The Time-Turner
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merde à la vie, merde à la mort.

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merde à la vie, merde à la mort. Empty merde à la vie, merde à la mort.

Message par Invité Jeu 31 Déc - 13:25

    Penright Logan
    .


_________
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« le mec qui frôle la vie à chaque instant. »



    Qui êtes-vous ?
    .

      NOM - penright.
      PRÉNOMS - logan oreste.
      DATE DE NAISSANCE - dix-huit mars.
      AGE - dix-neuf ans.
      ANNÉE - sixième année.
      ORIGINES - né-moldu.




Dernière édition par Logan O. Penright le Ven 1 Jan - 16:26, édité 6 fois

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merde à la vie, merde à la mort. Empty Re: merde à la vie, merde à la mort.

Message par Invité Jeu 31 Déc - 13:25


    Présentation libre
    .


    « félicitations. tu vas bientôt toucher le fond, c'est bien. »

    il est pas gentil, il est pas franchement méchant, il s'en fout des gens mais vit sous leur regard permanent, il en à rien à foutre, mais personne en a rien à foutre de lui, il passe et les yeux ne glissent plus sur lui, c'est comme s'il n'existait pas, une poussière, à peine, une bulle de savon, peut-être, on le sait, on le voit, mais on l'oublie. un être inexistant dans la vie des uns, des autres. un fils de moldus, on dit que son père est en prison pour vol à main armée. la plupart ne comprennent même pas ce que signifie une main armée chez les moldus. on sait juste que son père est un criminel, et que sa mère est une ancienne pute. joyeuse famille que voilà. et logan. logan, le fruit de la passion étrange du voleur et de la pute. le bâtard, comme les gars du quartier l'appelaient quand il était petit et qu'il ne comprenait pas. pour lui, un bâtard, c'était du pain et puis basta. avait-il une gueule de pain ? il ne disait rien, ne leur répondait pas, traçaient sa route. ensuite il avait comprit. il n'en dit pas plus, ne leur répondit pas pour autant, continua à tracer sa route. mais avec la honte qui lui pesait sur tout le corps. il se savait pauvre, il se savait moche, il se savait stupide, il se croyait handicapé d'un papa partit sauver des vies à l'autre bout du monde ; il se découvrait être une horreur, un pur accident, de deux êtres que la bonne société anglaise aurait préférer rayer de l'existence. de deux être qu'il aurait préférer rayer de son existence. il ne pleurait pas, il ne serrait pas les dents, il continuait à vivre, il essayait, regardait droit devant lui, essayait d'oublier, d'oublier le monde autour de lui et de s'oublier soi-même. la mort viendrait le chercher, un jour. il n'avait pas le courage de se la donner lui-même mais se sentait la force de l'attendre. tel un parasite, un microbe, il resterait jusqu'à ce que la vie ne veuille plus de lui. il attendrait, espérant que ça arriverait le plus vite possible. mais la mort ne venait pas. petit à petit, au bâtard et autres fils de pute s'ajoutèrent des moqueries plus poussées. puis de moqueries plus poussées on passa aux menaces. puis des menaces on atterrit directement aux coups. aux blessures. aux hématomes. au sang. mais jamais, pas une seule larme. logan continuait de regardait droit devant lui, il se sentait la force de se faire violer, de se faire enculer sans pousser un gémissement. la dignité... des conneries. c'est alors qu'arriva la lettre. elle fit l'effet d'une bombe sur logan. quoi ? il allait devoir tout quitter ? son taudis, ses ennemis, son enfer personnel, ses peurs quotidiennes ? son équilibre, malgré tout, sa vie. il ne l'aimait pas mais elle était sienne, c'était une merde, une chienne, une pute, mais une habitude. oui, c'était ça, logan avait l'habitude de vivre de la merde. il ne voulait pas changer. il ne voulait franchement pas, il s'en foutait, à dire vrai, il préférait finir sa putain de vie dans ce putain de quartier plutôt que de se retrouver dans cette école de magie. école de fous, oui. c'était un piège, c'était sûr, un cul-de-sac, à peine monté dans le train, on allait lui foutre une camisole. il en avait des sueurs, il hurlait seul dans la rue, les gars du coin ne s'en réjouissait que plus. alors comme ça le bâtard devient schizo ? ils s'en léchaient les babines. ils allaient le dévorer tout cru, le bout de chou... sa mère intervint. non, logan, ne discute pas, ne pleure pas, tais-toi, c'est comme ça, tu iras dans cette école. tu iras là-bas ou tu n'iras nulle part, je n'ai rien, tu comprends, rien, pas une thune pour te payer une autre école, logan. c'est ça ou rien. moi je veux que tu aies quelque chose. je veux que tu t'en ailles, tu vois, je veux que tu te casses de ce putain de coin pourri, je veux que tu t'échappes. pas que tu deviennes millionnaire ni que tu rencontre ton âme sœur, juste que tu vois autre chose. que tu comprenne que la vie ne se résume pas à cette merde ambiante. alors, logan était partit. logan, le stupide, le pas franchement vif d'esprit, avait quand même comprit le sacrifice de sa mère. laisser partir son fils unique, son seul lien avec la vie, pour qu'il en ait une, justement, de vie. à poudlard, les choses ne s'arrangèrent pas. les connards n'étaient plus là. les plaies ont cicatrisées, les bleus jaunis puis disparus, les douleurs apaisées. mince consolation. poudlard avait aussi son lot de salopard, après tout. ils étaient juste moins cons. ou plus originaux dans leur façon de le torturer. aux crochets du droit, ils préféraient un sortilège humiliant. pour logan, c'était une avancée. il ne connaissait pas l'humiliation puisqu'il ne connaissait personne. quand les gens autour de lui se moquaient de lui, il fermait ses yeux, ses oreilles, son esprit, son cœur, et s'en allait. c'était aussi simple que ça. pour autant, il ne se mit pas à apprécier l'école, ni même à la préférer à son quartier. il assistait aux cours et rendait ses devoirs mais recevait toujours des notes minables. on s'interrogea sur ses capacités mentales avant de se rendre compte qu'il n'en avait hélas rien à foutre. on décida de sévir. on finit par baisser les bras face à son absence de réaction. logan se fondit dans la masse. on le reconnaissait quand même. on le repérait dans la foule, lui, son drôle de corps, sa coupe étrange, son visage bizarre. ses yeux vides, et le vide, même, autour de lui. pas un ami, pas un ennemi concret. jamais un mot, pas une parole, pas une expression. quand on lui adressait la parole, on obtenait toujours le même résultat ; on se heurtait à son mutisme obtus. il n'aurait pas pu mieux faire comprendre qu'il ne voulait pas être là. alors, on fit comme s'il n'était pas là, tout simplement. et il commença à faire partie du paysage. rien d'autre. un mur. un mur qui attendait la mort, qui ne venait pas.

    « c'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire ce qu'on veut. »

    qu'arrive-t-il ensuite ? comme dans toutes les histoires. l'élément perturbateur. le drame. pour logan, tout commença d'abord quand, alors qu'il revenait chez lui pour les vacances à la fin de sa cinquième année, il avait trouvé sa mère, en larmes. des larmes comme il n'en avait jamais vu. des larmes passionnées, un torrent, une tempête, un cauchemar. comme si sa mère se vidait de son sang, comme si toute l'horreur du monde sortait de ses tripes et de ses yeux. une catastrophe ? quelle catastrophe ? ton père, logan, ton p-père. il ne reviendra pas. au sortir de la prison, son père avait décidé de ne pas venir se réfugier dans le giron de la mère de son enfant. pas parce qu'il voulait recommencer sa vie, pas parce qu'il était sur un coup. pas même parce qu'il n'aimait plus sa mère. pas parce qu'il avait peur du regard de son fils sur son criminel de père. mais parce qu'il n'en avait purement et simplement rien à foutre d'eux. logan ne dit rien. logan ne posa pas sa main sur l'épaule de sa mère. logan partit se coucher. logan se réveilla très longtemps plus tard. logan trouva sa mère, dans sa chambre. elle ne pleurait plus. à dire vrai, elle avait l'air paisible, le visage sans expression, la corde autour du cou, les pieds balançant dans le vide. pour la première fois de sa vie, logan pensa que sa maman était jolie. fait exceptionnel. non pas que logan pensa une telle chose de sa mère, bien que ce fut le cas, mais que logan pense. depuis toujours, il s'était contenté de mener une vie passive. accepter, dire oui, hocher la tête, obéir, faire ce qu'on lui dit, se laisser conduire, être un esclave, suivre les règles, les consignes, ne jamais déborder du chemin, du sentier. continuer sur une ligne droite. il se sentait diffèrent. il passa ses vacances avec sa mère, ne prévint personne, garda son cadavre. assis sur son lit poussiéreux, il passa ses journées à l'observer, à lui parler. lui qui s'était tu toute sa vie durant avait des choses à dire. il fouilla dans ses affaires, enfila quelques uns de ses vêtements, se plu à lui-même. trouva des clopes, essaya. n'aima pas trop, mais... continua. se maquilla. laissa pousser ses cheveux et les lissa comme elle le faisait. devint pour deux mois le sosie de cette mère sans fric pour rien si ce n'était pour avoir l'air jolie et se détruire les poumons. sourit pendant deux mois d'affilés. ne s'était jamais senti aussi bien. continua à sourire même quand la police entra, alertée par les voisins inquiets par l'odeur de pourriture qui se dégageait du cadavre. les flics le prirent pour un junkie, lui qui n'avait jamais touché à la drogue de sa vie. un psy un peu fou, et très con de l'avis de logan, détermina que son comportement n'était du qu'au traumatisme de la mort de son seul parent. que de poésie. que de niaiseries. logan en rit et on lui donna quelque cachets. il les mit dans sa bouche mais les cracha à la première occasion. pas question de finir camé. tout, mais pas ça. un mec du ministère de la magie, bien sapé et tout, vint et régla les choses. oui, logan était traumatisé, mais il ne devait pas pour autant arrêter ses études. les flics et le psy hochèrent la tête. oui, oui, c'est sûr, pauvre gamin. en septembre, logan revint donc à poudlard. il passerait les vacances à poudlard, et en juin irait dans un foyer, ou quelque chose. pas question, avait répondu logan. je suis majeur, j'irai où je veux. c'était en pour-parlers. logan sourit, toujours. il n'irait pas dans un foyer, point. il se sentait la force de tenir tête à un mec du ministère. au ministère entier. au monde. les choses allaient changer. il n'avait plus peur de rien, il était devenu quelque chose, ou un semblant de quelque chose, à dire vrai, s'était juste rendu compte qu'il n'était qu'un corps, prêt à pourrir comme sa mère. que sa mère avait eu le courage de provoquer la mort quand lui l'attendait bien sagement. si c'était ainsi... il n'avait plus peur de rien. je vais mourir, il se disait. je vais mourir et je meurs déjà. pourquoi se faire chier ? commença à agir par pulsions, comme bon lui semblait. embrassa les jolies filles sans leur autorisation, fourra sa langue dans la bouche des beaux mecs, se mit à porter des jupes, se fit tatouer, transforma sa bouche en cendrier, sécha les cours, se battu, se coupa les cheveux au hasard, se mit à parler à tout le monde, pour dire n'importe quoi, joua à cache-cache avec des participants au jeu qui n'étaient même pas au courant, tomba amoureux, la traita de pute, l'oublia bien vite, dansa dans les couloirs, chopa un balai à un mec dans son dortoir pour aller déranger l'entraînement d'une équipe, manifesta seul dans poudlard pour l'adoption d'une mention selon laquelle les élèves pourraient posséder un poney comme animal de compagnie, dragua un de ses profs, lui envoya des lettres enflammées, passionnées, l'attendit dans son bureau, à moitié nu, et passa plus de temps que jamais à sécher ses retenues. toujours aussi stupide, toujours fou, toujours méchant, mais se croyant libre.

    « j'avais trouvé la liberté. perdre tout espoir, c'était ça la liberté. »

    Eléments de sorcellerie
    .

      BAGUETTE - trente-deux centimètres et trois millimètres, bois de lierre, écaille de dragon.
      PATRONUS - une hyène.
      BIEN ou MAL ? n'en a rien à foutre.
      QUE SERA DEVENU VOTRE PERSONNAGE 18 ANS APRÈS ? aura commencé une carrière de chanteur dans les bars. lui, sa guitare, sa tête à faire peur, ses textes farfelus. ne décollera jamais car refusera toujours d'accorder toute interview et de recevoir de l'argent, ne voulant être payé qu'en nature. finira seul, pauvre, dans la rue.




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Message par Invité Dim 3 Jan - 10:32


    Hors-Jeu
    .


      PSEUDO - MONSIEUR PATAT`.
      AGE - dix-sept ans.
      AVATAR - ash stymest.
      COMMENT AVEZ-VOUS CONNU CE FORUM ? - en jumpant de partenaires en partenaires.
      PRÉSENCE - assez réduite, je l'avoue. trois jours sur sept voire plus selon les périodes.
      COMMENTAIRES ? le contexte rox du poney fringuant. & fiche enfin terminée :B

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Message par Bonnie Becker Mar 5 Jan - 18:00

Re-bienvenue et désolée pour le retard (l'intrigue nous a pris tout notre temps ^^' ) !

Pas très joyeux comme fiche ^^' Mais original x) Je vois du Gryffondor pour ton personnage (même si j'ai hésité avec Poufsouffle). Bon jeu !
Bonnie Becker
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Garce fouineuse.
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