BAL ϟ Welcome to the black parade
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BAL ϟ Welcome to the black parade
- Un bal? Quelle idée idiote. Ce n’était pas de l’étroitesse d’esprit que de déclarer cette tentative parfaitement futile et désespérée. Le corps enseignant de Poudlard ne savait plus où donner de la tête, et je le comprenais très bien. Néanmoins je condamnais la conclusion à laquelle les professeurs en étaient venus. Que s’imaginaient-ils? Qu’un stupide bal suffirait à apaiser la situation et à faire ravaler à chacun sa rancœur? Il fallait être naïf pour penser que cela réussirait. Et je savais que les professeurs n’étaient pas aussi naïfs. Ils devaient forcément avoir une autre flèche à leur arc. Et c’était ce qui avait fini par me décider à enfiler un costume de rigueur et à passer un loup sur mes yeux. Je n’y allais pas pour m’amuser, ni même pour aider à un quelconque rassemblement d’ailleurs. Je voulais simplement voir par moi-même ce qu’il en retournait. Je voulais être là s’il se tramait quelque chose et … Garden. J’espérais la rencontrer au hasard de la soirée. Car je savais qu’elle ne pouvait pas manquer un tel évènement. Mieux, je savais qu’elle cautionnait parfaitement l’initiative, et qu’elle ferait tout son possible pour favoriser le rapprochement inter-maisons. Et si je me fichais éperdument d’un tel rapprochement - car c’était actuellement le cadet de mes soucis; je comptais bien permettre un rapprochement entre elle et moi ce soir. Car il aurait fallu que je sois aveugle pour ne pas comprendre qu’elle m’évitait ces derniers temps. J’avais mes propres démons à combattre, alors j’avais préféré la laisser dans son coin. Si elle ne voulait pas me voir, je n’allais pas l’y forcer. Et même si ça me pesait énormément, j’avais l’esprit suffisamment occupé pour ne pas lui en tenir rigueur.
La tolérance devait donc être mon mot d’ordre ce soir. Et j’étais encore relativement confiant alors que je déambulais dans les couloirs. Je modérais mon pas, car je n’avais pas envie de rejoindre trop vite le tumulte des élèves, mais en même temps je me décidais à ne pas trop traîner. Je devais y mettre un peu de bonne volonté. Et ma curiosité n’était pas seulement de façade, j’étais assez tenté de voir ce que donnerait cet évènement. Le dernier en date n’avait-il pas tenu ses promesses?
Mais alors que j’arrivais à hauteur des lourdes portes de chênes, rehaussées de tentures orgueilleuses pour l’occasion, je sentis mon faible degrés d’excitation s’évaporer. Curieusement, je n’avais plus la moindre envie de passer ces portes et de me mêler à la foule. Le peu que j’avais vu du tableau ne m’enchantait absolument pas. Cessant de darder un regard noir sur la cible de ma crispation, je fis volte face. Il n’était pas question que je l’observe toute la soirée rire à gorge déployée. Qu’elle m’évite était une chose, et j’arrivais étonnement bien à le gérer malgré la situation; mais je ne me sentais pas prêt à subir sa bonne humeur ou les courbettes hypocrites qu’on lui ferait.
Je n’avais pas dans l’idée d’aller nulle part. En fait, j’avançais à pas pressés, mais certainement pas précis. Tout ce que je fus en état de comprendre fut à quel point l’air giflant mon visage me fit du bien. Et je finis par débouler dans la cabane du garde chasse sans vraiment m’en apercevoir. Ma baguette fit naitre des gerbes de flammes dans la cheminée de façon mécanique, et tout ce que je pus faire consciemment ce fut de calmer ma respiration.
Un laps de temps très court s’était écoulé lorsque la porte derrière moi s’ouvrit à la volée. J’eus tout juste le temps de me retourner, avant de réaliser que Garden avait eu la mauvaise idée de me suivre. Sur l’instant, j’étais incapable de déterminer si j’avais souhaité qu’elle agisse ainsi ou si je cherchais juste un peu de solitude.
« Adam ! »
Je fronçai les sourcils, ne m’avait-elle pas reconnu? Je préférais ne pas m’attarder sur son étrange comportement, à vrai dire je n’imaginais pas une seule seconde qu’elle ait pu courir après un inconnu.
« Est-ce que ça va ? »
Quelle réponse pouvait-elle bien attendre de moi? Ma tête marqua un léger signe d’acquiescement, même si je fus bien incapable de comprendre d’où me venait ce geste sec et sans hésitation.
« Pourquoi es-tu parti de cette façon tout à l’heure ? Tu m’as lancé un regard glacial... »
Ah bon? Ce n’était pourtant absolument pas mon intention. Après tout, elle me jetait au visage sa joie, alors que je daignais me déplacer jusqu’à la grande salle, et elle pensait pouvoir mériter un autre traitement de ma part?! Certes, elle m’avait plus qu’évité ces derniers temps, mais j’avais espéré qu’elle aurait remarqué à quel point j’étais loin de mon état normal, même pour un taciturne tel que moi!
« Tu sais que tu peux me parler… »
Ma première réaction fut de reculer d’un pas, de façon mécanique, par précaution. Et ce faisant, je ne souhaitais pas tant éviter une effusion de bons sentiments qu’un risque de violence soudaine de ma part. Car j’avais beau aimer Garden, j’avais actuellement envie de la secouer jusqu’à ce que mort s’en suive.
« Non, je ne sais pas. » Les syllabes étaient trop découpées pour qu’elle ne soupçonne pas ma tension. « Ecoutes Garden, je n‘ai ni besoin, ni envie de discuter avec toi. Et je m‘en voudrais de t‘arracher à ce bal. »
Jusque là droit comme un i, je fis un pas de côté pour prendre place dans un fauteuil légèrement passé. Je ne voulais pas avoir l’air de la mettre dehors, car en réalité la présence de Garden semblait être la seule capable de m’apporter un tant soit peu de réconfort, cependant je n’avais pas pour autant envie de lui confier mes problèmes. Si elle avait pu simplement rester là, sans un mot, c’aurait été l’idéal. Mais je connaissais trop Garden pour m’accrocher à cet idéal.
« Va t‘amuser. Ne t‘en fais pas pour moi; je sais gérer mes problèmes en solitaire. »
Je sus à l’instant même où les mots s’échappèrent de mes lèvres que j’avais commis une erreur. Jamais je n’aurais du avouer aussi clairement que j’allais mal. Et encore moins dédaigner Garden et l’aide qu’elle aurait pu m’apporter. Je savais bien tout ça, et pourtant je n’arrivais pas à m’en sentir réellement gêné. Car au fond, je n’avais sans doute pas envie d’être aidé.
Adam Meyer- Good boy get bad
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♦ ARRIVÉE : 16/10/2009
Re: BAL ϟ Welcome to the black parade
Il aurait fallu être vraiment aveugle pour ne pas remarquer que quelque chose n’allait pas avec Adam. Le regard qu’il m’avait lancé, sa – presque – fuite, et maintenant ce pas en arrière comme s’il cherchait à s’éloigner de moi. J’étais incapable de comprendre son comportement, seulement d’y percevoir son étrangeté. L’idée que cela puisse durer depuis plusieurs jours et que je n’en ai rien vu à force de l’éviter me passa par la tête. C’était assez plausible et je me sentais soudainement honteuse mais surtout impuissante face à lui et à ce qui le préoccupait. Peut-être que si je ne m’étais pas bornée et ne m’étais pas enfermée dans ma peine et ma douleur, j’aurai vu out de suite que quelque chose clochait et j’aurai pu y remédier. Cela ne l’aurait alors peut-être pas autant affecté. Le connaissant il avait gardé ses problèmes bien pour lui et n’en avait confié la nature à personne. Si j’avais été là, il aurait pu se confier et se soulager. Ce fut pour cette raison que je lui rappelais qu’il pouvait me parler, chose qu’il devait savoir depuis le temps. Mais sa réponse ne fut pas celle que j’attendais, ou peut-être que si au fond…
« Non, je ne sais pas. »
En réalité j’aurai certainement répondu la même chose à sa place. Je ne m’étais pas montré réellement disponible tant je cherchais à l’éviter afin de ne pas me confronter à des images de lui avec Emalee. Alors il avait de quoi douter de moi et même de la confiance qu’il me portait.
« Ecoutes Garden, je n‘ai ni besoin, ni envie de discuter avec toi. Et je m‘en voudrais de t‘arracher à ce bal. »
Ses paroles me brisèrent le cœur, et je ne pus que le regarder s’installer dans un vieux fauteuil sans dire un mot. J’étais tellement blessée qu’il me dise ne pas vouloir me parler et par la suite, presque me jeter dehors avec ces quelques mots qui laissaient entendre que je me moquais bien de lui et de ses problèmes et que je préférais les mondanités, voir des personnes que j’étai incapable de reconnaître, sans compter que la personne que j’avais le plus envie de voir n’était pas à cette fête.
« Va t‘amuser. Ne t‘en fais pas pour moi; je sais gérer mes problèmes en solitaire. »
Je me mordais la lèvre inférieure, me sentant réellement coupable de ne pas avoir été là pour lui avant, mais je n’étais pas pour autant disposée à ‘obéir’. Je serrais les poings et je relevais le visage que j’avais baissé à cause de la culpabilité qui m’avait submergé et je décidais que les choses ne s’arrêteraient pas de cette manière. Parole de Fear je ne laisserais pas Adam seul dans cet état se lamenter sur je ne savais quoi alors que je pouvais peut-être lui venir en aide quoi qu’il en dise !
« Tu sais Adam, il n’y a nulle part d’autre où je voudrais être à cet instant précis. » Il était temps d’éclaircir les choses. « Je ne pensais pas que tu viendrais au bal. Je croyais que tu trouverais l’idée stupide… mais en même temps je me suis habillée et coiffée en espérant te plaire… » Je sentais le rouge me monter aux joues alors que j’avouais ces petites choses. « Mais si tu étais entré dans la Salle, je ne t’aurai certainement pas reconnu. Les professeurs ont fait en sorte de nous brouiller les esprits pour qu’il nous soient plus difficile d’identifier les autres, pourtant quand je t’ai vu… quand j’ai vu tes yeux… j’ai su que je devais te suivre, que si je ne le faisais pas je le regretterais. »
J’essayais de lui faire comprendre que même à travers la magie – bien le sortilège n’était pas vraiment puissant – mes sentiments se tournaient vers lui.
Je fis quelques pas afin de me rapprocher de lui et doucement, je m’installais sur l’accoudoir du fauteuil qu’il occupait. Je glissais mes mais sur ses joues afin de lui faire tourner le visage vers moi, toujours avec délicatesse et lorsque nos yeux se rencontrèrent, je sentis mon cœur se serrer face à la multitude de chose négative que je pouvais lire dans son regard.
« Je suis désolée Adam. J’aurai dû être présente pour toi mais… » Je me tût un moment alors que j’allais lui expliquer les raisons de la distance que je m’étais évertuer à mettre entre nous, mais je ne devais pas oublier que je lui avais dit que je lui pardonnais, alors c’était un peu comme revenir sur ma parole… Sans compter que je ne voulais pas rajouter ça en plus à ses problèmes. « Non. En faite, je n’ai pas d’excuse. J’aurai dû être là et c’est tout. »
Je relâchais son visage et je penchais la tête sur le côté. L’accoudoir me donnant une hauteur supérieure à celle d’Adam, ma joue se retrouva contre ses cheveux d’ébènes dans lesquels l’une de mes mains passa d’un geste tendre et apaisant, les caressant à plusieurs reprise.
« Si tu ne veux pas parler, alors je resterais là tout simplement en silence, mais je ne te laisserais pas seul Adam. »
Je déposais un baiser contre ses cheveux et revint comme j’étais à le câliner tendrement. C’est fou ce qu’il avait pu me manquer. Je le savais, mais je ne me rendais compte de l’épreuve de force que l’éloignement que je nous avais imposé m’avait été difficile.
Garden Fear- Fantasme pour les garçons,
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Re: BAL ϟ Welcome to the black parade
- Mes paroles avaient été plutôt sèches, et j’avais beau connaître la grande générosité de Garden, je doutais qu’elle les prenne très bien. Elle allait sans doute se vexer, et même me recracher au visage mon incartade avec Emalee. Je l’aurais bien cherché, à lui parler ainsi. Mais il n’en fut rien. Je la devinai se faire violence, car elle n’avait pas pu m’éviter pour rien ces derniers jours. Qu’elle qu'en soit la raison d'ailleurs, elle se garda de m’en faire part.
« Tu sais Adam, il n’y a nulle part d’autre où je voudrais être à cet instant précis. »
J’avais envie de la croire, mais à vrai dire cela m’importait peu. Qu’elle puisse préférer être là avec moi plutôt qu’au bal ne me faisait ni chaud ni froid. J’arrivais au mieux à être content pour elle.
« Je ne pensais pas que tu viendrais au bal. Je croyais que tu trouverais l’idée stupide… mais en même temps je me suis habillée et coiffée en espérant te plaire… »
Je sifflai entre mes dents, avant de finalement laisser échapper:
« Bien sûr que c‘est stupide. »
Je pris conscience de la seconde partie de sa phrase, et me mordis aussitôt la langue pour ne pas en dire plus. Elle voulait me plaire? Ca m’aurait sans doute touché en d’autres circonstances, mais sur le moment ça me mit simplement mal à l’aise.
« Mais si tu étais entré dans la Salle, je ne t’aurais certainement pas reconnu. Les professeurs ont fait en sorte de nous brouiller les esprits pour qu’il nous soit plus difficile d’identifier les autres, pourtant quand je t’ai vu… quand j’ai vu tes yeux… j’ai su que je devais te suivre, que si je ne le faisais pas je le regretterais. »
Le sol en lambris monopolisait toute mon attention. J’aurais été bien incapable de tourner les yeux vers Garden. Car je devinais son regard en cet instant, tout comme je pouvais voir d’instinct la moindre parcelle de son visage. Et je savais très bien ne pas pouvoir les soutenir. Mais elle ne semblait pas décidée à me laisser en paix, car elle se posa bientôt sur l’accoudoir du fauteuil où j’avais pris place. Je sentis ses mains contre mes joues et je tentai vainement de leur résister. Lorsque nos regards se croisèrent, je ne pus dissimuler la rage sourde qui m’habitait. Et devoir confronter ces prunelles claires fit ressurgir en moi une horde de sentiments contradictoires.
« Je suis désolée Adam. J’aurai dû être présente pour toi mais… »
Elle marque une brusque pause, qui me sembla durer une éternité. Or soutenir son regard, perturbé, aussi longuement relevait de l’impossible. J’avais un mal fou à garder les yeux rivés sur elle, d’autant que je devinais ses pensées, et que je n'avais pas envie de devoir faire face à travers elle à mes propres démons.
« Non. En faite, je n’ai pas d’excuse. J’aurai dû être là et c’est tout. »
Elle libéra enfin mon visage, et je ne me fis pas prier pour détourner les yeux, et les poser sur un vieux meuble qui occuperait désormais mon attention. Je sentis sa tête se poser contre la mienne, et lorsque l’une de ses mains se perdit dans mes cheveux, je dus fermer les yeux pour ne pas me laisser submerger.
« Si tu ne veux pas parler, alors je resterais là tout simplement en silence, mais je ne te laisserais pas seul Adam. »
Elle m’embrassa calmement, avant de reprendre ses caresses dans mes cheveux, la tête toujours posée contre la mienne. Qu’elle pouvait être agaçante à comprendre aussi bien ce dont j’avais besoin! En fait, elle savait ce qui me convenait le mieux alors même que je l’ignorais éperdument moi-même. Sa présence m’apaisait, et pourtant j’osais à peine la désirer. Je me sentais égoïste à la retenir, alors que je savais combien elle aurait aimé être au bal. Bien sûr, je n’allais pas bien, je ne cherchais même plus à le nier, mais je ne pensais pas être en droit d’exiger qu’elle partage ma peine. Garden était définitivement bien trop bonne pour moi. Elle valait tellement mieux.
Je l’attirai vers moi d’un geste sec. Sa taille ne m’opposa aucune résistance alors que ma main libre glissa contre le sommet du fauteuil pour se nicher dans son cou. Je l’incitai lentement à s’installer sur mes genoux, capturant son regard comme je ne m’en serais pas cru capable.
« Et si tu veux aller au bal, je ne t‘en empêcherais pas. »
Ma main quitta sa nuque et mes phalanges caressèrent doucement sa joue. J’essayais de chasser le négatif de mon esprit et de mon regard, car Garden ne méritait pas que je lui impose mes tourments. Elle méritait davantage de profiter de la soirée, de tournoyer et d’afficher sa magnifique tenue. D’ailleurs, mes yeux la détaillèrent lentement alors que je gardais le silence. Ce ne fut que lorsque je revins encrer mes prunelles aux siennes que je me permis un commentaire.
« Tu es trop belle pour que je sois le seul à en profiter. Je veux qu‘ils voient tous à quel point ma copine est resplendissante. » Je lui décochai un sourire sournois. « Ils vont tous mourir de jalousie. »
Mes deux mains la saisirent fermement à la taille, et je la remis debout avant de la suivre dans un même mouvement. Je ne la lâchai pas, même si j’avais conscience de me brûler un peu plus les doigts à chaque seconde. Et plutôt que de l’éloigner, je calai son corps contre le mien, baissant les yeux pour emprisonner son regard.
« Je comprend Garden, tu es là. Mais ne me ment pas en prétendant préférer être là plutôt qu‘au bal. Ce n‘est sain ni pour toi, ni pour moi de toute façon. Je serais franchement égoïste si j‘acceptais que tu restes. Tu n‘es pas faite pour l‘obscurité de cette cabane. Je veux que tu sois heureuse, et pour ça il faut que tu t‘amuses ce soir. » Je ne marquai qu’une infime pause, laissant ma paume glisser lentement contre son corsage pour venir attraper sa nuque. « Ne me donne pas une autre raison de culpabiliser. »
Adam Meyer- Good boy get bad
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Re: BAL ϟ Welcome to the black parade
Je ne savais pas ce qu’il désirait exactement à ce moment précis mais il me semblait que ma simple présence était suffisante. Qu’il puisse se rendre compte qu’il n’était pas seul, que quelqu’un était là pour lui, pensait à lui et s’inquiétait pour lui. C’tait important après tout. Il avait depuis bien trop longtemps connu la solitude et je voulais lui offrir autre chose. Une complicité entre autre, une oreille attentive et une épaule sur laquelle se reposer. C’était ce que je souhaitais, alors je me contentais de rester toute proche de lui en lui caressant les cheveux pour qu’il sache qu’il n’était pas seul et qu’il pouvait compter sur quelqu’un et que les mots n’étaient pas nécessaires s’il ne voulait pas se confier, qu’il pouvait le faire seulement lorsqu’il le désirerait et qu’il se sentirait prêt, même si j’avais envie de savoir ce qu’il le tourmentait, je respectais son besoin de conserver ses problèmes pour lui pour le moment.
Je fus tirée de mes pensées lorsque sa main se glissa dans mon cou et qu’il me fit m’installer sur ses genoux. Je n’opposais aucune résistance à cela. En même temps, si j’avais instauré une certaine distance entre nous, je ne rêvais que de me retrouver contre lui.
« Et si tu veux aller au bal, je ne t‘en empêcherais pas. »
Je secouais la tête de gauche à droite. Non je n’avais pas envie d’y aller, je voulais juste être avec lui, et sentir ses doigts caresser doucement ma joue me conforta dans cette idée.
« Tu es trop belle pour que je sois le seul à en profiter. Je veux qu‘ils voient tous à quel point ma copine est resplendissante. » Il me souris, et je me sentis un peu plus légère.
« Ils vont tous mourir de jalousie. »
Pour mourir de jalousie, il aurait fallu qu’ils sachent que je n’étais plus disponible et que je m’étais engagée dans une histoire avec quelqu’un. Or ce n’était pas le cas, ce qui fait qu’on aurait pu m’admirer, oui, mais pas envier qui que ce soit puisqu’ils ignoraient tous notre relation. Je ne fis pas part à Adam de cette conclusion, j’avais peur de le braquer alors qu’il semblait un peu plus ouvert. Lorsque je sentis ses mains se poser sur ma taille, je frissonnais agréablement. Je le laissais à nouveau me guider même si j’eu peur l’espace d’un instant qu’il n’instaure une distance entre nous, mais ce fut presque en même temps que nous nous retrouvions debout. Il se colla à moi et cette fois ce fut la chaleur qui m’enveloppa. Merlin qu’il m’avait manqué !
« Je comprend Garden, tu es là. Mais ne me ment pas en prétendant préférer être là plutôt qu‘au bal. Ce n‘est sain ni pour toi, ni pour moi de toute façon. Je serais franchement égoïste si j‘acceptais que tu restes. Tu n‘es pas faite pour l‘obscurité de cette cabane. Je veux que tu sois heureuse, et pour ça il faut que tu t‘amuses ce soir. Ne me donne pas une autre raison de culpabiliser. »
« Ne sois pas bête Adam. » Lui dis-je en posant mes mains sur ses épaules. « [color:46d9=ffff95]Que ce soit dans la Grande Salle, dans cette cabane, ou même dans la forêt Interdite… peu m’importe le lieu tant que je suis avec toi. »
Je voulais qu’il comprenne l’importance qu’il avait à mes yeux, des sentiments que je pouvais lui porter, mais j’avais peur de mal m’y prendre.
« Je vais te dire franchement : si tu n’étais pas venu, j’aurai profité de cette soirée, mais lorsque je t’ai vu, tout m’a poussé à te suivre malgré les divers sortilèges misent en places pour nous dissimuler les identités des autres. Tu t’es déplacé et c’est peut-être moi qui suis égoïste car j’ose espérer que tu l’as fait pour moi. Maintenant que je suis ici, avec toi, le reste m’importe peu. Tu m’as manqué Adam, laisse moi profiter de toi, de ta compagnie, de ta chaleur, de tes bras et de tes lèvres. »
Je me hissais sur la pointe des pieds afin de pouvoir déposer mes lèvres contre les siennes. Merlin ! J’avais dit qu’il m’avait manqué, mais ses lèvres tout autant ! Pourtant je me contentais d’un baiser assez chaste, toujours dans l’esprit de ne pas le brusquer ou le braquer, et lorsque je m’éloignais à contre cœur, je soufflais,
« Laisse-moi t’aider à affronter tes démons. »
Moi-même j’ignorais pourquoi j’avais employé ces mots mais ils me semblaient tellement juste à cet instant.
Garden Fear- Fantasme pour les garçons,
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Re: BAL ϟ Welcome to the black parade
- « Ne sois pas bête Adam. Que ce soit dans la Grande Salle, dans cette cabane, ou même dans la forêt Interdite… peu m’importe le lieu tant que je suis avec toi. »
J’esquissai un léger sourire, où ne transparaissait pas la moindre joie. Comment ne pas être touché par une aussi jolie déclaration? Je n’avais aucune réponse à ça, toujours était-il que ça ne me gonflait pas autant le cœur que ça l’aurait du. Bien sûr, j’appréciais l’attention que me portait Garden, mais je ne pensais pas la mériter et encore moins pouvoir la gérer. Je ne voulais pas l’entrainer dans le merdier où je m’enfonçais.
« Je vais te dire franchement : si tu n’étais pas venu, j’aurais profité de cette soirée, mais lorsque je t’ai vu, tout m’a poussé à te suivre malgré les divers sortilèges mis en place pour nous dissimuler les identités des autres. Tu t’es déplacé et c’est peut-être moi qui suis égoïste car j’ose espérer que tu l’as fais pour moi. Maintenant que je suis ici, avec toi, le reste m’importe peu. Tu m’as manqué Adam, laisse moi profiter de toi, de ta compagnie, de ta chaleur, de tes bras et de tes lèvres. »
Elle se hissa légèrement en prenant appui sur mes épaules, et je vis ses lèvres se rapprocher de mon visage avant de les sentir contre ma bouche. Mes paupières se fermèrent un instant, péniblement. Le baiser fut simple, mais il m’enserra le cœur avec force. Lorsque Garden s’éloigna, j’eus du mal à rouvrir les yeux, mais je m’y vis forcé lorsqu’elle ajouta dans un souffle:
« Laisse-moi t’aider à affronter tes démons. »
Je ne laissai pas filer la moindre seconde, attrapant avec soin son visage en coupe entre mes mains. Je plantai mon regard dans le sien, sans cependant rechercher la moindre étincelle, et souhaitant tout sauf m’y noyer. Mes lèvres étaient légèrement crispées et mon visage sombre. Je ne voulais surtout pas la ménager, nous avions déjà perdu suffisamment de temps comme ça.
« Tu ne peux pas m‘aider! Déjà … »
Je m’apprêtais à lui demander où elle avait été pêché l’idée que j’avais le moindre démon à affronter, avant de me raviser. Si je ne voulais pas perdre plus de temps, jouer l’imbécile ne constituait pas la bonne stratégie.
« D‘accord, c‘est vrai, j‘ai quelques démons à affronter, mais rien dont je ne puisse m’occuper seul. »
Comment fallait-il que je m’y prenne pour qu’elle me laisse gérer ça comme je l’entendais et pour qu’elle se tienne à l’écart de ce guêpier? Je resserrai davantage ma prise sur son visage.
« Je n‘ai plus besoin de toi Garden. »
J’avais sciemment articulé ces mots afin qu’elle puisse bien assimiler l’idée. Mes mains glissèrent de ses joues et reprirent lentement leur place le long de mon corps. Je n’avais pas pensé réussir aussi bien à lui mentir. Mais, si j’étais capable de mentir concernant mon besoin irrépressible et égoïste d’elle, je devais bien pouvoir le faire pour autre chose. Et plus un mensonge était gros, plus il avait des chances de passer, non?
« Avant que tu partes, il faut quand même que je te fasses un aveu. »
Aussi pénible que cela fusse, j’arrivai à soutenir le regard de Garden. Et si je crus d’abord les mots irrémédiablement coincés dans ma gorge, je fus surpris de la facilité avec laquelle ils finirent par tomber.
« J‘ai revu Emalee. Et j‘ai compris que ça n‘avait pas seulement été une question de potion … la dernière fois. »
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Re: BAL ϟ Welcome to the black parade
Moi qui voulait lui apporter du réconfort en lui assurant que ma présence à ses côtés serait quelque chose sur laquelle il pourrait toujours compter même en cas de crise grave, je fus surprise par ses mains se posant sur mes joues, son regard presque glacial à mon égard et ses lèvres pincées comme si je venait de le contrarier au lieu de le satisfaire. Qu’avais-je dit ou fait pour qu’il me jauge ainsi et qu’il ne me prenne pas tout simplement dans ses bras pour m’embrasser tendrement comme il l’avait fait tant de fois ?
« Tu ne peux pas m‘aider! Déjà … »
Je m’attendais un peu à ce qu’il me dise une chose pareille. Adam n’aimait pas qu’on se mêle de ses affaires et encore moins y entraîner d’autres extérieurs à ses problèmes, mais sa façon de me le dire avait quelque chose d’étrange, comme s’il me rejetait complètement et non qu’il cherchait à me protéger de ce qui le rongeait. Un cours silence s’en suivi durant lequel je ne lâchais pas ses prunelles, impatiente, curieuse, mais craintive de ce qu’il allait me dire par la suite.
« D‘accord, c‘est vrai, j‘ai quelques démons à affronter, mais rien dont je ne puisse m’occuper seul. »
Ca c’était Adam tout craché ! Mais sa prise se faisant plus rude sur mes joues m’inquiéta davantage. Il y avait quelque chose qui n’allait pas, quelque chose d’important allait sortir de cette bouche qui m’avait tant de fois couvée de mots tendres et embrassés de bien des façons.
« Je n‘ai plus besoin de toi Garden. »
Sa déclaration me frappa de plein fouet alors même que je ne m’y étais pas attendue une seule seconde. Il me… quittait ? Cela n’aurait pas du me surprendre, j’avais l’habitude de ce genre de comportement, je savais les hommes incapable de rester avec la même femme bien longtemps, pourtant j’avais cru Adam différent, il m’avait tellement touché avec ses paroles et ses promesses que j’avais cru un instant qu’il n’était pas comme les autres. Quelle bêtise…
« Avant que tu partes, il faut quand même que je te fasses un aveu. »
J’étais encore sonnée par ce qu’il venait de me dire, mon pauvre cœur s’étant brisé à l’instant même où les mots étaient sortis de sa bouche, je ne remarquais qu’à ce moment là que ses mains n’étaient plus sur mes joues, mais bien sagement rangées le long de son corps.
Il parlait d’aveu et je crois que rien ne pouvait me faire plus peur que ce que je m’apprêtais à entendre. Une multitude de suppositions s’entremêlèrent dans mon esprit et la bonne fut la seule et unique que je tentais de refouler, ne voulant pas y croire.
« J‘ai revu Emalee. Et j‘ai compris que ça n‘avait pas seulement été une question de potion … la dernière fois. »
Mes poings se serrèrent et mes lèvres tout autant tandis que je sentais les larmes me monter aux yeux. Malgré tout je refuser de les laisser couler, je n’avais jamais ressenti le moindre sentiment lorsque l’une de mes relations se terminait, cela ne me faisait ni chaud ni froid puisque je savais très bien à quoi m’attendre, pourtant j’avais du mal à gérer la foule de sentiments dévastateur qui me submergeaient en cet instant. Adam avait pris une place importante dans ma vie, plus que quiconque et j’avais eu la folle idée de croire que nous pourrions être ensemble… réellement. Il me fallut tout mon courage pour prendre sur moi-même et ne pas paraître pathétique à ses yeux.
« Très bien. Au moins on ne pourra pas dire que tu as été malhonnête, et puis je savais parfaitement que ce n’était qu’une question de temps avant que l’on ne se sépare. »
J’essayais d’encaisser avec dignité, d’agir comme s’il s’agissait de n’importe qui d’autre, mais le problème se posait là : il ne s’agissait pas de n’importe qui.
« On aura eu des moments agréables, c’est déjà ça. Je te souhaite bonne chance avec Emalee. »
Ma voix commençais à trembloter, aussi je préférais garder le silence un instant pour me reprendre mais la tâche était plus difficile que je me l’aurais imaginait. Je me gardais bien de lui faire la scène que j’aurai aimé – moi qui n’en avais jamais fait – et de lui dire qu’Emalee avait des sentiments pour Clyde et pas seulement amicaux, qu’elle ne serait jamais à lui comme il le voudrait alors que moi, j’étais là, prête à accepté de n’être que la seconde dans son cœur s’il me reprenait et ne m’abandonnait pas, et là, je me fit l’effet de ma mère. Si attachée, si faible, si dépendante, si… amoureuse qu’elle était prête à tout pour ne pas perdre l’homme vers qui se tournait tous ses sentiments. Je refusais d’être ainsi. Je fis volte face, la porte se présentant devant moi.
« Je vais retourner dans la Grande Salle et te laisser tranquille. Merci d’avoir été honnête et de ne pas nous avoir fait perdre du temps inutilement. »
Je tentais de maîtriser ma voix, mais les larmes commençaient à couler sur mes joues sans que je ne puisse les retenir plus longtemps, l’avantage que j’avais, c’était qu’Adam ne me voyait pas. D’ailleurs je ne restais pas plus longtemps dans cette cabane où mon cœur avait été mis en miette. Je franchissais la porte et je la refermais doucement derrière moi. J’avançais sans but précis dans le par cet mes larmes se firent plus abondantes que jamais. Je fini par m’adosser contre un arbre et laissais libre cours à mon chagrin. Il avait fallut que je le perdre pour comprendre que je ne faisais pas que tenir à lui, mais que pour la première fois de ma vie j’étais tombée amoureuse et le résultat était exactement celui qui m’avait empêché jusque là de laisser parler mon cœur réellement : j’étais anéantie par l’homme que j’aimais et c’était la douleur la plus insupportable que je n’avais jamais ressentie.
Dernière édition par Garden Fear le Sam 16 Avr - 21:53, édité 1 fois
Garden Fear- Fantasme pour les garçons,
cauchemar pour les filles. - ♦ HIBOUX POSTÉS : 641
♦ ARRIVÉE : 08/10/2009
Re: BAL ϟ Welcome to the black parade
- Ça avait beau être une phrase anodine, je savais pertinemment que Garden la craignait. Je n’aurais pas pu viser plus juste, et je dus faire preuve d’un effort surhumain pour ne pas voir son malaise. C’était aussi difficile pour moi de le dire que ça ne l’était à encaisser pour elle. Mais mon choix était fais. Garden devait s’éloigner de moi, pour son bien, et il fallait que ça vienne d’elle pour être pleinement efficace. Alors remettre Emalee sur le tapis avait été la meilleure solution que j’avais trouvé. Elle avait eu du mal à me pardonner pour ce qui s’était passé entre nous, mais elle l’avait fais en espérant que la seule responsable était bel et bien la potion. Lui avouer le contraire était le seul moyen pour qu’elle revienne sur sa décision et m’évite à nouveau très soigneusement.
« Très bien. Au moins on ne pourra pas dire que tu as été malhonnête, et puis je savais parfaitement que ce n’était qu’une question de temps avant que l’on ne se sépare. »
J’accusai péniblement le coup. Une question de temps avant que l’on ne se sépare? J’avais du mal à comprendre. Avait-elle si peu confiance en nous? Je voulais simplement l’éloigner le temps de régler mes problèmes, pour ne pas la blesser, mais je n’avais aucune envie de la perdre définitivement!
« On aura eu des moments agréables, c’est déjà ça. Je te souhaite bonne chance avec Emalee. »
Et c’était tout? C’était ça sa réaction face à mon aveu factice? Elle me quittait le plus naturellement du monde avec un mot d’encouragement?! Alors c’était tout ce que je lui inspirais?
Je baissai un instant les yeux pour trouver en moi la force de tenir le coup. Il n’était pas question que je revienne sur ma fausse déclaration, tout au contraire. Au fond, j’avais peut-être bien fais d’agir ainsi, car ça me prouvait le peu qu’elle était capable d’endurer. Je lui avouais à demi-mot avoir des sentiments pour Emalee, et elle me reléguait avec une facilité déconcertante au rang de souvenir « agréable ». Moi qui avais simplement cherché à la protéger…
« Je vais retourner dans la Grande Salle et te laisser tranquille. Merci d’avoir été honnête et de ne pas nous avoir fait perdre du temps inutilement. »
Elle me tournait désormais le dos. Et je n’eus aucun mal à relever vers elle un regard vaporeux. Son calme me perturbait. Je ne pensais pas être arrogant lorsque j’avais imaginé qu’elle accuserait moins bien le choc! Au fond, je comprenais qu’elle préfère en rester là, si je ne comptais pas davantage à ses yeux. Elle se disait prête à m’aider, et quand je lui faisais comprendre que son aide était inutile, elle me tournait insensiblement le dos, me prouvant par là même le faible poids de sa proposition.
Elle passa la porte et la referma avec toujours ce même calme olympien. Je lui enviais son sang froid, même s’il n’était dû qu’à son faible intérêt pour notre couple. Et à l’opposé de son comportement, je bouillonnais intérieurement. J’aurais bien hurlé si je ne l’avais pas cru susceptible d’être encore trop près et de m’entendre. Je ne voulais pas lui faire ce plaisir, alors qu’elle balayait d’un revers de main insensible tout ce que nous avions vécu ces derniers mois!
Je fis un aller-retour insensé dans la cabane, partagé entre l’envie de rattraper Garden et la nécessité de me calmer et de m’isoler tel que le prévoyait le plan initial. J’agrippai finalement le dossier du vieux fauteuil où je m’étais installé un peu plus tôt, et je revis Garden à mes côtés. L’image me fut intolérable, je secouai la tête pour l’en déloger. Mais je n‘y parvins pas, et je finis par me précipiter sur la porte, que j’ouvris à la volée. Elle devait être loin maintenant. Je pris mon apparence animale sans même réfléchir, et me précipitait vers le château sans monopoliser davantage mon cerveau. Malheureusement, je ne vis pas Garden sur mon chemin. Je surpris tout au plus deux garçons qui jouaient les solitaires, mais rien d’intéressant pour moi. Impossible de savoir où elle était passée. Arrivé à l’entrée, je repris mon apparence humaine. Ma petite course m’avait fais du bien, mais je n’étais pas pour autant calmé. Je devais rejoindre la grande salle et retrouver Garden. Car il n’était pas question de laisser notre histoire se terminer ainsi!
Adam Meyer- Good boy get bad
Garden, cruel love. - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1488
♦ ARRIVÉE : 16/10/2009
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