Insomnie et rencontres imprévues. [Gemma]
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Insomnie et rencontres imprévues. [Gemma]
Insomnie. Enorme et puissante insomnie. Impossible de lutter contre elle. Une ennemie infaillible, aux mille et un visages, armée jusqu’aux dents de ce pouvoir malsain. Ne pas pouvoir dormir. Quelle tare ! Ewan se tournait, retournait et reretournait dans son lit, inlassablement. Dans ces moments interminables à fixer le plafond de son dortoir, l’idée de pouvoir dormir lui semblait chimérique ; inimaginable. Dire qu’hier soir il s’était endormi comme une masse ! Ironie profonde. Brutalement, il ferma les paupières, de toutes ses forces. Il devait être une heure du matin. Voire plus ! Demain s’avérait être une longue journée, de surcroît. Et il ne se voyait pas suivre ses nombreux cours avec des cernes qui tombaient jusqu’à l’arrête de la mâchoire. Il chercha une autre méthode pour sombrer de force dans les bras de Morphée. Lorsqu’il était petit, sa mère lui disait de compter les moutons. Ce remède ancestral fonctionnait, à l’époque. Il n’avait pas d’autre issue, à cet instant précis. Soyons fous : un mouton, deux moutons, trois moutons… Arrivée au trente-troisième mouton, il se sentit trop ridicule pour continuer ce manège enfantin.
Il se redressa dans son lit. Son dortoir était bercé par les soupirs heureux de ses camarades endormis. « Et si je me confectionnais une potion pour dormir ? ». Sous l’éclat de la lune, fabriquer une potion était une bien piètre idée. Sans oublier que les talents du Serdaigle dans cette matière étaient plutôt limités. Il attendit sans bouger dix minutes durant, puis, d’un bond, sauta hors de son lit. Rapidement, il enfila un bermuda kaki ainsi qu’un sweat-shirt foncé, et descendit dans sa salle commune. La majestueuse pièce circulaire était vide. Le regard bienveillant de Rowena Serdaigle sembla interrogatif lorsqu’il passa devant elle pour s’engouffrer dans les méandres du château. Il allait expérimenter sa dernière méthode : se fatiguer physiquement jusqu’à tomber de fatigue. Il songea un instant qu’il puisse se retrouver à l’autre bout du château quand un hypothétique sommeil s’emparera de lui, mais l’idée de dormir – même sans son lit – le faisait oublier la dureté des dalles qui couvraient le sol des couloirs. Il se mit en marche. La baguette à la main, il éclairait le corridor qu’il arpentait, sans prêter attention aux portraits ronchons. A vrai dire, il ne regardait nulle part. Il marchait, tout simplement. Il ne visitait pas le château, après tout ! Il se fatiguait.
Pourtant, au bout d’une vingtaine de minutes de marche, il se sentait toujours aussi robuste qu’au départ. Il stoppa sa déambulation. Observant ce qui l’entourait, il conclut qu’il se trouvait au troisième étage. Il fit quelques flexions pour fatiguer les puissants muscles de ses jambes. Il ne sentait hélas aucun engourdissement, aucune douleur. Une nouvelle idée germa dans son esprit. Courir. Courir à en perdre haleine oui, c’était ce qui lui fallait. Il était seul, personne ne pouvait le voir… Alors c’est partit. A la vitesse la plus élevée qu’il puisse courir, il détala dans le premier couloir qu’il aperçut, sans même savoir où celui-ci menait. Ce couloir était drôlement long. La vitesse devait brouiller ses repères. Il ralentit. Tout en trottinant, il traversa une pièce, puis une autre, avant de repartir plus vite. Mais il stoppa net. Il était arrivé dans une salle étrange. Elle était vide, le dallage grisâtre du sol se confondait avec celui des murs. Personne ne se trouvait dans cette pièce, c’était indéniable. Seul un grand objet trônait au centre de la pièce.
Mais où était-il arrivé ?!
Il se redressa dans son lit. Son dortoir était bercé par les soupirs heureux de ses camarades endormis. « Et si je me confectionnais une potion pour dormir ? ». Sous l’éclat de la lune, fabriquer une potion était une bien piètre idée. Sans oublier que les talents du Serdaigle dans cette matière étaient plutôt limités. Il attendit sans bouger dix minutes durant, puis, d’un bond, sauta hors de son lit. Rapidement, il enfila un bermuda kaki ainsi qu’un sweat-shirt foncé, et descendit dans sa salle commune. La majestueuse pièce circulaire était vide. Le regard bienveillant de Rowena Serdaigle sembla interrogatif lorsqu’il passa devant elle pour s’engouffrer dans les méandres du château. Il allait expérimenter sa dernière méthode : se fatiguer physiquement jusqu’à tomber de fatigue. Il songea un instant qu’il puisse se retrouver à l’autre bout du château quand un hypothétique sommeil s’emparera de lui, mais l’idée de dormir – même sans son lit – le faisait oublier la dureté des dalles qui couvraient le sol des couloirs. Il se mit en marche. La baguette à la main, il éclairait le corridor qu’il arpentait, sans prêter attention aux portraits ronchons. A vrai dire, il ne regardait nulle part. Il marchait, tout simplement. Il ne visitait pas le château, après tout ! Il se fatiguait.
Pourtant, au bout d’une vingtaine de minutes de marche, il se sentait toujours aussi robuste qu’au départ. Il stoppa sa déambulation. Observant ce qui l’entourait, il conclut qu’il se trouvait au troisième étage. Il fit quelques flexions pour fatiguer les puissants muscles de ses jambes. Il ne sentait hélas aucun engourdissement, aucune douleur. Une nouvelle idée germa dans son esprit. Courir. Courir à en perdre haleine oui, c’était ce qui lui fallait. Il était seul, personne ne pouvait le voir… Alors c’est partit. A la vitesse la plus élevée qu’il puisse courir, il détala dans le premier couloir qu’il aperçut, sans même savoir où celui-ci menait. Ce couloir était drôlement long. La vitesse devait brouiller ses repères. Il ralentit. Tout en trottinant, il traversa une pièce, puis une autre, avant de repartir plus vite. Mais il stoppa net. Il était arrivé dans une salle étrange. Elle était vide, le dallage grisâtre du sol se confondait avec celui des murs. Personne ne se trouvait dans cette pièce, c’était indéniable. Seul un grand objet trônait au centre de la pièce.
Mais où était-il arrivé ?!
Invité- Invité
Re: Insomnie et rencontres imprévues. [Gemma]
Une porte claqua dans un bruit sec et je fus réveillée en sursaut. Laquelle de mes camarades de dortoir s’amusait donc à le quitter en plein milieux de la nuit. Car il devait être facilement une heure du matin. J’étais moi-même assez noctambule, mais faisais-je autant de bruit en quittant le dortoir? Julia m’assurait que j’étais pire qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine, mais j’étais presque sure qu’elle plaisantait. Ah moins qu’elle ne soit sincère et que la fille qui venait de quitter le dortoir n’avait pas d’autre but que de se venger. Je ricanai intérieurement, je trouverais bien le moyen de me venger de sa vengeance. L’idée était saugrenue, et digne d’une gamine, mais à force que l’on me répète que j’étais trop jeune, je finissais par m’en persuader. N’était-ce pas une bonne excuse pour continuer à agir comme une enfant?
Doucement, je rabattais les couvertures et quittai mon lit sans crier gare. Désormais réveillée, je savais pertinemment que je ne parviendrais pas à me rendormir si facilement. Mieux valait donc aller faire un tour, prendre l’air, en comptant sur ma bonne étoile pour ne pas me faire prendre. Cela faisait déjà plusieurs fois que je sortais « en douce » en pleine nuit, et jamais encore je n’avais vu l’ombre d’un représentant de l’autorité. Soit j’avais une chance inouïe, soit quelque chose clochait. Je préférais penser que j’étais simplement toujours au bon endroit au bon moment, si bien que j’évitais les rondes incessantes des professeurs et préfets. Jeffers aurait trop aimé me surprendre dans un couloir en pleine nuit, elle se serait acharnée sur moi sans l’ombre d’un doute. Ce qui aurait cependant été particulièrement amusant pour moi, c’aurait été qu’elle me surprenne dans la réserve aux potions en compagnie de son petit ami. J’aurais écopé d’une sacrée retenue, mais qu’est-ce que ça aurait été grisant! J’en aurais profité pour ajouter de l’huile sur le feu et envenimer les choses entre Raven et cette autiste de Préfète en chef! Malheureusement, rien de tout cela ne s’était produit, à mon plus grand regret. Mais peut-être que, ce soir, mes vœux seraient exhaussés!
J’arrivais au troisième étage et l’envie de m’aventurer jusqu’au couloir interdit me fit bifurquer. Ce soir, je ne descendrais pas jusqu’aux cachots, je me contenterais d’un exquis petit couloir interdit pour faire monter l’adrénaline. Je prenais de plus en plus de plaisir à ces petites virées nocturnes. Et plus je m’exerçais, plus j’apprenais de mes erreurs. Ainsi, contrairement à la dernière fois, j’avais pris soin d’emmener ma baguette avec moi. De même, je m’étais davantage habillée, pour ne pas passer pour une fille de mauvaise vie se rendant à l’un de ses nombreux rendez-vous nocturnes. D’autant que ça ne faisait pas très sérieux et je savais désormais à quel point les élèves masculins de Poudlard pouvaient avoir des pensées vulgaires. Loin de moi l’idée de refuser le compliment d’un regard subjugué, mais je n’avais pas envie d’être traitée comme un simple morceau de chair. Coralie Denell m’avait fait une réputation suffisamment désagréable pour que je n’ajoute moi même de l’eau à son moulin.
Tandis que je traversais le couloir interdit, mon regard fureta un peu partout autour de moi, à l’affut du moindre indice qui m’apprendrait la raison pour laquelle l’accès à ce couloir était vivement prohibé. Je ne voyais rien d’étrange, ce n’était qu’un couloir comme les autres. Ah moins que l’interdiction ne soit liée au contenu des salles sur lesquelles menait le couloir. Curieuse, j’ouvris la première porte qui se présenta devant moi, mais rien d’étonnant ne s’étala sous mes yeux inquisiteurs. Un peu déçue, je traversai la pièce au fond de laquelle s’élevait une autre porte. Je pénétrai dans cette nouvelle salle, toujours curieuse mais légèrement moins enthousiaste. J’avais raison de nourrir moins d’espoir puisque, comme sa prédécesseur, elle était tout aussi banale. Mais il n’était pas question de baisser les bras pour autant, j’avais trop soif de découverte pour me le permettre. Ma détermination finit par porter ses fruits, puisque je débouchai sur une salle vide, à quelques exceptions prêt. Elle paraissait déserte, aussi je fus surprise de tomber sur un autre élève. Mon regard alla très vite du jeune homme à l’unique objet qui garnissait la pièce, un miroir finement ouvragé. Que diable faisaient là cet unique miroir et cet unique élève? Mon regard finit par retomber sur ce dernier, suspicieux.
« Je te dérange, peut-être. »
Mon regard passa brièvement sur le miroir, mais suffisamment clairement pour que le jeune homme s’en aperçoive. Sans même reporter mon attention sur lui, je me permis de demander:
« Qu’est-ce que c’est exactement? »
Et qu’il ne me réponde pas « un miroir », sinon je risquais fort de partir avec une mauvaise image de lui. Je ne savais pas ce qu’il faisait ici, mais il en savait forcément plus que moi sur l’objet qui semblait trôner dans cette pièce comme s’il possédait une immense valeur.
Doucement, je rabattais les couvertures et quittai mon lit sans crier gare. Désormais réveillée, je savais pertinemment que je ne parviendrais pas à me rendormir si facilement. Mieux valait donc aller faire un tour, prendre l’air, en comptant sur ma bonne étoile pour ne pas me faire prendre. Cela faisait déjà plusieurs fois que je sortais « en douce » en pleine nuit, et jamais encore je n’avais vu l’ombre d’un représentant de l’autorité. Soit j’avais une chance inouïe, soit quelque chose clochait. Je préférais penser que j’étais simplement toujours au bon endroit au bon moment, si bien que j’évitais les rondes incessantes des professeurs et préfets. Jeffers aurait trop aimé me surprendre dans un couloir en pleine nuit, elle se serait acharnée sur moi sans l’ombre d’un doute. Ce qui aurait cependant été particulièrement amusant pour moi, c’aurait été qu’elle me surprenne dans la réserve aux potions en compagnie de son petit ami. J’aurais écopé d’une sacrée retenue, mais qu’est-ce que ça aurait été grisant! J’en aurais profité pour ajouter de l’huile sur le feu et envenimer les choses entre Raven et cette autiste de Préfète en chef! Malheureusement, rien de tout cela ne s’était produit, à mon plus grand regret. Mais peut-être que, ce soir, mes vœux seraient exhaussés!
J’arrivais au troisième étage et l’envie de m’aventurer jusqu’au couloir interdit me fit bifurquer. Ce soir, je ne descendrais pas jusqu’aux cachots, je me contenterais d’un exquis petit couloir interdit pour faire monter l’adrénaline. Je prenais de plus en plus de plaisir à ces petites virées nocturnes. Et plus je m’exerçais, plus j’apprenais de mes erreurs. Ainsi, contrairement à la dernière fois, j’avais pris soin d’emmener ma baguette avec moi. De même, je m’étais davantage habillée, pour ne pas passer pour une fille de mauvaise vie se rendant à l’un de ses nombreux rendez-vous nocturnes. D’autant que ça ne faisait pas très sérieux et je savais désormais à quel point les élèves masculins de Poudlard pouvaient avoir des pensées vulgaires. Loin de moi l’idée de refuser le compliment d’un regard subjugué, mais je n’avais pas envie d’être traitée comme un simple morceau de chair. Coralie Denell m’avait fait une réputation suffisamment désagréable pour que je n’ajoute moi même de l’eau à son moulin.
Tandis que je traversais le couloir interdit, mon regard fureta un peu partout autour de moi, à l’affut du moindre indice qui m’apprendrait la raison pour laquelle l’accès à ce couloir était vivement prohibé. Je ne voyais rien d’étrange, ce n’était qu’un couloir comme les autres. Ah moins que l’interdiction ne soit liée au contenu des salles sur lesquelles menait le couloir. Curieuse, j’ouvris la première porte qui se présenta devant moi, mais rien d’étonnant ne s’étala sous mes yeux inquisiteurs. Un peu déçue, je traversai la pièce au fond de laquelle s’élevait une autre porte. Je pénétrai dans cette nouvelle salle, toujours curieuse mais légèrement moins enthousiaste. J’avais raison de nourrir moins d’espoir puisque, comme sa prédécesseur, elle était tout aussi banale. Mais il n’était pas question de baisser les bras pour autant, j’avais trop soif de découverte pour me le permettre. Ma détermination finit par porter ses fruits, puisque je débouchai sur une salle vide, à quelques exceptions prêt. Elle paraissait déserte, aussi je fus surprise de tomber sur un autre élève. Mon regard alla très vite du jeune homme à l’unique objet qui garnissait la pièce, un miroir finement ouvragé. Que diable faisaient là cet unique miroir et cet unique élève? Mon regard finit par retomber sur ce dernier, suspicieux.
« Je te dérange, peut-être. »
Mon regard passa brièvement sur le miroir, mais suffisamment clairement pour que le jeune homme s’en aperçoive. Sans même reporter mon attention sur lui, je me permis de demander:
« Qu’est-ce que c’est exactement? »
Et qu’il ne me réponde pas « un miroir », sinon je risquais fort de partir avec une mauvaise image de lui. Je ne savais pas ce qu’il faisait ici, mais il en savait forcément plus que moi sur l’objet qui semblait trôner dans cette pièce comme s’il possédait une immense valeur.
Gemma Langley- Objectif Raven !
(Plan 1 : dégager Leslie la pétasse) - ♦ HIBOUX POSTÉS : 643
♦ ARRIVÉE : 28/10/2009
♦ ANNÉE : 2ème année
Re: Insomnie et rencontres imprévues. [Gemma]
- - Je te dérange, peut-être.
Il manqua de sursauter. Il n’avait même pas entendu cette jeune fille arriver dans la pièce. Il acquiesça silencieusement, mais elle ne semblait pas s’en apercevoir. Pour que quelqu’un le rejoigne quelques minutes après son arrivée, cette salle devait être plutôt connue. Il serait fort improbable qu’il s’agisse d’un hasard, non ? Mais il était en sixième année ; il était persuadé de connaître chaque recoin du château ! Combien de fois avait-il cherché d’incertains passages secrets ou raccourcis, pendant sa scolarité ? Cette pièce n’avait pas pu lui échapper. Elle était au bout de ce couloir du troisiè… Ah, d’accord. Le couloir interdit du troisième étage. Il n’avait jamais osé violer le règlement de l’école, mais ce soir, c’était fait. Oh, il n’en était pas bouleversé : c’était ainsi, il ne pouvait plus reculer. En attendant, la demoiselle –une Gryffondor, d’après lui- ne paraissait pas mieux connaître le lieu que lui. Elle observait le miroir joliment travaillé d’un œil aussi suspicieux que curieux. D’ailleurs, elle posa la question tant attendue :
-
- Qu’est-ce que c’est exactement?
Excellente question, jeune fille, se dit-il. Pour une pièce serait-elle réserve à un miroir ? Et pourquoi diable cette pièce était elle-même dissimulée de tous ? Des miroirs, dans l’école, il y en avait des dizaines et des dizaines. Peut-être que celui-ci valait plus cher. Peut-être avait-il appartenu à une personne connue. Un directeur de Poudlard ? Non… il aurait été placé dans le bureau directorial, pour qu’il puisse être admiré de tous. C’aurait été un bien piètre hommage que de placer ce genre de relique à l’écart de toute vie humaine. Et l’admiration des fantômes n’était certainement pas suffisante.
-
- Exactement, je n’en ai pas la moindre idée.
Toujours intimidé par l’objet, il s’y avança lentement, les prunelles dévorées par la perplexité. Sans savoir pourquoi, il sentait une excitation presque enfantine remuer dans son estomac à l’idée de se regarder dans un miroir aussi beau. Son cadre était finement ouvragé, orné de feuilles d’or, s’il ne s’abusait. Une œuvre d’art ? L’hommage aurait encore été faiblard. La pièce ne pouvait pas être comparée à un entrepôt non plus. Elle gardait cette espèce d’austérité respectable, elle suintait le mystère et les interrogations. Ou bien était-ce la curiosité d’Ewan qui corrompait sa vision. Il aimait apprendre ; il adorait découvrir des choses par lui-même. Il prenait certains de ses acquis comme des accomplissements personnels. Bientôt, il arriva devant l’objet. D’un rapide coup d’œil, il observa sa compagne, puis reporta son regard vers le miroir. Enfin, il se planta devant. Ses yeux suivirent immédiatement le cadre. Des arabesques dorées dansaient tout autour de la glace. Grand passionné d’art qu’il était, il essaya de fixer une date à ce cadre mais son regard et ses pensées furent bien vite attirer par une inscription au sommet de l’encadrement. Il ne connaissait pas ce langage. Même en se concentrant, il n’arrivait pas à comprendre. S’évertuant à oublier cette frustration linguistique, il fit un signe de la main à la Gryffondor. Peut-être savait-elle décrypter cette langue.
-
- Est-ce que tu saurais déchiffrer ceci ? fit-il en désignant le haut du cadre.
Il s’apprêta à dire autre chose quand, enfin, il regarda son reflet dans le somptueux miroir. Il se statufia. Mais comment était-ce possible… Rapidement, il tourna des talons pour regarder derrière lui. Rien. Son attitude de paranoïaque était tout bonnement risible, mais… il y avait des gens, dans cette pièce. Des esprits, des âmes perdues ? Son imagination se déroula comme un ruban qui dévale les escaliers. Il était certainement fantasque, mais un nouveau coup d’œil dans le miroir étaya ses pseudos hallucinations. N’osant plus vraiment regarder son image, il se tourna vers la jeune fille, attendant qu’elle se présente elle aussi devant le miroir.
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