L'attaque de l'abeille géante { Ismaël TERMINÉ
The Time-Turner :: Tome VII : Les reliques de la Mort :: Armoire à Disparaître :: RP abandonnés :: Salles communes et dortoirs
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L'attaque de l'abeille géante { Ismaël TERMINÉ
Il était tard...ou tôt, cela reste à voir, et n'a aucune importance. Tout ce qui compte, c'est que la salle commune était vide, en dehors de cette petite silhouette assise sur le tapis devant l'âtre. Vu ainsi, elle était seule, marmonnant des mots intelligibles, mais il ne faut pas se fier aux apparences, vous savez? En fait, assise tout près de la demoiselle qui semblait perdue dans les flammes, ce tenait une petite fille qui devait avoir tout au plus six ans. Une petite fille que personne ne voyait sinon Chrysalde qui évitait soigneusement de la regarder. Claudia, puisque c'était le nom de la petite fille, s'amusait si souvent à changer de forme physique que la Gryffondor en était déstabilisé. Le matin même - ou devrais-je dire hier matin?, peu importait en réalité- cette même petite fille avait l'enveloppe corporelle d'une adolescente de dix-sept ans. Alors pourquoi avait-elle reprit cette apparence de petite fille innocente? Et puis, d'ailleurs, qui a dit que les amis imaginaires sont nécessairement innocents? La fillette se leva, d'une démarche évanescente pour se poster devant Chrysalde. Sa main se tendit et sous ses petits doigts fins se dessina une immense abeille, aux ailes aussi luisantes que ses immenses yeux noirs aussi gros que des ballons de football. La jeune fille émit un léger gémissement devant son hallucination qui semblait si réelle, alors que Claudia inclinait la tête, un sourire mutin sur ses lèvres fines.
«Tu as peur? Elle ne te fera aucun mal si tu es une gentille petite fille, Chryssie chérie. » L'abeille se mit à bouger ses ailes, créant un bruit assourdissant aux oreilles de la Gryffondor qui plaqua ses mains sur ses oreilles. Qui a dit que les hallucinations n'étaient pas douloureuses? Comme pour contre dire cette pensée, Claudia tendit sa main vers la joue de Chrysalde. Ses ongles aussi pointus que des serres d'oiseau coupèrent sa peau avec délectation. Elle recula d'un pas, observant son chef d'œuvre d'un air connaisseur. Sur la joue de la demoiselle, trois longues lignes rouges et sanglantes brillaient d'un air macabre sous la lumière chaude des flammes. «Tu vois, si tu étais une gentille petite fille qui écoute sa maman, ça ne serait jamais arrivé, c'est malheureux, n'est-ce pas? » La gamine eu un rire sinsitre alors que la jeune femme priait pour se réveiller de ce cauchemar des plus atroces. Alors que le rire de Claudia s'élevait en notes grinçante, l'abeille émit une série de bourdonnement ressemblait de près ou de loin à un rire diabolique. La main droite de Chrysalde quitta son oreille pour frôlée les blessures suintantes de sang qu'avait ouvert les ongles de Claudia. Elle observa le sang qui tâchait ses doigts avec effroi, comme si elle ne comprenait que vaguement ce qui ce passait. L'insecte surhumain avança sa tête presque deux fois plus large que les épaules de Chrysalde et ses poils jaunes, près de ce qui lui servait de bouche se teinta de rouge alors qu'elle lécha - ou fit l'équivalant- le sang sur ses doigts.
De l'extérieur, la scène n'était certes pas la même. On y voyait une jeune femme assise devant l'âtre, les yeux dans le vides, ou là peur était facilement décelable. Sa main, dont les doigts étaient tâché de sang, était tendu vers l'avant, dans le vide. Trois plaies rouges et fraiches barraient sa joue, comme si elle venait de se griffer elle-même, ce qui était le cas, ne nous le cachons pas. La scène était étrange, mais s'il y avait un observateur quelque part, sans doute ne se serait-il pas poser tant de question que cela. Ce n'était pas un secret, cette fille était folle, complètement cinglée. Alors que faisait-elle dans cette école? Et bien, elle n'était pas une menace disait-on, ou si elle en était une, elle ne l'était que pour elle-même. Parfois, de petits sons plaintifs sortaient de ses lèvres vermeilles. Des sons semblables aux pleures d'enfants de bas âge devant un terrifiant cauchemar. Et bientôt, ses petites plaintes enfantines se transformaient en vrai cris d'angoisse, alors que sa main se ramena vers sa poitrine. Son autre main se mit à gratter frénétiquement la peau tendre de ses bras, la blessant par la même occasion, alors qu'elle entamait un mouvement de balancement, d'avant en arrière.
En réalité, enfin, dans la réalité altérée de Chrysalde, l'Abeille avait fait volteface, son dard géant et aussi affilée qu'une lame de rasoir pointé vers elle. Bougeant en coups sacadés, l'insecte la coupait sous les rires claironnants de Claudia qui semblait prendre un malin plaisir à la situation. Puis soudaine les rires de la petite fille imaginaire s'estompèrent, alors qu'une main se posa sur l'épaule de son "jouet". Une irritation sans nom ravagea les traits de la petite peste qui grogna avant de disparaître. Chrysalde savait trop bien qu'elle reviendrait, peut-être pas avec son abeille mutante, mais elle reviendrait à l'assaut, toujours plus cruelle et plus forte. Pour le moment, elle ne faisait que dormir, et il valait mieux ne pas la réveiller. Chrysalde leva son visage ensanglanté vers l'inconnu qui venait de la sortir de sa torpeur. Levant une main, les yeux brillants de terreur et de crainte, elle posa son index rouge du sang venant des blessures que l'abeille - ou plutôt, elle-même- lui avait causer sur ses lèvres.
« Chut, il ne faut pas la réveiller» Son timbre de voix rappelait celui qu'utilise une mère lorsqu'elle parle de son enfant, bien que dans celui de Chrysalde, une terreur sans nom perçait. Elle avait une peur bleue de cette petite fille qui la suivait partout, la blessait et la torturait. La jeune femme observa le visage de l'homme qui venait de faire fuire l'insecte mutant d'une simple geste. Son visage ne lui disait rien de précis, mais elle tendit la main, toucha l'épaule de l'inconnu, comme pour vérifier s'il était réel. « Tu es copain avec Claudia et l'abeille, toi aussi?» Cette simple pensée lui faisait peur. Et s'il était de mèche avec eux, hum? Il pourrait lui faire mal.
«Tu as peur? Elle ne te fera aucun mal si tu es une gentille petite fille, Chryssie chérie. » L'abeille se mit à bouger ses ailes, créant un bruit assourdissant aux oreilles de la Gryffondor qui plaqua ses mains sur ses oreilles. Qui a dit que les hallucinations n'étaient pas douloureuses? Comme pour contre dire cette pensée, Claudia tendit sa main vers la joue de Chrysalde. Ses ongles aussi pointus que des serres d'oiseau coupèrent sa peau avec délectation. Elle recula d'un pas, observant son chef d'œuvre d'un air connaisseur. Sur la joue de la demoiselle, trois longues lignes rouges et sanglantes brillaient d'un air macabre sous la lumière chaude des flammes. «Tu vois, si tu étais une gentille petite fille qui écoute sa maman, ça ne serait jamais arrivé, c'est malheureux, n'est-ce pas? » La gamine eu un rire sinsitre alors que la jeune femme priait pour se réveiller de ce cauchemar des plus atroces. Alors que le rire de Claudia s'élevait en notes grinçante, l'abeille émit une série de bourdonnement ressemblait de près ou de loin à un rire diabolique. La main droite de Chrysalde quitta son oreille pour frôlée les blessures suintantes de sang qu'avait ouvert les ongles de Claudia. Elle observa le sang qui tâchait ses doigts avec effroi, comme si elle ne comprenait que vaguement ce qui ce passait. L'insecte surhumain avança sa tête presque deux fois plus large que les épaules de Chrysalde et ses poils jaunes, près de ce qui lui servait de bouche se teinta de rouge alors qu'elle lécha - ou fit l'équivalant- le sang sur ses doigts.
De l'extérieur, la scène n'était certes pas la même. On y voyait une jeune femme assise devant l'âtre, les yeux dans le vides, ou là peur était facilement décelable. Sa main, dont les doigts étaient tâché de sang, était tendu vers l'avant, dans le vide. Trois plaies rouges et fraiches barraient sa joue, comme si elle venait de se griffer elle-même, ce qui était le cas, ne nous le cachons pas. La scène était étrange, mais s'il y avait un observateur quelque part, sans doute ne se serait-il pas poser tant de question que cela. Ce n'était pas un secret, cette fille était folle, complètement cinglée. Alors que faisait-elle dans cette école? Et bien, elle n'était pas une menace disait-on, ou si elle en était une, elle ne l'était que pour elle-même. Parfois, de petits sons plaintifs sortaient de ses lèvres vermeilles. Des sons semblables aux pleures d'enfants de bas âge devant un terrifiant cauchemar. Et bientôt, ses petites plaintes enfantines se transformaient en vrai cris d'angoisse, alors que sa main se ramena vers sa poitrine. Son autre main se mit à gratter frénétiquement la peau tendre de ses bras, la blessant par la même occasion, alors qu'elle entamait un mouvement de balancement, d'avant en arrière.
En réalité, enfin, dans la réalité altérée de Chrysalde, l'Abeille avait fait volteface, son dard géant et aussi affilée qu'une lame de rasoir pointé vers elle. Bougeant en coups sacadés, l'insecte la coupait sous les rires claironnants de Claudia qui semblait prendre un malin plaisir à la situation. Puis soudaine les rires de la petite fille imaginaire s'estompèrent, alors qu'une main se posa sur l'épaule de son "jouet". Une irritation sans nom ravagea les traits de la petite peste qui grogna avant de disparaître. Chrysalde savait trop bien qu'elle reviendrait, peut-être pas avec son abeille mutante, mais elle reviendrait à l'assaut, toujours plus cruelle et plus forte. Pour le moment, elle ne faisait que dormir, et il valait mieux ne pas la réveiller. Chrysalde leva son visage ensanglanté vers l'inconnu qui venait de la sortir de sa torpeur. Levant une main, les yeux brillants de terreur et de crainte, elle posa son index rouge du sang venant des blessures que l'abeille - ou plutôt, elle-même- lui avait causer sur ses lèvres.
« Chut, il ne faut pas la réveiller» Son timbre de voix rappelait celui qu'utilise une mère lorsqu'elle parle de son enfant, bien que dans celui de Chrysalde, une terreur sans nom perçait. Elle avait une peur bleue de cette petite fille qui la suivait partout, la blessait et la torturait. La jeune femme observa le visage de l'homme qui venait de faire fuire l'insecte mutant d'une simple geste. Son visage ne lui disait rien de précis, mais elle tendit la main, toucha l'épaule de l'inconnu, comme pour vérifier s'il était réel. « Tu es copain avec Claudia et l'abeille, toi aussi?» Cette simple pensée lui faisait peur. Et s'il était de mèche avec eux, hum? Il pourrait lui faire mal.
Dernière édition par Chrysalde Mikhalkov le Dim 30 Mai - 4:18, édité 10 fois
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Re: L'attaque de l'abeille géante { Ismaël TERMINÉ
- Comment elle s’appelle ?
- Qui ?
- La fille avec les blessures sur le visage.
- Oh, elle. Chrysalde. Ne fais pas attention ; elle est folle.
Ismaël voulut détourner le regard mais ses yeux restèrent posés avec curiosité sur les traces qui marquaient le corps de Chrysalde. Qui était cette adolescente dont on disait avec autant de certitude qu’elle était folle ? Et pourquoi avait-elle des marques sur son visage ? Il aurait aimé poser la question à son voisin, mais celui-ci avait déjà recommencé à commenter la beauté d’une fille de Serdaigle, alors, faculté d’adaptation oblige, Ismaël acquiesça avec un sourire qui finit par apparaître sur ses lèvres – charmante docilité du visage à être joyeusement hypocrite. Cependant, cinq minutes après que Chrysalde soit partie, il n’y tint plus, et croisa les doigts pour qu’elle se trouvât soit dehors, visible, soit dans la salle commune. Il salua son voisin de table et sortit en hâte de la Grande Salle. Il commencerait par dehors. Personne. Ni sur les marches, ni dans les proches alentours. La nuit était déjà tombée, mais il y avait suffisamment de lumière. Si elle s’était aventurée plus loin, le périmètre était de toute façon trop large pour qu’il se lance à sa recherche. Alors, il décida de monter. Au moins quinze minutes étaient passées. Elle pouvait être n’importe où.
- Excusez-moi, est-ce que vous auriez vu Chrysalde ?
- Non. Et tu ne devrais pas la chercher.
Les gens s’obstinaient à le prendre pour un nouveau désorienté. Pourtant, c’était assez inscrit sur son visage qu’il était inexpérimenté et dépourvu de peur, non ? Qu’ils étaient simples, tous ces êtres. Montons, donc, se dit-il avec obstination. Les escaliers se succédèrent avec frénésie. Enfin, la salle commune des Gryffondor. Il prononça le mot de passe avec indifférence, jetant un regard impatient sur le tableau, avant de remarquer que cette fille le mettait dans un état étrange. C’était une des premières fois qu’il éprouvait vraiment de l’intérêt depuis qu’il était revenu au château, une impatience, même, qu’il n’avait pas connue depuis longtemps. Il faudrait qu’il fasse attention à cela. Pour le moment, Chrysalde.
- Jackpot.
Il n’avait prononcé cela que dans un souffle. Très vite, il déchanta. Depuis l’entrée de la salle commune vide, il entendit des gémissements provenir clairement de la silhouette de l’adolescente. Celle-ci saignait. Avec quoi avait-elle donc eu le temps de se blesser ? Il n’y avait pourtant rien autour d’elle, et elle avait eu peu de temps pour s’amocher ainsi. Il y avait décidément bien du mystère autour de cette jeune personne. Il resta quelques minutes, perplexe, à hésiter, avant de considérer que c’était clairement un appel au secours que tous ces bruits. Il s’approcha, posa la main sur son épaule ; avec soulagement, il la vit se retourner – il s’attendait soit à ce qu’elle n’éprouve rien, trop hors du monde pour sentir son contact physique, soit à ce qu’elle lui saute dessus avec hargne et hystérie. Mais non, elle se contenta de très simplement se tourner pour le regarder dans les yeux.
- Chut, il ne faut pas la réveiller.
Ismaël frissonna. Cette fille arrivait à lui faire éprouver de la peur. Il ne savait pas ce qu’il ne fallait pas réveiller, mais d’après son expérience des histoires d’horreur, quand un personnage disait cela, il valait mieux l’écouter, et soigneusement. Alors, il s’agenouilla auprès de Chrysalde dans un silence précieux. Il fallait qu’il comprenne ce qui arrivait à cette adolescente avant de déterminer s’il y avait un réel danger ou non. Car il ne se fiait jamais aux rumeurs.
- Tu es copain avec Claudia et l’abeille, toi aussi ?
Un silence.
- Non.
Il avait lu la peur dans ses yeux et avait dû trouver la bonne réponse en un temps record. S’il hésitait, elle penserait qu’il mentait. Alors, il devait parier. Il y avait encore une possibilité qu’elle lui saute dessus. Cependant, elle n’en fit rien, et il crut lire du soulagement en elle. Alors, il profita de la brèche.
- Mais explique-moi, qui sont-elles, Claudia et l’abeille ? Elles te veulent du mal ? Elles étaient là avant que j’arrive ?
Il repensait à ce qu’avait dit son voisin de table mais ne peut se résoudre à demander si, par hasard, ce n’était pas des silhouettes qu’elle imagination. Après tout, du sang coulait de son visage et de ses mains.
- Je pourrais te protéger.
Il l’avait dit dans un souffle. Parce que, il en était également convaincu, il valait mieux ne pas réveiller l'autre.
- Qui ?
- La fille avec les blessures sur le visage.
- Oh, elle. Chrysalde. Ne fais pas attention ; elle est folle.
Ismaël voulut détourner le regard mais ses yeux restèrent posés avec curiosité sur les traces qui marquaient le corps de Chrysalde. Qui était cette adolescente dont on disait avec autant de certitude qu’elle était folle ? Et pourquoi avait-elle des marques sur son visage ? Il aurait aimé poser la question à son voisin, mais celui-ci avait déjà recommencé à commenter la beauté d’une fille de Serdaigle, alors, faculté d’adaptation oblige, Ismaël acquiesça avec un sourire qui finit par apparaître sur ses lèvres – charmante docilité du visage à être joyeusement hypocrite. Cependant, cinq minutes après que Chrysalde soit partie, il n’y tint plus, et croisa les doigts pour qu’elle se trouvât soit dehors, visible, soit dans la salle commune. Il salua son voisin de table et sortit en hâte de la Grande Salle. Il commencerait par dehors. Personne. Ni sur les marches, ni dans les proches alentours. La nuit était déjà tombée, mais il y avait suffisamment de lumière. Si elle s’était aventurée plus loin, le périmètre était de toute façon trop large pour qu’il se lance à sa recherche. Alors, il décida de monter. Au moins quinze minutes étaient passées. Elle pouvait être n’importe où.
- Excusez-moi, est-ce que vous auriez vu Chrysalde ?
- Non. Et tu ne devrais pas la chercher.
Les gens s’obstinaient à le prendre pour un nouveau désorienté. Pourtant, c’était assez inscrit sur son visage qu’il était inexpérimenté et dépourvu de peur, non ? Qu’ils étaient simples, tous ces êtres. Montons, donc, se dit-il avec obstination. Les escaliers se succédèrent avec frénésie. Enfin, la salle commune des Gryffondor. Il prononça le mot de passe avec indifférence, jetant un regard impatient sur le tableau, avant de remarquer que cette fille le mettait dans un état étrange. C’était une des premières fois qu’il éprouvait vraiment de l’intérêt depuis qu’il était revenu au château, une impatience, même, qu’il n’avait pas connue depuis longtemps. Il faudrait qu’il fasse attention à cela. Pour le moment, Chrysalde.
- Jackpot.
Il n’avait prononcé cela que dans un souffle. Très vite, il déchanta. Depuis l’entrée de la salle commune vide, il entendit des gémissements provenir clairement de la silhouette de l’adolescente. Celle-ci saignait. Avec quoi avait-elle donc eu le temps de se blesser ? Il n’y avait pourtant rien autour d’elle, et elle avait eu peu de temps pour s’amocher ainsi. Il y avait décidément bien du mystère autour de cette jeune personne. Il resta quelques minutes, perplexe, à hésiter, avant de considérer que c’était clairement un appel au secours que tous ces bruits. Il s’approcha, posa la main sur son épaule ; avec soulagement, il la vit se retourner – il s’attendait soit à ce qu’elle n’éprouve rien, trop hors du monde pour sentir son contact physique, soit à ce qu’elle lui saute dessus avec hargne et hystérie. Mais non, elle se contenta de très simplement se tourner pour le regarder dans les yeux.
- Chut, il ne faut pas la réveiller.
Ismaël frissonna. Cette fille arrivait à lui faire éprouver de la peur. Il ne savait pas ce qu’il ne fallait pas réveiller, mais d’après son expérience des histoires d’horreur, quand un personnage disait cela, il valait mieux l’écouter, et soigneusement. Alors, il s’agenouilla auprès de Chrysalde dans un silence précieux. Il fallait qu’il comprenne ce qui arrivait à cette adolescente avant de déterminer s’il y avait un réel danger ou non. Car il ne se fiait jamais aux rumeurs.
- Tu es copain avec Claudia et l’abeille, toi aussi ?
Un silence.
- Non.
Il avait lu la peur dans ses yeux et avait dû trouver la bonne réponse en un temps record. S’il hésitait, elle penserait qu’il mentait. Alors, il devait parier. Il y avait encore une possibilité qu’elle lui saute dessus. Cependant, elle n’en fit rien, et il crut lire du soulagement en elle. Alors, il profita de la brèche.
- Mais explique-moi, qui sont-elles, Claudia et l’abeille ? Elles te veulent du mal ? Elles étaient là avant que j’arrive ?
Il repensait à ce qu’avait dit son voisin de table mais ne peut se résoudre à demander si, par hasard, ce n’était pas des silhouettes qu’elle imagination. Après tout, du sang coulait de son visage et de ses mains.
- Je pourrais te protéger.
Il l’avait dit dans un souffle. Parce que, il en était également convaincu, il valait mieux ne pas réveiller l'autre.
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Re: L'attaque de l'abeille géante { Ismaël TERMINÉ
Aussi folle peut-elle être, Chrysalde capta l'étonnement du garçon devant sa réaction à sa présence près d'elle. Il s'attendait à quoi? À ce qu'elle lui saute dessus comme une furie? Elle n'était pas un monstre, elle voyait simplement des choses étranges que les autres ne semblaient pas voir, étrangement. Elle ne comprenait pas vraiment le pourquoi de la chose, mais elle le savait. Les doigts de la jeune fille courraient sur ses blessures qu'elle s'était affligée - non, que l'abeille lui avait affligée- avec frénésie. Elle ignorait la douleur de ces blessures, comme si elle ne les sentait plus depuis le temps. C'était peut-être le cas en fait. Peut-être que la jeune fille s'était endurcie au fil du temps, au fil des blessures. La gryffondor le vit frissonner, devant ses paroles et les questions se mirent à défiler dans son esprit tordu. Avait-il peur d'elle? Et si oui, pourquoi? Avait-elle dit quelque chose qu'il ne fallait pas? Avait-il aussi peur de l'abeille géante et de Claudia? Et alors, il les voyait aussi? Lui aussi il était fou, donc? Oui, fou, parce qu'aussi folle qu'elle était, elle n'était pas bête, loin de là. Elle comprenait les regards que l'on posait sur elle, les gens qui changeaient de direction quand ils l'a voyait, ou encore les rumeurs qui couraient aussi vite que la lumière dans ce château.
- Non. Un soulagement sans nom conquit les traits de Chrysalde, sans pour le moins faire disparaître la tension dans ses épaules ou la terreur dans ses yeux bleus. Il n'était donc pas de mèche avec la fillette à la cruauté sans bornes. C'était une bonne chose, il ne lui ferait donc pas de mal, du moins, elle l'espérait profondément. Voyez-vous, n'ayant jamais eu de figure masculine dans sa vie, la jeune fille ne savait pas comment ils étaient, ces êtres du sexe opposé. Elle en savait ce que l'on avait bien voulu lui dire, c'était tout et dans son monde de cauchemars et de chimères, ils apparaissaient souvent sous des formes morbides qui lui voulaient que du mal. Le fait que ce garçon ne soit pas de mèche avec l'amie imaginaire était une sorte de soulagement, bien qu'elle ne sache rien de lui. Ni son nom, ni pourquoi il avait fait fuir Claudia et l'abeille immense qui l'avait martyrisé quelques secondes plutôt.
- Mais explique-moi, qui sont-elles, Claudia et l’abeille ? Elles te veulent du mal ? Elles étaient là avant que j’arrive ? Elle se mordit la lèvre inférieure, joua avec ses doigts fins et tâchés de sang. Devait-elle répondre? Elle craignait les représailles de la gamine sadique. Et si elle l'apprenait? C'était une question ridicule, elle l'apprendrait, elle finissait par tout savoir, tout connaître, ses moindres faits et gestes. Claudia était partout, omniprésente, comme Dieu. Peut-être était-ce qu'elle était, Dieu. Observant Ismaël avec attention, comme si elle s'attendait à ce qu'il se métamorphose en monstre sanguinaire devant ses yeux, elle secoua doucement la tête, comme pour mettre de l'ordre dans ses idées floues. - Je pourrais te protéger. La jeune fille baissa les yeux sur ses mains ensanglantées. Pouvait-il vraiment la protéger contre des êtres imaginaires? Certes, pour Chrysalde, ces mêmes êtres étaient de plus réels, mais que lui, qui devait être beaucoup plus saint d'esprit qu'elle, ne devait surement pas les voir, ces monstres. Un léger soupire passa les lèvres de la jeune fille avant de poser ses yeux fuyants sur Ismaël.
« Claudia, elle dit qu'elles est mon amie...parfois, elle est une petite fille, d'autre fois elle a mon âge, mais chaque fois elle me fait du mal. Elle est toujours là» Son index rougit de sang se posa sur sa tempe, démontrant que malgré sa folie, elle savait pertinemment d'où venait ses maux. «L'abeille, elle, n'est pas toujours là., Je ne l'ai vue qu'une fois, mais elle grosse comme un hypogriffe. Il y a toujours des insectes, ce sont les amis de Claudia, elle les aime, mais pas moi. Ils me font peur. » Elle chuchotait, de sorte que parfois, seules ses lèvres bougeaient sans que sa voix ne s'élève. Elle avait peur, elle ne voulait pas réveiller le monstre et ses copains. À cette idée, ses doigts se remirent à gratter sa peau tendre avec frénésie, au point de se blesser à nouveau, sans même s'en rendre compte. « Tu l'as énervée, elle n'aime pas qu'on me touche...elle fait peur aux gens, ils me fuient, me croit folle. Je crois que je le suis. Pourquoi tu n'as pas peur toi? »
- Non. Un soulagement sans nom conquit les traits de Chrysalde, sans pour le moins faire disparaître la tension dans ses épaules ou la terreur dans ses yeux bleus. Il n'était donc pas de mèche avec la fillette à la cruauté sans bornes. C'était une bonne chose, il ne lui ferait donc pas de mal, du moins, elle l'espérait profondément. Voyez-vous, n'ayant jamais eu de figure masculine dans sa vie, la jeune fille ne savait pas comment ils étaient, ces êtres du sexe opposé. Elle en savait ce que l'on avait bien voulu lui dire, c'était tout et dans son monde de cauchemars et de chimères, ils apparaissaient souvent sous des formes morbides qui lui voulaient que du mal. Le fait que ce garçon ne soit pas de mèche avec l'amie imaginaire était une sorte de soulagement, bien qu'elle ne sache rien de lui. Ni son nom, ni pourquoi il avait fait fuir Claudia et l'abeille immense qui l'avait martyrisé quelques secondes plutôt.
- Mais explique-moi, qui sont-elles, Claudia et l’abeille ? Elles te veulent du mal ? Elles étaient là avant que j’arrive ? Elle se mordit la lèvre inférieure, joua avec ses doigts fins et tâchés de sang. Devait-elle répondre? Elle craignait les représailles de la gamine sadique. Et si elle l'apprenait? C'était une question ridicule, elle l'apprendrait, elle finissait par tout savoir, tout connaître, ses moindres faits et gestes. Claudia était partout, omniprésente, comme Dieu. Peut-être était-ce qu'elle était, Dieu. Observant Ismaël avec attention, comme si elle s'attendait à ce qu'il se métamorphose en monstre sanguinaire devant ses yeux, elle secoua doucement la tête, comme pour mettre de l'ordre dans ses idées floues. - Je pourrais te protéger. La jeune fille baissa les yeux sur ses mains ensanglantées. Pouvait-il vraiment la protéger contre des êtres imaginaires? Certes, pour Chrysalde, ces mêmes êtres étaient de plus réels, mais que lui, qui devait être beaucoup plus saint d'esprit qu'elle, ne devait surement pas les voir, ces monstres. Un léger soupire passa les lèvres de la jeune fille avant de poser ses yeux fuyants sur Ismaël.
« Claudia, elle dit qu'elles est mon amie...parfois, elle est une petite fille, d'autre fois elle a mon âge, mais chaque fois elle me fait du mal. Elle est toujours là» Son index rougit de sang se posa sur sa tempe, démontrant que malgré sa folie, elle savait pertinemment d'où venait ses maux. «L'abeille, elle, n'est pas toujours là., Je ne l'ai vue qu'une fois, mais elle grosse comme un hypogriffe. Il y a toujours des insectes, ce sont les amis de Claudia, elle les aime, mais pas moi. Ils me font peur. » Elle chuchotait, de sorte que parfois, seules ses lèvres bougeaient sans que sa voix ne s'élève. Elle avait peur, elle ne voulait pas réveiller le monstre et ses copains. À cette idée, ses doigts se remirent à gratter sa peau tendre avec frénésie, au point de se blesser à nouveau, sans même s'en rendre compte. « Tu l'as énervée, elle n'aime pas qu'on me touche...elle fait peur aux gens, ils me fuient, me croit folle. Je crois que je le suis. Pourquoi tu n'as pas peur toi? »
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Re: L'attaque de l'abeille géante { Ismaël TERMINÉ
Ismaël voyait les yeux profondément intelligents de Claudia et ne pouvait s’empêcher de constater qu’elle était cet intermédiaire entre l’enfance et l’âge adulte, entre la lucidité et l’impuissance ; comme une enfant qui en sait trop, qui a trop vu et trop vécu. Immobile devant ce regard si déroutant, il aurait aimé hurler pour faire partir, de terreur, les monstres qui assaillaient sans cesse l’adolescente. Il ne la connaissait pas encore, et pourtant, il éprouvait déjà le désir, le besoin de la secourir, de changer sa destinée qui semblait pourtant si droitement tracée. Etait-ce seulement possible ? Il fallait en savoir plus.
- Claudia, elle dit qu’elle est mon amie. Parfois, elle est une petite fille, d’autres fois elle a mon âge, mais chaque fois, elle me fait du mal. Elle est toujours là.
Le Gryffondor sentit ses poils se hérisser mais ne répondit pas immédiatement. Sur la tempe de Chrysalde, quelques gouttes de sang se déposèrent, glissant lentement sans qu’elle fît rien pour les retirer. Elle semblait si habituée à ces scènes d’horreur, alors qu’il était dans un film, une horrible série télévisée devant laquelle un public en furie applaudissait. Les folies à Poudlard n’avaient-elles donc aucune limite ?
- L’abeille, elle, n’est pas toujours là. Je ne l’ai vue qu’une fois, mais elle grosse comme un hypogriffe. Il y a toujours des insectes, ce sont les amis de Claudia. Elle les aime, mais pas moi. Ils me font peur.
Ce dialogue devenait un jeu de pistes. Il ne suffisait pas d’être là et de converser. Il fallait également se protéger de monstres qu’Ismaël ne pouvait pas voir, et pour cela, parler si doucement que parfois la voix même s’éteignait. Claudia était donc une création imaginaire de Chrysalde qui se disait être son amie, aimait les insectes, et lui faisait du mal. Y avait-il des solutions à ce genre de problèmes ? Et comment se faisait-il que Chrysalde puisse encore assister aux cours du château ? L’administration devait juger qu’elle n’était dangereuse que pour elle-même, et que si elle commettait la moindre faute envers ses camarades, elle serait renvoyée. Pour le moment, effectivement, qui aurait craint d’être blessé par cette figure apitoyée, minuscule, sur le sol de la salle commune ? Ismaël aurait pu la tuer sans aucune difficulté. Il haïssait cette folie qu’il ne pouvait résoudre.
- Tu l’as énervée. Elle n’aime pas qu’on me touche. Elle fait peur aux gens : ils me fuient, me croient folle. Je crois que je le suis. Pourquoi tu n’as pas peur, toi ?
- Parce que des personnes folles, j’en ai vu beaucoup. J’ai suffisamment voyagé pour comprendre que la différence n’est pas un motif de discrimination mais au contraire une qualité. C’est cela qu’il s’agit de faire ressortir, du moins quand ça ne cause pas les douleurs que Claudia semble t’infliger.
Il resta quelques secondes silencieux, méditant sur cette situation inextricable où elle souffrait sans pouvoir être aidée, car tout venait d’elle et revenait à elle. Quelques idées commencèrent à naître en lui, et il commença à interroger :
- Tu as essayé diverses solutions ? Si tu penses fortement à autre chose, est-ce que Claudia disparaît provisoirement ? Par exemple, si tu tombes amoureuse, ou si tu es très concentrée dans un examen. Et qu’en est-il des médicaments, de l’alcool, des drogues ? Est-ce que tout cela pourrait faire passer ces apparitions ? Je comprends qu’elle fasse partie de toi, tu vois, mais je n’aime pas te voir souffrir.
Un soupir.
- Tu n’as aucune raison d’avoir confiance en moi, mais si tu veux que je t’aide, on pourrait essayer différentes méthodes. Il y a bien quelque chose qui fonctionnera. Dis-moi juste : depuis combien de temps dure ce cauchemar ?
- Claudia, elle dit qu’elle est mon amie. Parfois, elle est une petite fille, d’autres fois elle a mon âge, mais chaque fois, elle me fait du mal. Elle est toujours là.
Le Gryffondor sentit ses poils se hérisser mais ne répondit pas immédiatement. Sur la tempe de Chrysalde, quelques gouttes de sang se déposèrent, glissant lentement sans qu’elle fît rien pour les retirer. Elle semblait si habituée à ces scènes d’horreur, alors qu’il était dans un film, une horrible série télévisée devant laquelle un public en furie applaudissait. Les folies à Poudlard n’avaient-elles donc aucune limite ?
- L’abeille, elle, n’est pas toujours là. Je ne l’ai vue qu’une fois, mais elle grosse comme un hypogriffe. Il y a toujours des insectes, ce sont les amis de Claudia. Elle les aime, mais pas moi. Ils me font peur.
Ce dialogue devenait un jeu de pistes. Il ne suffisait pas d’être là et de converser. Il fallait également se protéger de monstres qu’Ismaël ne pouvait pas voir, et pour cela, parler si doucement que parfois la voix même s’éteignait. Claudia était donc une création imaginaire de Chrysalde qui se disait être son amie, aimait les insectes, et lui faisait du mal. Y avait-il des solutions à ce genre de problèmes ? Et comment se faisait-il que Chrysalde puisse encore assister aux cours du château ? L’administration devait juger qu’elle n’était dangereuse que pour elle-même, et que si elle commettait la moindre faute envers ses camarades, elle serait renvoyée. Pour le moment, effectivement, qui aurait craint d’être blessé par cette figure apitoyée, minuscule, sur le sol de la salle commune ? Ismaël aurait pu la tuer sans aucune difficulté. Il haïssait cette folie qu’il ne pouvait résoudre.
- Tu l’as énervée. Elle n’aime pas qu’on me touche. Elle fait peur aux gens : ils me fuient, me croient folle. Je crois que je le suis. Pourquoi tu n’as pas peur, toi ?
- Parce que des personnes folles, j’en ai vu beaucoup. J’ai suffisamment voyagé pour comprendre que la différence n’est pas un motif de discrimination mais au contraire une qualité. C’est cela qu’il s’agit de faire ressortir, du moins quand ça ne cause pas les douleurs que Claudia semble t’infliger.
Il resta quelques secondes silencieux, méditant sur cette situation inextricable où elle souffrait sans pouvoir être aidée, car tout venait d’elle et revenait à elle. Quelques idées commencèrent à naître en lui, et il commença à interroger :
- Tu as essayé diverses solutions ? Si tu penses fortement à autre chose, est-ce que Claudia disparaît provisoirement ? Par exemple, si tu tombes amoureuse, ou si tu es très concentrée dans un examen. Et qu’en est-il des médicaments, de l’alcool, des drogues ? Est-ce que tout cela pourrait faire passer ces apparitions ? Je comprends qu’elle fasse partie de toi, tu vois, mais je n’aime pas te voir souffrir.
Un soupir.
- Tu n’as aucune raison d’avoir confiance en moi, mais si tu veux que je t’aide, on pourrait essayer différentes méthodes. Il y a bien quelque chose qui fonctionnera. Dis-moi juste : depuis combien de temps dure ce cauchemar ?
Invité- Invité
Re: L'attaque de l'abeille géante { Ismaël TERMINÉ
Chrysalde regardait autours d'elle, comme si elle s'attendait à ce qu'un monstre ne lui saute dessus. C'était peut-être le cas en fait. Après tout, sa folie permettait à toute sorte de créature de l'attaquer, de la blesser, toujours un peu plus. Vous savez, ces monstres cachés sous les lits des enfants ou dans les placards? Et bien, ces monstres étaient plus que réels pour la Gryffondor qui s'attendait à en voir un surgir d'elle-ne-savait-où. Mais ça ne se produisit pas, comme si la présence de ce garçon éloignait les démons et leurs disciples. C'était peut-être le cas? Y avait-il une chance pour que ce jeune homme dont elle ne connaissait même pas le nom puisse vraiment la protéger contre les monstres peuplant son univers personnel? - Parce que des personnes folles, j’en ai vu beaucoup. J’ai suffisamment voyagé pour comprendre que la différence n’est pas un motif de discrimination mais au contraire une qualité. C’est cela qu’il s’agit de faire ressortir, du moins quand ça ne cause pas les douleurs que Claudia semble t’infliger. Elle inclina la tête, comme si elle essayait de comprendre les paroles d'Ismaël. Ce n'était pas le cas. Elle les comprenait, les paroles prononcées par ce jeune homme. Ainsi, sans les blessures causées par Claudia, sa folie deviendrait une qualité? Néanmoins, sans Claudia, elle ne serait pas folle, donc elle serait banale, comme toutes ses âmes égarées dans cette école de débauchés.
La réalité était qu'elle ne savait pas si c'était une bonne chose d'être banale ou non. Les gens autour d'elle avait toujours fait une attention particulière à son humeur ou encore à tout les petits bobos qui parsemais sa peau par moment, que ce soit parce qu'elle avait fait une mauvaise chute à vélo ou parce qu'elle s'était couper avec les ciseaux en voulant découper un lapin dans le papier. Ce n'était pas le genre de la majorité des gens de cette école dont les parents étaient absents ou alors ils ne s'occupaient pas plus de leur enfant que du chien. Alors, peut-être la folie avait-elle un bon côté au finale. Chrysalde se remit à se bercé d'avant en arrière, alors que son interlocuteur reprenait la parole. - Tu as essayé diverses solutions ? Si tu penses fortement à autre chose, est-ce que Claudia disparaît provisoirement ? Par exemple, si tu tombes amoureuse, ou si tu es très concentrée dans un examen. Et qu’en est-il des médicaments, de l’alcool, des drogues ? Est-ce que tout cela pourrait faire passer ces apparitions ? Je comprends qu’elle fasse partie de toi, tu vois, mais je n’aime pas te voir souffrir.Diverses solutions? En fait, en dehors de la potion qui la rendait si amorphe, jamais personne n'avait envisagé autre chose. Pourquoi changer une formule gagnante? Pas si gagnante que cela en fait, puisque Chrysalde avait abandonné dès ses premières années de scolarisation loin de la maison familiale. Bien entendu, la potion reprenait sa place lors des vacances de Noël ou les grandes vacances, mais jamais elle n'avait souvenir de ces moments, puisqu'elle était dans un état second si prononcé qu'elle aurait eu du mal à prononcé son prénom.
«Amoureuse? Je ne sais pas comment on fait. Mais il y a la potion que maman m'oblige à prendre. Elle dit que c'est pour mon bien, mais après, je ne me souviens de rien, c'est tout noir dans ma tête» Elle ne savait pas si l'alcool ou les drogues pourraient faire passer ses hallucinations et elle n'avait jamais essayé. Il y avait une possibilité que cela ne ferait qu'empirer les choses, ce qu'elle n'oserait pas faire. De plus, jamais cela ne lui aurait traversé l'esprit d'elle-même. Ces choses qu'étaient drogues et alcools, qui faisait partie du quotidien de beaucoup de jeunes sorciers étaient très loin de la réalité de Chrysalde. Elle fit une moue digne d'une enfant de trois ans à qui on refusait un cookie avant le dîner avant d'ajoute d'une voix douce et basse ; «Tu ne me connais pas, alors pourquoi faire attend attention à ce que Claudia me fait?» Jamais personne en dehors de sa mère ou de l'infirmière n'avait fait attention à elle ,la folle de service. Elle arrêta de se bercé, planta ses yeux dans ceux de l'inconnu un moment avant de reporter son attention sur diverses choses autour d'elle ; la moquette, les pierres de murs, les draperies aux couleurs de Gryffondor... Chrysalde était de ces gens dont l'attention était difficile à capter de long moment, elle finissait toujours par se détourner de vous pour observer les alentours un peu anxieuse.
- Tu n’as aucune raison d’avoir confiance en moi, mais si tu veux que je t’aide, on pourrait essayer différentes méthodes. Il y a bien quelque chose qui fonctionnera. Dis-moi juste : depuis combien de temps dure ce cauchemar ? Les lèvres de la jeune fille se tordirent en un pseudo sourire. Pourquoi était-il aussi gentil avec elle? Était-ce par pitié ou alors il n'aimait vraiment pas la voir ainsi. La jeune fille hocha doucement la tête en signe d'acceptation. Elle voulait bien qu'il l'aide, bien qu'elle ne sache pas vraiment comment il allait s'y prendre. Elle songea un moment à sa question. Elle ne se souvenait plus depuis quand Claudia était présente. C'était bien avant Poudlard, mais quand? La réponse s'infiltra en elle, comme si une voix lui avait soufflé, à son insue. La réponse n'était pas très précise, mais c'était mieux que rien non? « J'étais toute petite la première fois que j'ai vu Claudia...j'avais environs son âge lorsqu'elle apparaît sous la forme d'une fillette. Mais on m'a donné la potion...et elle est partie, jusqu'à ce que je décide de ne plus la prendre. J'aime pas me sentir toute bizarre, comme si je n'étais pas là pour vrai» Elle se tue, essuyant une goûte de sang sur sa joue qui la chatouillait en roulant vers son menton
La réalité était qu'elle ne savait pas si c'était une bonne chose d'être banale ou non. Les gens autour d'elle avait toujours fait une attention particulière à son humeur ou encore à tout les petits bobos qui parsemais sa peau par moment, que ce soit parce qu'elle avait fait une mauvaise chute à vélo ou parce qu'elle s'était couper avec les ciseaux en voulant découper un lapin dans le papier. Ce n'était pas le genre de la majorité des gens de cette école dont les parents étaient absents ou alors ils ne s'occupaient pas plus de leur enfant que du chien. Alors, peut-être la folie avait-elle un bon côté au finale. Chrysalde se remit à se bercé d'avant en arrière, alors que son interlocuteur reprenait la parole. - Tu as essayé diverses solutions ? Si tu penses fortement à autre chose, est-ce que Claudia disparaît provisoirement ? Par exemple, si tu tombes amoureuse, ou si tu es très concentrée dans un examen. Et qu’en est-il des médicaments, de l’alcool, des drogues ? Est-ce que tout cela pourrait faire passer ces apparitions ? Je comprends qu’elle fasse partie de toi, tu vois, mais je n’aime pas te voir souffrir.Diverses solutions? En fait, en dehors de la potion qui la rendait si amorphe, jamais personne n'avait envisagé autre chose. Pourquoi changer une formule gagnante? Pas si gagnante que cela en fait, puisque Chrysalde avait abandonné dès ses premières années de scolarisation loin de la maison familiale. Bien entendu, la potion reprenait sa place lors des vacances de Noël ou les grandes vacances, mais jamais elle n'avait souvenir de ces moments, puisqu'elle était dans un état second si prononcé qu'elle aurait eu du mal à prononcé son prénom.
«Amoureuse? Je ne sais pas comment on fait. Mais il y a la potion que maman m'oblige à prendre. Elle dit que c'est pour mon bien, mais après, je ne me souviens de rien, c'est tout noir dans ma tête» Elle ne savait pas si l'alcool ou les drogues pourraient faire passer ses hallucinations et elle n'avait jamais essayé. Il y avait une possibilité que cela ne ferait qu'empirer les choses, ce qu'elle n'oserait pas faire. De plus, jamais cela ne lui aurait traversé l'esprit d'elle-même. Ces choses qu'étaient drogues et alcools, qui faisait partie du quotidien de beaucoup de jeunes sorciers étaient très loin de la réalité de Chrysalde. Elle fit une moue digne d'une enfant de trois ans à qui on refusait un cookie avant le dîner avant d'ajoute d'une voix douce et basse ; «Tu ne me connais pas, alors pourquoi faire attend attention à ce que Claudia me fait?» Jamais personne en dehors de sa mère ou de l'infirmière n'avait fait attention à elle ,la folle de service. Elle arrêta de se bercé, planta ses yeux dans ceux de l'inconnu un moment avant de reporter son attention sur diverses choses autour d'elle ; la moquette, les pierres de murs, les draperies aux couleurs de Gryffondor... Chrysalde était de ces gens dont l'attention était difficile à capter de long moment, elle finissait toujours par se détourner de vous pour observer les alentours un peu anxieuse.
- Tu n’as aucune raison d’avoir confiance en moi, mais si tu veux que je t’aide, on pourrait essayer différentes méthodes. Il y a bien quelque chose qui fonctionnera. Dis-moi juste : depuis combien de temps dure ce cauchemar ? Les lèvres de la jeune fille se tordirent en un pseudo sourire. Pourquoi était-il aussi gentil avec elle? Était-ce par pitié ou alors il n'aimait vraiment pas la voir ainsi. La jeune fille hocha doucement la tête en signe d'acceptation. Elle voulait bien qu'il l'aide, bien qu'elle ne sache pas vraiment comment il allait s'y prendre. Elle songea un moment à sa question. Elle ne se souvenait plus depuis quand Claudia était présente. C'était bien avant Poudlard, mais quand? La réponse s'infiltra en elle, comme si une voix lui avait soufflé, à son insue. La réponse n'était pas très précise, mais c'était mieux que rien non? « J'étais toute petite la première fois que j'ai vu Claudia...j'avais environs son âge lorsqu'elle apparaît sous la forme d'une fillette. Mais on m'a donné la potion...et elle est partie, jusqu'à ce que je décide de ne plus la prendre. J'aime pas me sentir toute bizarre, comme si je n'étais pas là pour vrai» Elle se tue, essuyant une goûte de sang sur sa joue qui la chatouillait en roulant vers son menton
Invité- Invité
Re: L'attaque de l'abeille géante { Ismaël TERMINÉ
- Amoureuse ? Je ne sais pas comment on fait. Mais il y a la potion que maman m’oblige à prendre. Elle dit que c’est pour mon bien, mais après, je ne me souviens de rien, c’est tout noir dans ma tête.
Bien sûr. Comme toute mère soucieuse de se débarrasser des soucis de son enfant, plutôt que de fouiller dans le passé familial, proche, de toute évidence, et de faire disparaître réellement ces hallucinations, elle avait préféré contourner le problème par des potions qui emmenaient Chrysalde haut, dans les nuages. C’est le même procédé que les adolescents qu’on attache à un mur, à qui on fait ingurgiter, par la persuasion ou la force, antidépresseurs et autres médecines salvatrices, pour que le sourire revienne – mais à quel prix ? Ismaël avait un dégoût pour toutes ces pratiques, même la morphine, qui enlevait la douleur, se justifiait dans les situations les plus extrêmes, mais pouvait conduire à des abus. Tout conduit à des abus. La révolte d’un adolescent en mal d’être.
- Tu ne me connais pas, alors pourquoi faire autant attention à ce que Claudia me fait ?
- Parce qu’il y a des souvenirs qui ne quittent pas ma mémoire. J’ai longtemps été égoïste, jusqu’à ce que certaines histoires, enfin, fassent naître la culpabilité et le regret en moi. J’ai commis des erreurs que j’aimerais être sûr de ne jamais reproduire. Tu ne me fais pas peur. Je veux simplement t’aider.
Les souvenirs remontèrent lentement, image par image, brise par brise, et enfin le frappèrent avec suffisamment de force pour que son regard se perde dans les poussières de la salle commune. Il y avait eu ces figures d’enfance, si seules, si lugubres, à qui il avait refusé l’asile d’une amitié aisée, réconfortante, salvatrice. Qu’étaient devenus ces êtres d’ailleurs ? Rien de tel que les silhouettes d’ensuite, sans doute. Il y avait eu cette femme, la quarantaine éméchée, dans un des ports qu’ils avaient visités. A la tombée de la nuit, elle lui avait demandé de l’aide ; qu’il l’écoute, simplement, car il fallait qu’elle vérifie si ce qu’elle voyait était vrai. Il avait eu peur, tellement, revenir à ces contes d’horreur, à ces légendes que ses parents lui racontaient avec des sourires d’angoisse. Il avait vu la mort en face pour la première fois, ce jour-là. Pourtant, il était jeune. Mais elle avait bien sauté. Il aurait suffit de l’écouter.
- J’étais toute petite, la première fois que j’ai vu Claudia. J’avais environ son âge lorsqu’elle apparaît sous la forme d’une fillette. Mais on m’a donné la potion, et elle est partie, jusqu’à ce que je décide de ne plus la prendre. J’aime pas me sentir bizarre, comme si je n’étais pas là pour de vrai.
- Je comprends parfaitement ce que tu veux dire, et tu as raison de mettre cette potion de côté ; ce n’est qu’un subterfuge. Quant aux autres méthodes, étrange que tes médecins ne t’aient jamais poussé à ces diverses expériences. Bien sûr, elles pourraient aggraver les choses, mais tant qu’il y a une présence bienveillante à tes côtés, ça ira. Il suffit que j’aie la potion. Et si les choses prennent une mauvaise tournure, je t’en fais boire. Et tout disparaît. Et je suis prêt à recommencer jusqu’à trouver la solution.
Il s’était redressé, son cœur battant face à cette figure de rédemption, la seule manière pour que le visage de cette femme disparaisse de son esprit, pour qu’enfin elle rende véritablement son dernier souffle et cesse de le hanter, dans ses rêves et cauchemars, rêveries et promenades. Il avant tant bu et fumé en souvenir d’elle, pour qu’elle accepte de quitter ses imageries, enfin, son imaginaire troublé. Cela, il ne le raconterait pas ; à personne ; jamais. Mais il ferait tout pour que Chrysalde se rétablisse.
- Je sais que ma gentillesse peut sembler étrange. C’est à toi de voir si tu l’acceptes ou tu la refuses. Sache que mon inventivité pourra peut-être nous mener à la fin de tes malheurs.
Il se releva complètement, en entendant le son de personnes entrant dans la Salle Commune. Instinctivement, il sentait qu’ils ne devaient pas être vus ensemble, au cas où – au cas où quoi, il n’aurait pas su le dire, mais au cas où, quelque chose, quelqu’un, une rumeur. Il murmura quelques derniers mots avant que les présences n’apparaissent :
- Demain, vingt-trois heures, tour d’astronomie.
Et il disparut dans sa chambre.
Bien sûr. Comme toute mère soucieuse de se débarrasser des soucis de son enfant, plutôt que de fouiller dans le passé familial, proche, de toute évidence, et de faire disparaître réellement ces hallucinations, elle avait préféré contourner le problème par des potions qui emmenaient Chrysalde haut, dans les nuages. C’est le même procédé que les adolescents qu’on attache à un mur, à qui on fait ingurgiter, par la persuasion ou la force, antidépresseurs et autres médecines salvatrices, pour que le sourire revienne – mais à quel prix ? Ismaël avait un dégoût pour toutes ces pratiques, même la morphine, qui enlevait la douleur, se justifiait dans les situations les plus extrêmes, mais pouvait conduire à des abus. Tout conduit à des abus. La révolte d’un adolescent en mal d’être.
- Tu ne me connais pas, alors pourquoi faire autant attention à ce que Claudia me fait ?
- Parce qu’il y a des souvenirs qui ne quittent pas ma mémoire. J’ai longtemps été égoïste, jusqu’à ce que certaines histoires, enfin, fassent naître la culpabilité et le regret en moi. J’ai commis des erreurs que j’aimerais être sûr de ne jamais reproduire. Tu ne me fais pas peur. Je veux simplement t’aider.
Les souvenirs remontèrent lentement, image par image, brise par brise, et enfin le frappèrent avec suffisamment de force pour que son regard se perde dans les poussières de la salle commune. Il y avait eu ces figures d’enfance, si seules, si lugubres, à qui il avait refusé l’asile d’une amitié aisée, réconfortante, salvatrice. Qu’étaient devenus ces êtres d’ailleurs ? Rien de tel que les silhouettes d’ensuite, sans doute. Il y avait eu cette femme, la quarantaine éméchée, dans un des ports qu’ils avaient visités. A la tombée de la nuit, elle lui avait demandé de l’aide ; qu’il l’écoute, simplement, car il fallait qu’elle vérifie si ce qu’elle voyait était vrai. Il avait eu peur, tellement, revenir à ces contes d’horreur, à ces légendes que ses parents lui racontaient avec des sourires d’angoisse. Il avait vu la mort en face pour la première fois, ce jour-là. Pourtant, il était jeune. Mais elle avait bien sauté. Il aurait suffit de l’écouter.
- J’étais toute petite, la première fois que j’ai vu Claudia. J’avais environ son âge lorsqu’elle apparaît sous la forme d’une fillette. Mais on m’a donné la potion, et elle est partie, jusqu’à ce que je décide de ne plus la prendre. J’aime pas me sentir bizarre, comme si je n’étais pas là pour de vrai.
- Je comprends parfaitement ce que tu veux dire, et tu as raison de mettre cette potion de côté ; ce n’est qu’un subterfuge. Quant aux autres méthodes, étrange que tes médecins ne t’aient jamais poussé à ces diverses expériences. Bien sûr, elles pourraient aggraver les choses, mais tant qu’il y a une présence bienveillante à tes côtés, ça ira. Il suffit que j’aie la potion. Et si les choses prennent une mauvaise tournure, je t’en fais boire. Et tout disparaît. Et je suis prêt à recommencer jusqu’à trouver la solution.
Il s’était redressé, son cœur battant face à cette figure de rédemption, la seule manière pour que le visage de cette femme disparaisse de son esprit, pour qu’enfin elle rende véritablement son dernier souffle et cesse de le hanter, dans ses rêves et cauchemars, rêveries et promenades. Il avant tant bu et fumé en souvenir d’elle, pour qu’elle accepte de quitter ses imageries, enfin, son imaginaire troublé. Cela, il ne le raconterait pas ; à personne ; jamais. Mais il ferait tout pour que Chrysalde se rétablisse.
- Je sais que ma gentillesse peut sembler étrange. C’est à toi de voir si tu l’acceptes ou tu la refuses. Sache que mon inventivité pourra peut-être nous mener à la fin de tes malheurs.
Il se releva complètement, en entendant le son de personnes entrant dans la Salle Commune. Instinctivement, il sentait qu’ils ne devaient pas être vus ensemble, au cas où – au cas où quoi, il n’aurait pas su le dire, mais au cas où, quelque chose, quelqu’un, une rumeur. Il murmura quelques derniers mots avant que les présences n’apparaissent :
- Demain, vingt-trois heures, tour d’astronomie.
Et il disparut dans sa chambre.
Invité- Invité
Re: L'attaque de l'abeille géante { Ismaël TERMINÉ
«Parce qu’il y a des souvenirs qui ne quittent pas ma mémoire. J’ai longtemps été égoïste, jusqu’à ce que certaines histoires, enfin, fassent naître la culpabilité et le regret en moi. J’ai commis des erreurs que j’aimerais être sûr de ne jamais reproduire. Tu ne me fais pas peur. Je veux simplement t’aider» Chrysalde hocha doucement la tête, faisait dégringoler les gouttelettes de sang qui s'étaient posées sur sa tempe, comme si elle voulait lui communiquer qu'elle comprenait ce qu'il disait. Mais comprenait-elle vraiment? C'était une question sans réelle réponse. Comment pouvait-on le savoir, alors que chacune de ses pensées étaient d'une complexité teinté d'une folie incompréhensible, alors comprenait-elle vraiment les propos du garçon face à elle? En somme, personne ne le savait. La seule chose qu'elle ne comprenait pas vraiment, c'était le pourquoi il voulait l'aider, elle. Il y avait sans doute d'autres gens en plus piteux état qu'elle dans cette école non? Chrysalde n'était pas vraiment consciente de sa maladie, si on pouvait appeler ça comme ça. Pour elle, elle était tout ce qui avait de plus normal, mais elle n'était pas idiote non plus, elle était ainsi consciente que ce qu'elle voyait, elle était la seule à le voir. Que Claudia n'était présente que pour elle, et pour personne d'autre.
«Je comprends parfaitement ce que tu veux dire, et tu as raison de mettre cette potion de côté ; ce n’est qu’un subterfuge. Quant aux autres méthodes, étrange que tes médecins ne t’aient jamais poussé à ces diverses expériences. Bien sûr, elles pourraient aggraver les choses, mais tant qu’il y a une présence bienveillante à tes côtés, ça ira. Il suffit que j’aie la potion. Et si les choses prennent une mauvaise tournure, je t’en fais boire. Et tout disparaît. Et je suis prêt à recommencer jusqu’à trouver la solution.»
Elle n'était pas si certaine d'avoir fait le bon choix en laissant toute ses fioles de potion saphir dans cette boîte rangée sous son lit. La Gryffondor la prenait parfois, lorsque les hallucinations étaient trop nombreuses, quand, devant ses yeux brumeux, apparaissaient des centaines de monstres qui lui faisait un mal de chien, quand il n'y avait plus de place sur sa peau tendre pour une énième blessure, elle en prenait une, et oubliait. Elle oubliait les monstres, la douleur de ses plaies fraîches, elle oubliait même jusqu'à son propre nom, jusqu'à son existence complète. Mais peut-être que les drogues et les autres expériences du genre la remplacerait, lui permettrait de faire une croix sur ces démons intérieurs sans oublier son nom, ne plus avoir conscience de son corps. Il était pénible d'avoir des trous de mémoire, de simple vide abyssale qu'il était impossible à remplir. Les prunelles de la jeune fille se perdit un moment dans celle d'Ismaël, cessant de courir çà et là pendant quelques secondes. Elle le suivit des yeux lorsqu'il se redressa, restant au sol, petite silhouette qui semblait si fragile qu'elle pourrait être facilement écrasable, comme une vulgaire bestiole.
Je sais que ma gentillesse peut sembler étrange. C’est à toi de voir si tu l’acceptes ou tu la refuses. Sache que mon inventivité pourra peut-être nous mener à la fin de tes malheurs. il se leva finalement, l'écrasant de toute sa hauteur alors que les gens commençait à affluer dans la salle commune, discutant avec intensité. Chrysalde resserra les bras autours d'elle, angoissée, alors que devant elle, commençait à se dessiner la silhouette enfantine de Claudia. Elle pouvait déjà imaginée son sourire mutin, la lueur assassine dans ses prunelles froides. Le bruit qui bourdonnait autour d'eux avait réveillée la gamine psychopathe. Bientôt, ses paumes allèrent se plaquées contre ses oreilles alors que ses prunelles se remplissant d'eau, brouillant sa vue. Elle ne vit, plus qu'entendu, les dernières paroles d'Ismaël, alors que Claudia tendait la main vers elle. Elle ferma les yeux et lorsqu'elle les ouvrit de nouveau, son interlocuteur n'était plus présent près d'elle. S'il pouvait l'aider, alors elle irait le rejoindre, sans hésiter. Elle se remit à se bercer doucement, gémissant aux rythmes des gestes de la gamine imaginaire, sous le regard, parfois effrayés, parfois moqueur des gens de sa maison.
«Je comprends parfaitement ce que tu veux dire, et tu as raison de mettre cette potion de côté ; ce n’est qu’un subterfuge. Quant aux autres méthodes, étrange que tes médecins ne t’aient jamais poussé à ces diverses expériences. Bien sûr, elles pourraient aggraver les choses, mais tant qu’il y a une présence bienveillante à tes côtés, ça ira. Il suffit que j’aie la potion. Et si les choses prennent une mauvaise tournure, je t’en fais boire. Et tout disparaît. Et je suis prêt à recommencer jusqu’à trouver la solution.»
Elle n'était pas si certaine d'avoir fait le bon choix en laissant toute ses fioles de potion saphir dans cette boîte rangée sous son lit. La Gryffondor la prenait parfois, lorsque les hallucinations étaient trop nombreuses, quand, devant ses yeux brumeux, apparaissaient des centaines de monstres qui lui faisait un mal de chien, quand il n'y avait plus de place sur sa peau tendre pour une énième blessure, elle en prenait une, et oubliait. Elle oubliait les monstres, la douleur de ses plaies fraîches, elle oubliait même jusqu'à son propre nom, jusqu'à son existence complète. Mais peut-être que les drogues et les autres expériences du genre la remplacerait, lui permettrait de faire une croix sur ces démons intérieurs sans oublier son nom, ne plus avoir conscience de son corps. Il était pénible d'avoir des trous de mémoire, de simple vide abyssale qu'il était impossible à remplir. Les prunelles de la jeune fille se perdit un moment dans celle d'Ismaël, cessant de courir çà et là pendant quelques secondes. Elle le suivit des yeux lorsqu'il se redressa, restant au sol, petite silhouette qui semblait si fragile qu'elle pourrait être facilement écrasable, comme une vulgaire bestiole.
Je sais que ma gentillesse peut sembler étrange. C’est à toi de voir si tu l’acceptes ou tu la refuses. Sache que mon inventivité pourra peut-être nous mener à la fin de tes malheurs. il se leva finalement, l'écrasant de toute sa hauteur alors que les gens commençait à affluer dans la salle commune, discutant avec intensité. Chrysalde resserra les bras autours d'elle, angoissée, alors que devant elle, commençait à se dessiner la silhouette enfantine de Claudia. Elle pouvait déjà imaginée son sourire mutin, la lueur assassine dans ses prunelles froides. Le bruit qui bourdonnait autour d'eux avait réveillée la gamine psychopathe. Bientôt, ses paumes allèrent se plaquées contre ses oreilles alors que ses prunelles se remplissant d'eau, brouillant sa vue. Elle ne vit, plus qu'entendu, les dernières paroles d'Ismaël, alors que Claudia tendait la main vers elle. Elle ferma les yeux et lorsqu'elle les ouvrit de nouveau, son interlocuteur n'était plus présent près d'elle. S'il pouvait l'aider, alors elle irait le rejoindre, sans hésiter. Elle se remit à se bercer doucement, gémissant aux rythmes des gestes de la gamine imaginaire, sous le regard, parfois effrayés, parfois moqueur des gens de sa maison.
[Terminé]
J'suis incapable de mettre le |terminé| Dans le titre, désolée >_<
J'suis incapable de mettre le |terminé| Dans le titre, désolée >_<
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