(Dawn's lost. Dawn's scared.)
Page 1 sur 1
(Dawn's lost. Dawn's scared.)
Dawn J. Bennett
.
Qui êtes-vous ?
.
NOM - BENNETT
PRENOMS - Dawn, Jean.
DATE DE NAISSANCE - 14/02/85.
AGE - 17.
ORIGINES - Sang mêlé.
Eléments de sorcellerie
.
BAGUETTE - Bois de Saule, 19.8 cm, possède un crin de poil de licorne.
PATRONUS - Un Fléreur.
BIEN ou MAL ? Bien.
Hors-Jeu
.
PSEUDO - Gwn.
AGE - 18.
AVATAR - Bonnie Wright.
PRESENCE - 5/7 minimum.
COMMENTAIRES ? I YOU.
Dernière édition par Dawn J. Bennett le Lun 19 Oct - 15:40, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: (Dawn's lost. Dawn's scared.)
- Lost Dawn.
.
« La peur. Elle m’avait prise sous son aile, et ne m’avait plus jamais lâché.
J’avais peur, peur de presque tout. Au fur et à mesure que les années passaient, elle grandissait en moi, prenait de plus en plus d’ampleur et avait un impact toujours plus conséquent sur ma vie. J’avais eu peur du noir, peur des cambrioleurs agissant dans les quartiers voisins. Peur de me blesser, peur de voir des larmes dans les yeux de mes proches. Puis j’avais eu peur de mes pouvoirs qui se manifestaient peu à peu, peur de faire du mal à mon petit frère à cause de ceux-ci. Peur de la violence, peur de la mort qui pouvait frapper n’importe quand, n’importe où. Peur de moi-même, peur de ne pas savoir survivre.
J’étais terrifiée, en permanence. Cela m’avait rendu légèrement paranoïaque, aux tendances mélodramatiques, peut-être.
Plus tard, mon anxiété deviendrait un frein, se transformant peu à peu en manque de confiance en soi. Je me méfiais du regard que portaient les gens sur moi, des garçons dont les filles en disaient tant de mal. Combien de fois avais-je entendu dire que ces derniers « étaient tous les mêmes » ?
Je sais, c’est idiot. Je ne devrais pas être tant sur mes gardes, réfléchissant toujours plus que nécessaire avant d’agir, tournant beaucoup trop de fois ma langue dans ma bouche avant de parler. On me reprochait sans cesse de me dévaloriser, de ne pas avoir confiance en moi et d’être beaucoup trop réservée. Malheureusement, je n’y étais pour rien. La Peur. C’était elle qui m’empêchait d’être une adolescente ordinaire. Elle qui m’empêchait réellement de me lâcher, de ne pas paraître aussi « coincée » et sur mes gardes.
Elle avait toujours joué un trop grand rôle dans ma vie. »
La fillette observa son ami avec un sourire timide. Elle avait à peine sept ans, pourtant son regard était déjà bien trop sérieux, la malice et la curiosité naturelle que portaient les enfants de son âge ne semblaient pas s’être invité dans l’océan bleu de ses yeux. Ses sourcils se froncèrent, la ride près de son œil droit se creusant, comme toujours lorsqu’elle réfléchissait. Elle finit par secouer la tête en signe de dénégation et répondit d’un air timide :
Une excuse, évidemment, comme toujours. Elle avait terminé son livre depuis longtemps maintenant, elle l’avait même lu à une vitesse impressionnante, passionnée par ce livre retraçant la mythologie grecque pour les enfants. Mais l’idée d’enfiler une paire de baskets pour aller courir avec ses petits voisins, grimper aux arbres et sauter à pieds joints dans les flaques d’eau ne l’intéressait pas beaucoup. Et puis, elle était tellement maladroite qu’elle rentrerait encore à la maison les yeux baignés de larmes, et avec un bras cassé.
Enfourchant son vélo, le garçon fit demi-tour et partit rejoindre les autres enfants restés un peu plus loin. Dawn ferma la porte et retourna dans le salon où l’attendait son petit frère, Georges, confortablement installé dans le sofa, en train de regarder ses dessins animés préférés, ceux que Dawn avait vu tellement de fois qu’elle aurait pu réciter les répliques des personnages mieux qu’eux. Le visage du petit garçon était comme éclairé. Ses lèvres formaient un grand sourire et une lueur malicieuse dansaient dans ses yeux bruns. La petite fille rejeta ses longs cheveux roux en arrière avant de retourner s’asseoir face au bureau où elle avait laissé son livre ouvert. Elle reprit sa lecture, mais ne parvint jamais à se concentrer. La phrase de Peter lui revenait sans cesse à l’esprit, formant un écho qui ne se terminait jamais. Les larmes se mirent rapidement à rouler sur ses joues, tandis qu’elle refermait son livre d’un mouvement sec. Dawn se prit le visage entre ses mains délicates, laissant libre cours à ses sanglots.
Soudain, le lustre du salon se mit à vaciller. Le mouvement tout d’abord léger prit plus d’assurance et bientôt, l’objet se balançait dangereusement au dessus de la table. Alertée par le grincement audible du lustre, la fillette leva les yeux. Le spectacle qui se jouait au dessus d’elle la terrifia. Que se passait-il ? Assistait-elle à un tremblement de terre ? A priori, cela n’était pas le cas : le sol ne bougeait même pas.
Mrs Beckett ne tarda pas à arriver, les bras remplis de linge. En apercevant le lustre qui tremblait et se balançait de plus en plus violemment au dessus de sa fille, son visage vira au rouge en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire. Car elle savait ce que cela signifiait. Elle allait enfin devoir révéler à sa fille ainée sa véritable nature et les pouvoirs qu’elle commençait à développer.
« Ma fille a toujours été une enfant réservée et extrêmement sensible. Petite, elle était en décalé avec les enfants de son âge, préférant de loin les activités tranquilles comme la lecture ou le dessin au sport. C’est quelqu’un de plutôt calme qui a besoin de repères pour évoluer. Elle ne se sociabilise pas facilement, car elle n’accorde pas sa confiance à tout le Monde, mais lorsqu’elle connait vraiment son entourage, elle devient tout autre, beaucoup moins réservée et timide. C’est avec ces personnes qu’elle se lâche vraiment, qu’elle montre sa véritable personnalité. Je dirai que le trait qui domine chez elle est sa sensibilité, bien sûr : elle ne s’intéresse pas seulement à sa petite personne, au contraire, le Monde qui l’entoure l’intéresse et la touche. Mon discours peut vous paraître naïf, mais c’est ce qu'elle est. Quelqu’un de fragile, sur qui il faut toujours garder un œil attentif. »
La jeune Bennett observait le quai de la voie 9 ¾ avec une certaine appréhension. Elle avait beaucoup changé au cours de ces dernières années : son visage avait perdu de ses traits enfantins et s’étaient affinés. Sa silhouette semblait toujours être aussi fragile, mince, longiligne. Voilà deux mois qu’elle avait reçu sa lettre pour Poudlard, deux mois qu’elle angoissait à l’idée de s’éloigner de sa famille pour aller étudier la magie dans une école qui serait si différente de toutes celles qu’elle avait connu jusqu’à maintenant. Elle avait toujours été inscrite dans les écoles de moldus, habituée à fréquenter ceux-ci. Pour elle, Poudlard était un vrai défi. Un nouveau Monde, de nouvelles têtes, mais surtout un univers qui différait complètement du sien. Chez elle, on ne faisait pas de magie, même sa mère qui avait étudié à Poudlard, ne l’utilisait pas, et travaillait dans un environnement moldu. Ce qu’elle savait de cette école se résumait à ce que sa mère lui avait apprit, et aux livres qu’elle avait lu sur le sujet, pour se préparer. Ce qui, pour Dawn, n’était guère suffisant.
La jeune fille soupira longuement, avant de se tourner vers sa mère qui l’observait avec attention, émue. Son père n’était pas venu, mais Georges qui avait désormais douze ans était présent, et observait le Poudlard Express avec envie.
Mrs Bennett sourit et déposa un baiser sur la joue de sa fille avant de se reculer. Georges, quant à lui, se contenta de lui adresser un grand sourire, gêné par les élans d’affection quand il y avait tant de Monde autour de lui. La jeune fille se résigna et finit par tourner les talons après avoir adressé un dernier sourire à sa famille. Trainant sa lourde valise derrière elle, elle finit par entrer dans le train. Les wagons qu’elle traversa étaient tous remplis d’adolescents aux regards pétillants qui se racontaient leurs vacances. Elle se sentait de trop, avait l’impression de ne pas être à sa place ici. Si ça ne tenait qu’à elle, elle aurait vite faire demi tour et serait rentré chez elle. Mais elle ne pouvait pas, et elle allait devoir s’y faire. Elle finit par trouver un compartiment vide et s’y installa. Son regard se dirigea vers la vitre, derrière laquelle elle vit sa mère lui faire de grands signes. Elle sourit timidement, jusqu’à ce que le train quitte la gare. Elle allait ouvrir son sac pour sortir un bouquin quand elle entendit quelqu’un frapper discrètement à la porte du compartiment. Un jeune garçon semblait hésiter derrière celle-ci, avant de finalement l’ouvrir et se présenter.
Il lui adressa un sourire espiègle avant de ranger sa valise sur le porte bagage pour venir s’installer face à elle. Le regard de Dawn rejoignit rapidement les paysages qui défilaient derrière la vitre. Ses joues étaient légèrement rosies.
Dawn détourna le regard et observa le nouveau venu.
Son teint ne resta pas pale très longtemps et ses joues prirent feu. Quelle idiote ! Au lieu de river son regard vers le sol, elle se mit à détailler inconsciemment le garçon. Il avait une tignasse blonde, un peu désordonnée d’ailleurs, et de grands yeux bleus qui la dévisageaient d’un air malicieux. Son sourire la mit en confiance et elle se décontracta un peu.
Il lui adressa un grand sourire et la jeune fille le lui rendit timidement. Le trajet se passa bien, ce n’était pas très difficile d’être avec Bill, il ne faisait que parler et elle n’avait qu’à acquiescer pour qu’il soit satisfait. Pourtant, au fur et à mesure que le temps passer, l’appréhension qu’elle avait se faisait grandissante. Si tout le Monde était comme Bill, ça devrait aller, mais si ce n’était pas le cas, qu’est-ce qu’elle deviendrait ? Et puis elle était à moitié sûre de ne pas être envoyée à Gryffondor, donc ils ne se reverraient peut-être pas. Soupirant, la jeune Bennett finit par se dire qu’elle verrait bien le moment venu.
« Aujourd’hui, c’est la rentrée. Comme tous les ans, j’ai toujours le même sentiment : une grande appréhension tout en étant heureuse de revoir tout le Monde. Mais j’ai peur de le revoir, lui. J’ai passé deux mois loin de lui, à pouvoir me changer les idées, tenter d’effacer nos souvenirs et ma tristesse à la fois. Je ne m’en suis pas très bien sortie, je dois bien l’avouer. La proximité ne m’aidera pourtant pas à arranger les choses, et c’est avec un poids supplémentaire sur les épaules qu’il me faut affronter cette nouvelle année. J’ai peur, et j’en ai marre d’avoir peur. Je voudrais être libérée de cette charge qui me pèse, j’aimerais tant être comme toutes ces filles qui ne se prennent pas la tête, et qui vivent au jour le jour, sans se poser de questions sur les conséquences de leurs actes. J’ai essayé, je n’y arrive pas. Chaque tentative a abouti à un échec. Espérons que cette année soit la bonne. »
J’avais peur, peur de presque tout. Au fur et à mesure que les années passaient, elle grandissait en moi, prenait de plus en plus d’ampleur et avait un impact toujours plus conséquent sur ma vie. J’avais eu peur du noir, peur des cambrioleurs agissant dans les quartiers voisins. Peur de me blesser, peur de voir des larmes dans les yeux de mes proches. Puis j’avais eu peur de mes pouvoirs qui se manifestaient peu à peu, peur de faire du mal à mon petit frère à cause de ceux-ci. Peur de la violence, peur de la mort qui pouvait frapper n’importe quand, n’importe où. Peur de moi-même, peur de ne pas savoir survivre.
J’étais terrifiée, en permanence. Cela m’avait rendu légèrement paranoïaque, aux tendances mélodramatiques, peut-être.
Plus tard, mon anxiété deviendrait un frein, se transformant peu à peu en manque de confiance en soi. Je me méfiais du regard que portaient les gens sur moi, des garçons dont les filles en disaient tant de mal. Combien de fois avais-je entendu dire que ces derniers « étaient tous les mêmes » ?
Je sais, c’est idiot. Je ne devrais pas être tant sur mes gardes, réfléchissant toujours plus que nécessaire avant d’agir, tournant beaucoup trop de fois ma langue dans ma bouche avant de parler. On me reprochait sans cesse de me dévaloriser, de ne pas avoir confiance en moi et d’être beaucoup trop réservée. Malheureusement, je n’y étais pour rien. La Peur. C’était elle qui m’empêchait d’être une adolescente ordinaire. Elle qui m’empêchait réellement de me lâcher, de ne pas paraître aussi « coincée » et sur mes gardes.
Elle avait toujours joué un trop grand rôle dans ma vie. »
Extrait de Journal Intime.
_________________________________________________
- P - « Dawn, allez, viens jouer ! »
La fillette observa son ami avec un sourire timide. Elle avait à peine sept ans, pourtant son regard était déjà bien trop sérieux, la malice et la curiosité naturelle que portaient les enfants de son âge ne semblaient pas s’être invité dans l’océan bleu de ses yeux. Ses sourcils se froncèrent, la ride près de son œil droit se creusant, comme toujours lorsqu’elle réfléchissait. Elle finit par secouer la tête en signe de dénégation et répondit d’un air timide :
- D – « Je suis désolée, je dois finir de lire mon livre pour l’école… »
Une excuse, évidemment, comme toujours. Elle avait terminé son livre depuis longtemps maintenant, elle l’avait même lu à une vitesse impressionnante, passionnée par ce livre retraçant la mythologie grecque pour les enfants. Mais l’idée d’enfiler une paire de baskets pour aller courir avec ses petits voisins, grimper aux arbres et sauter à pieds joints dans les flaques d’eau ne l’intéressait pas beaucoup. Et puis, elle était tellement maladroite qu’elle rentrerait encore à la maison les yeux baignés de larmes, et avec un bras cassé.
- P – « Allez s’il te plait ! Ca fait longtemps que nous ne sommes pas allés dans les bois. Et puis Georges peut venir aussi, si tu veux. »
D – « Il a cinq ans ! Il ne peut pas aller dans les bois avec nous, Peter. Je suis vraiment désolée, je reste ici. »
P – « Tu n’es vraiment pas marrante, tu ne viens jamais avec nous. Tu n’es qu’une froussarde ! »
Enfourchant son vélo, le garçon fit demi-tour et partit rejoindre les autres enfants restés un peu plus loin. Dawn ferma la porte et retourna dans le salon où l’attendait son petit frère, Georges, confortablement installé dans le sofa, en train de regarder ses dessins animés préférés, ceux que Dawn avait vu tellement de fois qu’elle aurait pu réciter les répliques des personnages mieux qu’eux. Le visage du petit garçon était comme éclairé. Ses lèvres formaient un grand sourire et une lueur malicieuse dansaient dans ses yeux bruns. La petite fille rejeta ses longs cheveux roux en arrière avant de retourner s’asseoir face au bureau où elle avait laissé son livre ouvert. Elle reprit sa lecture, mais ne parvint jamais à se concentrer. La phrase de Peter lui revenait sans cesse à l’esprit, formant un écho qui ne se terminait jamais. Les larmes se mirent rapidement à rouler sur ses joues, tandis qu’elle refermait son livre d’un mouvement sec. Dawn se prit le visage entre ses mains délicates, laissant libre cours à ses sanglots.
Soudain, le lustre du salon se mit à vaciller. Le mouvement tout d’abord léger prit plus d’assurance et bientôt, l’objet se balançait dangereusement au dessus de la table. Alertée par le grincement audible du lustre, la fillette leva les yeux. Le spectacle qui se jouait au dessus d’elle la terrifia. Que se passait-il ? Assistait-elle à un tremblement de terre ? A priori, cela n’était pas le cas : le sol ne bougeait même pas.
- D – « MAMAAAAAAAN ! »
Mrs Beckett ne tarda pas à arriver, les bras remplis de linge. En apercevant le lustre qui tremblait et se balançait de plus en plus violemment au dessus de sa fille, son visage vira au rouge en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire. Car elle savait ce que cela signifiait. Elle allait enfin devoir révéler à sa fille ainée sa véritable nature et les pouvoirs qu’elle commençait à développer.
_________________________________________________
« Ma fille a toujours été une enfant réservée et extrêmement sensible. Petite, elle était en décalé avec les enfants de son âge, préférant de loin les activités tranquilles comme la lecture ou le dessin au sport. C’est quelqu’un de plutôt calme qui a besoin de repères pour évoluer. Elle ne se sociabilise pas facilement, car elle n’accorde pas sa confiance à tout le Monde, mais lorsqu’elle connait vraiment son entourage, elle devient tout autre, beaucoup moins réservée et timide. C’est avec ces personnes qu’elle se lâche vraiment, qu’elle montre sa véritable personnalité. Je dirai que le trait qui domine chez elle est sa sensibilité, bien sûr : elle ne s’intéresse pas seulement à sa petite personne, au contraire, le Monde qui l’entoure l’intéresse et la touche. Mon discours peut vous paraître naïf, mais c’est ce qu'elle est. Quelqu’un de fragile, sur qui il faut toujours garder un œil attentif. »
Julie Beckett
_________________________________________________
La jeune Bennett observait le quai de la voie 9 ¾ avec une certaine appréhension. Elle avait beaucoup changé au cours de ces dernières années : son visage avait perdu de ses traits enfantins et s’étaient affinés. Sa silhouette semblait toujours être aussi fragile, mince, longiligne. Voilà deux mois qu’elle avait reçu sa lettre pour Poudlard, deux mois qu’elle angoissait à l’idée de s’éloigner de sa famille pour aller étudier la magie dans une école qui serait si différente de toutes celles qu’elle avait connu jusqu’à maintenant. Elle avait toujours été inscrite dans les écoles de moldus, habituée à fréquenter ceux-ci. Pour elle, Poudlard était un vrai défi. Un nouveau Monde, de nouvelles têtes, mais surtout un univers qui différait complètement du sien. Chez elle, on ne faisait pas de magie, même sa mère qui avait étudié à Poudlard, ne l’utilisait pas, et travaillait dans un environnement moldu. Ce qu’elle savait de cette école se résumait à ce que sa mère lui avait apprit, et aux livres qu’elle avait lu sur le sujet, pour se préparer. Ce qui, pour Dawn, n’était guère suffisant.
La jeune fille soupira longuement, avant de se tourner vers sa mère qui l’observait avec attention, émue. Son père n’était pas venu, mais Georges qui avait désormais douze ans était présent, et observait le Poudlard Express avec envie.
- H – « Maman, je suis vraiment obligée d’y aller ? »
G – « Hé ! Si tu veux on échange, hein ! Je veux bien y aller, moi ! »
J – « Patience, Georges, ton tour viendra. Mais pour toi, Dawn, c’est aujourd’hui le grand jour ! Une nouvelle étape à franchir. »
D – « Mouais… »
Mrs Bennett sourit et déposa un baiser sur la joue de sa fille avant de se reculer. Georges, quant à lui, se contenta de lui adresser un grand sourire, gêné par les élans d’affection quand il y avait tant de Monde autour de lui. La jeune fille se résigna et finit par tourner les talons après avoir adressé un dernier sourire à sa famille. Trainant sa lourde valise derrière elle, elle finit par entrer dans le train. Les wagons qu’elle traversa étaient tous remplis d’adolescents aux regards pétillants qui se racontaient leurs vacances. Elle se sentait de trop, avait l’impression de ne pas être à sa place ici. Si ça ne tenait qu’à elle, elle aurait vite faire demi tour et serait rentré chez elle. Mais elle ne pouvait pas, et elle allait devoir s’y faire. Elle finit par trouver un compartiment vide et s’y installa. Son regard se dirigea vers la vitre, derrière laquelle elle vit sa mère lui faire de grands signes. Elle sourit timidement, jusqu’à ce que le train quitte la gare. Elle allait ouvrir son sac pour sortir un bouquin quand elle entendit quelqu’un frapper discrètement à la porte du compartiment. Un jeune garçon semblait hésiter derrière celle-ci, avant de finalement l’ouvrir et se présenter.
- ? – « Euh, salut. Je peux partager ce compartiment avec toi ? Les autres sont tous pris. »
D – « Oui… bien sûr. »
Il lui adressa un sourire espiègle avant de ranger sa valise sur le porte bagage pour venir s’installer face à elle. Le regard de Dawn rejoignit rapidement les paysages qui défilaient derrière la vitre. Ses joues étaient légèrement rosies.
- W – « Au fait, je m’appelle William. Enfin, tout le Monde m’appelle Bill. Et toi ? »
Dawn détourna le regard et observa le nouveau venu.
- D – « Moi c’est Dawn, et tout le Monde m’appelle... hm, Dawn. »
Son teint ne resta pas pale très longtemps et ses joues prirent feu. Quelle idiote ! Au lieu de river son regard vers le sol, elle se mit à détailler inconsciemment le garçon. Il avait une tignasse blonde, un peu désordonnée d’ailleurs, et de grands yeux bleus qui la dévisageaient d’un air malicieux. Son sourire la mit en confiance et elle se décontracta un peu.
- W – « Okay. Et c’est la première fois que tu prends ce train ? »
D – « Oui, j’entre en première année… »
W – « Oh, cool alors, moi aussi ! J’ai tellement hâte d’y être, et de pouvoir en apprendre plus sur la magie ! Avant j’étais dans une école de moldus, c’était tellement ennuyeux de devoir apprendre les mathématiques et toutes ces bêtises sachant que je ne l’utiliserai sans doute jamais ! J’avais hâte d’avoir une baguette magique dans la main ! Si seulement ma mère m’avait fait donner des cours particuliers, comme tout le Monde… »
D – « Oh tu sais, ce n’est pas si mal l’école moldue, moi j’ai adoré… »
W – « Sérieux ? Tu n’as jamais rêvé de quitter tout ça et de venir à Poudlard ? »
D – « Non. »
W – « Eh ben ! Je suis sûr qu’on va bien s’amuser en tout cas. J’espère être envoyé à Gryffondor en tout cas ! Enfin, tout sauf Serpentard, bien sûr. Tu as une préférence toi ? »
D – « Pas vraiment. Je n’ai aucune idée de l’endroit où je vais aller, d’ailleurs. »
W – « Bah, tant que tu échappes aux verts et argents, tout va bien ! »
Il lui adressa un grand sourire et la jeune fille le lui rendit timidement. Le trajet se passa bien, ce n’était pas très difficile d’être avec Bill, il ne faisait que parler et elle n’avait qu’à acquiescer pour qu’il soit satisfait. Pourtant, au fur et à mesure que le temps passer, l’appréhension qu’elle avait se faisait grandissante. Si tout le Monde était comme Bill, ça devrait aller, mais si ce n’était pas le cas, qu’est-ce qu’elle deviendrait ? Et puis elle était à moitié sûre de ne pas être envoyée à Gryffondor, donc ils ne se reverraient peut-être pas. Soupirant, la jeune Bennett finit par se dire qu’elle verrait bien le moment venu.
_________________________________________________
« Aujourd’hui, c’est la rentrée. Comme tous les ans, j’ai toujours le même sentiment : une grande appréhension tout en étant heureuse de revoir tout le Monde. Mais j’ai peur de le revoir, lui. J’ai passé deux mois loin de lui, à pouvoir me changer les idées, tenter d’effacer nos souvenirs et ma tristesse à la fois. Je ne m’en suis pas très bien sortie, je dois bien l’avouer. La proximité ne m’aidera pourtant pas à arranger les choses, et c’est avec un poids supplémentaire sur les épaules qu’il me faut affronter cette nouvelle année. J’ai peur, et j’en ai marre d’avoir peur. Je voudrais être libérée de cette charge qui me pèse, j’aimerais tant être comme toutes ces filles qui ne se prennent pas la tête, et qui vivent au jour le jour, sans se poser de questions sur les conséquences de leurs actes. J’ai essayé, je n’y arrive pas. Chaque tentative a abouti à un échec. Espérons que cette année soit la bonne. »
Extrait de Journal Intime.
_________________________________________________
Invité- Invité
Re: (Dawn's lost. Dawn's scared.)
- Finitum - enfin j'espère x) C'est médiocre, je suis désolée, ça fait longtemps que je n'ai plus écrit u.u
Invité- Invité
Re: (Dawn's lost. Dawn's scared.)
Mais non, c'est bien écrit <333 Je t'envoie à Serdaigle !
Bonnie Becker- Garce fouineuse.
Back in town... - ♦ HIBOUX POSTÉS : 2802
♦ ARRIVÉE : 08/10/2009
Sujets similaires
» Aren't you scared ? well that's just fine. ♦ ft. Maaira (terminé)
» ELEKTRA ⚡ She's lost inside.
» Lost into the wild (freeeee)
» The lost children ▌Mackenzie H. Jackson {done
» Jaylen | Lost in translation (ENDED)
» ELEKTRA ⚡ She's lost inside.
» Lost into the wild (freeeee)
» The lost children ▌Mackenzie H. Jackson {done
» Jaylen | Lost in translation (ENDED)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum