongea à nouveau son regard azuré dans celui de Quinn, ce fut avec une intensité qui le surprit lui-même. « Je n’aurais pas pensé avoir une telle conversation avec une inconnue rencontrée au hasard dans le Parc. » Il mentait légèrement, après tout, c’était lui et seulement lui qui avait provoqué cette rencontre, mais il disait la vérité en ce qui concernait la conversation. Il en avait laissé échapper bien plus qu’il ne l’aurait voulu et il s’acharnait davantage qu’il ne s’en croyait capable. Le sort de Quinn lui importait réellement. Et cette affirmation le chamboula intérieurement. Il se sentait nauséeux tout à coup. Inconsciemment, il prit appui sur Quinn en posant une main sur son épaule. Ce contact le consolida et lui permit de retrouver une certaine contenance. Ce faisant, il regarda la jeune fille, l’air décidé. « Je n’aurais pas de répit jusqu’à ce que tu comprennes où est ton bien. Mais je ne vais pas non plus te harceler. J’aimerais te faire entendre raison de façon logique et avec douceur. » Une main toujours sur l’épaule de Quinn, il posa l’autre sur sa joue, l’incitant à ne pas lâcher son regard. « J’ai l’espoir que nous pourrons parler plus calmement et faire connaissance. » Ce n’était pas son genre d’ordinaire et il ne faisait pas plus cela pour la mission que pour lui-même. Quinn Harper était tout un mystère pour lui, qui venait du futur. Il voulait en savoir plus sur elle, et ce n’était pas uniquement scientifique, mais humain.
Adam Meyer- Good boy get bad
Garden, cruel love. - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1488
♦ ARRIVÉE : 16/10/2009
Re: Rencontre fortuite { Ft Adam
Je l'observais avec attention, détaillant son visage, essayant d'y voir une trace de désespoir ou de tout autre chose s'y rapprochant de près ou de loin. Je savais que j'avais visé juste. Je n'avais pas besoin de le connaître sur le bout des doigts pour le savoir. Il aimait Garden, sinon, pourquoi ferait-il toujours la parallèle entre Clyde et elle? Et puis, j'avais vu son visage lorsque je lui avais dit qu'elle ferait une "reine de ténèbres" plutôt mauvaise. J'ignorais ce qui allait pousser une idiote naïve et sotte comme Garden dans le clan du mal, mais j'avais bien du mal à me l'imaginer. Adam resta stoïque, son visage n'exprimant rien. Et pourtant, je savais qu'il avait été touché. J'essayais de me mettre à sa place ,et n'eu aucun mal à ressentir son désarroi. Sur bien des points, il me ressemblait, et je me doutais que lui non plus, il n'était pas près à faire une croix sur Garden. Son regard affecté aurait pu suffire à vous faire regretter vos paroles, mais pas pour moi. Je ne me laissais généralement pas affecter par les sentiments des autres. Ça ne changerait pas avec lui. Je soutins donc son regard avec une certaine froideur, alors qu'il prenait la parole. « Je comprends, je comprends très bien ce que tu ressens. Tu penses ne pas être assez forte, pour l’instant. Mais cela ne changera jamais si tu restes dans le giron de Clyde… » Pour l'instant? Croyait-il que je pourrais un jour m'éloigner de Clyde sans ressentir la moindre douleur? Il rêvait. Je m'étais déjà trop attachée à lui, je le connaissais par coeur, je n'avais pas besoin de mots ou de regards pour le comprendre, et simplement ça, rendrait la rupture trop douloureuse.
Non, il ne fallait pas rêver. Je ne pourrais pas simplement m'éloigner de lui. Et quand bien même, je ne pourrais pas résister à l'envie de l'approcher alors que je le croiserais dans la salle commune, ou que je croiserais son regard à la fois dure et tendre. « Je sais que c’est beaucoup demandé. J’exige de toi un sacrifice que je ne suis pas sûr de pouvoir faire moi-même. D’ailleurs tu dois te demander pourquoi. Saches juste que c’est pour toi, et uniquement pour toi, que je fais cela. » Je tiquai, imperceptiblement. C'était là tout le problème. Il me demandait ce que lui-même était incapable de faire. Et je devais abdiquer sans broncher? Et il présumait que c'était pour mon bien, pour moi, et simplement pour moi? Je secouai sèchement la tête, en signe de dénégation. « C'est ça, vas-y Quinn, fais-toi du mal pour ton bien! De toute façon, il ne voudra jamais de toi et il te conduira à ta perte! C'est ça, Adam? Simplement ça? J'ai pas envie de faire une croix sur la personne que ...» Je me tue soudain, laissant passer une exclamation rageuse. Je me détournai de lui, faisant quelques pas vers le roché où j'étais assise un peu plus tôt, avant de m'arrêter net, sans pour autant me tourner vers lui. J'avais déjà perdu la personne qui m'avait été la plus chère en se bas monde, je n'allais pas recommencer. Je n'allais pas perdre l'unique personne avec qui je me permettais d'être moi-même par choix. Je n'osais même pas imaginer ma vie dans cette école sans le jeu tendancieux qu'il y avait entre lui et moi.
Lorsque je me retournai, ce fut pour lui poser une question. Son sourire railleur lui allait à ravir, lui donnant un certain charme. Je plantai mon regard dans le sien, mes prunelles bleues le fixant avec une attention froide. « Il faut croire que nous avons plus de points communs que je ne l’aurais douté, et que le courant passe assez bien entre nous. »J'arquai un sourcil, n'ayant rien à dire. Effectivement, jamais je n'aurais cru avoir des points en commun avec lui, mais il semblerait que oui, et pourtant je ne me permettait pas de lui demander de faire des sacrifices. « Je dois t’avouer que je m’étonnes aussi … » Un bref sourire apparut sur mes lèvres, mais encore cette fois, je ne trouvai rien à ajouter. Qu'aurais-je bien pu dire? Il baissa les yeux et je fis quelques pas vers lui, gardant tout de même une certaine sécurité entre nous. Je n'aimais pas quand les gens étaient près de moi, et pourtant je me plaçais de façon à être à porter de main. Aller savoir pourquoi... « Je n’aurais pas pensé avoir une telle conversation avec une inconnue rencontrée au hasard dans le Parc. » Je l'observais avec une certain incompréhension. Malgré ses paroles, c'était lui et seulement lui qui était venu à moi. « Pourtant, c'est toi qui l'a débuter, cette conversation. C'était un accident, peut-être? » Un sourire amusée apparut sur mes lèvres.
Jusqu'à ce qu'il posa une main sur mon épaule. Il semblait chamboulé soudainement, je ne comprenais pas pourquoi. Mais je me contentai de regarder sa main sur mon épaule sans dire le moindre mot, attendant qu'il reprenne la parole. « Je n’aurais pas de répit jusqu’à ce que tu comprennes où est ton bien. Mais je ne vais pas non plus te harceler. J’aimerais te faire entendre raison de façon logique et avec douceur. » Encore une fois, je restai silencieuse, que quelques secondes néanmoins. J'aurais voulu baisser les yeux, mais sa main chaude sur ma joue m'en empêcha. « J'ai bien hâte de savoir comment tu vas t'y prendre. » C'était sincère. J'étais curieuse, et je ne demandais qu'à voir comme il allait faire ça. « Serais-tu en train de dire que je balance vers le mal, Adam? Comment peux-tu dire une telle chose alors que tu ne me connais pas?» Une lueur d'incompréhension s'alluma dans mes yeux. Je ne comprenais visiblement pas. Comment une personne que je ne connaissais que depuis quelques minutes pouvait-elle m'affirmer une telle chose? D'une certaine façon, je n'étais pas certaine de vouloir le savoir. « J’ai l’espoir que nous pourrons parler plus calmement et faire connaissance. » J'inclinai doucement la tête, essayant de voir s'il était sincère ou pas. Il y avait peut-être une chance pour que tout ça ne soit que sottise et qu'au fond, il se fichait de moi autant que de ce que le prof d'histoire de la magie pouvait bien dire. Je fini par hausser les épaules, avec un semblant d'indifférence. «Comme bon te semblera. Il y a peut-être certaines choses que tu aimerais savoir? »
Non, il ne fallait pas rêver. Je ne pourrais pas simplement m'éloigner de lui. Et quand bien même, je ne pourrais pas résister à l'envie de l'approcher alors que je le croiserais dans la salle commune, ou que je croiserais son regard à la fois dure et tendre. « Je sais que c’est beaucoup demandé. J’exige de toi un sacrifice que je ne suis pas sûr de pouvoir faire moi-même. D’ailleurs tu dois te demander pourquoi. Saches juste que c’est pour toi, et uniquement pour toi, que je fais cela. » Je tiquai, imperceptiblement. C'était là tout le problème. Il me demandait ce que lui-même était incapable de faire. Et je devais abdiquer sans broncher? Et il présumait que c'était pour mon bien, pour moi, et simplement pour moi? Je secouai sèchement la tête, en signe de dénégation. « C'est ça, vas-y Quinn, fais-toi du mal pour ton bien! De toute façon, il ne voudra jamais de toi et il te conduira à ta perte! C'est ça, Adam? Simplement ça? J'ai pas envie de faire une croix sur la personne que ...» Je me tue soudain, laissant passer une exclamation rageuse. Je me détournai de lui, faisant quelques pas vers le roché où j'étais assise un peu plus tôt, avant de m'arrêter net, sans pour autant me tourner vers lui. J'avais déjà perdu la personne qui m'avait été la plus chère en se bas monde, je n'allais pas recommencer. Je n'allais pas perdre l'unique personne avec qui je me permettais d'être moi-même par choix. Je n'osais même pas imaginer ma vie dans cette école sans le jeu tendancieux qu'il y avait entre lui et moi.
Lorsque je me retournai, ce fut pour lui poser une question. Son sourire railleur lui allait à ravir, lui donnant un certain charme. Je plantai mon regard dans le sien, mes prunelles bleues le fixant avec une attention froide. « Il faut croire que nous avons plus de points communs que je ne l’aurais douté, et que le courant passe assez bien entre nous. »J'arquai un sourcil, n'ayant rien à dire. Effectivement, jamais je n'aurais cru avoir des points en commun avec lui, mais il semblerait que oui, et pourtant je ne me permettait pas de lui demander de faire des sacrifices. « Je dois t’avouer que je m’étonnes aussi … » Un bref sourire apparut sur mes lèvres, mais encore cette fois, je ne trouvai rien à ajouter. Qu'aurais-je bien pu dire? Il baissa les yeux et je fis quelques pas vers lui, gardant tout de même une certaine sécurité entre nous. Je n'aimais pas quand les gens étaient près de moi, et pourtant je me plaçais de façon à être à porter de main. Aller savoir pourquoi... « Je n’aurais pas pensé avoir une telle conversation avec une inconnue rencontrée au hasard dans le Parc. » Je l'observais avec une certain incompréhension. Malgré ses paroles, c'était lui et seulement lui qui était venu à moi. « Pourtant, c'est toi qui l'a débuter, cette conversation. C'était un accident, peut-être? » Un sourire amusée apparut sur mes lèvres.
Jusqu'à ce qu'il posa une main sur mon épaule. Il semblait chamboulé soudainement, je ne comprenais pas pourquoi. Mais je me contentai de regarder sa main sur mon épaule sans dire le moindre mot, attendant qu'il reprenne la parole. « Je n’aurais pas de répit jusqu’à ce que tu comprennes où est ton bien. Mais je ne vais pas non plus te harceler. J’aimerais te faire entendre raison de façon logique et avec douceur. » Encore une fois, je restai silencieuse, que quelques secondes néanmoins. J'aurais voulu baisser les yeux, mais sa main chaude sur ma joue m'en empêcha. « J'ai bien hâte de savoir comment tu vas t'y prendre. » C'était sincère. J'étais curieuse, et je ne demandais qu'à voir comme il allait faire ça. « Serais-tu en train de dire que je balance vers le mal, Adam? Comment peux-tu dire une telle chose alors que tu ne me connais pas?» Une lueur d'incompréhension s'alluma dans mes yeux. Je ne comprenais visiblement pas. Comment une personne que je ne connaissais que depuis quelques minutes pouvait-elle m'affirmer une telle chose? D'une certaine façon, je n'étais pas certaine de vouloir le savoir. « J’ai l’espoir que nous pourrons parler plus calmement et faire connaissance. » J'inclinai doucement la tête, essayant de voir s'il était sincère ou pas. Il y avait peut-être une chance pour que tout ça ne soit que sottise et qu'au fond, il se fichait de moi autant que de ce que le prof d'histoire de la magie pouvait bien dire. Je fini par hausser les épaules, avec un semblant d'indifférence. «Comme bon te semblera. Il y a peut-être certaines choses que tu aimerais savoir? »
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