Bohemian Rhapsody - ismaël - | Terminé |
The Time-Turner :: Tome VII : Les reliques de la Mort :: Armoire à Disparaître :: RP abandonnés :: Retourneur de temps
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Bohemian Rhapsody - ismaël - | Terminé |
11 Novembre 2002 ▬ 10h11
YEAHHHHH !
Ça, c’était Phoenix Cartwright, qui venait de sortir de la salle commune des Poufsouffle, les bras ballant, le visage heureux. Et quelle expression ! Il apprenait tout juste que son professeur de potions, Mr. Tunney, était tombé dans les escaliers et avait été transférée à l’infirmerie. Et ce n’était pas possible de faire cours là-bas, même pour faire seulement de la théorie. Et tous savaient que, même si Phoenix était bon à toutes les matières, les potions étaient sa bête-noire. Et l’annonce de la chute du professeur ne pouvait que rendre sa journée plus belle. En effet, la voix ne s’était pas manifestée depuis tellement longtemps qu’il en avait même oublié l’existence. Il était capable de l’ignorer. Oui, il était capable, et il croyait dur comme fer à ses capacités à vaincre ce maudit son qui ricochait toujours désagréablement dans sa tête.
Grâce à cet accident, Phoenix avait deux heures de libre. Néanmoins, il avait quelques affaires à aller chercher dans un des cachots du sous-sol, qui faisait office de salle de classe de potions. S’y rendre seul lui donnait parfois des frissons, mais il semblait qu’il n’avait pas le choix. Même si les Poufsouffle et les Serpentards avaient leur refuge dans les souterrains de Hogwarts, Phoenix avait du mal à s’aventurer en solitaire dans les éternels cachots, bien qu’il n’y avait aucune raison d’avoir peur des fantômes sinistres y régnant. En particulier du Baron Sanglant, qui avait néanmoins le maudit don de savoir comment s’y prendre pour réellement faire fuir à trois milles bornes de Hogwarts.
Avant d’aller récupérer ses parchemins dans la classe de potions, il devait d’abord ranger quelques livres à la bibliothèque, et y passer en premier lui éviterait de faire un passage de trop dans sa salle commune. Ensuite, il passerait le reste du temps à gambader dans Hogwarts, cherchant une occupation plus ou moins intéressante. Oui, Phoenix était super optimiste pour ces deux heures de liberté qui arrivaient, dès le lundi matin à huit heures.
Phoenix se rendit donc à la bibliothèque, confiant ses bouquins dans les mains fripées de la bibliothécaire qui le fixa d’un air sceptique, bougonnant un vague « merci ». Il redescendit rapidement, ne voulant pas s’attarder et préférant profiter de ces deux heures le plus vite possible. Il était dans le gigantesque hall, où les énormes portes en bois étaient ouvertes en grand pour laisser passer le soleil, qui rayonnait déjà haut dans le ciel. Aucune ombre de nuage en vue, quand il rentra soudainement dans une silhouette puis chancela en arrière. Rougissant, il se confondit en excuses, ignorant totalement qui était cette personne se trouvant en face de lui. Jamais vu. Certainement un nouveau, comme ces quatre drôles qui avaient atterris à Hogwarts, pour une raison encore inconnue, et qui semblaient très louches. Celui-là paraissait plus perdu que suspect.Je suis réellement navré, je… J’aurais du faire plus attention. Oh, désolé, je ne t’ai pas blessé au moins ?
Quiconque passait par là aurait pu penser que l’air sérieux de Phoenix était tout sauf sincère, ce qui était faux. Constatant que le nouvel arrivant n’avait rien, il lui sourit.Je m’appelle Phoenix Cartwright, cinquième année à Hufflepuff et toi ?
Dernière édition par Don Dragonfield le Dim 30 Oct - 12:52, édité 3 fois
Louis Carr- ♦ HIBOUX POSTÉS : 215
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Re: Bohemian Rhapsody - ismaël - | Terminé |
Lorsqu’il avait aperçu la silhouette du château, depuis la voiture grondante qui lui avait fait traverser la région, Ismaël avait senti les battements de son cœur sensiblement s’accélérer. Il s’était soudain refermé ; taciturne de nature, il était devenu cette fois complètement muet, absorbé par la beauté de l’édifice et l’intensité des souvenirs. La liberté était une époque révolue, désormais la vie reprenait ses droits, et pourtant, en cet instant, ce n’était pas cette lugubre pensée qui l’habitait, mais l’envie de revenir chez lui, dans ce château, immédiatement, d’y être et de s’y protéger. Il s’était fait minuscule pendant les cérémonies, se dissimulant dans un de ses éternels vêtements à capuche, et n’avait heureusement pas trop attiré l’attention. Il avait personnellement demandé aux professeurs de ne rien dire pendant les cours. Bref, retour le plus discret possible.
Cependant, des êtres continuaient chaque jour à le découvrir avec surprise. Il lisait dans leurs yeux cet étonnement et ce doute, soudain, quand il n’était pas reconnu. C’est que, Poudlard formant une grande famille, on était toujours perturbé de voir une tête non identifiable. Et comme les bonnes habitudes ne se perdent pas, Ismaël, qui s’était seulement posté face au soleil, depuis l’intérieur, les yeux fermés de plaisir, sentit un corps lui rentrer demain, et se retourna, lentement, sans colère.
- Je suis réellement navré. Je – j’aurais dû faire plus attention. Oh, désolé, je ne t’ai pas blessé au moins ?
De toutes les personnes qu’il avait rencontrées, cet adolescent était sans nul doute celui qui manifestait le plus de sollicitude. Une seconde, Ismaël eut envie de trouver cela suspect, mais il s’y refusa finalement et se contenta de le fixer pendant quelques secondes, silencieux, le temps de le scruter et de déterminer un peu ce qu’il fallait penser de lui, puis ce ne fut plus la peine de chercher des mots car l’autre reprenait déjà :
- Je m’appelle Phoenix Cartwright, cinquième année à Hufflepuff et toi ?
- Ismaël Chaucery. Je suis en sixième année à Gryffondor. Encore.
Sa grimace signifia à quel point il était déçu de devoir redoubler sa sixième année à cause de son année à l’étranger. Il comprenait parfaitement les raisons invoquées par l’administration et leur était déjà reconnaissant de le reprendre après tant de liberté, mais il aurait néanmoins aimé en finir vite avec ses études pour pouvoir déployer de nouveau ses ailes et être libre – voyager, une passion.
- Je ne me souviens pas de ton visage. Il faut dire que je suis deux ans plus âgé que toi. Tu étais à Poudlard il y a deux ans ?
Il eut un bref soupir quand des nuages vinrent voiler le soleil charmeur.
- J’aimerais bien faire un tour dans le château, reprendre des repères. Tu as quelque chose à faire, maintenant ?
Cependant, des êtres continuaient chaque jour à le découvrir avec surprise. Il lisait dans leurs yeux cet étonnement et ce doute, soudain, quand il n’était pas reconnu. C’est que, Poudlard formant une grande famille, on était toujours perturbé de voir une tête non identifiable. Et comme les bonnes habitudes ne se perdent pas, Ismaël, qui s’était seulement posté face au soleil, depuis l’intérieur, les yeux fermés de plaisir, sentit un corps lui rentrer demain, et se retourna, lentement, sans colère.
- Je suis réellement navré. Je – j’aurais dû faire plus attention. Oh, désolé, je ne t’ai pas blessé au moins ?
De toutes les personnes qu’il avait rencontrées, cet adolescent était sans nul doute celui qui manifestait le plus de sollicitude. Une seconde, Ismaël eut envie de trouver cela suspect, mais il s’y refusa finalement et se contenta de le fixer pendant quelques secondes, silencieux, le temps de le scruter et de déterminer un peu ce qu’il fallait penser de lui, puis ce ne fut plus la peine de chercher des mots car l’autre reprenait déjà :
- Je m’appelle Phoenix Cartwright, cinquième année à Hufflepuff et toi ?
- Ismaël Chaucery. Je suis en sixième année à Gryffondor. Encore.
Sa grimace signifia à quel point il était déçu de devoir redoubler sa sixième année à cause de son année à l’étranger. Il comprenait parfaitement les raisons invoquées par l’administration et leur était déjà reconnaissant de le reprendre après tant de liberté, mais il aurait néanmoins aimé en finir vite avec ses études pour pouvoir déployer de nouveau ses ailes et être libre – voyager, une passion.
- Je ne me souviens pas de ton visage. Il faut dire que je suis deux ans plus âgé que toi. Tu étais à Poudlard il y a deux ans ?
Il eut un bref soupir quand des nuages vinrent voiler le soleil charmeur.
- J’aimerais bien faire un tour dans le château, reprendre des repères. Tu as quelque chose à faire, maintenant ?
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Re: Bohemian Rhapsody - ismaël - | Terminé |
Phoenix ignorait qu’il était tombé sur quelqu’un qui était déjà à Hogwarts. Mince. Il aurait du faire plus attention aux visages de tous les élèves, et ainsi, aucune confusion. Et pourtant, les traits du jeune homme ne lui disaient vraiment rien. Peut-être était-il l’une de ces personnes qui aimaient se terrer dans un coin et s’effacer petit à petit ? Il n’avait pas une tête à être ainsi, puis, il affirmait être à Gryffindor. Encore. Encore ? Pourquoi ? Un redoublant ? La grimace qui allait avec semblait confirmer les pensées du Hufflepuff, qui sourit gentiment.
Trois cent trois jours (en y intégrant les vacances), ce n’était pas la mort. Enfin, si. Et si par malheur, Phoenix apprenait qu’il devait redoubler une année, ce serait la fin du monde, l’apocalypse, le déluge. Et enfin, la résignation. Il semblait que c’en était de même pour ce dénommé Ismaël Chaucery. Drôle de nom d’ailleurs, une jolie consonance aussi.Je ne me souviens pas de ton visage. Il faut dire que je suis deux ans plus âgé que toi. Tu étais à Hogwarts il y a deux ans ?
Au moins, le fait que Phoenix ne se souvint pas d’Ismaël était pardonné, puisque le Gryffindor non plus ne paraissait ne pas le reconnaître. Pourtant, il se rappelait qu’il y avait deux ans, juste au commencement d’une sombre période de sa vie, il menait des jours indescriptibles, entouré d’une bulle de mélancolie, faisant usage de rempart entre lui et la raison. La passion primait et c’était tout. Phoenix se faisait cependant connaître, petit à petit, malgré lui. Il découvrait les différents dortoirs et délirait souvent. Il n’aurait pas du partir.
C’était normal qu’en ce temps-là, Ismaël n’eut pas encore entendu parler de Phoenix Cartwright, le gars un peu dépassé sur les bords. Mais en fin d’année, c’était étonnant que personne ne lui avait susurré son nom à l’oreille. Peut-être Ismaël était-il désintéressé de tout cela et gardait son attention pour d’autres choses moins futiles. Il n’avait pas tort.Eh bien… Oui, j’étais ici il y a deux ans. J’imagine que toi aussi ?
Il eut un petit rire innocent, n’osant pas froisser le Gryffindor. Phoenix avait le cœur à se faire un nouvel ami et il ne désirait pas éradiquer ses chances dès le début. Puis, ce n’était pas tous les jours qu’on rencontrait quelqu’un qui ne nous tapait pas quand on leur fonçait dedans – exprès ou pas.J’aimerais bien faire un tour dans le château, reprendre des repères. Tu as quelque chose à faire maintenant ?
J’avais quelque chose à faire, mais c’est sans importance ! Où veux-tu aller pour commencer ?
Phoenix réfléchit à un endroit sympathique de Hogwarts qu’il pourrait lui faire visiter. Premier problème : il y avait des milliers d’endroits sympathiques dans Hogwarts. Second problème : il y avait des endroits soi-disant « bizarres » dont Phoenix connaissait l’emplacement mais n’y avait jamais réellement mis les pieds, donc il ne pourrait pas les introduire correctement. Ou peut-être commencer par les cachots, pour montrer ce qu’il pouvait y avoir de pire à Hogwarts ? Sauf que s’ils se perdaient, ils n’étaient pas dans le caca… Surtout qu’Ismaël semblait ne pas trop se souvenir de son séjour au château… Quoique, de toute façon, c’était à Ismaël de décider. Troisième problème : Ismaël ne semblait pas bien connaître le château donc ne pourrait pas demander où est-ce qu’il voudrait aller… De plus qu’on ne distribuait pas de carte du château, ou de prospectus pour introduire correctement l’école. Bon. Finalement, les cachots, ce n’était pas une si mauvaise idée. Cependant, le Hufflepuff préférait donner le choix au Gryffindor.Si tu veux, il y a le rez-de-chaussée où tu te trouves actuellement, où il y a la Grande Salle où on petit-déjeune, déjeune et dîne, et la conciergerie. Les sous-sols où il y a la cuisine, de longs couloirs sinueux entourés de cachots glauques et puants, la réserve aux potions mais bon, je pense que c’est déconseillé de visiter ça. Au premier étage, je crois qu’il y a les toilettes des filles. Enfin, elles sont abandonnées. La bibliothèque aussi se situe au premier étage, près de la salle des Trophées. Très belle salle d’ailleurs. Au deuxième, le placard à balais et l’infirmerie. Le troisième étage n’est pas tellement intéressant, à part si tu veux être bien calé sur les passages secrets. Idem pour le quatrième étage. Il paraît qu’il n’y a que des salles étranges là-bas comme une salle à disparaître ou la soi-disant antichambre du Baron Sanglant. Jamais vu.
Phoenix fut une petite moue. Le Baron Sanglant était vraiment effrayant et s’ils y allaient, peut-être le croiseraient-ils… Brrr…Enfin, au cinquième, la salle de bain des préfets, et le grenier de divination. Au sixième, quelque classe désaffectée, et… La salle sur demande.
Il eut un petit sourire, en regardant dans le vague, repensant à toutes ces fois où il s’y était caché pour ne pas se faire attraper par le concierge, ou tout simplement pour être un peu seul et souffler un peu.Et il y a quelques tours, les plus importantes sont la volière et la tour d’astronomie. Il faut aussi noter qu’à chaque étage, il y a des dizaines de salles de cours. Ensuite, dans le parc de Hogwarts, se trouvent la cabane du garde-chasse, les serres pour le cours de Botanique, le lac où logent des milliers de créatures, le terrain de Quidditch, et l’accès au pré-au-lard. Ah, non, il y a aussi la forêt interdite. Voilà !
Phoenix sourit à Ismaël en haussant doucement les épaules. Oui, il y avait bien des pièces à Hogwarts et c’était le dire, ils n’étaient pas sortis de l’auberge.
Louis Carr- ♦ HIBOUX POSTÉS : 215
♦ ARRIVÉE : 27/10/2009
♦ ANNÉE : 7th
Re: Bohemian Rhapsody - ismaël - | Terminé |
- Eh bien, oui. J’étais ici, il y a deux ans. J’imagine que toi aussi ?
Nul besoin de répondre ; tout était désormais clair pour deux : aucun ne reconnaissait l’autre malgré les années passées dans les mêmes couloirs. Il faut dire qu’avant son année de voyage, Ismaël était bien moins ouvert sur les autres, bien moins intéressé par les rencontres et les récits. Il avait tendance à se morfondre dans les rêves et à ne profiter que des présences qui s’avançaient vers lui, des personnes qui faisaient des efforts pour se faire accepter dans son cercle. Désormais, cela avait changé, et sa tolérance et son ouverture se manifestaient dans cette conversation qu’il avait avec Phoenix. C’est pour cela qu’il éprouva une pointe, un semblant, de contentement, quand celui-ci se proposa effectivement de l’accompagner.
- Où veux-tu aller pour commencer ?
Ismaël ne feignait pas de mal connaître le château : depuis son retour, il se perdait sans cesse et personne n’était vraiment disposé ou apte à l’aider. Il voulait avoir des repères pour être capable de retrouver au moins les escaliers d’un peu partout. Il laissa donc Phoenix s’escrimer à dresser une liste de tout ce qu’il lui proposait.
- Si tu veux, il y a le rez-de-chaussée où tu te trouves actuellement, où il y a la Grande Salle où on petit-déjeune, déjeune et dîne, et la conciergerie. Les sous-sols où il y a la cuisine, de longs couloirs sinueux entourés de cachots glauques et puants, la réserve aux points mais bon, je pense que c’est déconseillé de visiter ça. Au premier étage, je crois qu’il y a les toilettes des filles. Enfin, elles sont abandonnées. La bibliothèque aussi se situe au premier étage, près de la salle des Trophées. Très belle salle d’ailleurs. Au deuxième, le placard à balais et l’infirmerie. Le troisième étage n’est pas tellement intéressant, à part si tu veux être bien calé sur les passages secrets. Idem pour le quatrième étage. Il paraît qu’il n’y a que des salles étranges là-bas comme une salle à disparaître ou la soi-disant antichambre du Baron Sanglant. Jamais vu. Enfin, au cinquième, la salle de bains des préfets, et le grenier de divination. Au sixième, quelques classes désaffectées, et… la salle sur demande. Et il y a quelques tours, les plus importantes sont la volière et la tour d’astronomie. Il faut aussi noter qu’à chaque étage, il y a des dizaines de salles de cours. Ensuite, dans le parc de Hogwarts, se trouvent la cabane du garde-chasse, les serres pour le cours de Botanique, le lac où logent des milliers de créatures, le terrain de Quidditch et l’accès au pré-au-lard. Ah, non, il y a aussi la forêt interdite. Voilà !
Ismaël aurait sans doute été essoufflé après un tel discours. De toute façon, il n’aurait jamais pu aligner autant de mots sans se sentir lésé dans son intimité et son orgueil. Phoenix, pourtant, était parfaitement calme, presque blasé même, puisqu’il haussait les épaules pour signifier qu’il était conscient de la multiplicité des choix proposés. Ismaël sentit qu’il pouvait se permettre quelques secondes de réflexion après tout ce que son interlocuteur avait prononcé. Un sourire terriblement dangereux vint lentement arquer ses lèvres, donnant naissance à une drôle d’alternative.
- As-tu l’esprit d’aventure, Phoenix ?
Il ne semblait pas disposé à en dire plus pour le moment, restant silencieux, les yeux sur les personnes qui descendaient l’escalier au fur et à mesure. Il ne comptait pas dévoiler son envie face à tous ces éventuels colporteurs. Cependant, il se tourna plutôt vite vers le Poufsouffle, et ajouta d’une voix basse :
- C’est que, tu vois, les endroits que j’aimerais le plus visiter sont la réserve aux potions, les passages secrets, l’antichambre du Baron Sanglant, la salle de bain des préfets, la cabane du garde-chasse, Pré-au-Lard et la forêt interdite. Tu remarqueras que la plupart de ces lieux montrent porte close devant les deux élèves que nous sommes.
Ses yeux se perdaient de nouveau dans le vague à la pensée de pouvoir commettre un acte, aussi petit soit-il, de rébellion face à l’institution qui le faisait redoubler – ne prenant absolument pas en compte le fait qu’elle l’accueillait, de nouveau, après une année à l’étranger. L’aventure lui manquait aussi, les sorties nocturnes avec les marins, les erreurs, les dérouillées, même certaines luttes dans des coins de rue après l’alcool revigorant. Un frisson souriant le parcourut. Mais soudain, il vit avec netteté Phoenix, qu’il avait presque oublié.
- Que dis-je ? Tu es un Poufsouffle. Je me souviens au moins des caractéristiques des maisons. Tu n’es pas le Gryffondor aventurier ni le Serpentard rebelle ; tu t’apparenterais donc plutôt au Serdaigle sage. On peut aller visiter l’infirmerie, la bibliothèque et la salle sur demande, si tu préfères ; cela me fera des repères véritablement stables.
Il le dévisagea quelques secondes sans mot dire, avant d’ajouter, sans sourire cette fois – et c’était sa sincérité qui l’empêchait d’être antipathique :
- Oui, c’est à toi de choisir entre nouveauté et stabilité. Je ne veux pas te précipiter dans des abîmes qui t’effraieraient. Je m’adapte assez bien aux personnes avec qui je suis.
Nul besoin de répondre ; tout était désormais clair pour deux : aucun ne reconnaissait l’autre malgré les années passées dans les mêmes couloirs. Il faut dire qu’avant son année de voyage, Ismaël était bien moins ouvert sur les autres, bien moins intéressé par les rencontres et les récits. Il avait tendance à se morfondre dans les rêves et à ne profiter que des présences qui s’avançaient vers lui, des personnes qui faisaient des efforts pour se faire accepter dans son cercle. Désormais, cela avait changé, et sa tolérance et son ouverture se manifestaient dans cette conversation qu’il avait avec Phoenix. C’est pour cela qu’il éprouva une pointe, un semblant, de contentement, quand celui-ci se proposa effectivement de l’accompagner.
- Où veux-tu aller pour commencer ?
Ismaël ne feignait pas de mal connaître le château : depuis son retour, il se perdait sans cesse et personne n’était vraiment disposé ou apte à l’aider. Il voulait avoir des repères pour être capable de retrouver au moins les escaliers d’un peu partout. Il laissa donc Phoenix s’escrimer à dresser une liste de tout ce qu’il lui proposait.
- Si tu veux, il y a le rez-de-chaussée où tu te trouves actuellement, où il y a la Grande Salle où on petit-déjeune, déjeune et dîne, et la conciergerie. Les sous-sols où il y a la cuisine, de longs couloirs sinueux entourés de cachots glauques et puants, la réserve aux points mais bon, je pense que c’est déconseillé de visiter ça. Au premier étage, je crois qu’il y a les toilettes des filles. Enfin, elles sont abandonnées. La bibliothèque aussi se situe au premier étage, près de la salle des Trophées. Très belle salle d’ailleurs. Au deuxième, le placard à balais et l’infirmerie. Le troisième étage n’est pas tellement intéressant, à part si tu veux être bien calé sur les passages secrets. Idem pour le quatrième étage. Il paraît qu’il n’y a que des salles étranges là-bas comme une salle à disparaître ou la soi-disant antichambre du Baron Sanglant. Jamais vu. Enfin, au cinquième, la salle de bains des préfets, et le grenier de divination. Au sixième, quelques classes désaffectées, et… la salle sur demande. Et il y a quelques tours, les plus importantes sont la volière et la tour d’astronomie. Il faut aussi noter qu’à chaque étage, il y a des dizaines de salles de cours. Ensuite, dans le parc de Hogwarts, se trouvent la cabane du garde-chasse, les serres pour le cours de Botanique, le lac où logent des milliers de créatures, le terrain de Quidditch et l’accès au pré-au-lard. Ah, non, il y a aussi la forêt interdite. Voilà !
Ismaël aurait sans doute été essoufflé après un tel discours. De toute façon, il n’aurait jamais pu aligner autant de mots sans se sentir lésé dans son intimité et son orgueil. Phoenix, pourtant, était parfaitement calme, presque blasé même, puisqu’il haussait les épaules pour signifier qu’il était conscient de la multiplicité des choix proposés. Ismaël sentit qu’il pouvait se permettre quelques secondes de réflexion après tout ce que son interlocuteur avait prononcé. Un sourire terriblement dangereux vint lentement arquer ses lèvres, donnant naissance à une drôle d’alternative.
- As-tu l’esprit d’aventure, Phoenix ?
Il ne semblait pas disposé à en dire plus pour le moment, restant silencieux, les yeux sur les personnes qui descendaient l’escalier au fur et à mesure. Il ne comptait pas dévoiler son envie face à tous ces éventuels colporteurs. Cependant, il se tourna plutôt vite vers le Poufsouffle, et ajouta d’une voix basse :
- C’est que, tu vois, les endroits que j’aimerais le plus visiter sont la réserve aux potions, les passages secrets, l’antichambre du Baron Sanglant, la salle de bain des préfets, la cabane du garde-chasse, Pré-au-Lard et la forêt interdite. Tu remarqueras que la plupart de ces lieux montrent porte close devant les deux élèves que nous sommes.
Ses yeux se perdaient de nouveau dans le vague à la pensée de pouvoir commettre un acte, aussi petit soit-il, de rébellion face à l’institution qui le faisait redoubler – ne prenant absolument pas en compte le fait qu’elle l’accueillait, de nouveau, après une année à l’étranger. L’aventure lui manquait aussi, les sorties nocturnes avec les marins, les erreurs, les dérouillées, même certaines luttes dans des coins de rue après l’alcool revigorant. Un frisson souriant le parcourut. Mais soudain, il vit avec netteté Phoenix, qu’il avait presque oublié.
- Que dis-je ? Tu es un Poufsouffle. Je me souviens au moins des caractéristiques des maisons. Tu n’es pas le Gryffondor aventurier ni le Serpentard rebelle ; tu t’apparenterais donc plutôt au Serdaigle sage. On peut aller visiter l’infirmerie, la bibliothèque et la salle sur demande, si tu préfères ; cela me fera des repères véritablement stables.
Il le dévisagea quelques secondes sans mot dire, avant d’ajouter, sans sourire cette fois – et c’était sa sincérité qui l’empêchait d’être antipathique :
- Oui, c’est à toi de choisir entre nouveauté et stabilité. Je ne veux pas te précipiter dans des abîmes qui t’effraieraient. Je m’adapte assez bien aux personnes avec qui je suis.
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Re: Bohemian Rhapsody - ismaël - | Terminé |
As-tu l’esprit d’aventure Phoenix ?
Le sourire qui s’était dessiné sur le visage d’Ismaël amusa Phoenix. L’esprit d’aventure disait-il ? Le Hufflepuff haussa les sourcils, étonné. Cette question était assez inattendue. Il pourrait répondre que oui, étant donné qu’il avait déjà fait plusieurs tours dans le couloir du troisième étage, mais aussi que non, ayant assez peur de se balader seul dans les sous-sols. Cependant, il ne voulait montrer en aucun cas ses faiblesses à Ismaël.C’est que, tu vois, les endroits que j’aimerais le plus visiter sont la réserve aux potions, les passages secrets, l’antichambre du Baron Sanglant, la salle de bain des Préfets, la cabane du garde-chasse, Pré-au-Lard et la forêt interdite. Tu remarqueras que la plupart de ces lieux montrent porte close devant les deux élèves que nous sommes.
Il y eut un silence. Phoenix s’attendait à ce qu’Ismaël dise autre chose après, mais pendant quelques temps, il n’y eut rien. La réserve aux potions serait aisée à visiter, Mr. Tunney étant inapte à les prendre en flag. Les passages secrets étaient quasiment tous connus de Phoenix, étant donné qu’il les avait souvent utilisé pour aller s’acheter des friandises en douce au Pré-au-Lard quand il n’en avait pas encore le droit. Il était plutôt simple d’accéder à la salle de bain des Préfets, la cabane du garde-chasse et dans la forêt interdite – cependant, Phoenix imaginait bien que l’esprit baroudeur d’Ismaël l’ordonnerait d’y aller une nuit de pleine lune, et non en plein jour. Le seul endroit qui freinait vraiment le jeune homme était l’antichambre du Baron Sanglant. Enfin. Il ne serait pas seul, c’était déjà ça.Que dis-je ? Tu es un Hufflepuff. Je me souviens au moins des caractéristiques de cette maison. Tu n’es pas le Gryffindor aventurier ni le Slytherin rebelle ; tu t’apparenterais dont plutôt au Ravenclaw sage. On peut aller visiter l’infirmerie, la bibliothèque et la salle sur demande, si tu préfères ; cela me fera des repères véritablement stables.
Un petit rire échappa de Phoenix. Peut-être qu’Ismaël ignorait que tous les Hufflepuff n’étaient pas seulement sages, mais un peu de tout. Phoenix avait été redirigé chez les jaunes et noir car il convenait à toutes les maisons justement. Donc il n’était pas aussi sérieux que ce que le Gryffindor pouvait prétendre.Oui, c’est à toi de choisir entre nouveauté et stabilité. Je ne veux pas te précipiter dans des abîmes qui t’effraieraient. Je m’adapte assez bien aux personnes avec qui je suis.
Le choix était fait d’avance.Oh. Tu n’avais aucunement le besoin de me laisser le choix. Il n'y a quasiment aucune nouveauté dans ce que tu viens de citer là. Que préfères-tu entre la réserve des potions ou l’antichambre du Baron Sanglant ?
Ses lèvres s’étirèrent malicieusement, une lueur étrange brillant dans ses yeux.La réserve des potions est beaucoup plus facile d’accès aujourd’hui, le professeur n’étant pas disposé à rôder dans les sous-sols… Dans ce cas-là, tu préférerais l’antichambre du Baron Sanglant, non ?
Louis Carr- ♦ HIBOUX POSTÉS : 215
♦ ARRIVÉE : 27/10/2009
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Re: Bohemian Rhapsody - ismaël - | Terminé |
- Oh. Tu n’avais aucunement le besoin de me laisser le choix. Il n’y a quasiment aucune nouveauté dans ce que tu viens de citer là. Que préfères-tu entre la réserve des potions ou l’antichambre du Baron Sanglant ? La réserve des potions est beaucoup plus facile d’accès aujourd’hui, le professeur n’étant pas disposé à rôder dans les sous-sols. Dans ce cas-là, tu préférerais l’antichambre du Baron Sanglant, non ?
Ismaël sentit furtivement une pointe de gêne, qui disparut très vite devant le contentement d’avoir trouvé un ami à sa taille au niveau de l’aventure. Certes, Phoenix avait un peu dévalorisé le côté mystérieux des lieux à découvrir en signifiant qu’ils n’étaient pas si dangereux que ça, puisqu’il les avaient visités et qu’il en était revenu vivant et sans sanction ; cependant, Ismaël avait hâte de découvrir ces endroits et de pouvoir ainsi estimer avoir vu les meilleures parties du château (quoique, en finit-on réellement un jour avec les découvertes dans Poudlard ?). Il acquiesça donc pour le Baron Sanglant et ils commencèrent à monter l’escalier. Il ne lui fallut que quelques secondes pour étouffer son orgueil et admettre sa méprise.
- Je suis désolé d’avoir généralisé. Je n’ai qu’un souvenir assez vague des maisons et je m’étais fié aux chansons, mais de toute évidence, tu n’y corresponds pas, donc ça doit être des traits de caractère un peu trop larges.
Son excuse était étrange, entre autojustification et question de sociologie poudlardienne ; cependant, Phoenix avait bien compris que c’était une tentative de montrer qu’il avait compris le caractère plus aventurier que prévu de son camarade. Une fois qu’il eût avalé cette couleuvre un peu désagréable, il repartit sur un tout autre ton :
- En tout cas, ça va nous permettre de faire d’agréables découvertes, tout cela. Y’a-t-il un moyen de sortir de Poudlard en pleine nuit ou est-ce que le couvre-feu est sévère ? Il y a des rumeurs sur des réunions nocturnes à Pré-au-lard mais je ne sais plus trop quoi croire, maintenant.
Phoenix devenait donc comme sa porte d’ouverture sur ce monde qu’il avait quitté il y a pourtant si peu, qu’il considérait encore comme sa maison, mais qu’il connaissait finalement si mal. Il faut dire que, garçon plutôt solitaire et sauvage avant son départ, il n’avait pas cherché à sociabiliser et parcourir les facettes festives du lieu. Désormais, il était ouvert à toute possibilité de distraction hors de cette routine machinalement désespérante. Ses yeux se plissèrent quand ils arrivèrent au quatrième étage. Ils avancèrent dans le couloir et la température changea nettement, rejoignant plutôt celle des cachots : il ne fallait pas chercher une logique quelconque dans l’écosystème de ce château, c’était un ensemble de parties disparates tant en couleur qu’en atmosphère. Ismaël s’arrêta, interrogeant Phoenix du regard, et ayant hâte d’être entraîné dans ce lieu où, espérait-il, ils ne rencontreraient pas trop brutalement le Baron Sanglant.
Ismaël sentit furtivement une pointe de gêne, qui disparut très vite devant le contentement d’avoir trouvé un ami à sa taille au niveau de l’aventure. Certes, Phoenix avait un peu dévalorisé le côté mystérieux des lieux à découvrir en signifiant qu’ils n’étaient pas si dangereux que ça, puisqu’il les avaient visités et qu’il en était revenu vivant et sans sanction ; cependant, Ismaël avait hâte de découvrir ces endroits et de pouvoir ainsi estimer avoir vu les meilleures parties du château (quoique, en finit-on réellement un jour avec les découvertes dans Poudlard ?). Il acquiesça donc pour le Baron Sanglant et ils commencèrent à monter l’escalier. Il ne lui fallut que quelques secondes pour étouffer son orgueil et admettre sa méprise.
- Je suis désolé d’avoir généralisé. Je n’ai qu’un souvenir assez vague des maisons et je m’étais fié aux chansons, mais de toute évidence, tu n’y corresponds pas, donc ça doit être des traits de caractère un peu trop larges.
Son excuse était étrange, entre autojustification et question de sociologie poudlardienne ; cependant, Phoenix avait bien compris que c’était une tentative de montrer qu’il avait compris le caractère plus aventurier que prévu de son camarade. Une fois qu’il eût avalé cette couleuvre un peu désagréable, il repartit sur un tout autre ton :
- En tout cas, ça va nous permettre de faire d’agréables découvertes, tout cela. Y’a-t-il un moyen de sortir de Poudlard en pleine nuit ou est-ce que le couvre-feu est sévère ? Il y a des rumeurs sur des réunions nocturnes à Pré-au-lard mais je ne sais plus trop quoi croire, maintenant.
Phoenix devenait donc comme sa porte d’ouverture sur ce monde qu’il avait quitté il y a pourtant si peu, qu’il considérait encore comme sa maison, mais qu’il connaissait finalement si mal. Il faut dire que, garçon plutôt solitaire et sauvage avant son départ, il n’avait pas cherché à sociabiliser et parcourir les facettes festives du lieu. Désormais, il était ouvert à toute possibilité de distraction hors de cette routine machinalement désespérante. Ses yeux se plissèrent quand ils arrivèrent au quatrième étage. Ils avancèrent dans le couloir et la température changea nettement, rejoignant plutôt celle des cachots : il ne fallait pas chercher une logique quelconque dans l’écosystème de ce château, c’était un ensemble de parties disparates tant en couleur qu’en atmosphère. Ismaël s’arrêta, interrogeant Phoenix du regard, et ayant hâte d’être entraîné dans ce lieu où, espérait-il, ils ne rencontreraient pas trop brutalement le Baron Sanglant.
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Re: Bohemian Rhapsody - ismaël - | Terminé |
Ils montèrent les escaliers menant au quatrième étage. Phoenix était réjoui de passer deux heures pleines à explorer les lieux qu’il n’avait jamais visités. L’antichambre du Baron Sanglant était l’une de ces pièces qui l’avaient effrayé jusqu’ici, mais à présent qu’il avait quelqu’un pour y aller avec lui, le Hufflepuff se sentait d’attaque pour y entrer. Il appréhendait le moment, il craignait de partir en courant et en hurlant à en faire hérisser les cheveux de toutes les personnes se trouvant dans l’enceinte du château, mais il espérait que ça n’arriverait pas. Il ne voulait surtout pas se défiler devant Ismaël, qui semblait si peu peureux. Il voulait lui montrer que les Hufflepuff n’étaient pas tous des trouillards.
Non, en réalité, il y allait surtout pour lui. Pour se prouver qu’il pouvait accéder à des endroits, ou faire des choses qui l’effrayaient. Il voulait se convaincre qu’il n’avait rien à craindre du Baron Sanglant, que ce n’était qu’un vulgaire fantôme, très barbare certes, mais un être qu’on pouvait traverser sans rien craindre. Il ne pourrait même pas l’écorcher avec son sabre. Il voulaitJe suis désolé d’avoir généralisé. Je n’ai qu’un souvenir assez vague des maisons et je m’étais fié aux chansons, mais de toute évidence, tu n’y corresponds pas, donc ça doit être des traits de caractères un peu trop larges.
Phoenix lui sourit.C’est déjà oublié ! C’est vrai que les élèves – et les profs – ont tendance à abuser sur les caractéristiques de chaque maison. Les Slytherin sont tous méchants, les Hufflepuff sont tous des naïfs, les Gryffindor sont tous téméraires et les Ravenclaw sont tous des gratteurs. On les entend depuis notre enfance quand on nage dans la magie dès le stade embryonnaire. Enfin, moi, j’étais plutôt moite-moite donc j’ai appris tout ça lors de mon arrivée ici.
Le jeune homme lui adressa un clin d’œil complice. En réalité, Ismaël n’aurait pas eu le besoin de s’excuser, Phoenix était susceptible, mais pas autant. Cependant, si ça pouvait l’aider à se sentir moins coupable, il ne devait surtout pas se gêner et pouvait lui débiter toutes les excuses du monde jusqu’à mettre Phoenix dans l’embarra. Puis, le Gryffindor paraissait comme soulagé de s’être dévêtu de ces refrains.En tout cas, ça va nous permettre de faire d’agréables découvertes, tout cela. Y a-t-il un moyen de sortir de Hogwarts en pleine nuit ou est-ce que le couvre feu est sévère ? Il y a des rumeurs sur des réunions nocturnes à Pré-Au-Lard mais je ne sais plus trop quoi croire, maintenant.
Tu seras probablement déçu d'apprendre je n’ai jamais entendu parler de réunions nocturnes. Enfin, si ça réussit à s’organiser, c’est que le couvre-feu n’est pas si sévère que ça. On pourra aller vérifier si tu veux et si y’a rien, on aura qu’à organiser ça nous-mêmes. Les seules personnes qu’il faut éviter quand on veut faire le mur, c’est le concierge et Leslie Jeffers, la préfète-en-chef de Ravenclaw. Elle est très à cheval sur les règles. Avec l’autre préfet-en-chef, il est plutôt cool, t’as pas à craindre grand-chose. River Langley, ça te dit quelque chose ? Il est chez les Rouges et Ors.
Phoenix haussa un sourcil malicieusement. Mais son expression amusée s’évapora aussi rapidement qu’elle était arrivée quand ils pénétrèrent dans le couloir menant à l’antichambre du Baron Sanglant. Une sorte de haie d’honneur d’armures poussiéreuses les accueillait. Les voilà donc devant le couloir de l’enfer. Des frissons parcoururent entièrement le corps de Phoenix, qui s’arrêta d’instinct. Ismaël aussi s’était stoppé, le fixant. Phoenix respira un bon coup, puis fit un pas en avant, peu assuré. Il avait réellement peur. Ses mains étaient moites, ses jambes tremblaient et semblaient démunies de muscles lui permettant d’avancer. Son cœur battait la chamade, Phoenix appréhendait vraiment le moment où ils croiseraient le Baron Sanglant – en espérant que ce soit après que Phoenix soit partit de Hogwarts, dans d’autres circonstances, ou tout simplement, jamais. Il devait absolument ravaler ses craintes.
Ils entrèrent dans la vaste salle circulaire. Phoenix retient son souffle en y pénétrant. Il n’y avait rien hormis de vieux meubles abîmés renversés un peu partout dans la pièce. Phoenix soupira discrètement de soulagement. Rien d’effrayant à première vue. Il s’avança néanmoins lentement, prenant soin de faire attention à l’endroit où est-ce qu’il mettait ses pieds. Quand soudain…Voilà-t-y pas que juste devant moi se trouvent deux gaillards ! Et même qu’y ont l’air bien gentils que je pourrais l’embrocher avec aisance ! Je vais les aborder, ces saligauds qui osent me déranger ! Et qu'est-ce qu'on en a ? Gueulez voir d'abord un bon coup et que ça tremble !
Phoenix sursauta violemment mais pu contrôler la pulsion lui ordonnant de s’enfuir à toutes jambes de l’antichambre. L’apparition d’un fantôme à collerette l’avait plus qu’effrayé. Cependant, le fantôme lui-même n’avait pas une tête à faire tomber dans les pommes.
Phoenix remercia mentalement son ange gardien que ce ne soit pas le Baron Sanglant qui soit apparu. Mais ce fantôme-là semblait vouloir le transpercer avec son épée qu’il avait sortit d’un air vaillant, en position de garde. Phoenix jeta un coup d’œil curieux à Ismaël.Vous êtes ?
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Louis Carr- ♦ HIBOUX POSTÉS : 215
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Re: Bohemian Rhapsody - ismaël - | Terminé |
- C’est déjà oublié ! C’est vrai que les élèves – et les profs – ont tendance à abuser sur les caractéristiques de chaque maison. Les Slytherin sont tous méchants, les Hufflepuff sont tous des naïfs, les Gryffindor sont tous téméraires et les Ravenclaw sont tous des gratteurs. On les entend depuis notre enfance quand on nage dans la magie dès le stade embryonnaire. Enfin, moi, j’étais plutôt moite-moite donc j’ai appris tout ça lors de mon arrivée ici.
- Pour moi aussi, ça a été plutôt une découverte ici. Mais les cases ont été très fermement installées, et dès qu’on a su que j’étais à Gryffondor, c’était le même discours, tout le temps : tu dois être courageux, n’avoir jamais peur. Ca a conforté mes principes, plus qu’autre chose. Je ne prétends pas n’avoir jamais peur, ce serait ridicule. Mais j’avoue que je m’en sors assez bien.
Le clin d’œil de Phoenix le mit un peu plus à l’aise. Il détestait avoir à s’excuser mais était toujours très honnête pour autant, surtout avec ses amis garçons. La barrière de la sentimentalité s’effondrait souvent et lui ouvrait la porte à une franchise nouvelle, celle de la camaraderie où tout se dit et rien n’est tu. Cependant, monter les escaliers était une chose tout à fait différente. Honnête, mais pas froussard. Ismaël gardait les yeux droit devant lui, la tête élevée vers le haut des marches, le pas assuré. Son cœur battait un peu plus vite que d’habitude mais il se força à dire qu’avec toutes les tempêtes qu’il avait vécues, il ne pouvait pas se laisser effrayer par un pauvre fantôme inoffensif.
- Tu seras probablement déçu d’apprendre que je n’ai jamais entendu parler de réunions nocturnes. Enfin, si ça réussit à s’organiser, c’est que le couvre-feu n’est pas si sévère que ça. On pourra aller vérifier si tu veux et si y’a rien, on aura qu’à organiser ça nous-mêmes. Les seules personnes qu’il faut éviter quand on veut faire le mur, c’est le concierge et Leslie Jeffers, la préfète-en-chef de Ravenclaw. Elle est très à cheval sur les règles. Avec l’autre préfet-en-chef, il est plutôt cool, t’as pas à craindre grand-chose. River Langley, ça te dit quelque chose ? Il est chez les Rouges et Ors.
- J’avoue que ça ne me dit rien. J’ai pas mal de retard sur les prénoms depuis que je suis arrivé. On aurait pu penser que les préfets en chefs se marqueraient mieux dans mon esprit, mais j’ai un certain rejet de l’autorité qui provoque un peu le contraire, finalement. Leslie, je crois voir qui c’est, l’espèce de pimbêche coincée, pâle aux yeux clairs. Elle est jolie mais beaucoup trop compliquée pour moi. Je ne joue plus à cela depuis longtemps.
Et voilà qu’il parlait comme un grand-père. Cela le fit sourire, et il lança lui aussi un clin d’œil à Phoenix, avant de poursuivre :
- Ce serait cool de créer des réunions à Pré-au-lard, ouais. Tu connais bien Hogwarts, et je peux m’occuper des démarches en-dehors. Ca nous ferait un peu d’éclate au milieu de la routine, si tu vois ce que je veux dire.
C’était beau de faire les fiers à bras, mais il allait falloir assurer dans quelques minutes, plutôt. Qu’y avait-il dans la salle ? Ismaël coupa son souffle, au cas où il y aurait des odeurs nauséabondes de cadavres qui étrangement se seraient trouvés chez le Baron Sanglant. Non, rien. Il se remit à respirer et observa avec circonspection les meubles. Cependant, il eut le même sursaut que Phoenix en entendant une voix et ne dut le fait de rester debout que grâce à beaucoup de taquineries de marins. Il se tourna donc vers la voix et ses sourcils se haussèrent : selon ses souvenirs, le Baron Sanglant ne ressemblait pas à cela.
- Voilà-t-y pas que juste devant moi se trouvent deux gaillards ! Et même qu’y ont l’air bien gentils que je pourrais l’embrocher avec aisance ! Je vais les aborder, ces saligauds qui osent me déranger ! Et qu’est-ce qu’on en a ? Gueulez voir d’abord un bon coup et que ça tremble !
- Vous êtes ?
La question de Phoenix fit sourire Ismaël, et il ne quitta pas le fantôme des yeux, tandis que celui-ci se déplaçait un peu, gêné de ne pas être reconnu.
- Voilà-t-y pas qu’on m’a oublié ! Je me cloître dans cette vieille salle, c’est vrai, mais mon honneur est sauf. EN GARDE !
D’un réflexe entre amusement et concentration, Ismaël se pencha en une seconde vers un long pinceau qu’il avait vu couvert de toiles d’araignées par terre. Il se releva et le brandit face à l’épée du fantôme. Ils étaient à armes inégales mais ne pouvaient de toute façon pas se toucher, ni l’un, ni l’autre. Sauf si les sorts intervenaient, bien sûr. Et Ismaël se doutait-il de ce qui allait advenir quand il commença à s’amuser ?
- Estouffette ! Brimade ! Combattez ! Qu’est-ce que c’est que cette épée minable ?
- Défends-toi, vieux bouc, au lieu de parler tout le temps.
- Qu’est-ce que j’entends ?
La voix étrangère était glaciale, presque sanguinaire. Ismaël se retourna très lentement vers ce qui était bien sûr le Baron Sanglant, venu défendre son apparent protégé, le fantôme chevalier des moines moyenâgeux. Le marin, tout brave qu’il était, se figea face à l’apparence absolument monstrueuse du fantôme. Il balbutia quelques mots qui ressemblèrent à : « Phoenix. On se casse. » et finalement, se résolut à prendre son ami par le bras et à s’enfuir quand il vit le Baron Sanglant prononcer une phrase qui laissa l’autre fantôme inoffensif mais son épée devenue dangereuse. Ce fut une des courses les plus effrénées de sa vie. Il comprit pourquoi on recommandait aux élèves de ne pas aller chez le Baron Sanglant. Ce n’était pas quelqu’un de très hospitalier. Les mains sur les genoux, revenu dans le Hall, Ismaël prit quelques minutes pour se remettre à rire. Ce fut plus quelque chose de nerveux, puisqu’enfin, il s’assit sur les premières marches à côté de Phoenix et lui confia :
- J’ai traversé d’innombrables choses pendant cette dernière année. Mais cette vision m’a entièrement glacé. Que faut-il faire pour en arriver là ? Ressemblerons-nous un jour à cela ? A la fois prisonniers d’un corps qui ne peut plus rien toucher et libres de cette mort qui cherche à nous happer ? C’est terrifiant.
Et voilà, c’était dit.
Ismaël avait eu peur.
- Pour moi aussi, ça a été plutôt une découverte ici. Mais les cases ont été très fermement installées, et dès qu’on a su que j’étais à Gryffondor, c’était le même discours, tout le temps : tu dois être courageux, n’avoir jamais peur. Ca a conforté mes principes, plus qu’autre chose. Je ne prétends pas n’avoir jamais peur, ce serait ridicule. Mais j’avoue que je m’en sors assez bien.
Le clin d’œil de Phoenix le mit un peu plus à l’aise. Il détestait avoir à s’excuser mais était toujours très honnête pour autant, surtout avec ses amis garçons. La barrière de la sentimentalité s’effondrait souvent et lui ouvrait la porte à une franchise nouvelle, celle de la camaraderie où tout se dit et rien n’est tu. Cependant, monter les escaliers était une chose tout à fait différente. Honnête, mais pas froussard. Ismaël gardait les yeux droit devant lui, la tête élevée vers le haut des marches, le pas assuré. Son cœur battait un peu plus vite que d’habitude mais il se força à dire qu’avec toutes les tempêtes qu’il avait vécues, il ne pouvait pas se laisser effrayer par un pauvre fantôme inoffensif.
- Tu seras probablement déçu d’apprendre que je n’ai jamais entendu parler de réunions nocturnes. Enfin, si ça réussit à s’organiser, c’est que le couvre-feu n’est pas si sévère que ça. On pourra aller vérifier si tu veux et si y’a rien, on aura qu’à organiser ça nous-mêmes. Les seules personnes qu’il faut éviter quand on veut faire le mur, c’est le concierge et Leslie Jeffers, la préfète-en-chef de Ravenclaw. Elle est très à cheval sur les règles. Avec l’autre préfet-en-chef, il est plutôt cool, t’as pas à craindre grand-chose. River Langley, ça te dit quelque chose ? Il est chez les Rouges et Ors.
- J’avoue que ça ne me dit rien. J’ai pas mal de retard sur les prénoms depuis que je suis arrivé. On aurait pu penser que les préfets en chefs se marqueraient mieux dans mon esprit, mais j’ai un certain rejet de l’autorité qui provoque un peu le contraire, finalement. Leslie, je crois voir qui c’est, l’espèce de pimbêche coincée, pâle aux yeux clairs. Elle est jolie mais beaucoup trop compliquée pour moi. Je ne joue plus à cela depuis longtemps.
Et voilà qu’il parlait comme un grand-père. Cela le fit sourire, et il lança lui aussi un clin d’œil à Phoenix, avant de poursuivre :
- Ce serait cool de créer des réunions à Pré-au-lard, ouais. Tu connais bien Hogwarts, et je peux m’occuper des démarches en-dehors. Ca nous ferait un peu d’éclate au milieu de la routine, si tu vois ce que je veux dire.
C’était beau de faire les fiers à bras, mais il allait falloir assurer dans quelques minutes, plutôt. Qu’y avait-il dans la salle ? Ismaël coupa son souffle, au cas où il y aurait des odeurs nauséabondes de cadavres qui étrangement se seraient trouvés chez le Baron Sanglant. Non, rien. Il se remit à respirer et observa avec circonspection les meubles. Cependant, il eut le même sursaut que Phoenix en entendant une voix et ne dut le fait de rester debout que grâce à beaucoup de taquineries de marins. Il se tourna donc vers la voix et ses sourcils se haussèrent : selon ses souvenirs, le Baron Sanglant ne ressemblait pas à cela.
- Voilà-t-y pas que juste devant moi se trouvent deux gaillards ! Et même qu’y ont l’air bien gentils que je pourrais l’embrocher avec aisance ! Je vais les aborder, ces saligauds qui osent me déranger ! Et qu’est-ce qu’on en a ? Gueulez voir d’abord un bon coup et que ça tremble !
- Vous êtes ?
La question de Phoenix fit sourire Ismaël, et il ne quitta pas le fantôme des yeux, tandis que celui-ci se déplaçait un peu, gêné de ne pas être reconnu.
- Voilà-t-y pas qu’on m’a oublié ! Je me cloître dans cette vieille salle, c’est vrai, mais mon honneur est sauf. EN GARDE !
D’un réflexe entre amusement et concentration, Ismaël se pencha en une seconde vers un long pinceau qu’il avait vu couvert de toiles d’araignées par terre. Il se releva et le brandit face à l’épée du fantôme. Ils étaient à armes inégales mais ne pouvaient de toute façon pas se toucher, ni l’un, ni l’autre. Sauf si les sorts intervenaient, bien sûr. Et Ismaël se doutait-il de ce qui allait advenir quand il commença à s’amuser ?
- Estouffette ! Brimade ! Combattez ! Qu’est-ce que c’est que cette épée minable ?
- Défends-toi, vieux bouc, au lieu de parler tout le temps.
- Qu’est-ce que j’entends ?
La voix étrangère était glaciale, presque sanguinaire. Ismaël se retourna très lentement vers ce qui était bien sûr le Baron Sanglant, venu défendre son apparent protégé, le fantôme chevalier des moines moyenâgeux. Le marin, tout brave qu’il était, se figea face à l’apparence absolument monstrueuse du fantôme. Il balbutia quelques mots qui ressemblèrent à : « Phoenix. On se casse. » et finalement, se résolut à prendre son ami par le bras et à s’enfuir quand il vit le Baron Sanglant prononcer une phrase qui laissa l’autre fantôme inoffensif mais son épée devenue dangereuse. Ce fut une des courses les plus effrénées de sa vie. Il comprit pourquoi on recommandait aux élèves de ne pas aller chez le Baron Sanglant. Ce n’était pas quelqu’un de très hospitalier. Les mains sur les genoux, revenu dans le Hall, Ismaël prit quelques minutes pour se remettre à rire. Ce fut plus quelque chose de nerveux, puisqu’enfin, il s’assit sur les premières marches à côté de Phoenix et lui confia :
- J’ai traversé d’innombrables choses pendant cette dernière année. Mais cette vision m’a entièrement glacé. Que faut-il faire pour en arriver là ? Ressemblerons-nous un jour à cela ? A la fois prisonniers d’un corps qui ne peut plus rien toucher et libres de cette mort qui cherche à nous happer ? C’est terrifiant.
Et voilà, c’était dit.
Ismaël avait eu peur.
Invité- Invité
Re: Bohemian Rhapsody - ismaël - | Terminé |
Le fantôme bougea un peu. Phoenix recula d’un pas, pas tellement impressionné, mais seulement au cas où quelque chose de mal lui arriverait. Le fantôme semblait être de l’époque de la Renaissance, avec ce langage de paysan et ces collants blancs. Il portait aussi une cape en demi-cercle à col plat, où le bas était légèrement déchiré par endroit. Une querelle entre fantômes peut-être ? Ce fantôme, d’allure inoffensive, portait aussi une toque plate, qui impressionnait beaucoup Phoenix. Il avait des airs de Magellan, explorateur portugais du XVème – XVIème siècle.Voilà-t-y pas qu’on m’a oublié ! Je me cloître dans cette vieille salle, c’est vrai, mais mon honneur est sauf. EN GARDE !
Ismaël saisit un pinceau tandis que le fantôme brandissait son épée. Phoenix éclata de rire. Cette exploration dans l’antichambre du Baron Sanglant tournait franchement au ridicule. Aucun des deux ne pouvait faire de mal à l’autre, et c’était bien ce détail qui rendait cette scène amusante. Ismaël à l’air assez décontracté, et le fantôme, très sérieux et concentré. C’était vraiment trop drôle.Estouffette ! Brimade ! Combattez ! Qu’est-ce que c’est que cette épée minable ?
Défends-toi, vieux bouc, au lieu de parler tout le temps.
Qu’est-ce que j’entends ?
Les poils de Phoenix se hérissèrent. Ses mains devinrent mouillées. Sa respiration s’était accélérée. Ses pieds ne voulaient plus le soutenir. Alors, il comprit. C’était le redoutable Baron Sanglant. Personne d’autre que ce maudit fantôme ne pouvait lui donner autant de frayeur. Phoenix se retourna très lentement, voulant retarder le plus que possible son impact avec le Baron Sanglant. Ismaël fit de même. Le fantôme était réellement horrible, c’était bien la créature la plus horrible qu’il ait jamais vu dans sa vie. Même un détraqueur semblerait beaucoup plus amical.
Phoenix n’entendait plus rien, ne voyait plus rien hormis la silhouette du Baron Sanglant, qui l’avait paralysé. Il aurait pu rester là longtemps, à fixer le fantôme qui l’épouvantait. Il ne pouvait plus faire un geste. Le temps semblait s’être arrêté. Il n’y avait plus que lui et le Baron Sanglant. Quand ses lèvres bougèrent, dans un laps de secondes qui sembla très long à Phoenix quand soudainement, il se fit entraîner violemment hors de l’antichambre. Il se rendit alors compte qu’Ismaël le traînait, en courant à une vitesse folle. Ils dévalèrent les escaliers, le Hufflepuff manquant à plusieurs reprises de tomber.
Enfin, ils arrivèrent dans le Hall. Phoenix avait le souffle court, le visage pâle. Ismaël rit. Comment trouvait-il le courage de rire après ce qu’ils venaient de voir ? Il était vraiment étrange. Le jeune homme respira longuement, tentant d’étirer un peu ses lèvres, essayant de retrouver son calme et de ralentir les battements effrénés de son cœur qui avait manqué de décrocher.J’ai traversé d’innombrables choses pendant cette dernière année. Mais cette vision m’a entièrement glacé. Que faut-il faire pour en arriver là ? Ressemblerons-nous un jour à cela ? A la fois prisonniers d’un corps qui ne peut plus rien toucher et libres de cette mort qui cherche à nous happer ? C’est terrifiant.
Terrifiant disait-il ? Phoenix trouvait que c’était bien pire que ça. Mais un détail l’interpella. C’était le fait qu’Ismaël avoue qu’il avait eu peur. Les Gryffindor n’étaient-ils pas trop fiers pour avouer leurs craintes et courageux pour se faire la malle devant un « vulgaire » fantôme. Encore des préjugés.Tu sais quoi ? Je dois te dire une chose. Je ne m’aventure que très rarement seul dans les cachots, parce que je crains de croiser le Baron Sanglant et de tomber dans les pommes. T’imagine s’il me suce le sang après ? Oui, bon, je sais, c’est un fantôme, c’est impossible, mais cette seule vision me fait faire des cauchemars affreux la nuit. Et tout à l’heure, quand tu as proposé l’antichambre, j’ai beaucoup appréhendé le moment où on croiserait ce maudit fantôme. Mais j’me suis dit que je serais avec quelqu’un, un Gryffindor en plus, donc que j’aurais que très peu à craindre. C’est vrai, mais ma peur pour le Baron Sanglant ne s’est pas atténuée avec la présence d’un ami. Et j’espère sincèrement qu’on ressemblera jamais à ce monstre. Brrr… J’en tremble encore…
Phoenix grimaça. S’il devait un jour avoir l’apparence ou le statut du Baron Sanglant, il se tirerait des balles imaginaires à longueur de journées. Il ne pourrait pas le supporter, non, jamais. Surtout lorsqu’il verrait son reflet dans le miroir.Mais bon, on est encore vivant ! Et merci de m’avoir tiré de cette pièce vraiment horrible… C’est à refaire je pense, mais pas tout de suite, je crois avoir eu ma dose d’adrénaline… Enfin, je crois.
Phoenix adressa un sourire gêné à Ismaël.
Dernière édition par S. Phoenix Cartwright le Sam 12 Juin - 10:13, édité 1 fois
Louis Carr- ♦ HIBOUX POSTÉS : 215
♦ ARRIVÉE : 27/10/2009
♦ ANNÉE : 7th
Re: Bohemian Rhapsody - ismaël - | Terminé |
- Mais bon, on est encore vivant ! Et merci de m’avoir tiré de cette pièce vraiment horrible… C’est à refaire je pense, mais pas tout de suite, je crois avoir eu ma dose d’adrénaline… Enfin, je crois.
- J'ai eu ma dose également. Je propose qu'on aille s'allonger quelque part dans le parc, hors de ce château qui pour le moment me fout les jetons.
Ismaël fit un sourire engageant à Phoenix puis lui emboîta le pas vers le parc. Bientôt, ils retourneraient vaquer à leurs occupations. Et jamais, à personne, ils ne mentionnerait la triste mésaventure de l'antichambre du Baron.
- J'ai eu ma dose également. Je propose qu'on aille s'allonger quelque part dans le parc, hors de ce château qui pour le moment me fout les jetons.
Ismaël fit un sourire engageant à Phoenix puis lui emboîta le pas vers le parc. Bientôt, ils retourneraient vaquer à leurs occupations. Et jamais, à personne, ils ne mentionnerait la triste mésaventure de l'antichambre du Baron.
- Post fini.
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