Mon essence s'échappe, et reviendra vers toi... pour te hanter. (terminé)
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Mon essence s'échappe, et reviendra vers toi... pour te hanter. (terminé)
Zane & Demetri
Warning !
Il tourne en rond, il n’arrive pas à savoir ce qui est vrai, ce qui est faux. Il ne comprend pas pourquoi ça serait vrai, ils sont pourtant heureux, tout se passe bien entre eux, aucune dispute ne vient s’interposer depuis leur dernière, sur le thème de la cousine violente. Zane avait même oublié sa lubie d’inverser les rôles, bien conscient que ça ne faisait que gêner Demetri, et c’était bien la dernière des choses qu’il voulait. Tout se passait bien, tout était parfait, et pourtant, ces désagréables rumeurs étaient parvenues jusqu’à ses oreilles. Il n’était pourtant pas du genre à les écouter, loin de là, mais elles avaient assaillis ses oreilles, jusqu’à faire bourdonner sa tête de questions indésirables. Il ne comprend pas ce qui aurait pu le pousser à aller voir cette fille. Il ne voulait pas lui accorder de mauvaises actions, et il était persuadé que ça n’était que de simples racontars de personnes jalouses de son serpentard. Cependant, tout se recoupait, aucune version ne trahissait une autre, et l’histoire semblait couler de source. L’intéressée en parlait tout autour d’elle, et s’en vantait même. Là encore, ça ne pourrait être qu’une simple vantardise, et rien de bien vrai, mais un instinct le poussait à la croire. Était-ce ce léger sourire sur le visage de son aimé, ou alors cette façon qu’il avait de la regarder ? Zane se posait des dizaines de questions, dont aucune n’avaient de réponses. Il était là, assis sur le rebord d’une fenêtre de la salle d’astronomie, et les questions se bousculaient dans sa tête.
Zane poussa un long soupir, ne sachant que croire. Après tout, même Demetri avait parlé de ça sans soucis, comme s’il l’avait réellement fait. Quelqu’un d’innocent aurait démenti son ami, il ne l’aurait pas ainsi compléter. Il était persuadé que son petit ami, le garçon qu’il aimait l’avait trompé, et pourtant il n’arrivait à y croire. Demetri l’aimait, il lui avait dit, il lui faisait comprendre tous les jours, ils étaient heureux tous les deux. Pourquoi aurait il tout ruiné pour une partie de jambe en l’air ? Ca n’avait aucun sens, et c’était pour cette raison qu’il n’arrivait pas à croire que son amant ait pu faire ça. Un bruit derrière lui, le poussa à se retourner sur la silhouette bien connue de son partenaire le plus proche. Il ne savait pas ce qu’il faisait là, mais ce qui était certain, c’était qu’il avait besoin d’être seul pour réfléchir, et sa présence n’avait rien d’apaisante comme à l’accoutumé. Il se demandait même s’il ne valait pas mieux qu’il s’en aille immédiatement.
Mais en croisant son regard, Zane sut qu’il ne pourrait pas partir comme ça. Il ne pouvait déceler aucune trace de remords, ou même de culpabilité. Il n’avait rien fait, il ne l’avait pas trompé. Pourtant, ses oreilles étaient en parfait état de marche, et il n’avait pas inventé. Il avait encore besoin d’y réfléchir, mais le visage de Demetri le déconcentrait encore et toujours, et il ne savait pas ce qu’il devait faire maintenant. « Tu ne devrais pas rester là… Je… réfléchis, et je préfère le faire seul. » Son regard était flamboyant, mais dans le même temps blessé. Il ne savait pas vraiment pourquoi, mais il savait au fond de son cœur que quelque chose n’allait pas, et il était étrangement triste. Il n’esquissa aucun mouvement vers lui. Pas un baiser, pas une caresse, juste une froide distance qu’il tentait d’instaurer en se maintenant le plus loin possible. Cela pouvait passer pour une nouvelle lubie, pour un délire qu’il n’arrivait pas à faire taire, mais les faits étaient là. Il était blessé au fond de lui, par de simples rumeurs, et alors que le principal intéressé pouvait démentir, il le renvoyait sans aucune forme de procès. Il ne voulait simplement pas de lui à cet instant… « Laisse moi Demetri, je risquerais de dire ou faire des choses que je regretterais ensuite, et je m’en voudrais de te faire du mal sous le coup de la colère… »
Il ne savait pas bien ce qu’il était en train de dire. Après tout, Demetri n’avait rien fait explicitement. Au contraire même, il semblait comme à son habitude, et il était toujours aussi magnifique. Pourtant, son ton était froid, implacable, et la colère s’insinuait en lui, nourrie par ces folles rumeurs, alors qu’il n’osait pas encore lui demander ce qu’il en était. Finalement, sans qu’il ne s’en rende compte, les lèvres de Zane s’entrouvrirent, laissant passer un reproche formulé sur le ton de l’accusation. C’était une affirmation et non pas une question, de quelques mots prononcés à voix basse : « Tu m’as trompé » Froid, implacable, ces mots venaient heurter le silence, et sa voix résonna quelques instants dans la pièce vide, amenant un écho désagréable.
Warning !
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NC -17Il tourne en rond, il n’arrive pas à savoir ce qui est vrai, ce qui est faux. Il ne comprend pas pourquoi ça serait vrai, ils sont pourtant heureux, tout se passe bien entre eux, aucune dispute ne vient s’interposer depuis leur dernière, sur le thème de la cousine violente. Zane avait même oublié sa lubie d’inverser les rôles, bien conscient que ça ne faisait que gêner Demetri, et c’était bien la dernière des choses qu’il voulait. Tout se passait bien, tout était parfait, et pourtant, ces désagréables rumeurs étaient parvenues jusqu’à ses oreilles. Il n’était pourtant pas du genre à les écouter, loin de là, mais elles avaient assaillis ses oreilles, jusqu’à faire bourdonner sa tête de questions indésirables. Il ne comprend pas ce qui aurait pu le pousser à aller voir cette fille. Il ne voulait pas lui accorder de mauvaises actions, et il était persuadé que ça n’était que de simples racontars de personnes jalouses de son serpentard. Cependant, tout se recoupait, aucune version ne trahissait une autre, et l’histoire semblait couler de source. L’intéressée en parlait tout autour d’elle, et s’en vantait même. Là encore, ça ne pourrait être qu’une simple vantardise, et rien de bien vrai, mais un instinct le poussait à la croire. Était-ce ce léger sourire sur le visage de son aimé, ou alors cette façon qu’il avait de la regarder ? Zane se posait des dizaines de questions, dont aucune n’avaient de réponses. Il était là, assis sur le rebord d’une fenêtre de la salle d’astronomie, et les questions se bousculaient dans sa tête.
- T’es au courant ? Il paraît que Demetri et Alize ont remis ça. – C’est vrai ? Mais quelle trainée cette fille. – Peut être, mais se faire Demetri, en ce moment ça relève du miracle. Franchement, personne ne l’a approché depuis plusieurs mois, et là elle met le grappin dessus, elle est trop forte. – Ouais… Ca reste une trainée, même si elle est douée.
Salle d’étude…
- Comment je suis jalouse, Alize a couché avec Demetri hier. – Sérieux ? Mais je croyais qu’il ne couchait plus partout. – Moi aussi, mais il faut croire que les bonnes équipes ne se changent pas. En tout cas, je le tiens d’une source fiable, Alize elle-même. – La chance qu’elle a… Ce type est peut être pas franchement aimable, mais quel mec.
Cours commun avec les Serpentard…
- T’es vraiment trop fort Raynolds, t’as qu’un mot à dire pour que la demoiselle tombe dans tes bras. – J’ai pas eut grand-chose à faire.
Oreilles qui traînent dans un couloir…
Zane poussa un long soupir, ne sachant que croire. Après tout, même Demetri avait parlé de ça sans soucis, comme s’il l’avait réellement fait. Quelqu’un d’innocent aurait démenti son ami, il ne l’aurait pas ainsi compléter. Il était persuadé que son petit ami, le garçon qu’il aimait l’avait trompé, et pourtant il n’arrivait à y croire. Demetri l’aimait, il lui avait dit, il lui faisait comprendre tous les jours, ils étaient heureux tous les deux. Pourquoi aurait il tout ruiné pour une partie de jambe en l’air ? Ca n’avait aucun sens, et c’était pour cette raison qu’il n’arrivait pas à croire que son amant ait pu faire ça. Un bruit derrière lui, le poussa à se retourner sur la silhouette bien connue de son partenaire le plus proche. Il ne savait pas ce qu’il faisait là, mais ce qui était certain, c’était qu’il avait besoin d’être seul pour réfléchir, et sa présence n’avait rien d’apaisante comme à l’accoutumé. Il se demandait même s’il ne valait pas mieux qu’il s’en aille immédiatement.
Mais en croisant son regard, Zane sut qu’il ne pourrait pas partir comme ça. Il ne pouvait déceler aucune trace de remords, ou même de culpabilité. Il n’avait rien fait, il ne l’avait pas trompé. Pourtant, ses oreilles étaient en parfait état de marche, et il n’avait pas inventé. Il avait encore besoin d’y réfléchir, mais le visage de Demetri le déconcentrait encore et toujours, et il ne savait pas ce qu’il devait faire maintenant. « Tu ne devrais pas rester là… Je… réfléchis, et je préfère le faire seul. » Son regard était flamboyant, mais dans le même temps blessé. Il ne savait pas vraiment pourquoi, mais il savait au fond de son cœur que quelque chose n’allait pas, et il était étrangement triste. Il n’esquissa aucun mouvement vers lui. Pas un baiser, pas une caresse, juste une froide distance qu’il tentait d’instaurer en se maintenant le plus loin possible. Cela pouvait passer pour une nouvelle lubie, pour un délire qu’il n’arrivait pas à faire taire, mais les faits étaient là. Il était blessé au fond de lui, par de simples rumeurs, et alors que le principal intéressé pouvait démentir, il le renvoyait sans aucune forme de procès. Il ne voulait simplement pas de lui à cet instant… « Laisse moi Demetri, je risquerais de dire ou faire des choses que je regretterais ensuite, et je m’en voudrais de te faire du mal sous le coup de la colère… »
Il ne savait pas bien ce qu’il était en train de dire. Après tout, Demetri n’avait rien fait explicitement. Au contraire même, il semblait comme à son habitude, et il était toujours aussi magnifique. Pourtant, son ton était froid, implacable, et la colère s’insinuait en lui, nourrie par ces folles rumeurs, alors qu’il n’osait pas encore lui demander ce qu’il en était. Finalement, sans qu’il ne s’en rende compte, les lèvres de Zane s’entrouvrirent, laissant passer un reproche formulé sur le ton de l’accusation. C’était une affirmation et non pas une question, de quelques mots prononcés à voix basse : « Tu m’as trompé » Froid, implacable, ces mots venaient heurter le silence, et sa voix résonna quelques instants dans la pièce vide, amenant un écho désagréable.
Zane Montgomery- Gay, lui ?
Bonnie va prouver le contraire ! - ♦ HIBOUX POSTÉS : 668
♦ ARRIVÉE : 08/10/2009
♦ ANNÉE : Cinquième
Re: Mon essence s'échappe, et reviendra vers toi... pour te hanter. (terminé)
Demetri arpentait les couloirs de Poudlard d’un pas pressé et presque… enjoué. Le match de Quidditch qui avait tellement occupé et retenu Zane loin de lui ces derniers temps avait eu lieu la veille et malheureusement, Demetri n’avait pas pu rejoindre son Gryffondor aussitôt après. Non pas qu’il ait fêté la victoire avec ses camarades de maison, bien au contraire. Malgré tous les efforts et le travail acharné de Zane – dont Demetri avait été le spectateur – son équipe s’était laissée dominée et avait perdu le match. Conscient de ce que cela avait pu faire naître chez Zane, Demetri avait choisi de ne pas aller le rejoindre. Peut-être aurait-il eu besoin justement de réconfort ? Non. Le Serpentard savait que Zane lui aurait demandé de le laisser seul et Demetri ne se sentait pas de se faire une nouvelle repousser par son amant même s’il avait ses raisons. Il avait donc préféré le laisser tranquille et avait pris son mal en patience et attendu le lendemain pour le cherchait. Mais après avoir vérifié les endroits habituels où il se trouvait en générale et avoir demandé à un de ses camarades s’il était dans leur salle commune, il avait fini par entendre deux membres de son équipe dans un couloir affirmant que Zane semblait avoir très mal pris leur défaite, tant qu’il était montait s’isoler dans la tour nord. Cette révélation ne plu pas réellement à Demetri qui fronça les sourcils et se mit en chemin pour cette fameuse tour dans l’instant. Zane était quelqu’un d’assez… fragile mais aussi d’extrême. Aussi il n’était pas peu probable qu’il se fasse toute une histoire de cette défaite et qu’il se remette en cause, lui et ses capacités à diriger. Chose stupide mais fort probable le connaissant ne serait-ce qu’un peu.
Il gravit rapidement les marches et trouva le Gryffondor dans ce qui semblait être une contemplation du paysage, mais il savait – et ce même sans voir son visage à cet instant – qu’il était en réalité plongé au plus profond de ses pensées, du moins jusqu’à ce qu’il ne s’aperçoive de sa présence et ne fasse volte face. Il ne su déceler les sentiments sur les traits de son bien aimé tant il y en avait, aussi garda-t-il le silence, attendant qu’il lui dise quoi faire. Parce que c’était ça qu’il ferait. Il lui dirait quelque chose et se serait de là que tout dépendrait de la réaction de Demetri, mais il ne doutait pas un instant qu’il finirait par pousser un soupire las, et le prendre dans ses bras.
« Tu ne devrais pas rester là… Je… réfléchis, et je préfère le faire seul. »
Comme prévu il soupira, pourtant il n’alla pas à sa rencontre pour le prendre dans ses bras. Il était las et quelque peu en colère de se faire à nouveau repoussé par celui qu’il aimait. Il avait l’impression que leur relation n’était faite que de cela. Il faisait un pas vers lui, et lui, il le repoussait. Mais Demetri ne comptait pas se laisser faire une fois de plus et laisser son Gryffondor comme il le désirait. Il s’était suffisamment effacé ces derniers temps pour lui, pour son équipe et ce match qu’il avait fini par trouver stupide ! Il comptait bien se faire entendre mais le regard flamboyant de Zane le perturba quelques instants. Il le regardait comme s’il… comme s’il lui en voulait. Pourtant il n’avait rien fait qui méritait cela. Il s’était plié à ses volontés, se faisant sage et non pressant, se faisant patient et non envahissant. Il pensait qu’il en serait récompensait comme il se devait après ça ! Ou au moins qu’il aurait le droit à u_n baiser, une caresse de la part de son amant, mais rien. Juste une froide et douloureuse distance. Etait-ce la défaite qui le mettait dans de tels états ? c’était probable.
« Laisse moi Demetri, je risquerais de dire ou faire des choses que je regretterais ensuite, et je m’en voudrais de te faire du mal sous le coup de la colère… »
Du mal ? et pourquoi donc ? Il n’avait rien fait et s’il était en colère à cause du match, et bien Demetri n’avait rien à voir là dedans. Il pouvait donc s’énerver qu’il ne le prendrait pas mal. Au contraire il en profiterait pour le serrer contre lui afin de le réconforter, de l’embrasser pour le faire taire et de le retrouver tout simplement. Sa réponse alla donc dans ce sens, sans compter que le laisser alors qu’il n’y avait plus l’excuse de la préparation du match pour ça, c’était hors de question.
« Tu rêves si tu pense que je vais m’en aller comme ça. Dit-il un fin sourire aux lèvres et s’approchant doucement, d’un pas lent et félin vers son amant. Ca fait bien trop longtemps que tu me prives de toi. Je ne vais… »
« Tu m’as trompé. »
Ce ne fut qu’un murmure mais suffisant pour stopper net Demetri dans son avancée et lui faire perdre son sourire aguicheur. Sa stupeur le pétrifia quelques instants, avant que finalement il ne se reprenne.
« Trompé… » Murmura-t-il d’un air quelque peu absent. « Je ne pensais pas que ce genre de mot glisserait entre nous. »
Pouvait-il y avoir tromperie alors que la fidélité n’avait jamais été abordée ? Demetri pensait que non, tout comme il ne pensait pas avoir trompé son petit ami alors qu’il n’aimait que lui et n’avait envie que de lui. Il s’était simplement soulagé avec l’autre. D’ailleurs, autant en venir au fait, plutôt que de laisser ça en suspend. Il se redressa quelque peu, reprenant de superbe et continua.
« J’imagine que tu parle d’Alize. Oui, de toute façon il n’y a eu qu’elle. »
Il reprit son avancée vers le Gryffondor, bien décidé à atteindre son but.
« Je ne croyais pas que tu verrais ça comme une tromperie. Nous n’avons jamais dit que nous devions être fidèles. Enfin, je sais bien que Raquel et toi… »
A cette pensée, il serra les poings et les dents. Oui, ils n’avaient jamais parlé de ça et ne voyait pas le mal qu’il pouvait faire, pourtant la jalousie le rongeait lorsqu’il évoquait cette partie de leur liaison où il était resté avec l’autre folle alors qu’il ne donnait même pas le change en publique.
Pourtant, bien que cela le fasse voir rouge, il prit sur lui et ne s’arrêta qu’à quelques centimètres seulement du Gryffondor, planta son regard droit et franc dans le sien.
« Tu sais depuis combien de temps je ne t’ai pas réellement touché Zane ? Depuis combien de temps tu ne pas offert plus qu’un simple effleurement en guise de baiser ? » Il se tût, laissant le silence peser quelque peu et sachant que le Gryffondor connaissait la réponse mais ne la dirait peut-être pas à voix haute, aussi le fit-il. « Dix jours. Dix jours interminables Zane ! J’ai attendu, je me suis fait patient, pour toi, par égard et respect pour toi et ce que tu faisais parce que je savais que ça te tenais à cœur. Tu pense vraiment que c’est mon genre d’agir comme ça ? De faire autant attention au autres ? Bon sang, tu devrais pourtant que je suis un égoïste fini ! »
Son ton était résolument calme mais il appuyait sur certains mots afin de les faire s’imprimer dans l’esprit du Gryffondor.
« Tu sais ce que ça représente pour moins autant de temps sans sexe ? Un putain de record ! et je ne tiens pas à le renouveler. J’ai des besoins, merde ! Alors oui, quand elle m’a attrapé au détour d’un couloir, qu’elle m’a aguiché comme elle sait le faire, je n’ai pas réfléchi. Je ne me cherche pas d’excuse, je n’en ai pas besoin. Je me suis défoulé avec elle et voilà. »
Peut-être n’était-ce pas la meilleure façon d’expliquer les choses, surtout à quelqu’un de fragile comme Zane, mais Demetri ne pouvait se refaire entièrement, d’autant plus qu’il n’en avait pas fini. Aussi ajouta-t-il :
« Mais tu sais quoi ? Sa main se leva et se posa sur sa joue, la caressant avant le redessiner la courbe de sa mâchoire. Après ça, j’avais toujours autant faim de toi Zane, parce que tu n’es pas qu’un simple corps avec lequel j’aime jouer, tu es tellement plus. »
Il se pencha très légèrement et captura les lèvres du Gryffondor, une simple pression, mais suffisamment insistante pour qu’il comprenne qu’il avait besoin de cette bouche lui appartenant. Il n’insista pourtant pas et se recula quasiment pas, collant son front contre celui de son bien aimé, il conclu,
« Et tu sais pourquoi ? Parce que toi et moi c’est différent. »
C’était sa façon de lui dire qu’il l’aimait, et il pensait que Zane le comprendrait, sachant que Demetri n’aimait pas dire ces quelques mots directement.
Il gravit rapidement les marches et trouva le Gryffondor dans ce qui semblait être une contemplation du paysage, mais il savait – et ce même sans voir son visage à cet instant – qu’il était en réalité plongé au plus profond de ses pensées, du moins jusqu’à ce qu’il ne s’aperçoive de sa présence et ne fasse volte face. Il ne su déceler les sentiments sur les traits de son bien aimé tant il y en avait, aussi garda-t-il le silence, attendant qu’il lui dise quoi faire. Parce que c’était ça qu’il ferait. Il lui dirait quelque chose et se serait de là que tout dépendrait de la réaction de Demetri, mais il ne doutait pas un instant qu’il finirait par pousser un soupire las, et le prendre dans ses bras.
« Tu ne devrais pas rester là… Je… réfléchis, et je préfère le faire seul. »
Comme prévu il soupira, pourtant il n’alla pas à sa rencontre pour le prendre dans ses bras. Il était las et quelque peu en colère de se faire à nouveau repoussé par celui qu’il aimait. Il avait l’impression que leur relation n’était faite que de cela. Il faisait un pas vers lui, et lui, il le repoussait. Mais Demetri ne comptait pas se laisser faire une fois de plus et laisser son Gryffondor comme il le désirait. Il s’était suffisamment effacé ces derniers temps pour lui, pour son équipe et ce match qu’il avait fini par trouver stupide ! Il comptait bien se faire entendre mais le regard flamboyant de Zane le perturba quelques instants. Il le regardait comme s’il… comme s’il lui en voulait. Pourtant il n’avait rien fait qui méritait cela. Il s’était plié à ses volontés, se faisant sage et non pressant, se faisant patient et non envahissant. Il pensait qu’il en serait récompensait comme il se devait après ça ! Ou au moins qu’il aurait le droit à u_n baiser, une caresse de la part de son amant, mais rien. Juste une froide et douloureuse distance. Etait-ce la défaite qui le mettait dans de tels états ? c’était probable.
« Laisse moi Demetri, je risquerais de dire ou faire des choses que je regretterais ensuite, et je m’en voudrais de te faire du mal sous le coup de la colère… »
Du mal ? et pourquoi donc ? Il n’avait rien fait et s’il était en colère à cause du match, et bien Demetri n’avait rien à voir là dedans. Il pouvait donc s’énerver qu’il ne le prendrait pas mal. Au contraire il en profiterait pour le serrer contre lui afin de le réconforter, de l’embrasser pour le faire taire et de le retrouver tout simplement. Sa réponse alla donc dans ce sens, sans compter que le laisser alors qu’il n’y avait plus l’excuse de la préparation du match pour ça, c’était hors de question.
« Tu rêves si tu pense que je vais m’en aller comme ça. Dit-il un fin sourire aux lèvres et s’approchant doucement, d’un pas lent et félin vers son amant. Ca fait bien trop longtemps que tu me prives de toi. Je ne vais… »
« Tu m’as trompé. »
Ce ne fut qu’un murmure mais suffisant pour stopper net Demetri dans son avancée et lui faire perdre son sourire aguicheur. Sa stupeur le pétrifia quelques instants, avant que finalement il ne se reprenne.
« Trompé… » Murmura-t-il d’un air quelque peu absent. « Je ne pensais pas que ce genre de mot glisserait entre nous. »
Pouvait-il y avoir tromperie alors que la fidélité n’avait jamais été abordée ? Demetri pensait que non, tout comme il ne pensait pas avoir trompé son petit ami alors qu’il n’aimait que lui et n’avait envie que de lui. Il s’était simplement soulagé avec l’autre. D’ailleurs, autant en venir au fait, plutôt que de laisser ça en suspend. Il se redressa quelque peu, reprenant de superbe et continua.
« J’imagine que tu parle d’Alize. Oui, de toute façon il n’y a eu qu’elle. »
Il reprit son avancée vers le Gryffondor, bien décidé à atteindre son but.
« Je ne croyais pas que tu verrais ça comme une tromperie. Nous n’avons jamais dit que nous devions être fidèles. Enfin, je sais bien que Raquel et toi… »
A cette pensée, il serra les poings et les dents. Oui, ils n’avaient jamais parlé de ça et ne voyait pas le mal qu’il pouvait faire, pourtant la jalousie le rongeait lorsqu’il évoquait cette partie de leur liaison où il était resté avec l’autre folle alors qu’il ne donnait même pas le change en publique.
Pourtant, bien que cela le fasse voir rouge, il prit sur lui et ne s’arrêta qu’à quelques centimètres seulement du Gryffondor, planta son regard droit et franc dans le sien.
« Tu sais depuis combien de temps je ne t’ai pas réellement touché Zane ? Depuis combien de temps tu ne pas offert plus qu’un simple effleurement en guise de baiser ? » Il se tût, laissant le silence peser quelque peu et sachant que le Gryffondor connaissait la réponse mais ne la dirait peut-être pas à voix haute, aussi le fit-il. « Dix jours. Dix jours interminables Zane ! J’ai attendu, je me suis fait patient, pour toi, par égard et respect pour toi et ce que tu faisais parce que je savais que ça te tenais à cœur. Tu pense vraiment que c’est mon genre d’agir comme ça ? De faire autant attention au autres ? Bon sang, tu devrais pourtant que je suis un égoïste fini ! »
Son ton était résolument calme mais il appuyait sur certains mots afin de les faire s’imprimer dans l’esprit du Gryffondor.
« Tu sais ce que ça représente pour moins autant de temps sans sexe ? Un putain de record ! et je ne tiens pas à le renouveler. J’ai des besoins, merde ! Alors oui, quand elle m’a attrapé au détour d’un couloir, qu’elle m’a aguiché comme elle sait le faire, je n’ai pas réfléchi. Je ne me cherche pas d’excuse, je n’en ai pas besoin. Je me suis défoulé avec elle et voilà. »
Peut-être n’était-ce pas la meilleure façon d’expliquer les choses, surtout à quelqu’un de fragile comme Zane, mais Demetri ne pouvait se refaire entièrement, d’autant plus qu’il n’en avait pas fini. Aussi ajouta-t-il :
« Mais tu sais quoi ? Sa main se leva et se posa sur sa joue, la caressant avant le redessiner la courbe de sa mâchoire. Après ça, j’avais toujours autant faim de toi Zane, parce que tu n’es pas qu’un simple corps avec lequel j’aime jouer, tu es tellement plus. »
Il se pencha très légèrement et captura les lèvres du Gryffondor, une simple pression, mais suffisamment insistante pour qu’il comprenne qu’il avait besoin de cette bouche lui appartenant. Il n’insista pourtant pas et se recula quasiment pas, collant son front contre celui de son bien aimé, il conclu,
« Et tu sais pourquoi ? Parce que toi et moi c’est différent. »
C’était sa façon de lui dire qu’il l’aimait, et il pensait que Zane le comprendrait, sachant que Demetri n’aimait pas dire ces quelques mots directement.
Demetri Raynolds- « Ne touchez pas à Zane. »
- ♦ HIBOUX POSTÉS : 1972
♦ ARRIVÉE : 11/10/2009
Re: Mon essence s'échappe, et reviendra vers toi... pour te hanter. (terminé)
« Trompé… Je ne pensais pas que ce genre de mot glisserait entre nous. » Il le regarda pendant quelques secondes, interloqué. Sa colère était toujours aussi présente, cependant, il cherchait à comprendre le sens de ces quelques mots. Lui non plus il ne pensait pas que ce mot se glisserait entre eux, parce qu’il faisait confiance à Demetri, et c’était visiblement une erreur. Il ne semblait pas vouloir démentir, et cette attitude blessa Zane. N’avait-il donc aucune considération pour lui ? Au moins pourrait-il être gêné un minimum par son attitude, mais non, il était comme à l’accoutumée, et c’était ça le pire pour le jeune homme. « J’imagine que tu parle d’Alize. Oui, de toute façon il n’y a eu qu’elle. » Sans le vouloir, le gryffondor laissa échapper un léger soupir dédaigneux, après tout, il pouvait bien lui dire ce qu’il voulait, il n’en savait rien, et il n’arrivait même plus à lui faire suffisamment confiance pour le croire. Quelques minutes plus tôt pourtant, il aurait pu jurer de lui sur n’importe quel sujet, mais maintenant… rien n’était aussi sûr. Lorsqu’il reprit son avancée vers lui, le gryffondor eut comme un mouvement de recul, et pourtant il ne bougea pas d’un pas, attendant la suite qui ne manquerait pas de venir. « Je ne croyais pas que tu verrais ça comme une tromperie. Nous n’avons jamais dit que nous devions être fidèles. Enfin, je sais bien que Raquel et toi… » Il se crispa légèrement à l’écoute de ce prénom qui lui faisait maintenant horreur. Cette fille avait été trop loin, il l’avait certes bafouée, et pourtant, c’était elle qu’il considérait comme un monstre, pour ce qu’elle avait osé faire à son amant. Certes, jamais ils n’avaient parlé de fidélité, mais cela coule de source pour un couple. Au début, il était encore en couple avec Raquel, mais il ne l’avait plus touché, prétextant tant et plus d’excuses afin d’éviter son lit.
Le gryffondor sursauta légèrement lorsqu’il se rendit compte que Demetri était maintenant tout proche de lui. Il se rendait compte du manque qu’il ressentait à le voir ainsi si près de lui. Oui, il lui avait terriblement manqué, et maintenant, il n’avait qu’une envie, c’était se blottir dans ses bras pour profiter de sa chaleur, et de son odeur. Mais passer après elle lui semblait insurmontable. Son odeur devait encore être répandue partout sur lui, tout comme son goût, et il ne voulait pas sentir ça. « Tu sais depuis combien de temps je ne t’ai pas réellement touché Zane ? Depuis combien de temps tu ne pas offert plus qu’un simple effleurement en guise de baiser ? » Une semaine ? Plus ? Qu’importait, ce n’était pas le plus important… Il s’était vu tous les jours, ils s’étaient parlés, il avaient été un couple, sans le sexe simplement. Un manque de temps de la part du Gryffondor l’avait forcé à s’éloigner un peu de Demetri, bien que cela lui coûtait bien plus qu’il n’osait le montrer.
Pour autant, Zane s’était rendu compte qu’il pouvait être heureux même sans la partie galipette, mais il semblait bien que ce n’était guère suffisant pour le serpentard. « Dix jours. Dix jours interminables Zane ! J’ai attendu, je me suis fait patient, pour toi, par égard et respect pour toi et ce que tu faisais parce que je savais que ça te tenais à cœur. Tu pense vraiment que c’est mon genre d’agir comme ça ? De faire autant attention au autres ? Bon sang, tu devrais pourtant que je suis un égoïste fini ! » S’il avait été mauvais, s’il avait été combattif, il lui aurait répondu par l’affirmative, il l’aurait descendu en règle avec ses propres mots. Cependant, son cœur palpitait dans sa poitrine, de façon irrégulière, cruel reflet de son âme tourmentée. Les mots de son amant lui apportaient des questions qu’il ne voulait pas se poser, et malheureusement, il ne cessait d’aller dans ce sens. « Tu sais ce que ça représente pour moins autant de temps sans sexe ? Un putain de record ! et je ne tiens pas à le renouveler. J’ai des besoins, merde ! Alors oui, quand elle m’a attrapé au détour d’un couloir, qu’elle m’a aguiché comme elle sait le faire, je n’ai pas réfléchi. Je ne me cherche pas d’excuse, je n’en ai pas besoin. Je me suis défoulé avec elle et voilà. »
Zane ne put s’empêcher de reculer d’un pas sous la violence de ses propos, et des sentiments qu’ils faisaient naître en lui. Alors leur relation n’était faite que de ça ? Rien de plus que du sexe, du sexe, et encore du sexe. S’il n’y avait pas de sexe, ils ne pourraient pas être heureux ? Il faudrait qu’il soit toujours là pour satisfaire le moindre de ses désirs sexuels s’il voulait être sûr de le garder uniquement pour lui ? Il faudrait qu’il se comporte comme une bête simplement parce que son amant ne savait pas garder sa virilité dans sa poche ? « Mais tu sais quoi ? Lorsque sa main s’approcha de lui, le gryffondor n’eut pas le courage de la faire partir, pourtant elle le brûlait plus sûrement qu’un feu. Après ça, j’avais toujours autant faim de toi Zane, parce que tu n’es pas qu’un simple corps avec lequel j’aime jouer, tu es tellement plus. » Sans le vouloir, Zane laissa échapper un petit rire méprisant. Comment osait-il dire ça, alors qu’il venait purement et simplement de lui prouver le contraire. Cependant, il ne répondit rien, trop surpris par les lèvres du serpentard tout contre les siennes. Il retint son souffle quelques secondes, sans parvenir à faire le moindre geste, pétrifié par ce qu’il entendait, mais plus encore par ses questions qui se bousculaient dans son esprit. Il ne dura que quelques secondes, mais le jeune homme n’avait pas réussi à apprécier le baiser. Ni même le contact qui s’était fait ensuite… A l’instar de sa main quelques secondes plus tôt, le front de Demetri le brûlait, et il n’avait qu’une envie, c’était reculer, mettre le plus de distance possible entre lui et son homme. « Et tu sais pourquoi ? Parce que toi et moi c’est différent. »
Cette fois, Zane ne put se retenir, et il se recula brusquement de plusieurs pas, jusqu’à rencontrer le rebord derrière lui. Il jeta un regard derrière lui, et jamais le vide ne lui avait apparu si salvateur. S’il sautait maintenant, à qui pourrait-il manquer ? Certainement à Demetri, mais il ne lui faudrait pas plus de quelques jours pour trouver quelqu’un d’autre avec qui baiser. Quand aux autres… Personne ne viendrait le regretter, son frère le dernier… Toi et moi c’est différent « Conneries ! » Il tourna soudainement son regard vers Demetri, sans se rendre compte qu’il avait parlé à voix haute. Sa colère tourbillonnait en lui, et il ne put s’empêcher de se lancer dans un brusque monologue, qui n’admettait aucune coupure : « Différent pour quoi ? En quoi c’est différent ? Parce que tu me baises plus régulièrement ? Parce que tu m’aimes ? En fait, c’est juste mon corps que tu peux te taper quand tu en as envie que tu aimes… La preuve, tu l’as pas eut pendant 10 malheureux jours, et il n’y a plus personne. Bordel Dem, tu peux pas aller voir ailleurs quand t’as envie… Tu sais ce que ça me prouve ? Que ton amour, c’est que des conneries, que je ne vaux même pas qu’on me reste fidèle, que je ne mérite pas de t’avoir que pour moi. Je ne te partagerais pas avec tout le château, je n’en aurais pas la force… »
Comme vaincu, Zane se laissa glisser le long de la rambarde, jusqu’à tomber assis sur le sol, sans oser relever les yeux. Merlin, il était fatigué de se battre pour se faire aimer, fatigué de devoir donner sans rien recevoir en retour. « Pourquoi je me bats… Je ne comprends pas pourquoi je m’obstine à chercher la reconnaissance… Personne… il n’y a personne… pour moi… » Brutalement, il se relève de son assise, sans faire attention à Demetri. Une nouvelle fois, son regard a été attiré par le vide, Merlin qu’il pouvait être attirant, comme s’il l’appelait. Fébrile, d’un geste vif, Zane se retourne finalement vers son serpentard, une flamme de fureur dans les yeux. « Bordel Demetri, mais pour qui tu te prends ? Tu crois que c’est comme ça qu’on se comporte avec les gens… Tu comptes me briser le cœur combien de fois ? Mais merde, je suis pas une bête à sexe. Je ne veux pas que notre relation ne tourne qu’autour de ça, et je ne veux pas que t’aille voir ailleurs parce que je ne t’ai pas contenter… Tu feras quoi plus tard ? Tu me mettras dans un placard et tu viendras me baiser quand t’en a besoin avant de rejoindre femme et enfants ? »
Le gryffondor sursauta légèrement lorsqu’il se rendit compte que Demetri était maintenant tout proche de lui. Il se rendait compte du manque qu’il ressentait à le voir ainsi si près de lui. Oui, il lui avait terriblement manqué, et maintenant, il n’avait qu’une envie, c’était se blottir dans ses bras pour profiter de sa chaleur, et de son odeur. Mais passer après elle lui semblait insurmontable. Son odeur devait encore être répandue partout sur lui, tout comme son goût, et il ne voulait pas sentir ça. « Tu sais depuis combien de temps je ne t’ai pas réellement touché Zane ? Depuis combien de temps tu ne pas offert plus qu’un simple effleurement en guise de baiser ? » Une semaine ? Plus ? Qu’importait, ce n’était pas le plus important… Il s’était vu tous les jours, ils s’étaient parlés, il avaient été un couple, sans le sexe simplement. Un manque de temps de la part du Gryffondor l’avait forcé à s’éloigner un peu de Demetri, bien que cela lui coûtait bien plus qu’il n’osait le montrer.
Pour autant, Zane s’était rendu compte qu’il pouvait être heureux même sans la partie galipette, mais il semblait bien que ce n’était guère suffisant pour le serpentard. « Dix jours. Dix jours interminables Zane ! J’ai attendu, je me suis fait patient, pour toi, par égard et respect pour toi et ce que tu faisais parce que je savais que ça te tenais à cœur. Tu pense vraiment que c’est mon genre d’agir comme ça ? De faire autant attention au autres ? Bon sang, tu devrais pourtant que je suis un égoïste fini ! » S’il avait été mauvais, s’il avait été combattif, il lui aurait répondu par l’affirmative, il l’aurait descendu en règle avec ses propres mots. Cependant, son cœur palpitait dans sa poitrine, de façon irrégulière, cruel reflet de son âme tourmentée. Les mots de son amant lui apportaient des questions qu’il ne voulait pas se poser, et malheureusement, il ne cessait d’aller dans ce sens. « Tu sais ce que ça représente pour moins autant de temps sans sexe ? Un putain de record ! et je ne tiens pas à le renouveler. J’ai des besoins, merde ! Alors oui, quand elle m’a attrapé au détour d’un couloir, qu’elle m’a aguiché comme elle sait le faire, je n’ai pas réfléchi. Je ne me cherche pas d’excuse, je n’en ai pas besoin. Je me suis défoulé avec elle et voilà. »
Zane ne put s’empêcher de reculer d’un pas sous la violence de ses propos, et des sentiments qu’ils faisaient naître en lui. Alors leur relation n’était faite que de ça ? Rien de plus que du sexe, du sexe, et encore du sexe. S’il n’y avait pas de sexe, ils ne pourraient pas être heureux ? Il faudrait qu’il soit toujours là pour satisfaire le moindre de ses désirs sexuels s’il voulait être sûr de le garder uniquement pour lui ? Il faudrait qu’il se comporte comme une bête simplement parce que son amant ne savait pas garder sa virilité dans sa poche ? « Mais tu sais quoi ? Lorsque sa main s’approcha de lui, le gryffondor n’eut pas le courage de la faire partir, pourtant elle le brûlait plus sûrement qu’un feu. Après ça, j’avais toujours autant faim de toi Zane, parce que tu n’es pas qu’un simple corps avec lequel j’aime jouer, tu es tellement plus. » Sans le vouloir, Zane laissa échapper un petit rire méprisant. Comment osait-il dire ça, alors qu’il venait purement et simplement de lui prouver le contraire. Cependant, il ne répondit rien, trop surpris par les lèvres du serpentard tout contre les siennes. Il retint son souffle quelques secondes, sans parvenir à faire le moindre geste, pétrifié par ce qu’il entendait, mais plus encore par ses questions qui se bousculaient dans son esprit. Il ne dura que quelques secondes, mais le jeune homme n’avait pas réussi à apprécier le baiser. Ni même le contact qui s’était fait ensuite… A l’instar de sa main quelques secondes plus tôt, le front de Demetri le brûlait, et il n’avait qu’une envie, c’était reculer, mettre le plus de distance possible entre lui et son homme. « Et tu sais pourquoi ? Parce que toi et moi c’est différent. »
Cette fois, Zane ne put se retenir, et il se recula brusquement de plusieurs pas, jusqu’à rencontrer le rebord derrière lui. Il jeta un regard derrière lui, et jamais le vide ne lui avait apparu si salvateur. S’il sautait maintenant, à qui pourrait-il manquer ? Certainement à Demetri, mais il ne lui faudrait pas plus de quelques jours pour trouver quelqu’un d’autre avec qui baiser. Quand aux autres… Personne ne viendrait le regretter, son frère le dernier… Toi et moi c’est différent « Conneries ! » Il tourna soudainement son regard vers Demetri, sans se rendre compte qu’il avait parlé à voix haute. Sa colère tourbillonnait en lui, et il ne put s’empêcher de se lancer dans un brusque monologue, qui n’admettait aucune coupure : « Différent pour quoi ? En quoi c’est différent ? Parce que tu me baises plus régulièrement ? Parce que tu m’aimes ? En fait, c’est juste mon corps que tu peux te taper quand tu en as envie que tu aimes… La preuve, tu l’as pas eut pendant 10 malheureux jours, et il n’y a plus personne. Bordel Dem, tu peux pas aller voir ailleurs quand t’as envie… Tu sais ce que ça me prouve ? Que ton amour, c’est que des conneries, que je ne vaux même pas qu’on me reste fidèle, que je ne mérite pas de t’avoir que pour moi. Je ne te partagerais pas avec tout le château, je n’en aurais pas la force… »
Comme vaincu, Zane se laissa glisser le long de la rambarde, jusqu’à tomber assis sur le sol, sans oser relever les yeux. Merlin, il était fatigué de se battre pour se faire aimer, fatigué de devoir donner sans rien recevoir en retour. « Pourquoi je me bats… Je ne comprends pas pourquoi je m’obstine à chercher la reconnaissance… Personne… il n’y a personne… pour moi… » Brutalement, il se relève de son assise, sans faire attention à Demetri. Une nouvelle fois, son regard a été attiré par le vide, Merlin qu’il pouvait être attirant, comme s’il l’appelait. Fébrile, d’un geste vif, Zane se retourne finalement vers son serpentard, une flamme de fureur dans les yeux. « Bordel Demetri, mais pour qui tu te prends ? Tu crois que c’est comme ça qu’on se comporte avec les gens… Tu comptes me briser le cœur combien de fois ? Mais merde, je suis pas une bête à sexe. Je ne veux pas que notre relation ne tourne qu’autour de ça, et je ne veux pas que t’aille voir ailleurs parce que je ne t’ai pas contenter… Tu feras quoi plus tard ? Tu me mettras dans un placard et tu viendras me baiser quand t’en a besoin avant de rejoindre femme et enfants ? »
Zane Montgomery- Gay, lui ?
Bonnie va prouver le contraire ! - ♦ HIBOUX POSTÉS : 668
♦ ARRIVÉE : 08/10/2009
♦ ANNÉE : Cinquième
Re: Mon essence s'échappe, et reviendra vers toi... pour te hanter. (terminé)
Demetri n’avait jamais eu de relation de ce type. Il avait toujours papillonné d’une personne à une autre, revenant parfois à un ou une ancienne amante avant de reprendre sa route. Pour lui tout n’était que plaisir sans attaches particulières. Il était un solitaire dans l’âme et pour s’attacher aux gens, encore fallait-il les connaître. Or Demetri ne s’attardait pas sur ce genre de chose, il ne prenait jamais le temps de connaître les gens, parce que l’envie lui manquait tout simplement. Les seuls qu’il connaissait réellement et avec qui – de ce fait – il avait des relations particulières, étaient sa cousine, Samaël et Sadie, qu’on lui avait d’abord imposé durant son enfance et qu’il avait donc été contraint de connaître. Voilà pourquoi Demetri possédait quelques lacunes en ce qui concernait les relations avec autrui. Par exemple cette histoire de fidélité. Pour lui seuls les couples en ayant parlé, l’ayant décidé étaient concernés, et de ce fait pas eux. Il ne pensait pas que cela aurait un quelconque impact sur Zane, encore moi ainsi. Pourtant lorsqu’il pensait à Raquel et lui, qu’il imaginait simplement ce qu’ils avaient pu continuer à faire alors que Zane et lui partageaient déjà quelque chose, ça le rendait fou. Et il comprit… Il n’avait pas pensé aux conséquences de ses actes parce qu’il n’avait pas imaginé ce que ça lui ferait à lui. Or, apprendre que Zane avait couché avec… n’importe qui – peu importait – lui ferait littéralement péter un plomb. Il ne supportait pas cette simple idée. Que quelqu’un d’autre que lui puisse toucher et caresser sa peau, embrasser sa bouche… Ca le rendait à la fois furieux et… triste. Oui, il serait triste, malheureux de savoir que Zane avait passé du bon temps dans d’autres bras. Et ça n’avait rien à voir avec une question de fierté, c’était son cœur qui se serrait et il savait que se serait ce dernier qui en saignerait si cela devait arriver.
« Conneries ! » Il était justement en train de se rendre compte à quel point il avait était stupide et de l’ampleur de l’erreur qu’il avait commise avec Alize lorsque la voix de Zane le rappela à l’instant présent. Il ne s’aperçu qu’à ce moment de l’écart qu’avait imposé le Gryffondor entre eux et il ne chercha pas à en comprendre la raison car au fond, il le savait déjà. « Différent pour quoi ? En quoi c’est différent ? Parce que tu me baises plus régulièrement ? Parce que tu m’aimes ? En fait, c’est juste mon corps que tu peux te taper quand tu en as envie que tu aimes… La preuve, tu l’as pas eut pendant 10 malheureux jours, et il n’y a plus personne. Bordel Dem, tu peux pas aller voir ailleurs quand t’as envie… Tu sais ce que ça me prouve ? Que ton amour, c’est que des conneries, que je ne vaux même pas qu’on me reste fidèle, que je ne mérite pas de t’avoir que pour moi. Je ne te partagerais pas avec tout le château, je n’en aurais pas la force… »
Il se trompait. Il se trompait complètement et Demetri le trouvait même injuste. Ce n’était pas parce qu’il avait couché avec Alize, une seule et unique fois et simplement parce qu’il était en manque, qu’il devait remettre tous ses sentiments pour lui en cause. Que pensait-il ? Qu’il était le genre à dire à n’importe qui qu’il l’aimait ? Non. Il était le premier. Le premier depuis sa mère. Même Juliet n’avait jamais obtenu un je t’aime de son frère buté et jaloux. Alors s’il lui avait avoué son amour, bien que cela soit sorti tout sans qu’il n’y prête garde, c’était qu’il était réel et certainement pas basé sur quelques parties de jambes en l’air. Ca, Demetri connaissait, et ce n’était pas pour autant qu’il avait aimé ces quelques amants réguliers. Comme Jaylen par exemple. Peut être une sorte d’attachement à la rigueur, mais jamais il n’aurait parlé d’amour. L’amour c’était pour les autres pas pour lui. L’amour c’était un sentiment qui n’existait pas, une simple impression que l’esprit donnait au corps. Oui, c’était ce qu’il pensait, jusqu’à Zane. Ce même Zane qu’il voyait anéanti, se laisser glisser contre la rambarde le séparant du vide et ce jusqu’à ce qu’il se retrouve assis au sol.
« Pourquoi je me bats… Je ne comprends pas pourquoi je m’obstine à chercher la reconnaissance… Personne… il n’y a personne… pour moi… »
Il se mordit la lèvre inférieure en signe de culpabilité. Il lui avait pourtant déjà montré combien il pouvait être fragile, combien il avait besoin de se sentir aimé. Demetri pensait le lui montrer assez comme ça. Il n’était pas réellement explicite mais il était attentionné avec lui, c’était déjà beaucoup et il était persuadé que Zane le voyait, le comprenait. Sûrement oui, jusqu’à qu’il le trompe avec la première traînée passant par là et l’allumant un minimum.
Pourtant il n’eu pas le temps de réagir face au mal être évident de son amant que ce dernier se relevait brusquement, et le regard qu’il laissa glisser vers le vide fit froncer les sourcils de Demetri. Il ne savait pas trop pourquoi, mais il n’aimait pas cette façon qu’il avait de fier ce néant. Mais il fit rapidement volte face et la colère qui brillait dans ses yeux ne laissait nul doute sur ce que serait ses paroles.
« Bordel Demetri, mais pour qui tu te prends ? Tu crois que c’est comme ça qu’on se comporte avec les gens… Tu comptes me briser le cœur combien de fois ? Mais merde, je suis pas une bête à sexe. Je ne veux pas que notre relation ne tourne qu’autour de ça, et je ne veux pas que t’aille voir ailleurs parce que je ne t’ai pas contenter… Tu feras quoi plus tard ? Tu me mettras dans un placard et tu viendras me baiser quand t’en a besoin avant de rejoindre femme et enfants ? »
D’un geste assuré et peut-être un peu brusque, Demetri agrippa Zane par le bras et le tira vers lui, l’éloignant ainsi du bord, mais son geste ne s’arrêta pas là et dans sa continuité, il le serra contre lui, refermant finalement ses bras autour de son être.
« Pardon. » Souffla-t-il au creux de son oreille tout en resserrant son étreinte.« J’ai agis comme un con égoïste sans prendre en compte tes sentiments, alors pardon. »
Si Demetri ne faisait pas beaucoup de choses, s’excuser était une notion avec laquelle il avait du mal à se familiariser. Après tout, pour quelqu’un comme lui, il avait toujours raison, ne vivait et ne faisait tout que pour lui. Que les autre soient ou non blessés ou froissés ou n’importe quoi d’autre par ce qu’il était lui passait largement au dessus de la tête ! Aussi l’entendre s’excuser devait se relever de la rareté. Pourtant, la sincérité transperçant dans sa voix prouvait qu’il n’aurait pu trouver d’autre mot pour exprimer ses regrets. Car c’était bien de cela qu’il s’agissait, cette douleur face aux paroles du Gryffondor qui se disait le cœur en miettes par sa faute… Par choix, il passa à côté des derniers propos de Zane. L’avenir… il y pensait si peu, jamais même. La seule chose dont il était sûr, c’était qu’il serait connu et reconnu pour ses travaux en Potions ! Le reste avait si peu d’importance pour lui. Il serait certainement seul ou bien marié à Eustacia si cette dernière ne trouvait pas de prétendant et le réclamait. Il prendrait soin d’elle et lui offrirait l’illusion d’un mariage, de cette stabilité qu’elle recherchait, mais il serait toujours aussi volage. Voilà ce qui avait déjà effleuré son esprit. Mais maintenant, avec Zane dans le tableau, qu’est-ce que cela pouvait donner ? A peu près ce qu’il venait d’énoncer. Demetri ne voulait pas s’encombrer avec ce genre de chose, seul le présent comptait pour lui ! Alors se disputer sur un hypothétique avenir n’avait rien d’utile à son avis.
Ses mains se saisirent de ses joues et il planta son regard dans celui de son amant avant de dire,
« Mais ne remet plus en cause mes sentiments simplement parce que j’ai merdé. Si j’ai toujours envie de te toucher, l’une de mes mains glissa sur son bras doucement. De t’embrasser, mes lèvres déposèrent un léger baiser à la commissure des siennes. Si j’ai toujours envie de toi, c’est parce que mes sentiments pour toi sont réels justement. Tu me connais mal si tu pense que je t’aime parce que je peux t’avoir aussi souvent que je le veux. Au contraire, ce que j’aime c’est la diversité. La routine, m’attarder, je déteste ça. Pourtant avec toi c’est tout l’inverse, c’est bien la preuve que c’est différent entre nous. »
Cette fois ses lèvres trouvèrent sa bouche mais il ne chercha pas à instaurer un réel baiser, conscient que son amant pourrait se montrer assez réticent.
« C’est pas de ma faute si j’aime te sentir frémir, t’entendre gémir sous mes caresses. J’adore tout ça, plus encore lorsque je peux te garder dans mes bras après ça et te sentir tout contre moi. Tu comprends pourquoi ça a été d’autant plus difficile de faire ceinture pendant tout ce temps ? Ce n’était pas vraiment qu’une question de sexe, tu me manquais surtout. »
Un petit sourire, un peu timide, étira ses lèvres un court instant et il passa une main gênée dans ses cheveux. Demetri n’était friand de ce genre de révélation Pour lui, Zane aurait du le prendre pour acquis, il n’aurait pas du avoir besoin de le lui dire. C’était assez déroutant mais surtout gênant de se dévoiler ainsi, surtout lorsque l’on n’en a pas l’habitude.
Il s’éloigna quelque peu de Zane, faisant quelques pas en arrière, il instaura un légère mais suffisante distance entre eux, avant de s’expliquer.
« Mais bon, si pour que tu me crois et que tu es de nouveau confiance en moi, je dois me priver de toi, alors je le ferais aussi longtemps que tu l’aura décidé. »
Il n’avait plus qu’à espérer qu’il ne prendrait pas ce genre de décision. Il venait de se passer de lui pendant dix longs jours, il espérait que Zane ne chercherait pas à le faire attendre plus longtemps et qu’il prendrait sa proposition comme une preuve suffisante.
« Conneries ! » Il était justement en train de se rendre compte à quel point il avait était stupide et de l’ampleur de l’erreur qu’il avait commise avec Alize lorsque la voix de Zane le rappela à l’instant présent. Il ne s’aperçu qu’à ce moment de l’écart qu’avait imposé le Gryffondor entre eux et il ne chercha pas à en comprendre la raison car au fond, il le savait déjà. « Différent pour quoi ? En quoi c’est différent ? Parce que tu me baises plus régulièrement ? Parce que tu m’aimes ? En fait, c’est juste mon corps que tu peux te taper quand tu en as envie que tu aimes… La preuve, tu l’as pas eut pendant 10 malheureux jours, et il n’y a plus personne. Bordel Dem, tu peux pas aller voir ailleurs quand t’as envie… Tu sais ce que ça me prouve ? Que ton amour, c’est que des conneries, que je ne vaux même pas qu’on me reste fidèle, que je ne mérite pas de t’avoir que pour moi. Je ne te partagerais pas avec tout le château, je n’en aurais pas la force… »
Il se trompait. Il se trompait complètement et Demetri le trouvait même injuste. Ce n’était pas parce qu’il avait couché avec Alize, une seule et unique fois et simplement parce qu’il était en manque, qu’il devait remettre tous ses sentiments pour lui en cause. Que pensait-il ? Qu’il était le genre à dire à n’importe qui qu’il l’aimait ? Non. Il était le premier. Le premier depuis sa mère. Même Juliet n’avait jamais obtenu un je t’aime de son frère buté et jaloux. Alors s’il lui avait avoué son amour, bien que cela soit sorti tout sans qu’il n’y prête garde, c’était qu’il était réel et certainement pas basé sur quelques parties de jambes en l’air. Ca, Demetri connaissait, et ce n’était pas pour autant qu’il avait aimé ces quelques amants réguliers. Comme Jaylen par exemple. Peut être une sorte d’attachement à la rigueur, mais jamais il n’aurait parlé d’amour. L’amour c’était pour les autres pas pour lui. L’amour c’était un sentiment qui n’existait pas, une simple impression que l’esprit donnait au corps. Oui, c’était ce qu’il pensait, jusqu’à Zane. Ce même Zane qu’il voyait anéanti, se laisser glisser contre la rambarde le séparant du vide et ce jusqu’à ce qu’il se retrouve assis au sol.
« Pourquoi je me bats… Je ne comprends pas pourquoi je m’obstine à chercher la reconnaissance… Personne… il n’y a personne… pour moi… »
Il se mordit la lèvre inférieure en signe de culpabilité. Il lui avait pourtant déjà montré combien il pouvait être fragile, combien il avait besoin de se sentir aimé. Demetri pensait le lui montrer assez comme ça. Il n’était pas réellement explicite mais il était attentionné avec lui, c’était déjà beaucoup et il était persuadé que Zane le voyait, le comprenait. Sûrement oui, jusqu’à qu’il le trompe avec la première traînée passant par là et l’allumant un minimum.
Pourtant il n’eu pas le temps de réagir face au mal être évident de son amant que ce dernier se relevait brusquement, et le regard qu’il laissa glisser vers le vide fit froncer les sourcils de Demetri. Il ne savait pas trop pourquoi, mais il n’aimait pas cette façon qu’il avait de fier ce néant. Mais il fit rapidement volte face et la colère qui brillait dans ses yeux ne laissait nul doute sur ce que serait ses paroles.
« Bordel Demetri, mais pour qui tu te prends ? Tu crois que c’est comme ça qu’on se comporte avec les gens… Tu comptes me briser le cœur combien de fois ? Mais merde, je suis pas une bête à sexe. Je ne veux pas que notre relation ne tourne qu’autour de ça, et je ne veux pas que t’aille voir ailleurs parce que je ne t’ai pas contenter… Tu feras quoi plus tard ? Tu me mettras dans un placard et tu viendras me baiser quand t’en a besoin avant de rejoindre femme et enfants ? »
D’un geste assuré et peut-être un peu brusque, Demetri agrippa Zane par le bras et le tira vers lui, l’éloignant ainsi du bord, mais son geste ne s’arrêta pas là et dans sa continuité, il le serra contre lui, refermant finalement ses bras autour de son être.
« Pardon. » Souffla-t-il au creux de son oreille tout en resserrant son étreinte.« J’ai agis comme un con égoïste sans prendre en compte tes sentiments, alors pardon. »
Si Demetri ne faisait pas beaucoup de choses, s’excuser était une notion avec laquelle il avait du mal à se familiariser. Après tout, pour quelqu’un comme lui, il avait toujours raison, ne vivait et ne faisait tout que pour lui. Que les autre soient ou non blessés ou froissés ou n’importe quoi d’autre par ce qu’il était lui passait largement au dessus de la tête ! Aussi l’entendre s’excuser devait se relever de la rareté. Pourtant, la sincérité transperçant dans sa voix prouvait qu’il n’aurait pu trouver d’autre mot pour exprimer ses regrets. Car c’était bien de cela qu’il s’agissait, cette douleur face aux paroles du Gryffondor qui se disait le cœur en miettes par sa faute… Par choix, il passa à côté des derniers propos de Zane. L’avenir… il y pensait si peu, jamais même. La seule chose dont il était sûr, c’était qu’il serait connu et reconnu pour ses travaux en Potions ! Le reste avait si peu d’importance pour lui. Il serait certainement seul ou bien marié à Eustacia si cette dernière ne trouvait pas de prétendant et le réclamait. Il prendrait soin d’elle et lui offrirait l’illusion d’un mariage, de cette stabilité qu’elle recherchait, mais il serait toujours aussi volage. Voilà ce qui avait déjà effleuré son esprit. Mais maintenant, avec Zane dans le tableau, qu’est-ce que cela pouvait donner ? A peu près ce qu’il venait d’énoncer. Demetri ne voulait pas s’encombrer avec ce genre de chose, seul le présent comptait pour lui ! Alors se disputer sur un hypothétique avenir n’avait rien d’utile à son avis.
Ses mains se saisirent de ses joues et il planta son regard dans celui de son amant avant de dire,
« Mais ne remet plus en cause mes sentiments simplement parce que j’ai merdé. Si j’ai toujours envie de te toucher, l’une de mes mains glissa sur son bras doucement. De t’embrasser, mes lèvres déposèrent un léger baiser à la commissure des siennes. Si j’ai toujours envie de toi, c’est parce que mes sentiments pour toi sont réels justement. Tu me connais mal si tu pense que je t’aime parce que je peux t’avoir aussi souvent que je le veux. Au contraire, ce que j’aime c’est la diversité. La routine, m’attarder, je déteste ça. Pourtant avec toi c’est tout l’inverse, c’est bien la preuve que c’est différent entre nous. »
Cette fois ses lèvres trouvèrent sa bouche mais il ne chercha pas à instaurer un réel baiser, conscient que son amant pourrait se montrer assez réticent.
« C’est pas de ma faute si j’aime te sentir frémir, t’entendre gémir sous mes caresses. J’adore tout ça, plus encore lorsque je peux te garder dans mes bras après ça et te sentir tout contre moi. Tu comprends pourquoi ça a été d’autant plus difficile de faire ceinture pendant tout ce temps ? Ce n’était pas vraiment qu’une question de sexe, tu me manquais surtout. »
Un petit sourire, un peu timide, étira ses lèvres un court instant et il passa une main gênée dans ses cheveux. Demetri n’était friand de ce genre de révélation Pour lui, Zane aurait du le prendre pour acquis, il n’aurait pas du avoir besoin de le lui dire. C’était assez déroutant mais surtout gênant de se dévoiler ainsi, surtout lorsque l’on n’en a pas l’habitude.
Il s’éloigna quelque peu de Zane, faisant quelques pas en arrière, il instaura un légère mais suffisante distance entre eux, avant de s’expliquer.
« Mais bon, si pour que tu me crois et que tu es de nouveau confiance en moi, je dois me priver de toi, alors je le ferais aussi longtemps que tu l’aura décidé. »
Il n’avait plus qu’à espérer qu’il ne prendrait pas ce genre de décision. Il venait de se passer de lui pendant dix longs jours, il espérait que Zane ne chercherait pas à le faire attendre plus longtemps et qu’il prendrait sa proposition comme une preuve suffisante.
Demetri Raynolds- « Ne touchez pas à Zane. »
- ♦ HIBOUX POSTÉS : 1972
♦ ARRIVÉE : 11/10/2009
Re: Mon essence s'échappe, et reviendra vers toi... pour te hanter. (terminé)
Il s’était interrompu, prenant soudainement conscience de ses mots. Ils n’avaient jamais parlé futur, après tout, ils étaient encore jeune, et l’avenir semblait être une chose bien incertaine. Cependant, alors que ses mots s’étaient déversés, il se rendit compte qu’il avait du y penser inconsciemment. Il ne voyait pas ça autrement que comme il l’avait dit, et même s’il ne pouvait s’y résoudre, il était certain de pouvoir supporter de n’avoir qu’un peu de Dem, s’il pouvait avoir ce petit bout. Vivre sans Demetri lui paraissait totalement inconcevable. Sans son odeur, sans sa voix, sans son corps, sans lui… Non, ce n’était tout simplement pas possible. Ses pensées dérivantes s’arrêtèrent bien vite lorsqu’il se sentit brusquement arraché du parapet contre lequel il se tenait. Demetri l’éloignait du bord autant qu’il l’approchait de lui. Il fronça les sourcils, se demandant si son amant pensait qu’il allait faire une bêtise. Bien sûr que non… Pourtant, ce vide l’avait terriblement attiré quelques minutes plus tôt… Zane secoua la tête brusquement, pour chasser ces vilaines idées, au moment même où les bras de celui qu’il aimait se refermaient sur lui. « Pardon. » Il aurait pu croire que ce n’était qu’une habile façon de le faire revenir vers lui, mais il savait au fond de lui que ce n’était pas le cas. « J’ai agis comme un con égoïste sans prendre en compte tes sentiments, alors pardon. » Sans chercher à se retenir, Zane referma les bras sur son serpentard, s’agrippant à lui comme à une bouée de sauvetage. Il avait l’impression que c’était son oxygène, et que s’il le lâchait, il ne pourrait même plus respirer. En colère, il l’était toujours, mais cette étreinte avait le don de lui faire perdre ses sentiments négatifs, au profit de tout l’amour qu’il pouvait éprouver pour son égoïste de serpentard.
Ce n’est pas lui qui interrompit leur étreinte, mais il ne lui tint pas rigueur. Il avait des choses à dire, et il était avide de les entendre. Lorsque ses mains se déposèrent sur ses joues, il ferma les yeux quelques secondes, se laissant aller à des pensées douces et parfaites. « Mais ne remet plus en cause mes sentiments simplement parce que j’ai merdé. Si j’ai toujours envie de te toucher, Zane trembla sous la caresse pourtant pudique sur son bras. Il ne l’avait pas touché depuis tellement longtemps que tout son corps semblait vibrer à un simple toucher. De t’embrasser, Cette fois, il cru le maudire lorsque son baiser ne vint qu’effleurer ses lèvres. Merlin soit maudit, mais il le voulait maintenant, sa colère déclinant tant et plus. Après tout, oui, il avait été couché avec cette fille, mais il était avec lui maintenant… Et c’était avec lui qu’il voulait passer du temps… Si j’ai toujours envie de toi, c’est parce que mes sentiments pour toi sont réels justement. Tu me connais mal si tu pense que je t’aime parce que je peux t’avoir aussi souvent que je le veux. Au contraire, ce que j’aime c’est la diversité. La routine, m’attarder, je déteste ça. Pourtant avec toi c’est tout l’inverse, c’est bien la preuve que c’est différent entre nous. » Ca y est, cette fois ses lèvres se déposèrent sur les siennes, tant et si bien qu’il crut défaillir tant son plaisir était intense. Toute cette colère qu’il avait en lui s’était transformé en une sauvage envie de lui, qu’il peinait à garder en lui. Mais ce n’était qu’un simple baiser, aussi court qu’un éclair, aussi frustrant qu’un incompétent… Zane chercha le baiser, mais lorsque Demetri prit la parole, il se stoppa net.
« C’est pas de ma faute si j’aime te sentir frémir, t’entendre gémir sous mes caresses. J’adore tout ça, plus encore lorsque je peux te garder dans mes bras après ça et te sentir tout contre moi. Tu comprends pourquoi ça a été d’autant plus difficile de faire ceinture pendant tout ce temps ? Ce n’était pas vraiment qu’une question de sexe, tu me manquais surtout. » « Je te manquais… » Pas vraiment une question, pas vraiment une affirmation non plus. Il ne savait pas vraiment comment prendre cette fin de phrase… Il lui manquait, alors il allait coucher ailleurs. Ce raisonnement achevait de lui faire un mal qu’il n’arrivait pas à reconnaître. Pourtant, Demetri semblait croire en ses paroles. Il semblait tellement fragile à cet instant, avec sa main dans ses cheveux et son sourire timide. Qui aurait cru que Demetri Raynolds puisse arborer une telle expression ? Pourtant c’était le cas, et il se sentait étrange devant ce comportement. Il souffrait de le voir aller ailleurs, parce qu’il lui manquait, mais de l’autre côté, Demetri croyait ce qu’il disait, c’était la vérité simplement, il lui manquait…
Zane ne ressentit le manque de la présence de son amant que lorsqu’un coup de vent vint le faire frissonner. Il leva les yeux, sans avoir le souvenir de les avoir baissés, et remarqua qu’il avait fait quelques pas en arrière. Pour quelle raison ? « Mais bon, si pour que tu me crois et que tu ais de nouveau confiance en moi, je dois me priver de toi, alors je le ferais aussi longtemps que tu l’auras décidé. » La bouche du gryffondor s’ouvrit sous la surprise… Alors c’était la vérité, il lui manquait… Il l’aimait… C’était du moins l’impression qu’il avait de ce sacrifice qu’il faisait. Parce que c’était de ça dont il s’agissait, Demetri faisait là un grand sacrifice… Se priver de lui, mais surtout de sexe… Il était un insatiable, il le savait, alors ce type de proposition aurait du le ravir. A la place, il ouvrit la bouche, pour sortir une bêtise plus grosse que lui : « Et dans dix jours lorsque l’autre … fille viendra te voir en chaleur, tu pourras de nouveau coucher avec elle, arguant le fait que je t’ai délaissé… » Il se mordit la lèvre aussitôt, avant de reprendre précipitamment, un air gêné sur le visage. Désolé… Je suis mauvaise langue. Excuse-moi ! Tu fais des efforts, et je te lance la pierre encore plus fort. Je suis désolé Dem !
Le gryffondor devait avouer au fond de lui que la proposition du serpentard était très alléchante. Il pourrait ainsi tester, savoir s’il pouvait lui faire confiance en le privant de lui aussi longtemps que lui-même pourrait se retenir. Il pourrait savoir si ce n’était que du vent, ou s’il avait fait une grave erreur dont il se repentait maintenant. Dans le fond, s’il ne le faisait pas, il était certain de toujours douté… Il coucherait avec lui, lui donnant ce qu’il réclame, mais rien ne pourrait lui garantir de l’exclusivité s’il venait à le délaisser trop longtemps à cause de Quidditch. A cette pensée, il se pinça les lèvres, un air triste et en colère passant sur son visage, face à Demetri. Il pourrait se méprendre quand à ses pensées, alors il s’empressa de reprendre : « Ta proposition est tentante, mais je ne suis pas cruel. Comment pourrais-je t’imposer ce calvaire ? Surtout qu’il est évident que tu veux faire amende honorable. Mais ne me demande pas de te faire confiance aveuglément de nouveau… Je t’aime Dem, mais je ne peux pas subir une nouvelle désillusion, et je veux pas surtout… J’aimerais te poser une question, une seule… »
Le gryffondor prit une grande inspiration, sans réellement savoir pourquoi il se mettait autant de pression. Après tout, c’était une question banale, et il ne devrait même pas avoir à la poser… « Est-ce que… Est-ce que tu pourrais me rester fidèle quoiqu’il arrive ? Est-ce que tu pourrais rester abstinent si je n’ai pas le temps pour des parties de jambe en l’air… Est-ce que tu pourrais simplement éviter de me briser le cœur ? » Zane baissa les yeux et recula d’un pas face à sa question. Il avait tellement peur de la réponse qu’il ajouta : « Si ce n’est pas le cas, si tu ne peux pas répondre oui aux trois questions, autant me le dire tout de suite… Je nous éviterais des soucis… » Son regard dériva lentement vers le vide, avant de revenir vers le sol, attendant avec impatience une réponse qu’il redoutait pourtant…
Ce n’est pas lui qui interrompit leur étreinte, mais il ne lui tint pas rigueur. Il avait des choses à dire, et il était avide de les entendre. Lorsque ses mains se déposèrent sur ses joues, il ferma les yeux quelques secondes, se laissant aller à des pensées douces et parfaites. « Mais ne remet plus en cause mes sentiments simplement parce que j’ai merdé. Si j’ai toujours envie de te toucher, Zane trembla sous la caresse pourtant pudique sur son bras. Il ne l’avait pas touché depuis tellement longtemps que tout son corps semblait vibrer à un simple toucher. De t’embrasser, Cette fois, il cru le maudire lorsque son baiser ne vint qu’effleurer ses lèvres. Merlin soit maudit, mais il le voulait maintenant, sa colère déclinant tant et plus. Après tout, oui, il avait été couché avec cette fille, mais il était avec lui maintenant… Et c’était avec lui qu’il voulait passer du temps… Si j’ai toujours envie de toi, c’est parce que mes sentiments pour toi sont réels justement. Tu me connais mal si tu pense que je t’aime parce que je peux t’avoir aussi souvent que je le veux. Au contraire, ce que j’aime c’est la diversité. La routine, m’attarder, je déteste ça. Pourtant avec toi c’est tout l’inverse, c’est bien la preuve que c’est différent entre nous. » Ca y est, cette fois ses lèvres se déposèrent sur les siennes, tant et si bien qu’il crut défaillir tant son plaisir était intense. Toute cette colère qu’il avait en lui s’était transformé en une sauvage envie de lui, qu’il peinait à garder en lui. Mais ce n’était qu’un simple baiser, aussi court qu’un éclair, aussi frustrant qu’un incompétent… Zane chercha le baiser, mais lorsque Demetri prit la parole, il se stoppa net.
« C’est pas de ma faute si j’aime te sentir frémir, t’entendre gémir sous mes caresses. J’adore tout ça, plus encore lorsque je peux te garder dans mes bras après ça et te sentir tout contre moi. Tu comprends pourquoi ça a été d’autant plus difficile de faire ceinture pendant tout ce temps ? Ce n’était pas vraiment qu’une question de sexe, tu me manquais surtout. » « Je te manquais… » Pas vraiment une question, pas vraiment une affirmation non plus. Il ne savait pas vraiment comment prendre cette fin de phrase… Il lui manquait, alors il allait coucher ailleurs. Ce raisonnement achevait de lui faire un mal qu’il n’arrivait pas à reconnaître. Pourtant, Demetri semblait croire en ses paroles. Il semblait tellement fragile à cet instant, avec sa main dans ses cheveux et son sourire timide. Qui aurait cru que Demetri Raynolds puisse arborer une telle expression ? Pourtant c’était le cas, et il se sentait étrange devant ce comportement. Il souffrait de le voir aller ailleurs, parce qu’il lui manquait, mais de l’autre côté, Demetri croyait ce qu’il disait, c’était la vérité simplement, il lui manquait…
Zane ne ressentit le manque de la présence de son amant que lorsqu’un coup de vent vint le faire frissonner. Il leva les yeux, sans avoir le souvenir de les avoir baissés, et remarqua qu’il avait fait quelques pas en arrière. Pour quelle raison ? « Mais bon, si pour que tu me crois et que tu ais de nouveau confiance en moi, je dois me priver de toi, alors je le ferais aussi longtemps que tu l’auras décidé. » La bouche du gryffondor s’ouvrit sous la surprise… Alors c’était la vérité, il lui manquait… Il l’aimait… C’était du moins l’impression qu’il avait de ce sacrifice qu’il faisait. Parce que c’était de ça dont il s’agissait, Demetri faisait là un grand sacrifice… Se priver de lui, mais surtout de sexe… Il était un insatiable, il le savait, alors ce type de proposition aurait du le ravir. A la place, il ouvrit la bouche, pour sortir une bêtise plus grosse que lui : « Et dans dix jours lorsque l’autre … fille viendra te voir en chaleur, tu pourras de nouveau coucher avec elle, arguant le fait que je t’ai délaissé… » Il se mordit la lèvre aussitôt, avant de reprendre précipitamment, un air gêné sur le visage. Désolé… Je suis mauvaise langue. Excuse-moi ! Tu fais des efforts, et je te lance la pierre encore plus fort. Je suis désolé Dem !
Le gryffondor devait avouer au fond de lui que la proposition du serpentard était très alléchante. Il pourrait ainsi tester, savoir s’il pouvait lui faire confiance en le privant de lui aussi longtemps que lui-même pourrait se retenir. Il pourrait savoir si ce n’était que du vent, ou s’il avait fait une grave erreur dont il se repentait maintenant. Dans le fond, s’il ne le faisait pas, il était certain de toujours douté… Il coucherait avec lui, lui donnant ce qu’il réclame, mais rien ne pourrait lui garantir de l’exclusivité s’il venait à le délaisser trop longtemps à cause de Quidditch. A cette pensée, il se pinça les lèvres, un air triste et en colère passant sur son visage, face à Demetri. Il pourrait se méprendre quand à ses pensées, alors il s’empressa de reprendre : « Ta proposition est tentante, mais je ne suis pas cruel. Comment pourrais-je t’imposer ce calvaire ? Surtout qu’il est évident que tu veux faire amende honorable. Mais ne me demande pas de te faire confiance aveuglément de nouveau… Je t’aime Dem, mais je ne peux pas subir une nouvelle désillusion, et je veux pas surtout… J’aimerais te poser une question, une seule… »
Le gryffondor prit une grande inspiration, sans réellement savoir pourquoi il se mettait autant de pression. Après tout, c’était une question banale, et il ne devrait même pas avoir à la poser… « Est-ce que… Est-ce que tu pourrais me rester fidèle quoiqu’il arrive ? Est-ce que tu pourrais rester abstinent si je n’ai pas le temps pour des parties de jambe en l’air… Est-ce que tu pourrais simplement éviter de me briser le cœur ? » Zane baissa les yeux et recula d’un pas face à sa question. Il avait tellement peur de la réponse qu’il ajouta : « Si ce n’est pas le cas, si tu ne peux pas répondre oui aux trois questions, autant me le dire tout de suite… Je nous éviterais des soucis… » Son regard dériva lentement vers le vide, avant de revenir vers le sol, attendant avec impatience une réponse qu’il redoutait pourtant…
Zane Montgomery- Gay, lui ?
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♦ ARRIVÉE : 08/10/2009
♦ ANNÉE : Cinquième
Re: Mon essence s'échappe, et reviendra vers toi... pour te hanter. (terminé)
Demetri attendait avec une certaine impatience ce qu’allait décider Zane. Il espérait réellement que ce dernier n’accepterait pas sa proposition et l’obligerait à être abstinent plus longtemps. Bon, il était vrai qu’il ne l’était pas vraiment depuis longtemps puisqu’il avait couché avec Alize entre deux, mais c’était de Zane qu’il avait envie et c’était de s’abstenir de lui qui était difficile. A quoi en était-il réduit ? Lui, Demetri Raynolds, sans attache, habitué aux coups d’un soir, aimant la diversité et certainement pas s’attarder dans une routine quelconque. Il était à présent complètement accro au Gryffondor comme Jaylen pouvait l’être de ses drogues. Il se trouvait pathétique dans le fond, mais il savait que tout ceci était du au fait qu’il était amoureux de lui, et ça il ne pouvait rien y faire et encore moins y changer quelque chose. Et même si ça avait été le cas, l’aurait-il fait ? Non, parce qu’il aimait ce qu’il vivait avec le Gryffondor, même si c’était parfois – souvent – difficile. Il aimait tout ce qu’il lui faisait découvrir et ressentir, même s’il n’était pas encore totalement rodé sur la façon de se comporter avec un petit ami. Ce n’était pas de sa faute ! Il n’y connaissait absolument rien ! Alors il cafouillait et il ne comprenait pas toujours les réactions de Zane bien qu’elles puissent paraître légitimes pour n’importe qui d’autres. Voilà pourquoi le Serpentard tentait de faire des efforts, tant qu’il essayait de se racheter en proposant de ne plus chercher à le toucher jusqu’à ce qu’il lui en donne la permission, et ce en plus, sans qu’il ne puisse toucher quiconque pendant ce temps. Il voulait que Zane comprenne qu’il était désolé mais il espérait sincèrement que le simple fait de proposer une telle chose – chose complètement impensable venant de sa part – serait suffisant pour lui. Un tout petit peu d’espoir subsistait en lui car il avait pu sentir Zane frissonner à une simple caresse sous son bras, et sa frustration quant à son baiser délicat ne lui était pas non plus passé inaperçu !
« Et dans dix jours lorsque l’autre … fille viendra te voir en chaleur, tu pourras de nouveau coucher avec elle, arguant le fait que je t’ai délaissé… »
Demetri grimaça. Aïe ! Il l’avait méritait celle là, mais tout même, il aurait préféré ne pas l’entendre. Apparemment le Gryffondor non plus n’avait pas voulu aller si loin s’il devait se référer à la façon qu’il avait de se mordre la lèvre à présent. D’ailleurs, des excuses s’en suivirent rapidement.
« Désolé… Je suis mauvaise langue. Excuse-moi ! Tu fais des efforts, et je te lance la pierre encore plus fort. Je suis désolé Dem ! »
Demetri leva un regard quelque peu contrarié vers Zane. Oui il faisait des efforts ! mais au fond il ne lui en voulait pas de lui avoir lancé ça à la figure, bien que ce ne fut absolument pas agréable à entendre. Mais après tout, il devait bien avouer que ça n’avait pas du non plus être agréable pour Zane d’entendre ces rumeurs contant ses exploits avec une autres, alors il pouvait bien encaisser ça. Depuis quand acceptait de prendre les coups qu’il avait infligé ? Depuis qu’il s’agissait de Zane tout simplement.
Il attendit donc que le Gryffondor lui fasse part de son choix et essaya de le deviner en scrutant ses traits, mais le voir pincer les lèvres ne lui sembla pas être un bon signe. Bordel ! Il allait le priver de sexe pour au moins un mois ! Il en était capable ! Et lui, il n’aurait qu’à faire avec et se taire. C’était sa proposition après tout. Mais pourquoi Diable s’était-il envoyé avec l’autre ? Un coup rapide, sans importance, même pas marquant. La punition était bien plus élevée que la bêtise qu’il avait fait.
« Ta proposition est tentante, mais je ne suis pas cruel. Comment pourrais-je t’imposer ce calvaire ? Surtout qu’il est évident que tu veux faire amende honorable. Mais ne me demande pas de te faire confiance aveuglément de nouveau… Je t’aime Dem, mais je ne peux pas subir une nouvelle désillusion, et je veux pas surtout… »
Demetri respira de nouveau. Pas d’abstinence pour lui ! Il aurait pu sauter de joie, si c’était seulement son genre, et surtout si Zane n’avait pas ponctué tout cela du fait qu’il ne lui faisait plus confiance. Bon sang ! N’avait-il pas donné de quoi récupérer cette confiance justement ? Qu’est-ce qu’il voulait de plus ? Peut-être du temps… du temps lui prouvant que ses mots n’étaient pas que du vent, lui souffla une petite voix au fond de lui, voix qu’il ne pouvait contester bien qu’il en avait envie. Et puis… et puis il lui disait qu’il l’aimait, n’était-ce pas ça le plus important ? Et au fond, cette désillusion dont il parlait, elle était de sa faute à lui. D’accord, Zane était quelqu’un d’excessif. Lorsqu’il avait apprit que Demetri avait couché avec Curtis avant même qu’ils ne commencent à se fréquenter, il lui avait fait une crise durant plusieurs jours. Mais ne lui avait-il pas pardonné de n’avoir fait que jouer avec lui au début, pour les besoins de Paris ? Ne lui pardonnait-il pas à chaque fois ?
« J’aimerais te poser une question, une seule… »
Le plus sérieusement du monde, Demetri planta son regard sans celui de Zane. Si d’ordinaire il aurait soupiré, ne voyant pas pourquoi il avait besoin de le question ou pensant simplement ça ennuyeux, là il n’en était rien.
« Est-ce que… Est-ce que tu pourrais me rester fidèle quoiqu’il arrive ? Est-ce que tu pourrais rester abstinent si je n’ai pas le temps pour des parties de jambe en l’air… Est-ce que tu pourrais simplement éviter de me briser le cœur ? »
Demetri ouvra la bouche, plus sous la surprise que pour réellement dire quelque chose. Voilà bien quelque chose à quoi il ne s’attendait pas. Ca paraissait pourtant évident qu’il le lui demande après cette discussion, mais la façon dont il le fit le chamboula quelque peu.
« Si ce n’est pas le cas, si tu ne peux pas répondre oui aux trois questions, autant me le dire tout de suite… Je nous éviterais des soucis… »
Il vit son regard dériver tout comme il compris plus ou moins son sous entendu, ce ‘Je nous éviterais...’ Mais Demetri l’ignora volontairement. Ne pas en parlait revenait à faire comme si ça n’existait pas. Résonnement simplement, mais suffisant pour le Serpentard. Il préféra se concentrer sur le reste.
Refaisant les pas le séparant du Gryffondor, Demetri posa une main caressante sur sa joue, un sourire bienveillant aux lèvres.
« Bien sûr que je le ferais. Si c’est tout ce qu’il faut pour que tu sis heureux, alors oui, je le ferais. »
Demetri referma ses bras sur Zane avec douceur avant de continuer.
« Si ça peut m’empêcher de voir cet air sur ton visage, je ferais tout ce que tu voudra. Et si il apparaît tout de même, je le chasserais quoi qu’il arrive. »
Il déposa un baiser sur son front, puis sur l’un de ses sourcils, l’une de ses pommettes et enfin un à la commissure de ses lèvres. Doucement, tendrement. Il passa une main dans ses cheveux, une main qui ne s’arrêta pas à sa nuque et qui descendit tout le long de son dos et se logea finalement dans le creux de ses reins. Il posa à nouveau son front contre le sien et lâcha,
« Tu sais elle ne compte pas, elle n’a jamais compté. Ce n’est qu’une garce qui écarte facilement les jambes pour combler le fait qu’elle n’ait aucune personnalité. Mais toi, c’est différent Zane. C’est toi, tout ton être qui fait que je t’aime. »
Peut-être que parler d’elle à cet instant n’était pas réellement une bonne idée mais Demetri n’y fit pas attention. Il pensait simplement rassurer son amant en lui confiant ce qu’il pensait vraiment d’elle et ce qu’il éprouvait pour lui, car il ne le disait que trop peu, il le savait, en était conscient, mais le dire comme ça, ce n’était pas son genre et puis, cela ne perdrait-il pas de son sens à force ?
Il trouva finalement sa bouche et s’y attarda délicieusement. Un baiser, un vrai. Depuis combien de temps ne lui en avait-il pas offert un ? trop longtemps ! Il engouffra sa langue dans sa bouche tout en rapprochant au plus près de lui, et un soupire exhalé se heurta contre les lèvres du Gryffondor. Il aurait aimé attendre un peu, montré, même si Zane lui avait dit qu’il n’avait pas à le faire – qu’il pouvait être patient et se retenir. Cependant, avoir ce corps tant désiré de celui qu’il aimait et qu’il n’avait pas touché depuis si longtemps, se retenir était impossible. Ses mains s’agrippèrent à ses hanches et les serrèrent tandis qu’il s’arrachait de ses lèvres pour souffler déjà haletant.
« Puisque tu n’es pas cruel, on pourrait… se retrouver pour de bon après tant d’attente. » Sa bouche alla s’égarer dans son cou et le dévora avec envie tandis que ses mains retiraient avec un peu trop d’empressement la chemise du Gryffondor de son pantalon. Ses lèvres jouant dans son cou, il susurra pourtant. « Je crève d’envie de toi. »
Il était prêt à affirmer que consentant ou non, ça serait la même chose mais il s’en garda bien, ne voulant pas que son amant le prenne mal alors qu’il venait à peine de lui reprocher son insatiabilité.
Demetri Raynolds- « Ne touchez pas à Zane. »
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♦ ARRIVÉE : 11/10/2009
Re: Mon essence s'échappe, et reviendra vers toi... pour te hanter. (terminé)
- Zane ne se rendit compte de toute la pression accumulée par ces questions, que lorsque la voix de Demetri s’éleva finalement. « Bien sûr que je le ferais. Si c’est tout ce qu’il faut pour que tu sois heureux, alors oui, je le ferais. » Son cœur sembla libérer d’une pression insoutenable, alors que sa respiration reprit finalement. Il avait cessé de respirer, son estomac s’était vrillé pour lui faire un mal de chien, tandis que son cœur semblait s’être mis en pause durant les quelques seconde entre sa question et la réponse. Il avait tant mis son corps en pause, que ce ne fût que lorsque le serpentard referma ses bras sur lui en une étreinte qu’il désirait plus que tout, que Zane se rendit compte qu’il s’était approché de lui. « Si ça peut m’empêcher de voir cet air sur ton visage, je ferais tout ce que tu voudra. Et si il apparaît tout de même, je le chasserais quoi qu’il arrive. » Un timide sourire vint faire sa place sur le visage du gryffondor à l’entente de ces quelques mots. Jamais il n’aurait cru les entendre, surtout venant de Demetri, ce n’était pas son genre, et cela gonflait son cœur d’un sentiment qu’il ne connaissait pas vraiment, entre la joie et le bonheur. Il essaya de répondre quelque chose, mais il fût bien vite interrompu dans son élan par les lèvres de son amant. Il ferma les yeux lorsqu’elles rencontrèrent son front, et poussa un soupir lorsqu’elles continuèrent leur lente descente vers sa bouche. Sa main dans ses cheveux, sa nuque et son dos lui arracha un frisson, et lorsque Demetri vint poser son front contre le sien, Zane ne put s’empêcher de s’approcher de lui, le plus près possible, pour sentir son corps tout contre le sien.
« Tu sais elle ne compte pas, elle n’a jamais compté. Une légère grimace se forma sur le visage du gryffondor, et son premier réflexe eut été de s’éloigner de lui. Pourtant, il n’en fit rien, attendant la suite qui ne manquerait pas d’arriver. Ce n’est qu’une garce qui écarte facilement les jambes pour combler le fait qu’elle n’ait aucune personnalité. Mais toi, c’est différent Zane. Encore une fois, Zane esquissa une grimace, et il ne put empêcher son corps de se tendre. C’est différent… Il n’aimait pas cette phrase, parce qu’il avait l’impression que c’était une excuse derrière laquelle son serpentard se dissimulait, pour expliquer ses conneries. C’est toi, tout ton être qui fait que je t’aime. » Cependant, il se détendit complètement à ses derniers mots. Ces mots qu’il n’entendait que si peu, il les avait remis en cause quelques minutes plus tôt, et pourtant, maintenant qu’il les lui disait, comme ça, sans qu’il les ait demandés, sans qu’il s’en soit douté, il se sentit étrangement bien.
La suite continua d’apaiser son cœur. Il n’aurait pas cru qu’un simple baiser puisse le mettre dans cet état, mais il lui avait manqué. Il avait raison au fond, ces dix jours avaient semblés une éternité tant il avait eut envie de ses lèvres, de son corps. Zane avait restreint tout ça afin d’avoir plus de chances de gagner le match de quidditch, et au fond, il aurait du s’abstenir. Quelques parties de jambes en l’air l’auraient peut être déstressé, il n’aurait peut être pas perdu ce match s’il avait plus baisé, et moins réfléchi. Et surtout, son amant ne serait jamais allé voir ailleurs. Ses pensées dérivaient tant il se sentait bien avec sa bouche tout contre la sienne, tant il appréciait ce baiser retrouvé. Pendant un instant, il avait cru que jamais plus il ne pourrait l’embrasser, le toucher, alors il en profitait. Zane ne pensait même pas un seul instant reproché la fougue de son amant. Lui-même réclamait ce contact qu’il instauré, lui-même lui offrait l’intimité de sa bouche pour que leur baiser soit d’autant plus parfait, lui-même approchait son corps du sien, pour l’épouser parfaitement, pour le sentir de nouveau tout contre lui. Le reste, il n’y prenait que peu d’importance, et il sentit d’ailleurs à peine les mains de son amant sur ses hanches, seul son corps contre le sien, et ses lèvres embrassant les siennes avaient de l’importance pour lui.
Lorsque finalement le baiser cessa, Zane ouvrit les yeux pour les planter dans ceux de Demetri, et il lâcha un léger grognement de dépit. « Puisque tu n’es pas cruel, on pourrait… se retrouver pour de bon après tant d’attente. » Le serpent ne perdait pas le nord, et d’ailleurs, le lionceaux non plus puisqu’il répliqua du tac au tac, tandis que les lèvres de son amant se perdaient sur ses chairs : « Tais toi donc dans ce cas ! » Il ne sembla pas l’entendre, puisqu’il continua finalement. « Je crève d’envie de toi. » Encore une fois, l’autre répondit du tac au tac, voulant le silence, brisé seulement par leurs soupirs et leurs gémissements. « Dans ce cas mon chéri, ferme la, et montre moi comme je t’ai manqué… Ou plutôt, d’abord, je vais te montrer à quel point toi, tu m’as manqué ! » Un léger sourire lubrique vint s’installer sur le visage de Zane, alors qu’il déboutonnait avec adresse la chemise de Demetri, et même son pantalon. Cette dispute, cette peur de le perdre, faisait pousser des ailes au gryffondor, qui se sentit étrangement pervers. Sans embrasser son amant, se décalant même de quelques centimètres pour que leurs corps ne se touchent pas, il passa sa main sur son torse, lentement, titillant avec adresse les endroits qu’il savait sensible. Lentement, après avoir retiré entièrement sa chemise, il fit de même avec son dos, se délectant des frissons de celui qu’il aimait.
Toujours dans son dos, il se délesta finalement de sa propre chemise, et son torse vint épouser son dos, en une ironie de leur premier vrai face à face… Ou plutôt dos à face ! Zane sourit légèrement à ce souvenir, avant de faire passer sa main vers devant, pour ouvrir entièrement son pantalon, et même s’incruster en dessous, en une lascive caresse. Effectivement, il avait terriblement envie de lui, et c’était réciproque d’ailleurs. Tout en se passant la langue sur la lèvre supérieure, lentement, lascivement, il délaissa la virilite de son amant, pour finalement revenir lui faire face. Après un baiser rapide sur ses lèvres, frustrant, il décida de passer à la vitesse supérieure, et il vint s’agenouiller devant lui, sa langue passant toujours sur sa lèvre, comme pour le provoquer. Jouant avec l’élastique de son boxer avec ses dents et sa langue, il s’amusait à le frustrer légèrement, comme pour augmenter encore son plaisir, et d’ailleurs, la bosse semblait prendre encore de l’ampleur. Finalement, s’aidant de ses mains, il baissa pantalon et dessous, avant de commencer une danse endiablée et torride avec sa fierté… Les invités, sa langue, ses mains et ce qui fait de lui un homme, et la fête ne faisait que commencer.
Zane Montgomery- Gay, lui ?
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♦ ANNÉE : Cinquième
Re: Mon essence s'échappe, et reviendra vers toi... pour te hanter. (terminé)
Lui dire qu’il crevait d’envie de lui était un doux euphémisme. Demetri n’avait jamais autant désiré quelqu’un de toute sa vie. En général, il avait tendance à avoir ce qu’il voulait, quand il le voulait. Il fallait avouer que le Serpentard ne s’attardait jamais sur la difficulté et que ses conquêtes étaient toutes des proies faciles à l’image d’Alize ou de Jaylen – pour qui il avait tout de même plus de respect que l’autre. Feignant dans l’âme, il ne s’évertuait jamais à désirer ce qu’il lui serait difficile, voir impossible à avoir, il ne visait que l’accessible bien qu’avec Zane, il eu fait une exception. Mais à la base il n’était qu’un jeu, il n’était même pas sensé coucher avec, juste le faire s’éprendre de lui, tout simplement et à côté de ça il continuait sa petite vie. Au le Gryffondor l’avait bien frustré à l’époque tout de même, mais ça avait été pire dernièrement. Car Demetri avait eu beau tenté d’essayer de passer ses besoins avec une autre – ce qui marchait sans problème normalement – il n’avait eu de cesse de désirer Zane. C’était lui qu’il voulait et personne d’autre. D’accord, la Serpentard l’avait aidé à se défouler mais il lui restait un goût d’inachevé car se n’était pas dans les bras de Zane qu’il s’était perdu. Or, là qu’il était à deux doigt de le reconquérir, l’entre jambe de Demetri lui faisait souffrir le martyre. Bien trop sollicitée par le désir et se sentant étouffée par ce maudit pantalon, il souffrait de vouloir son Gryffondor. Si ce n’était pas un comble ça !
Mais son lionceau semblait tout autant disposé à lui faire part de ses faveurs que lui les attendait depuis trop longtemps maintenant.
« Dans ce cas mon chéri, ferme la, et montre moi comme je t’ai manqué… Ou plutôt, d’abord, je vais te montrer à quel point toi, tu m’as manqué ! »
Il ne pouvait avoir aucun doute sur le sens et les intentions de son amant qui arborait maintenant un sourire quelque peu pervers. Voilà qui changeait radicalement de la tête qu’il faisait encore quelques minutes auparavant, mais Demetri était loin de vouloir s’en plaindre, bien au contraire. Quelle ne fut pas sa joie lorsque Zane se mit à déboutonner sa chemise. C’était pourtant des plus simple et il n’y avait rien de sensuel là dedans, mais pour Demetri qui avait été privé de son amant pendant dix jours et qui avait vécu de ce fait des choses inédites mais surtout déplaisantes, comme l’attente, un rien le faisait frémir. Cela devait réjouir le Gryffondor et pour toute pensée, Demetri espéra que cela ne plairait pas tellement à Zane qu’il se mettrait en tête de faire patienter ainsi son amant à chaque fois histoire d’avoir plus d’emprise sur lui. Tiendrait-il ? Difficilement mais il avait fait une promesse qu’il comptait bien tenir.
Le bouton de son pantalon sauta également mais rien de plus ne se produisit de ce côté-là et Demetri en maudit le Gryffondor intérieurement. Il n’avait pas idée de le torturer de la sorte !
Sa chemise le quitta pour de bon et son amant ayant disparu dans son dos du s’en délester également puisque peu de temps après, le Serpentard pu sentir sa peau se coller contre celle de son dos. D’instinct, il se cambra pour sentir plus amplement l’érection de son amant se presser contre lui. Et enfin, sa main salvatrice vint défaire entièrement son maudit pantalon et passa sous les différentes couches de vêtements pour venir offrir un traitement délicieux à sa virilité trop longtemps délaissée par son amant. Demetri pencha la tête en arrière, la posant sur l’épaule de Zane tandis qu’un soupire ravi quittait ses lèvres entrouvertes. Mais bien vite – trop vite – le Gryffondor retira sa main pourtant tant aimé par Demetri à cet instant précis et il revint face à lui il offrant un effleurant frustrant en guise de baiser. Que voulait-il ? Qu’il le tue ? Ou qu’il le viole ? Parce que là, à agir de la sorte, Demetri n’était plus certain de rien. Pourtant lorsque Zane s’agenouilla face à lui, Demetri fut pris d’un vent de panique. Ils étaient à découvert, n’importe qui pourrait arriver et les surprendre ! Or si Demetri adoré ce genre de ‘coup entre deux couloirs’ à la fois sauvage et excitant, il s’évertuait à offrir à Zane tout autre chose. Il savait son amant pas encore prêt à assurer leur relation au grand jour et tentait de le préserver dans ce sens. Samaël ne l’aurait sûrement pas reconnu s’il l’avait vu se comporter ainsi ! Lui qui était un égoïste fini, être prévenant avec qui que ce soit… Mais pas le temps de penser plus à ça, l’urgence le frappa lorsqu’il vit Zane abaisser son pantalon et son dessous.
« Attends Lâcha-t-il rapidement. On devrait peut-être aller… »
La fin de sa proposition mourut dans un long gémissement appréciateur. Sûrement peu enclin à l’écouter parler dans un tel moment, Zane n’avait pas attendu pour refermer sa bouche sur lui et si Demetri voulait bien faire, il n’était pas un surhomme – et ne voulait pas en être un – aussi perdit-il toute envie de s’éloigner de ce lieu et se laissa-t-il complètement aller sous les caresses de son amant. Pourtant, contre toute attente, surprenant même son amant au passage, Demetri saisi Zane et l’obligea rapidement à se relever alors qu’un son grondait dans sa gorge. Il posa violemment ses lèvres sur les siennes et lui arracha un baiser ravageur.
« T’as pas idée de faire des trucs pareils après autant de temps. »
Et pour cause, s’il l’avait laissé tranquillement continuer, ils n’auraient pas pu aller bien loin. Voilà pourquoi Demetri avait joué la carte de la prudence et de la sagesse. Il voulait Zane, tout entier, il n’avait pas attendu tout ce temps pour une simple – mais ô combien délicieuse – caresse. Fiévreux et enivré par son amant, Demetri le força à reculer et le plaqua avec un peu de rudesse contre un mur. Ne pouvant plus se faire patient, il laissa sa main s’égarer à son tour dans le pantalon de son amant, tandis qu’il aller se délecter de son odeur qui lui avait tant manqué en l’humant à plein poumons. Le simple fait de toucher le Gryffondor aurait pu le mener au bord de la jouissance, tout son corps appelait au vice et Demetri était bien décidé à ne pas lui résister, quitte à être damné par la suite, ça en valait largement la peine !
Sa main quitta son pantalon et se saisi de sa cuisse qu’il releva pour pouvoir se plaquer un peu plus contre lui et son autre main alla s’égarer dans ses cheveux. Il lui offrit un baiser désireux et lorsque ses lèvres se détachèrent des siennes, il murmura.
« Si je te dis maintenant que je t’aime, tu vas mal le prendre ? »
Un sourire amusé passa sur les lèvres du Serpentard. Pourtant s’il le demandait, c’était parce qu’il savait son amant successible et même s’il voulait lui dire ces mots qu’ils se plaignaient parfois de ne pas entendre suffisamment, il serait capable de braquer simplement parce qu’il les lui susurre dans un tel moment et mal l’interpréter. Demetri avait toujours su que l’amour et toutes ces conneries étaient quelque chose d’assez chiant en soi, pourtant il avait choisi de faire plus attention à ce que ressentait Zane tout de même.
Demetri Raynolds- « Ne touchez pas à Zane. »
- ♦ HIBOUX POSTÉS : 1972
♦ ARRIVÉE : 11/10/2009
Re: Mon essence s'échappe, et reviendra vers toi... pour te hanter. (terminé)
- Zane fut surpris de se faire repousser de cette façon. Il avait à peine commencé à satisfaire son amant qu’il se sentait déjà relevé vers le haut. Il ne pouvait pas croire qu’il refusait ses traitements de faveur après les avoir tant demandé. D’une certaine façon, le gryffondor se sentit vexé de se faire repousser ainsi. Lui qui avait cru lui faire plaisir, voilà qu’il se retrouvait le bec dans l’eau. Le baiser qu’il partagèrent ensuite ne réussit pas à le faire oublier sa petite contrariété, bien qu’il se sentit immédiatement mieux lorsqu’il cessa. « T’as pas idée de faire des trucs pareils après autant de temps. » Un léger sourire perverti vint rapidement remplacé sa mine contrite. Ce n’était pas parce que ça ne lui plaisait pas qu’il l’avait arrêté, mais au contraire parce que ça ne lui plaisait que trop. Zane sentit à peine le mur dans son dos, mais lâcha un petit soupir de bonheur intense lorsqu’il sentit le corps de Demetri rejoindre le sien. Bon sang que son contact lui avait manqué. Décidément, il avait été bien idiot de le repousser aussi longtemps. Il aurait du prendre le temps pour lui, même si son match était important, parce qu’il se rendait compte maintenant qu’il lui manquait bien plus qu’il n’aurait jamais pu l’avouer. Un nouveau soupir vint rejoindre le premier, lorsque son indécente main se fraya un chemin dans son pantalon en une impudique caresse. Il ferma d’ailleurs les yeux pour mieux en savourer le contact, et priait pour que ce moment ne stoppe jamais.
- Spoiler:
- Je pense qu’on peut clore celui là ici, pour passer au suivant. Je sais c’est court, mais je voyais pas trop Zane enclencher une scène hot là.
Mais vite, bien trop vite, tout s’arrêta, et Zane s’en voulut d’avoir joué un peu avec lui juste avant. Il lui refaisait la même chose, lui privant de ses caresses pour une obscure raison. Cependant, s’il avait eut la moindre idée malveillante à l’encontre de celui qui faisait battre son cœur, tout disparu lorsque leur deux corps entrèrent en contact, comme pour n’en former plus qu’un seul. Sa main dans ses cheveux lui fit un bien fou, alors qu’un nouveau baiser s’instaura entre eux, plus doux, plus… désireux. Il fallait qu’ils aillent plus loin, pour leur santé mentale à tous deux. « Si je te dis maintenant que je t’aime, tu vas mal le prendre ? » Zane ouvrit brutalement les yeux, se rendant compte que le baiser avait cessé. Il avait tellement apprécié qu’il avait cru que ça ne s’était jamais stoppé, et à vrai dire, il aurait aimé que ça soit le cas. Il arqua des sourcils étonnés face à cette question. Pourquoi donc pourrait-il mal prendre un aveu de ce genre ?
Avec lenteur, le gryffondor leva ses mains, pour en déposer une dans sa nuque, et l’autre vint caresser sa joue distraitement. Il ne savait pas quoi répondre à cette question, parce qu’il ne la comprenait pas. C’est donc avec une certaine appréhension qu’il prit à son tour la parole, parlant plus fort qu’il ne l’aurait voulu : « Pourquoi cette question ? Je souhaite d’entendre dire ces mots dès que tu en ressens l’envie ou le besoin. Et jamais je ne pourrais mal le prendre. Je sais que tu m’aimes… Du moins… Enfin bref, ce que je veux dire, c’est que si tu as envie de le dire, je serais là pour t’écouter. » Un sourire sincère vient flatter mon visage, alors qu’en moi-même je me retiens d’hurler.
Il avait failli gâcher ce moment avec une réflexion inutile, une attaque infondée. Il se maudissait d’être aussi rancunier, et il déposa finalement avec douceur ses lèvres sur les siennes. Finalement, il ferma les yeux, tout en réfléchissant à sa question. Le gryffondor se rendit compte qu’il aavait fait attention de ne pas heurter ses sentiments, alors ses lèvres se décollèrent finalement des siennes, légèrement, pour conclure dans un souffle : « Merci Dem… » Il déposa son front sur le sien, tout son désir atténué par sa question. Elle ne l’avait pas refroidie, mais pendant quelques secondes, peut être minutes, il avait l’envie d’être là, avec lui, sans parler, sans bouger… Juste profiter de lui, de sa présence quelques instants, avant de se laisser emporter par les affres du plaisir. « Je t’aime tellement… » Ces derniers mots scellèrent cet instant de calme, et Zane repartit brusquement à l’assaut de ses lèvres et de son pantalon d’ailleurs.
Il se sentit requinqué de ces quelques secondes à peine de calme, et se sentait prêt à broyer des montagnes, juste pour profiter de son amant. Soudainement, alors que le jeune gryffondor amplifiait ses caresses, il semble se rendre compte de l’endroit où ils sont tous les deux, et ce pour la première fois depuis le début de leur réconciliation. Il se sentit brusquement mal à l’aise, assez pour repousser gentiment son amant, tout en lui précision. « L’endroit manque un peu de… discrétion. Si on descendait en salle sur demande ? » Un petit sourire mutin sur les lèvres, Zane se dégagea pour prendre sa chemise et la passer rapidement, avant de remettre de l’ordre dans ses vêtements. Il se dirigea finalement vers la porte, non sans jeter un coup d’œil derrière lui, plein de promesses et d’envie…
Zane Montgomery- Gay, lui ?
Bonnie va prouver le contraire ! - ♦ HIBOUX POSTÉS : 668
♦ ARRIVÉE : 08/10/2009
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