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Hello there, the angel from my nightmare (ft Sam)

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Message par Curtis J. Cullen Dim 8 Avr - 15:00




Hello there, the angel from my nightmare (ft Sam) 69684322 - Hello there, the angel from my nightmare (ft Sam) 2414
SAM & CURTIS
I cannot sleep I cannot dream tonight
I need somebody and always this sick strange darkness
Comes creeping on so haunting every time



    Tourner en rond, sombrer, tomber toujours plus bas, toujours plus profond. Ne plus entrevoir la lumière, ne plus même concevoir l'idée même d'être capable d'atteindre la surface. Abandonner, se noyer...disparaître. Le néant. Serait ce le seul apaisement possible et envisageable? J'ai tenter de chasser la douleur, tenter d'oublier la peine mais cette déchirure en moi reste si vive, si brûlante. Une douleur terrible qui vous ravage tout l'intérieur par vagues d’assauts furieux. Plus de paix, plus de répits, plus une seule respiration qui sois capable de me soulager ou une nuit de me reposer et cette boule dans le creux dans de mon ventre. Tout ces sentiments dont je ne parviens pas à me détacher depuis qu'il ma tourné le dos. Oh j'ai tout essayé pour amoindrir la peine mais, en vain. Le sentiment est toujours aussi vif, toujours aussi dévorant. Je ne sais plus si je l'aime ou si je le hais mais je sais qu'il est omniprésent dans chacune de mes pensées, chacune de mes actions. Je n'en peut plus de cette obsession et je n'y vois plus que ma perte. Plus rien n'a de gout, ni de saveur, je me contente de parader, de faire semblant, de faire mal aux autres. Comme à Kerr par exemple. Je me déteste, je ne me supporte plus.

    Quand sommes nous supposer baisser les bras? Je fixe la magnifique vue devant moi. La rivière s'étend à perte de vue. Il fait nuit et le voile opaque de l'eau ondule sous la brise. Ce qui m'a amené au pont à souhaits, je n'en suis plus très certains pour le fond mais il est certains que c'est le désespoir qui a guidé mes pas. Puisque Sam ne veux plus de moi et que moi je ne veux personne d'autres que lui, que j'ai essayé mais sans résultats. Qu'elle autre alternative me reste t'il? Je me passe une main sur ma nuque qui craque sous la pression que j'y exerce. Je me sens pathétique. Si mes pensées pouvaient être écoutées de tous, on pourrait croire que j'envisage de me donner la mort. Mais si seulement j'en avais le courage? Non, ce n'est pas mon genre que d'offrir aux autres cette satisfaction. J'ai beau en chier à chaque seconde de chaque jour, je ne veux pas mourir. Ce que j'envisage est bien pire et lâche encore.

    Je me balance d'un pied à l'autre. On dit que l'espoir fait vivre mais dans mon cas c'est littéralement ce qui me tue. Sam m'en à donner des putains de faux espoirs et à la pelle. Longtemps, il n'a fait que me rejeter pour revenir par après. Combien de temps vais je penser encore que cette fois aussi il pourrais finir par revenir? Je me berce d'illusions et de faux espoirs. Jamais plus il ne voudra de moi et le seul moyen pour moi d'aller de l'avant serait que toute chance éventuelle s'évanouisse définitivement...irrévocablement. J'inspire profondément. Je pense que ma décision est prise , je laisserai le destin en faire ce qu'il veut mais l'inaction me parait être le pire des calvaires. Je m'éclairci la gorge m'apprêtant à formuler mon souhait lorsqu'un CRAC m'annonce un transplanage juste derrière moi. Un frisson me parcoure la nuque et je fais volte face.

    LUI. Mon cœur saute dans ma poitrine. Mon estomac au bords des lèvres, le souffle cours, le teint livide. Je le fixe. Mon esprit me jouerait il des tours? C’est peu probable et je suis sobre pour cette fois. Aurait il eu vent de ce que je m'apprête à faire? Impossible à moins qu'il puisse pénétrer les confins de mon esprit. Je tente d'avaler ma salive mais ma gorge est nouée. Lui sauté dessus, le serrer contre moi, de force...embrasser ses lèvres. Je secoue la tête. NON. C'est la haine que je me dois d’entretenir à son égard et avant qu'il ai le temps de dire ou faire quoi que ce soit, je déclare la gorge enrouée.

    Curtis - Je m'apprêtais à souhaiter ta mort...Cela me parait tellement plus probable que de souhaiter que tu me revienne un jour.

    Mon regard crie la douleur et le manque. Tout en moi se brise mais mon corps se contracte sous les assauts de la colère. Je pourrais l'aimer tout comme je pourrais le tuer. La tête me tourne, je serais presque sur le point de m'évanouir. Je pense que tout mon corps et mon esprit en prennent un choc trop sérieux de le voir en face de moi. Je m'accroche à la rambarde du pont. Mon regard est flou. Je tente de garder la tête haute mais j'accuse le coup de sa simple présence.





Curtis J. Cullen
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Message par Samaël E. Wilson Lun 9 Avr - 21:37

Intenable insomnie... La folie me guette, je suis ce que je fuis. Je voue mes nuits à l'assasymphonie, aux requiems, tuant par dépit ce que je sème. Je paierai mes délits : quoi qu'il advienne on traîne ses chaînes, ses peines.
__________________________________________________
On dit que le temps est le meilleur des remèdes, que lui seul apporte l’acceptation suite à une perte. Mais cette idée, je l’estime discutable. Je n’ai jamais accepté les vérités concernant mon père, moins encore la mort de ma mère. Tout au plus, je m’efforce de faire avec et de fixer mes idées ailleurs aussi longtemps que possible, ce qui ne les empêche pas de me revenir à l’esprit à l’instant même où je cesse de m’activer. Je garde en permanence un pied ancré dans le passé, rebutant à stagner mais incapable pourtant d’avancer réellement, et ces images continuent de hanter mes cauchemars silencieux.

Mais le plus douloureux, ce sont les réveils. À une époque, je noyais déceptions, chagrin, colère ou inquiétudes contre la peau d’un autre. Dans les bras de Curtis mes préoccupations perdaient en importance; tout paraissait affreusement simple, tant que j’étais incapable d’apprécier à sa juste valeur l’apaisement qu’il m’apportait. Je me raccrochais constamment à mes doutes et à des valeurs sans réel fondement, les utilisais comme excuse pour me détacher de lui. « Mon secret honteux » : telle était la façon dont il m’avait un jour proposé de le considérer, et j’ai appliqué cette requête à la lettre, avec un peu trop de zèle sans doute. Un secret honteux n’est-il pas fait pour être enterré plutôt qu’assumé ou exposé? Un sourire amer tord mes traits alors que je tire sur le cylindre de papier autour duquel ma bouche se desserre. Je lui jette un regard agacé, plein de rancune même, comme s'il était le responsable du mal être qui me ronge sous la surface de l’époux comblé. Il est le témoin vivace d’une nuit particulière dont j’aurais souhaité ne jamais me rappeler... Je ne sais plus ce qui préoccupait Cullen ce soir-là, mais il ne se dédiait pas à moi avec l’application que je lui connaissais, avec la dévotion qui m’émouvait toujours malgré moi. Un bras sur mes épaules, les yeux dans le vague, il ne se préoccupait que de la cigarette inerte qui brulait entre ses doigts. Et sur un coup de tête j’avais interrompu son mouvement régulier. Amant peu complaisant et pourtant diablement exigeant, je m’étais saisi de celle qui me volait son attention pour la glisser entre mes propres lèvres en le défiant du regard… regard qui avait perdu toute efficacité lorsque je m’étais étouffé avec la fumée âcre, que mes poumons rejetaient avec un peu trop d’ardeur ― la seconde d’après, je me retrouvais au bord de l’évier à expier cette horreur en toussant comme un tuberculeux. Il avait ri à gorge déployée, avait éteint la flamme de ma vexation en parsemant mon cou de baisers que j’avais fait mine de recevoir avec mauvaise grâce, et… J’efface de mes traits toute trace de nostalgie et lâche la cigarette pour l’écraser consciencieusement. En dépit de tous mes efforts pour nier le manque de lui, je me suis raccroché à cette mauvaise habitude qui m’est plus néfaste qu’elle ne m’apporte de soulagement… mais je n’aurais rien dû garder de lui. Ça encore moins.

Les mains enfoncées dans mes poches, je lève les yeux vers l’enseigne faite main de la petite demeure que je viens de quitter. Herbolomage. Les rumeurs n’inspirent rien de réellement rassurant, mais j’ai épuisé mes propres ressources, et je me retrouve forcé de chercher… autre chose pour me guérir. J’aurais souhaité pouvoir extirper de mon âme mes hantises aussi aisément que je l’avais fait, il y a si longtemps, avec la fumée qui m’asphyxiait presque; mais avoir quelqu’un dans la peau n’a rien de si simple. Même mes faux semblants ne peuvent en venir à bout. De ma poche, je sors la fiole toute simple, un peu fragile, qui m’a été confiée. Pour l’oubli, a dit le vieillard avec un rictus un brin inquiétant, auquel je ne sais si accorder ma confiance serait la plus avisée des idées. Mais je n’ai jusqu’à présent aucune meilleure alternative, alors…

Je transplane, sans vraiment prendre le temps de penser à l’endroit où je souhaite me rendre à présent. L’espace d’une seconde, je crains de m’être désartibulé et vérifie rapidement n’avoir fait aucune erreur, avant de me rendre compte que non. Je suis entier. Autant que possible, malgré le vide familier que je traîne en permanence. Tout concentré que je le suis sur mes vérifications, je me rends instinctivement compte du lieu où je me trouve sans relever les yeux pour autant : le pont aux souhaits. Je me renfrogne un peu en me souvenant de mon premier et dernier passage ici : une expérience terriblement déconcertante partagée avec Shaelyn et Nicholas, qui avait été l’aboutissement d’un souhait réalisé d’une toute autre façon que ce à quoi je m’attendais… « Je m'apprêtais à souhaiter ta mort..., s’élève soudain une voix familière qui me tire de mes pensées. Je me fige et n’ose lever la tête, essayant de me convaincre que je me trompe, mais… Cela me parait tellement plus probable que de souhaiter que tu me revienne un jour. » Qu’est-ce qu’il dit? Je sens ma nuque se couvrir d’une sueur froide alors que mon corps décrypte avant moi cette situation incongrue. Cette voix… Mes yeux glissent des planches à ses pieds et je me décide à les relever brusquement, comme je me jetterais en eaux profondes, pour faire face au tumulte de son regard. C’est bien lui. Curtis. Ma gorge se serre. Incapable de dire un mot, je me contente de reculer d’un pas, comme si le peu de distance que j’ajoutais entre lui et moi suffirait à le faire disparaître. C’est impossible. Impossible. La probabilité que nous nous retrouvions ici au même moment était si infime que je ne l’ai pas prise en compte un seul instant. C’est…

Je me sens comme un vivet affolé, pris au piège dans la main d’un attrapeur, incapable de battre des ailes pour m’éloigner, et cette remarque pathétique me fait serrer le poing. Il s’apprêtait à souhaiter ma mort. Le verre éclate sous ma main et me réveille dans un sursaut, j’observe sans les voir le débris qui se mêlent au liquide stagnant au creux de ma paume. D’un geste rapide, je les écarte et porte sur un coup de tête ma main à mes lèvres pour tenter de recueillir les dernières gouttes de ce qui pourrait être ma liberté. À peine ma langue y a-t-elle trempé que je la sens engourdie; un vague espoir s’empare de moi et quand je me concentre de nouveau sur celui qui a été mon amant, je me rends compte avec un mélange de soulagement et d’effarement que les contours de sa silhouette se floutent… le sourire qui me vient est empreint d’une satisfaction mauvaise. « Bonne déduction. Mon regard le traverse désormais, alors que sa présence est réduite à une translucidité fantomatique. Pourquoi te reviendrais-je? Tu peux me détester, c’est tout ce qu’il te reste à faire. Tu n’existes même plus à mes yeux. Je ne sais pas pourquoi. Je ne me comprends pas. Je me languis de lui ― presque en permanence ―, entendre sa voix me conforte dans cette certitude écrasante, mais… moi, qui ne supporte pas le bonheur et n’ai de cesse de le repousser, je ne nous laisse aucune chance, jamais. Désagréable, égoïste, je suis tiraillé entre le besoin de lui et l’envie de le rejeter au loin encore aujourd’hui; ou seraient-ce mes dernières bribes de conscience qui m’égarent? Comment pourrais-je attendre de lui qu’il me pardonne alors même que je l’ai blessé tant de fois, que je nous ai si souvent brisés? Je me hais, quand je me regarde à travers ses yeux, et la façon dont il ne cesse de passer sur mes erreurs me rend fou. Si je lui revenais… ne serait-ce pas seulement pour nous détruire un peu plus? J’engloutis d’un pas le mètre qui nous sépare ― je crois ― et lève une main vers lui en me mordant la lèvre, craignant, espérant qu’elle passe à travers lui sans contact. Mais mon sourire s’effondre lorsque ma peau rejoint la sienne, brièvement, et que ce seul toucher m’électrise littéralement. Tétanisé, je cherche une réponse dans ses traits que je ne distingue plus à présent, aveugle de lui que je suis : comment fonctionne ce poison? Pourquoi m’épargner sa vue s’il attise encore tous mes autres sens avec plus de force que jamais auparavant? Ou est-ce la dose trop faible qui… J’ai déjà tout oublié de toi », j’assène en un pur coup de bluff en relevant le menton pour le défier, fixant ce que je crois être l’emplacement de ses prunelles que j’espère assassines.
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Message par Curtis J. Cullen Mar 10 Avr - 0:39





    L'évidence même me saute aux yeux. Me voir en face de lui est loin d'être la meilleur des surprises. Qui aurait pu penser le contraire? Sam n'a jamais fait quoi que ce soit pour tenter de revenir sur sa décision de me virer définitivement de sa vie. Il est bien sans moi, enfin débarrasser de son secret honteux. Marié et bien casé dans sa nouvelle vie. Il se fiche de ma détresse. La soupçonne t'il seulement? Livide lui aussi, il recule d'un pas. Il recule face à moi, comme toujours il pense probablement à s'enfuir. Lâche ! Et si j'en venais à me demander ce que j'ai pu un jour aimer chez lui? L'enfer se résume à une chose, une seule: l'aimer. Me sentant tanguer, je me tiens fermement à la rambarde. Je tente d'inspirer mais l'air ne parviens pas réellement à apaiser l'asphyxie de mes poumons.

    Sam ne me réponds pas. Je viens de lui balancer cette horreur qui se révèle être la pure vérité mais je ne sais même pas si il m'a entendu. Va t'il me laisser la sans prononcer un mot? Partir une fois encore sans m'accorder la moindre considération. Je devrais aimer un chien plutôt que lui car j'en tirerais plus de satisfaction. J'aurais mieux fait de mourir plutôt que de l'aimer, mieux fait de ne plus pouvoir penser pour ne pas finir littéralement obsédé. Ma colère me tiens sur mes pieds. Je brûle presque plus de son sang que de sa peau. Je le fixe finalement droit dans les yeux alors qu'un bruit d'éclat de verre me distrait. Un liquide se repend entre les doigts de Sam et voila qu'il en mène avidement les restes à ses lèvres. De quoi s'agit t'il au juste?

    Sam - Bonne déduction.

    Pourquoi ai je cette impression qu'il me vois sans me voir? Que viens t'il d’ingérer? Je suis tellement curieux de ses actions que ses paroles me paraissent soudainement secondaires. Du moins le temps de percuter mon cerveau. Un relent d'amertume me prends l'estomac. Je m'en doutais. Qu'elle perte de temps que d’espérer depuis ce jour maudit un revirement de situation. Je suis plus stupide que le dernier des gnomes.

    Sam - Pourquoi te reviendrais-je? Tu peux me détester, c’est tout ce qu’il te reste à faire. Tu n’existes même plus à mes yeux.

    Un poignard planté droit dans mon cœur! Que dis je? Une centaine, un millier de poignard. Je ne me suis jamais fait à cette réalité. Il est toujours plus facile de se nourrir de faux espoirs que d'affronter la pure et simple vérité. Je ne suis rien pour lui, je ne l'ai probablement jamais été. Pourquoi mon cœur à t'il choisit de se condamner en s'enchainant au sien. Le cœur de Sam est froid comme la pierre, froid comme mes bras depuis qu'il est partis. Tout mon corps crie à l'overdose de douleur. Je prie de ne jamais avoir vu le jour, pour ne pas avoir à ressentir telle souffrance. Il se dirige droit vers moi. Sa main m’effleure. Je meurt...Adieu les tentatives de me raisonner, adieu les bonnes résolutions. Qu'elle place aurais je dans ce monde si ce n'est celle de l'aimer inlassablement, envers et contre tout? A quoi cela serre de lutter? Je l'aime tellement que respirer pour une autre raison que lui n'a aucun sens. Tout mon corps frisonne à son contact et une foule de larmes me montent aux yeux. La pudeur est d'une inutilité risible lorsqu'il s'agit de sentiments aussi fort que l'amour, je n'en fait preuve d'aucune. Ce simple contact viens de faire chavirer toute mes résolutions. Je cherche le regard de Sam mais je ne le trouve pas, comme si il était incapable de me voir...

    Sam - J’ai déjà tout oublié de toi

    Coup fatal qu'il m'assène. La lame qui se tord, se retourne et s'enfonce dans mon cœur mais à la différence de tout à l'heure, j'en jubile presque. Ce contact à tout changé. Le simple fait d’effleurer sa peau l'espace d'une seconde vaut toute les peines du monde. La gorge serrée, je parle enfin.

    Curtis -De nous deux c'est toi qui me déteste et moi qui t'aime pour deux. Si je devais te détester autant que je t'aime je t'aurais deja tuer cent fois et crois moi j'en suis proche. Tu me rends fou, tu la toujours fait.

    Refoulant toute raison, je pose l'une de mes mains sur le visage de Sam. Délivrance! C'est si peu mais tellement à la fois. Ce qui se passe? Je n'y comprends rien! Je continue tout simplement sur ma lancée.

    Curtis - Oublie moi tant que tu le veux...Je brule d'impatience de te réapprendre qui je suis. Sam dis tout ce que tu veux...je te hais mais je t'aime plus encore. Je m'en méprise mais je n'ai pas d'autre raison de vivre

    Qu'ai je à perdre? Rien ! J'ai deja laissé Sam bafouer mon égos, salir ma fierté, détruire mon honneur...J'aurais pu accepter qu'il soit la raison même de ma mort et je l'accepterais encore. Je le secoue légèrement tout en tenant sa mâchoire entre mes doigts.

    Curtis - Dis moi ce que c'est ce que tu viens d'avaler !

    Cela sonne comme un ordre et s'en est très proche.






Curtis J. Cullen
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Message par Samaël E. Wilson Mar 10 Avr - 2:01

Spoiler:

Je subis cette cacophonie, cette assommante harmonie.
Je voue mes nuits aux blasphèmes, j'avoue : je maudis ceux qui s'aiment.

__________________________________________________
Je ne peux mentir : je veux tout sauf l’entendre prononcer son souhait. Mourir? Une fin tragique, en martyr, en tant que figure hautement reconnue au sein du monde sorcier, je l’assumerais. Mes rêves de gloires sont encore là, inhérents à mon être, ils dictent mes choix en permanence. Mais mourir ici, pour lui, mourir de cet étrange croisement entre amour et haine… ce serait la fin la plus vraie à laquelle je puisse avoir droit… et, paradoxalement, celle à laquelle tout mon être répugne. Whilem le savait. Il en a joué contre moi, longtemps, avant de m’assener ce que je ne peux considérer comme une vérité : si je ne suis pas prêt à tout pour cet homme, c’est donc que je ne tiens pas autant que je le pense. J’ai mis longtemps à comprendre… je ne suis pas sûr d’y parvenir, aujourd’hui encore. Mais le fait est qu’il avait tort, j’en suis intimement convaincu. J’exploite les sentiments d’une manière malsaine, incapable de me battre pour ce qui compte trop à mes yeux. Ma mère : un attachement trop intense, effrayant; je l’ai fuie des années durant, avant que sa disparition ne manque de m’achever. Curtis : allégorie même de ce que je suis incapable de défendre. Quelque chose de… profondément déstabilisant, une envie dévorante d’appartenir à l’autre. J’ai peur d’aimer. J’exècre cette émotion méprisable et ses effets, serais-je le même si je m’y laissais aller? J’ai peur de me perdre. Peur de me damner pour lui et de ne plus jamais me reconnaître. Les déclarations, les mots tendres, le mal de l’absence, la dépendance… je ne veux pas les connaître. Je me complais simplement dans mon malheur, j’enlace ma peine, car elle ne me met pas en danger. Je peux être la victime, me réveiller chaque matin en me demandant pourquoi, mais m’enfoncer dans ma routine sécurisante sans la moindre inquiétude. Je peux ignorer Curtis, son mal être et, dans mes phases de colère, me dire que je suis celui qui souffre le plus, qu’il m’a fait goûter à l’interdit, qu’il est le fautif entre nous. Dans mes instants de nostalgie, je peux me dire que tout était beau mais que le destin s’est ri de nous, de mon père à mes fiançailles, de mon éducation à mes craintes; que nous nous sommes trop aimés, trop mal, seulement pour nous heurter à un monde qui se liguait contre nous. Et lorsque je reprends conscience des faits je peux jouer la grande âme et me blâmer, me dire que j’ai bâti mon malheur, que j’en suis le mage architecte; me laisser engloutir par lui en songeant que Curtis ne me pardonnera jamais. C’est la clé de mon immobilisme, de l’absence d’efforts ou de risques dans mon attitude. Me battre pour une cause oui : Clyde, la gloire, l’honneur, jusqu’à ne plus avoir de souffle. Mais en aucun cas pour une dangereuse obsession, une liaison vaine ou.. trop prometteuse.

J’ai déjà tout oublié de toi. Ces mots qui ont franchi mes lèvres résonnent de façon incongrue entre nous, illogique : si c’était vrai, pourquoi serais-je incapable de lui rester simplement indifférent? Pourquoi m’en remettrais-je à une substance douteuse? Je mens. Face à lui qui me déboussole, je mens mal, mais ça n’a pas d’importance : je sais où le frapper. Je sais comment le blesser. Déteste-moi… déteste-moi aussi fort que tu m’as aimé. Je resterai seul porteur de notre histoire avortée, et je saurai m’en contenter.

« De nous deux c'est toi qui me déteste et moi qui t'aime pour deux. Si je devais te détester autant que je t'aime je t'aurais deja tuer cent fois et crois moi j'en suis proche. Tu me rends fou, tu la toujours fait. Je sers les dents, si fort que je jurerais les entendre grincer. Je suis incapable de lui répondre, croyant l’avoir poussé à bout. Une vague de panique menace de me submerger lorsque l’idée que cet homme puisse avoir renoncé à moi en ces quelques mots s’impose à ma conscience; mais je la barricade derrière un mur d’indifférence feinte. C’est le mieux pour nous, et peut-être sa haine me guérira-t-elle… Oublie moi tant que tu le veux...Je brule d'impatience de te réapprendre qui je suis. Sam dis tout ce que tu veux...je te hais mais je t'aime plus encore. Je m'en méprise mais je n'ai pas d'autre raison de vivre. » Son aveu me prend de court et me pousse au bord du précipice. Même aujourd’hui, même après tout ce que j’ai fait, il… J’inspire profondément et étouffe ce que je m’efforce de qualifier de tout sauf de sanglot. Comment peut-il...? De mémoire, jamais personne ne s’est autant battu pour moi. Sur mes lèvres se peint un mépris égal à ma stupéfaction. « Tu n’abandonneras donc jamais? Simple murmure. D’un geste de la tête, je me détache de la main qu’il avait posée sur ma joue et le fusille de mes yeux aveugles. C’est pathétique. » Je ne sais ce qui me pousse à continuer. Est-ce que je teste ses limites? Est-ce que je teste les miennes? Faudrait-il que je le perde pour inverser les rôles, pour être celui qui tente de le rattraper? Il m’agrippe de nouveau, peu soucieux de ma volonté de l’éloigner de moi. « Dis-moi ce que c'est ce que tu viens d'avaler ! » « Tu disais vouloir ma mort, non? Alors fais-le!, j’éructe avec rage, interdit. Pourquoi se soucie-t-il encore de moi? Fais-le, brise-moi si tu t’en sens capable. Si nos rôles étaient inversés, tu crois que j’hésiterais? J’éclate d’un rire qui pare de dérision mes traits mortifères. Tu es certain de vouloir savoir de quoi il s’agissait, mon coeur? Je ne lui ai jamais offert ces mots-là avant aujourd’hui, pas même à l’apogée de notre relation, et je souhaiterais qu’il haïsse le fait de les entendre déborder de mes lèvres. Mes mains se ferment sur les siennes, seulement pour arracher une nouvelle fois leur prise sur ma mâchoire. De façon stupide, je ne parviens cependant pas à les lâcher et les agrippe avec force. Je me testais. C’était un catalyseur de haine, une potion destinée à supprimer de mon existence tous les indésirables qu’elle compte et à m’alléger des sentiments négatifs qu’ils m’inspirent. En te voyant je me suis dit que c’était une bonne occasion de l’essayer… Pile tu restes, face tu t’effaces. Et tu as disparu. Tu comprends ce que ça signifie? Oh Curtis, fais-moi taire… Ne reste pas simplement là à encaisser les coups que je te porte, que je nous porte, car je m’achève en même temps que toi*… Au moment de mettre des mots sur ma déduction mensongère, je me rends compte qu’il ne se reflète réellement plus sur ma rétine. Pas même une forme vague, seul l’horizon se découpe devant mon regard mort. Je me sentirais presque abandonné si je n'enserrais pas encore ses phalanges des miennes, et c’est avec une sorte d’émotion non contenue que j’avoue : Je ne peux vraiment plus te voir à présent… »


*et c’est vraiment Sam qui pense, pas Sun qui parle o/ *SBAF*
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Hello there, the angel from my nightmare (ft Sam) Empty Re: Hello there, the angel from my nightmare (ft Sam)

Message par Curtis J. Cullen Mar 17 Avr - 14:46



    Sam - Tu n’abandonneras donc jamais?...C’est pathétique.

    Et moi qui pensait que la persévérance était une vertu ! C'est lui qui est pathétique, lui qui refuse d'embrasser la vie comme elle s'offre à lui. Lui encore qui refuse de nous laisser une chance, lui qui gâche tout. Je lui balancerais bien tout ça en plein visage mais je connais Sam et l'acculé comme ça face à ses défauts et ses faiblesses n'apporte pas souvent grand chose de bon. Il me rejette, me méprise mais il oublie certainement de prendre en compte le fait que j'y suis habitué. J'en ai pris tellement venant lui qu'il devrait se lever tôt pour que je prenne toutes ses paroles au pied de la lettre. Quand se rendra t'il compte que son pire ennemi c'est lui et pas moi?!? Je suis tenté de l'incendier mais je le prie plutôt de me révéler ce qu’est la substance qu'il viens d'ingurgité.

    Sam - Tu disais vouloir ma mort, non? Alors fais-le!.... Si nos rôles étaient inversés, tu crois que j’hésiterais?

    Un léger rire incongru s'échappe malgré moi de mes lèvres et se mêle au rire de Sam. Je ne perds pas une seule seconde avant de lui répondre.

    Curtis - Sur ce point tu es bien plus courageux que moi...ou lâche . Cela dépends du point de vue. T'imaginer cesser de vivre, de respirer m'est encore trop douloureux. Je n'y parviendrais pas !

    Mes paroles prennent des airs de confessions. Tout en moi pourrait aspirer au rêve d’avoir le courage de mettre fin à ses jours mais cela ne m'aiderait pas à cesser de l'aimer. Ce sont les sentiments qui doivent être tués et pas sa vie qui doit cesser d'être. Mais comment l'oublier? En ayant recours à la magie? Je ne veux pas fuir, ce n’est pas mon genre. Il faut tout affronter , tout subir! Je suis fait pour souffrir.

    Sam - Tu es certain de vouloir savoir de quoi il s’agissait, mon cœur?

    Mon cœur...Ce mot pourrait me plaire mais il a quelque chose de déplacer et d’écœurant. Prends t'il donc tant de plaisir à m'en faire en baver? Sa seule jouissance serait elle de savoir combien je l'aime et combien lui m’ignore? Jubile t'il de ma détresse? Mon estomac se serre. L'avoir en face de moi m'ouvre les yeux et pour la première fois de ma vie Sam ne brille pas autant qu'avant. Il à beau rejeter toutes les fautes sur moi et le monde entier c'est lui le seul responsable de ce qu'il est advenu de nous. Me mérite t'il seulement? En aurais je fini de me dire que c’est moi qui ne suis pas assez bien pour lui? Les pensées se bousculent dans ma tête mais je lui réponds tout de même.

    Curtis - Je n'ai pas l'habitude de poser des questions sans espérer des réponses !

    Mon ironie traduit mon léger agacement. J'ai l’impression d'être en face d'un enfant capricieux.
    Il me chasse tout en s'agrippant fermement à mes mains. Toujours ces mêmes contradictions. Sa bouche qui me dit qu'elle me hait mais son corps qui s'agrippe irrévocablement au mien.

    Sam - Je me testais. C’était un catalyseur de haine, une potion destinée à supprimer de mon existence tous les indésirables qu’elle compte et à m’alléger des sentiments négatifs qu’ils m’inspirent. En te voyant je me suis dit que c’était une bonne occasion de l’essayer… Pile tu restes, face tu t’effaces. Et tu as disparu. Tu comprends ce que ça signifie?....Je ne peux vraiment plus te voir à présent…

    Mon cœur s'emballe. Ma gorge se serre. Bonheur intense et haine extrême se battent férocement. Je ne comprends pas que mon corps ne s’effondre pas d’être autant chamboulé, bousculé. Je lâche sa main et le pousse violemment loin de moi.

    Curtis - IDIOT ! Tu es le pire des idiots Sam et pour tellement de raisons! Tu est faible...si faible. Encore à choisir le chemin de la facilité comme le petit être effrayé que tu est mais Sam..le pire et le meilleur dans tout ça...

    Je fais exprès de marquer un silence avant de continuer.

    Curtis - C'est que tu viens de m'avouer que tu as des sentiments pour moi! Certes tu les qualifie de négatif mais je ne pensait avoir droit qu'a ton indifférence. Tu nous ment à tout les deux Sam et à toi plus encore qu'a moi. C’est de toi qu'il faut avoir pitié pas de moi!

    Je lui adresse un regard écœurer qu'il ne peux pas voir. Le con ! Et je me précipite en avant et m’arrête à quelques centimètres de lui. Je l’immobilise fermement entre mes mains et entreprends de souffler mon haleine chaude sur son visage. Ma joue caresse la sienne, mes cheveux chatouillent son nez lorsque je déclare froidement.

    Curtis - Je n'ai jamais eu besoin de mes yeux pour te voir...M’effacer de ta vison ne sert à rien tout comme cela ne me servirait à rien non plus. Tu est toujours la....Je suis toujours la. Tu viens de perdre ton temps, ton ragent...Sam ose me dire que tu ne sens pas que je suis la prés de toi!?!

    Je me serre un peu plus contre lui et me retiens de ne pas défaillir. Son odeur, la texture sa peau,tout en lui me manque tellement.



Curtis J. Cullen
Curtis J. Cullen
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